Claire Williams est catégorique : « Williams n’est pas à vendre »

Claire Williams, la patronne de l’équipe éponyme, a formellement démenti toutes les rumeurs qui courent depuis quelques semaines sur une possible vente de son équipe.

Depuis quelques semaines, des rumeurs suggèrent que Williams est en discussions avec l’homme d’affaires russe Dmitry Mazepin au sujet de la vente de l’équipe à ce dernier.

Interrogée ce vendredi à Bakou, Claire Williams a formellement démenti ces rumeurs et assure que son équipe n’est pas à vendre.

« J’ai vu ces rumeurs, mais je n’y ai prêté que peu d’attention. Je n’ai pas parlé à Mr Mazepin depuis l’année dernière. » assure Claire Williams ce vendredi à Bakou.

« Williams n’est pas à vendre, je suis catégorique à ce sujet et je ne vois pas pourquoi nous le ferions. »

« Dans des moments comme ceux que nous connaissons, des rumeurs émergent toujours. Pour l’instant, nous devons juste enquêter sur ce qui ne va pas. »

Auparavant, l’équipe Williams recevait de l’argent de la part de Lawrence Stroll, milliardaire canadien, mais ce dernier a récemment racheté l’équipe Force India avec l’aide d’un consortium.

Officiel : Dix places de pénalité pour Giovinazzi à Bakou

Nous vous l’annoncions dès ce jeudi en arrivant sur Bakou, et c’est désormais officiel, Antonio Giovinazzi devra reculer de dix positions sur la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Le pilote Alfa Romeo a reçu un nouveau boîtier de contrôle électronique sur sa monoplace pour cette quatrième manche de l’année à Bakou et devra donc reculer de dix places sur la grille pour avoir dépassé le quota autorisé par la FIA.

Son coéquipier Kimi Raikkonen reçoit lui aussi un boîtier de contrôle électronique neuf sur sa monoplace, mais le Finlandais reste dans son quota.

Ces changements ont été opérés à la demande de Ferrari, qui est le fournisseur moteur d’Alfa Romeo. Le constructeur italien a estimé que toutes ses écuries clientes [dont Haas] devaient impérativement effectuer ce changement après le problème qui a touché la monoplace de Charles Leclerc à Bahreïn en course.

Nouveau châssis pour la Williams de Russell, qui sera donc privé de EL2

L’équipe Williams a confirmé que George Russell va recevoir un nouveau châssis sur sa monoplace, après que la voiture du Britannique ait été percutée par une plaque d’égout ce vendredi matin lors des EL1 à Bakou.

Cet incident a obligé les officiels à stopper la séance d’essais libres 1 du Grand Prix d’Azerbaïdjan après seulement quinze minutes de roulage.

Après avoir examiné attentivement les dégâts sur la monoplace de George Russell, l’équipe Williams a rapidement confirmé qu’elle devrait changer le châssis de la FW42 du Britannique.

« En raison de dommages causés par la plaque d’égout, la voiture de George Russell doit recevoir un nouveau châssis. » déclare l’équipe Williams ce vendredi à Bakou.

« Par conséquent, en raison de la réglementation, il ne pourra plus prendre la piste avant les essais libres 3 de samedi. »

En effet, la réglementation oblige les commissaires de course à examiner de nouveau la monoplace de George Russell avant que ce dernier ne puisse prendre la piste. Ce contrôle technique obligatoire ne pourra pas être effectué avant les EL2 programmés cet après-midi.

C’est un début de week-end difficile pour George Russell, qui est arrivé à Bakou ce jeudi en petite forme en raison d’une infection contractée lors de la dernière course en Chine.

Claire Williams déplore une situation « inacceptable »

Claire Williams, la patronne de l’équipe éponyme, ne cachait pas son agacement ce vendredi matin à bakou, après qu’une plaque dégoût mal boulonnée ait obligé la FIA à annuler la première séance d’essais libres.

Au passage de la Williams de George Russell, une plaque d’égout s’est arrachée et est venue percuter le fond plat de la monoplace du Britannique.

Russell a aussitôt garé sa FW42 sur le côté de la piste, avant qu’une dépanneuse ne vienne chercher sa voiture.

Mais cette dépanneuse a laissé le bras de sa grue en l’air et a percuté une passerelle positionnée au dessus de la piste, ce qui a obligé la FIA à annuler la séance pour que les commissaires puissent contrôler la passerelle, ainsi que toutes les plaques d’égout du circuit.

« Je n’ai pas encore discuté avec George, mais il a l’air d’aller bien d’après ce que j’ai pu voir. » a déclaré Claire Williams peu après l’incident.

« Je pense cependant que la voiture a beaucoup de dégâts. Nous avons pu voir sur les images que tout est cassé, cela ne nous aide pas vraiment pour le moment. »

« C’est au circuit de s’assurer que les plaques d’égout sont correctement boulonnées. Ce n’est tout simplement pas acceptable. »

« Les dégâts que cela a causé pourraient nous mettre en difficulté cet après-midi, et nous aurons peut-être besoin d’un autre châssis. Ce n’est pas comme ça que devraient être les circuits de Formule 1. »

EL1 : Séance annulée

La première séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaîdjan a été tout simplement annulée après quelques minutes à la suite de plusieurs incidents en chaîne.

Pau après le début de la séance, la FIA a décidé de stopper les EL1 avec un drapeau rouge en raison d’un premier incident avec la monoplace de George Russell, tandis que d’autres événements en chaîne ont obligé la FIA à stopper purement la séance.

La Williams de Russell percutée par une plaque d’égout

Situation très dangereuse lorsque la Williams de George Russell a été très endommagée lors de son passage sur une plaque d’égout mal soudée.

Le pilote britannique roulait en ligne droite lorsqu’une plaque d’égout s’est soulevée sous le fond plat de sa monoplace, endommageant sévèrement celle-ci.

Russell n’a pas compris ce qu’il se passait sur le coup et a tout de suite immobilisé sa monoplace sur le côté de la piste, obligeant les commissaires à agiter un drapeau rouge durant de longues minutes.

Cette situation est connue puisque déjà au Grand Prix de Monaco il y a quelques années, une plaque d’égout s’était dessoudée juste devant la McLaren de Jenson Button, alors que plus récemment, la Haas de Romain Grosjean a percuté une plaque d’égout en Malaisie.


Des erreurs en série de la part des commissaires

Après l’arrêt de la séance, la dépanneuse des commissaires de piste est arrivée sur les lieux pour prendre en charge la Williams de George Russell. Mais quelques instants plus tard, cette dépanneuse a percuté une passerelle avec sa grue, tandis que le vérin hydraulique de la grue s’est mis à fuir sur la monoplace de Russell encore posée sur le plateau du camion.

Une seconde dépanneuse a donc dû venir dépanner la dépanneuse, qui n’était plus utilisable après avoir percuté la passerelle.

Entre-temps, la FIA et les commissaires de piste ont décidé de revoir toutes les fixations de toutes les plaques d’égout du circuit, ainsi que de la passerelle percutée par la dépanneuse.

Les équipes de F1 ont donc perdu cette première séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan et devront attendre la seconde séance programmée ce vendredi après-midi à Bakou pour commencer à travailler.

Pierre Gasly : « C’est formidable d’avoir Max à mes côtés »

Pierre Gasly admet que la présence de Max Verstappen à ses côtés chez Red Bull Racing l’aide beaucoup dans son travail au quotidien pour essayer de dompter sa RB15.

Le pilote français Pierre Gasly est un peu plus en difficulté que son coéquipier depuis le début de la saison, notamment parce qu’il n’arrive pas à contrôler efficacement l’arrière de sa monoplace en sortie de virage.

Gasly accuse un certain retard sur Verstappen sur l’exercice d’un tour rapide, mais le Normand a tout de même fait de grands progrès entre la première course de l’année à Melbourne et le Grand Prix de Chine où il a terminé sixième.

« C’est formidable pour moi d’avoir Max à Mes côtés. Il est non seulement le pilier de l’équipe, mais en plus il m’aide beaucoup. » déclare Pierre Gasly.

« Entre autres, il me montre ce que je peux faire pour exploiter tout le potentiel de la voiture. C’est certain qu’il se sent plus à l’aise que moi dans la voiture. »

« Je pense aussi que le fait que je vienne de Toro Rosso fait que je dois changer certaines choses dans ma façon de piloter pour m’adapter au mieux aux caractéristiques de la voiture, et je pense qu’après les choses iront mieux. »

« Il y a certaines choses que je dois changer de mon côté, il y a certaines choses que nous savons pour pouvoir faire en sorte d’améliorer la voiture. Mais de façon générale, je pense que c’est la même chose pour tout le monde, il est difficile d’en tirer le maximum. »

George Russell se remet d’une infection contractée en Chine

Le pilote Williams George Russell est bien présent dans le paddock de Bakou ce vendredi matin et devrait normalement pouvoir prendre les commandes de sa monoplace pour les premiers essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Le Britannique a brillé par son absence en conférence de presse ce jeudi à Bakou en raison d’une infection contractée lors de la dernière course en Chine.

L’équipe Williams nous a confirmé que Russell pourrait bien prendre la piste ce vendredi matin pour les EL1, même si le pilote se sent encore un peu fatigué.

Si jamais George Russell ne pouvait pas piloter sa Williams ce week-end, l’équipe britannique se retrouverait face à un problème puisque son pilote de réserve officiel, Nicholas Lattifi, n’est pas éligible à la Super Licence, sésame pourtant obligatoire pour pouvoir piloter une Formule 1 en Grand Prix.

Il reste cependant une autre option pour Williams, qui pourrait décider de faire rouler Luca Ghiotto, qui évolue actuellement en Formule 2 et qui a déjà fait un test pour Williams il y a quelques mois de cela.

La Clio Cup s’invite au Grand Prix de France !

Dans le cadre du Grand Prix de France de Formule 1 (21-23 juin), Renault Sport Racing proposera une épreuve exceptionnelle sur le Circuit Paul Ricard aux concurrents engagés en Clio Cup.

À l’occasion du Grand Prix de France de F1, Renault Sport Racing organise un rendez-vous unique destiné aux participants des Clio Cup nationales et régionales. Il est ainsi proposé aux concurrents engagés en Clio Cup France, Italie, Espagne, Asie, Royaume-Uni, Europe centrale et Moyen-Orient de s’inscrire à un Clio Cup Open formé autour d’une séance d’essais libres, d’une qualification et de deux courses de prestige sur les terres du constructeur français.

La Clio Cup, qui évoluera sous les yeux des meilleurs pilotes du monde et des catégories phares du sport automobile international avec le Championnat du Monde FIA de Formule 1 et les Championnats FIA de Formule 2 et de Formule 3, sera la seule discipline non-monoplace à prendre le départ lors du week-end du Grand Prix de France 2019.

Partenaire privilégié du Grand Prix de France depuis son retour au calendrier, le Groupe Renault avait déjà renouvelé pour une seconde année de suite son soutien envers l’un des plus gros événements sportifs de l’Hexagone, avec pour toile de fond le quarantième anniversaire de la première victoire de Renault en Championnat du Monde de Formule 1.

Cette épreuve de Clio Cup vient ainsi compléter un dispositif articulé en plusieurs volets promotionnels, à l’image de la tournée de démonstrations se tenant dans plusieurs villes françaises du 6 avril au 12 mai.

Héritière des coupes monomarques créées par le lancement de la Coupe R8 Gordini en 1966, la Clio Cup a fondé son succès sur une recette simple – performances, fiabilité et accessibilité – pour offrir des grilles particulièrement fournies et propices aux duels à la photo-finish !

Comme toujours, Renault Sport Racing œuvrera à favoriser les liens entre les spectateurs et les différents acteurs de cette épreuve pour que chacun puisse vivre une expérience inoubliable.

« Nous sommes ravis de contribuer à la programmation toujours plus riche du Grand Prix de France et d’être aux côtés de notre écurie de Formule 1 durant ce week-end. » explique Benoit Nogier, directeur commercial racing de Renault Sport Racing.

« Cela permettra de plus au public d’assister à des courses intenses et animées et de profiter de l’accessibilité inscrite dans les gènes de la Clio Cup. »

« Pour nos concurrents, il s’agit également d’un rendez-vous exceptionnel organisé dans le cadre de l’un des plus grands événements sportifs au monde. Nous sommes impatients de les voir nombreux à se défier dans le Var pour démontrer l’étendue de leur talent et de notre savoir-faire en matière de sport automobile. »

Programme Prévisionnel 
Vendredi 21 juin 2019 
08h30 – 09h00 : Essais libres
Samedi 22 juin 2019 
09h20 – 09h50 : Qualifications
18h15 – 18h45 : Course 1
Dimanche 23 juin 2019 
09h00 – 09h30 : Course 2

Verstappen : « Ferrari a trouvé quelque chose d’énorme avec son moteur »

Le pilote Red Bull Max Verstappen a admis que le mode moteur haute puissance de Honda valait « quelques dixièmes » en qualifications, mais souligne les grands progrès effectués par Ferrari.

Erratum : Une coquille s’est glissée dans le titre de l’article qui était intitulé précédemment « Honda a trouvé quelque chose d’énorme avec son moteur ». Nous avons malencontreusement écrit Honda, alors que Max Verstappen parlait de Ferrari.

Selon Max Verstappen, le motoriste japonais Honda a fait de grands progrès en qualifications grâce à son « party mode » comme l’appellent les Britanniques, mais le Hollandais a aussi admis que c’est Ferrari qui avait effectué  le plus grand  pas en avant.

« Je pense que nous sommes plus proches de Mercedes, même s’il est difficile de dire si c’est mieux, parce que tout le monde s’améliore constamment. » explique Verstappen ce jeudi dans le paddock de Bakou.

« Je pense que nous sommes un peu plus compétitifs en course, alors qu’en qualifications, il n’y a que Ferrari qui arrive à se démarquer. »

« Franchement c’est énorme, ils ont trouvé quelque chose avec leur moteur [chez Ferrari] qui fonctionne vraiment. C’est donc une bonne nouvelle car cela incite encore plus Honda à travailler encore plus dur que ce qu’ils font actuellement. »

Une Spec 2 en approche chez Honda

Max Verstappen, tout comme son coéquipier Pierre Gasly et les deux pilotes Toro Rosso, bénéficieront de la Spec 2 du moteur Honda ce week-end à Bakou.

Cette évolution devrait permettre à Red Bull de gagner environ deux dixièmes sur l’exercice d’un tour rapide en qualifications, mais pour Verstappen ce n’est pas le plus important.

« De notre côté, ce qui est vraiment important c’est que nous puissions maximiser le résultat à tout moment. Nous avons été troisième et deux fois quatrième [depuis le début de la saison] sans rencontrer de problème. C’est parfois plus important que d’obtenir un dixième. »

Antonio Giovinazzi va « Faire le maximum » malgré une pénalité de grille

Antonio Giovinazzi n’a pas perdu sa motivation à la veille de la quatrième manche de la saison 2019 et ce, malgré une pénalité de grille de dix positions dont va écoper l’Italien à Bakou.

Le pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi va devoir reculer de dix positions sur la grille de départ ce week-end à Bakou après que son équipe ait décidé de monter un boitier de contrôle électronique neuf sur sa monoplace.

Il s’agit pour le pilote italien du troisième boîtier neuf depuis le début de la saison, ce qui se traduira par une pénalité de dix positions sur la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

« Nous sommes arrivés à Bakou avec le but de faire le maximum. Notre pénalité rend les choses un peu plus difficiles, mais nos objectifs restent les mêmes. » affirme Antonio Giovinazzi ce jeudi à Bakou.

En changeant le boîtier électronique sur ses deux monoplaces ce week-end, Alfa Romeo s’est conformée à la recommandation de son fournisseur de moteur Ferrari, qui a demandé à ses écuries clientes de remplacer ce boîtier électronique dès le Grand Prix de Chine.

L’équipe Haas, qui est également motorisée par Ferrari, a décidé d’effectuer ce changement de boîtier au Grand Prix de Chine, mais Alfa Romeo n’a pas pu effectuer ce changement en raison de problèmes liés à l’installation.

Cela aura coûté très cher à l’équipe puisque Antonio Giovinazzi n’a tout simplement pas pu participer à la séance de qualifications à Shanghai et dû prendre le départ de la course depuis la dernière ligne sur la grille.

Charles Leclerc pourrait désobéir à certaines consignes de Ferrari

Charles Leclerc assure qu’il a tout à fait compris pourquoi Ferrari lui a demandé de laisser passer son coéquipier au Grand Prix de Chine.

Le jeune monégasque Charles Leclerc a dû laisser passer Sebastian Vettel au Grand Prix de Chine sur ordre de son équipe, alors que le pilote Ferrari ne semblait pas ralentir la monoplace de Vettel en course.

Malgré son incompréhension, Charles Leclerc s’est exécuté immédiatement, mais sa frustration à l’arrivée de l’épreuve était visible sur son visage.

Avec du recul, Charles Leclerc affirme avoir compris pourquoi son équipe lui a imposé cette consigne à Shanghai, cependant, le pilote Ferrari admet qu’il pourrait désobéir lors d’une prochaine consigne suivant la situation.

« De toute évidence, il y aura toujours des consignes d’équipe en Formule 1. » souligne Charles Leclerc ce jeudi dans le paddock de Bakou.

« Cela dépendra de la situation, mais dans certaines situations, j’y obéirai. » ajoute le pilote monégasque.

« J’en ai parlé avec lui [Mattia Binotto, directeur sportif de la Scuderia Ferrari] et la réponse est toujours la même : Ils doivent prendre une décision depuis le muret des stands et ils ont plus de données que moi dans la voiture, donc, nous verrons bien dans le futur comment ça se passera. »

« Bien-sûr, c’est frustrant lorsque vous êtes dans la voiture et que l’on vous demande de laisser passer un autre pilote. C’est frustrant pour quiconque reçoit une telle consigne. »

« Par contre, je comprends parfaitement. Seb [Vettel] en est à sa cinquième année avec Ferrari, il a remporté quatre championnats du monde, alors que je n’en suis qu’à ma seconde année en F1. »

« Je pense que j’ai encore beaucoup de choses à prouver. C’est maintenant à moi de décider de faire le meilleur travail possible dans la voiture pour prouver à l’équipe ce dont je suis capable. »

« Je pense que je dois juste continuer à faire ce que je fais, en essayant de m’améliorer et j’espère que cela changera bientôt. »

Helmut Marko affirme que la mise à jour de Honda fera moins de 20 chevaux

Red Bull Racing et Toro Rosso bénéficieront d’une unité de puissance développée pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, mais le gain réel de cette mise à jour du moteur Honda n’est pas encore connu.

Il y a quelques jours, nous vous rapportions que Honda allait introduire une mise à jour ce week-end à Bakou, permettant au moteur de Honda de gagner environ 20 chevaux selon nos informations.

Mais le conseiller Motorsport de Red Bull, Helmut Marko, n’a pas voulu confirmer le chiffre exacte concernant cette mise à jour, affirmant au passage qu’elle fera moins de 20 chevaux.

« Les 20 chevaux mentionnés récemment ne sont pas corrects. » affirme Helmut Marko ce jeudi dans le paddock de Bakou.

« Ce sera moins que cela, mais nous pourrons pousser le moteur plus longtemps sans compromettre la fiabilité de l’unité de puissance. »

Honda a en effet confirmé ce mercredi que sa mise à jour introduite ce week-end à Bakou [la Spec 2] permettra un gain en terme de fiabilité et de durabilité des pièces.

« Ce week-end, nous présenterons la version Spec 2 de notre moteur à combustion interne (ICE) dans les quatre voitures dès le début du week-end. »  a confirmé Toyoharu Tanabe, le directeur technique de Honda.

« L’une des raisons pour lesquelles nous l’introduisons pour cette course est que nous avons constaté que le problème qui a touché l’unité de puissance de Daniil Kvyat en Chine était dû à un problème de contrôle de la qualité. »

« Les principaux avantages de cette Spec 2 sont une durabilité et une durée de vie améliorées et une meilleure fiabilité. Elle offre également une légère amélioration des performances. »

George Russell absent de la conférence de presse à Bakou

Le pilote Williams George Russell n’a pas pu participer à la conférence de presse d’avant Grand Prix ce jeudi à Bakou pour des raisons médicales.

Rien de grave pour le jeune britannique, qui devrait être derrière le volant de sa monoplace dès ce vendredi pour la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

George Russell est en réalité souffrant depuis quelques jours déjà, et c’est donc en toute logique que l’équipe Williams lui a permis de ne pas participer à la conférence de presse ce jeudi à Bakou pour qu’il puisse se reposer avant d’entamer son week-end de course.

Si jamais George Russell ne pouvait pas piloter sa Williams ce week-end, l’équipe britannique se retrouverait face à un problème puisque son pilote de réserve officiel, Nicholas Lattifi, n’est pas éligible à la Super Licence, sésame pourtant obligatoire pour pouvoir piloter une Formule 1 en Grand Prix.

Newey admet que les critiques de Red Bull sur Renault faisaient partie d’une stratégie

Le directeur technique de Red Bull Racing, Adrian Newey, admet que les critiques portées à l’égard de Renault à la fin de la relation entre les deux entités n’était pas très pro.

Renault, qui était le motoriste de Red Bull depuis douze ans, et l’équipe de Milton Keynes ont décidé d’un commun accord de se séparer à la fin de la saison 2018, après deux dernières années compliquées pour les deux parties.

La relation entre Renault et Red Bull s’est tendue au cours des deux dernières années, notamment parce que Red Bull Racing a volontairement et publiquement critiqué le moteur Renault.

Avec un peu de recul, le directeur technique de l’équipe Red Bull Racing admet que ce n’était pas très professionnel, mais le Britannique assure qu’il s’agissait d’une stratégie pour forcer Renault à améliorer son moteur.

« Nous pensions qu’ils ne nous traitaient pas d’une bonne manière, il y a eu un changement dans la direction de Renault Sport Racing en 2016 et ils ont complétement changé d’attitude. » explique Adrian Newey, directeur technique de Red Bull Racing.

« La relation s’est détériorée et les deux dernières années ont été un mariage raté. Nous étions un couple divorcé vivant encore dans la même maison. »

« C’était un long mariage, avec un long chemin avant le divorce. Nous avons commencé à critiquer le moteur Renault dans les médias et vous pouvez dire que cela n’était pas professionnel de notre part car c’est le cas. »

« Mais il y avait un objectif, nous voulions obliger Renault à s’impliquer davantage, mais notre stratégie a envenimé la relation avec Renault. »

Valtteri Bottas : « Nous ne sommes pas invincibles »

Après trois doublés consécutifs depuis le début de la saison 2019, l’équipe Mercedes reste grande favorite pour décrocher le titre une fois de plus.

Mais pour Valtteri Bottas, qui a remporté la première course de l’année en Australie, Mercedes ne peut pas rester sur ses acquis et se doit de continuer à travailler dur pour ne pas laisser les autres équipes lui voler la vedette.

A la veille de la quatrième manche de l’année à Bakou, le pilote finlandais affirme que Mercedes continue de travailler sans relâche et ce, malgré le fait que l’écurie du constructeur allemand ait déjà signé trois doublés en trois courses.

« Nous ne pouvons pas nous sentir invincibles, nous n’avons fait que trois courses cette saison. » déclare Valtteri Bottas.

« Toutes les victoires et les doublés n’ont pas été faciles. Nous avons performé à un très haut niveau en tant qu’équipe dans tous les domaines et c’est pourquoi nous avons pu atteindre ces résultats. »

« Mais il ne s’agit que de trois courses sur 21, donc, nous devons continuer à pousser parce que tout le monde est très motivé pour finir les courses devant nous. Nous ne restons pas immobiles, mais nous ne nous sentons pas invincibles. »

Renault va procéder à des tests ce vendredi sur la voiture d’Hulkenberg

L’équipe Renault va tester ce vendredi en essais libres les composants montés sur la monoplace de Nico Hulkenberg lors de la dernière manche en Chine.

A Shanghai, le pilote Renault Nico Hulkenberg a dû abandonner en raison d’un problème lié au MGU-K monté sur sa monoplace.

Mais après enquête, Renault a décidé de ne pas changer de composants sur la monoplace de l’Allemand pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, puisque le problème ayant obligé Hulkenberg à abandonner en Chine était dû à un souci logiciel et non mécanique.

Pas de casse mécanique donc sur la monoplace du pilote allemand, mais Renault devra tout de même s’assurer que tout fonctionne bien lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan ce vendredi matin.

Si Renault constate que tout fonctionne correctement sur la voiture d’Hulkenberg lors des EL1, l’Allemand conservera tous les composants déjà montés sur sa voiture pour la suite du week-end à Bakou.

Cela éviterait donc à Nico Hulkenberg de devoir écoper de pénalité de grille pour la quatrième manche de l’année, alors que le pilote Renault a déjà dû abandonner à deux reprises en trois courses.

Grosjean pense que la bande de roulement plus fine des pneus Pirelli pose problème

Romain Grosjean estime que les problèmes que rencontre son équipe avec l’exploitation des pneus Pirelli depuis le début de la saison pourrait être dus à la bande de roulement plus fine introduite cette année par Pirelli.

Le manufacturier unique de la Formule 1 a décidé de réduire sensiblement l’épaisseur de la bande de roulement sur ses pneus cette année, afin d’éviter des problèmes de surchauffe constatés l’an dernier sur certaines monoplaces.

Mais depuis le début de l’année, l’équipe Haas peine à comprendre comment fonctionnent les pneus Pirelli, notamment en course.

Comme l’explique Romain Grosjean, les performances de la Haas VF-19 sont excellentes en qualifications, mais chutent brutalement pendant la course.

« Le grip est bon. Nous avons une bonne adhérence en qualifications. Sur les pneus neufs, la voiture est fantastique, mais lorsque nous entrons en course, nous perdons l’adhérence et les choses se compliquent un peu. » explique Romain Grosjean.

« C’est le problème auquel nous sommes confrontés pour le moment. Cela vient probablement de la façon dont nous utilisons les pneus. Nous n’avons pas encore réussi à nous en sortir. C’est notre priorité numéro une pour les prochaines courses. »

« La fenêtre [d’exploitation] a peut-être bougé ou le fonctionnement des pneus peut être un peu différent avec les bandes de roulement plus minces. »

« Evidemment, le châssis est bon, sinon nous ne serions pas si rapides en qualifications, nous ne serions pas aussi rapides sur un tour. »

« Nous devons comprendre un peu plus les pneus et savoir où se trouve la fenêtre [d’exploitation] et comment y parvenir. C’est la prochaine tâche des ingénieurs. »

Le bulletin météo du GP d’Azerbaïdjan 2019

Pour la quatrième manche de la saison qui se disputera ce week-end sur le tracé urbain de  Bakou en Azerbaïdjan, les équipes ne devraient pas être ennuyées par la météo.

Les prévisions météo pour les trois prochaines journées à Bakou sont bonnes et le soleil sera bien présent jusqu’à dimanche soir.

Vendredi 26 avril – Essais libres 1 et 2

Pour cette première journée d’essais, le soleil sera bien au rendez-vous à Bakou. Les températures resteront fraîches en matinée avec seulement 11°, mais remonteront légèrement dans l’après-midi pour atteindre les 16°.

Samedi 27 avril – Essais libres 3 et qualifications

Pour la journée de samedi, les conditions seront similaires à celles de la veille. Le mercure pourra grimper jusqu’à 15° au plus fort de la journée, tandis que les rafales de vent seront un peu plus fortes [30 km/h].

Dimanche 28 avril – La course

Pour le départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan, le soleil sera au rendez-vous. Pas de pluie prévue pour ce dimanche à Bakou et les températures pourront même grimper jusqu’à 18°. Le vent quant à lui pourra souffler jusqu’à 30 km/h.

Les horaires des séances du GP d’Azerbaïdjan

[table “55” not found /]

Horner persuadé que Red Bull arrivera à réduire l’écart avec Ferrari et Mercedes

Le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, sait que l’écart de performance avec Ferrari et Mercedes sera comblé cette année, mais le Britannique ne sait pas quand.

Christian Horner assure que son équipe a déjà fait de grands progrès face à Ferrari et Mercedes et attend avec impatience la prochaine mise à jour de Honda pour réduire encore un peu plus cet écart.

« Je pense que c’est une perte de temps que d’y penser. » explique Christian Horner. « A mon avis, on cherche toujours à avoir la voiture la plus rapide et surtout le meilleur moyen d’y arriver rapidement. »

« Cela peut varier d’une course à l’autre. A Bahreïn, c’était Ferrari et en Chine c’était Mercedes. Mais bien-sûr, tout le monde travaille d’arrache-pied pour réduire cet écart. »

« L’histoire montre en revanche qu’il est totalement inutile de dire que cela doit se produire pour une course en particulier. »

Une mise à jour importante à Bakou

Honda introduira ce week-end une mise à jour moteur qui devrait permettre à Red Bull Racing et Toro Rosso d’obtenir un gain d’environ 20 chevaux, soit l’équivalent de deux dixièmes au tour.

« Je pense que Honda a fait des progrès. Il y a quelque chose dans les tuyaux [mise à jour] qui va certainement nous aider. »

« Tout est une question d’évolution. Notre objectif cette année est de réduire l’écart avec Mercedes et Ferrari et c’est ce que nous faisons. »

« En Chine, nous étions entre les deux Ferrari en terme de vitesse et nous sommes plus proches de Mercedes. Cela se réduira davantage d’ici à la moitié de la saison. »

Antonio Giovinazzi devrait écoper d’une pénalité sur la grille à Bakou

Le pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi devrait écoper d’une pénalité de grille au Grand Prix d’Azerbaïdjan en raison du changement du boitier électronique sur sa monoplace.

Au Grand Prix de Bahreïn, la Ferrari de Charles Leclerc a été touchée par un problème technique lié à l’unité de contrôle électronique, ce qui a coûté au Monégasque une potentielle victoire le dimanche en course.

Après l’apparition de ce problème, Ferrari a décidé de changer l’unité de contrôle électronique sur ses deux monoplaces pour le Grand Prix de Chine et a également demandé à ses écuries clientes de procéder à ce changement pour éviter tout risque de panne.

Mais l’équipe Alfa Romeo n’a pas eu le temps d’effectuer ce changement pour le Grand Prix de Chine en raison de problèmes liés à l’installation.

La conséquence a été lourde pour Alfa Romeo puisque Antonio Giovinazzi n’a pas pu participer aux qualifications le samedi.

Pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, les deux pilotes Alfa Romeo recevront un nouveau boîtier électronique, mais Antonio Giovinazzi utilisera déjà le troisième de la saison et ne pourra donc pas échapper à la pénalité.

Pour ce changement, le pilote italien devra reculer de dix positions sur la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2019. Il ne reste plus qu’à attendre la confirmation officielle de sa pénalité.