Mauvaise nouvelle pour Daniel Ricciardo

Décidément, la saison 2018 de Daniel Ricciardo est à oublier définitivement, puisque le pilote Red Bull est désormais certain de devoir reculer d’au moins dix places sur la grille de départ du Grand Prix du Brésil.

Lors de la dernière course, l’Australien a dû abandonner pour la huitième fois de la saison, en raison cette fois-ci d’un problème mécanique sur sa monoplace, alors qu’il s’élançait depuis la pôle position sur la grille.

Pour le Grand Prix du Brésil, Red Bull a décidé de remplacer le turbo monté sur l’unité de puissance Renault de la voiture de Ricciardo par un élément neuf, ce qui se traduira inévitablement par une pénalité de grille pour lui.

La tarif pour un turbo neuf est de dix positions de pénalité, et pour l’heure, l’Australien n’est pas à l’abris de recevoir d’autres composants neufs sur sa monoplace pour le week-end à Interlagos.

Lance Stroll critique le manque de développement de Williams en 2018

Lance Stroll n’hésite plus à critiquer officiellement son écurie Williams, alors que le jeune canadien va très prochainement rejoindre l’écurie Force India, rachetée cet été par son père.

Stroll aura passé au total deux saisons chez Williams, mais jamais le jeune pilote n’aura pu démontrer son plein potentiel au volant d’une monoplace compétitive, hormis sur quelques courses l’an dernier, bien aidé par des événements extérieurs comme à Bakou ou au Canada en 2017 où il est monté sur le podium.

« Oui, c’était difficile cette année. » admet Lance Stroll en conférence de presse à Interlagos. « La voiture n’a juste pas été là. »

« Nous étions en mode survie lors de chaque week-end, plutôt que de livrer bataille. Être éliminé tant de fois en Q1…J’ai pris de bon départs cette saison, j’ai été en position de marquer des points, mais ensuite, nous perdions trop de places. »

« Nous avons abordé la saison du mauvais pied, nous n’avons pas vraiment développé la voiture depuis Melbourne. Nous n’avons pas vraiment amélioré la voiture, pas du tout même je pense. »

« Ce fut dur d’observer certains de nos concurrents comme Sauber par exemple. Au début, nous étions au même niveau qu’eux, et puis ils ont fait de grands progrès dans la bonne direction. »

« Oui, ce fut une année de survie, mais j’ai tout de même progressé en tant que pilote, je pense que j’ai mûri, c’est ma deuxième saison et j’ai passé plus de temps dans le baquet. »

« J’ai plus d’expérience, j’ai absorbé plus d’informations, même si ce fut une année difficile par rapport à l’an dernier, mais cela fait partie de ce sport, il faut l’accepter. »

Hamilton ne compte pas offrir une victoire à Valtteri Bottas

Lewis Hamilton a admis qu’il ne comptait pas rendre la monnaie de sa pièce à son coéquipier Valtteri Bottas en lui offrant une victoire avant la fin de la saison.

Au Grand Prix de Russie, Valtteri Bottas a laissé passer Lewis Hamilton à quelques tours de la fin de course afin de lui offrir une victoire lui permettant de creuser encore un peu plus l’écart avec Sebastian Vettel au championnat.

Interrogé ce jeudi à Interlagos pour savoir s’il comptait offrir une victoire à son tour à son coéquipier avant la fin de l’année, Hamilton assure que ni lui ni Bottas ne le souhaite.

« L’équipe ne passera cette consigne, si je suis dans cette position [d’offrir la victoire à Bottas], je n’ai pas demandé à Valtteri si c’est ce qu’il voulait, mais je ne pense pas que ce soit ce qu’il veuille. » déclare Hamilton.

« Il souhaite gagner par lui-même, je ne sais pas si je lui ferais une faveur en lui offrant une victoire. »

« De toute manière, je ne pense pas qu’il en ait besoin, je pense qu’il peut le faire de lui-même. Tout ce que je peux faire, c’est de m’assurer de soutenir l’ensemble du processus tout au long du week-end. Je suis toujours très ouvert pour l’ensemble de mes réglages, et je continuerai à le faire. »

Daniel Ricciardo comprend la colère de Verstappen au Mexique

Daniel Ricciardo assure qu’il ne voulait pas manquer de respect à son coéquipier au Mexique lors de sa célébration après avoir signé la pôle position au volant de sa Red Bull.

Quelques jours après le Grand Prix du Mexique, le père de Max Verstappen a révélé que son fils était très en colère après avoir loupé la pôle position pour seulement 20 millièmes.

Interrogé ce jeudi à Interlagos sur les commentaires de Jos Verstappen, Daniel Ricciardo a déclaré : « Je ne suis pas au courant, je savais que Max était énervé après la conférence de presse, et qu’il avait dit qu’il n’était pas très content. »

« Mais je ne pense pas que c’était vraiment dirigé contre moi, je pense que quiconque manque sa première pôle avec une marge aussi réduite va être énervé. »

« Si je rate cette pôle, et que je suis à sa place, même si ce n’était pas le cas pour ma première pôle, je serais toujours énervé, c’est le côté compétiteur qui est en nous. »

« Je n’ai rien vu de personnel, j’étais super heureux parce que ce fut une année difficile. Je n’étais pas le favori pour cette pôle, donc j’étais super content de la faire. »

« De son point de vue, il était le favori tout le week-end, en tête de toutes les sessions, et se faire bousiller par son coéquipier pour deux centièmes ça fait chier, c’est juste un compétiteur. »

Sebastian Vettel reste concentré sur le championnat constructeurs

Après avoir perdu le titre pilotes 2018, Sebastian Vettel aborde les deux dernières courses de la saison toujours avec l’envie de faire gagner Ferrari au championnat constructeurs.

Le pilote allemand ne sait pas si sa monoplace sera compétitive ce week-end au Brésil, mais il souhaite en tout cas tout donner face à Mercedes, qui devance la Scuderia de 55 points en arrivant à Interlagos.

« Je ne sais pas si nous gagnerons ici ou pas, bien-sûr, c’est toujours bien d’avoir la chance de pouvoir gagner, donc, nous nous concentrerons là-dessus et sur le titre constructeurs. » déclare Vettel ce jeudi à Interlagos.

Interrogé pour connaître son sentiment sur l’année écoulée après avoir vu son adversaire Lewis Hamilton titré au Grand Prix du Mexique il y a deux semaines, Vettel ne veut pas encore tirer de bilan et préfère se concentrer sur les deux dernières courses de la saison.

« Ce n’est pas encore le moment de réfléchir à l’année écoulée, il y a encore deux Grands Prix, alors nous allons nous concentrer là-dessus. »

« Il nous reste deux courses et nous allons essayer de faire du mieux que nous pouvons car il y a toujours une lutte pour le titre constructeurs. »

« C’est ce sur quoi nous devons nous concentrer, en tentant de marquer plus de points qu’eux [Mercedes] et nous verrons si ça suffira. »

Le bulletin météo du Grand Prix du Brésil

Les dernières prévisions météorologiques ne sont guère optimistes pour les trois prochaines journées de la semaine sur la ville de Sao Paulo au Brésil, théâtre de l’avant dernière manche du championnat 2018 de Formule 1.

Un temps pluvieux est attendu pour chacune des trois journées du week-end à Interlagos, la journée de vendredi devrait être certainement la plus arrosée.

Vendredi 09 novembre – Essais libres 1 et 2

Le ciel sera très nuageux au dessus du circuit d’Interlagos ce vendredi, les risques de pluie sont élevés pour les deux séances d’essais libres. Les températures ne devraient pas dépasser les 17 degrés au plus fort de la journée et les rafales de vent souffleront jusqu’à 15 km/h.

Samedi 10 novembre – Essais libres 3 et Qualifications

Pour la journée de samedi, les prévisions sont un peu plus optimistes, même si quelques averses sont attendues en cours de journée (probablement à l’heure des qualifications). Le mercure ne devrait pas dépasser les 23° et le vent soufflera à 20 km/h.

Dimanche 11 novembre – La course

Les dernières prévisions annoncent un fort risque de pluie entre 14h00 et 17h00 (heure locale) en sachant que le départ de la course sera donné à 15h10 (heure locale) soit 18h10 en France.

Les températures pourront atteindre les 25° et le vent ne soufflera pas plus fort que 15 km/h à l’heure du départ.

Raikkonen admet que le titre constructeurs sera difficile à gagner pour Ferrari

Kimi Raikkonen admet que Ferrari pourrait avoir du mal à remporter le championnat constructeurs cette année face à Mercedes, alors qu’il ne reste que deux courses à disputer avant la fin de l’année.

Ferrari arrive au Brésil avec 55 points de retard sur Mercedes au championnat, alors que 86 points pourront être distribués lors des deux dernières courses.

« Nous ne sommes évidemment pas dans une très bonne position. » déclare Raikkonen ce jeudi à Interlagos. « Mais nous sommes toujours dans le coup et nous ferons de notre mieux. »

« Je pense que l’essentiel pour l’équipe est de gagner, c’est pour cela que nous sommes tous ici. »

« Il y a le championnat des pilotes, mais si vous allez dans n’importe quelle équipe, ils vous diront que c’est le championnat constructeurs le plus important. »

« Nous allons essayer de remporter les deux dernières courses, puis nous verrons dans deux courses où nous sommes. »

Le pilote finlandais s’apprête à vivre ses deux dernières courses avec Ferrari, Kimi Raikkonen rejoindra en effet l’équipe Sauber à la fin de la saison avec laquelle il a signé un contrat de deux ans.

Hamilton juge son partenariat avec Bottas comme le meilleur jamais vu en F1

Lewis Hamilton estime que son partenariat avec Valtteri Bottas au cours des deux dernières saisons est probablement l’un des meilleurs qui a existé en Formule 1.

Le Britannique a remporté deux titres mondiaux depuis que Valtteri Bottas a rejoint l’équipe Mercedes en 2017 en remplacement de Nico Rosberg, avec qui Lewis Hamilton avait développé une relation tendue lors de leurs combats pour le titre entre 2014 et 2016.

Bottas pour sa part a réussi à tenir le rythme de Lewis Hamilton dans la première moitié de saison cette année, mais a légèrement régressé en seconde partie d’année, le Finlandais occupant actuellement la quatrième place au championnat des pilotes.

Invité à commenter le rôle de son coéquipier cette année, Hamilton a répondu  : « Nous nous respectons énormément, je vois à quel point il travaille et il voit à quel point je travaille. » explique le quintuple champion du monde.

« Nous ne jouons pas entre nous pour essayer de nous repousser l’un et l’autre, en fait, nous travaillons ensemble. »

« Il y a certains moments où j’ai compris des petites choses dans mes réglages et je l’appelle, et quelques fois même, je lui dis quelque petits trucs. »

« C’est le plus grand partenariat en termes de respect et de travail d’équipe de la part de pilotes qui ait jamais existé en Formule 1 probablement. »

« Cette année, il a certainement eu des moments où il a joué un rôle fondamental dans nos victoires en course. »

« Cette année, il a très bien débuté, puis il a eu des courses très difficiles. Je pense que Bakou, par exemple, a été un énorme succès pour lui. Il méritait cette victoire, mais il a subi une crevaison. »

« Je suis très reconnaissant en tant que coéquipier, puis pour l’aide qu’il m’a apportée dans la réalisation de ce rêve incroyable [son cinquième titre], donc, un grand merci à lui. »

Force India est déterminée à dépasser McLaren au championnat

Le directeur de l’équipe Force India, Otmar Szafnauer, estime que son équipe peut encore marquer suffisamment de points avant la fin de la saison pour rattraper et dépasser McLaren au championnat du monde.

Actuellement, l’équipe McLaren est sixième au championnat constructeurs et Force India talonne l’équipe britannique avec 15 points de retard.

Mais Force India a dû repartir de zéro au mois de septembre après avoir été rachetée par un consortium canadien dirigé par Lawrence Stroll, et qui s’est engagé à accepter de tirer un trait sur les résultats de l’équipe depuis le début de la saison.

Cet écart de 15 points entre les deux formations est donc largement rattrapable pour Force India, alors qu’il ne reste que deux courses au calendrier d’ici la fin de l’année, mais Otmar Szafnauer sait qu’il faudra cravacher pour y arriver.

« Après un résultat décevant au Mexique, les deux dernières courses ont encore plus d’importance. » déclare le directeur de Force India.

« Nous sommes toujours à la lutte pour la sixième place au championnat, mais le défi est bien plus important maintenant. »

« Nous sommes à 15 points de notre objectif et surmonter ce déficit ne sera pas facile. Nous allons continuer à travailler dur, mais nous devrons livrer des week-ends parfaits et même profiter de la chance en cours de route. »

Géographiquement, la F1 souhaite plus de cohérence dans son calendrier

Sean Bratches, le directeur commercial de la Formule 1, a indiqué que Liberty Media souhaitait passer sur un calendrier organisé sur le plan géographique de chaque destination à partir de la saison 2020.

Cette semaine, la Formule 1 a annoncé l’arrivée au calendrier de 2020 du Grand Prix du Vietnam, qui se disputera au mois d’avril, une date qui n’a pas été choisie au hasard par la F1.

Actuellement, la saison s’ouvre avec le Grand Prix d’Australie, puis viennent ensuite les Grands Prix de Bahreïn, de Chine, puis d’Azerbaïdjan.

La Formule 1 attaque ensuite sa tournée Européenne en Espagne, puis Monaco, avant de partir au Canada puis de revenir en Europe et poursuivent sur l’est avec le Grand Prix de Singapour, celui de Russie et celui du Japon.

Les manches américaines quant à elles sont disputées vers la fin de l’année avant de partir à Abou Dhabi pour la grande finale du championnat.

« Une des choses que nous essayons de faire actuellement est d’aligner nos courses en fonction de la géographie. » explique Sean Bratches.

« Nous sommes soumis à certains accords dont nous avons hérité. Mais idéalement, et pas nécessairement dans cet ordre, nous aimerions regrouper nos courses sur les marchés asiatique et australasien, comme nous le ferions sur les marchés américain et européen. Avoir le Grand Prix du Vietnam au mois d’avril soutien donc notre volonté. »

La date exacte du Grand Prix du Vietnam 2020 n’a pas encore été dévoilée par la Formule 1, puisque le calendrier de la saison 2020 n’est pas encore définitif.

La FIA va encore mieux surveiller la consommation de carburant

A la veille de l’avant dernière manche de l’année au Brésil, la FIA veille à ce que toutes les équipes respectent la réglementation en matière de consommation de carburant après les récents problèmes survenus au Grand Prix des Etats-Unis.

A Austin, Esteban Ocon et Kevin Magnussen ont été disqualifié du résultat final de la course pour avoir consommé trop de carburant, alors que la limite fixée par la FIA pour une course est de 105 kilos à un rythme de 100 kilos par heure.

La fédération mesure le débit de carburant de chaque monoplace avec un système spécifique, toutefois, le débit du carburant entre le système de mesure et le moteur n’est pas surveillé, ce qui laisse penser que certaines équipes utilisent des flexibles extensibles pour créer un espace de stockage supplémentaire pour le carburant et contourner ainsi les restrictions d’utilisation.

On craint donc que ce surplus « stocké » pourrait ensuite être utilisé pour envoyer du carburant supplémentaire au moteur lorsque le débit d’essence est à son maximum.

La FIA envisage de remédier à ce problème en mettant au point un moyen de vérifier la conformité du système d’alimentation en carburant afin de s’assurer qu’il n’y a pas de stockage excédentaire entre la pompe et le débitmètre, ainsi que le moteur.

Marcus Ericsson regrette de devoir partir quand Sauber devient compétitive

Marcus Ericsson a admis que perdre son baquet chez Sauber à partir de la saison prochaine lui « a fait très mal », mais le Suédois comprend parfaitement le choix de l’équipe de signer Kimi Raikkonen.

En 2019, Sauber pourra compter sur l’expérience de l’actuel pilote Ferrari, Kimi Raikkonen, avec qui la formation suisse a signé un contrat de deux ans.

Le partenariat signé entre Sauber et Alfa Romeo en début d’année veut dire que Raikkonen [Ferrari] et Antonio Giovinazzi [FDA] avaient naturellement la priorité pour obtenir chacun un baquet chez Sauber en 2019.

Marcus Ericsson, qui trouvera refuge dés 2019 en Indycar, assure qu’il comprend cette décision, même s’il ne cache pas qu’il a été déçu en apprenant la nouvelle.

« Bien-sûr, c’était difficile à accepter, je pensais que j’allais rester, mais évidemment, je comprends les raisons lorsqu’un pilote comme Kimi devient disponible, l’autre baquet est évidemment pris [par Ferrari]. » explique Marcus Ericsson.

« Il est impossible de ne pas saisir l’opportunité d’avoir un pilote comme Kimi, je comprends donc tout ça, même si c’est décevant pour moi et ma carrière. »

« Cela fait maintenant quatre années que je suis chez Sauber, j’ai accompagné cette équipe dans les moments difficiles et ne pas pouvoir poursuivre l’aventure quand la voiture devient compétitive, ainsi que l’équipe,  ça fait évidemment mal, mais c’est la F1. »

Niki Lauda planifie un retour sur les circuits pour le Grand Prix d’Abou Dhabi

Trois mois à peine après sa transplantation pulmonaire, Niki Lauda planifie de revenir sur un circuit de Formule 1 avant la fin de la saison 2018 de Formule 1.

Le directeur non-exécutif de l’équipe Mercedes a été opéré à l’hôpital AKH de Vienne cet été, après être tombé malade pendant ses vacances à Ibiza, mais deux mois après sa transplantation, Niki Lauda a été autorisé par les médecins à sortir de l’hôpital.

Désormais en phase de rééducation intensive, Lauda n’a pas été autorisé par les médecins à prendre l’avion ou à se rendre sur un circuit de Formule 1 dans l’immédiat.

Mais l’Autrichien, ami de longue date de Bernie Ecclestone, a avoué à l’ancien grand argentier de la F1 qu’il comptait faire son retour à Abou Dhabi pour la dernière course de l’année.

« Il m’a dit qu’il voulait juste me contacter [Lauda a appelé Ecclestone au téléphone] et m’a dit qu’il devait prendre beaucoup de médicaments et être discipliné. » déclare Ecclestone au Blick.

« Il m’a aussi dit ‘Mon plan secret est de réapparaître lors de la finale de la saison à Abou Dhabi’.’ Je pense que c’est incroyable ce qu’il est en train de vivre, il ne le mérite pas. » 

Le Grand Prix d’Abou Dhabi aura lieu le 25 novembre 2018 sur le circuit de Yas Marina.

La FIA rallonge la première zone de DRS à Interlagos

Dans le but d’augmenter les chances de dépassement pendant le Grand Prix du Brésil, la FIA a décidé de rallonger l’une des zones de DRS déjà présente sur le circuit d’Interlagos.

La seconde zone de DRS située dans la ligne droite de départ/arrivée a été rallongée de 100 mètres par rapport à la dernière édition du Grand Prix du Brésil.

Le point de détection du DRS reste toujours au même endroit (entre les virages 13 et 14), mais le point d’activation de l’aileron arrière amovible a été déplacé de 100 mètres juste après le virage 14.

La première zone de DRS située après les esses de Senna n’a pas été rallongée, la FIA estimant que cette ligne droite est beaucoup trop courte.

Les premiers roulages en essais libres sur le circuit d’Interlagos auront lieu ce vendredi 09 novembre à 14h00 (heure française).

Le moteur évolué de Honda à l’arrière des deux Toro Rosso au Brésil

Les deux pilotes Toro Rosso vont bénéficier de la dernière spécification du moteur Honda ce week-end au Brésil, ainsi que pour la dernière course de la saison à Abou Dhabi.

Le motoriste japonais a décidé de ne pas introduire cette dernière spécification lors de la dernières course au Grand Prix du Mexique en raison de l’altitude élevée du circuit de Mexico [plus de 2200 mètres], la densité de l’air plus faible impactant inévitablement le processus de combustion et sollicitant davantage le turbo.

Honda avait choisi de monter une ancienne spécification moteur sur les monoplaces de deux pilotes Toro Rosso pour le Mexique, ce qui permettait au motoriste nippon de calibrer le moteur en fonction des conditions rencontrées à Mexico.

Pour les deux dernières manches de la saison, les deux pilotes de l’écurie italienne bénéficieront de la dernière version du moteur V6 Turbo Honda, ce qui leur permettra d’avoir un peu plus de puissance.

Rappelons que Toro Rosso sert de laboratoire pour l’écurie mère Red Bull cette année, puisque le moteur Honda sera également monté à l’arrière des deux Red Bull l’an prochain, en plus des deux Toro Rosso.

Felipe Massa estime que Vettel a commis plus d’erreurs que Ferrari

L’ancien pilote Ferrari, Felipe Massa, estime que Sebastian Vettel a commis bien plus d’erreurs que Ferrari cette année, le Brésilien estimant que la responsabilité de l’échec de la Scuderia revient davantage au pilote allemand qu’à son équipe.

Les erreurs ont été nombreuses cette année pour Ferrari et Vettel, ce qui aura certainement joué un rôle important dans la perte du championnat des pilotes face à un Lewis Hamilton bien plus régulier dans ses résultats au volant de sa Mercedes.

« Ferrari et Vettel ont manqué leur chance, mais je pense que la responsabilité revient davantage à Sebastian. » explique le pilote brésilien.

« Le Grand Prix d’Allemagne était très douloureux avec une perte de 25 points alors que la victoire tendait les bras à Vettel. »

« Mais il y a aussi eu des erreurs en qualifications, des mauvaises stratégies, le contact qui n’était pas nécessaire avec Bottas en France. Je pense que Vettel a fait plus d’erreurs que Ferrari. »

Pour Massa, Lewis Hamilton a été au dessus du lot cette saison et fait déjà office de favori pour le titre l’an prochain.

« Il est déjà celui qui a fait le plus de pôles position dans l’histoire et s’approche du record de victoires. »

« Il a désormais 33 ans et semble être un favori évident pour le titre l’année prochaine, je pense qu’il aura encore une chance de battre tous les records. »

Les pilotes présents en conférence de presse ce jeudi à Interlagos

Cinq pilotes seront présents ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix du Brésil, avant dernière manche de la saison 2018 de Formule 1.

Marcus Ericsson, qui a été annoncé la semaine dernière en Indycar à partir de la saison 2019 sera présent ce jeudi en conférence de presse à Sao Paulo. Le pilote Sauber sera remplacé l’an prochain par Antonio Giovinazzi.

Brendon Hartley, qui s’apprête peut-être à vivre ses deux dernières courses en Formule 1 pour l’équipe Toro Rosso, sera lui aussi présent en conférence de presse. Le pilote néo-zélandais devrait être remplacé l’an prochain par Alexander Albon chez Toro Rosso.

Le pilote Haas, Kevin Magnussen, sera lui aussi en conférence de presse ce jeudi, le Danois, qui va bientôt se marier, aura à ses côtés Lance Stroll (futur pilote Force India) et Stoffel Vandoorne, qui quittera la Formule 1 à la fin de l’année pour rejoindre l’équipe HWA en Formule E.

La conférence de presse du Grand Prix du Brésil 2018 débutera à 11h00 (heure locale), soit 14h00 heure française.

Certaines équipes commencent à critiquer le nouvel aileron avant 2019

Alors que la FIA a validé l’introduction de nouveaux ailerons avant plus larges à partir de la saison prochaine afin de faciliter les dépassements en course, certaines équipes se montrent sceptiques quant à l’efficacité de ce nouveau dispositif.

Grâce à la nouvelle réglementation imposant des ailerons avant plus larges, les techniciens de la FIA sont convaincus qu’ils peuvent réduire de façon significative les turbulences aérodynamiques autour des monoplaces et donc de faciliter les dépassements en course.

Cependant, d’après les dernières simulations effectuées par certaines équipes, l’introduction d’ailerons avant plus larges ne faciliterait pas les dépassements, au contraire.

« Rouler derrière [une autre monoplace] ne sera pas plus facile. » explique Andy Green, directeur technique de Force India.

Pire encore, Helmut Marko, le directeur de Red Bull Motorsport, estime quant à lui que l’introduction de ces nouveaux ailerons ne changera absolument rien.

« D’après nos simulations rien ne change. » explique Marko. « Dépasser sera toujours aussi difficile, tout cela ne fera que coûter plus d’argent. »

L’Autrichien craint même que les ailerons avant larges de deux mètres ne se brisent au moindre contact avec une autre monoplace en piste : « Je pense que nous allons arriver au point de diminuer la taille des ailerons en 2021 à nouveau, » 

Autre point soulevé par les directeurs d’équipe, pourquoi avoir introduit des ailerons plus larges au lieu d’en avoir de plus étroits ? En effet, 1,70 mètres aurait été préférable en termes de contrôle des turbulences selon de nombreux ingénieurs.

Un coût important

Dernier point soulevé, et pas des moindres, le coût de l’introduction de ce nouvel aileron est estimé à environ 15 millions d’euros par Red Bull, notamment parce que l’aileron avant affecte le reste du package aérodynamique des monoplaces et oblige donc les équipes à améliorer le package complet en fonction de ce nouvel aileron qu’elles n’ont pu tester qu’une seule fois cette année en piste.

Frederic Vasseur se sent mieux chez Sauber que chez Renault

Frederic Vasseur, qui a quitté l’équipe Renault en 2017, assure que ses relations avec le personnel de l’équipe du constructeur français sont restées très bonnes, malgré quelques divergences d’opinions à l’époque avec le directeur général de Renault Sport Racing, Cyril Abiteboul.

Le manager français est désormais team principal de l’équipe Sauber depuis le mois de juillet 2017 et peut donc comparer les différences de fonctionnement entre les deux équipes, Vasseur insistant sur le fait qu’il ne souhaite surtout pas se plaindre de Renault.

« Je pense qu’il n’y avait pas une idée précise des définitions des rôles de chacun, et honnêtement, je me sens bien plus dans ma zone de confort chez Sauber car c’est plus ou moins une équipe de même taille que la structure que je dirigeais auparavant. » explique Vasseur au site de la Formule 1.

« Honnêtement, je ne me plains pas de Renault parce que je connaissais auparavant [la politique intrerne] et que j’ai aussi commis des erreurs de mon côté, alors je ne m’en plains pas du tout. »

« Maintenant, je suis assez heureux parce que j’ai maintenu de bonnes relations avec tout le monde chez Renault et que nous volons souvent ensemble. »

« Alors ça va pour moi, je ne veux pas me battre avec eux. Mais j’ai probablement rejoint le groupe à un moment où la dynamique n’était pas au rendez-vous. Et donc je me suis arrêté.« 

« Ce nouveau chapitre de ma carrière chez Sauber est plus qu’un travail à plein temps avec 21 courses par an, honnêtement c’est un peu trop, mais je n’ai pas à me plaindre. J’aime ce projet parce que c’est une petite structure. »

« Je n’ai pas le confort que je pourrais avoir chez Renault, mais nous avons beaucoup plus d’agilité et le budget est décent, même si nous devons nous améliorer de ce côté pour l’avenir car l’objectif est de grimper dans la hiérarchie. »

« Je n’ai jamais dit avant la saison que nous devions être P3, P2. Nous avons tellement de domaines à améliorer que je pense que la première approche consiste à améliorer chaque département, que ce soit en termes de production, de conception, d’aéro, etc. »

Hartley voit une chance de briller au Brésil

Brendon Hartley est déterminé à poursuivre sur ses efforts ce week-end au Brésil pour montrer à Toro Rosso qu’il mérite de rester en Formule 1 la saison prochaine.

Le pilote néo-zélandais n’a toujours pas été confirmé pour la saison 2019, alors que le pilote de F2, Alexander Albon, est largement pressenti pour le remplacer l’an prochain au volant de la Toro Rosso.

Malgré cela, Hartley reste confiant quant à ses chances de poursuivre l’aventure à Faenza l’année prochaine, à condition bien-sûr, qu’il puisse impressionner son employeur lors des deux dernières courses de la saison.

« Mon rythme lors des dernières courses a été vraiment fantastique, j’ai eu un beau résultat à Austin, suivi d’une belle performance au Mexique, même si cela n’a pas donné le résultat que nous espérions. » déclare Hartley.

« J’arrive aux deux dernières courses de la saison avec un état d’esprit plutôt positif, d’autant que nous aurons la dernière version du moteur Honda et nous savons qu’il offre beaucoup plus de performances. »

« En plus de cela, le nouveau package aérodynamique ajoute de la performance et semble tout à fait convenir à mon style de pilotage. »

« Je connais très bien la piste [d’Interlagos] après y avoir couru en WEC. Il y a d’intéressants changements d’élévation et de courbes, c’est une piste old-school et tous les fans se préparent pour mettre une folle ambiance. »

« L’année dernière en F1, j’ai malheureusement dû abandonner en raison d’un problème technique, donc, je suis vraiment impatient d’être à ce week-end. »