La Formule 1 s’apprête à disputer son tout premier Grand Prix d’Arabie Saoudite sur le tracé urbain de Djeddah, un circuit dessiné par le célèbre architecte de la F1, Hermann Tilke.
Le circuit de la corniche de Djeddah sera le deuxième plus long du calendrier 2021 avec 6,175 km, soit un peu plus de 800 m de moins que Spa-Francorchamps en Belgique. Selon les premières estimations, il faudra environ 1m 27,9s pour boucler un tour en qualifications et environ 1m 33,8s en course le dimanche. Ces estimations sont basées sur l’ajout de trois zones de DRS sur le tracé (sous réserve de confirmation de la part de la FIA).
Le tracé urbain de Djeddah est composé de 27 virages, seize à gauche et onze à droite. Le virage numéro 13 est une courbe inclinée à 12 degrés, trois degrés de plus que les virages s d’Indianapolis et sept de moins que Zandvoort aux Pays-Bas. Dans cette courbe, les pilotes pourront prendre jusqu’à 4,9 G en latéral.
Les premières simulations estiment que les pilotes pourront atteindre une vitesse de pointe de 322 km/h sur le tracé de Djeddah avec une vitesse moyenne de 252,8 km/h, ce qui est plus lent que Monza en Italie.
Outre les 13 kilomètres de clôture tout autour du circuit, ce sont pas moins de 3 300 morceaux de mur de béton qui ont été assemblés, ainsi que 3 000 barrières TecPro. Au total, il aura fallu couler environ 37 000 tonnes d’asphalte, alors que la course se disputera de nuit à Djeddah sur un tracé éclairé par des projecteurs offrant un niveau d’éclairage de 1500 lux, ce qui a nécessité la pose d’environ 20 000 mètres de câblage électrique.
Le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2021 se déroulera du 3 au 5 décembre et vous pourrez évidemment retrouver toutes les news, les séances en direct, les résultats et les analyses sur F1only.fr tout au long du week-end.
Sir Frank Williams – fondateur de l’écurie de Formule 1 Williams Racing – est décédé à l’âge de 79 ans a-t-on appris ce dimanche 28 novembre 2021.
Sir Frank est resté 50 ans en tant que patron d’équipe de F1 jusqu’en 2019, après avoir dirigé deux équipes au cours de sa carrière, la dernière Williams ayant remporté sept titres de pilotes et neuf championnats de constructeurs. Le Britannique et sa famille, y compris sa fille Claire qui dirigeait l’équipe au quotidien depuis 2013, ont quitté la F1 plus tôt cette année après avoir vendu l’équipe à la société d’investissement Dorilton Capital.
Sir Frank Williams a commencé à réduire sa charge de travail en F1 en 2012, lorsqu’il a démissionné du conseil d’administration de Williams, sa fille Claire ayant pris la relève en tant que représentante de la famille et a ensuite été nommée directrice d’équipe adjointe pour s’occuper de la gestion quotidienne – mais Sir Frank a conservé le titre de directeur d’équipe.
Sir Frank Williams a passé quelque temps à l’hôpital en 2016 pour se remettre d’une pneumonie et a par la suite cessé de se rendre sur les Grands Prix. Il a également été hospitalisé en décembre de l’année dernière.
Ce dimanche 28 novembre 2021, l’équipe Williams a annoncé le décès de Sir Frank Williams : « C’est avec une grande tristesse qu’au nom de la famille Williams, l’équipe peut confirmer le décès de Sir Frank Williams, fondateur et ancien directeur d’équipe de Williams Racing, à l’âge de 79 ans. »
« Après avoir été hospitalisé vendredi, Sir Frank est décédé paisiblement ce matin entouré de sa famille. Aujourd’hui, nous rendons hommage à notre figure de proue bien-aimée et inspirante. Frank va beaucoup nous manquer. Nous demandons à tous les amis et collègues de respecter les souhaits de confidentialité de la famille Williams pour le moment. »
Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a immédiatement réagi à la triste nouvelle : « Ce matin, Claire Williams m’a appelé pour m’informer de la très triste nouvelle du décès de son père bien-aimé, Sir Frank Williams.« a déclaré Domenicali.
« C’était un véritable géant de notre sport qui a surmonté les défis les plus difficiles de la vie et s’est battu chaque jour pour gagner sur et en dehors de la piste. Nous avons perdu un membre très aimé et respecté de la famille F1 et il nous manquera énormément.Ses réalisations et sa personnalité incroyables seront gravées à jamais dans notre sport. Mes pensées vont à toute la famille et aux amis Williams en ce triste moment. »
L’ancien pilote de Formule 1 Felipe Massa pense que Max Verstappen est désormais prêt à devenir champion du monde après avoir éliminé des « erreurs stupides ».
Lors des ses premières années en Formule 1, le Néerlandais Max Verstappen était considéré comme un pilote « immature » en raison d’erreurs de jugement en piste lorsqu’il se battait contre d’autres pilotes ou bien en commettant des erreurs seul dans des moments importants comme une séance de qualifications dans les rues de Monaco par exemple.
Au fil des années, Max Verstappen a réussi à trouver une certaine maturité au volant et, selon Felipe Massa, le pilote Red Bull est désormais prêt pour décrocher son tout premier titre en Formule 1 : « Je pense que peut-être au cours de ses deux, trois premières années, il était très incohérent. » a déclaré Felipe Massa dans le podcast F1 Nation au sujet de Verstappen.
« Il était vraiment, vraiment rapide tout le temps, faisant des courses incroyables, mais aussi faisant des erreurs stupides, comme bloquer des voitures sur les points de freinage, des choses stupides qui nous donnaient juste l’impression qu’il n’était pas mature. »
« Peut-être qu’après la deuxième partie de la saison [2018], lors de sa dernière année avec Daniel [Ricciardo] chez Red Bull, il a juste un peu changé en termes de maturité. Il a commencé à faire beaucoup moins d’erreurs, il a commencé à respecter beaucoup plus les règles. Même l’année d’après, quand il n’avait pas vraiment une grosse compétition en termes de coéquipier [Gasly et Albon], au sein de l’équipe, je pense qu’il a énormément grandi. »
« Aujourd’hui, je pense qu’il est vraiment mature, rapide, fait un travail incroyable, il ne fait pas d’erreurs non plus – il est donc prêt à gagner. »
Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite – avant dernière manche de la saison 2021 – Max Verstappen est leader du championnat pilotes avec huit points d’avance sur Lewis Hamilton.
Pour la première fois à l’occasion d’un Grand Prix de Formule 1, vous allez pouvoir assister à une course dans des conditions exceptionnelles puisque les organisateurs du Grand Prix de France ont mis en vente pour l’édition 2022 une nouvelle expérience pour les fans avec un coin transat, parasol et piscine en bord de piste, une offre intitulée « la Plage ».
Grâce à cette nouvelle offre inédite, vous pourrez remplacer votre place en tribune par un petit coin de paradis sur une « plage » installée en bord de piste, le package comprenant un transat, un parasol, une table basse et la possibilité de piquer une tête dans la piscine entre deux séances, alors que pourrez également profiter des animations musicales et du bar. Ce qui est inclut dans le prix du billet :
Billet journée vendredi, samedi ou dimanche
Piscine et cabine
Transat, parasol et table basse
Bar privé
Circulation libre dans l’enceinte du circuit
Accès à l’intégralité des animations
Concerts le soir
Avantages : Un espace privé uniquement accessible aux clients de l’offre qui est limitée à 200 places par jour.
Les prix pour pouvoir accéder à la plage tout au long du week-end du Grand Prix de France varient en fonction de la journée sélectionnée. Les tarifs débutent à 159 euros pour les essais libres du vendredi et peuvent monter jusqu’à 399 euros le dimanche, jour de la course. Vous pouvez dès à présent réserver vos billets pour le Grand Prix de France 2022 en passant par la billetterie officielle du GP de France en cliquant sur ce lien.
Le Grand Prix de France 2022 se déroulera sur le circuit Paul Ricard au Castellet du 22 au 24 juillet 2022.
La Formule 1 a annoncé ce vendredi la reconduction du contrat du Grand Prix d’Espagne qui se tiendra donc sur le tracé de Barcelone en Catalogne au moins jusqu’en 2026.
Dans le cadre du nouvel accord, des améliorations seront apportées sur la piste et aux installations avant la prochaine course le22 mai 2022, y compris les mises à niveau et les améliorations vers les plans de durabilité ambitieux du circuit.
« Nous sommes ravis d’annoncer cet accord avec le Circuit de Barcelona-Catalunya.Je tiens à remercier le promoteuret les autorités pour leur enthousiasme et leur engagement à maintenir la Formule 1 à Barcelone, avecaméliorations qui seront apportées à la piste et aux installations, et poursuivre notre longue histoire ensemble. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.
« Les équipes et les pilotes ont toujours hâte de courir sur le circuit et de visiter Barcelone, et les fans espagnolscontinueront à voir de près leurs héros nationaux, Fernando Alonso et Carlos Sainz. »
Le Grand Prix d’Espagne est donc assuré d’être au calendrier de la Formule 1 pour encore cinq années sur le tracé de Catalogne.
Lors de la prochaine manche de la saison qui se disputera du 3 au 5 décembre en Arabie Saoudite sur le tracé urbain de Djeddah, le leader du championnat du monde 2021 Max Verstappen aura une première balle de match face à son rival Lewis Hamilton et pourrait décrocher son tout premier titre mondial en Formule 1.
A la veille de cette avant dernière manche de la saison, Max Verstappen a huit points d’avance sur Lewis Hamilton au championnat du monde des pilotes, ce qui signifie que le pilote Red Bull pourrait être titré en Arabie Saoudite, mais seulement sous certaines conditions. Avec un écart aussi faible entre les deux prétendants à deux Grands Prix de la fin de saison, voici comment le Néerlandais pourrait remporter le titre au Grand Prix d’Arabie saoudite 2021 :
Si Max Verstappen termine premier avec le tour le plus rapide et que Lewis Hamilton termine sixième ou moins
Si Max Verstappen termine premier et Lewis Hamilton termine septième ou moins
Si Max Verstappen termine deuxième avec le tour le plus rapide et que Lewis Hamilton termine dixième ou moins
Si Max Verstappen termine deuxième et que Lewis Hamilton ne marque aucun point
Évidemment, tout autre scénario que ceux énoncés ci-dessus signifierait que le titre mondial se jouerait alors lors de la dernière manche de la saison à Abou Dhabi sur le tracé de Yas Marina le 12 décembre.
Pour rappel, les pilotes n’ont encore jamais roulé sur le circuit urbain de Djeddah en Arabie Saoudite, bien qu’il aient pu réaliser des tours dans le simulateur de leur équipe au cours des derniers mois. Idem pour le circuit de Yas Marina lors de la dernière manche de l’année, puisque les organisateurs ont modifié le tracé cette saison afin d’améliorer le spectacle et les dépassements.
Le Mexicain Sergio Perez a déclaré que le Français Pierre Gasly méritait d’avoir une autre chance dans une grande équipe de Formule 1 après les performances « de haut niveau » réalisées par l’actuel pilote AphaTauri.
Il y a quelques semaines, Pierre Gasly a fait part de son étonnement au micro de Canal+ lorsque Red Bull a annoncé la reconduction du contrat de Sergio Perez pour la saison 2022, alors que le Mexicain a connu un début de campagne plutôt compliqué en arrivant à Milton Keynes en 2021.
Pierre Gasly – qui a roulé pour Red Bull une grande partie de la saison 2019 avant d’être « rétrogradé » chez Toro Rosso avant le GP de Belgique en raison de ses résultats – n’a pas manqué de souligner que les performances de Perez pour sa première année chez Red Bull étaient bien en deçà du rythme de son coéquipier Max Verstappen : « Red Bull préfère continuer avec Sergio, mais c’est vrai que quand on voit les performances à Zandvoort quand il se fait sortir en Q1 et qu’il fait huitième [en course] à un tour de son coéquipier, il y a certaines choses que l’on ne comprend pas trop. » avait déclaré Gasly en septembre de cette année au micro de Canal+.
Lorsqu’on indique à Perez que le pilote français ne comprenait pas pourquoi il avait été si rapidement reconduit chez Red Bull, alors que lui n’a pas eu cette chance en 2019, Checo a répondu : « Je pense qu’au bout du compte, c’est l’équipe qui a le plus d’infos. Plus que les médias ou les pilotes aux-mêmes. » expliquait Perez au micro de Canal+le week-end dernier au Qatar dans l’émission « La grille ».
« Après quelques courses…on va dire cinq courses, mes patrons sont venus me voir pour me dire qu’ils étaient contents de moi et qu’ils voulaient que l’on continue. En ce qui concerne Pierre [Gasly], il réalise des performances de haut niveau et il mérite d’avoir une autre chance dans une grande équipe. »
Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite (avant dernière manche de la saison 2021 qui se déroulera du 3 au 5 décembre), Sergio Perez occupe la quatrième place au championnat du monde des pilotes avec 190 points inscrits depuis le début de l’année.
L’équipe Aston Martin a confirmé ce mercredi que l’aérodynamicien en chef de Mercedes, Eric Blandin, rejoindra l’équipe à partir de la saison 2022.
Blandin a dirigé des équipes dans le département aérodynamique chez Red Bull de 2005 à 2009, puis chez Ferrari de 2010 à 2011 et a rejoint Mercedes pour devenir leur aérodynamicien principal en 2011 avant d’être promu aérodynamicien en chef en 2017. Il a remporté avec l’écurie du constructeur allemand sept championnats consécutifs des constructeurs à partir de 2014.
Un porte parole d’Aston Martin a confirmé aujourd’hui l’arrivée prochaine de Blandin dans l’équipe : « Nous pouvons confirmer qu’Eric Blandin commencera à travailler pour Aston Martin l’année prochaine. Sa date de début exacte n’est pas encore confirmée. La transition de Mercedes AMG à nous-mêmes se fera à l’amiable. »
Plus tôt cette année, Aston Martin a embauché l’ancien chef aérodynamique de Red Bull, Dan Fallows, et a également fait venir Luca Furbatto d’Alfa Romeo dans le cadre d’un remaniement technique majeur.
L’équipe Aston Martin occupe actuellement la septième place au championnat constructeurs 2021 avec 77 points marqués jusqu’à présent. A court terme, l’écurie britannique cherchera à se battre pour la troisième place au championnat et visera le titre à plus long terme.
L’équipe Mercedes a dominé deux courses sur trois lors de cette triplette de courses au mois de novembre, au cours de laquelle Lewis Hamilton a réduit son écart sur Max Verstappen au championnat du monde après un douloureux GP du Mexique pour Mercedes. L’équipe de Brackley semble avoir retrouvé de la vitesse après la course sur le circuit Hermanos Rodriguez, montrant au Qatar, et surtout au Brésil, une suprématie sur son rival Red Bull.
Sur le plan technique, au cours des dernières courses, il n’y a pas eu de mises à jour majeures sur la W12, ni sur les autres voitures de la grille d’ailleurs (hormis Ferrari qui a introduit un nouveau système hybride). Dans cette phase finale de ce très long championnat 2021, toutes les équipes sont désormais concentrées sur la conception et le développement de la monoplace 2022, saison au cours de laquelle les équipes repartiront d’une feuille blanche. Au-delà du Mexique, où les pronostics privilégiaient clairement la RB16B de Red Bull pour le tracé, au Brésil et au Qatar Mercedes a dominé les qualifications et la course avec Lewis Hamilton. Mais comment expliquer ce bon en avant en termes de performances de la part de l’écurie de Brackley au cours de ces dernières courses ?
Cette année, le duel Mercedes et Red Bull a toujours été très équilibré. Il a toujours été difficile cette saison de pouvoir deviner qui pourrait mieux performer entre Mercedes et Red Bull, précisément à cause de l’équilibre des forces entre la W12 et la RB16B. Cependant, au Brésil, la W12 semble a fait un bond en avant important, qui ne semble pas imputable uniquement à des circuits plus favorables à Mercedes.
Des améliorations aéro dès Silverstone
Tout d’abord, il faut considérer que la progression de cette W12 part de loin, c’est-à-dire du GP de Grande-Bretagne à Silverstone, puisque Mercedes a forcé le développement de sa monoplace au début de l’été, après avoir compris les problèmes qui ont « ralenti » la W12 dans la première phase de la saison. Les aérodynamiciens de Brackley pour leur GP à domicile ont apporté des innovations aérodynamiques très importantes dans toute la zone centrale de la monoplace, modifiant considérablement la disposition des barges-board et du fond plat.
La Mercedes W12 a plus souffert que la Red Bull du rétrécissement imposé à l’arrière du fond plat par la règlementation cette année, en raison de la configuration de Rake [hauteur de caisse à l’arrière] à angle faible. L’équilibre a donc été touché, avec une W12 très instable à l’arrière, ce qui s’est vu dès les premiers roulages aux essais hivernaux de Bahreïn en début d’année. Le bord latéral du fond plat ondulé qui caractérisait la Mercedes début 2021 a en effet disparu depuis Silverstone au profit d’un nouveau fond plat avec une forme plus rectiligne et une série de générateurs de vortex conçus pour mieux gérer le flux d’air à l’arrière.
Le vrai progrès en termes d’équilibre aérodynamique concernant la W12 est donc à attribuer aux innovations introduites au Grand Prix de Grande-Bretagne, et dès lors, Mercedes est toujours restée au niveau de la Red Bull de Max Verstappen.
Après le Grand Prix du Mexique remporté par Verstappen, sur une piste « limitée à l’arrière » sur laquelle Mercedes a plus souffert par rapport à Red Bull – en plus de difficultés à pouvoir avoir de la vitesse dans les virages lents et à gérer les pneus – l’équipe de Toto Wolff a décidé de mettre en œuvre une stratégie plus agressive pour la manche suivante au Brésil, en montant le cinquième moteur à combustion interne sur la voiture numéro 44 de Lewis Hamilton.
Des cartographies moteur plus agressives
Côté moteur à partir du Brésil, il a été décidé chez Mercedes d’être plus agressif dans la cartographie à utiliser en qualifications et en course, même au détriment d’une « plage de sécurité » ce qui peut engendrer des problèmes de fiabilité. Avec la suppression du « Party Mode » à partir de Monza 2020, la cartographie endothermique à utiliser en qualifications et en course doit être unique, sans possibilité d’aller plus bas ou plus haut avec la puissance. Les équipes optent donc pour des stratégies moteurs qui sont un compromis entre fiabilité et puissance en fonction de la piste. Lors des dernières courses, Mercedes a décidé d’implémenter des cartographies moteur plus puissantes, et on a vu comment le kilométrage des moteurs thermiques a diminué, Valtteri Bottas détenant même le record de la grille avec déjà six moteurs neufs utilisés depuis le début de la saison. Le Finlandais a d’ailleurs dû abandonner précisément au Qatar le week-end dernier en raison de problèmes liés à la surchauffe de son moteur.
Le groupe motopropulseur Mercedes se caractérise par l’utilisation d’une unité turbine-compresseur très miniaturisée [downsizing] qui était supposée être fortement sollicitée avec une densité d’air plus faible au Mexique sur un circuit situé à plus de 2000 mètres d’altitude. En revanche, à Sao Paulo, le Grand Prix se déroulait à une altitude de 800 m au-dessus du niveau de la mer (mais bien loin des plus de 2000 m de Mexico). Dans ces conditions, un effort accru est également demandé au générateur de moteur électrique MGU-H, qui est calé directement sur l’arbre interposé entre le compresseur et la turbine.
L’utilisation d’un moteur neuf pour Lewis Hamilton à Interlagos était un choix judicieux de l’équipe de Brackley, car la puissance supplémentaire était clairement visible contre Red Bull-Honda. Mercedes, sur le moteur de Lewis Hamilton au Brésil, a décidé d’aller encore plus haut avec les cartographies, atteignant près de 20 CV supplémentaires par rapport à l’ancienne unité de puissance utilisée. Les différences de performances avec son coéquipier Bottas, qui a couru avec une unité de puissance plus ancienne au Brésil, étaient évidentes en qualifications et en course. Par rapport à la Red Bull de Verstappen, l’écart ouvert par Hamilton au Brésil était vraiment impressionnant (plus de 4 dixièmes de secondes), notamment en qualifications sur une piste très courte où l’on fait un tour en un peu plus d’une minute.
Mercedes a fait la différence non pas en vitesse de pointe, mais en accélération. Le choix d’un nouveau moteur est très valorisant sur les circuits où vous courez avec une incidence élevée dans les ailerons, où plus de résistance à l’air est générée. Le Mexique, le Brésil et le Qatar ont été courus avec l’incidence la plus élevée [c’est à dire beaucoup d’appuis], à l’exception de Red Bull à Interlagos.
Les performances vues à Losail au Qatar étaient plus nivelées qu’une semaine auparavant, et l’écart avec Red Bull n’était certainement pas celui du Brésil. La puissance excessive dans les lignes droites de la Mercedes n’était plus visible, mais dans les virages, la W12 a réussi à donner des maux de tête à Red Bull. Lewis Hamilton courait au Qatar avec le moteur qu’il utilisait avant le Brésil [le moteur 4] et les vitesses enregistrées par la W12 au cours du week-end n’étaient pas sensationnelles sur le tracé de Losail.
La vraie différence au Qatar est que la W12 a bien performé dans les virages à moyenne et haute vitesse qui conviennent parfaitement à la voiture de Hamilton et Bottas, notamment grâce à son empattement plus long que la Red Bull. La piste du Qatar est classique et est plutôt limitée à l’avant, ce qui fait que les pneumatiques avant sont les plus sollicités. Mercedes a fait la différence dans le secteur central, dans les virages rapides 6-7-8, tandis que Red Bull n’a pas pu utiliser la configuration optimale en raison de problèmes avec le système de DRS sur la monoplace de Verstappen tout au long du week-end.
Red Bull proteste sur l’aileron de Mercedes
Au brésil, les vitesses enregistrées par Mercedes dans les lignes droites ont déclenché les protestations de l’équipe rivale Red Bull, avec Christian Horner qui a ouvertement déclaré avoir des soupçons sur la légalité de l’aileron arrière de la W12. L’équipe de Milton Keynes mène une guerre psychologique et technique avec l’équipe de Toto Wolff, et la controverse n’a pas manqué après l’exclusion de Hamilton de la séance de qualifications de la course Sprint au Brésil en raison d’une infraction à la règlementation technique avec le DRS de sa monoplace.
Pour rappel, les protestations de Red Bull se sont initialement concentrées sur la suspension arrière de la W12 après le GP de Turquie, tandis que plus tard, l’accent s’est entièrement tourné vers la flexibilité de l’aileron arrière. Red Bull prétend garder un œil sur l’aileron arrière de la Mercedes depuis la Hongrie, contestant le fait que le profil principal va se replier vers l’arrière à grande vitesse. Adrian Newey, directeur technique de Red Bull, a d’ailleurs montré à la FIA quelques photos encadrant la partie arrière du profil principal, dans laquelle il y a quelques traces de frottement avec le support des flasques, ce qui témoignerait du mouvement vers l’arrière. Cette prétendue flexion rendrait l’aileron arrière de la Mercedes non conforme à l’article 3.6.3 du règlement technique qui impose un écart maximum entre les profils avec un DRS fermé de 15 mm.
Le recul du profil principal écarterait les profils au-delà des 15mm maximum autorisés par la réglementation lorsque la voiture roule à des vitesses supérieures à 200km/h. Cela produirait des avantages en termes de réduction de la traînée et expliquerait, selon Red Bull, les anomalies de vitesse détectées par l’équipe de Milton Keynes.
Cependant, l’aileron arrière de la W12 semble en ordre lorsque la voiture est à l’arrêt lors des vérifications techniques, hormis ce petit accroc au Brésil [voir tous les détails ici]. Dans ce cas, cependant, le problème concernait le dépassement de l’écart maximum de 85 mm avec le DRS ouvert, en raison d’un jeu excessif dans les fixations du volet mobile.
Pour satisfaire Red Bull, nous avons appris que la FIA a réalisé un nouveau « stress test » sur le plan principal de la W12, en appliquant une paire de poids de 35kg de part et d’autre. Déjà au GP de France, la FIA avait resserré les contrôles de flexion des ailerons arrière, obligeant de nombreuses équipes à renforcer les structures porteuses de l’aileron. L’aileron de la Mercedes était cependant conforme au règlement au Qatar le week-end dernier, mais cela n’a pas levé les doutes et les incertitudes de Christian Horner et Adrian Newey. Nous verrons donc si pour les deux dernières courses de la saison (Arabie Saoudite et Abou Dhabi) la FIA mettra en place de nouveaux tests de flexion aux vérifications techniques ou si tout sera reporté à 2022.
Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite (du 3 au 5 décembre), Max Verstappen est toujours leader du championnat du monde des pilotes avec huit points d’avance sur Lewis Hamilton, tandis que Mercedes a cinq points d’avance sur Red Bull Racing au championnat des constructeurs.
Le pilote Red Bull Sergio Perez a insisté sur le fait qu’il n’a absolument aucun problème à aider son coéquipier Max Verstappen à décrocher le titre mondial cette année chez Red Bull, notamment parce que toute l’équipe veut voir gagner le Néerlandais.
Perez a rejoint l’équipe Red Bull au début de la saison 2021 après plusieurs années chez Racing Point – désormais devenue Aston Martin – et depuis le début de l’année, le pilote Mexicain n’a qu’une seule victoire à son actif contre neuf pour Max Verstappen.
Actuellement quatrième au classement des pilotes à deux courses de la fin de saison, Sergio Perez n’est mathématiquement plus dans la bagarre pour le titre depuis quelques Grands Prix déjà et va donc tout faire pour aider son coéquipier et son équipe lors des dernières manches pour décrocher les deux titres mondiaux pilotes et constructeurs.
Lorsqu’on lui demande s’il s’agit de la saison la plus stressante de sa carrière, Perez répond : « Oui, bien-sûr, on arrive à la fin de la saison, mais tout reste à faire. Les années précédentes à ce même stade, je n’avais plus rien à jouer. Mais cette saison, on se bat pour les deux titres et c’est énorme. » a déclaré Sergio Perez au micro de Canal+ ce week-end au Qatar dans l’émission La Grille.
Lorsqu’on lui demande s’il aurait voulu avoir plus de victoires dans sa poche dès sa première saison avec Red Bull [il n’a gagné qu’à Bakou], le Mexicain explique qu’il a dû s’adapter à la Red Bull avant de pouvoir commencer à performer : « J’aurais aimé gagner plus de courses, mais il a fallu m’adapter à Red Bull. C’est un vrai processus avec une voiture si compétitive. La prise en main a été un peu plus longue que prévu. »
« Quand tu arrives dans ce sport, tu te rends compte à quel point c’est difficile de réussir. Surtout, le succès n’est pas garanti. Il y a tellement de bons pilotes et de bonnes écuries, que tu n’as aucune assurance de gagner ne serait-ce qu’un seul Grand Prix. » poursuit-il lorsqu’on lui rappelle qu’il a mis 190 Grands Prix avant de décrocher sa première victoire en F1 [en 2020 à Sakhir avec Racing Point].
Lorsqu’on lui demande si son coéquipier Max Verstappen est plus difficile à battre qu’il ne le pensait en arrivant chez Red Bull, Perez a répondu : « Max est le pilote du moment, il est très fort. Ce n’est pas facile d’être son coéquipier, mais je m’en sors. »
Enfin, lorsqu’on lui demande s’il accepte volontiers de servir de lieutenant à Verstappen cette année, le Mexicain répond : « Ça fait partie du jeu. Max est celui qui se bat pour le championnat. Je n’ai pas de problème à aider mon coéquipier, c’est dans l’intérêt de tous. Tout le monde [dans l’équipe] veut que Max Gagne car cela nous aidera à remporter le championnat des constructeurs. Ça ne me gêne pas, j’ai l’esprit d’équipe. » conclut Perez.
Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite – avant dernière manche de la saison 2021 qui se déroulera à Djeddah du 3 au 5 décembre – l’équipe Red Bull accuse un retard de cinq points sur Mercedes au classement des constructeurs. Du côté du classement des pilotes, Max Verstappen est toujours leader avec huit points d’avance sur Lewis Hamilton.
Voici les résultats officiels et définitifs du Grand Prix du Qatar 2021 disputé ce dimanche 21 novembre sur le tracé de Losail à Doha.
C’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui a remporté le Grand Prix du Qatar ce dimanche, le septuple champion du monde devance la Red Bull de Max Verstappen et l’Alpine de Fernando Alonso. Derrière, Sergio Perez, Esteban Ocon, Lance Stroll, Carlos Sainz, Charles Leclerc, Lando Norris et Sebastian Vettel complètent le top dix à l’arrivée de l’épreuve.
Les abandons : Deux pilotes ont abandonné ce dimanche au Qatar. Le pilote Mercedes Valtteri Bottas a abandonné au 48e tour de course en raison de dégâts causés sur sa monoplace par une crevaison quelques tours plus tôt. Le pilote Williams Nicholas Latifi a lui aussi abandonné à la suite d’une crevaison survenue au 50e tour de course. Le Canadien n’a pas pu ramener sa monoplace jusqu’au stand.
Pilote du jour : C’est le double champion du monde Fernando Alonso qui a été élu « pilote du jour » ce dimanche au Grand Prix du Qatar. L’espagnol a franchi la ligne d’arrivée en troisième position et a décroché son premier podium depuis le Grand Prix de Hongrie…2014.
Les pénalités : Fait suffisamment rare pour qu’il soit souligné, il n’y a eu aucune pénalité ce dimanche au Grand Prix du Qatar en course. Il est bon toutefois de rappeler que le directeur de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, a reçu une réprimande après la course pour avoir injurié un commissaire de course avant le départ de l’épreuve (à lire ici).
Meilleur tour en course : C’est le leader du championnat du monde Max Verstappen (deuxième à l’arrivée) qui a signé le meilleur tour en course ce dimanche. Le Néerlandais a signé un 1,23.196 au 57e tour de course. Il empoche donc le point bonus du meilleur tour en course et marque 19 points au total.
Voici les classements F1 2021 pilotes et constructeurs après le Grand Prix du Qatar, vingtième manche du championnat du monde de F1 2021, disputé ce dimanche 21 novembre sur le circuit de Losail à Doha.
C’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui a remporté le Grand Prix du Qatar ce dimanche, le septuple champion du monde devance la Red Bull de Max Verstappen et l’Alpine de Fernando Alonso.
Derrière, Sergio Perez, Esteban Ocon, Lance Stroll, Carlos Sainz, Charles Leclerc, Lando Norris et Sebastian Vettel complètent le top dix à l’arrivée de l’épreuve ce dimanche à Doha.
Les classements présentés ci-dessous sont évolutifs en temps réel et sont donc mis à jour en cas de pénalité infligée à un ou plusieurs pilotes après le classement officiel de la course et qui aurait une conséquence directe sur les positions aux championnats.
Le directeur de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, a été convoqué chez les commissaires de course du Grand Prix du Qatar après l’arrivée de l’épreuve remportée par Lewis Hamilton ce dimanche 21 novembre.
Les commissaires de course reprochaient au Britannique d’avoir enfreint les articles 12.2.1 f et 12.2.1 k du code sportif international qui protègent les membres de la FIA contre : « Tout propos, acte ou écrit ayant causé un préjudice moral ou une perte à la FIA… ou à ses dirigeants exécutifs, et plus généralement sur l’intérêt du sport automobile. »
Le deuxième motif de convocation, celui de l’article 12.2.1 (k) de l’ISC, couvre celui de « faute envers le personnel impliqué dans l’organisation et le déroulement d’un Grand Prix ».
Plus précisément, il était reproché à Horner d’avoir tenu des propos au sujet d’un commissaire « voyou » un peu plus tôt ce week-end après que son pilote Max Verstappen a écopé d’une pénalité de grille pour ne pas avoir respecté un double drapeaux jaunes en qualifications.
Le patron de l’équipe Red Bull a proposé de s’excuser auprès du commissaire et d’expliquer aux médias qu’il ne voulait pas l’offenser. Horner a également accepté de participer au programme international des commissaires sportifs de la FIA 2022 en février prochain. Il a également reçu une réprimande de la part de la FIA.
C’est l’Espagnol Fernando Alonso qui a été élu « pilote du jour » ce dimanche au Grand Prix du Qatar. Le pilote Alpine a franchi la ligne d’arrivée à la troisième place et a donc décroché son premier podium en F1 depuis 2014 (c’était avec Ferrari en Hongrie).
Le double champion du monde a réussi cette performance de dimanche grâce à une stratégie à un seul arrêt déjà programmée avant le départ de la course : « C’est incroyable, sept ans ! Finalement, je l’ai ce podium. »
« Nous avons déjà été proches d’un podium sur quelques courses, mais ça n’était pas possible et là c’est bon ! » a déclaré le pilote Alpine après l’arrivée de l’épreuve. Après le premier tour, je me suis dit que ce serait peut-être possible, mais Perez [Sergio] revenait très fort à la fin de la course. Au final, on l’a fait et je suis très heureux pour l’équipe, c’est un beau dimanche pour nous. »
« Nous avions prévu un seul arrêt depuis le début, mais on ne savait pas à quel point les pneus allaient s’user, mais nous avons bien exécuté ce Grand Prix, l’arrêt était parfait, la fiabilité était bonne, l’équipe a été bonne, toute l’équipe mérite ce podium. »
Lorsqu’on lui demande s’il aime toujours autant la F1, Alonso a répondu : « Oh oui, j’aime toujours ça, cela faisait si longtemps que j’attendais ce podium. »
Grâce à ce podium et à la cinquième place de son coéquipier Esteban Ocon, l’équipe Alpine s’est détachée de l’écurie AlphaTauri au classement constructeurs et a désormais 25 points d’avance avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite programmé le 5 décembre.
C’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui a remporté le Grand Prix du Qatar ce dimanche, le septuple champion du monde devance la Red Bull de Max Verstappen et l’Alpine de Fernando Alonso.
Derrière, Sergio Perez, Esteban Ocon, Lance Stroll, Carlos Sainz, Charles Leclerc, Lando Norris et Sebastian Vettel complètent le top dix à l’arrivée de l’épreuve ce dimanche à Doha.
Verstappen et Bottas pénalisés sur la grille
Avant le départ, Max Verstappen et Valtteri Bottas ont tous les deux écopé d’une pénalité de grille pour ne pas avoir respecté des drapeaux jaunes ce samedi lors de la séance de qualifications. Qualifié en deuxième position, Verstappen a dû prendre le départ de la course depuis la septième place (+5p) et Valtteri Bottas s’est élancé sixième (+3p). Ces pénalités ont d’ailleurs permis au Français Pierre Gasly de s’élancer depuis la deuxième place.
Départ fulgurant de Verstappen
Septième sur la grille, le leader du championnat du monde a fait un départ fulgurant ce dimanche pour se retrouver déjà quatrième avant la fin du premier tour. Le Néerlandais n’a eu ensuite aucun mal à se débarrasser de l’AlphaTauri de Pierre Gasly et l’Alpine de Fernando Alonso pour prendre la deuxième place.
Le pilote Red Bull est ensuite resté « coincé » derrière la Mercedes de Lewis Hamilton, incapable de s’approcher suffisamment de la W12, notamment en raison d’un aileron avant abimé très certainement sur un vibreur lors de son premier tour. Au 19e tour, Red Bull a décidé de faire rentrer Max Verstappen qui perdait de plus en plus de terrain sur Hamilton.
L’équipe Mercedes a alors immédiatement répondu à Red Bull en arrêtant Lewis Hamilton un tour plus tard pour chausser lui aussi les gommes Dures. Ensuite, Lewis Hamilton n’a jamais vraiment été inquiété par Max Verstappen jusqu’au drapeau à damier. Le Mercedes du Britannique était clairement la plus rapide ce week-end au Qatar.
Crevaison en cascade
Alors qu’il était troisième, le Finlandais Valtteri Bottas a subi une crevaison au 32e tour de course, ce qui l’a obligé à rentrer au stand au ralenti. Son équipe a procédé au changement de l’aileron avant de sa W12 en même temps que des pneus neufs. Bottas ressortira P13 et finira par abandonner. En fin de course, les deux pilotes Williams ont eux aussi subi une crevaison sur la roue avant gauche et ont également dû abandonner.
Le podium pour Alonso
Le pilote Alpine Fernando Alonso a décroché la troisième place ce dimanche au Grand Prix du Qatar grâce à une stratégie audacieuse à un seul arrêt pour boucler les 57 tours de course. L’Espagnol signe son premier podium en F1 depuis son retour en catégorie reine début 2021, le 98e de sa carrière.
La prochaine manche du championnat du monde 2021 est programmée du 3 au 5 décembre en Arabie Saoudite sur un autre tracé inédit pour la Formule 1, celui de Djeddah.
Vingtième manche du championnat du monde 2021 de F1, le départ du Grand Prix du Qatar sera donné ce dimanche 21 novembre sur le tracé de Losail tout près de Doha.
C’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui s’élancera depuis la pole position (voir la grille ici) ce dimanche au Qatar, le Britannique – deuxième au championnat du monde des pilotes – accuse avant le départ de la course un retard de 14 points sur son rival Max Verstappen.
Le départ du Grand Prix du Qatar sera donné à 15h00 (heure de Paris). Ce dimanche, j’ai le plaisir d’accompagner Laurie Vermeersch pour vous faire vivre en direct cette vingtième manche de l’année, bonne course à toutes et à tous.
Voici la grille de départ officielle et définitive du Grand Prix du Qatar, vingtième manche du championnat du monde 2021 de la Formule 1.
C’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui a décroché la pole position au Grand Prix du Qatar en signant un 1,20.827. Le britannique a devancé de quatre dixièmes la Red Bull de Max Verstappen et de six dixièmes la Mercedes de Valtteri Bottas.
Derrière, Pierre Gasly, Fernando Alonso, Lando Norris, Carlos Sainz, Yuki Tsunoda, Esteban Ocon et Sebastian Vettel complétaient le top dix sur la grille de départ du Grand Prix du Qatar juste après la séance de qualifications ce samedi. Cependant, Valtteri Bottas et Max Verstappen ont écopé chacun d’une pénalité pour un non respect de drapeau jaune en qualifications, ce qui signifie que le Français Pierre Gasly prendra le départ depuis la deuxième position ce dimanche (voir la grille de départ mise à jour plus bas).
Notez que la grille de départ présentée ci-dessous prend en compte les diverses pénalités infligées aux différents pilotes. Cette grille sera mise à jour en temps réel, même dans le cas d’une pénalité tardive.
Lorsqu’un pilote reçoit une pénalité, celle-ci est matérialisée dans le tableau par un (+xP) à côté du nom du pilote en question. (PIT) signifie que le pilote en question prendra le départ depuis la voie des stands.
Le départ du Grand Prix du Qatar 2021 sera donné ce dimanche 21 novembre à 15h00 (heure de Paris) et la course sera à suivre en direct sur F1only.fr. Cliquez ici pour accéder au live.
C’est désormais officiel, le pilote Red Bull Max Verstappen a été pénalisé sur la grille de départ du Grand Prix du Qatar 2021 pour ne pas avoir respecté un double drapeaux jaune ce samedi en qualifications.
Le leader du championnat – qui s’est qualifié deuxième ce samedi – devra reculer de cinq positions sur la grille de départ ce dimanche, ce qui signifie que plusieurs pilotes ont gagné une position, dont le Français Pierre Gasly (qualifiè quatrième) qui s’élancera depuis la deuxième place ce dimanche puisqu’il profite également de la pénalité de trois places infligée à Valtteri Bottas (à lire ici).
Le pilote Mercedes Valtteri Bottas a été pénalisé sur la grille de départ du Grand Prix du Qatar pour ne pas avoir respecté un drapeau jaune ce samedi lors des qualifications disputées sur le tracé de Losail.
Qualifié en troisième position derrière la Red Bull de Max Verstappen, le Finlandais doit désormais reculer de trois place sur la grille et s’élancera donc depuis la sixième place ce dimanche pour la vingtième manche du championnat du monde 2021 de F1.
Cette pénalité permet donc plusieurs pilotes de gagner une position sur la grille, dont le Français Pierre Gasly qui prendra le départ de la course depuis la troisième position aujourd’hui à Doha.
C’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui a décroché la pole position au Grand Prix du Qatar en signant un 1,20.827. Le britannique devance de quatre dixièmes la Red Bull de Max Verstappen et de six dixièmes la Mercedes de Valtteri Bottas.
Derrière, Pierre Gasly, Fernando Alonso, Lando Norris, Carlos Sainz, Yuki Tsunoda, Esteban Ocon et Sebastian Vettel complètent le top dix sur la grille de départ du Grand Prix du Qatar.
Mazepin a pu prendre part aux qualifications
Après avoir raté les EL2 ce vendredi en raison d’un changement de châssis sur sa monoplace et après avoir raté les EL3 ce samedi matin à la suite d’une panne moteur en début de session, le Russe Nikita Mazepin a finalement pu participer aux qualifications ce samedi. Sans surprise, Mazepin s’est qualifié bon dernier.
Leclerc, Perez et Ricciardo out en Q2
Charles Leclerc, Daniel Ricciardo et Sergio Perez n’ont pas réussi à passer en Q3 ce samedi lors des qualifications du Grand Prix du Qatar. Perez s’élancera depuis le P11, Leclerc depuis la P13 et Ricciardo depuis la P14.
Crevaison pour Gasly dans le dernier tour
Dans le tout dernier tour de la Q3, le Français Pierre Gasly a été victime d’une crevaison en passant sur un vibreur. Le Français n’a pas réussi à terminer son tour, mais il conserve tout de même son quatrième temps.
Le départ du Grand Prix du Qatar sera donné ce dimanche à 15h00 (heure de Paris) et la course sera évidemment à suivre en direct sur F1only.fr.