Courses sprint en F1 : Ferrari favorable à l’idée

Du côté de chez Ferrari, que ce soit les pilotes ou bien le directeur de l’équipe, tout le monde semble aller dans la même direction concernant la proposition d’introduire des courses sprint lors de certains week-ends de Grand Prix cette année en F1.

Les discussions se poursuivent sur la perspective d’organiser des courses de «sprint» le samedi lors de trois épreuves [Monza, Montréal et Interlagos] au cours de la nouvelle saison. L’idée a gagné ce qui a été décrit comme un « large soutien » lors d’une réunion de la Commission F1 qui s’est tenue il y a quelques jours, avec une décision finale prévue avant le début de la nouvelle saison à la fin de ce mois de mars.

Ces courses sprint que la F1 veut tester cette année seraient programmées le samedi après-midi. Le programme du week-end comporterait alors une seule séance d’essais libres de 60 minutes le vendredi matin, suivie, quelques heures plus tard, d’une séance de qualifications qui déterminerait alors la grille de départ de la course sprint du samedi après-midi.

Ainsi, le résultat final de la course sprint du samedi (1 heure max) déterminerait la grille de départ de la course principale du dimanche après-midi (un Grand Prix complet).

L’introduction de courses de sprint pourrait avoir des conséquences inattendues, de sorte que les équipes ont souhaité que leurs directeurs sportifs examinent les pièges potentiels avant de s’engager pleinement dans l’idée.

Interrogés la semaine dernière sur le sujet lors de la présentation de l’équipe, le directeur de la Scuderia, Mattia Binotto, ainsi que ses deux pilotes, se sont montrés très emballés par la proposition.

« Nous sommes très engagés dans des discussions avec la F1 et la FIA. Nous pensons que changer pour des courses plus spectaculaires et, éventuellement, pour des courses imprévisibles, sera formidable… » a déclaré Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

« Ce changement [les courses sprint] atteindra d’une manière ou d’une autre les objectifs que je viens de mentionner. »

« Les discussions sont en cours, mais pour le moment, cela semble prometteur pour obtenir un bon résultat, mais je pense toujours que nous devons examiner tous les détails – les détails feront la différence à cet égard. »

« Le travail d’équipe doit se poursuivre et, nous espérons que nous trouverons une bonne solution. »

Charles Leclerc était tout aussi positif à propos des courses sprint, mais le Monégasque a insisté sur le fait que la valeur de la course principale du dimanche ne doit pas être diminuée pour autant.

« Du point de vue du pilote, je pense que c’est assez intéressant. » a déclaré Leclerc.

« Je pense que ce devrait être essayé au moins et ensuite nous devrons comprendre comment cela fonctionnerait avec l’attribution des points. »

« Mais je pense que le plus important reste la course principale et que la valeur de cette couse ne diminue pas. Je pense que c’est le point principal de mon côté. »

« Mais ça pourrait être vraiment intéressant de l’essayer, ou du moins avoir des courses plus courtes durant lesquelles nous pouvons attaquer plus. Donc oui, je serai heureux de l’essayer. »

Le nouveau coéquipier de Leclerc, l’Espagnol Carlos Sainz, a déclaré pour sa part que 2021 semble être le meilleur moment pour tester ce format lors d’un week-end de course.

« Je pense que tant que nous ne l’avons pas essayé, nous ne saurons jamais. C’est l’une de ces choses où tant que vous n’y êtes pas parvenu pour la première fois, vous ne saurez jamais exactement comment cela se passe. » a déclaré Sainz.

« S’il y a bien une année où nous devons l’essayer, c’est 2021. Avec ce qui va arriver [la nouvelle réglementation en 2022], je pense que c’est une bonne occasion d’essayer ce genre de chose et de voir comment cela se passe. »

Les pilotes Ferrari optimistes mais prudents avant le début de la saison

Les deux pilotes Ferrari, Charles Leclerc et Carlos Sainz, sont bien conscients qu’il est pour le moment absolument impossible de savoir si les efforts réalisés par la Scuderia Ferrari au cours de l’hiver porteront leurs fruits cette année.

Après une saison 2020 très compliquée et une sixième place au championnat du monde des constructeurs comme résultat, l’équipe Ferrari se doit de redresser la barre en 2021 avec une monoplace compétitive dès le début de la saison.

La SF21 aura donc la lourde tâche de faire oublier aux tifosi la saison 2020 de l’équipe de Maranello, mais alors que les essais hivernaux approchent à grand pas, les deux pilotes Ferrari se montrent très prudents et insistent sur le fait qu’il faudra attendre la première manche de l’année le 28 mars pour savoir si Ferrari a bien fait ses devoirs cet hiver.

« Je pense qu’il est très difficile de répondre à cette question avant la première course pour être honnête. » a déclaré Charles Leclerc lors de la présentation de l’équipe.

« Cela semble prometteur, et je pense qu’il y a eu beaucoup de travail effectué. Nous sommes là depuis le début de l’année avec Carlos [Sainz], nous poussons beaucoup et nous voyons les améliorations de la voiture, et pour le moment, cela semble toujours positif sur le papier. »

« Mais ensuite nous devrons voir ce que les autres ont fait comme progrès et nous devrons nous comparer à eux. Je suis convaincu que l’équipe donne le meilleur, mais je pense que nous ne comprendrons la hiérarchie que lors de la première course. »

Le coéquipier de Leclerc, l’Espagnol Carlos Sainz, rejoint les propos du Monégasque et estime lui aussi qu’il faudra patienter encore jusqu’à la première course pour savoir exactement où se situe Ferrari cette année.

« En ce moment honnêtement, il est impossible de le savoir. » souligne Carlos Sainz.

« Nous savons ce que nous avons fait, nous savons ce que disent nos simulations et où nous devrions être en termes de puissance, de trainée, de vitesse de pointe, etc…nous avons évidemment tous ces chiffres, mais sans les chiffres de nos concurrents, il est presque impossible de prédire où cela nous mènera. »

« Je suis heureux et fier des efforts de toute l’équipe, j’ai pu voir de bons progrès, mais tant que nous ne verrons pas ce que nos rivaux ont fait, il sera impossible de savoir si cela suffit ou pas. »

La Scuderia Ferrari présentera la SF21 le 10 mars prochain, soit seulement deux jours avant les essais hivernaux qui se disputeront du 12 au 14 mars à Bahreïn.

Fernando Alonso explique les raisons de son absence lors de la présentation de l’Alpine

Ce mardi, l’équipe Alpine dévoilera sa monoplace pour la saison 2021 et si le Français Esteban Ocon sera bien présent lors de cette présentation, ce ne sera pas le cas de son coéquipier Fernando Alonso.

Vendredi dernier, l’équipe Alpine a indiqué que le double champion du monde ne pourrait pas se rendre à la présentation de la A521 ce mardi 2 mars en raison des restrictions de déplacement dues à la crise sanitaire actuelle.

Cependant, en coulisses  il se dit que le double champion du monde ne sera pas présent pour la présentation de l’Alpine ce mardi pour lui permettre de récupérer après son accident de vélo survenu il y a quelques jours en Suisse, mais le principal intéressé assure que son absence n’est due qu’aux restrictions de voyage.

« Bonjour Tout le monde! Comme vous savez, je ne pourrai pas être présent lors de la présentation de l’équipe qui aura lieu au Royaume-Uni mardi. » explique Alonso dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux.

« C’est un peu difficile de voyager entre la Suisse et le Royaume-Uni avec les restrictions covid mais bien sur je la suivrai virtuellement comme tout le monde, ce n’est pas très important si vous n’êtes pas là physiquement. »

« J’ai hâte de vous présenter la voiture, les nouvelles couleurs, les nouvelles combinaisons, je suis très excité. A bientôt! »

Le pilote espagnol n’apparaitra auprès de son équipe qu’à partir des essais hivernaux 2021 qui se tiendront du 12 au 14 mars à Bahreïn.

Pirelli va tester ses pneus 18 pouces à Magny-Cours avec Alpine

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé aujourd’hui son calendrier de test sur les gommes 18 pouces qui seront introduites en catégorie reine la saison prochaine.

Pirelli a prévu 10 sessions de tests de développement cette année, pour un total de 28 jours, avec neuf équipes de Formule 1 avant la saison 2022, au cours de laquelle seront introduits  de nouveaux règlements techniques, y compris le passage aux pneus 18 pouces.

Ce programme de développement, qui a débuté en 2019 puis suspendu en 2020 en raison du Covid-19, pourrait naturellement aussi faire l’objet de modifications cette année en raison des restrictions liées à la pandémie.

En 2021, les tests des pneus 18 pouces comportent à la fois des pneus slick (sept séances) et des pneus humides (trois séances) avec quatre séances autonomes et six séances se déroulant immédiatement après un week-end de course.

Les deux premières sessions ont déjà eu lieu à Jerez, en Espagne, avec Ferrari du 22 au 24 février: les pneus slick et pluie ont été testés. Cette année, au total, les séances d’essais s’étaleront sur 20 jours mais, étant donné que plusieurs constructeurs seront impliqués dans certaines séances, il y aura en fait 28 jours au total (22 sur sec et 6 sur humide).

L’une des grandes nouveautés pour ces tests est l’arrivée du circuit de Magny-Cours où se dérouleront les derniers essais Pirelli au mois de septembre avec l’équipe Alpine.

« Nous sommes impatients de reprendre les tests pour les nouveaux pneus 18 pouces mais, comme la pandémie Covid-19 – qui a conduit à la suspension des tests l’année dernière – n’est pas encore terminée, il est possible que le programme prévu pour cette année soit également modifié. » nous explique Marion Isola, directeur de Pirelli.

« C’est pourquoi nous avons également un plan de secours. Cependant, nous avons mis en place un calendrier qui devrait nous permettre de reprendre fermement là où nous nous étions arrêtés en 2019 afin de finaliser le cahier des charges de la nouvelle génération de pneus basée sur les nouvelles règles qui donneront à la Formule 1 un look très différent à partir de 2022. »

« Je remercie toutes les équipes pour leur soutien en fournissant des simulations et des voitures mulet qui sont une excellente base pour travailler. »

« Cette année, nous testerons les slicks et des prototypes humides de 18 pouces: nous avons déjà commencé à Jerez en Espagne pendant trois jours avec Ferrari, et nous terminerons le programme en septembre sur le circuit français de Magny-Cours avec Alpine. »

Calendrier des tests Pirelli 2021

Lance Stroll est « immensément talentueux » aux yeux de son père

Considéré depuis son arrivée en F1 comme un « fils à papa », le Canadien Lance Stroll doit essuyer de nombreuses critiques [voire des insultes] sur les réseaux sociaux depuis quelques années pour le simple fait d’être le fils d’un milliardaire et d’avoir pu accéder à la Formule 1

Malgré les critiques, le jeune Lance Stroll a pourtant décroché le titre dans trois catégories inférieures à la Formule 1 dans sa carrière, dont le championnat F3 Europe en 2016.

Fraichement titré en F3, le Canadien accède directement à la Formule 1 la saison suivante et débute sa carrière en catégorie reine du sport automobile avec l’équipe Williams aux côtés de l’expérimenté Felipe Massa.

Il devient alors à 18 ans le second plus jeune pilote à prendre le départ d’un Grand Prix de F1 après Max Verstappen et obtient même son premier podium en 2017 au Grand Prix d’Azerbaïdjan, bien aidé il est vrai par les nombreux faits de course.

Au total depuis ses débuts en F1 en 2017, Lance Stroll a décroché trois podiums et signé une pole position l’an dernier dans des conditions dantesques au Grand Prix de Turquie.

Interrogé sur le sujet, Lawrence Stroll, co-propriétaire de l’équipe Aston Martin pour laquelle pilote Lance Stroll en 2021, a pris la défense de son fils qu’il juge « très talentueux ».

« Il y a beaucoup de gens jaloux dans le monde et les gens jaloux, qui souhaiteraient être à la place de Lance, font et disent des choses idiotes. » a déclaré Lawrence Stroll en entrevue avec l’agende de presse AP.

« Je n’y accorde pas beaucoup d’attention et Lance non plus. Est-ce que je pense que Lance est talentueux ? Je pense qu’il est immensément talentueux. »

« Je ne doute pas qu’il a démontré avoir en lui du sang de champion du monde. Tout se vaut quand vous arrivez sur le ring, et il l’a montré en mettant la voiture en pole sous la pluie en Turquie l’année dernière, lorsque le niveau de jeu était égal. Il n’y a pas beaucoup de gens qui peuvent faire cela. »

Cette saison, Lance Stroll sera le coéquipier de l’expérimenté et quadruple champion du monde Sebastian Vettel, une bonne occasion pour le Canadien de faire taire les critiques.

Verstappen se contentera du peu de roulage disponible avant la saison

Le pilote Red Bull, Max Verstappen, se contentera de la journée et demie de test dont il aura le droit cette année avant la première manche de la saison 2021 qui est programmée le 28 mars à Bahreïn.

Année après année, la durée des essais hivernaux en Formule 1 n’a jamais cessé de réduire pour en arriver en 2021 à seulement trois journées de test, soit une journée et demie par pilote.

Cependant, Max Verstappen pour sa part n’est pas du tout impressionné par la réduction du temps de roulage en essais hivernaux et admet même qu’il commençait à s’ennuyer lorsque les essais duraient six jours.

« J’ai évidemment hâte de disputer les week-ends de course, mais nous avons d’abord trois jours d’essais. » explique Verstappen, cité par le site de la F1.

« Cela correspond à un jour et demie par coéquipier, ce n’est pas beaucoup, mais cela ne me dérange pas. J’ai toujours trouvé que six jours c’était un peu long et ennuyeux. »

« Bien-sûr, j’adore piloter une Formule 1, mais il n’y a pas vraiment de notion de compétitivité lors des essais. j’espère juste que la journée et demie se passera bien. C’est important. »

« Nous voulons juste parcourir le plus de kilomètres que possible pour nous habituer à la voiture. C’est comme ça que nous préparerons le premier week-end de Grand Prix. »

« Nous devrons ensuite attendre Bahreïn [la première manche de l’année] pour rouler avec des pneus de course, c’est là que les choses vont vraiment commencer, et ensuite nous pourrons commencer à mettre en place les bons réglages. »

Pour cette saison 2021 , les essais hivernaux auront lieu sur le tracé de Bahreïn du 12 au 14 mars.

Max Verstappen perd son mécanicien numéro 1 chez Red Bull

Lee Stevenson, mécanicien numéro 1 dans le garage de Max Verstappen, prendra un nouveau rôle dans l’équipe Red Bull cette année et ne travaillera donc plus directement avec le pilote néerlandais.

Depuis 2016, date à laquelle Max Verstappen a rejoint l’équipe Red Bull, Lee Stevenson était le mécanicien #1 du Néerlandais et son rôle était de s’assurer que la monoplace de Verstappen soit toujours prête à partir en piste à n’importe quel moment du week-end.

Le Britannique va désormais assurer le même rôle mais au sein du département exhibition de l’équipe Red Bull (lors de démonstration avec d’anciennes monoplaces), un poste moins exigeant tout au long de l’année.

« 10 victoires, 3 pôles et 42 podiums. Je n’aurais jamais rêvé faire un voyage aussi incroyable avec le meilleur pilote de la grille. » a déclaré Stevenson.

« C’est dommage que nous n’ayons pas réussi à décrocher un championnat ensemble, mais il le fera certainement. »

« Mon parcours en tant que No 1 sur la voiture a pris fin alors que je prends désormais un nouveau rôle au sein de l’équipe, une opportunité que je ne pouvais pas manquer. »

« Je souhaite aux gars toute la chance du monde pour remporter plus de victoires que jamais et j’espère qu’ils reviendront avec la couronne. »

Le nom du remplaçant de Stevenson n’a pas encore été dévoilé par l’équipe Red Bull Racing.

 

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Mick Schumacher a (enfin) pu mouler son baquet

L’Allemand Mick Schumacher – qui fera ses débuts en Formule 1 cette saison avec l’équipe Haas – a enfin pu mouler son baquet après avoir été obligé d’observer une quarantaine avant de se rendre à l’usine de son équipe au Royaume-Uni.

Le champion 2020 de Formule 2 fera ses débuts en catégorie reine cette année au sein d’une équipe Haas qui espère inverser sa mauvaise dynamique de la saison dernière bien que la VF-21 ne recevra quasiment aucun développement au cours de la saison.

2021 sera donc une année d’adaptation pour Mick Schumacher sans grand objectif à atteindre, tandis que le pilote allemand devra faire en sorte de travailler en étroite collaboration avec son coéquipier Nikita Mazepin, contre lequel il se battait en F2 l’an dernier, de façon à faire avancer l’écurie Haas dans la bonne direction en vue de 2022.

« Je suis à l’usine, j’ai enfin pu y arriver. » a déclaré Schumacher dans une courte vidéo postée par son écurie sur les réseaux sociaux en fin de semaine dernière.

« Ça fait du bien de revoir toute l’équipe que je n’avais pas eu la chance de revoir depuis Noël. Ça fait du bien d’être de retour et j’ai vraiment hâte de monter dans la voiture. »

L’équipe Haas dévoilera la livrée (seulement la livrée) de sa monoplace 2021 ce jeudi 4 mars lors d’une présentation 100% en ligne.

 

Jamie Chadwick poursuit l’aventure avec Williams en 2021

L’écurie Williams Racing a confirmé que Jamie Chadwick poursuivra son travail avec l’équipe en tant que pilote de développement pour la saison de Formule 1 2021.

Jamie Chadwick , qui a rejoint l’équipe en 2019, va intensifier son programme de simulateur à Grove et continuera à être pleinement immergée au sein de l’équipe à la fois sur la piste lors de certains Grands Prix et à l’usine.

La pilote âgée de 22 ans soutiendra également l’équipe dans ses activités médias et marketing tout au long de la saison 2021.

La Britannique a connu des succès dans un certain nombre de catégories jusqu’à présent dans sa carrière, remportant le titre inaugural de la Série W en 2019 et remportant une victoire aux 24 heures du Nürburgring en Allemagne.

Auparavant, elle avait remporté le titre britannique GT GT4 2015, est devenue vainqueur britannique de la Formule 3 en 2018 et a remporté la MRF Winter Series en 2018/19 – toutes des premières historiques pour une pilote de course féminine.

Cette année, Jamie Chadwick défendra son titre de la série W alors que le championnat revient après une interruption forcée due au COVID-19. La série gagnera en visibilité en 2021 car elle deviendra une course de soutien lors de huit événements de la Formule 1 au cours de la saison.

Parallèlement à ses engagements dans la série W, Jamie Chadwick a été confirmée en tant que pilote féminine de Veloce Racing pour l’Extreme E, un championnat de course hors route électrique révolutionnaire qui devrait être lancé plus tard ce mois-ci en Arabie saoudite.

« J’ai vraiment adoré mon temps avec Williams jusqu’à présent et je ne pourrais pas être plus ravie de continuer à travailler avec l’équipe dans mon rôle de pilote de développement. » a déclaré Chadwick.

« Je sens que je m’améliore tout le temps en tant que pilote, et mon temps passé dans le simulateur cette saison à venir se révélera inestimable. J’ai hâte de me plonger à nouveau pleinement chez Williams cette année. »

L’équipe Williams dévoilera sa monoplace pour la saison 2021 le 5 mars prochain lors d’un événement en ligne, crise sanitaire oblige.

Helmut Marko assure que Red Bull n’a « rien de mystérieux » sur sa RB16B

Le conseiller motorsport de l’équipe Red Bull, l’Autrichien Helmut Marko, assure qu’il n’y a rien à cacher sur la monoplace de la saison 2021: la RB16B.

La semaine dernière, l’équipe Red Bull a dévoilé sa nouvelle monoplace pour la saison 2021 en publiant seulement deux images de cette dernière prises en studio et dans des angles ne laissant apparaitre finalement que très peu de détails de la RB16B.

Le lendemain de cette « présentation », les deux pilotes Sergio Perez et Max Verstappen étaient déjà en piste sur le tracé de Silverstone avec la RB16B, mais là encore, l’équipe de Milton Keynes n’a publié aucune image de sa nouvelle F1.

Interrogé pour savoir si Red Bull cherchait à cacher volontairement certaines solutions techniques inédites, Helmut Marko assure que la RB16B n’a rien de mystérieux à cacher.

« Le timing était un peu serré pour faire des séances photos, le roulage était bien plus important. » confie Helmut Marko à nos confrères de F1-insider.

« Nous n’avons rien de mystérieux sur la voiture, nous n’avons pas six roues et nous n’avons pas de ventilateur à l’arrière non-plus [comme sur la Brabham-Alfa Romeo BT46B de 1978] » plaisante l’Autrichien.

« La voiture est une évolution du modèle de l’année dernière et l’objectif est de pouvoir concourir pour des victoires dès le départ. »

« Lors des premiers tests à Bahreïn (du 12 au 14 mars), nous utiliserons sur la voiture toutes les pièces qui seront également utilisées au début de la saison. »

Marko tient également à souligner qu’il ne faudra pas tirer de conclusions sur les performances des monoplaces lors des essais hivernaux à Bahreïn, puisque personne ne connaîtra les cartographies moteur utilisées par chaque équipe ou bien encore quel niveau de carburant il y aura dans le réservoir des F1.

« Nous savons bien que la quantité de carburant et les réglages moteur sont tronqués pendant les tests. Par conséquent, le vrai potentiel ne sera perçu que lors de la première course. »

Bahreïn propose des vaccins Covid au personnel de la F1 sur la base du volontariat

Le gouvernement de Bahreïn va offrir l’opportunité au personnel de la F1 (membres de la Formule 1, médias, sous-traitants…) de se faire vacciner lors de leur séjour dans le Royaume ce mois-ci.

Cette année, Bahreïn accueille les essais hivernaux de la Formule 1 (du 12 au 14 mars), ainsi que la première manche de la saison programmée le 28 mars.

Ce programme oblige le personnel travaillant en Formule 1 à voyager durant une période minimale de trois semaines avant la course pour respecter les différentes restrictions dont une quarantaine obligatoire.

Dans ce contexte de crise sanitaire, le ministère de la santé du Royaume de Bahreïn a proposé à toutes les personnes se rendant à Bahreïn pour la Formule 1 de se faire vacciner sur la base du volontariat.

« En raison du calendrier de l’événement F1 de cette année, y compris les tests, la grande majorité des participants seront présents à Bahreïn pendant une période de trois semaines avant la course.«  peut-on lire dans un communiqué.

« Ceci offre une occasion unique de fournir une protection supplémentaire à ceux qui souhaitent saisir l’opportunité sous la forme de vaccination. »

Le vaccin proposé est le vaccin Pfizer-BioNTech, dont les deux doses, selon Bahreïn, seraient administrées à 21 jours d’intervalle.

Un porte parole de la Formule 1 a déjà déclaré que le sport n’avait pas l’intention de faire vacciner son personnel en tant que groupe avant le déploiement des vaccins par le système de santé du Royaume-Uni.

En toute logique, la plupart des équipes de Formule 1 – dont huit d’entre-elles sont basées au Royaume-Uni – devraient adopter la même position que la F1 sur ce sujet.

Le bal des présentations se poursuit cette semaine en F1

Le programme est chargé cette semaine en Formule 1 avec pas moins de cinq présentations prévues entre mardi et vendredi dont la très attendue Aston Martin AMR21.

Ce mardi 2 mars, l’équipe Alpine F1 Team présentera sa A521 en direct lors d’un événement en ligne, tandis que le même jour l’équipe championne du monde en titre, Mercedes, dévoilera sa W12 E Performance également en ligne.

Le mercredi 3 mars, la très attendue Aston Martin AMR21 sera présentée là aussi lors d’un événement en ligne et en présence des pilotes Lance Stroll et Sebastian Vettel.

Le jeudi 4 mars, ce sera au tour de l’équipe américaine Haas de dévoiler la livrée de sa monoplace pour la saison 2021 (seulement la livrée), très certainement par le biais d’un communiqué de presse, avant de présenter physiquement sa VF-21 le premier jour des essais hivernaux le 12 mars à Bahreïn.

Vendredi 5 mars, ce sera au tour de l’équipe Williams de présenter sa FW43B lors d’un événement en ligne une fois de plus, tandis que la monoplace de l’équipe de Grove a déjà pris la piste à Silverstone la semaine dernière dans le cadre d’un shakedown.

Enfin, la semaine prochaine (le 10 mars) la Scuderia Ferrari lèvera enfin le voile sur sa monoplace de la saison 2021, la SF21, après nous avoir déjà présenté son équipe la semaine dernière.

Évidemment, vous pourrez suivre chaque présentation en direct sur F1only.fr tout au long de la semaine, tandis que les premières images des F1 2021, les réactions des membres des équipes et des analyses techniques seront disponibles tout au long de la semaine sur le site.

Une fois les présentations faites, les équipes s’envoleront vers Bahreïn pour participer aux essais hivernaux 2021 (du 12 au 14 mars), alors que la première course de l’année se disputera sur le même tracé quinze jours plus tard (28 mars).

Dates présentations F1 2021

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Sergio Perez espère donner du fil à retordre à Mercedes en 2021

Le nouveau pilote Red Bull, Sergio Perez, espère que lui et son coéquipier Max Verstappen seront en mesure de donner du fil à retordre aux deux pilotes Mercedes cette année.

En 2021, l’équipe Red Bull débutera la saison avec un duo de pilotes expérimenté et une nouvelle monoplace dont les secrets semblent être bien gardés par l’écurie de Milton Keynes, qui n’a dévoilé absolument aucune image de la RB16B en piste cette semaine.

Sergio Perez – 191 départs en Grand Prix et une victoire à son actif – espère que cette RB16B sera LA monoplace capable de faire vaciller l’intouchable équipe Mercedes qui domine la Formule 1 depuis maintenant sept saisons consécutives depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014.

« Je pense que l’objectif est de gagner. Mais il y a évidemment tout un processus pour cela, nous devons prendre le dessus et nous espérons que la voiture est assez bonne pour cela. » a déclaré le Mexicain, cité par le site de la discipline reine du sport automobile.

« Nous devons encore attendre et voir, Mercedes a eu un bon avantage sur l’équipe au cours des dernières années. »

L’an dernier, Max Verstappen a passé une grande partie de la saison à se battre en solitaire contre les deux pilotes Mercedes, alors que son ancien coéquipier Alex Albon avait du mal à suivre le rythme.

Ce facteur a clairement limité la capacité de l’équipe Red Bull à aller se battre pour le titre en 2020, mais avec un duo de pilotes aussi expérimenté, l’écurie autrichienne a mis cette année toutes les chances de son côté pour réussir.

« Max [Verstappen] est très talentueux et j’ai hâte de commencer à travailler avec lui. » ajouté Sergio Perez à propos de son nouveau coéquipier.

« Vous pouvez voir que son talent est naturel et techniquement il est très fort. Donc, nous sommes impatients de mettre la voiture en piste et de commencer à nous battre pour obtenir le plus de points possible pour l’équipe. »

La F1 a pour objectif de disputer 23 Grands Prix en 2021

La Formule 1 a la ferme intention de disputer l’intégralité des courses présentes au calendrier cette année, soit 23 Grands Prix au total.

L’an dernier, en raison de la pandémie de coronavirus qui a frappé la planète entière, la Formule 1 a dû reporter ou simplement annuler plusieurs courses programmées au calendrier 2020.

La campagne 2020 – qui devait débuter en mars avec le Grand Prix d’Australie en manche d’ouverture – a finalement débuté au mois de juillet en Autriche pour se terminer au mois de décembre à Abou Dhabi, manche finale d’un calendrier largement remanié comportant dix-sept Grands Prix.

Si le nouveau PDG de la F1, Stefano Domenicali, se félicite du fait que la Formule 1 a pu disputer autant de courses l’an dernier malgré les restrictions de déplacements mises en place par les différents pays, ce dernier a insisté sur le fait que la discipline reine du sport automobile prévoyait de disputer l’intégralité des courses programmées cette année.

« Nous prévoyons un calendrier record de 23 courses en 2021. » a expliqué Domenicali lors de la présentation des résultats financiers 2020 de la F1 cette semaine.

« Nous continuons à travailler avec les gouvernements, les promoteurs et les organisations locales, alors que nous naviguons à travers les protocoles et réglementations Covid-19. »

Jusqu’à présent, seul le Grand Prix d’Australie (initialement prévu au mois de mars en manche d’ouverture de la saison) a été reporté à la fin de l’année (mois de novembre) en raison des restrictions mises en place par l’état de Victoria qui obligeait le personnel de la F1 à observer une quarantaine relativement longue, ce qui aurait été un problème du point de vue logistique après les essais hivernaux.

Un doute sur le Portugal

La Formule 1 a donc trouvé une solution en reportant le Grand Prix d’Australie à la fin de la saison et en délocalisant les essais hivernaux à Bahreïn entre le 12 et le 14 mars, tandis que la manche d’ouverture se disputera sur le même tracé le 28 mars.

Un doute subsiste cependant sur la date du 2 mai qui était initialement réservée au Vietnam, mais la Formule 1 a récemment confirmé que le Vietnam ne pourrait pas accueillir la discipline à cette date et a donc décidé de remplacer Hanoï par le Portugal.

Cependant, la Formule 1 attend toujours l’approbation du gouvernement portugais, une décision étant attendue dans les prochains jours.

Photos : les tenues 2021 des pilotes Alfa Romeo

Cette semaine, l’équipe Alfa Romeo était présente sur le circuit de Barcelone en Espagne pour déverminer la monoplace pour la saison 2021: la C41.

Lors de cette journée de tournage, seul le pilote de réserve de l’équipe, le Polonais Robert Kubica, a pu prendre le volant de la C41 pour un roulage limité à seulement 100 km comme le stipule la réglementation en Formule 1.

Les deux pilotes titulaires, Antonio Giovinazzi et Kimi Raikkonen, étaient tout de même présents sur le tracé espagnol pour avoir les premiers retours techniques de Robert Kubica avant de pouvoir eux-mêmes tester la C41 pour la première fois lors des essais hivernaux à Bahreïn (du 12 au 14 mars).

Cette journée de tournage était également l’occasion pour l’équipe Alfa Romeo de prendre en photo les pilotes dans leur tenue officielle pour la saison 2021.

Pour voir les photos, il vous suffit de cliquer sur une vignette ci-dessous, ce qui lancera la lecture automatique du diaporama.

Photos tenues pilotes Alfa Romeo

Mercedes tease une livrée noire et argentée de la W12

L’équipe Mercedes, qui présentera sa monoplace pour la saison 2021 le 2 mars prochain, a publié une image de sa F1 arborant une livrée noire et argentée et qui pourrait bien être la livrée définitive de la W12.

Depuis quelques jours, l’équipe championne du monde en titre joue avec les nerfs des fans sur les réseaux sociaux en publiant des plans rapprochés de certaines parties de sa monoplace 2021.

Un morceau d’aileron avant un jour, un bout de capot moteur le lendemain et désormais un aperçu (très flou) de la livrée dans son entièreté.

Mercedes a confirmé l’an dernier que la livrée noire qu’elle utilisait en 2020 sur la W11 serait toujours utilisée cette saison pour la W12, mais la dernière image publiée par l’équipe montre que le noir s’estompe et laisse place à de l’argenté sur l’arrière de la voiture.

Quoi qu’il en soit, il faudra encore attendre quelques jours pour découvrir pour de vrai la livrée 2021 de la Formule 1 de l’équipe Mercedes lors d’un événement en ligne retransmis en direct sur F1only.fr.

Albon convaincu que son travail hivernal a porté ses fruits sur la RB16B

Alexander Albon a peut-être perdu son baquet chez Red Bull, mais le pilote thaïlandais a tout de même été très occupé cet hiver avec de nombreuses heures passées dans le simulateur de l’équipe Red Bull pour aider au développement de la RB16B (dont vous pouvez retrouver l’analyse technique détaillée ici)

L’an dernier, la RB16 de l’équipe Red Bull souffrait d’un train arrière capricieux rendant la tâche compliquée aux deux pilotes durant la saison, ce qui pourrait également expliquer les difficultés d’Albon de se mettre au niveau de son coéquipier Max Verstappen.

Désormais pilote de réserve et de simulateur de l’équipe, Albon a participé activement au développement de la RB16B de 2021, qui est en grande partie issue de la RB16, et continuera tout au long de la saison de vérifier chaque retour technique des pilotes dans le simulateur pour essayer de faire évoluer la monoplace course après course.

« La RB16B a en quelque sorte été mon projet hivernal, j’ai fait beaucoup de choses dans le simulateur. » a expliqué Albon cette semaine lors du shakedown (dont vous pouvez retrouver le résumé vidéo plus bas) organisé par l’équipe Red Bull à Silverstone et au cours duquel les deux pilotes Max Verstappen et Sergio Perez ont pu prendre les commandes de la RB16B pour la première fois.

« Bien sûr, sur la voiture de l’année dernière il y avait des difficultés et mon travail consistait simplement à les aplanir, en veillant à ce que nous puissions mieux démarrer cette année. »

« C’est agréable de le voir se traduire, et je sais que beaucoup de choses que nous avons faites ont déjà été introduites sur la voiture avant même qu’elle ne soit pilotée, donc cela montre simplement que tout le travail acharné porte ses fruits. » 

« Lorsque vous pilotez la nouvelle voiture, beaucoup de commentaires remontent en peu de temps et nous essayions de trouver les domaines clés dans lesquels nous avions besoin d’améliorer la voiture de l’année dernière. »

« C’est quelque chose que nous avons fait avec la voiture de cette année et tout semble être bien fait. Le shakedown consistait pour nous à comprendre, disons, la personnalité de la RB16B. »

« De mon côté, il s’agissait aussi d’écouter les ingénieurs, le retour des pilotes, pour que je puisse remonter tout ça à Milton Keynes et travailler là-dessus [dans le simulateur]. »

Aston Martin a démarré le moteur Mercedes de l’AMR21

L’équipe Aston Martin a démarré pour la première fois le moteur Mercedes qui propulsera la AMR21 cette année en Formule 1.

La AMR21 (le nom de la monoplace 2021 d’Aston Martin) sera en effet propulsée par un moteur Mercedes en raison du partenariat technique qui lie les deux marques.

Cette année, la AMR21 sera pilotée par le Canadien Lance Stroll et le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, qui a rejoint l’écurie du constructeur britannique cette saison après six années passées chez Ferrari.

La monoplace 2021 de l’équipe Aston Martin sera présentée le 3 mars prochain lors d’un événement en ligne, crise sanitaire oblige.

Binotto : « les données suggèrent que Ferrari a retrouvé beaucoup de vitesse »

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a indiqué que les dernières données récoltées par la Scuderia suggèrent qu’ils « ont récupéré beaucoup de vitesse dans les lignes droites ».

Mêlée à une sombre affaire de « tricherie » en 2019, l’équipe Ferrari est passée du groupe propulseur le plus puissant de la grille à un moteur totalement « bridé » l’an dernier suite à un accord secret passé entre la FIA et l’équipe italienne en début d’année.


Petit retour en arrière : Après avoir conclu une longue enquête sur une possible violation de la réglementation autour de l’unité de puissance de l’écurie italienne lors de la saison 2019, la FIA a annoncé le dernier jour des essais hivernaux 2020 avoir passé un accord secret avec Ferrari.

A la suite de son enquête, la FIA a admis ne pas avoir suffisamment d’éléments à charge pour prouver que Ferrari a utilisé son moteur de façon illégale en 2019 et a donc trouvé un accord dont les termes resteront secret.

Après cette annonce, les sept équipes de la grille non motorisées par Ferrari ont décidé de contre-attaquer en publiant un communiqué dans lequel elles se disaient « choquées » par cet accord.

Les sept équipes non motorisées par Ferrari avaient alors organisé une réunion de crise à Melbourne lors de la première manche de l’année. Mais en raison de l’annulation de l’épreuve, cette réunion n’a jamais eu lieu.


Tout au long de la saison 2020 donc, les pilotes Ferrari [ainsi que les équipes propulsées par le moteur de Maranello] ont été contraints de lutter avec un moteur sensiblement moins puissant que les autres unités motrices, ce qui a eu pour conséquence directe une sixième place au championnat du monde des constructeurs 2020, le pire résultat de l’équipe depuis 1980.

Soucieux d’éviter la répétition d’une telle situation en 2021, Ferrari a donc investi dans un tout nouveau moteur cette année, et si les résultats des bancs d’essais se traduisent sur la piste, l’équipe basée à Maranello pourrait de nouveau être un sérieux adversaire à l’avant de la grille, c’est en tout cas ce qu’a laissé entendre Mattia Binotto ce vendredi lors de la présentation de l’équipe.

« Nous avons beaucoup travaillé des deux côtés, le bloc moteur et l’aérodynamique de la voiture, pour réduire la trainée de la voiture. » a expliqué Binotto.

« D’après nos simulations, et sur la base de ce que nous voyons en terme de puissance en sortie du banc, mais également des données de la soufflerie, je pense que nous avons récupéré beaucoup de vitesse dans les lignes droites. »

« Je m’attends donc à ce que la vitesse ne soit pas un problème. Nous espérons être compétitifs, mais nous ne le saurons que lorsque nous serons à Bahreïn, parce que je pense que c’est toujours relatif à ce que font les autres. »

« Mais nous pensons que notre voiture est certainement plus efficace que celle que nous avions l’an dernier et quand je dis efficace, encore une fois, c’est à la fois du point de vue aérodynamique et du point de vue du groupe motopropulseur. »

La monoplace 2021 de la Scuderia Ferrari sera présentée le 10 mars prochain, soit deux jours avant le début des essais hivernaux à Bahreïn (du 12 au 14 mars).

Technique F1 : les subtilités de la Red Bull RB16B de 2021

L’équipe de Milton Keynes a dévoilé cette semaine sa monoplace pour la saison 2021: la RB16B que piloteront Max Verstappen et Sergio Perez.

Au premier abord, la RB16B ne semble pas si différente de la voiture de l’année dernière, la RB16, mais le nom donné au projet 2021 fournit déjà des indices éloquents sur l’origine directe de la monoplace 2021 dérivée de celle de la saison 2020.

Sur le plan visuel, il est tout à fait clair qu’il y a quelques raffinements généraux dans chaque composant de la voiture, ce qui en fait une sorte de RB16 plus raffinée.

En raison du gel, certains composants de la RB16 (tels que le châssis, le système de refroidissement, le système de freinage…) sont présents sur la monoplace 2021, ce qui n’a pas permis à Adrian Newey [directeur technique de Red Bull] et ses équipes de faire des modifications majeures.

Raffinement sur la zone avant

Max Verstappen et Sergio Perez visent à se battre à armes égales avec Mercedes en 2021, au moyen d’une monoplace qui a évolué dans les concepts exprimés l’année dernière.

Le travail aérodynamique de raffinement peut être vu sur la zone avant de la voiture, où le même concept de nez de la RB16 reste en place cette année, mais avec une cape [partie noire sous le nez] plus en arrière et visuellement plus large.

Sur cette même cape, le soufflage ajouté à la fin de la saison 2020 subsiste également cette année et vise à ramener une partie du flux d’air vers la zone inférieur.

Ce joyau d’Adrian Newey, unique parmi toutes les monoplaces de la grille, peut être vu sur le dessin ci-dessous.

En regardant l’aileron avant plus en détail, on constate qu’il reste également similaire au  concept montré à la fin de la saison dernière, et faisant écho à la philosophie aérodynamique introduite au Grand Prix de Turquie: le premier flap au-dessus du plan principal se détache complétement, formant un seul flap.

Sur l’aileron avant, les ingénieurs doivent toujours trouver un terrain d’entente entre le délavage et le lavage, même si la tendance semble s’orienter de plus en plus vers la philosophie qui déplace le flux d’air vers l’extérieur des roues avant. On peut facilement le constater en voyant la réduction des dimensions des flaps qui vont dans la direction de la plaque latérale.

La plaque d’extrémité (footplate dans le jargon technique) est également la même version qu’à la fin de la saison dernière, lorsque Red Bull a introduit une fente dans la partie inférieure de la plaque, et qui canalise une partie du flux d’air qui est ensuite expulsé par deux trous situés sur le bord extérieur de la plaque d’extrémité.

Nouvelles écopes de frein et suspension multilink

Sur la RB16B de 2021, il existe de nouvelles écopes de frein pour refroidir les disques avant. Sur les images qui montrent l’avant de la voiture, on peut voir comment les écopes de frein ont été revues pour une solution plus semblable à celle de Mercedes et Renault. Les prises d’air prennent désormais une forme plus étroite et plus élancée par rapport à la version 2020.

La suspension avant elle n’a pas subi de modifications majeures, et les éléments intérieurs (homologués en 2020) sont restés en place sur la RB16B.

Les principales caractéristiques de la suspension avant concernent notamment une colonne de direction légèrement en retrait et moins alignée par rapport aux deux triangles, ce qui a nécessité une révolution complète de la partie avant du châssis de la RB16 de 2020.

Red Bull a également légèrement modifié les bras des triangles supérieurs dans la zone où la suspension entre dans le châssis. Cette partie externe des suspensions étant considérée comme un élément aérodynamique, cette partie est libre d’homologation et non sujette aux restrictions du gel du développement.

La disposition de la suspension, conformément à la disposition des poussoirs, reste celle de l’année dernière avec un triangle inférieur caractéristique avec une double accroche – appelé multilink – (on peut le voir sur le dessin ci-dessous).

Bargeboards et fond plat

Les dérives de déviation du flux sur les côtés sont la partie aérodynamique la plus complexe, avec une véritable forêt de nageoires et d’éléments aérodynamiques. La comparaison ne peut pas être faite avec les images de la présentation de la voiture de l’année dernière (2020), parce que les bargeboards ont subi plusieurs mises à jour et modifications de conception au cours de la saison dernière.

Sur la RB16B, il y a donc une référence et un développement direct des bargeboards de la fin de la saison 2020, sur lesquels on peut voir un travail de raffinement aérodynamique des concepts déjà vus sur la RB16 l’an dernier.

La disposition reste avec de nombreux éléments horizontaux qui sont disposés sur les côtés du conduit des radiateurs.

Les déviateurs qui envoient le flux d’air vers les roues arrière ont subi eux aussi plusieurs modifications et feront certainement l’objet de mises à jour supplémentaires (peut-être pendant les tests hivernaux).

Les « couteaux » situés sur la partie supérieure du boomerang, qui créent une sorte de tourbillons et qui viendront s’enrouler sur les côtés, présentent des formes plus agressives et plus travaillées.

Quant au fond plat, qui par la réglementation rétrécit d’environ 10 cm vers l’arrière, il dispose de cinq générateurs de vortex (sur la RB16 il y en avait 4). Dans la zone située devant la roue arrière, il y a à la place un petit élément vertical, qui agit comme un véritable winglet, pour réduire les turbulences sur les roues arrière. Cette dernière solution est presque identique à celle testée à Abou Dhabi l’an dernier lors des essais libres, lors d’un test de collecte de données en vue de 2021.

Il est très probable que cette zone de la voiture subira également des changements majeurs au cours de la saison 2021.

Aileron arrière, pylône et échappement wastegate

La première (et peut-être la seule) différence majeure que l’on peut voir à l’œil nu est l’aileron arrière, soutenu par un seul pylône central, qui intègre les échappements moteur et wastegate.

Adrian Newey [directeur technique de Red Bull] a fait demi-tour en ce qui concerne le support de l’aileron arrière, revenant à la solution d’un pylône unique, comme sur les anciennes monoplaces produites à Milton Keynes avant 2020.

En fait, l’ancienne RB16 a marqué un point de rupture avec les monoplaces précédentes, et pour la première fois sur une Red Bull, un double pylône soutenant l’aileron arrière a été vu.

Cependant, déjà pendant les essais libres du Grand Prix de Bahreïn en novembre, la solution mono-pylône a été testée sur la RB16, et a ensuite été réessayée à Yas Marina en vue de 2021.

Le pylône unique prend moins de place et réduit aussi la trainée, ce qui permet un écoulement de l’air plus libre vers l’arrière de la monoplace. Sur le dessin ci-dessous on observe la solution testée sur la RB16 et héritée sur la monoplace de cette année, et qui a été combinée avec un aileron arrière en forme de cuillère.

L’une des curiosités en observant les images de la RB16B fournies par Red Bull concerne l’absence (tout du moins visuellement) des échappements de wastegate: la disposition des échappements de wastegate a été modifiée l’année dernière à partir du Grand Prix de Turquie et ont été déplacés sur une position inférieure, juste en dessous du bras triangulaire de suspension.

Le carénage du pylône central qui soutient l’aileron arrière et qui entoure généralement l’échappement du moteur thermique laisse penser qu’Adrian Newey a une nouvelle fois fait parler sa créativité et son génie en incorporant les échappements de wastegate à l’intérieur du carénage du pylône.

Les échappements de wastegate ne seraient donc pas situés à l’extérieur du pylône, caché dans l’image par le triangle de suspension, mais seraient plutôt situés sous l’échappement du moteur à combustion interne, dans une disposition assez inhabituelle. Nous attendons toujours des images pouvant étayer cette thèse.

Nouvelle boîte de vitesses, arrière plus effilé et suspension déplacée

Le changement le plus important sur la Red Bull 2021 est également le moins visible et concerne la nouvelle boîte de vitesses: Adrian Newey a décidé d’agir sur la voiture 2021 en dépensant les deux jetons nécessaires pour aller modifier la boîte de vitesses à des fins purement aérodynamiques, afin de pouvoir tramer la carrosserie su la zone basse à l’arrière et de revoir les accroches de la suspension arrière.

En analysant la partie concernant la carrosserie, on peut voir comment la conception a été revue par rapport à la RB16 de 2020, précisément dans la zone où se trouve la boîte de vitesses: la boîte de vitesses plus compacte a permis de creuser davantage la partie inférieure de la zone »Coca-Cola », et cela peut-être vu à partir d’une comparaison dans le même angle avec les photos de la dernière monoplace où la distance entre la jambe de suspension de la tige de traction et le la forme de la carrosserie est supérieure à celle de 2020.

Cela impliquait le déplacement des bouches d’aération du capot moteur dans une zone plus élevée, avec la carrosserie qui dans la nouvelle monoplace va jusqu’au carénage du bras supérieur de la suspension (vous pouvez le voir à partir de la comparaison avec la flèche rouge verticale).

Quant à la suspension arrière, bien cachée sur les images de la RB16B données par Red Bull, on sait que les attaches du triangle inférieur ont été complètement revisitées, et le bras arrière s’ancre pratiquement dans la structure d’impact arrière.

Le but, purement aérodynamique, consiste à créer un petit canal d’air entre le carénage du bras et la partie supérieure de l’extracteur, pour recréer une sorte de double diffuseur. Nous avons vu un choix similaire l’année dernière sur la Mercedes W11, alors qu’Adrian Newey a même tenté d’émuler cette solution dans une disposition plus conventionnelle.

Le choix de dépenser les deux jetons sur la boîte de vitesses est de ce point de vue celui qui a apporté plus de possibilités de variations par rapport à la voiture 2021, en se souvenant toujours que la partie externe de la suspension (bras et carénage) est exempte de gel.

Nouveau moteur Honda

Le véritable cœur battant de la RB16B est le bloc moteur 2021: le constructeur japonais Honda, qui fournira des unités de puissance à Red Bull Racing pour la dernière année, puis abandonnera la F1, a décidé de mettre en œuvre tous ses ressources techniques pour le moteur 2021 qui était normalement prévu pour la saison 2022.

Il est donc certain que la spécification 2022 sera mise en œuvre sur la RB16B en brûlant complétement toutes les étapes de développement.

L’équipe dirigée Christian Horner reprendra les unités de puissance Honda à la fin de la saison 2021, puis gérera le développement de ce moteur dans le nouveau siège social « Red Bull Power Train » en vue d’un gel du développement des moteurs à partir de 2022 pendant trois années.

L’unité de puissance Honda 2021 vise à égaler les performances du moteur Mercedes par un travail réalisé dans la partie endothermique, zone dans laquelle la recherche de puissance est principalement effectuée.

Il est estimé que le nouveau moteur Honda pour la saison 2021 peut gagner environ 15 chevaux (par rapport au 2020), ceci à partir des premières données récoltés sur les bancs d’essais au cours de l’hiver.

Le développement des moteurs est actuellement un domaine non gelé, et Red Bull et Honda travaillent en synergie notamment dans la recherche de la fiabilité, élément fondamental à la veille d’une saison composée de 23 Grands Prix.