Auteur du meilleur temps lors des EL1 et du deuxième temps lors des EL2 à un peu moins de deux dixièmes de la Ferrari de Charles Leclerc ce vendredi à Monaco, le septuple champion du monde Lewis Hamilton affichait un grand sourire à la fin de sa première journée de travail en Principauté.
Lewis Hamilton a pris beaucoup de plaisir au volant de Mercedes ce vendredi sur une piste de Monaco bien plus adhérente qu’il ne l’aurait imaginé en ce début de week-end, ce qui lui a permis d’exploiter le plein potentiel d’une Mercedes W15 mise à jour avec une charge d’appui élevée pour ce tracé atypique.
« Ce fut une bonne journée, probablement la meilleure que nous ayons eue jusqu’à présent cette année, et la voiture se comporte vraiment bien. » a déclaré Lewis Hamilton ce vendredi soir à Monaco.
« Cette piste est tout simplement incroyable dans une voiture de F1, et j’ai apprécié mon pilotage aujourd’hui. »
« J’ai été agréablement surpris par le niveau d’adhérence et la façon dont la voiture réagissait, ce qui a rendu la conduite beaucoup plus agréable que les deux dernières années. »
« Lors de la deuxième séance, c’était un peu moins confortable et nous avons beaucoup de travail à faire pendant la nuit pour améliorer les longs relais et le graining avant. »
« Mais c’était un sentiment positif avec moins de carburant, et nous ne voulons pas perdre cela, mais notre objectif est maintenant de nous améliorer sur les longs relais. »
C’est le pilote Ferrari Charles Leclerc qui a signé le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix de Monaco en 1,11.278 (Tendres), le Monégasque devance d’un peu plus d’un dixième la Mercedes de Lewis Hamilton (Tendres) et de quatre dixième l’Aston Martin de Fernando Alonso (Tendres).
Derrière, Max Verstappen, Lando Norris, Carlos Sainz, Lance Stroll, Sergio Perez, Alex Albon et George Russell complètent le top dix de cette ultime séance d’essais de la journée à Monte-Carlo.
C’est compliqué pour Red Bull
Tout comme le week-end dernier à Imola, les pilotes Red Bull ont eu bien du mal à se mettre dans le rythme lors de cette première journée de roulage à Monaco. La Red Bull RB20 semble particulièrement souffrir sur les bosses avec énormément de rebonds constatés.
Sur une caméra embarquée avec la monoplace de Sergio Perez, il était même quasiment impossible de voir le point de corde au virage 3 tant la voiture rebondissait..les mécaniciens auront du travail ce vendredi soir chez Red Bull, c’est certain.
Au terme de cette première journée d’essais, Max Verstappen termine quatrième à 5 dixièmes de la Ferrari de Charles Leclerc, alors que Sergio Perez termine huitième à huit dixièmes de Leclerc.
Gasly de retour en piste
Chez Alpine, Pierre Gasly a bien participé à cette deuxième séance d’essais ce vendredi après être tombé en panne lors des EL1. La monoplace du Français n’a pas rencontré de souci lors des EL2, il termine à la dix-septième position, trois places derrière son coéquipier Esteban Ocon.
On se rapproche du rail !
Après cette deuxième séance d’essais libres du week-end, les pilotes sont désormais proches du rail dans les rues de la Principauté, mais il reste encore un peu de marge…C’est en qualifications ce samedi que les monoplaces devront aller « embrasser » le rail sans jamais le taper.
La prochaine séance d’essais libres du Grand Prix de Monaco [EL3] est programmée ce samedi à 12h30 (heure de Paris) et sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse.
C’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Monaco en 1,12.169 (Tendres), le Britannique devance de 29 millièmes la McLaren d’Oscar Piastri (Tendres) et d’un dixième la Mercedes de George Russell (Tendres).
Derrière, Lando Norris, Charles Leclerc, Fernando Alonso, Lance Stroll, Yuki Tsunoda, Daniel Ricciardo et Carlos Sainz complètent le top dix de cette première séance de roulage du week-end dans les rues de Monte-Carlo.
Problème mécanique pour Gasly
Le pilote Alpine Pierre Gasly a très rapidement connu des problèmes mécaniques sur sa monoplace dans cette séance. Le Français n’a effectué que cinq tours de piste avant que son ingénieur ne lui demande de rentrer au stand pour stopper sa séance. Officiellement, il s’agirait d’un problème en lien avec le wastegate. Le week-end monégasque débute mal pour Alpine…
Un drapeau rouge
A douze minutes de la fin de la séance, la direction de course a agité un drapeau rouge en raison de la présence de débris sur la piste à la sortie du premier virage. C’est le pilote Stake, Guanyu Zhou , qui a touché le rail avec sa monoplace et qui a perdu de nombreux morceaux de carbone.
Le pilote Ferrari, Charles Leclerc, a d’ailleurs roulé sur les débris quelques secondes après, ce qui a forcé la direction de course à agiter un drapeau rouge pour permettre le nettoyage de la piste par les commissaires.
On prend ses marques
Comme d’habitude lors des EL1 à Monaco, les pilotes y sont allés petit à petit histoire de prendre leurs marques sur un tracé où la moindre erreur peut coûter très cher. Il faut faire preuve de patience à Monaco et augmenter son rythme tout au long du week-end…
Verstappen en retrait
Du côté du champion du monde en titre, le Néerlandais est resté plutôt en retrait lors de cette première séance d’essais libres. Le pilote Red Bull a commis quelques petites erreurs en allant frotter des rails et ne semblait pas tout à fait à l’aise avec sa RB20.
Il est d’ailleurs bon de noter que Max Verstappen et son coéquipier Sergio Perez n’ont pas du tout chaussé les pneus Tendres durant cette première séance d’essais libres, ce qui veut dire que le classement n’est pas très représentatif.
La prochaine séance d’essais libres du Grand Prix de Monaco [EL2] est programmée ce vendredi à 17h00 (heure de Paris) et sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse.
Carlos Sainz a insisté sur le fait qu’il n’est pas du tout pressé de prendre une décision concernant son avenir en F1, l’Espagnol souhaitant avant tout « mettre toutes les options sur la table » afin de faire le bon choix.
A la fin de cette saison 2024, Carlos Sainz quittera l’équipe Ferrari pour être remplacé par le septuple champion du monde Lewis Hamilton. Le pilote madrilène se retrouve donc sans baquet pour 2025, mais assure que les discussions sont en cours en coulisses et qu’il souhaite d’abord étudier comme il se doit toutes les options avant de s’engager.
« Je pense que tout le monde dépend de tout le monde [sur le marché des pilotes] – la Formule 1 est un cercle. » a déclaré Carlos Sainz aux médias avant le Grand Prix de Monaco de ce week-end.
« Je n’ai pas encore pris ma décision et je ne sais pas où je vais courir l’année prochaine. Je n’ai pas non plus fixé de délais. »
« Mais je peux juste vous dire que c’est une décision tellement importante à ce stade de ma carrière que je veux avoir toutes les options sur la table, prendre la bonne et y réfléchir attentivement, car je suis sur le point d’avoir 30 ans cette année et le prochain projet est un projet que je veux vraiment faire fonctionner et voir comment ça se passe. Je vais donc me donner autant de temps que nécessaire. »
Ce week-end à Monaco, une rumeur a émergé selon laquelle Sainz serait en discussions avancées avec Williams, et bien qu’il n’a pas souhaité s’étendre sur le sujet, l’Espagnol a insisté sur le fait qu’il sait exactement de quoi il en est dans les coulisses.
« C’est pourquoi, dans les coulisses, j’en sais plus que vous ! Vous avez les rumeurs et tout…mais ne vous inquiétez pas, je ne vais rien laisser échapper, et je vais juste mettre toutes les options sur la table et prendre la bonne décision. »
« Je peux juste vous dire qu’une fois que j’aurai pris ma décision, tout ira très vite. Il s’agit de rassembler tout ce dont j’ai besoin pour mon prochain nouveau contrat. »
Factuellement, il reste encore beaucoup d’options à Carlos Sainz pour 2025 puisque seules McLaren et Ferrari ont confirmé leur duo de pilotes pour la saison prochaine.
Sargeant en est à sa deuxième saison en Formule 1 avec l’écurie Williams, mais après les sept premières courses de l’année, l’Américain continue de souffrir de la comparaison avec son coéquipier Alex Albon dont le contrat vient d’être renouvelé pour du long terme.
Dans ce contexte, et alors que le marché des pilotes est en pleine effervescence ces dernières semaines et qu’une rumeur suggère depuis quelques jours que Carlos Sainz est en discussions avancées avec Williams, l’avenir de Logan Sargeant au sein de l’écurie de Grove demeure plus qu’incertain.
« Bien sûr que je veux rester chez Williams. Je crois que je peux atteindre le niveau auquel je dois être, c’est donc ce que j’essaie de faire. » a répondu Sargeant ce jeudi à Monaco face aux médias lorsqu’on l’interroge sur son avenir.
La clé pour l’Américain sera d’arriver à rivaliser avec son coéquipier Alex Albon au cours des prochaines courses, mais Logan Sargeant a admis que la situation n’est pas simple pour lui car Alex Albon bénéficie de toutes les améliorations en premier.
« Je pense que j’ai une chance chaque week-end, mais en même temps, c’est difficile quand des améliorations arrivent pour lui. Mais en fin de compte, l’équipe connaît les différences entre les voitures, donc même si vous ne les voyez pas sur la piste, elles peuvent toujours être calculées. » a ajouté Sargeant.
Bien qu’il n’a toujours pas marqué le moindre point au championnat depuis le début de la saison, Logan Sargeant estime avoir fait des progrès décents au cours des derniers mois, le tout au volant d’une monoplace sous-performante : « Je pense qu’il y a eu des bons moments. Je pense avoir vu un énorme pas en avant. »
« C’est juste dommage que nous soyons dans une position difficile avec la voiture en ce moment, mais je pense qu’elle commence à revenir dans la bonne direction. Nous verrons comment nous pouvons faire ce week-end [à Monaco]. »
Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a un « bon pressentiment » quant à ses chances de décrocher un bon résultat ce week-end dans les rues de Monaco au volant de son Aston Martin.
L’Espagnol arrive à Monte-Carlo après un week-end compliqué pour lui à Imola la semaine dernière, après un crash en essais libres et une élimination dès la Q1 en qualifications. Le pilote Aston Martin s’est donc élancé depuis la voie des stands le dimanche et a essentiellement utilisé le Grand Prix d’Emilie-Romagne comme une séance d’essais grandeur nature.
Mais à Monaco, Alonso estime que les caractéristiques du tracé monégasque pourraient lui permettre d’être plus compétitif que le week-end dernier à Imola et c’est avec un grand sourire et une forte détermination que le double champion du monde s’est présenté devant les médias ce jeudi.
« Nous allons voir, mais je pense que Monaco est unique. Je suis déjà venu ici avec des voitures compétitives et nous n’étions pas très compétitifs et vice versa. » a déclaré Alonso.
« Je suis aussi arrivé ici avec des voitures difficiles, et ces week-ends là j’étais P5 ou P6. Donc, je pense que c’est un peu une inconnue et vous avez juste besoin d’avoir confiance dans la voiture dès les EL1. Cela vous donne ensuite l’élan pour les qualifications, et ensuite la course c’est une autre histoire. »
« Les choses sont si serrées entre toutes les équipes qu’ici vous pouvez être dans le top cinq ou sortir dès la Q1 avec encore deux dixièmes de seconde, donc c’est un peu difficile à prédire, mais j’ai un bon pressentiment ce week-end. »
Bien que les prévisions n’annoncent pas de pluie pour la course de dimanche à Monaco, les risques de pluie sont bien présents pour les qualifications de samedi et lorsqu’on demande à Alonso s’il aimerait piloter sur piste humide afin de compenser le manque de performance de son Aston Martin, l’Espagnol a répondu : « Je préfère le sec, même si je suis un peu moins compétitif. Piloter sous la pluie à Monaco, ce n’est pas très agréable. »
Avant le Grand Prix de Monaco, l’équipe Aston Martin occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 35 points de retard sur Mercedes.
Le triple champion du monde Max Verstappen a offert quelques conseils avisés au jeune Kimi Antonelli dont le nom est régulièrement cité dans un marché des pilotes très ouvert cette année.
Actuellement en compétition en Formule 2, le jeune Antonelli est lié à Mercedes depuis son plus jeune âge et est un proche du patron de l’écurie du constructeur allemand, Toto Wolff. Depuis quelques semaines maintenant, les rumeurs suggèrent qu’Antonelli pourrait arriver en Formule 1 encore plus tôt que prévu après que la FIA ait reçu une demande de dérogation pour permettre à l’Italien de participer au championnat du monde avant sa majorité.
Lorsqu’on a interrogé Max Verstappen ce jeudi à Monaco pour connaître son avis sur l’éventuelle arrivée d’un pilote aussi jeune en F1, le Néerlandais – qui est devenu en 2015 le plus jeune pilote de la catégorie à 17 ans – a répondu : « Vous êtes tellement un débutant que vous devez encore tout apprendre. »
« Pour moi personnellement, le plus important était de parcourir une distance de course complète. En F3 à l’époque, nous faisions des courses de 35 minutes, donc il y a beaucoup plus d’implication [en f1]. Prendre soin des pneus fait aussi partie intégrante, parce que ces pneus sont si particuliers et sensibles par rapport à certaines autres catégories. »
« Vous passez aussi par les bons moments, les mauvais moments, voir comment on s’en sort les week-ends difficiles où ça ne marche pas trop pour vous…il y a tellement de choses à apprendre. Mais d’un autre côté, il faut essayer de ne pas trop y penser. »
« Quand vous avez du talent – et on peut voir avec Kimi qu’il est très talentueux – je pense qu’il ne faut pas trop s’inquiéter. Vous faites aussi des erreurs – vous devez en faire. Idéalement, vous commettez ces erreurs quand vous ne vous battez pas pour des championnats. »
« J’ai aussi eu de la chance en commençant avec Toro Rosso, parce que peu de gens vous regardent tout le temps, donc vous pouvez faire des erreurs stupides ici et là. C’est important de les faire, car même si tu te dis tout le temps ‘je ne peux pas faire ci, je ne peux pas faire ça’, tu ne t’adaptera vraiment que si tu les fais [les erreurs] et ensuite tu avances. »
Andrea Kimi Antonelli, petit protégé de Mercedes
« De façon générale, il s’agit de grandir en tant que personne, même en dehors de la voiture, en sachant ce que vous voulez dans votre vie privée. Ensuite, il s’agit simplement de comprendre de plus en plus les réglages d’une voiture de course. Au fil du temps, bien sûr, les voitures évoluent mais quand on est dans une équipe en particulier, on sait plus ou moins ce qui marche ou pas. »
« Vous êtes avec des ingénieurs et des personnes autour de vous qui peaufinent la voiture pour vous, plus vous passez de temps avec eux, plus cela vous vient à l’esprit. Mais encore une fois, il ne faut pas essayer de trop y penser, il faut simplement laisser les choses se produire. »
« Quand vous êtes si jeune, vous devez simplement vous concentrer sur le fait d’essayer d’aller aussi vite que possible, de commettre vos erreurs et d’obtenir de bons résultats en course. Maintenant on peut expliquer tout cela, mais à l’époque, on ne le savait pas. Vous devez être à l’aise et avoir autour de vous les bonnes personnes qui vous coacheront. »
Charles Leclerc espère bien pouvoir décrocher sa première victoire à domicile ce week-end au volant d’une Ferrari compétitive, lui qui n’a jamais eu de chance à Monaco.
La première course de Leclerc à Monaco au volant d’une monoplace de Formule 1 s’est soldée en 2018 par un problème de freins sur son Alfa Romeo de l’époque. En 2019, le Monégasque a été éliminé en Q1 lors des qualifications et a subi des dégâts le dimanche en course en tentant de remonter dans le peloton.
En 2021, Charles Leclerc n’a même pas réussi à prendre le départ en raison d’un problème mécanique dans son tour de mise en grille, alors qu’il devait s’élancer depuis la pole position.
En 2022, une erreur stratégique de la part de son équipe lui a coûté une chance de victoire, alors que l’an dernier il a été pénalisé de trois places sur la grille de départ après avoir gêné Lando Norris en qualifications, ce qui l’a contraint à prendre le départ de la course depuis la sixième place.
Dans ce contexte, le pilote Ferrari espère bien que cette année sera la bonne, d’autant que sa monoplace s’est montrée très compétitive au cours des derniers Grands Prix.
« J’ai vraiment hâte d’y être ! Nous avons toujours été compétitifs ici, alors j’espère que ce sera pareil ce week-end. Cependant, le résultat finale du week-end n’a jamais été celui que je souhaitais. » a déclaré le Monégasque ce jeudi en Principauté.
« Nous avons beaucoup travaillé, nous avons fait notre préparation de la meilleure façon possible et j’espère que ce week-end sera bon. »
Lorsqu’on lui a demandé si une deuxième ou une troisième place sur le podium lui suffirait ce week-end, le pilote Ferrari a répondu : « Deuxième ou troisième, ce n’est pas vraiment quelque chose qui m’excite. La victoire est ce que nous visons. »
« Nous avons vu lors des dernières courses que Red Bull, McLaren et nous-mêmes sommes assez proches en qualifications, et nous savons à quel point les qualifications sont importantes ici, nous devrons donc tout mettre en place. Si nous sommes en pole, cela nous donnera de bonnes chances d’obtenir ce que nous voulons, c’est à dire une victoire. »
Quant à ses chances justement de décrocher une pole position ce samedi dans les rues de sa ville, Leclerc admet que de nombreux paramètres entrent en jeu : « Il peut y avoir des surprises, on l’a vu en 2021 où nous étions nulle part, mais ensuite nous sommes arrivés à Monaco et notre voiture fonctionnait très bien. »
« Il faudra voir après vendredi [après les essais libres] où nous en sommes par rapport aux autres, mais je serais surpris si nous ne sommes pas dans la course pour la pole au moins. »
Avant sa course à domicile, Charles Leclerc est deuxième au championnat du monde des pilotes avec 48 points de retard sur Max Verstappen.
Le pilote McLaren Lando Norris a déclaré qu’il était temps que quelqu’un mette enfin la pression à Max Verstappen et que le Néerlandais se sente à nouveau « un peu nerveux » au volant de sa Red Bull après une longue période de domination.
Lando Norris arrive ce week-end à Monaco après une très bonne séquence pour lui avec une deuxième place en Chine, une victoire à Miami et une autre deuxième place à Imola dimanche dernier où le Britannique a franchi la ligne d’arrivée à seulement sept dixièmes de la Red Bull d’un Verstappen légèrement nerveux à la radio dans les derniers tours.
« C’est bon de savoir que ça n’a pas été facile pour lui. Il était temps que quelqu’un le mette sous pression et qu’il se sente à nouveau nerveux. » a déclaré Lando Norris au micro de Sky Sports à Monaco.
« Je suis sûr qu’il ne l’a pas ressenti depuis un moment [la pression]. Après, je ne veux pas être trop confiant – ça n’a jamais été le cas pour moi – mais nous voulons participer aux courses désormais en étant confiants pour courir contre Red Bull et Ferrari, parce que nous sommes dans le même peloton qu’eux. »
Après avoir décroché sa première victoire en carrière à Miami, Lando Norris n’exclut plus désormais l’idée de remporter au moins une autre course cette année, d’autant que la saison est encore longue avec 17 Grands Prix à disputer.
« Nous sommes à un tiers du chemin, donc nous avons un très long chemin à parcourir encore et il peut se passer beaucoup de choses. Mais Monaco est aussi un endroit où tout peut arriver. Donc, je ne dirai plus jamais « non ». » a ajouté Norris.
« J’en ai un peu marre de sous-estimer ce que nous pouvons accomplir en tant qu’équipe. Nous allons donc y arriver, nous sommes positifs, nous avons eu une très bonne série de résultats – deuxième, premier, deuxième – et il n’y a aucune raison pour que nous ne puissions pas continuer cela ici à Monaco. Il n’est pas connu pour être notre meilleur circuit, mais tout peut arriver ici. »
Avant le Grand Prix de Monaco, Lando Norris est quatrième au championnat du monde des pilotes avec six points de retard sur Sergio Perez.
Le triple champion du monde Max Verstappen ne s’attend pas à vivre un week-end facile à Monaco sur une piste qui ne semble pas être adaptée à la Red Bull RB20 sur le papier.
Interrogé sur ses attentes avant que le week-end ne débute à Monte-Carlo, Max Verstappen a déclaré ce jeudi : « Je pense qu’en regardant le tracé, ce ne sera probablement pas notre meilleure piste, simplement parce que notre voiture a un peu de mal sur les bosses et les vibreurs. »
« Nous avons un peu travaillé là-dessus par rapport à l’année dernière, et je pense que jusqu’à présent, sur la plupart des pistes sur lesquelles nous avons pu rouler, nos performances à basse vitesse se sont un peu améliorées, mais je ne pense pas que ce sera un week-end facile. »
« Monaco n’est jamais très simple, même quand on est censé avoir la meilleure voiture. Monaco est une piste très délicate pour que tout fonctionne, pour faire fonctionner les pneus lors d’un tour de qualifications, par exemple, avec des drapeaux rouges possibles, il y a toujours beaucoup de perturbations. »
« Beaucoup de choses peuvent bien se passer, mais beaucoup de choses peuvent aussi mal se passer. Nous devons juste être dans le coup. Bien sûr, Imola a très mal commencé et nous avons réussi à renverser la situation [il a gagné à Imola]. Mais je ne voudrais pas revivre un week-end comme ça, car c’est assez stressant et ce n’est pas sympa. »
Le Néerlandais s’attend donc à être en délicatesse dans les rues de Monaco, mais il s’attend également à une concurrence féroce, notamment avec Ferrari et McLaren.
« Ces dernières années, Ferrari a toujours été très, très forte ici. De plus, McLaren ces derniers temps, lors des deux dernières courses, a vraiment gagné en performance. » a ajouté le pilote Red Bull.
« Il était très clair que l’écart s’est réduit à Imola, même si Imola n’était probablement pas notre week-end le plus facile. Tout dépendra maintenant de qui mettra le plus de performance dans la voiture et trouvera les meilleurs réglages possibles. De notre côté, il est important d’essayer d’être à notre meilleur, à 100%. »
« Lors des dernières courses, nous n’avons pas fonctionné à ce niveau, mais chaque week-end, nous réessayons, nous essayons de trouver les meilleurs réglages possibles pour la voiture. Mais c’est certain que l’écart est en train de se réduire. »
Avant le Grand Prix de Monaco, Max Verstappen est toujours leader du championnat du monde avec 48 points d’avance sur Charles Leclerc.
Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, s’attend à ce que son équipe soit challengée au cours des prochaines courses de la saison après les importants progrès réalisés par Ferrari et McLaren.
Lors de la dernière course disputée à Imola, Max Verstappen a décroché la victoire sur la piste italienne, mais le le pilote Red Bull a vu sa confortable avance fondre comme neige au soleil en fin de course lorsque le pilote McLaren Lando Norris revenait sur lui.
Au drapeau à damier, Verstappen a passé la ligne en vainqueur, mais Norris a terminé à seulement sept dixièmes du Néerlandais, tandis que le pilote Ferrari Charles Leclerc a franchi la ligne d’arrivée troisième à un peu moins de huit secondes.
Les écarts entre ces trois équipes n’ont jamais été aussi faibles depuis le début de la saison, ce qui laisse penser à Helmut Marko que Red Bull est désormais dans l’obligation de ne plus commettre une seule erreur face à McLaren et Ferrari et s’attend à ce que les prochaines manches de la saison – à commencer par Monaco – soient serrées.
« Ferrari a amélioré la voiture a Imola et cela a fonctionné, même si les Italiens n’ont pas été aussi rapides en qualifications que prévu. » reconnaît Helmut Marko dans sa traditionnelle chronique d’après course pour le site Speedweek.com appartenant à Red Bull.
« Peut-être que Ferrari avait un peu moins de carburant à bord avec les meilleurs temps de Charles Leclerc vendredi matin afin de remonter le moral des Tifosi. En course, Leclerc a terminé à seulement huit secondes du vainqueur et troisième derrière Norris. Ferrari était donc rapide. »
« A Miami et maintenant aussi à Imola, McLaren a réussi à amener de manière optimale les pneus Mediums et Durs dans la bonne fenêtre de travail. Les Anglais se sont également rapprochés de nous grâce à leurs améliorations techniques, et ils ont récemment présenté le meilleur package en termes de réglages de course. »
« A partir de là, je conclus que ce sera serré pour nous lors des courses à venir, et selon le circuit, les différences conviendront tantôt à une voiture, tantôt à une autre. »
« Si nous ne sommes pas dans une position optimale…mais dieu merci, nous avons toujours le facteur Max [Verstappen], ce qui nous a valu la victoire à Imola. »
Avant le Grand Prix de Monaco, Red Bull est leader du championnat du monde des constructeurs avec 268 points, soit 56 de plus que Ferrari et 114 de plus que McLaren.
Alors que les moteurs se préparent à rugir dans les rues de Monte-Carlo, une question demeure : quelles seront les conditions météo pour ce week-end ? La réponse dans cet article.
Ce week-end marque le 81e Grand Prix de Monaco, sans doute l’une des courses les plus emblématiques et évocatrices du calendrier de la F1. Cette épreuve est spéciale à bien des égards : un circuit pratiquement inchangé depuis les origines du sport automobile, le glamour de Monaco, les célébrités qui convergent vers la Principauté pour ce week-end de course – tout cela contribue à rendre cette course unique.
Depuis sa première édition en 1929 (qui à l’époque ne comptait pas encore pour le championnat du monde de Formule 1), le Grand Prix de Monaco s’est imposé comme un joyau incontournable de la saison de F1. Le tracé très sinueux et extrêmement étroit, serpentant à travers les rues de la principauté, offre peu de marge d’erreur, mettant à l’épreuve la précision et la maîtrise des pilotes.
D’une longueur de 3,337 kilomètres, le circuit est célèbre pour ses virages caractéristiques comme l’épingle du Grand Hôtel et le tunnel (l’un des virages les plus rapides de tout le calendrier). Il présente également des montées abruptes et des descentes vertigineuses. Chaque portion du circuit requiert une concentration maximale et une habileté exceptionnelle, testant les limites des monoplaces et des pilotes les plus talentueux.
Situation générale
Dans la continuité de ces dernières semaines, la France connaît une situation météorologique complexe dominée par une succession de dépressions sur le Nord du pays. Un flux d’air polaire maritime s’étend du Danemark jusqu’à la Suisse apportant un temps frais et humide (il a neigé jusqu’ à moyenne altitude entre lundi et mercredi). Plus au sud, un marais barométrique protège le pourtour méditerranéen bien que des conditions instables persistent.
A partir de vendredi, une légère poussée anticyclonique en provenance de l’ouest amorcera un changement de temps. Cette amélioration se confirmera samedi, avec des éclaircies généreuses et quelques averses orageuses. Les températures remonteront pour atteindre des valeurs de saison.
Dimanche, malgré l’approche d’un front affaibli par la façade ouest, la pression sera à la hausse, assurant un temps doux et agréable sur Monaco.
Vendredi 24 mai – EL1 (13h30) et EL2 (17h00)
La journée de vendredi commencera sous un ciel nuageux, avec une température matinale de 13°C. Les nuages se feront plus présents dans l’après-midi, accompagnés d’un risque de précipitations modéré, estimé à environ 50%.
Pendant les deux séances d’essais libres, les températures oscilleront entre 19°C et 20°C. Un vent de sud-ouest soufflera à une vitesse comprise entre 5 et 15 km/h. Le taux d’humidité relative sera assez élevé, avoisinant les 70%.
Samedi 25 mai – EL3 (12h30) et qualifications (16h00)
Alors que Max Verstappen a égalé le record d’Ayrton Senna avec huit pole positions consécutives le week-end dernier, tous les regards seront tournés vers lui samedi pour voir s’il pourra battre ce nouveau record dans les rues de la principauté. Les conditions météo pourraient jouer un rôle crucial, en particulier en cas de pluie.
Pour la journée de samedi, l’instabilité persistera, surtout en fin d’après-midi. Le temps sera partiellement nuageux avec un mercure oscillant entre 18°C et 20°C. Il existe une petite possibilité d’averses orageuses au moment de la séance des qualifications, avec un risque avoisinant les 40%, plus prononcé dans l’arrière-pays. Un vent faible de sud-est soufflera entre 5 et 15 km/h.
Le risque de précipitations étant encore incertain au moment de la rédaction de ce bulletin météo, les lecteurs de F1only peuvent accéder aux dernières prévisions horaires pour le Grand Prix de Monaco en consultant le site de notre partenaire météo,Celinium – Ces prévisions sont mises à jour toutes les 10 minutes.
Dimanche 26 mai – La course (15h00)
Avec l’arrivée d’un petit anticyclone par l’ouest, l’instabilité régresse et le temps s’annonce ensoleillé et doux l’après-midi dans les rues de Monaco. Lorsque les feux rouges s’éteindront, le ciel sera parsemé de cirrus et le mercure affichera 22°C. Tout au long des 78 tours de l’épreuve, le vent sera faible, soufflant du sud. La piste devrait rester sèche.
Le Team Principal d’Alpine, Bruno Famin, n’a jamais caché en début d’année que la saison 2024 serait très difficile pour l’équipe, et force est de constater après les sept premières courses disputées que le manager français avait raison.
Avant la huitième manche du championnat du monde programmée à Monaco ce week-end, l’écurie Alpine n’a inscrit qu’un seul point au classement constructeurs grâce à la dixième place d’Esteban Ocon au Grand Prix de Miami. Cet unique point permet à Alpine d’occuper le huitième rang au classement par équipe, six points derrière Haas et à peine un point devant Williams et Stake, le deux écuries qui n’ont toujours pas marqué cette année.
Dressant un premier bilan après ces sept premières manches de l’année, Bruno Famin se montre toujours aussi franc et ne cache pas que le reste de la saison sera très certainement tout aussi compliqué pour Alpine. Dans ce contexte – et alors que les cinq meilleures écuries de la grille semblent être au dessus du lot – le Team Principal d’Alpine estime que son équipe devra se concentrer sur la sixième place au championnat du monde.
« Le début de saison n’a été facile pour personne au sein de l’équipe Alpine, même si nous ne nous attendions pas à un bon début. Nous avons été très prudents lors du lancement de la voiture. Cependant, être en dernière ligne à Bahreïn était quand même un choc. » admet Bruno Famin.
« Depuis, nous avons vu de bonnes choses, nous avons vu une bonne réaction de la part de l’équipe, poussant à des améliorations, poussant à réduire le poids de la voiture vers la limite minimale et nous avons pu le réaliser plus tôt que prévu initialement, grâce à tout le monde à l’usine. »
« Le point positif est que les améliorations apportées à Shanghai ont fonctionné. Il ne s’agit pas d’améliorations majeures, mais au moins ce que nous avons vu sur la piste était conforme à nos simulations. »
« Nous avons encore beaucoup de choses à améliorer, sinon nous ne serions pas là où nous en sommes. Nous avons beaucoup à améliorer dans nos processus et dans la manière dont nous utilisons nos outils. Et nous savons que nous devons améliorer certains de ces outils. Nous avons de bonnes choses à venir, notamment le nouveau simulateur d’Enstone en fin d’année. »
« Comme je l’ai dit, je suis très content de la réaction de l’équipe après un début de saison très difficile. Je n’ai vu personne démotivé, vraiment. Encore une fois, l’un des bons points est la façon dont l’équipe a continué à attaquer, convaincue qu’on ne pouvait pas en rester là et qu’il fallait se battre. Ce n’est pas notre position, ce n’est pas là où nous devrions être. »
« Esteban et Pierre ont été d’un très grand soutien, toujours positifs, poussant toujours l’équipe à faire plus, à faire mieux. C’est vraiment quelque chose que moi, ainsi que tout le monde dans l’équipe, apprécions de leur part. »
« Bien sûr, personne ne peut se contenter de marquer un point. Mais je suis heureux de la dynamique que nous construisons tous ensemble à Enstone, toujours avec le soutien de Viry, en travaillant de plus en plus ensemble pour améliorer la gestion de l’énergie et améliorer l’ensemble. »
« Et il y a encore beaucoup à faire, ainsi que de simples améliorations. Nous avons quatre ou cinq équipes dans la première partie de grille qui sont très loin cette année, pour être honnête. »
« Ce peloton de tête récoltera la majorité des points. Mais la sixième place n’est pas très loin. Et c’est pour cela qu’il est très important de pouvoir marquer des points chaque fois que cela est possible. »
« Certains de nos concurrents ont bien réussi, mais avec peu de points vous pouvez faire une grande différence en termes de classement final à la fin de l’année. C’est pourquoi tout le monde comprend que nous devons nous battre pour chaque point, et c’est ce que nous allons faire. C’est clair, ce n’est pas l’objectif premier de l’équipe, nous comptons jouer beaucoup plus haut sur la grille. »
Pour rappel, la sixième place du championnat constructeurs est actuellement (avant Monaco) occupée par l’équipe Visa Cash App RB qui a marqué 20 points depuis le début de la saison, soit 19 de plus que Alpine.
Le Français Pierre Gasly arrive ce week-end en Principauté de Monaco avec un sentiment d’inachevé après avoir raté un podium l’an dernier lors de l’édition 2023 du Grand Prix de Monaco suite à une erreur stratégique de la part de son équipe.
Contexte : Septième sur la grille de départ du Grand Prix de Monaco 2023, Pierre Gasly a réussi à conserver sa position au premier virage et a entamé ensuite une lente remontée vers l’avant du peloton pour se retrouver au 46e tour en troisième position, le Normand ayant profité de l’arrêt au stand de certains pilotes.
Tout semblait aller pour le mieux donc pour le pilote Alpine jusqu’à ce que son équipe l’appelle au stand au 48e tour pour chausser sur sa monoplace des pneumatiques Mediums trois tours avant que la pluie ne s’invite en Principauté et n’oblige Pierre Gasly à rentrer de nouveau au stand au 55e tour pour chausser cette fois-ci des pneus Intermédiaires, ce qui l’a fait dégringoler jusqu’à la septième place au classement.
Après l’arrivée, le Français avait bien du mal à cacher sa frustration : « On sait que la pluie arrive et malheureusement on boxe pour faire deux tours avec les Softs [7 tours en réalité]. Donc, forcément pour l’instant je ne comprends pas vraiment la décision parce que c’était juste le scénario idéal pour nous et c’est ce qu’on attendait. » avait déclaré Gasly en 2023 au micro de Canal+ juste après l’arrivée du GP de Monaco.
« Malheureusement, on fait un stop qui ne sert à rien, alors qu’à ce moment là on a l’occasion de faire P3 et P4. C’est dommage ! Après, ça reste une excellente course pour toute l’équipe et je n’ai pas envie de partager de la frustration après une bonne course et un podium [pour Ocon, P3] pour l’équipe et une septième place. »
En arrivant à Monaco cette année donc, Pierre Gasly admet qu’il est resté une année sur un sentiment d’inachevé et espère bien pouvoir décrocher un bon résultat ce week-end au volant de son Alpine, bien que le Normand est conscient qu’il faudra « un peu de magie » pour être dans le rythme avec une A524 en manque de performance depuis le début de la saison.
« C’est probablement l’épreuve du calendrier la plus proche de la France, donc même si ce n’est pas une manche à domicile, c’est spécial pour l’équipe et nous pilotes avec autant de soutien français à Monaco. » confie Gasly à la veille de la huitième manche de la saison.
« C’est la course que j’attends le plus de la saison. Il y a beaucoup de risques, mais la récompense n’en est que plus belle, comme l’écurie l’a vécu l’an dernier [avec le podium d’Esteban Ocon]. J’ai un goût d’inachevé depuis douze mois, donc je suis prêt à reprendre le volant. »
« Nous allons travailler dur pour être dans le rythme au plus vite et gagner en confiance avec la voiture pendant les essais. À partir de là, il nous faudra un peu de magie samedi et nous verrons où nous en serons à ce moment-là. »
Avant le Grand Prix de Monaco, Pierre Gasly n’a toujours pas ouvert son compteur de points cette saison après sept courses disputées.
Voici le programme et les horaires de chaque séance pour le Grand Prix F1 de Monaco, huitième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, qui se dispute ce week-end du 24 au 26 mai.
C’est un week-end au format « classique » qui est programmé à Monaco (pas de course Sprint), ce qui signifie que les pilotes participeront à trois séances d’essais libres, une séance de qualifications et la course le dimanche.
Le vendredi 24 mai, les pilotes participent à la première séance d’essais libres du week-end à Monaco [EL1] à 13h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmée le même jour à 17h00 (heure de Paris).
Le samedi 25 mai, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix de Monaco 2024 est programmée à 16h00 (heure de Paris).
Enfin le dimanche 26 mai, le départ du Grand Prix de Monaco 2024 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 78 tours de course en Principauté.
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès le vendredi 24 mai pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix de Monaco en direct sur notre Live Center accessible ici.
Pat Symonds – qui occupait jusqu’à présent le poste de directeur technique de la Formule 1 – a quitté ses fonctions pour s’engager avec l’équipe Andretti Cadillac dont la candidature pour devenir la onzième écurie de la grille n’a toujours pas été acceptée.
Andretti s’est associé à General Motors pour former une potentielle équipe de F1, mais a jusqu’à présent reçu comme seule réponse de la part de la Formule 1 une réponse négative, malgré le fait que la FIA avait pourtant approuvé à la fin de l’année dernière la candidature d’Andretti. Les détenteurs des droits commerciaux de la F1 pour leur part ont estimé que le projet présenté par Andretti manque de crédibilité et ont donc rejeté sa candidature.
Malgré ce refus, Andretti poursuit ses efforts pour mettre sur pied une équipe de Formule 1 digne de ce nom et a d’ailleurs récemment inauguré de nouvelles installations à Silvertone au Royaume-Uni.
Toujours dans l’optique de devenir la onzième écurie de la grille en Formule 1, Andretti poursuit également ses embauches et a annoncé à la veille du Grand Prix de Monaco l’arrivée future de Pat Symonds dans un rôle de consultant, alors qu’il occupait jusqu’à présent le poste de directeur technique de la Formule 1.
« Nous sommes heureux d’annoncer que l’expert technique britannique en course automobile Pat Symonds rejoindra l’équipe Andretti Cadillac dans le but de participer au championnat du monde de Formule 1. » a annoncé Andretti.
« Symonds, qui occupait récemment le poste de directeur technique de la Formule 1, rejoindra officiellement l’équipe sur la nouvelle base opérationnelle de Silverstone à la fin de son congé de jardinage au sein de la Formula One Management. »
We are pleased to announce that British motor racing technical expert Pat Symonds will join the Andretti Cadillac team in pursuit of entering the FIA Formula One World Championship.
Symonds, who most recently served as Chief Technical Officer for Formula One, will officially… pic.twitter.com/DTVJYxUpsE
L’équipe McLaren a dévoilé à la veille du Grand Prix de Monaco la livrée spéciale Ayrton Senna de sa monoplace pour cette huitième manche de la saison 2024 de Formule 1.
Cette livrée spéciale – utilisée uniquement à Monaco en 2024 – rendra hommage à l’ancien pilote McLaren Ayrton Senna décédé il y a trente ans des suites de ses blessures après son crash fatal sur le tracé d’Imola en 1994.
Ayrton Senna est le pilote le plus titré de McLaren, ayant couru pour l’équipe entre 1988 et 1993, remportant 35 de ses 41 victoires en Grands Prix, trois championnats des pilotes et quatre championnats des constructeurs au cours de sa carrière avec l’équipe Woking. Surnommé le « Roi de Monaco » avec ses six victoires en Principauté dont cinq consécutives entre 1989 et 1993, le nom d’Ayrton Senna est à jamais lié à cette course mythique.
« L’équipe est fière de reconnaître et de célébrer la vie extraordinaire et l’héritage de course d’Ayrton Senna à travers cette livrée McLaren. » a déclaré le PDG de McLaren, Zak Brown.
« Senna reste vénéré et respecté en tant que plus grande icône de la Formule 1 et pilote le plus décoré de McLaren. Son impact sur McLaren est énorme, non seulement par son palmarès en course, mais aussi par sa présence au sein de l’équipe, et maintenant par son héritage. C’est donc un honneur de courir pour lui sur son circuit le plus titré, sous ses couleurs vertes, jaunes et bleues. »
« Alors que c’est le trentième anniversaire de son décès, l’équipe choisit de reconnaître et de célébrer sa vie dans l’un de ses lieux de course préférés et les plus réussis, Monaco. Nous sommes impatients de courir dans cette belle et vibrante livrée ce week-end. »
Le personnel de l’équipe portera également une tenue inspirée de Senna pour le week-end, tandis que Lando Norris et Oscar Piastri porteront une combinaison spéciale également.
Le Team Principal de McLaren, Andrea Stella, admet que les marges sont désormais si fines entre McLaren et Red Bull que l’exécution des week-ends en tant qu’équipe doit être parfaite pour pouvoir prétendre à la victoire.
Après avoir décroché au Grand Prix de Miami sa première victoire depuis la saison 2021, l’équipe McLaren est passée proche d’un deuxième succès consécutif dimanche dernier à Imola où Lando Norris est remonté sur la Red Bull de Max Verstappen dans les derniers tours de l’épreuve.
Au drapeau à damier, Max Verstappen a franchi la ligne en vainqueur, mais Lando Norris n’était qu’à sept dixièmes du Néerlandais au terme des 63 tours de course sur le tracé italien.
« L’exécution du week-end est toujours un facteur clé, surtout maintenant que les marges sont si serrées. » a déclaré Andrea Stella, cité par le site du championnat, dimanche soir à Imola.
« Les trois premières voitures en qualifications [à Imola] se situaient à un dixième environ, donc clairement en termes d’opérations, la façon dont vous conduisez en course et vous gérez les pneus peuvent devenir un facteur dominant. »
« Aujourd’hui, entre une McLaren et une Red Bull, il n’y avait pas grand chose et d’autres facteurs ont fait la différence. »
Concernant « ces autres facteurs », l’Italien n’a pas tardé à rendre hommage au vainqueur de l’épreuve, Max Verstappen qui, selon lui, a fait la différence dans les derniers tours de course :« Je pense que nous pouvons voir les compétences du pilote qui a remporté la course, c’est Max Verstappen. »
« Mais pour nous, il est important d’être là et de frapper à la porte des victoires lors d’un week-end où, à un moment donné, il semblait que Ferrari avait la voiture la plus rapide, puis Max est apparu en qualifications. C’est donc très variable, mais il est important que nous soyons là. » a ajouté Andrea Stella.
« L’autre chose que je peux dire, c’est que d’être dans l’air sale semblait jouer un rôle important. Donc, avoir la pole position et être en avance au premier virage vous donne en quelque sorte l’air libre pour gérer vos pneus et gérer votre rythme. »
« Donc de ce point de vue, Max a fait un très bon travail hier [en qualifications] en décrochant la pole position et en étant devant au premier virage. »
Enfin, Andrea Stella assume pleinement au nom de l’équipe la responsabilité du fait que Oscar Piastri n’a pas terminé sur le podium dimanche dernier [il a fini quatrième], l’Australien ayant dû prendre le départ de la course depuis la cinquième place sur la grille après avoir reçu une pénalité pour avoir gêné Kevin Magnussen en qualifications la veille.
« Nous assumons la responsabilité du fait qu’Oscar n’ait pas terminé sur le podium car la raison de l’empêchement est liée à notre opération. Cela n’a rien à voir avec le fait qu’Oscar ait commis une erreur, c’était une situation créée par l’équipe. Mais je suis sûr qu’il aura plus d’opportunités à l’avenir. » a conclu l’Italien.
Avant le Grand Prix de Monaco, l’équipe McLaren occupe toujours la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 58 points de retard sur la Scuderia Ferrari.
Avant le début de la saison 2024, le PDG de Visa Cash App RB, Peter Bayer, a fixé à son équipe comme objectif de viser le haut du milieu de peloton, et force est de constater qu’après les sept premières courses disputées, cet objectif a déjà été atteint.
Après deux premières courses difficiles, l’équipe Visa Cash App RB a gagné en compétitivité et a marqué des points dans quatre des cinq dernières courses et se retrouve avant le Grand Prix de Monaco à la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec 20 unités inscrites, soit 24 de moins qu’Aston Martin et treize de plus que Haas.
Pour le Team Principal de l’équipe Visa Cash App RB, Laurent Mekies, les 20 points marqués jusqu’à présent signifient que l’écurie de Faenza est en avance sur son calendrier.
« Notre objectif à moyen et long terme était d’être en tête du milieu de peloton et après sept courses, nous y sommes. » a déclaré Laurent Mekies au site de la Formule 1.
« Nous sommes en avance sur le plan car cela ne faisait pas partie de nos objectifs de la première année. Cependant, nous sommes tout à fait conscients que ce sera un énorme combat pour conserver cette position tout au long de l’année. »
« Nous sommes P6 sans avantage de rythme sur aucune des équipes de la P7 à la P10. Mais nous avons développé la voiture avec soin et nous avons bien exécuté les week-ends, de manière très précise, en construisant course après course. Je pense qu’en fin de compte nous avons pris tous les points qui étaient disponibles. »
Bien conscient que les marges sont infimes et que les gains dans la guerre du développement ne sont pas faciles à gagner, Mekies s’attend à une lutte acharnée avec les autres écuries du milieu de peloton pour le reste de l’année.
« Je vais vous donner un exemple avec Miami. Nous avons marqué beaucoup de points là-bas, mais avant ce week-end, nous avons fait de grands efforts pour apporter les mises à jour initialement prévues pour Imola à Miami. »
« Nous sommes allés à Miami avec deux évolutions, zéro pièce de rechange, risque maximum, mais ça a marché. Nous avons eu un léger décalage de rythme [par rapport aux concurrents] et nous avons pris les points et sommes rentrés à la maison. »
« Il y a aura des moments où Sauber aura des mises à jour, Williams aura des mises à jour, Haas aussi. Mais c’est le jeu auquel nous jouons tous, donc nous ne tenons certainement pas pour acquis que nous sommes ici P6 pour du long terme. Nous pensons que cela va être un énorme combat. »
Laurent Mekies a également souligné l’impact des récents changements apportés en bord de piste avec l’arrivée d’un ancien d’Alpine, Alan Permane ou encore Guillaume Cattelani et Tim Goss.
« Alan a déjà eu un grand impact. Il s’est parfaitement intégré au sein de l’équipe. Il vient ici avec un esprit très ouvert, avec un objectif clair de se réinventer et non pas de refaire ce qui a été fait chez Ferrari, chez Alpine, chez Red Bull ou chez Mercedes, mais d’inventer ensemble quelle est la prochaine meilleure façon de faire les choses. » a ajouté Laurent Mekies.
« Nous disposons d’une fantastique base de talents ici dans l’entreprise. Si nous voulons vraiment rivaliser au sommet du milieu de peloton, cela signifie que nous devons battre des gens sérieux, des constructeurs automobiles, et si vous voulez y parvenir, vous devez renforcer l’équipe à 360 degrés. »
« Il ne suffit pas de le dire. Cela implique en partie de mettre nos employés dans de meilleures conditions de travail. En partie, cela implique d’injecter des compétences et de l’expérience là où elles sont nécessaires, et nous sommes en train de faire cette analyse des écarts, en comparant où nous en sommes et là où nous voulons être. »
Le patron de Red Bull, Christian Horner, a salué le travail « phénoménal » de son équipe et de Max Verstappen à Imola où le triple champion du monde a remporté le Grand Prix d’Emilie-Romagne avec seulement quelques dixièmes d’avance sur la McLaren de Lando Norris au terme d’un week-end loin d’être facile pour lui.
Dès les premiers essais libres du week-end à Imola, Max Verstappen ne semblait pas être aussi à l’aise que d’habitude au volant de Red Bull, le Néerlandais ayant fait plusieurs passages par les bacs à graviers du circuit en EL1 et EL2, alors qu’il se trouvait vendredi soir à plus de cinq dixièmes de la Ferrari de Charles Leclerc.
Le lendemain en qualifications, Max Verstappen a réussi à décrocher la pole position avec seulement 74 millièmes d’avance sur la McLaren d’Oscar Piastri et 91 millièmes sur celle de Lando Norris, tandis qu’en course le dimanche, le pilote Red Bull a eu très chaud en fin de Grand Prix lorsque Norris est remonté sur lui, les deux hommes terminant cette septième manche de l’année avec sept dixièmes d’écart sur la ligne d’arrivée.
S’exprimant dimanche soir après la victoire de Max Verstappen, Christian Horner a tenu à saluer le travail de Verstappen qui n’a pas baissé les bras malgré un début de week-end compliqué.
« Quand vous regardez le revirement que nous avons pu avoir entre vendredi et samedi pour décrocher la pole et remporter à nouveau la victoire aujourd’hui, cela a été une performance phénoménale de la part de l’équipe, mais Max a également été incroyable ce week-end, et encore une fois, il a dû travailler très dur pour obtenir la pole et la victoire. » a déclaré Horner à propos de la performance de Verstappen à Imola.
« Il a eu un week-end très chargé, parce qu’il a également participé aux 24 Heures [virtuelles] du Nürburgring en plus d’être dans la voiture, il a donc gagné deux courses aujourd’hui, une sur BMW M3 et une sur une monoplace de Formule 1. »
« Vous avez entendu ce que la pole position d’hier [samedi] représentait pour lui, il a dû creuser très profondément [pour la décrocher] et la performance d’aujourd’hui est une masterclass. »
Des marges très fines…
Bien que Red Bull et Max Verstappen sont toujours en tête des championnats pilotes et constructeurs après le Grand Prix d’Emilie-Romagne, la concurrence ne reste pas les bras croisés, à l’image de McLaren qui a remporté le Grand Prix de Miami avec Lando Norris.
Réfléchissant au championnat du monde, et compte tenu du nombre encore élevé de courses restantes, Christian Horner ne prend rien pour acquis car les marges sont désormais très minces entre Red Bull, McLaren mais aussi Ferrari.
« Vous ne pouvez rien prendre pour acquis, et ce n’est pas ce que nous faisons. Nous avons remporté cinq Grands Prix sur sept, deux Sprints sur deux et sept poles sur sept, mais les marges sont minces, très minces. » a ajouté Horner.
« Nous sommes au cours de la troisième année de ces règles et il y aura toujours à un moment donné une convergence, vous pouvez voir que les performances convergent et nous allons voir plus de courses comme celle d’aujourd’hui [Imola] avec des marges très fines. »
« Au cours des deux dernières courses, McLaren a été notre principal concurrent. Je dirais qu’ils ont définitivement ajouté de la performance à leur voiture qui a une philosophie similaire à la nôtre et ils ont définitivement fait un pas en avant. »
« Nous nous attendons donc à ce qu’ils soient compétitifs sur tous les circuits, et il y a certains circuits qui exploitent nos points forts et d’autres non. Les deux derniers circuits n’ont pas exploité les atouts inhérents de la voiture. »
Christian Horner et les fans n’auront pas longtemps à attendre pour continuer à suivre la bataille Red Bull/McLaren puisque la Formule 1 débarque dès cette semaine à Monaco pour y disputer la huitième manche du championnat du monde 2024.