Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, estime que la pénalité infligée à Sebastian Vettel au Canada est largement justifiée.

Après avoir écopé d’une pénalité de cinq secondes pour conduite dangereuse au Canada, Sebastian Vettel a perdu la victoire à Montréal au profit de Lewis Hamilton.

Mais tout de suite après la course, l’équipe Ferrari a faire connaître son intention de faire appel de la décision des commissaires, alors que la Scuderia avait un délai de 96 heures pour apporter de nouvelles preuves et interjeter appel.

Nous avons appris ce mercredi soir que Ferrari abandonnait son intention de faire appel, mais que la Scuderia se réservait le droit de tenter un autre recours.

En effet, Ferrari étudie actuellement la possibilité de réviser la sanction en vertu du Code Sportif International de la FIA, qui permet de prendre des mesures supplémentaires si un «nouvel élément important et pertinent» qui n’était pas disponible au moment de la course était découvert.

Si l’équipe de Maranello décide de suivre cette voie, elle dispose alors de 14 jours après la publication des résultats officiels de la course au Canada – donc au plus tard dimanche pour le prochain Grand Prix de France – pour adopter cette approche et présenter à la FIA de nouvelles preuves. Ferrari n’a pas encore déclaré si elle poursuivrait la procédure.

Mais Pour Toto Wolff, l’équipe Ferrari ne devrait pas trop chercher à vouloir absolument innocenter son pilote car les commissaires pourraient très bien sanctionner Sebastian Vettel avec une pénalité bien plus lourde.

« Si tout le monde, après quelques jours, en parle encore, cela démontre l’importance de la Formule 1. » a déclaré Toto Wolff, le patron de l’équipe Mercedes, au quotidien autrichien Österreich.

« Il n’est pas possible d’annuler la pénalité. Dans le pire des cas, les commissaires, après avoir examiné les informations, pourraient également décider de sanctionner Ferrari davantage. »

« J’ai parlé à Mattia Binotto [le directeur de la Scuderia Ferrari] et il pense que ce qui s’est passé ne mérite pas de pénalité, je pense qu’il a 100% tort. »

« Vettel a quitté la piste, il a regardé dans son rétroviseur et a poussé Lewis contre le mur. S’il [Hamilton] n’avait pas freiné, ils se seraient percutés. C’est pour cela qu’il a été sanctionné. »

Après un début de saison compliqué, le Français Pierre Gasly semble être un peu plus à l’aise au volant de sa Red Bull depuis deux courses.

Pierre Gasly a rejoint l’équipe Red Bull Racing en 2019 en remplacement direct de Daniel Ricciardo, qui a rejoint pour sa part l’équipe Renault.

Mais depuis le début de l’année, Gasly est systématiquement battu par son coéquipier Max Verstappen, qui reste pour le moment le pilote leader de l’équipe de Milton Keynes.

Interrogé sur sa relation avec Max Verstappen, Pierre Gasly assure que l’ambiance est bonne au sein de l’équipe.

« Je dirais que notre relation est bonne, je le connais depuis plus de dix ans. » explique Pierre Gasly dans un entretien accordé à Paddock Magazine.

« Nous courions ensemble en karting, nous restions toujours très proches l’un de l’autre et nous avons également effectué des camps d’entraînement ensemble à Monaco. »

« Nous avons fait beaucoup d’activité et, pour être franc, tout va bien. De plus, il a plus d’expérience dans l’équipe, alors j’ai de bonnes choses à tirer de son expérience et c’est bien de l’avoir comme référence car il est l’un des types les plus talentueux de la grille. »

Gasly profite de l’expérience de Verstappen

Pierre Gasly admet qu’il a profité de l’expérience de son coéquipier au sein de l’équipe Red Bull Racing pour s’intégrer à sa nouvelle écurie en début d’année.

« Eh bien… c’est plus votre façon de travailler avec l’équipe, d’essayer de développer ça à partir de ses commentaires et de voir comment il se comporte avec l’équipe. Vous pouvez voir comment certaines choses se font automatiquement car il travaille avec les mêmes personnes depuis plus d’années que moi. »

« Mais ce n’est pas comme si je pouvais aller lui poser des questions directes: il ne me donnera pas de conseils, mais vous avez toujours des choses positives à apprendre de lui. »

Battre Verstappen n’est pas l’objectif de Gasly

Le Français admet qu’il n’a pas pour objectif de battre son coéquipier cette année, mais plutôt de s’adapter à sa nouvelle monoplace, avec laquelle il a eu quelques difficulté en début de saison.

« Mon objectif est de pouvoir piloter comme je le veux, d’extraire le maximum de la voiture, de guider l’équipe en termes de configuration, de ce dont j’ai besoin et d’essayer de tirer le meilleur parti de ma nouvelle équipe d’ingénieurs. autour de moi, car ils sont également nouveaux dans l’équipe. »

« ‘J’ai toujours été assez agressif dans ma conduite, et pour la voiture que nous avions au début de la saison, c’était trop, peut-être que l’arrière de la voiture était un peu délicat, et je dois simplement adapter mon style de pilotage dont la voiture a besoin en ce moment. »

« Je pense que c’est mieux maintenant, y compris pour les mises à niveau. Je dirais donc qu’il faut travailler davantage sur ce dont la voiture a besoin pour qu’elle devienne plus confortable pour moi aussi, et je pense que cela améliorerait la situation, week-end après-week-end. »

Ferrari a donc décidé de ne pas faire appel de la décision des commissaires de course du Grand Prix du Canada, qui ont infligé une pénalité de cinq secondes à Sebastian Vettel pour conduite dangereuse.

Cette pénalité a empêché la Scuderia Ferrari de signer sa première victoire de la saison 2019, alors que le pilote allemand avait bien franchi la ligne d’arrivée en première position.

Après la course, Ferrari a annoncé son intention de faire appel de la décision des commissaires sportifs et avait 96 heures pour rassembler des preuves et décider s’il y avait lieu de contester la sanction. Mais peu avant le délai légal, l’équipe italienne a annoncé vouloir renoncer à faire appel.

Cependant, Ferrari étudie actuellement la possibilité de réviser la sanction en vertu du Code Sportif International de la FIA, qui permet de prendre des mesures supplémentaires si un «nouvel élément important et pertinent» qui n’était pas disponible au moment de la course était découvert.

Si l’équipe de Maranello décide de suivre cette voie, elle dispose alors de 14 jours après la publication des résultats officiels de la course au Canada – donc au plus tard dimanche pour le prochain Grand Prix de France – pour adopter cette approche et présenter à la FIA de nouvelles preuves. Ferrari n’a pas encore déclaré si elle poursuivrait la procédure.

La FIA a confirmé ce jeudi soir que le règlement 2021 ne serait pas présenté avant le mois d’octobre prochain.

Initialement prévu pour la fin du mois de juin 2019, la publication des règlements pour la saison 2021 a été une nouvelle fois reportée après de nombreuses discussions entre les directeurs d’équipe, les directeurs technique, le fournisseur de pneumatiques, ainsi que les pilotes.

Au termes d’une réunion qui s’est tenue ce jeudi à Paris au siège de la FIA, il a été convenu de reporter la décision finale de présentation des nouveaux règlements pour 2021 à la fin octobre 2019.

« Les principales parties prenantes du Championnat du Monde de Formule 1 de la FIA ont le sentiment que l’ensemble des réglementations ont été définies dans l’intérêt du sport. » peut-on lire dans un communiqué de presse.

« Il était essentiel et il convient que le meilleur résultat soit obtenu en utilisant le temps supplémentaire pour les affiner davantage et avec des consultations supplémentaires. »

« En outre, après la première réunion d’aujourd’hui réunissant les parties prenantes susmentionnées, Une série de réunions supplémentaires se tiendra au cours des prochains mois. »

Le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, estime que le bon résultat obtenu par Renault le week-end dernier au Canada est un bon signe pour la suite de la saison pour le constructeur français.

Avec ses deux monoplaces dans le top dix à l’arrivée du Grand Prix du Canada, Renault a signé son meilleur résultat de l’année à Montréal.

L’équipe du constructeur français semble enfin avoir mis un terme à ses problèmes de fiabilité qui sont venus entacher les performances de l’équipe en début de saison, ce qui réjouit Ross Brawn, qui estime que ce n’est que le début pour Renault.

« Montréal a été le meilleur week-end de l’année pour Renault. Les deux voitures clientes McLaren ont terminé en Q3, Daniel Ricciardo a terminé quatrième sur la grille, et le dimanche, leurs deux pilotes ont marqué des points. » explique Ross Brawn, le manager sportif de la F1.

« Après une période difficile, il semble qu’il y ait de la lumière au bout du tunnel pour la marque française, même s’il reste encore un écart important en termes de vitesse par rapport aux trois meilleures équipes. »

« La quatrième position de Ricciardo en qualifications est définitivement un bon signe, alors qu’il a eu une bonne performance en course. »

« Il nous a gratifié d’un duel formidable mais beaucoup trop court avec Valtteri Bottas et la Mercedes. Nous arrivons maintenant à la course à domicile de l’équipe sur le Paul Ricard, ce qui leur donnera sans aucun doute encore plus de motivation. »

Le patron de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, est bien conscient que les performances de ses deux monoplaces au Grand Prix du Canada la semaine dernière ne reflètent pas exactement la vérité.

Selon Binotto, Ferrari a pu se montrer compétitive à Montréal parce que le tracé canadien favorisait la puissance moteur, qui est le point fort de Ferrari cette année.

Dominatrice en essais libres et aux qualifications puis le lendemain en course [même si Vettel a terminé deuxième en raison d’une pénalité], la Scuderia Ferrari devra de toute évidence continuer à développer sa monoplace pour battre Mercedes sur toutes les autres pistes du calendrier.

« Nous savions en venant ici [au Canada] que nous serions plus proches de Mercedes, mais nous n’avions aucun indice pour nous dire à quel point. » a déclaré Mattia Binotto après le Grand Prix du Canada.

« Je pense que la performance de vendredi par rapport à eux était difficile, et avec l’amélioration de la piste tout au long du week-end, nous avons en quelque sorte surmonté nos faiblesses. »

« Mais en réalité, la voiture était exactement la même qu’en Espagne, nous n’avions fait aucune mise à niveau depuis. Donc, disons que nos faiblesses sont toujours présentes sur la voiture, c’est aussi simple que cela. »

« Nous devons continuer à nous améliorer, car il y aura d’autres courses qui ne seront pas comme le Canada. Nous devons continuer à nous battre et à les mettre au défi. Je pense que nous devons certainement nous améliorer course par course. »

Ferrari apportera une première mise à jour au Grand Prix de France en introduisant un nouvel aileron avant sur la SF90, ce qui fait partie d’un plan en plusieurs étapes, après que l’équipe italienne se soit rendue compte que son concept 2019 n’était peut-être pas le bon.

Romain Grosjean estime que le pilotage d’un karting est désormais devenu plus physique que de piloter une Formule 1 en version course.

Le pilote Haas, qui fait régulièrement des courses de karting avec quelques amis, n’hésite pas à dire qu’il aimerait voir revenir les ravitaillements en carburant pendant les courses de Formule 1, ce qui permettrait aux pilotes d’attaquer davantage.

« Récemment, j’ai fait une course de karting 125 à vitesses avec des amis, et j’étais plus fatigué qu’après un Grand Prix. » explique le pilote Haas.

« Pourquoi? Parce que vous devez toujours pousser. En Formule 1, nous devons économiser le carburant et les pneumatiques. A Barcelone, par exemple, on avait l’impression de rouler à seulement 50% des capacités de la voiture. »

« Si nous avions le même rythme en course qu’en qualifications, notre cou serait brisé à la fin de la course, nous serions fatigués et la concentration disparaîtrait. »

« Mais économiser en permanence les pneus et le carburant ne signifie pas non plus que ce n’est pas difficile pour nous. » souligne le Français.

Le retour des ravitaillements ?

« Revenir au ravitaillement en carburant en course signifierait que nous n’aurions pas à courir avec 100 kg [de carburant] au départ. »

« Nous aurions seulement 30 ou 40 kg, ce qui nous permettrait d’être plus rapides de quelques secondes, si ce n’est pas plus. Ce serait alors plus difficile. »

Rappelons qu’à la suite de plusieurs incidents, la FIA a décidé d’interdire les ravitaillements en essence à partir de la saison 2010.

Il est aussi inutile de vous préciser qu’en matière de sécurité, la FIA ne revient jamais en arrière sur ses décisions. Vous ne devez donc pas vous attendre à revoir les ravitaillements en carburant revenir en F1.

Nico Hulkenberg est revenu sur cette période de sa carrière en 2014 où il a bien failli signer chez Ferrari en remplacement de Felipe Massa.

En Formule 1 depuis 2010, Nico Hulkenberg fait désormais partie des cadres de la discipline et est toujours considéré comme l’un des pilotes les plus talentueux de la grille, malgré le fait qu’il n’ait pas encore réussi à monter sur le podium en neuf ans.

En 2013, alors qu’il venait de signer  avec l’équipe Sauber pour deux saisons, le pilote allemand a dû rompre son contrat à la fin de la première année en raison de grosse difficultés financières pour Sauber, qui n’arrivait plus à payer son pilote.

Hulkenberg est alors entré en discussions avec plusieurs écuries de la grille fin 2013, dont la Scuderia Ferrari, qui s’apprêtait à dire au revoir à Felipe Massa en partance pour l’équipe Williams avec laquelle il terminera sa carrière en Formule 1.

Mais après de longues discussions, Ferrari a finalement décidé de choisir Kimi Raikkonen, qui signait à l’époque son retour à Maranello après être passé par l’équipe Lotus.

« Vous ne savez jamais vraiment à quoi vous attendre, et les personnes qui prennent ce genre de décisions ne vous le disent pas. » explique le pilote Renault dans le dernier podcast sur le site de la F1.

« Il y a eu des discussions, et je pense qu’il y avait une vraie possibilité, mais malheureusement, cela ne s’est pas produit. »

Au final, Nico Hulkenberg rejoindra l’équipe Force India avec laquelle il participera à trois saisons, avant de rejoindre l’équipe Renault en 2017.

Roy Van Aalst, député d’extrême droite aux Pays-Bas, a appelé au retour des Grid Girls pour le prochain Grand Prix des Pays-Bas qui se déroulera en 2020 sur le circuit de Zandvoort.

Après 35 années d’absence, le Grand Prix des Pays-Bas fera son grand retour au calendrier de la Formule 1 à partir de la saison prochaine sur le tracé de Zandvoort, situé au bord de la mer du nord.

Les installations du circuit de Zandvoort vont être reconstruites d’ici 2020 avec le soutien du conseil local, alors que le tracé lui-même connaîtra quelques changements pour répondre aux exigences définies par la FIA afin de pouvoir accueillir en toute sécurité les Formule 1.

On se souvient tous que depuis l’arrivée des Américains de Liberty Media [les détenteurs des droits commerciaux de la F1], les Grid Girls ont été bannies des grilles de départ en catégorie reine du sport automobile.

Seul le Grand Prix de Monaco déroge à la règle et a tenu à conserver des filles sur la grille de départ, même si désormais, elles sont accompagnées d’hommes.

Dans le cadre de l’organisation du Grand Prix des Pays-Bas, le député d’extrême droite Roy Van Aalst a proposé au parlement hollandais que les Grid Girls reviennent sur la grille de départ du prochain Grand Prix des Pays-Bas.

« La décision de la FIA est une énième forme de condescendance féminine. Les Grid Girls sont aussi importantes pour la F1 que les voitures. » a t-il déclaré.

« Seul un grand idiot peut considérer une belle femme comme étant un problème. Cela fait partie du sport automobile, et au PVV [Parti pour la liberté], nous voulons que cette belle tradition revienne à ses heures de gloire. »