Ricciardo déjà tourné vers 2020 : « Renault pourra viser plus haut en 2020 »

Alors qu’il reste encore cinq courses à disputer, Daniel Ricciardo admet que la saison 2019 de Renault n’a pas été bonne.

L’équipe du constructeur français s’était fixée comme objectif de terminer à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs, mais à cinq courses de la fin de saison et avec 33 points de retard sur l’équipe McLaren, Renault occupe la cinquième position.

Le pilote australien Daniel Ricciardo semble donc déjà tourné vers 2020 et estime que Renault aura les ressources nécessaires pour rejoindre les équipes de pointe à l’avant de la grille.

« Nous avons les ressources pour rejoindre les meilleures équipes, nous n’aurons donc pas besoin d’ajuster nos objectifs. » explique Daniel Ricciardo.

« Cette année n’a pas été bonne, mais nous avons beaucoup appris. Grâce à ces leçons, Renault pourra viser plus haut en 2020. »

L’année prochaine, le pilote Renault aura un nouveau coéquipier en la personne d’Esteban Ocon, qui rejoindra l’équipe du constructeur français à la fin de la saison 2019 en remplacement de Nico Hulkenberg.

Si le changement en interne peut parfois inquiéter certains pilotes, Daniel Ricciardo lui, estime que l’arrivée du pilote français sera certainement une bonne chose.

« Je suis heureux aux côtés de Nico, mais le retour d’Esteban est également une bonne chose. Je suis un peu égoïste, je peux apprendre beaucoup d’un nouveau coéquipier, car chaque pilote a quelques chose qui le rend spécial. »

Campos Racing : Une opportunité pour Renault d’avoir une équipe satellite en F1

La potentielle arrivée de Campos Racing en Formule 1 à partir de la saison 2021 pourrait être une opportunité pour Renault d’avoir une équipe B.

On le sait maintenant, Renault souhaitait former un partenariat stratégique avec McLaren pour battre les meilleures équipes au delà de 2020 en fournissant son moteur à l’écurie britannique, mais les ambitions de McLaren sont tout autre et l’écurie a gentiment refusé la proposition de Renault.

McLaren et Renault vont donc se séparer à la fin de la saison 2020 d’un commun accord, et les monoplaces de Woking seront de nouveau motorisées par Mercedes dès la saison 2021.

Pour l’instant donc, Renault ne devrait motoriser que sa seule écurie d’usine en 2021, mais on a appris ce jeudi que l’équipe Campos Racing souhaitait venir en catégorie reine à partir de la saison 2021.

Dans le cas où cette nouvelle équipe venait à rejoindre les écuries actuelles sur la grille, Renault pourrait alors devenir fournisseur moteur de Campos Racing, alors que des contacts ont déjà été établis entre les deux parties ces derniers mois.

Dans le cas d’un partenariat entre Campos Racing et Renault, cela permettrait enfin à l’équipe du constructeur français d’avoir « une équipe B » en F1 en lui fournissant peut-être plus qu’un simple moteur, ce qui devrait réjouir Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing, qui se plaignait il y a encore quelques mois de la course à l’armement débutée avec les équipes satellites.

« Vous ne pouvez pas gagner rapidement si vous n’avez pas d’équipe B, nous prenons cette situation très au sérieux, et je ne sais pas comment arrêter cette course à l’armement. Ces équipes satellites sont un élément de cette course à l’armement, cela doit être reconnu par la FIA. » a déclaré Cyril Abiteboul au mois de mars dernier.

« Nous ne voulons pas faire partie d’une telle Formule 1, l’équipe nationale française est sous pression, alors que la nouvelle direction a hérité de ce projet de Formule 1 et souhaite maintenant voir les résultats. Si les objectifs ne sont pas atteints, vous devez en comprendre les raisons. »

« Ce système d’équipes satellites aide Ferrari et Haas, et avant de pouvoir battre Ferrari, je dois d’abord battre Haas. C’est de plus en plus difficile d’obtenir des sponsors et ce n’est pas un problème propre à Renault, mais pour tous ceux qui n’ont pas les moyens de se payer ce modèle. »

« Si vous avez moins d’argent et de ressources, une telle situation vous aidera encore plus. Une équipe peut se concentrer sur le développement de l’aérodynamisme, l’autre sur le châssis. Cela crée une alliance fantastique. Si vous restez isolé comme nous, vous n’avez aucune chance. »

Affaire à suivre…

Officiel : Campos Racing souhaite rejoindre la F1 en 2021

C’est officiel, Campos Racing souhaite rejoindre la Formule 1 à partir de la saison 2021.

Ce jeudi 3 octobre, un communiqué de presse a été publié dans lequel Monaco Increase Management, partenaire de Campos Racing, annonce officiellement son intention d’entrer en catégorie reine du sport automobile à partir de la saison 2021.

La société basée à Monaco indique que des discussions sérieuses ont déjà eu lieu avec la F1 et la FIA lors de réunions à Spa et à Monza cette année, mais aussi avec Chase Carey, le PDG de la F1 lors du Grand Prix d’Espagne, ainsi qu’avec Ross Brawn, manager sportif de la F1 à Londres à deux reprises cette année.

Dans son communiqué, Monaco Increase Management indique qu’elle souhaite combler un vide laissé après le départ de Fernando Alonso et affirme détenir le soutien de la fédération espagnole, et peut aussi profiter des installations de Campos Racing [équipe engagée en Formule 2] et des connaissances de l’équipe.

Le directeur général de Campos, Salvatore Gandolfo, et le fondateur, Adrian Campos, sont à l’origine de ce projet et ont déjà lié deux responsables techniques : Peter McCool en tant que directeur technique et Ben Wood en tant que responsable de l’aérodynamique.

Campos et ses partenaires ont également entamé des discussions avec des fournisseurs de moteur potentiels dont Renault et Honda. A ce sujet, il semblerait que Renault soit le candidat idéal pour Campos, compte tenu du fait que le constructeur français va se retrouver à partir de 2021 avec uniquement sa propre équipe à motoriser après l’annonce du départ de McLaren à la fin de la saison 2020.

Pascal Wehrlein de retour en F1 ?

Campos indique que l’Allemand Pascal Wehrlein, ainsi que l’Espagnol Alex Palou sont deux pilotes potentiels dans le cas où l’équipe peut participer au championnat du monde à partir de 2021, mais d’autres pilotes pourraient être considérés dans le cas d’un partenariat avec le motoriste Renault.

Il faudra attendre désormais la publication définitive des nouvelles règles qui seront introduites à partir de 2021 pour savoir si oui ou non cette nouvelle équipe sera sur la grille en 2021.

Luca Di Montezemolo n’aurait pas accepté le comportement de Charles Leclerc

Luca Di Montezemolo, admet qu’il n’aurait pas toléré le comportement de Charles Leclerc à la radio au Grand Prix de Russie s’il était encore en fonction à la Scuderia.

L’ancien président de Ferrari admet volontiers que Charles Leclerc est l’un des meilleurs pilotes de sa génération sur la grille, mais l’Italien n’a pas apprécié le comportement du Monégasque à la radio dimanche dernier au Grand Prix de Russie.

Après le départ de la course, Charles Leclerc s’est empressé de décrocher sa radio pour demander expressément à son équipe de lui rendre sa position, après avoir aidé Sebastian Vettel au départ en lui offrant la position.

Il s’agissait en fait d’une consigne d’équipe mûrement réfléchie avant le départ de la course et qui était censée aider Vettel à prendre le dessus sur la Mercedes de Lewis Hamilton.

Mais Sebastian Vettel s’est très vite retrouvé en tête de la course et a rapidement creusé l’écart avec son coéquipier, ce qui a passablement énervé Charles Leclerc.

« S’il s’était plaint de cette façon, il aurait entendu plus que quelques mots dans mon bureau. » affirme Di Montezemolo au Corriere Dello Sport.

« Je me souviens d’une situation similaire avec Rubens Barrichello lorsqu’il était contrarié de laisser passer Michael Schumacher en Autriche. Je lui ai dit qu’il ferait mieux de faire ce qu’on lui avait demandé et c’est tout. Mais je dois avouer que Leclerc est l’un des meilleurs de sa génération. »

Faut-il fermer la voie des stands sous SC ?

L’ancien pilote Renault Jolyon Palmer regrette le fait qu’une voiture de sécurité ait pu aider Mercedes à remporter le Grand Prix de Russie dimanche dernier à Sotchi.

A Sotchi, la Scuderia Ferrari semblait être en mesure de pouvoir décrocher un doublé dimanche dernier tant le rythme pur de la SF90 était supérieur à celui des Mercedes.

Mais l’abandon de Sebastian Vettel sur panne mécanique au 27° tour de course a obligé la direction de course à déployer une voiture de sécurité virtuelle, ce qui a permis aux pilotes Mercedes de se jeter dans la voie des stands et ressortir en tête.

Jolyon Palmer, qui travaille désormais comme consultant sur les Grands Prix de F1, estime dans sa dernière chronique pour la BBC que la voie des stands devrait être fermée lorsque la direction de course déploie une VSC ou une voiture de sécurité.

« La voiture de sécurité virtuelle a mis un terme à la perspective d’une arrivée palpitante au Grand Prix de Russie. » explique Palmer.

« Sans cela, Lewis Hamilton, avec des pneus plus Tendres et un meilleur rythme, aurait lutté pour dépasser Charles Leclerc. »

« Mais la VSC a donné l’avantage à Hamilton – cela réduit le temps perdu dans les stands, parce que les autres pilotes doivent ralentir en piste – et il s’est donc retrouvé confortablement devant Leclerc avec de meilleurs pneus. »

« Les gens vont commencer à se plaindre que la VSC ou la voiture de sécurité ruine la course. Silverstone cette année a été une autre course ruinée par une voiture de sécurité, offrant à Hamilton une autre victoire facile. »

« Le revers de la médaille est que les voitures de sécurité ont créé des courses meilleures. Rappellez-vous la Chine l’année dernière, lorsque Ricciardo [Daniel] a remporté la course, et Melbourne, lorsque Sebastian Vettel a remporté la course sous le nez de Mercedes grâce à la voiture de sécurité. »

« Cela peut aller dans les deux sens, mais en fin de compte, il s’agit de savoir si la concurrence est loyale. La stratégie peut jouer un rôle bénéfique sous une voiture de sécurité. Si vous restez [en piste] plus longtemps avant de rentrer au stand, vous aurez plus de chances d’obtenir un avantage lorsqu’une voiture de sécurité fera son apparition, comme ce fut le cas pour Mercedes à Sotchi. »

« Mais en réalité, tout dépend aussi de la chance et vous devez réfléchir pour savoir si c’est le bon choix. Il semble étrange qu’une course puisse être gagnée ou perdue sous VSC, alors que le but de cette dernière est de neutraliser la course et c’est pour cela que les voitures doivent tourner à une vitesse spécifique pour que les écarts restent les mêmes. »

« L’une des solutions pour éviter cela serait de fermer la voie des stands sous VSC ou voiture de sécurité, afin d’obliger les pilotes à prendre la pénalité de temps dans les stands. Il y a peut-être d’autres solutions, mais je pense que ce serait un moyen juste de s’assurer, comme en Russie, que le spectacle soit présent jusqu’au bout. »

Le débat est lancé, qu’en pensez-vous ? Laissez votre avis dans les commentaires au bas de cet article.

L’abandon de Kubica en Russie n’a pas plu à PKN Orlen, qui demande des explications à Williams

Le sponsor personnel de Robert Kubica, la société PKN Orlen, a demandé officiellement à l’équipe Williams des éclaircissements concernant l’abandon du Polonais au GP de Russie.

Dimanche dernier au Grand Prix de Russie, l’équipe Williams a demandé à Robert Kubica d’abandonner, afin de préserver les pièces pour permettre à l’écurie britannique de terminer la saison 2019 sans devoir investir davantage dans la fabrication de nouveaux composants.

Cependant, la décision de l’équipe de faire abandonner son pilote au Grand Prix de Russie n’a pas du tout plu au sponsor personnel de Robert Kubica, qui a demandé des explications à l’équipe de Grove.

« En ce qui concerne l’abandon de Robert Kubica lors de la course de dimanche au Grand Prix de Russie, nous avons officiellement demandé des éclaircissements à l’équipe Williams Racing. » a déclaré la porte parole de PKN Orlen.

« Sur cette base, nous prendrons les mesures relatives au respect des obligations contractuelles » conclut Joanna Zakrzewska.

Rappelons que Robert Kubica, et donc son sponsor personnel, quitteront l’équipe Williams à la fin de la saison 2019. La société PKN Orlen a déjà confirmé qu’elle resterait en Formule 1 l’an prochain pour continuer à soutenir le pilote polonais.

Le directeur commercial de la Formule 1 sur le départ ?

L’actuel directeur commercial de la Formule 1, Sean Bratches, devrait quitter ses fonctions à la fin de la saison 2019.

Selon nos confrères de Racer, Sean Bratches, qui travaille aux côtés du PDG de la F1, Chase Carey, et du manager sportif de la F1, Ross Brawn, devrait quitter ses fonctions à la fin de cette année.

Âgé de 58 ans, Sean Bratches a mis l’accent sur le développement des réseaux sociaux au cours des trois dernières années, tout en renégociant un certain nombres de contrats avec les diffuseurs.

Il est notamment à l’origine des événements comme le F1 Festival qui se sont déroulés à Shanghai, à Miami ou encore à Chicago et Los Angeles cette année et qui ont certainement aidé  à étendre la portée de ce sport aux Etats-Unis et en Chine.

La F1 n’a pas voulu commenter le sujet, mais, toujours selon les informations détenues par nos confrères de Racer, il ne devrait pas y avoir de remplacement direct de Sean Bratches à la tête de la direction commerciale de la Formule 1.

Marko souligne la bonne course d’Albon en Russie, malgré un crash en qualifications

Helmut Marko estime que Alexander Albon a signé une très belle performance au Grand Prix de Russie et ce, malgré un crash survenu en qualifications le samedi à Sotchi.

Le pilote Red Bull Alexander Albon a été victime d’une sortie de piste lors de la séance de qualifications du Grand Prix de Russie et a donc été obligé de prendre le départ de la course le dimanche depuis la voie des stands.

Mais le Thaïlandais a réussi à remonter tout au long de la course pour passer le drapeau à damier à la cinquième position, juste derrière son coéquipier Max Verstappen, qui s’élançait pour sa part depuis la neuvième place sur la grille de départ.

Concernant le crash d’Albon le samedi à Sotchi, Helmut Marko estime que le jeune pilote a certainement eu un excès de confiance, mais s’est très bien rattrapé le lendemain en course.

« Jusqu’à présent, il a bien performé, même si les séances d’essais en Russie ne se sont pas très bien déroulées. » souligne Helmut Marko au sujet d’Alexander Albon.

« Je pense qu’il avait un peu trop confiance et que ça a mal tourné. Mais en course, il a été excellent et ce qu’il a montré était certainement une bonne chose. »

« Bien-sûr, il va s’en dire que nous avons besoin de deux pilotes forts pour 2020 afin de pouvoir prendre la tête du championnat des constructeurs. C’est la seule chose dont nous avons besoin. »

Red Bull Racing prendra une décision concernant le futur coéquipier de Max Verstappen pour 2020 après le Grand Prix des Etats-Unis. Pour l’instant, seuls Alex Albon et Pierre Gasly semblent être dans le match.

Valtteri Bottas : « Hamilton est le meilleur coéquipier que j’ai eu jusqu’à présent »

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas ne tarit pas d’éloges sur son coéquipier Lewis Hamilton avec qui il travaille depuis trois ans maintenant.

Titularisé chez Mercedes en 2017 après le départ surprise de Nico Rosberg, Valtteri Bottas a réussi à s’intégrer très rapidement à l’équipe du constructeur allemand et sa relation avec son nouveau coéquipier Lewis Hamilton a toujours été bonne jusqu’à présent.

Les deux hommes se sont toujours parfaitement entendus sur et hors piste, ce qui a contrasté avec l’ambiance qui régnait au sein de l’écurie la dernière année où Nico Rosberg était encore coéquipier de Lewis Hamilton.

Le pilote finlandais, qui a été reconduit pour une saison supplémentaire chez Mercedes en 2020, est revenu sur sa relation avec le quintuple champion du monde qu’il considère comme l’un des meilleurs de l’histoire du sport.

« Il a rarement de mauvais week-ends et est toujours en forme, il s’améliore en tant que pilote course après course et pour le battre je dois être à mon meilleur niveau. » explique Valtteri Bottas.

« Cela demande beaucoup d’énergie mentale et de temps pour progresser. Cela demande beaucoup de travail, et bien-sûr, ce n’est pas facile, mais je n’aime pas les choses faciles. »

Le pilote finlandais assure qu’il ne voudrait pas changer de coéquipier, car être aux côtés de l’un des meilleurs pilotes du monde a un certain avantage.

« Lewis est peut-être l’un des meilleurs de l’histoire de ce sport. C’est un fait, et je pense avoir prouvé que je pouvais le battre, mais le faire de manière systématique est très compliqué. Je ne veux pas d’un coéquipier plus facile, car c’est une bonne occasion pour moi d’essayer de progresser. »

« Nous nous entendons bien, nous arrivons à travailler en équipe parce que nous nous respectons l’un et l’autre. Nous savons que si nous travaillons ensemble, tout ira bien pour l’équipe. C’est comme ça que ça marche. Lorsque nous baissons notre visière, aucun de nous deux ne veut perdre. »

Bottas souligne à quel point Lewis Hamilton est impliqué dans l’équipe au quotidien, malgré ce que les gens peuvent penser.

« On a l’impression qu’il fait beaucoup de choses entre les courses, mais en fait, il passe beaucoup de temps à l’usine avec les ingénieurs, tout comme moi. Il est conscient que les gens travaillent dur et qu’il doit le faire aussi. Honnêtement, c’est le meilleur coéquipier que j’ai eu jusqu’à présent. » conclut Valtteri Bottas.

Pour Marko, Leclerc est tout aussi responsable que Vettel dans les tensions apparues chez Ferrari

Le Dr Helmut Marko estime que Charles Leclerc est tout aussi responsable que Sebastian Vettel dans les tensions apparues chez Ferrari lors des dernières courses.

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, et qui considère que Ferrari a manipulé les résultats en Russie le week-end dernier, estime que le pilote Charles Leclerc joue un grand rôle dans les tensions qui sont apparues à la Scuderia depuis quelques courses.

Selon l’Autrichien, c’est Charles Leclerc qui a commencé à envenimer les choses en ne respectant pas la consigne de Ferrari au Grand Prix d’Italie où il devait aider son coéquipier en qualifications en lui offrant l’aspiration.

A partir de cette course, la relation entre les deux pilotes de Maranello est devenue un peu plus conflictuelle et le non respect des consignes de la part de Sebastian Vettel dimanche dernier au Grand Prix de Russie ne devrait sans doute pas arranger les choses.

« Si Vettel n’a pas respecté la règle à Sotchi, c’est parce que Leclerc n’a pas respecté la règle à Monza. » estime Helmut Marko.

« Il était supposé aider Vettel en lui donnant l’aspiration en qualifications [à Monza], il joue donc un grand rôle dans les tensions. »

Au championnat du monde des pilotes, Charles Leclerc occupe la troisième position avec 215 points marqués depuis le début de l’année. Sebastian Vettel est cinquième et accuse un retard de 21 points sur son coéquipier.

Pour Mika Hakkinen, les pilotes Ferrari doivent trouver un moyen de travailler ensemble

Le double champion du monde de Formule 1, Mika Hakkinen, estime lui aussi que Ferrari va devoir régler les problèmes entre ses deux pilotes très rapidement.

Pour le Finlandais, les tensions entre les deux pilotes Ferrari ne feront que nuire aux résultats de l’équipe si la direction de Maranello ne réagit pas rapidement pour calmer le jeu.

« Le Grand Prix de Russie de dimanche était un triomphe de la stratégie et du travail d’équipe de Mercedes Benz. Ils ont battu Ferrari en dépit du fait que les voitures de l’équipe italienne étaient une nouvelle fois plus rapides, aidées par un défaut technique de la voiture de Sebastian Vettel qui a conduit son coéquipier Charles Leclerc à perdre la course et à terminer troisième. » déclaré Mika Hakkinen.

« Après le difficile résultat à Singapour, lorsque la stratégie de Mercedes a mal tourné, il était toujours probable qu’ils travaillaient dur pour retrouver leur forme gagnante. » 

« À Sotchi, il était clair après les essais que les Ferrari étaient plus rapides. Mercedes a donc décidé de prendre des risques en se qualifiant avec des pneus Médiums dans la seconde partie des essais. » 

« La stratégie de Mercedes était de commencer la course avec un pneu plus lent, de courir le plus longtemps possible, puis d’espérer une voiture de sécurité ou une voiture de sécurité virtuelle qui jouerait en leur faveur. »

« Faire un arrêt dans ces conditions pouvait vous donner un avantage de 10 secondes en Russie. C’est une opportunité énorme. »

« Ce plan a parfaitement fonctionné et, malheureusement pour Ferrari, c’est l’abandon de la voiture de Vettel qui a conféré l’avantage stratégique à Mercedes et a permis à Lewis et à Valtteri de se placer devant Charles. »

« Après être parti de la pole – sa quatrième pole de suite – Charles Leclerc avait tout à fait le droit de s’attendre à un bon résultat dimanche, mais tout a mal tourné lorsqu’il a accepté de donner à Sebastian l’aspiration dans la longue ligne droite jusqu’au virage 2. »

« En acceptant de donner cette avance à Sebastian, cela lui a donné l’occasion de contrôler la course, ce qu’il a parfaitement fait. Il y a une tension chez Ferrari entre les pilotes et Charles apprend des leçons difficiles, y compris le fait que Sebastian n’a pas remporté quatre championnats du monde en ayant été toujours sympa. »

« Comparé à Mercedes, Ferrari n’a pas encore le travail d’équipe parfait entre les pilotes, et ils doivent le faire s’ils veulent gagner systématiquement. Se battre au sein d’une équipe ne fonctionne jamais. »

« La bataille entre coéquipiers chez Ferrari peut continuer, mais s’ils parviennent à résoudre ce problème et à trouver un moyen de travailler ensemble. »

L’équipe Williams pourrait tester un aileron avant « expérimental » à Suzuka

L’équipe Williams devrait tester un nouvel aileron avant « expérimental » lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix du Japon.

L’écurie britannique devrait tester un tout nouvel aileron avant à titre « expérimental » lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix du Japon [du 11 au 13 octobre] et qui devrait préfigurer le concept aéro de la future Williams FW43 de 2020.

L’équipe avait déjà déclaré il y a quelques temps que le concept de la monoplace 2020 serait une simple évolution de la FW42 de cette année, avant que les nouvelles règles ne soient introduites en F1 en 2021.

Ce nouvel aileron avant, qui devrait être testé à Suzuka, devrait être « visuellement différent » du modèle 2019 et pourrait bien rester sur la monoplace jusqu’à la fin de la saison si il y a une véritable corrélation entre la piste et les données récoltées à l’usine.

D’autres mises à jour pourraient être introduites sur la FW42 avant la fin de la saison, et là encore, il ne s’agirait que de pièces expérimentales pour la prochaine saison.

Rappelons que l’équipe Williams occupe actuellement la dernière place au championnat du monde des constructeurs avec seulement un point marqué en seize courses grâce à la dixième place de Robert Kubica au Grand Prix d’Allemagne, bien aidé il est vrai, par les pénalités infligées aux deux pilotes Alfa Romeo.

Lewis Hamilton admet qu’il était inquiet pour Sebastian Vettel

Lewis Hamilton admet qu’il était inquiet pour son collègue Sebastian Vettel, mais se dit heureux de voir que le pilote Ferrari a réussi à remporter le Grand Prix de Singapour après une année sans victoire.

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton, qui connait bien Sebastian Vettel, était inquiet de voir à quel point son plus grand rival ces dernières années a été critiqué par les médias, d’anciens pilotes et les fans à la suite de plusieurs erreurs commises en Grand Prix depuis 2018.

Mais Hamilton s’est dit en quelque sorte soulagé de voir Sebastian Vettel répondre à ses détracteurs au Grand Prix de Singapour en décrochant sa première victoire depuis plus d’un an avec Ferrari.

« Je le connais très bien, nous faisons partie de la même génération. » a déclaré le quintuple champion du monde Lewis Hamilton.

« Je sais ce que ça fait de voir que les gens parlent de vous négativement, que les gens écrivent sur vous et que l’autre gars de l’équipe prend toute l’énergie. »

Le pilote britannique rappelle que lui aussi il a dû passer par des périodes difficiles dans sa carrière, notamment chez McLaren aux côtés d’un certain Fernando Alonso.

« Je sais quels troubles psychologiques cela peut engendrer et ce que vous traversez en tant que pilote et athlète. Je sais que Seb a traversé cela. »

Vidéo : Sebastian Vettel en Karting en Italie

Sebastian Vettel semble avoir tourné la page après la controverse du Grand Prix de Russie où il a dû abandonner sur problème mécanique.

Le pilote Ferrari est arrivé en Italie ce lundi pour passer une journée sur une piste de Karting pour le plus grand plaisir des fans qui ont pu approcher le quadruple champion du monde de F1 de près.

Le pilote allemand a relevé le défi de monter sur un Karting avec un seul rapport pour la première fois et a expliqué les principales différences qu’il a pu remarquer avec les machines qu’il a l’habitude de piloter.

« C’était très amusant, c’était la première fois que je pratiquais le Karting avec un seul rapport. » a expliqué Vettel à TKartMagazine.

« C’est un peu difficile à comprendre au début, mais je suis sûr que la prochaine fois ce sera mieux. La plus grande différence vient de l’utilisation des freins et du moteur pour freiner le Kart, c’est un style de pilotage différent, mais je pense que c’est quelque chose qui vient naturellement ensuite. »

Sebastian Vettel a ensuite pris la direction de Maranello où il a passé la journée de mardi dans le simulateur après avoir eu une discussion positive et constructive avec Mattia Binotto, le directeur de l’équipe.

Toto Wolff surpris que Ferrari arrive à trouver autant de performance avec son moteur

Toto Wolff s’interroge sur la capacité de Ferrari à trouver encore de la performance moteur alors que la F1 arrive au terme d’un cycle qui aura duré cinq ans.

Selon le patron de l’équipe Mercedes, il est tout à fait inhabituel d’arriver à trouver autant de performance moteur à la fin d’un cycle en Formule 1, alors que les règles n’ont pas évolué depuis quelques années maintenant.

« C’est vraiment un exception. » a déclaré Toto Wolff au sujet de la domination du moteur Ferrari depuis quelques courses.

« Normalement, il est très inhabituel de pouvoir faire de si grands pas avec des règles stables. Il y a eu des situations dans lesquelles Ferrari a eu de très bonnes performances et ils ont écrasé tout le monde avec leur vitesse dans les lignes droites. »

« Nous devons examiner tous les aspects, y a-t-il encore une innovation quelque part que nous avons manquée ? Avec le moteur à combustion interne, vous pouvez faire quelques profits chaque année, mais il s’agit de moins d’un pour cent. »

« Vous devez donc être très intelligent et novateur avec ces réglementations, mais en termes de puissance pure, je pense qu’il y a très peu d’extra. »

« Nous avons eu des situations où Ferrari était très forte [dans le passé], mais pour le moment, ils écrasent tout le monde avec leur vitesse en ligne droite. C’est une situation que nous devons surmonter. »

Ricciardo : « Renault a coché une grosse case »

Daniel Ricciardo félicite son équipe Renault d’avoir effectué un grand pas en avant en améliorant les performances de son moteur cette année.

Le pilote australien estime que Renault a fait un grand pas en avant cette année concernant les performances de son unité de puissance, ce qui permis à l’équipe du constructeur français de réduire l’écart en termes de performance avec Ferrari et Mercedes.

« C’est vraiment bien. Depuis le début de l’ère hybride, il était évident que Renault n’avait pas le package le plus fort, ce n’est un secret pour personne et ça a toujours été une faiblesse pour eux. » explique Daniel Ricciardo.

« Mais cette année, absolument. Ils ont fait un grand pas en avant, c’était nécéssaire et ils l’ont fait. Cela leur a également enlevé beaucoup de pression, parce que de l’extérieur, il y avait beaucoup de pression de la part des médias. Je suis content pour eux qu’on ait réussi à franchir ce pas. »

L’Australien admet que la prochaine étape pour Renault consiste à améliorer son châssis et son package aéro afin de permettre à l’équipe du constructeur français de se battre contre les meilleures équipes.

« Nous connaissions notre déficit moteur par rapport à Mercedes et Ferrari ces dernières années, alors être un peu plus proches d’eux désormais c’est beaucoup mieux. »

« Ce qui est évident désormais, c’est que nous avons du travail à faire sur le châssis et l’aérodynamique. Renault a coché une grosse case cette année avec l’unité de puissance, donc l’année prochaine, si nous pouvons cocher la case châssis, nous pourrons être compétitifs. »

Au championnat du monde des constructeurs, Renault est actuellement cinquième avec 33 points de retard sur l’écurie McLaren.

Hermann Tilke estime que le tracé de Sotchi a été son projet le plus difficile

Hermann Tilke, l’architecte de la F1, a répondu aux critiques sur ses conceptions, soulignant la difficulté rencontrée dans chaque pays.

Bon nombre de circuits modernes du calendrier de la F1 ont été dessinés par Hermann Tilke, et bien que certains circuits sont très appréciés des fans et des pilotes comme celui de Bakou en Azerbaïdjan, d’autres comme celui d’Abou Dhabi ou Bahreïn le sont un peu moins.

L’architecte allemand explique que ses équipes doivent faire face à plusieurs défis lorsqu’elles travaillent sur un nouveau projet et doivent surtout respecter l’histoire de chaque pays visité, ainsi que la philosophie.

« Nous n’avons jamais eu une feuille blanche sur laquelle dessiner, il y a des terres dont nous ne sommes pas les propriétaires. » explique Hermann Tilke, l’architecte officiel de la F1.

« L’histoire doit être respectée, l’altitude, et bien-sûr d’autres éléments comme la philosophie du feng shui à Shanghai par exemple. »

« Ensuite, il y a aussi des règles de sécurité qui ont grandement évolué et nous l’avons appris à Imola avec Ayrton Senna. Il y a aussi des coûts et les investisseurs veulent des installations polyvalentes. Les dépenses pour un circuit de Formule 1 vont de 100 millions à 1 milliard de dollars, comme c’est le cas avec Abou Dhabi, dont le tracé comprend un hôtel. »

Tilke ajoute que le tracé de Sotchi en Russie a été l’un de ses plus grands défis ces dernières années, tandis que le futur circuit de Hanoï au Vietnam comprend lui aussi son lot de difficultés.

« Sotchi était probablement le projet le plus difficile, parce que nous avons dû intégrer le circuit dans le parc des jeux olympiques d’hiver 2014, ce qui n’était pas simple. »

« A Hanoï, nous espérons être prêts pour l’année prochaine, le timing est court, mais nous sommes habitués. C’est un défi intéressant, en particulier parce que la configuration nous oblige à utiliser pratiquement 70% des routes ouvertes à la circulation, alors que le reste est entièrement neuf. »

« Il y aura deux courtes lignes droites, une très longue de 1,5 km et deux virages très rapides, ce qui est inhabituel sur un circuit urbain. »

L’Allemand ajoute également que bien qu’il ait des discussions avec les pilotes actuels lorsqu’il doit dessiner un nouveau tracé, aucun ne s’est encore investi autant que Michael Schumacher.

« Je dois beaucoup à Michael. Je lui ai montré mes premiers croquis et il formulait des suggestions pour améliorer mes idées. Il y passait beaucoup de temps. Certains pilotes m’aident maintenant, mais pas aussi profondément que lui. »

Sebastian Vettel à Maranello ce mardi, l’Allemand a eu une discussion avec Mattia Binotto

Sebastian Vettel a passé la journée à Maranello ce mardi, d’abord pour préparer le Grand Prix du Japon, mais aussi pour discuter avec Mattia Binotto.

Le quadruple champion du monde était à Maranello ce mardi pour rencontrer le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, pour « une rencontre positive et constructive » nous informe l’équipe italienne ce mardi soir.

Le pilote allemand a passé la journée de lundi sur une piste de Karting en Italie pour se détendre, avant de prendre aujourd’hui la direction de Maranello où il devait rencontrer Mattia Binotto après un Grand Prix de Russie « polémique » et où Sebastian Vettel a dû abandonner après seulement 27 tours.

« Une journée chargée pour Sebastian, qui a débuté la journée par une rencontre positive et constructive avec le directeur d’équipe Mattia Binotto, avant de rejoindre les ingénieurs. » nous informe Ferrari aujourd’hui.

« Dans l’après-midi, il était temps de rentrer dans le cockpit du simulateur pour une séance d’évaluations de la SF90 fonctionnant dans différentes conditions de piste. »

Notons que le circuit de Suzuka est le tracé préféré de Sebastian Vettel. L’Allemand a déjà remporté quatre victoires à Suzuka dans le passé, mais jamais avec la Scuderia Ferrari.

Pneus : Choix agressif pour Renault et Haas à Suzuka

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé les choix de pneus de chaque pilote pour le Grand Prix du Japon, dix-septième étape du calendrier 2019 de la F1.

Pour le Grand Prix du Japon 2019, qui se disputera sur le tracé de Suzuka, Pirelli met à disposition des équipes de F1 les pneus C1, C2 et C3 de sa gamme.

Parmi les trois meilleures équipes de la grille, les pilotes Mercedes ont choisi huit trains de pneus Tendres à Suzuka, contre neuf pour les pilotes Ferrari et Red Bull Racing.

Il faudra regarder du côté des pilotes Renault et Haas pour trouver le plus de pneus Tendres, les quatre pilotes de ces deux écuries ayant choisi 10 trains de pneus Tendres chacun pour le Grand Prix du Japon.

Le Grand Prix du Japon 2019 se disputera du vendredi 11 octobre au dimanche 13 octobre 2019 sur le tracé de Suzuka.

Les choix de pneus pour le GP du Japon

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Le directeur de la FIA salue l’implication des pilotes de F1 dans les discussions

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, voit d’un bon œil le fait que les pilotes de F1 veuillent s’impliquer davantage dans les discussions concernant les futures règles.

Les discussions entre les équipes, le FIA et Liberty Media sont entrées dans leur dernière phase et la publication des nouvelles règles qui seront introduites en 2021 devrait arriver d’ici la fin du mois d’octobre.

D’ici 2021, la F1 envisage quelques modifications expérimentales, notamment concernant le format des week-ends de course avec des courses qualificatives et des grilles de départ inversées.

Mais ces idées n’ont pas reçu l’appui escompté au cours des dernières semaines parmi les pilotes, dont Sebastian Vettel ou Lewis Hamilton, qui se sont montrés très critiques à l’égard de ces concepts.

Cependant, malgré les quelques critiques émises par certains pilotes, Michael Masi souligne l’engagement du GPDA dans les discussions pour les nouvelles règles et assure qu’il s’agit d’une bonne initiative de leur part.

« J’ai voulu être très honnête depuis le début de l’année, moi personnellement, ainsi que la FIA dans son ensemble, en ayant un dialogue très ouvert avec le GPDA [Association des Pilotes de Grand Prix]. » explique Michael Masi, le directeur de course de la FIA.

« Nous n’avons jamais caché le fait qu’il y ait eu des représentants aux trois dernières réunions. Il y a beaucoup de dialogues ouverts avec eux et ils sont très ouverts depuis le début de l’année, très désireux de participer. »

« Je ne sais pas s’ils « jouent les gros bras », pour ainsi dire, mais le fait qu’ils veuillent s’impliquer de plus en plus et travailler sur divers aspects, et qu’ils soient heureux de participer, n’est pas une mauvaise chose. »

« Au final, les pilotes sont un acteur clé et il serait complétement naïf de ne pas tenir compte de leur point de vue. »