La F1 va-t-elle faire l’impasse sur les circuits urbains en 2020 ?

La Formule 1 pourrait bien se concentrer sur l’élaboration d’un calendrier 2020 uniquement constitué de circuits permanents.

En raison de l’épidémie de coronavirus, la F1 a déjà reporté les neuf premières courses de l’année et, pour l’instant, la saison 2020 devrait débuter fin juin avec le Grand Prix de France sur le tracé Paul Ricard au Castellet dans le Var.

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, a déclaré cette semaine que la F1 aimerait pouvoir débuter la saison 2020 au mois de juillet en Europe avec des courses à huis clos et en partant sur la base d’un calendrier comportant 19 courses.

Pour pouvoir disputer autant de courses en seulement six mois, la F1 n’écarte pas l’idée d’organiser des événements sur deux jours au lieu de trois habituellement, ce qui permettrait à la catégorie reine du sport automobile d’aligner les courses chaque semaine.

“Nous pourrions avoir des courses de deux jours afin de répondre aux besoins logistiques. Par exemple, la Chine sera probablement une course de deux jours si nous y allons.” explique le manager sportif de la Formule 1.

Singapour et Bakou en sursis !

Cependant, Ross Brawn a insisté sur le fait que les dates comportant des circuits urbains comme ceux de Singapour [programmé le 20 septembre] ou de Bakou en Azerbaïdjan seraient très difficiles à déplacer, notamment parce qu’il faut compter environ deux mois pour mettre en place les infrastructures pour accueillir la F1.

En outre, le simple fait d’organiser des courses à huis clos permettrait aussi à la F1 de réduire considérablement les délais pour l’organisation d’une course sur un tracé permanent.

“Là où une piste de course existe déjà, vous pourriez organiser une course en seulement un mois. Particulièrement si c’est une course à huis clos, car il n’y aurait pas besoin de marketing ou de vente de billets.”

Officiellement, le Grand Prix de Singapour est toujours programmé au calendrier de la saison 2020, mais les décisions en provenance de la F1 ne devront plus tarder, puisque les travaux de montage des infrastructures sur le tracé singapourien débutent généralement au mois d’août.

Le tracé de Bakou étant situé, pour sa part, en plein centre ville, les organisateurs n’ont pas hésité longtemps avant de prendre la décision de reporter l’épreuve [initialement programmée au mois de juin], s’empêchant ainsi des dépenses inutiles en construisant un circuit de Formule 1 de toute pièce pour rien.

Lorsque vous avez un précédent, il est plus facile de travailler avec tout le monde, car tout le monde comprend la douleur que vous vivez.” ont déclaré les organisateurs du Grand Prix d’Azerbaîdjan.

Je veux vraiment dire que je pense qu’aucun promoteur ne devrait être dans une situation dans laquelle les promoteurs australiens se sont trouvés, et je suis vraiment désolé pour Andy Westacott (le directeur du GP d’Australie).”

Je pense que c’est vraiment terrible ce qu’il a dû traverser, et l’annulation de l’événement à la dernière minute est un désastre pour le promoteur.”

Nous avons pris la décision [de reporter] avant de construire la piste. C’était l’un des principaux points de l’échéance interne que nous avons fixée. Nous voulions vraiment nous assurer de ne pas engager de dépenses inutiles.”

Ce serait un désastre complet si nous devions dépenser tout l’argent pour construire le circuit mais ne pas y courir.”

Donc, notre date limite pour commencer à construire le circuit était la mi-mars. Nous l’avons reportée d’une semaine pour prendre la décision sur la course et, évidemment, nous avons pris la décision le dernier jour où nous devions commencer à construire le circuit. Sinon, nous aurions gaspillé de l’argent, ce qui n’aurait pas été idéal, évidemment.”

Officiellement, le Grand Prix d’Azerbaïdjan a été seulement reporté, mais il semble improbable que la F1 puisse se rendre à Bakou cette année pour les raisons évoquées ci-dessus.

Notez que le circuit de Monaco n’est plus concerné pour cette année, puisque les organisateurs de l’épreuve [ACM] ont décidé d’annuler purement et simplement l’édition 2020 du Grand Prix de Monaco.

Haas F1 place une partie de son personnel au chômage partiel

Haas est devenue la dernière équipe en date à placer une partie de son personnel au chômage partiel en raison de la pandémie de Covid-19.

Après Williams, McLaren, Alfa Romeo, Racing Point et Renault F1, c’est désormais au tour de l’écurie américaine Haas de placer certains de ses employés de son usine située au Royaume-Uni au chômage partiel.

Le gouvernement britannique a mis en place des mesures permettant aux entreprises de licencier temporairement du personnel et de voir leurs salaires payés jusqu’à un maximum de 80%.

La majorité du personnel de l’équipe Haas basé au Royaume-Uni a donc été placée en congés depuis le 1er avril, alors que les salaires de certains cadres [dont les deux pilotes] de l’équipe ont été réduits d’environ 20%.

Le team principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, avait d’ailleurs confirmé cette semaine que les deux pilotes, Romain Grosjean et Kevin Magnussen, ont proposé d’eux-mêmes d’aider l’écurie dans cette période difficile, notamment en acceptant de revoir leur salaire à la baisse.

[une baisse du salaire] Absolument, les pilotes nous en parlent. Ils voient bien dans quelle situation nous sommes. Je n’ai pas encore de détails, mais ils sont d’accord pour en discuter.” expliquait Steiner cette semaine.

Nous travaillons actuellement sur tous ces scénarios, sachant que nos pilotes ont accepté de nous aider à joindre les deux bouts. Je pense que c’est cool, nous allons maintenant devoir régler les détails.”

Toutes les équipes de F1 sont actuellement au milieu d’une période d’arrêt obligatoire prolongée, une période de 14 jours devait être prise en août, mais elle a été reportée à mars et avril et étendue à 21 jours, puis enfin 35 jours.

Courses sprint, monoplaces similaires : les idées de Briatore pour améliorer la F1

Flavio Briatore ne fait plus partie de la F1, mais l’homme d’affaires italien ne manque jamais l’occasion de donner son avis sur la catégorie reine.

A l’heure où toutes les équipes de F1 discutent de l’introduction d’un budget capé en 2021 afin de réduire au maximum les coûts, Flavio Briatore lui semble bien loin de toutes ces considérations et prône une F1 où chaque pilote aurait la même machine et où les dépenses seraient finalement limitées par la réglementation technique et non financière.

“J’ai toujours dit que tout ce qui ne se voit pas doit être égal. Plus les machines sont similaires, plus les meilleurs pilotes émergent, plus les équipes moyennes peuvent concourir et être plus compétitives.” explique Flavio Briatore au Corriere Della Sera.

“Le plafond budgétaire ne se fait pas seulement en fixant un chiffre, mais avec la réglementation : tant d’ailerons à disposition, tant d’heures dans la soufflerie. Et les courses doivent être plus courtes, deux de 40 minutes.”

Lorsqu’on lui demande si la F1 de Briatore serait plus proche de celle de Bernie Ecclestone (l’ancien argentier de la discipline] ou celle de Liberty Media [les actuels détenteurs des droits commerciaux de la F1], l’Italien répond : “50/50. Avec Bernie, nous avons eu une guerre de la communication, mais avec lui les problèmes étaient résolus en trois minutes. Désormais, il manque un chef.”

Un début de saison 2020 en Autriche ?

Le ministre des sports autrichien Werner Kogler n’exclut pas un Grand Prix de F1 à huis clos sur le tracé du Red Bull Ring.

Selon l’état actuel de la situation, la saison 2020 de la F1 devrait débuter avec le Grand Prix de France le week-end du 28 juin sur le tracé Paul Ricard au Castellet.

Mais compte tenu de l’évolution de la crise sanitaire en France, il est bien difficile de dire avec certitude que le Grand Prix de France puisse avoir lieu fin juin, de sorte que, l’épreuve française pourrait se retrouver elle aussi reportée comme les neuf premières courses de la saison.

La prochaine course programmée au calendrier après la France est le Grand Prix d’Autriche programmé le 5 juillet et, parce que le pays a réussi à “maîtriser” la propagation du Covid-19 et discute déjà d’un assouplissement des mesures de confinement, les autorités n’écartent pas l’organisation d’un week-end de course à huis clos.

“Mis à part le fait que je ne suis pas responsable, c’est imaginable pour moi.” a déclaré le vice-chancelier Werner Kloger à Kleine Zeitung

“Les organisateurs doivent savoir qu’ils doivent respecter tous les règlements sanitaires et les règlements d’entrée et de sortie. Si l’équipe de la Formule 1 est prête, ce serait une possibilité.”

La situation sanitaire en Autriche s’est considérablement améliorée au cours des derniers jours, ce qui place le Grand Prix d’Autriche en pole position pour accueillir la première manche de la saison 2020 de la F1.

La F1 aimerait débuter en juillet

Cette semaine, le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, a déclaré que la saison 2020 pourrait bien débuter en Europe au mois de juillet à la seule condition que les événements se déroulent à huis clos.

Notre avis est probablement qu’un début [de saison] en Europe sera favorable et cela pourrait même être un événement clos. Nous pourrions avoir un environnement très fermé, où les équipes viennent avec des charters, nous les canaliserions sur le circuit, nous nous assurerions que tout le monde soit testé et autorisé afin qu’il n’y ait aucun risque pour personne.” a déclaré Brawn.

“Avoir une course sans spectateurs. Ce n’est pas génial, mais c’est mieux que pas de course du tout. Nous devons nous rappeler qu’il y a des millions de personnes qui suivent le sport à la maison.”

Beaucoup d’entre eux sont isolés et être en mesure de maintenir le sport en vie et de pratiquer un sport et de divertir les gens serait un énorme avantage dans cette crise que nous traversons. Mais nous ne pouvons mettre personne en danger.”

Nous examinons la structure organisationnelle qui nous permettrait de commencer le plus tôt possible. Mais aussi la possibilité de maintenir ce départ.”

Il est inutile de commencer puis de s’arrêter à nouveau pendant un certain temps. C’est probablement en Europe. Il est concevable que ce soit un événement clos.”

Vers un calendrier de 19 courses ?

Le manager sportif de la F1 a déclaré qu’il serait “crédible” d’avoir un calendrier composé de 19 course si la saison pourrait débuter au mois de juillet.

Huit courses est le minimum pour avoir un championnat du monde, [selon] les statuts de la FIA. Nous pourrions réaliser huit courses en commençant en octobre. Donc, si vous vouliez un point mort, ce serait octobre.”

Mais il y a toujours cette possibilité de courir l’année prochaine [en début d’année]. Nous sommes en train d’explorer cette idée de terminer la saison en janvier [2021]. Il y a toutes sortes de complications, comme vous pouvez l’imaginer, avec cela.”

Si nous pouvions commencer début juillet, nous pourrions faire une saison de 19 courses. [Ce serait] difficile – trois courses, un week-end off, trois courses, un week-end off.”

Nous avons examiné toute la logistique et nous pensons que nous pouvons organiser une saison de 18-19 courses si nous pouvons commencer début juillet.”

Rosberg s’inquiète de la santé financière de certaines équipes de F1

Nico Rosberg pense que la plus grande priorité en F1 à l’heure actuelle reste la santé financière de certaines équipes de la grille.

Confiné dans sa maison d’Ibiza en Espagne, l’ancien pilote Mercedes Nico Rosberg n’en garde pas moins un œil averti sur le grand cirque de la Formule 1 et admet lui aussi que la catégorie devra faire preuve de créativité lorsque la saison 2020 pourra enfin recommencer.

“Personne ne sait encore quand la saison pourra recommencer, mais j’espère vraiment que l’on pourra avoir le droit à quelques courses.” explique Nico Rosberg.

“Nous devrons peut-être faire preuve de créativité en organisant des week-ends doubles, mais le problème est que personne ne sait quand les premières courses pourront avoir lieu.”

“Il serait certainement utile aussi d’organiser des courses sans spectateurs, cela permettrait de commencer un peu plus tôt, car nous n’aurions pas autant de monde au même endroit au même moment.”

Mais pour le champion du monde de F1 2016, le plus gros problème auquel est confrontée la catégorie reine en ce moment est la santé financière de certaines équipes de la grille.

“Le plus gros problème en ce moment est la situation financière de certaines des plus petites équipes  de la grille, parce que la Formule 1 a besoin de toutes les équipes.”

“Si deux ou trois des plus petites équipes disparaissent, ce ne sera plus un sport génial, parce que la grille de départ sera devenue trop petite. C’est pour cela que l’aide financière aux petites équipes est désormais une priorité.”

Charles Leclerc s’associe à la Croix-Rouge italienne

Le pilote Ferrari a accepté d’associer son image à une campagne de financement de la Croix-Rouge italienne.

Le mois dernier, l’Italie est rapidement devenu le pays européen le plus durement touché par la pandémie de Covid-19 et dénombre aujourd’hui plus de 18 000 décès.

La Croix-Rouge italienne a donc lancé une campagne pour trouver des financements nécessaires pour aider à lutter contre cette pandémie et Charles Leclerc a rejoint le joueur de football de la Juventus Cristiano Ronaldo ou encore Paolo Maldini de l’AC Milan et une foule d’autres célébrités pour encourager les dons.

“En cette période d’urgence, même la plus petite action peut conduire à un résultat énorme.” a écrit Charles Leclerc sur les réseaux sociaux.

“Réunissons-nous et continuons à relever ce défi avec courage. Aidez-moi à soutenir ceux qui n’abandonnent jamais.”

À ce jour, plus de 75 000 € ont été collectés par la Croix-Rouge italienne, qui apportera un soutien concret aux familles les plus démunies en leur remettant des bons alimentaires.

Notez qu’en parallèle à cette action, le pilote Ferrari fait également partie d’un groupe de pilotes de F1 ayant mis en place un championnat virtuel sur le jeu F1 2019 ayant pour objectif de collecter des dons visant là aussi à aider à lutter contre la pandémie.

Jean Todt : “Nous ne mettrons personne en danger”

Le président de la FIA a réaffirmé qu’il ne prendrait aucun risque en relançant des championnats tant qu’il n’aurait pas l’assurance que le risque de contamination est nul.

En raison de l’épidémie de coronavirus, la Formule 1 a déjà reporté les neuf premières courses de la saison 2020 et, à l’heure actuelle, personne n’est capable de dire quand et où le championnat du monde 2020 démarrera.

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, a évoqué l’idée d’un début de saison au mois de juillet en Europe avec des courses à huis clos, mais là encore, rien n’est encore décidé et tout cela ne reste que des suppositions.

Jean Todt pour sa part a réaffirmé que le sport ne mettrait personne en danger tant que le risque de contamination ne serait pas nul et reconnaît que l’intérêt pour la F1, et le sport automobile en général, pourrait être en nette diminution après cette crise.

“Nous ne mettrons personne en danger pour reprendre un quelconque championnat.” explique le président de la FIA dans les colonnes de l’Equipe.

“Nous ne reprendrons leur déroulement que lorsque nous aurons l’assurance que le risque de contamination est nul.”

“Le sport est un moyen de s’épanouir, un plaisir. Il n’est pas certain que l’état d’esprit, lui, soit au rendez-vous lorsque les conditions le permettront.”

“Certains, pris dans un engrenage dramatique, n’auront peut-être pas envie de participer à cette fête.”

Jean Todt a insisté sur la nécessité impérieuse de tirer des leçons de cette pandémie : “J’espère qu’ensuite l’engagement sera beaucoup plus fort pour mieux comprendre l’être humain.”

“Nous devrons vivre différemment. Pour l’instant, cette crise cause des victimes humaines. Nous discutons [la FIA] avec des partenaires comme la Croix-Rouge pour aider dans cette catastrophe. L’accès aux masques, aux respirateurs, aux gants, c’est ainsi que nous pouvons aider.”

Ferrari poursuit ses efforts pour lutter contre le Covid-19 en Italie

Ferrari poursuit sa lutte contre la pandémie de Covid-19: la société a lancé une collecte de fonds pour soutenir le système de santé de la province de Modène.

Ferrari a décidé de lancer une collecte de fonds auprès de ses clients internationaux afin d’aider à lutter contre la pandémie du Covid-19 en Italie.

Chaque don effectué par ses clients sera immédiatement doublé par la marque de Maranello et les fonds récoltés seront mis à disposition pour le système de santé de la province de Modéne en Italie.

Les fonds déjà récoltés ont été immédiatement mis à la disposition du service de santé de la ville de  Modène, qui les utilisera pour traiter les patients touchés par le Covid-19 et pour acheter des aides médicales et du matériel pour lutter contre l’infection.

Une partie du financement sera utilisée pour l’expansion de la télémédecine, qui permet la surveillance à distance des citoyens présentant des symptômes potentiels de Covid-19 via des appareils connectés à des smartphones ou des tablettes via Bluetooth.

Grâce aux dons de Ferrari, l’AUSL Modena utilise déjà cette technologie avec des patients résidant dans les maisons de soins médicalisées de la province, qui souffrent déjà de troubles neurologiques et ont été testés positifs pour le virus.

Ferrari a également récemment fait don d’une ambulance à AUSL Modena qui est pleinement active et utilisée quotidiennement par le service d’urgence pour tous les patients liés au Covid.

La Société continue d’envisager de nouvelles actions pour apporter une aide tangible immédiate à la communauté en raison de l’urgence actuelle et en particulier grâce à la générosité de ses nombreux clients du monde entier.

Chômage partiel et réduction des salaires chez Renault F1

Renault Sport Racing annonce des mesures de réduction d’activités partielles ou totales sur ses deux sites de Viry-Châtillon en France et Enstone au Royaume-Uni.

Comme plusieurs autres écuries de la grille, Renault F1 a mis en place un certain nombre de mesures visant à réduire ses coûts, tels que le chômage partiel et une réduction de certains salaires.

“La crise à laquelle nous sommes confrontés depuis plusieurs semaines est sans précédent.  Sous l’impulsion de la FIA et de la Formula 1, la mobilisation de l’ensemble des acteurs du sport a déjà permis de prendre plusieurs décisions afin de protéger les écuries à court terme et de renforcer notre discipline à moyen terme.” indique Renault ce vendredi soir.

“Dans ce cadre, Renault Sport Racing a décidé d’observer le shutdown FIA anticipé et prolongé pour ses deux sites, Viry-Châtillon et Enstone, du 30 mars au 3 mai inclus et de mettre en œuvre les mesures suivantes pour son personnel.”

Pour son site de Viry-Châtillon, Renault Sport Racing a décidé de recourir à l’activité partielle à compter du 6 avril pour une durée prévisionnelle de 12 semaines.”

“Cette durée pourra être soit réduite soit prolongée en fonction de l’évolution de la situation. Cette décision a été prise en concertation avec les représentants du personnel et encadrée par un accord de solidarité conclu avec ces derniers dans le but de protéger l’entreprise et ses salariés.”

“Pour les activités non couvertes par le shutdown FIA – Formule Electrique et Compétition Clients – le travail reprendra en fonction de la situation sanitaire et des besoins de l’entreprise.”

“Pour son site d’Enstone, Renault Sport Racing a décidé de demander à bénéficier, de manière rétroactive, du dispositif appelé « Job Retention Scheme », mis en place par le gouvernement britannique.”

“A compter du 1er Avril, la très grande majorité des personnels d’Enstone est donc en arrêt total d’activité et ce jusqu’au 31 mai en fonction de l’évolution de la situation.”

“Il a également été acté de compléter l’allocation mise en place par le gouvernement afin de garantir un minimum de 80% du salaire réel pour tous les membres de l’équipe. La rémunération du personnel maintenu en activité dont celle du management sera réduite dans les mêmes proportions.”

“Les conditions très difficiles que nous traversons sur le plan humain et sanitaire et le strict respect des consignes de confinement en France et en Angleterre, ainsi que dans la majeure partie des pays organisateurs de Grand Prix ne permettent pas encore de mesurer l’impact sur notre discipline.” explique Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing.

“Il est donc indispensable d’avoir recours à toutes les mesures qui s’offrent à nous afin de traverser au mieux cette période prolongée d’incertitude et d’inactivité tout en préservant l’ensemble de notre équipe, que nous avons construite au cours des 4 dernières années.”

Un championnat virtuel avec six pilotes de la grille pour lutter contre le Covid-19

Certains pilotes de F1 ont mis en place un mini championnat virtuel pour récolter des dons afin de lutter contre le Covid-19.

#RACEFORTHEWORLD est un mini championnat virtuel lancé par plusieurs pilotes de la grille et qui a pour objectif de récolter un maximum de dons afin de lutter contre la pandémie de Covid-19.

“19 pilotes, 3 nuits, 1 seul objectif“. Voilà comment résumer au mieux cette initiative qui débutera ce samedi 11 avril à 19h00 (heure de Paris) et au cours de laquelle 19 pilotes s’affronteront en ligne à travers un championnat composé de deux courses par événement ( soit 6 courses au total).

Parmi les participants, on retrouve six pilotes de la grille actuelle de la F1 : Charles Leclerc, Nicholas Latifi, George Russell, Alex Albon, Lando Norris ou encore Antonio Giovinazzi.

D’autres pilotes de différentes catégories seront présents : Giuliano Alesi, Antonio Felix Da Costa, Louis Delétraz, Sean Gelael, Arthur Leclerc, Antonio Fuoco, Callum Ilott, Pietro Fittipaldi…

Il faudra également noter la participation du gardien de but du Real Madrid, le Belge Thibaut Courtois qui, en grand amateur de courses automobiles, ne loupe quasiment aucune course virtuelle depuis le début du confinement.

Quand ?

Le premier événement (deux courses) aura lieu ce samedi 11 avril à 19h00 (heure de Paris), tandis que le second événement se déroulera le mardi 14 avril et le dernier se tiendra le vendredi 17 avril.

Chaque course de ce mini championnat sera diffusée en direct sur la chaîne Twitch de Charles Leclerc (disponible ici) et des autres participants ayant un compte Twitch.

La réunion sur le plafond budgétaire reportée !

Une réunion des patrons de la Formule 1 pour discuter d’une baisse du plafond budgétaire du sport a été reportée à la semaine prochaine.

Après une première réunion en vidéoconférence lundi dernier au cours de laquelle aucun consensus n’a été trouvé, une autre réunion devait avoir lieu ce vendredi entre les différentes parties, mais celle-ci a été reportée.

Les équipes discutent du plafond budgétaire – qui devrait entrer en vigueur la saison prochaine et qui est actuellement fixé dans le règlement à 175 millions de dollars par saison.

Les équipes ont déjà accepté officieusement de ramener ce chiffre à 150 millions de dollars, alors que des patrons d’équipes comme Zak Brown [McLaren] font pression pour que ce montant soit réduit à 125 millions de dollars.

Le problème est que Ferrari et Red Bull se sont opposées à cette réduction du plafond budgétaire, notamment parce qu’elles doivent développer et fabriquer des pièces supplémentaires pour fournir les écuries clientes, un surcoût que n’a pas McLaren.

En particulier, Ferrari souligne que plusieurs des plus petites équipes achètent des pièces aux plus grandes équipes, mais le coût de recherche et développement de celles-ci n’est pas entièrement couvert par le prix de vente.

Un certain nombre de fabricants de moteurs, quant à eux, font pression pour que leurs coûts soient également plafonnés.

La réunion qui devait se tenir ce vendredi a donc été reportée à mercredi prochain, de façon à laisser aux différentes parties plus de temps pour réfléchir sur différentes solutions pour réduire le plafond budgétaire en F1.

McLaren prévient…

Le PDG de McLaren s’est montré très agressif dans son approche ces dernières heures, n’hésitant pas à dire que Ferrari et Red Bull jouaient avec le feu.

Il y a deux équipes qui doivent vraiment faire très attention, car je pense qu’elles jouent avec le feu. Il faut une grille complète pour avoir un sport, donc, si elles continuent d’empêcher la F1 d’être viable et que quelques équipes perdent leur intérêt ou n’ont plus les finances nécessaires pour participer, ces deux équipes vont courir l’une contre l’autre et cela ne fonctionnera pas.” a déclaré Zak Brown.

Ce vendredi, l’Américain est même allé plus loin en ajoutant que McLaren ne serait pas prête à rester en Formule à tout prix : “Nous sommes une grande marque, une équipe emblématique, mais malheureusement, nous n’avons pas un chéquier illimité.”

J’ai des limites qui ont été fixées par nos actionnaires. Je dois créer de la valeur, et ce que je n’ai pas, c’est la possibilité de rester en Formule 1 à tout prix.”

Ecclestone : “Hamilton gagnerait le championnat même avec 8 courses”

Bernie Ecclestone est formel et affirme que, quel que soit le nombre de courses cette année, Lewis Hamilton sera de nouveau champion.

L’ancien Grand argentier de la F1 n’a aucun doute quant aux capacités de Lewis Hamilton de devenir septuple champion du monde cette année et d’égaler le record de Michael Schumacher.

Alors que la première partie de la saison 2020 a été reportée en raison de l’épidémie de coronavirus, personne ne peut dire à l’heure actuelle où et quand la saison démarrera et encore moins de combien de courses elle sera composée.

Mais pour Bernie Ecclestone, il ne fait aucun doute que Lewis Hamilton sera sacré une septième fois qu’il y ait 8, 9, 10 ou même 20 courses programmées.

“Je ne pense pas que cela ferait une grande différence pour Lewis.” explique Bernie Ecclestone à la BBC.

“Il gagnerait quel que soit le nombre de courses. S’il s’agit bien d’un championnat du monde, il battrait des records. Mais même s’il s’agit d’un championnat raccourci, il le gagnerait aussi.”

“Ce qui est vraiment terrible, c’est qu’il pourrait gagner les huit courses [nombre de courses minimum pour pouvoir organiser un championnat].”

L’opinion de Bernie Ecclestone est bien différente de celle de Nico Rosberg, qui pense qu’un championnat plus court pourrait avantager Max Verstappen et Red Bull.

Dans tous les cas, Ecclestone lui préférerait de toute façon annuler purement et simplement la saison 2020 de F1.

“Nous devrions suspendre le championnat cette année et commencer l’année prochaine.En tout cas, je l’espère, car je ne vois pas comment on pourrait disputer les huit courses qui doivent compter pour le championnat.”

Giovinazzi : “Marchionne a joué un grand rôle pour que je rejoigne Ferrari”

Antonio Giovinazzi admet qu’il doit beaucoup à l’ancien président de Ferrari, Sergio Marchionne, qui a insisté pour que l’Italien rejoigne Ferrari.

L’actuel pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi a eu la chance de croiser la route de Sergio Marchionne, l’ancien président de Ferrari décédé en 2018, qui a joué un grand rôle pour faire en sorte que le jeune italien puisse accéder à la catégorie reine du sport automobile.

Vice champion des GP2 Séries en 2016, Giovinazzi a eu l’opportunité de réaliser un test dans le simulateur de Ferrari à Maranello, ce qui lui ouvrira les portes de la F1 l’année suivante.

“J’ai fait un test sur le simulateur à Maranello après la course de Monza en 2016 [en GP2]. Marchionne [ancien président de Ferrari] a été l’un des gars qui a vraiment insisté pour que je rejoigne la famille Ferrari.” explique Antonio Giovinazzi.

C’était une personne vraiment importante dans ma carrière. J’ai un immense respect pour lui. Je ne sais pas pourquoi il m’a aimé, mais j’ai eu vraiment de la chance qu’il m’aime. Je suis fier de faire partie des familles Ferrari et Alfa Romeo. C’est un rêve.”

En décembre 2016, Antonio Giovinazzi est annoncé comme pilote de réserve de la Scuderia pour la saison 2017, alors qu’il sera appelé en urgence par l’équipe Sauber pour remplacer l’Allemand Pascal Wehrlein, blessé au cours de l’hiver, lors des essais hivernaux à Barcelone.

Toujours blessé lorsque la F1 arrive en Australie pour le début de la saison 2017, Wehrlein est remplacé à nouveau par Giovinazzi pour la première course de l’année, ainsi que pour la seconde manche en Chine.

Giovinazzi deviendra ensuite troisième pilote au sein de l’écurie Haas, avant de rejoindre l’écurie Sauber [qui deviendra Alfa Romeo] en 2018 au même poste, et enfin pilote titulaire en 2019 aux côtés de l’expérimenté Kimi Raikkonen. En 2020, Antonio Giovinazzi est toujours pilote titulaire chez Alfa Romeo.

Daniil Kvyat impatient de retrouver le circuit “old school” de Zandvoort

Le pilote AlphaTauri Daniil Kvyat a vraiment hâte de pouvoir rouler de nouveau sur le circuit de Zandvoort.

Le pilote russe connaît bien le circuit de Zandvoort pour y avoir gagné en F3 il y a sept ans de cela et, même si le tracé situé au bord de la mer du nord a été largement modifié depuis pour respecter les normes de sécurité de la F1, Kvyat garde de très bons souvenirs de cette piste old school.

“J’adore cette piste, c’était incroyable. Je pense que c’était probablement la plus cool parce qu’elle est old school, c’est tellement agréable.” explique le pilote AlphaTauri.

“C’est différent, vous savez, je pense que nous avons besoin d’avoir plus de tracés old school comme celui-ci.”

“Je pense bien-sûr qu’ils ont effectué de grands changements désormais pour pouvoir s’adapter aux normes modernes de sécurité, et nous verrons comment ça se passer avec les F1.”

“Je pense cependant que pendant les qualifications ce sera cool. En course, on verra bien. Si je me souviens bien, les lignes droites sont assez courtes, mais peut-être qu’avec le DRS nous pourrons avoir une bonne course.”

Rappelons que le Grand Prix des Pays-Bas devait se tenir au mois de mai, mais en raison de l’épidémie de coronavirus, la course a été reportée à une date inconnue pour le moment.

Pierre Gasly : “Chaque pilote aimerait avoir une équipe sur mesure”

Pierre Gasly a admis que l’équipe Red Bull était faite sur mesure pour Max Verstappen.

L’an dernier, le Français Pierre Gasly a débuté en tant que titulaire aux côtés de Max Verstappen chez Red Bull Racing mais, après des essais hivernaux marqués par deux sorties de piste, le Normand a entamé la saison 2019 sous pression.

Après les premières courses de l’année, son coéquipier Max Verstappen s’est rapidement détaché de lui en termes de performances, ce qui a clairement déstabilisé Pierre Gasly qui s’est alors retrouvé dans une équipe entièrement tournée vers Verstappen.

En pleine pause estivale, l’équipe Red Bull Racing a décidé de se séparer de Gasly pour promouvoir le Thaïlandais Alex Albon dès le Grand Prix de Belgique.

Interrogé sur son passage au sein de l’équipe de Milton Keynes, Pierre Gasly admet que l’écurie est taillée sur mesure pour Verstappen, ce qui rend la situation très difficile pour un autre pilote.

“Chaque pilote aimerait avoir une équipe sur mesure comme Red Bull l’est pour lui.” a confié Pierre Gasly à Autosprint.

“Mais n’oubliez pas que la Formule 1 est un sport d’équipe. Vous ne pouvez gagner que si toute l’équipe fonctionne bien.”

“Tout le monde a besoin de cette aide – vos performances ne dépendent pas uniquement de vous-même – et tous les membres de l’équipe doivent tout donner pour cela.”

“Cela aurait pu être mieux. Si je retournais chez Red Bull, cela serait différent, parce que j’ai beaucoup appris entre-temps.”

“Au moins, cette saison je me suis concentré uniquement sur la course avec AlphaTauri. Toute mon énergie passe là-dedans, je veux rester en Formule 1 à tout prix.”

La F1 rediffuse le Grand Prix d’Italie 2019 ce samedi

La Formule 1 va rediffuser le Grand Prix d’Italie 2019 remporté par le pilote Ferrari Charles Leclerc sur le tracé de Monza.

Sans victoire sur ses terres depuis 2014, la Scuderia Ferrari a triomphé à Monza l’an dernier grâce à la victoire du Monégasque Charles Leclerc au terme d’une course marquée par une lutte musclée contre le Britannique Lewis Hamilton.

Après l’une des séances de qualifications les plus bizarres jamais vue en Formule 1, puisque huit des dix pilotes en Q3 n’ont pas signé de temps, c’est le pilote Ferrari Charles Leclerc qui s’élancera depuis la pole position le dimanche.

Leclerc et Hamilton se partageaient donc la première ligne au départ de la course et les deux hommes nous ont offert de belles batailles en piste, Charles Leclerc n’hésitant pas à “envoyer” la Mercedes du Britannique hors piste.

Au final, c’est bien Charles Leclerc qui franchira la ligne d’arrivée en tête du Grand Prix d’Italie 2019, offrant aux tifosi un cadeau inoubliable sur les terres de la Scuderia.

Le Grand Prix d’Italie 2019 sera rediffusé ce samedi 11 avril 2020 à 16h00 (heure de Paris) sur les différents canaux de communication de la F1 : Facebook, YouTube et le site F1.com.

Gian Carlo Minardi : “La crise arrivera en 2021”

L’ancien directeur d’équipe, Gian Carlo Minardi, estime que la crise économique ne touchera la F1 qu’à partir de 2021.

En pleine épidémie de coronavirus, la F1 a dû déjà reporter neuf courses en ce début d’année, ce qui veut dire que les équipes de la grille ne percevront aucun revenu au moins jusqu’au mois de juillet.

Mais pour Gian Carlo Minardi, les véritables problèmes vont commencer à arriver dès l’an prochain en Formule 1, alors que les équipes n’arrivent toujours pas à se mettre d’accord sur les futurs accords Concorde.

“Nous sommes confrontés à un scénario absolument imprévisible et nouveau. Pour l’instant, il est impossible de faire des prédictions car dans chaque pays le virus se développe à des moments différents.” analyse Gian Carlo Minardi.

“Nous continuons à travailler, en contact étroit avec les autorités, mais pour le moment il n’est pas possible de mettre en place des calendriers.” ajoute l’Italien qui a gardé un pied dans le sport automobile avec sa propre structure.

“C’est une urgence qui entraînera des séquelles importantes avec des répercussions importantes. J’ai l’impression qu’aucune équipe ne veut signer le nouveau Pacte de Concorde pour ne pas s’engager dans le circus sur du long terme.”

“N’oublions pas que cette année, les écuries reçoivent les droits de télévision de la saison écoulée. Les vrais problèmes viendront en 2021, avec un gâteau très diététique. À ce jour, les revenus de huit [neuf après le report du GP du Canada] grands prix font déjà défaut…”

Zak Brown prévient : “McLaren n’a pas un chéquier illimité”

En pleine crise économique, le PDG de McLaren a déclaré que son équipe n’était pas prête à rester en Formule 1 à tout prix.

Alors que la Formule 1 est touchée de plein fouet par la crise sanitaire et économique due à l’épidémie de coronavirus, le PDG de l’équipe McLaren prévient que son équipe n’aura pas la possibilité de continuer à tout prix.

Zak Brown rappelle cette semaine que McLaren n’a pas de ressources illimitées et continue à mettre la pression pour que le plafond budgétaire qui sera introduit en 2021 soit encore rabaissé.

“Nous sommes une grande marque, une équipe emblématique, mais malheureusement, nous n’avons pas un chéquier illimité.” explique Zak Brown, le PDG de McLaren à Sky Sports.

“J’ai des limites qui ont été fixées par nos actionnaires. Je dois créer de la valeur, et ce que je n’ai pas, c’est la possibilité de rester en Formule 1 à tout prix.”

“Mais si je pouvais aller voir mes actionnaires et leur dire ‘ok, ça nous a touchés, mais la F1 va être un sport plus viable et plus compétitif, j’aurais plus de soutien pour traverser cette crise’.”

“Je pense que si nous ne gérons pas cela correctement, nous pourrions perdre des équipes, alors que si nous gérons cela correctement – ce que la majorité des gens en F1 peuvent faire – alors, je pense que non seulement nous pourrons survivre, mais aussi prospérer.”

“Nous avons de la chance que la plupart des propriétaires en Formule 1 aient les moyens de continuer et de surmonter cela. Mais quoi qu’il en soit, si vous n’aimez ce qu’est devenue la F1, quelle serait votre motivation pour rester ?”

Rappelons que deux équipes de la grille [Ferrari et Red Bull] s’opposent à l’abaissement du plafond budgétaire en 2021, notamment parce qu’elles doivent développer et produire des pièces supplémentaires qu’elles fourniront à leurs écuries clientes.

Guenther Steiner souhaite un prolongement de la pause en F1

Le patron de l’équipe Haas pense que la pause forcée en F1 doit être prolongée afin de ne pas faire dépenser de l’argent inutilement aux équipes.

Privées de revenus avec le report des neuf premières courses de la saison 2020 de F1, les équipes cherchent à tout prix à limiter la casse en faisant des économies.

Certaines d’entre elles ont déjà placé des employés au chômage partiel et ont réduit les plus gros salaires de 20%, alors que la Formule 1 a décidé d’imposer une pause de 35 jours [au lieu de 14] pour encore réduire les coûts.

Pour Guenther Steiner, cette pause devrait être rallongée encore quelque temps, car comme le rappelle l’Italien, cela n’aurait aucun sens de devoir faire tourner une usine sans course à l’horizon.

“La pause doit certainement être encore prolongée. Vous devez comprendre que sans courses, il n’y a pas de revenus.” explique Steiner à Motorsport-Magazin.

“Nos sponsors ne sont logiquement pas motivés pour nous parrainer tant que nous ne courrons pas. Aucun argent ne rentre, donc, nous ne pouvons pas dépenser d’argent.”

“C’est pour cette raison que je pense qu’une nouvelle prolongation de la pause est nécéssaire. Ce n’est que lorsque la première course aura lieu que nous pourrons enfin voir la lumière au bout du tunnel.”

“Les revenus des équipes dépendent en grande partie des courses, les usines pourraient rouvrir six semaines avant le premier Grand Prix, ce n’est pas nécéssaire avant et cela ne nous coûterait que de l’argent.”

Après la crise, “il y aura des victimes économiques” prévient Jean Todt

Le risque de voir des victimes économiques en F1 une fois la crise actuelle passée est bien réel selon Jean Todt.

Frappée par la crise sanitaire actuelle, la F1 souffre d’un manque de revenu en raison du report de neuf courses depuis le début de l’année.

Tous ces reports auront inévitablement un impact économique sur les plus petites équipes de la grille et, selon le président de la FIA, des victimes seront à déplorer si le plafond budgétaire n’est pas réduit l’an prochain.

Actuellement, le plafond budgétaire en F1 a été fixé à 175 millions de dollars par saison à partir de 2021, mais en raison de la crise, huit des dix équipes souhaitent le descendre à 125 millions.

Le problème est que Ferrari et Red Bull s’opposent fermement à l’abaissement de cette limite budgétaire, notamment parce que ces deux équipes doivent développer et produire différentes pièces qu’elles fourniront à des écuries clientes.

“Il va falloir réapprendre à vivre, repartir de zéro et le faire différemment. Cette pandémie a fait des dégâts en vie humaines, mais également sur le plan économique.” explique le président de la FIA à l’Equipe.

“Il faut être pertinent et avisé pour faire les bons choix et en tirant les bons enseignements. Il va falloir être déterminé, car certains sont contre les propositions qui sont indispensables pour la survie du sport.”

“Pour vous et moi, c’est le même effort de dire 150 ou 100. Mais il faut être réaliste et prendre des décisions. Il y aura des victimes, le sport ne peut y échapper…”

“Il va falloir revoir totalement la manière dont une écurie est structurée. Si un team compte 1500 personnes, il y aura forcément des victimes économiques et des dégâts, c’est certain.”

“Ces décisions, je les prendrai en concertation avec Chase [Carey, PDG de la F1], ses équipes et les nôtres, après avoir écouté les écuries. S’il le faut, il y aura peut-être une gouvernance inhabituelle.”

“Ma manière d’exercer le pouvoir est collégiale. Je continuerai toujours d’échanger avant de prendre une décision. On est toujours plus fort si on prend une décision partagée avec les autres. Je n’hésiterai pas éventuellement à l’imposer de manière autoritaire et autocrate.”