McLaren « travaille dur » pour s’améliorer sur les arrêts au stand

L’équipe McLaren est bien consciente d’avoir perdu beaucoup de points cette année après quelques arrêts au stand ratés.

Le dernier arrêt au stand raté de McLaren fut au Grand Prix du Mexique, où un pistolet n’a pas serré la roue avant gauche sur la monoplace de Lando Norris, alors que le Britannique se battait à ce moment-là pour de gros points en piste.

Norris a été obligé de stopper sa monoplace au bout de la voie des stands en attendant que ses mécaniciens viennent le récupérer pour le pousser jusqu’à son emplacement et enfin serrer la roue concernée.

Au final, Lando Norris s’est retrouvé en fond de grille et a dû abandonner quelques tours plus tard sur décision de l’équipe.

Andreas Seidl explique que les arrêts au stand font partie des domaines dans lesquels McLaren devra impérativement s’améliorer pour espérer aller jouer le titre l’an prochain.

« Un domaine dans lequel notre équipe doit encore beaucoup s’améliorer ce sont les arrêts au stand. » explique Andreas Seidl, le team principal de McLaren à Crash.net.

« C’est domaine sur lequel nous travaillons très dur. Mais malheureusement, cela prend du temps, et cela fait partie des domaines dans lesquels nous travaillons pour devenir une meilleure équipe. »

« Nous devons aider l’équipe, en particulier les mécaniciens, en mettant à jour le matériel et les équipement autour de la voiture, simplement pour leur permettre de faire des arrêts de qualité et plus fiables. »

« La différence entre les trois meilleures équipes réside non seulement dans leurs performances en piste, mais également dans la manière dont elles réalisent, week-end après week-end, des résultats constants. »

Pneus : Approche conservatrice pour les pilotes Mercedes au Brésil

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé les choix de pneumatiques pour le Grand Prix du Brésil 2019.

Pour la vingtième manche de la saison 2019, qui se disputera sur le tracé d’Interlagos au Brésil, Pirelli mettra à disposition des équipes les gommes C1, C2 et C3.

Pour le Grand Prix du Brésil, les deux pilotes Mercedes ont opté pour un choix conservateur avec « seulement » huit trains de pneus Tendres, contre dix pour les pilotes Red Bull Racing et Ferrari.

Les deux pilotes Mercedes auront à leur disposition plus de pneus Médiums que les pilotes Red Bull et Ferrari, avec quatre trains pour Hamilton et trois pour Bottas.

Les choix de pneus de chaque pilote à Interlagos

Di Montezemolo : « Ferrari ne sera pas impactée par la fusion FCA-PSA »

Luca Di Montezemolo a déclaré que Ferrari ne serait pas affectée par la récente fusion entre Fiat Chrysler Automobiles et le groupe PSA.

L’ancien président de Ferrari est convaincu que PSA et FCA seront renforcés par cette fusion, mais que l’entité du « Cavallino Rampante » restera en dehors de toute opération.

Luca Di Montezemolo rappelle que Ferrari ne fait plus partie du groupe FCA et que le constructeur italien maintiendra son indépendance.

« Ferrari ne sera pas impactée par ces événements, parce qu’elle ne fait plus partie du groupe FCA. » a déclaré l’ancien président de Ferrari, Luca Di Montezemolo.

« Aujourd’hui, Ferrari est une société cotée en bourse dont l’actionnaire principal est la famille Agnelli. Je pense donc que cette affaire n’aura aucun impact sur Ferrari, que ce soit directement ou indirectement. »

Fin 2015, Fiat Chrysler Automobiles détenait encore 80% des actions Ferrari, mais en janvier 2016, FCA et Ferrari se sont officiellement séparés et, déjà à cette époque, on parlait d’une possible fusion entre FCA et le groupe PSA.

En effet, un rapprochement entre les deux groupes était régulièrement évoqué à cette période, et alors que les familles Peugeot et Agnelli se connaissaient déjà très bien.

Jos Verstappen : « On ne peut pas dire que Ferrari triche, mais… »

Le papa de Max Verstappen comprend parfaitement ce qu’à voulu dire son fils dimanche soir lorsqu’il a ouvertement accusé Ferrari de triche.

Depuis l’envoi d’une directive technique à toutes les équipes de la grille par la FIA à la suite d’une demande de clarification de Red Bull Racing au sujet des règles sur le débit du carburant, l’équipe Ferrari semble moins rapide en ligne droite.

Simple coïncidence ou conséquence directe de la directive de la FIA, les deux monoplaces de Maranello n’affichaient plus le même écart face à Red Bull dans les lignes droites à Austin le week-end dernier.

Max Verstappen a clairement accusé Ferrari de triche dimanche soir, ce qui a provoqué la colère du directeur de la Scuderia Ferrari, qui a répondu au jeune Hollandais qu’il ne rendait pas service à la F1 avec ce genre de propos.

Mais pour Jos Verstappen, les propos de son fils sont, certes un peu exagérés, mais les données des monoplaces en piste prouvent bien que Ferrari va moins vite depuis le week-end dernier.

« Je comprends Max, il est très motivé et il veut gagner. » explique Jos Verstappen. « Il était en pole position avant les vacances d’été et a remporté deux victoires. »

« Puis après la pause estivale, il n’a plus eu aucune chance face à Ferrari, alors que ce week-end [à Austin] il n’y avait aucune différence. »

« Bien-sûr, vous ne savez pas ce que font les autres et ce qui se passe dans les équipes, mais ce que nous pouvons voir d’après les données, c’est que nous sommes plus rapides que jamais.Lors des courses précédentes, cette différence se situait entre sept et neuf dixièmes. »

« Dans le premier secteur à Spa, nous avions six à sept dixièmes de retard, alors qu’il n’y avait pas de différence lors de la dernière course. »

« Nous ne savons pas ce qu’ils font ou ne font pas, mais le fait est qu’ils sont désormais moins rapides. Je pense que c’est ce qu’à voulu dire Max dans sa déclaration. Ça sonne très fort, bien-sûr, mais nous ne pouvons pas prouver ce qu’ils font. »

Les explications de Mattia Binotto

Après le Grand Prix des Etats-Unis, le directeur de la Scuderia Ferrari a déclaré que la différence plus faible en ligne droite venait du fait que les ailerons avant des deux monoplaces de Maranello étaient plus grands à Austin, ce qui a généré plus de traînée et donc une plus petite vitesse de pointe.

Toutefois, Jos Verstappen ne semble pas convaincu de l’explication de Mattia Binotto : « Ferrari a toujours le plus d’aileron, alors je ne pense pas que ce soit la raison. »

« Tout le monde s’espionne et Ferrari a toujours l’aileron de Monaco et nous non. Pourtant, nous sommes beaucoup plus lents. Nous ne pouvons pas dire qu’ils trichent, mais avec ce qui est sorti ce week-end [la directive technique de la FIA], il faut dire que c’est une coïncidence qu’ils soient plus lents dans les lignes droites. »

Brawn ne veut pas spéculer sur la directive technique de la FIA pour expliquer la sous-performance de Ferrari

Ross Brawn préfère ne voir aucun rapport entre l’envoi d’une directive technique de la FIA et le manque de performance de Ferrari au Grand Prix des Etats-Unis.

Le week-end dernier à Austin, la Scuderia Ferrari a brillé par son manque de performance en course, notamment avec la monoplace de Charles Leclerc, qui a terminé à la quatrième position sur la ligne d’arrivée. Sebastian Vettel pour sa part a dû abandonner en raison d’un bris de la suspension arrière droite sur sa Ferrari.

Le samedi en qualifications, les deux pilotes Ferrari n’ont pas été en mesure de décrocher la pole position, mettant ainsi un terme à une série de six poles consécutive pour Ferrari depuis le Grand Prix de Belgique.

Beaucoup estiment que ce manque de performance soudain de la part de la Scuderia Ferrari est en rapport avec la directive technique envoyée par la FIA à toutes les équipes la semaine dernière à la suite d’une demande de clarification de l’équipe Red Bull Racing, qui pointait du doigt indirectement la Scuderia Ferrari qui affichait des performances exceptionnelles en lignes droites depuis le début de l’année.

A l’arrivée du Grand Prix des Etats-Unis ce dimanche, Max Verstappen a ouvertement accusé Ferrari de triche, après avoir constaté une nette diminution des performances de l’équipe italienne depuis l’envoi de cette directive technique.

Mais pour le manager sportif de la F1, Ross Brawn, il est très difficile d’expliquer la baisse de performance de l’écurie italienne le week-end dernier, et le Britannique ne veut certainement pas spéculer sur l’effet de l’envoi de cette directive par la FIA.

« De l’extérieur, il est difficile d’expliquer la baisse de performance [de Ferrari] et je ne veux certainement pas spéculer sur la dernière directive technique de la FIA relative à la mesure du débit de carburant. » explique Brawn.

« Ce qui est clair, c’est que Ferrari a connu des difficultés au Texas, en particulier en ce qui concerne la gestion des pneus. Il ne s’agissait pas tant de les faire durer mais bien de les faire fonctionner correctement. »

« C’est vrai que les conditions de piste ont beaucoup changé au cours du week-end, avec l’augmentation sensible de la température, mais il est également vrai que Mercedes et Red Bull ont mieux réussi à s’adapter aux changements. »

« Il reste beaucoup à faire à Maranello au cours des prochains jours pour analyser, réfléchir et proposer des contre-mesures, d’autant plus que cela sera également utile pour l’année prochaine. »

En 2013, Ross Brawn était « inquiet de l’approche éclectique » de Lewis Hamilton en tant que pilote

Ross Brawn, qui a travaillé aux côtés de Lewis Hamilton lorsque le Britannique a rejoint Mercedes en 2013, admet qu’il était inquiet de son approche de la course à cette période.

En 2013, Lewis Hamilton a rejoint l’équipe Mercedes avec laquelle il a décroché cinq titres mondiaux lors des sept dernières années en Formule 1, se rapprochant encore un peu plus du recordman de la catégorie, Michael Schumacher,

Dans sa dernière chronique d’après course, Ross Brawn ne tarit pas d’éloges au sujet du « pilote le plus fort de ces quinze dernières années », mais le Britannique admet avec du recul qu’il était inquiet en 2013 lorsqu’il a vu comment Hamilton vivait sa vie de pilote de F1.

« Il est difficile de trouver quelque chose de nouveau à dire sur la trajectoire de la carrière de Lewis Hamilton en Formule 1. On pourrait laisser les statistiques parler, mais ce serait un moyen plutôt aride de reconnaître sa grandeur sportive. » estime Ross Brawn, manager sportif de la F1.

« Par conséquent, je pense que le meilleur compliment que je puisse faire à Lewis aujourd’hui est de dire qu’il a trouvé une façon unique de devenir un grand champion. »

« Je dois admettre que lorsque j’ai commencé à travailler avec lui en 2013, j’étais un peu inquiet de son approche en tant que pilote de course professionnel. Pour moi, la référence était Michael Schumacher, un homme totalement dévoué à la poursuite du succès et soucieux en même temps de protéger sa vie privée et celle de sa famille. »

« Même alors, Lewis faisait preuve d’une approche vraiment éclectique de sa carrière et, tout en étant totalement professionnel, il préférait un style de vie nettement moins monastique que Michael. »

« Lewis a toujours été à l’aise dans différents domaines, tels que la musique et la mode, ce qui lui a donné l’énergie nécessaire pour développer encore son talent, tout en veillant à ce qu’il soit dans la meilleure forme physique possible, ce qui est vital à l’époque moderne de la Formule 1. »

« Et chez Mercedes, Lewis a trouvé le soutien idéal dans un environnement stimulant sur le plan technique, mais cela lui permet en même temps la liberté dont il a absolument besoin. »

« Je félicite donc Toto Wolff et toute l’équipe, car ils lui ont non seulement offert une voiture incroyable année après année, mais ils ont également permis à Lewis de se développer et de devenir un des plus grands pilotes de l’histoire de la Formule 1. le plus fort des 15 dernières années. »

Le PDG de Ferrari voudrait inclure le développement du moteur dans la limite budgétaire

Le PDG de Ferrari, Louis Camilleri, a déclaré que la Formule 1 n’était «pas encore arrivée au bout du processus» en ce qui concerne la définition de la réglementation de 2021.

Les chefs de la Formule 1, en collaboration avec la FIA, ont publié jeudi dernier la réglementation tant attendue concernant les aspects sportifs, techniques et financiers du championnat 2021.

Les 10 équipes ont voté en faveur de la réglementation mais Camilleri a souligné que la Formule 1 avait encore du travail à faire et estimait que le développement des unités de puissance devrait être limité.

Dans l’état actuel des choses, les coûts liés au développement du moteur ne seront pas inclus dans le plafond de 175 millions de dollars par an.

« Je pense que ce qui a été annoncé ce week-end est vraiment le début, le début du processus. » a déclaré Louis Camilleri.

« Ce n’est même pas la fin du début, alors il reste encore beaucoup de travail à faire avec la Formule 1, la FIA et les équipes. Nous avons voté en faveur de cela. Et nous n’avons pas exercé notre droit de veto, d’accord. »

« Dans l’ensemble, nous sommes en quelque sorte satisfaits de l’orientation prise et des principes énoncés. Mais il est clair que beaucoup de détails doivent encore être clarifiés. »

« Le plafond budgétaire ne concerne que certains éléments de la voiture réelle [et] le meilleur exemple est que le moteur ne fait pas partie du plafond budgétaire. Nous pensons que nous allons de l’avant … nous espérons qu’il y aura éventuellement une limite budgétaire sur le moteur lui-même. »

Louis Camilleri était néanmoins optimiste sur le fait que la direction prise par la Formule 1 serait bénéfique pour le championnat et pour Ferrari.

« Il y a eu des limites en termes d’utilisation de banc d’essais, ce qui est très coûteux. Ainsi, après 2021, le plafond budgétaire existera en incluant les exclusions relatives au plafond budgétaire, par rapport aux revenus. Encore une fois, une grande partie de nos revenus est constituée de parrainages. »

« Donc, dans la mesure où la Formule 1 devient plus divertissante et attire plus de fans, alors clairement, la Formule 1 générera plus de revenus, ce qui profitera finalement à toutes les équipes, y compris Ferrari. »

Les préparatifs sur le circuit de Zandvoort sont « dans les temps »

Les préparatifs pour le Grand Prix des Pays-Bas 2020 sont dans les temps a insisté Jan Lammers, porte-parole de la course.

Récemment, des groupes de défense de l’environnement ont mené une campagne visant à stopper les efforts de Zandvoort pour améliorer les infrastructures sur le circuit qui accueillera une manche du championnat du monde de F1 en 2020.

Mais jusqu’à présent, les défis juridiques ont été surmontés et le tracé de Zandvoort dispose désormais de toutes les autorisations nécessaires pour les travaux de construction les plus importants.

« Cela ne nous a pas surpris. » a déclaré l’ancien pilote Jan Lammers à la publication hollandaise Formule 1.

« Beaucoup de personnes pensent que de ne pas avoir de Grand Prix serait plus durable que d’en avoir un, mais sans cette course, nous n’aurions pas eu toutes ces discussions et ces changements. »

« Regardez la nouvelle gare ! Elle aurait dû être là depuis 20 ans et sans la Formule 1, elle ne serait jamais arrivée. »

« Cette nouvelle gare sera utile pour la Formule 1, mais aussi pour les 362 jours restants de l’année, cela profitera également à Zandvoort. »

« Jusqu’à présent, tout se passe comme prévu. Toutes les rumeurs que vous entendez ne concernent que les affaires pour l’année 2019. »

Le Grand Prix des Pays-Bas sera la cinquième manche de la saison 2020. La course sur le tracé de Zandvoort est programmée le 3 mai 2020.

Alain Prost : « Il y a des éléments très, très positifs dans ces nouveaux règlements »

Le quadruple champion du monde de Formule 1 et désormais directeur non exécutif de Renault, Alain Prost, estime qu’il y a du positif à retirer des nouveaux règlements qui entreront en vigueur en 2021 en F1.

La semaine dernière, la Formule 1 a présenté en marge du Grand Prix des Etats-Unis les nouveaux règlements technique, sportif et financier [que vous pouvez retrouver ici].

Toutes les équipes de F1 ont voté à l’unanimité, même si certains points doivent encore être discutés et alors que la F1 s’apprête à négocier les nouveaux accords Concorde avec les équipes dans les prochains jours.

Mais pour le directeur non exécutif de Renault, Alain Prost, la publication des ces règles va désormais permettre à Renault de se projeter plus facilement vers la saison 2021, et alors que le Français a déjà noté quelques éléments « très positifs » dans ces nouvelles règles.

« C’est bien qu’ils soient publiés à peu près à la date prévue, mais il ne faut pas oublier qu’il y a encore toute une partie de discussions, de finalisation des accords. Mais la grande partie est faite et on a déjà une trame et une philosophie de ce qui va être fait. » explique Alain Prost, directeur non exécutif de Renault.

« Tout le monde n’a jamais été d’accord, mais à partir du moment où on a les règlements, il faut que tout le monde aille dans le même sens. »

« Il ne faut pas critiquer, il faut que la critique soit positive, il y aura encore des ajustements, ça va être encore un peu compliqué, mais après, je pense qu’il y a quand même des éléments très, très positifs dans ces nouveaux règlements [le fait que les voitures pourront se suivre et la limite budgétaire]. »

Luca Di Montezemolo : « J’aurais bien aimé voir Hamilton chez Ferrari »

L’ancien président de Ferrari, Luca Di Montezemolo, ne tarit pas d’éloges sur le désormais sextuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton.

L’Italien a salué la capacité de Lewis Hamilton à s’adapter à chaque type de tracé, ainsi que son attitude sur et en dehors de la piste, soulignant les qualités humaines du pilote britannique.

L’ancien président de Ferrari admet également qu’il aurait aimé que Lewis Hamilton pilote un jour pour la Scuderia Ferrari.

« Tout d’abord, j’admire son comportement toujours sportif, sur et en dehors de la piste. » déclare Luca Di Montezemolo au sujet de Lewis Hamilton.

« Ensuite, j’admire son extraordinaire capacité à régler sa course en fonction des besoins de chaque circuit. Il est très rapide, il sait utiliser de façon intelligente sa monoplace et ses pneumatiques. »

« Il est excellent pour ramener les résultats à la maison et, personnellement, j’aurais bien aimé le voir chez Ferrari. »

« C’est un pilote qui est entré dans la légende de la Formule 1. L’année dernière, il a gagné même lorsque sa voiture, dans certaines courses, n’était pas la meilleure. »

« Lewis est un grand et je pense que sa victoire procurerait un grand plaisir à mon ami Niki Lauda [décédé en début d’année]. De là-haut, je pense qu’il doit être satisfait, car c’est lui qui a tout fait pour l’emmener chez Mercedes. »

Lewis Hamilton a désormais dépassé Juan Manuel Fangio en nombre de titres mondiaux et va maintenant essayer d’égaler le septuple champion du monde Michael Schumacher.

Christian Horner : « 2020 sera l’année la plus chère de la Formule 1 »

Le patron de l’équipe Red Bull Racing s’attend à ce que la saison 2020 soit l’année la plus chère de l’histoire de la Formule 1.

L’an prochain, la réglementation en Formule 1 n’évoluera pas, mais toutes les équipes auront en tête la limite budgétaire de 175 millions de dollars par saison qui entrera en vigueur à partir de 2021.

Par conséquent, les plus grosses équipes, qui dépensent habituellement des sommes folles estimées à environ 450 millions par an, vont tout faire pour développer leur monoplace 2021 en dépensant un maximum d’argent avant l’introduction de la limite budgétaire.

2020 pourrait donc bien être la saison la plus chère de l’histoire de la F1 avec d’énormes  dépenses en vue de la saison 2021, notamment avec le développement des monoplaces 2021.

« 2020 sera une année très coûteuse, je pense que ce sera l’année la plus chère de la Formule 1 sur et en dehors de la piste. » affirme Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing.

« Nous allons tous être très occupés avec deux types de monoplaces en raison du changement de réglementation [2021]. Personnellement, je pense qu’il aurait été préférable de retarder les changements d’ici 2022 et d’introduire en premier la limite budgétaire. »

Red Bull Racing est l’une des équipes pouvant tirer le meilleur parti de la nouvelle réglementation en 2021 avec un ingénieur exceptionnel tel que Adrian Newey dans ses rangs.

Toutefois, avant de s’attaquer à 2021, Red Bull compte bien se concentrer d’abord sur la bataille pour le titre en 2020.

« Nous avons fait de grands progrès, tant sur le châssis que sur le moteur. Tout ce qui a été appris cette année sera transféré l’année prochaine sur la voiture de 2020, parce que la réglementation ne changera pas. »

« Max Verstappen voit et peut ressentir ces progrès. Une fois de plus, nous entamerons cette nouvelle saison avec une bagarre entre trois équipes, et la suivant, tout changera. »

Valtteri Bottas : « Lewis est un adversaire dur, il a très peu de faiblesses »

Valtteri Bottas n’a pas manqué de rendre hommage à son coéquipier Lewis Hamilton, qui a décroché ce dimanche à Austin son sixième titre mondial en F1.

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas a une nouvelle fois échoué face à Lewis Hamilton au championnat du monde des pilotes, mais le Finlandais a tout de même réussi à sécuriser la seconde place au classement 2019.

« Six championnats, c’est un exploit impressionnant! Il a eu une bonne saison et il mérite le titre, il a été meilleur en général. » a déclaré Valtteri Bottas au sujet de son coéquipier.

« C’est agréable de terminer cette bataille pour le championnat et j’assure ma seconde place au championnat. Donc, je suis heureux d’avoir remporté cette course [Austin], mais d’un autre côté, j’ai perdu le championnat aussi face à Lewis. »

« Lewis est un adversaire dur, il a très peu de faiblesses, ne fait presque aucune erreur et pilote de manière très constante. Mais j’ai pris un bon élan et j’attends donc un autre combat serré avec lui l’année prochaine. »

A deux courses de la fin de saison, les deux pilotes Mercedes termineront donc premier et deuxième du championnat du monde, tandis que l’équipe Mercedes a décroché un sixième titre constructeurs cette année.

Âgé de 76 ans, Helmut Marko ne compte pas prendre sa retraite de sitôt

Désormais âgé de 76 ans, le Dr Helmut Marko n’a aucune intention de mettre un terme à sa carrière de sitôt.

Helmut Marko, qui supervise le programme des jeunes pilotes chez Red Bull, a la capacité de faire ou de défaire la carrière d’un pilote en un claquement de doigts.

Très respecté dans le giron Red Bull, l’Autrichien insiste sur le fait qu’il ne se lasse jamais de ses déplacements incessants et qu’il poursuivra sa carrière sans relâche tant qu’il le pourra encore physiquement.

« J’ai un accord avec Dietrich Mateschitz [fondateur de Red Bull]. Aussi longtemps que je pourrai le faire mentalement et physiquement je le ferai. » a déclaré Marko à Motorsport-Total.com.

Alors que la Formule 1 est toujours en train de débattre pour savoir s’il faut ou pas rallonger le calendrier pour monter jusqu’à 25 courses par an, le Dr Helmut Marko lui, n’y verrait aucun inconvénient.

« Je ne comprends pas les gens qui sont mécontents de devoir voler autant. La plupart des gens disent qu’ils souffrent après de longs voyages, mais moi je voyage avec un certain confort. »

A l’heure actuelle, le plus beau coup signé par Helmut Marko reste la signature du jeune Max Verstappen en 2015. Le Néerlandais était alors à ce moment là le plus jeune pilote de l’histoire de la F1 à prendre le départ d’un Grand Prix à seulement 17 ans.

Sainz ne compte pas arrêter la F1 tant qu’il ne sera pas champion du monde

Carlos Sainz reste convaincu qu’il doit poursuivre plus que jamais son objectif de devenir champion du monde de Formule 1.

Le pilote espagnol a rejoint la prestigieuse équipe McLaren cette année et semble de plus en plus épanoui en tant que pilote, alors que le Madrilène se bat cette année pour la sixième position au classement des pilotes.

Interrogé sur ses objectifs à court et moyen terme, le pilote McLaren assure qu’il n’a qu’un seul but : devenir champion du monde en Formule 1.

« Je suis toujours en Formule 1 pour être champion et je ne vais pas m’arrêter tant que je ne le serai pas. » a déclaré Carlos Sainz.

« Nous devons juste voir si l’opportunité se présentera un jour et si je suis dans la bonne voiture au bon moment. Mais cela reste mon objectif numéro 1, c’est certain. »

« Je ne cesserai jamais d’avoir confiance en moi, j’ai confiance en ma capacité à remporter un jour le titre mondial, en particulier grâce au développement en tant que pilote que j’ai pu avoir ces dernières années. »

Au championnat du monde 2019, Carlos Sainz est actuellement sixième à seulement quatre points du pilote Red Bull Alex Albon.

Pour la saison prochaine, Carlos Sainz a déjà été confirmé aux côtés de son actuel coéquipier Lando Norris. Il s’agira de la seconde saison chez McLaren pour l’Espagnol.

Daniil Kvyat a eu du mal à digérer sa pénalité à Austin

Daniil Kvyat n’a pas compris pourquoi les commissaires sportifs du Grand Prix des Etats-Unis lui ont infligé une pénalité ce dimanche à Austin.

Le pilote Russe a percuté la Racing Point de Sergio Perez dans les derniers tours de course, « éjectant » la monoplace du pilote mexicain hors du circuit dans le dernier secteur du tracé à Austin.

A l’arrivée, Daniil Kvyat est passé sous le drapeau à damier à la dixième position, mais les commissaires de course lui ont infligé une pénalité de cinq secondes sur son temps final.

Officiellement donc, le Russe a terminé le Grand Prix des Etats-Unis à la douzième place et n’a marqué aucun point pour son équipe, ce qui l’a légèrement agacé.

« C’est incroyable, les commissaires sont vraiment…je n’ai pas les mots…c’est vraiment stupide, tellement stupide! C’est inacceptable ! » a déclaré le pilote russe ce dimanche soir à Austin après l’arrivée de la course.

« J’ai réussi à décrocher ce point en piste et on me l’a enlevé pour avoir été apparemment trop agressif. Honnêtement, j’ai déjà vu plus violent que ça sans que ce soit pénalisé. »

« Je suis juste très déçu que ça m’arrive à moi, j’ai l’impression qu’à chaque fois que je fais quelque chose ils me donnent une pénalité. Verstappen et Leclerc en Autriche, il n’y a pas eu de pénalité…de toute façon, je vais continuer à me battre, je n’ai rien d’autre à faire. »

Marché des transferts 2020 : Le point sur les pilotes déjà confirmés

Le traditionnel mercato a déjà débuté en Formule 1 et il est donc temps de jeter un œil sur la liste des pilotes déjà confirmés pour 2020.

Bien évidemment, cette liste sera mise à jour au fil des annonces d’ici la fin de la saison 2019, mais nous sommes déjà en mesure de confirmer plusieurs duo de pilotes dans différentes écuries pour 2020, cela vous évitera certainement de vous faire berner par des rumeurs souvent infondées circulant dans les médias à cette époque de l’année.

Le marché des pilotes en F1 en 2020

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Fred Vasseur : « Antonio s’est imposé comme un pilote très rapide »

Ce lundi, l’équipe Alfa Romeo Racing a confirmé Antonio Giovinazzi pour la prochaine saison de Formule 1.

Le pilote italien débutera en 2020 sa seconde année en tant que pilote titulaire, et c’est son amélioration constante, ses commentaires techniques et son approche positive cette année qui ont donné envié à Alfa Romeo de le confirmer pour la saison prochaine.

« Antonio s’est très bien débrouillé cette année et je suis extrêmement heureux de pouvoir confirmer qu’il restera avec Alfa Romeo Racing pour 2020. » a déclaré Fred Vasseur, team principal de l’équipe Alfa Romeo Racing.

« La manière dont il s’est intégré à l’équipe et s’est constamment améliorée tout au long de sa première saison complète dans le sport sont très prometteuses et nous sommes impatients d’exploiter tout son potentiel alors que nous continuons à travailler ensemble. »

« Antonio s’est imposé comme un pilote très rapide, même aux côtés d’une référence aussi exigeante que Kimi, et nous nous attendons à ce qu’il continue à se développer à mesure que son expérience grandit. »

« Ses commentaires techniques, son éthique de travail et son approche positive nous aideront à continuer à faire avancer notre équipe, de même que la cohérence d’un line-up inchangé pour la saison prochaine. »

Le marché des transferts 2020

Marché des transferts 2020 : Le point sur les pilotes déjà confirmés

Giovinazzi confirmé chez Alfa Romeo en 2020

L’équipe Alfa Romeo a confirmé Antonio Giovinazzi pour la saison 2020 de Formule 1.

Le pilote italien Antonio Giovinazzi fera toujours partie de l’équipe Alfa Romeo en 2020 aux côtés du Finlandais Kimi Raikkonen. Le pilote italien, âgé de 25 ans, participera à sa deuxième saison complète avec l’équipe avec laquelle il a fait ses débuts dans le sport en 2017.

L’Italien, premier pilote de son pays à concourir en F1 une saison complète depuis 2011, a travaillé d’arrache-pied pour revenir en piste après deux années de travail essentiellement sur simulateur: il a démontré une capacité impressionnante d’adaptation et d’apprentissage, fournissant aux ingénieurs des informations utiles.

Après avoir marqué ses tout premiers points de Formule 1 au Grand Prix d’Autriche, Antonio Giovinazzi s’est imposé comme un pilote compétitif, à la hauteur de son coéquipier expérimenté Kimi Räikkönen et à plusieurs reprises pour les points, en marquant lors de sa course à domicile à Monza et à Singapour.

« Je suis très heureux de rester avec l’équipe pour 2020. Je suis reconnaissant pour le niveau incroyable de soutien que j’ai reçu lors de ma première saison complète en Formule 1. » a déclaré Giovinazzi.

« Tout le monde dans l’équipe est à mes côtés depuis mon arrivée et j’ai vraiment hâte de continuer avec l’équipe la saison prochaine. »

« Nous avons beaucoup appris cette année et je suis convaincu que nous pouvons faire un grand pas en avant la saison prochaine. Je ne serai plus un débutant et je n’aurai plus aucune excuse: je veux être compétitif dès le début du championnat et rendre la confiance que l’équipe m’a témoignée. »

Le marché des transferts 2020

Marché des transferts 2020 : Le point sur les pilotes déjà confirmés

Max Verstappen a rallié l’arrivée avec un « gros morceau » en moins sur son fond plat

Troisième à l’arrivée du Grand Prix des Etats-Unis ce dimanche, Max Verstappen a dû se battre contre les deux Mercedes avec une Red Bull endommagée.

Le Néerlandais a confirmé que le fond plat de sa monoplace était très endommagé ce dimanche au Grand Prix des Etats-Unis ce qui, selon lui, lui a fait perdre de la compétitivité.

Le pilote Red Bull estime que sans ces dégâts sur sa RB15, il aurait très bien pu terminer la course à la seconde position, alors qu’en fin de course, des drapeaux jaunes agités après la sortie de piste de Kevin Magnussen ne lui ont pas permis de doubler Lewis Hamilton.

« Pour nous, le week-end a été positif et je suis très heureux de terminer troisième sur une piste comme celle-ci. Dans les derniers tours, les drapeaux jaunes ne m’ont pas permis de passer [Hamilton] après la ligne droite, sinon, je pense que nous aurions pu finir deuxième. » explique Verstappen.

« Après la course, j’ai réalisé qu’il me manquait un gros morceau de mon fond plat, ce qui est dommage, parce que je pense que nous aurions pu être encore plus compétitifs. »

« J’ai pris un bon départ, puis j’ai essayé de suivre Valtteri, mais il me semblait qu’il avait un peu plus de rythme que nous. Finir à environ cinq secondes de lui est donc un bel exploit, surtout compte tenu des dégâts sur ma voiture. »

Officiel : Petrobras et McLaren se séparent

Comme nous vous l’annoncions il y a déjà quelques semaines, Petrobras et McLaren ont annoncé ce lundi la fin de leur partenariat en Formule 1.

Petrobras et McLaren Racing ont conclu leur accord technique et de sponsoring par consentement mutuel a annoncé ce lundi l’équipe McLaren.

Ce partenariat a permis de dégager des avancées technologiques notables dans les carburants et les lubrifiants et d’identifier les possibilités de futures collaborations dans les domaines commercial, technologique et de la responsabilité sociale entre les deux sociétés.

« Nous reconnaissons l’importance de McLaren dans le sport automobile mondial et nous sommes très satisfaits des résultats obtenus au cours des deux années de partenariat », a déclaré Roberto Castello Branco, directeur général de Petrobras.

« Ce projet a permis à Petrobras de développer de l’essence et des lubrifiants de haute technologie en effectuant des recherches sur de nouvelles matières premières et en effectuant des tests dans des conditions extrêmes. Ce développement technologique sera utilisé dans les lubrifiants et les carburants. »

« Nous souhaitons remercier Petrobras pour son partenariat et son soutien. Nous avons un grand respect pour leurs capacités techniques et scientifiques, et il ne fait aucun doute que les techniciens de la société ont réalisé des progrès considérables dans le temps. » a ajouté Zak Brown, PDG de McLaren.

« Nous souhaitons à tout le monde chez Petrobras tout le succès possible et espérons les revoir dans le sport à l’avenir. »

Cette annonce n’est absolument pas une surprise puisque c’est le président du Brésil, Jair Bolsonaro, qui est à l’origine de cette séparation entre la compagnie d’état Petrobras et l’écurie McLaren.