Pirelli dévoile sa sélection pour le Grand Prix du Brésil 2019

Pirelli, le manufacturier unique de la F1, a dévoilé le type de gommes qui seront disponibles pour le Grand Prix du Brésil 2019.

Pirelli a décidé de mettre à disposition des pilotes les pneus C1, C2 et C3 pour le Grand Prix du Brésil 2019, qui se disputera sur le circuit d’Interlagos du 15 au 17 novembre.

Ce choix de gommes est similaire aux Grands Prix de Bahreïn, d’Espagne, de Grande-Bretagne, de Belgique et du Japon.

Rappelons que chaque pilote se doit de conserver un train de pneus tendres pour la Q3, alors que ces gommes devront être retournées à Pirelli à l’issue de la séance de qualifications pour les pilotes classés dans le top dix.

Les autres pilotes pourront quant à eux les garder pour la course, tandis que chaque pilote devra avoir au moins deux trains de pneus durs et médiums pour la course, dont un devra être utilisé.

Les pneus mis à disposition des équipes à Interlagos

US GP NOMINATIONS

Camion Renault accidenté : L’équipe donne des nouvelles du chauffeur et de la marchandise

Renault a confirmé ce jeudi que le chauffeur qui se trouvait au volant du camion accidenté en début de semaine sur l’autoroute va bien et a pu rentrer chez lui.

L’équipe du constructeur français a confirmé ce jeudi à Budapest que le chauffeur du camion accidenté ce lundi sur une autoroute hongroise a pu enfin rentrer chez lui et continue de bien progresser.

« Le conducteur du camion de l’équipe impliqué dans un accident survenu lundi en Hongrie continue de bien progresser et est rentré chez lui. » a confirmé Renault.

D’autre part, l’équipe Renault a également confirmé que les marchandises qui se trouvaient à l’intérieur de la remorque du camion n’ont pas été endommagées.

« Les marchandises transportées n’ont pas été endommagées et nos préparatifs pour le Grand Prix de Hongrie n’ont pas été touchés. Nous sommes impatients de commencer le week-end. »

Rappelons que cet accident de la route impliquant un camion de l’équipe Renault est survenu ce lundi sur la route menant au Grand Prix de Hongrie. Pour une raison encore indéterminée, le camion Renault s’est retrouvé dans le fossé sur le bas côté de l’autoroute dans le nord-ouest de la Hongrie, non loin de la ville de Gyor.

Les secours sont arrivés très rapidement sur place et un hélicoptère a même été dépêché pour transporter le chauffeur du camion jusqu’à l’hôpital le plus proche.

La FIA confirme deux zones de DRS au Grand Prix de Hongrie

Comme l’an dernier, il y aura deux zones de DRS ce week-end au Grand Prix de Hongrie pour la douzième manche de la saison 2019 de F1.

La FIA a confirmé la mise en place de deux zones de DRS à Budapest pour le Grand Prix de Hongrie, la première étant située dans la ligne droite de départ/arrivée, alors que la seconde est située entre le virage 1 et 2.

Un seul point de détection a été mis en place sur le tracé hongrois, il est situé 5 mètres avant le virage 14, alors que la ligne d’activation du DRS est placée 40 mètres après le virage 14, et 6 mètres après le virage 1.

Il n’y a pas eu de grands changements sur le circuit du Hungaroring par rapport à l’année dernière, alors que des rails de sécurité ont été réalignés derrière les bacs à gravier aux virages 4 et 11.

De nouvelles clôtures anti-débris ont également été positionnées entre les virages 3 et 4, ainsi qu’au virage 7. Enfin, une bordure de 50 mm de haut a été installée derrière le vibreur du virage numéro 5, afin d’empêcher les pilotes de dépasser les limites de la piste à cet endroit.

Vacances en famille, vélo et Kite-surf pour Romain Grosjean cet été

Le Grand Prix de Hongrie marque la fin de la première partie de la saison de Formule 1 et précède la traditionnelle trêve estivale en F1.

La trêve estivale est inscrite dans la réglementation sportive de la F1 depuis la saison 2014 et oblige les écuries à fermer leur usine durant une période de 14 jours consécutifs pendant l’été.

Cette trêve a été rendue obligatoire afin de permettre aux pilotes, personnels des équipes, journalistes et tous les autres corps de métiers gravitant autour du circus de la Formule 1 de prendre du repos tant le rythme d’une saison est épuisant.

Cette trêve oblige également les équipes à fermer leur usine durant 14 jours, alors qu’il est strictement interdit d’utiliser la soufflerie, les ressources issues du CFD, de produire ou de développer des pièces, d’assembler ou de sous-assembler des voitures et d’exercer une activité professionnelle en rapport direct avec la Formule 1.

Dans les faits donc, aucune équipe n’est autorisée à travailler pendant cette période, ce qui peut ressembler à un gel total de l’activité en catégorie reine du sport automobile.

Mais en réalité, il est bien difficile pour la FIA d’aller contrôler chaque ingénieur sur son transat au bord d’une piscine pour s’assurer qu’il ne travaille pas avec son ordinateur personnel ou avec un simple crayon et un papier.

Quoi qu’il en soit, les pilotes de leur côté sont heureux de pouvoir partir quelques jours en vacances, ne serait-ce que pour profiter de leur famille, comme ce sera le cas pour Romain Grosjean cet été.

« Je pense que pour tout le monde c’est important, peut importe si vous menez ou si vous combattez. C’est épuisant. » nous explique Romain Grosjean.

« Nous courons depuis quatre mois, toutes les deux semaines, alors tout le monde a besoin de repos. Les vacances d’été sont toujours les bienvenues pour cela. »

« Nous savons que la deuxième partie de la saison n’est pas moins fatigante. Il y a beaucoup de voyages, ce qui est excellent, mais il y a aussi beaucoup de décalage horaire et de fatigue qui vont avec. »

« Personnellement, je vais passer du temps avec ma famille, surtout avec mes enfants et ma femme. Je vais probablement faire du vélo – trop, comme dirait ma femme, pas assez, je dirais. »

« Je vais aussi faire un peu de kite-surf, car nous avons décidé de partir en vacances là où il y a un peu de vent. » conclut le pilote Haas.

La Scuderia Ferrari est toujours « à la recherche de sa première victoire »

Le patron de la Scuderia Ferrari espère que la première victoire de la saison pour son équipe arrivera bientôt, après une série de bons résultats.

Depuis le Grand Prix de Monaco 2019, la Scuderia Ferrari a réussi à placer au moins l’un de ses deux pilotes sur le podium à chaque course, ce qui est un motif d’optimisme pour Maranello avant la pause estivale.

L’équipe Italienne a pris une douche froide dès la première course de la saison en Australie lorsque Mercedes a collé sept dixièmes à Ferrari en qualifications, alors que la Scuderia arrivait à Melbourne en étant le grand favori après des essais hivernaux solides sur le circuit de Catalunya en Espagne.

Au championnat des constructeurs, Mercedes est déjà loin devant Ferrari avec 148 unités d’avance sur la Scuderia, mais Mattia Binotto ne désespère de voir arriver la première victoire de la saison pour Ferrari, et pourquoi pas à Budapest ce week-end ?

« Si vous regardez les cinq dernières courses, en moyenne, nous avons été assez bons. » souligne Mattia Binotto, directeur de la Scuderia Ferrari.

« Cela nous donne au moins une humeur optimiste pour le reste de la saison. Nous sommes toujours à la recherche de notre première victoire, et nous espérons que cela arrivera bientôt. »

« [en Allemagne] C’était une course folle et chaotique, et nous sommes très heureux pour Seb [Vettel], parce que je pense que c’était très important pour lui de passer un bon week-end ici. »

« Ce qu’il a réalisé en partant depuis le fond de la grille est certainement un bon coup de pouce pour lui. Il était très heureux sur le podium, et nous étions tous très heureux pour lui, et cela va très certainement l’aider pour les prochaines courses. »

Daniel Ricciardo : « Je suis conscient qu’un résultat solide à Budapest sera important »

Le pilote Renault Daniel Ricciardo est bien conscient qu’un bon résultat ce week-end au Grand Prix de Hongrie remotiverait les troupes chez Renault juste avant la pause estivale.

Après avoir prématurément quitté le Grand Prix d’Allemagne sur un problème d’échappement, Daniel Ricciardo a les yeux rivés sur la Hongrie, où il est déterminé à obtenir un résultat probant pour son équipe, qui a vécu un dimanche noir à Hockenheim dimanche dernier.

« Le Grand Prix de Hongrie est très amusant. Budapest est une ville vraiment géniale avec des paysages magnifiques, une bonne gastronomie et, quand notre agenda le permet, de belles visites à faire. Et tout le monde se rend en Hongrie avec un certain entrain comme la pause estivale approche ! » explique Daniel Ricciardo.

« Les gens le comparent à un Monaco sans rail, mais toute référence est piégeuse puisque chaque piste a ses propres caractéristiques. »

« C’est assez rapide, plutôt étroit, mais cela ne signifie pas que les dépassements y sont impossibles. On ne chôme vraiment pas au volant. »

« Le deuxième secteur est l’un des meilleurs de toute la saison. Il est très rapide, avec des changements de direction et beaucoup de travail de notre part. Ce circuit est taillé pour offrir un défi aux pilotes. »

« J’ai toujours aimé y courir et j’y ai un bon bilan avec une victoire inoubliable après une course épique en 2014. »

« Un résultat solide sera important »

Concernant son abandon en Allemagne, Daniel Ricciardo n’a pas grand chose à dire si ce n’est qu’il donnera tout ce qu’il peut ce week-end en Hongrie pour faire oublier ce Grand Prix d’Allemagne chaotique pour l’équipe Renault, qui a perdu ses deux monoplaces en course.

« Nous ne pouvons pas dire grand-chose sur l’Allemagne comme notre journée s’est terminée assez tôt. Les choses devenaient intéressantes, mais un problème d’échappement nous a contraint à l’abandon. »

« L’équipe examinera l’incident pour prévenir toute récidive. Je suis impatient d’être à Budapest et je suis conscient qu’un résultat solide ici sera important pour que tout le monde puisse partir en vacances sur une note positive. »

Norris va pouvoir réutiliser son moteur monté en Allemagne ce week-end à Budapest

Le pilote McLaren Lando Norris pourra utiliser à nouveau le moteur Renault monté sur sa monoplace au Grand Prix d’Allemagne ce week-end à Budapest.

Le jeune britannique a dû abandonner sur panne mécanique dimanche dernier au Grand Prix d’Allemagne, mais après une enquête du côté de chez Renault, le motoriste français a conclu que la panne est survenue en raison de la défaillance d’un élément auxiliaire à l’unité de puissance.

Le moteur à combustion interne pourra donc être réutilisé par Lando Norris ce week-end au Grand Prix de Hongrie, mais l’élément auxiliaire qui a subi une panne devra être remplacé.

Nous ne savons pas pour le moment quel composant a subi une panne sur la monoplace de Norris en Allemagne, mais une chose est certaine, le pilote McLaren a la possibilité de recevoir un nouveau MGU-H sans risquer de pénalité, alors que tout changement d’un autre composant entraînerait inévitablement des pénalités de grille pour Lando Norris.

Lando Norris n’est donc pas à l’abris d’écoper de pénalités de grille ce week-end au Grand Prix de Hongrie, sur l’un des tracés du calendrier où il est très difficile de doubler.

Rappelons que l’équipe McLaren est actuellement la quatrième force du plateau avec 70 points marqués après les onze premières courses de l’année. McLaren va donc tout faire pour accentuer son avance sur Renault [sixième au championnat] avant la pause estivale programmée juste après le Grand Prix de Hongrie.

GP de Hongrie : Le bulletin météo complet

Voici le bulletin météo complet pour le Grand Prix de Hongrie 2019 qui se disputera sur le circuit du Hungaroring de Budapest ce week-end.

Après le Grand Prix d’Allemagne pimenté par les conditions météo humides, voici le bulletin météo détaillé pour la douzième manche de la saison de F1 qui se déroulera à Budapest sur le tourniquet hongrois.

Situation générale : Pris en sandwich entre une dépression au large de l’Irlande et une autre beaucoup plus creuse centrée sur la Russie, la région de Budapest connaîtra un temps plutôt agréable et calme tout au long du week-end.

Vendredi 2 août – essais libres 1 et 2

Le ciel dégagé de la matinée de vendredi laissera place à des passages nuageux en après-midi sans risque de pluie. Les températures se situeront entre 23°C pour les essais libres 1 et 27°C pour les essais libres 2. Le vent, calme le matin, s’intensifiera en après-midi et soufflera du secteur Nord Ouest entre 5 et 15 km/h.

Samedi 3 août – essais libres 3 et qualifications

Une autre belle journée en perspective pour samedi. Comme pour la journée précédente, une certaine instabilité s’installera en après-midi avec un ciel nuageux et des températures avoisinant 28°C pour les qualifications.

Il y a un très faible risque d’averses en milieu d’après-midi, ce qui pourrait venir brouiller les cartes. Contrairement à vendredi, le vent sera beaucoup plus soutenu (entre 15 et 25 km/h) et soufflera toujours de secteur Nord Ouest.

Dimanche 4 août – la course

Le petit anticyclone situé entre la Hollande et la Suisse continuera de prendre de l’expansion dimanche et débordera sur l’Europe centrale. Ainsi pour la course, ce sont des conditions quasiment idéales : Grand soleil avec une température autour de 26°C pour le départ (qui sera donné à 15h, heure de France).

Le vent léger du Nord Ouest sera sec et rendra l’atmosphère très agréable. Nous serons donc loin de la fournaise qui est généralement observée en cette période de l’année sur le tracé hongrois.

La situation en temps réel heure par heure

Comme d’habitude nous ne manquerons pas de mettre à jour ce bulletin météo advenant un changement important d’ici dimanche. En attendant, vous pouvez consulter les dernières prévisions heure par heure de notre partenaire météo Celinium en cliquant sur ce lien: Celinium.

 

Nico Hulkenberg est déterminé à obtenir un résultat solide à Budapest

Nico Hulkenberg est très déçu de son abandon survenu dimanche dernier au Grand Prix d’Allemagne pour sa course à domicile, le pilote Renault espère donc rebondir à Budapest.

A cause d’une toute petite erreur sous la pluie, le pilote Renault, qui se battait pour un podium à Hockenheim, a terminé sa course dans le mur dimanche dernier.

Ce week-end, Nico Hulkenberg va donc essayer de se racheter en faisant tout son possible pour signer un résultat solide sur le Hungaroring de Budapest.

« C’était amer et je suis très déçu pour l’équipe et moi. Nous faisions de l’excellent travail dans des conditions difficiles. Cela fait mal, mais nous avons l’occasion de rebondir immédiatement en Hongrie dès ce week-end. Je suis plus que jamais déterminé à obtenir un résultat solide. » déclare Nico Hulkenberg à propos du GP d’Allemagne avant la douzième manche de la saison 2019.

« Le Grand Prix de Hongrie est toujours un bon week-end qui annonce la fin de la première partie de saison et le début d’une pause estivale que j’attends avec impatience. Les derniers mois ont été très intenses avec les courses européennes du calendrier, donc cela fera du bien de pouvoir recharger les batteries dès l’arrivée. »

« Le Hungaroring est un circuit très technique ne laissant aucun repos. Les virages s’enchaînent et sont tous reliés en quelque sorte. Une petite erreur dans une courbe impacte la suivante, d’où la complexité d’y réussir un tour parfait. »

« Il faut avoir confiance dans sa voiture. C’est une course physique, non seulement parce que l’on n’a aucun répit, mais aussi à cause de la chaleur. La condition physique est donc très importante, mais c’est un défi que j’adore relever. »

Max Verstappen « prêt à tout donner » à Budapest avant la pause estivale

S’il y a bien un circuit sur lequel Red Bull a de grandes chances de remporter la victoire, c’est bien le tracé du Hungaroring de Budapest.

Ce week-end, pour la douzième manche de la saison 2019, Max Verstappen arrivera t-il à décrocher une troisième victoire avec sa Red Bull Honda avant la pause estivale ?

Le pilote hollandais est en tout cas extrêmement motivé, d’autant que le circuit du Hungaroring de Budapest est l’une de ses pistes préférées.

« J’aime le Hungaroring, c’est l’un de mes circuits préférés et j’ai hâte d’y retourner cette année. C’est un circuit très technique et il faut vraiment être précis pour se positionner à chaque virage. » explique le pilote Red Bull.

« C’est un peu comme si vous conduisez une grosse voiture sur une petite piste tellement elle est étroite mais cela ne la rend pas moins amusante. »

« L’Allemagne a été l’une des courses les plus folles et les plus difficiles pour moi, mais c’était génial de gagner. »

« Nous avons tous si bien travaillé ensemble et c’est incroyable que l’équipe des stands ait un autre record du monde [1,88 secondes], même s’ils ont dû faire neuf arrêts aux stands le week-end dernier. Nous allons maintenant en Hongrie prêts à tout donner avant les vacances d’été! »

Après un double podium en Allemagne, Honda en redemande !

Après un double podium dimanche dernier au Grand Prix d’Allemagne, le motoriste Honda souhaite continuer sur sa lancée ce week-end en Hongrie.

Avec une victoire pour Max Verstappen au volant de sa Red Bull et une troisième place pour Daniil Kvyat au volant de sa Toro Rosso, le moteur Honda a été très bien représenté au Grand Prix d’Allemagne le week-end dernier.

Pour la douzième manche de la saison qui se disputera ce week-end à Budapest, Honda espère pouvoir poursuivre sur sa lancée sur un circuit où la puissance moteur n’est pas le facteur le plus important.

« La course en Allemagne de la semaine dernière a été une autre course spéciale pour nous: nous avons remporté une deuxième victoire avec Aston Martin Red Bull Racing et également notre premier podium avec la Scuderia Toro Rosso! » souligne Toyoharu Tanabe, le directeur technique de Honda.

« Nous avons brièvement célébré ce moment avec les deux équipes juste après la course, mais nous nous sommes immédiatement mis au travail pour commencer les préparatifs de ce week-end en Hongrie. »

« Situé dans des paysages vallonnés, le Hungaroring est une piste intéressante, agréable du point de vue du pilotage avec son tracé oscillant. Bien que le circuit soit considéré comme une piste à basse vitesse, comme il s’agit de la piste de course permanente la plus lente du calendrier, il possède divers virages à moyenne et à grande vitesse, ce qui en fait également un circuit assez technique. »

« Pour cette piste, la puissance pure et simple n’est pas le facteur principal. Mais, combiner une bonne maniabilité du moteur avec une traction du châssis est la clé pour gérer les virages lents. »

« Ici, nous pouvons nous attendre à un autre week-end chaud et humide, donc le refroidissement est encore une fois un point important sur lequel nous devons travailler. Nous avons déjà fait face à deux week-ends chauds et nous pensons pouvoir en tirer les leçons. La Hongrie a une mémoire spéciale pour Honda et moi-même, avec la victoire de Jenson Button en 2006. »

« Nous espérons continuer sur notre lancée de l’Allemagne, après avoir obtenu un double podium, et espérons obtenir un bon résultat en Hongrie juste avant d’entrer dans la pause estivale. »

Gasly veut rebondir ce week-end au Grand Prix de Hongrie sur l’une de ses pistes préférées

Pierre Gasly espère pouvoir rebondir ce week-end au Grand Prix de Hongrie sur l’une de ses pistes préférées du calendrier de la F1.

Le pilote Red Bull a dû abandonner dimanche dernier à Hockenheim après avoir percuté la Toro Rosso d’Alex Albon en fin de course, alors que le vendredi en essais libres, le Français a été victime d’un crash au volant de sa RB15.

La situation pour Pierre Gasly devient donc de plus en plus compliquée au sein de son équipe, et même si Helmut Marko a récemment déclaré qu’il resterait chez Red Bull jusqu’à la fin de la saison, Pierre Gasly sait qu’il se doit de réagir rapidement en signant un bon résultat.

« Budapest est l’une de mes courses préférées au calendrier pour de nombreuses raisons. Tout d’abord, j’aime beaucoup les pistes techniques étroites, comportant de nombreux virages, ce qui correspond exactement à la configuration du Hungaroring. » explique Pierre Gasly.

« Deuxièmement, j’ai beaucoup de bons souvenirs de la course de l’année dernière avec Toro Rosso. C’était mon deuxième meilleur résultat de l’année avec P6 et j’ai eu beaucoup de bonnes courses en Hongrie avec des victoires, des podiums et des pole positions en GP2, en Formula Renault 3.5 et en Formula Renault 2.0. »

« Budapest est aussi un endroit assez incroyable. En fait, j’ai passé des vacances dans cette ville, car l’atmosphère y est agréable et les températures chaudes. Je me sens bien quand je suis là et je suis toujours excité de courir sur cette piste. »

« Le Hungaroring est aussi le genre de circuit sur lequel Red Bull a été assez forte ces dernières années et, espérons-le, cela restera le cas cette année. En Allemagne, j’ai été déçu de ne pas terminer la course car il y avait beaucoup de points à prendre, mais nous allons continuer à nous concentrer et je suis confiant que nous aurons bientôt notre récompense. »

Ferrari n’a peut-être pas réglé les problèmes « inattendus » qui ont touché les deux SF90 en Allemagne

Mattia Binotto reconnaît que les problèmes qui ont touché les deux Ferrari lors de la séance de qualifications à Hockenheim ne sont peut-être pas réglés.

La Scuderia Ferrari a connu deux problèmes différents [turbo pour Vettel et circuit de carburant pour Leclerc] au même moment sur ses deux monoplaces lors de la séance de qualifications au Grand Prix d’Allemagne, ce qui a obligé Sebastian Vettel à prendre le départ de la course depuis la dernière position, alors que Charles Leclerc a dû partir depuis la dixième place.

Mattia Binotto admet que ces problèmes totalement inattendus qui ont touché les deux SF90 à Hockenheim ne sont peut-être pas encore réglés.

« Je ne pense pas que nous puissions dire ça [que les problèmes soient réglés], car la prochaine fois cela pourrait se reproduire. » a plaisanté Binotto.

« Mais ce qui s’est passé [en qualifications] pour nous était tout à fait inattendu. Nous n’avions jamais rencontré ce type de problème sur les banc d’essais ou dans les courses précédentes. »

« C’est vraiment dommage, surtout lors d’un week-end où vous savez que vous auriez pu être fort et que je pense que la voiture a été forte vendredi dans la chaleur. »

« Le point positif, c’est le comportement de la voiture sur une telle piste, le point négatif… le problème que nous avons eu hier [en qualifications le samedi], la façon dont nous réglons ce problème pour le futur – nous devons seulement travailler sur cela. »

Lewis Hamilton pourrait être le grand absent de Drive To Survive saison 2

Lewis Hamilton pourrait être le grand absent de la saison 2 de Drive To Survive, la série sur la Formule 1 produite et diffusée par Netflix.

Le week-end dernier au Grand Prix d’Allemagne, les caméras de Netflix étaient présentes dans le stand Mercedes pour filmer de l’intérieur la seule et unique course de la saison autorisée par l’équipe du constructeur allemand.

Pour cette unique apparition, les producteurs de Netflix sont bien tombés, puisque l’équipe Mercedes a connu en Allemagne son pire week-end de la saison jusqu’à présent avec un abandon pour Valtteri Bottas et une neuvième place pour Lewis Hamilton.

Pour ne rien arranger, Lewis Hamilton était malade tout le week-end à Hockenheim, le Britannique ayant contracté une grippe quelques jours avant le Grand Prix d’Allemagne.

Dans ces conditions, Lewis Hamilton a expliqué qu’il ne figurerait peut-être pas dans cet épisode de la série Drive To Survive saison 2.

« Je ne pense que c’était une distraction, ils étaient tous très gentils. » a déclaré Hamilton. « Je n’ai pas beaucoup participé, parce que j’étais malade tout le temps. »

« De plus, je pense que je ne vais pas autoriser la diffusion de certaines images dans lesquelles ont peut me voir malade. Il y a une grande chance de ne pas me voir du tout même. »

La saison 2 de Drive To Survive sera diffusée au début de l’année 2020, mais Netflix n’a pas encore donné de date précise. Notez également qu’en plus de Mercedes, l’équipe Ferrari a elle aussi décidé de participer à la série, ce qui est une première.

Jean Todt : « Je pense que Vettel a été attaqué à tort »

Jean Todt estime que les critiques émise à l’égard de Sebastian Vettel au cours des dernières semaines sont dénuées de tout fondement.

Au cours des dernières semaines, le pilote allemand Sebastian Vettel a dû essuyer de nombreuses critiques, notamment après son crash à Silverstone lorsqu’il a percuté la Red Bull de Max Verstappen.

La presse italienne s’est d’ailleurs particulièrement défoulée sur le quadruple champion du monde au lendemain du Grand Prix de Grande-Bretagne, n’hésitant pas à traiter Sebastian Vettel de « Capitaine Fracasse. »

Jean Todt a donc pris la défense du pilote allemand le week-end dernier quelques heures avant la course à domicile de Vettel, alors que le pilote Ferrari a réussi à finir sur la seconde marche du podium en s’élançant depuis la dernière position sur la grille.

« Je ne veux pas vraiment m’impliquer, mais je pense que Vettel a été attaqué à tort. » a déclaré Jean Todt, président de la FIA, dimanche dernier peu avant le départ du Grand Prix d’Allemagne.

« C’est un excellent pilote, l’un des meilleurs au monde. Donc, il peut faire des erreurs, tout le monde peut en faire lorsqu’il est soumis à une pression élevée. »

« Il n’a toujours pas eu la voiture parfaite qui peut lui permettre de montrer ce qu’il sait faire. De plus, il a désormais à ses côtés quelqu’un [Leclerc] qui le mettra à l’épreuve plus que jamais auparavant. »

« J’ai toujours beaucoup de respect pour lui, pas seulement en tant que pilote, mais aussi en tant que personnalité. » conclut le président de la FIA.

Les relations se tendent entre Cyril Abiteboul et Nico Hulkenberg chez Renault

Cyril Abiteboul, le patron de l’équipe Renault a eu du mal à digérer le crash de Nico Hulkenberg au Grand Prix d’Allemagne dimanche dernier.

Le pilote Renault se battait pour son tout premier podium, mais après une erreur de pilotage sur une piste mouillée, l’Allemand est allé encastrer sa monoplace dans le mur, l’obligeant à abandonner.

Cyril Abiteboul est revenu sur ce moment marquant du week-end pour Renault, alors que le manager français estime que Hulkenberg aurait peut-être besoin d’une psychanalyse pour régler ses problèmes.

Les mots choisis par Abiteboul sont forts, et ne sont certainement pas anodins en pleine période de discussions concernant l’avenir de l’Allemand chez Renault.

« C’est un sport dur, très dur. On aurait pu avoir une jolie lumière sur une saison qui est très compliqué pour nous. Cela aurait pu être très encourageant. Maintenant, honnêtement, ce qu’il nous faut, c’est une voiture plus rapide. Tout simplement. » explique Cyril Abiteboul à Auto Hebdo.

« La dernière épreuve sur le mouillé remonte à 2017 ; on ne va pas attendre 2021 pour se dire « Tiens, on va peut-être envisager de faire un résultat décent ». Cela aurait donné du peps, cela aurait été sympa d’en parler à la machine à café demain (lundi). On serait partis en vacances avec un peu plus d’énergie. Cela aurait été un très beau cadeau à Nico. »

« Ces dernières secondes écrasent tout le reste du week-end, avec une Q2 magnifique de Nico. Son départ était extraordinaire, il dispose d’une vraie intelligence en course. Il y a un vrai dialogue avec son ingénieur Mark Slade à la radio. »

« Le muret des stands a pris toutes les bonnes décisions au moment judicieux. Il a été meilleur que les autres. Nous sommes les seuls à ne pas être tombés dans le piège de vouloir s’arrêter trop tôt. Tout ça, c’est extrêmement rageant. Il y a une énorme frustration. »

« On a tous eu les larmes aux yeux. C’est très dur de monter comme ça aussi vite, avant de replonger. Soyons honnêtes, cela intervient à un moment de discussions important pour la suite. Nous réfléchissons à nos options pour l’avenir. Il le sait, c’est quelque chose qui entre en ligne de compte. »

« C’est un élément humain, voire sentimental, parce que Nico nous accompagne maintenant depuis trois ans. »

Nico Hulkenberg se sabote !

Cyril Abiteboul met ensuite les pieds dans le plat et pointe les défauts du pilote allemand : « Premièrement, la Q3. Il sort une Q2 magnifique [en Allemagne], mais il n’arrive pas à répéter son chrono. »

« J’ai d’ailleurs senti à son retour dans le stand à la fin de Q2 que ça allait être difficile pour lui, lorsqu’il a vu que ça allait être très serré avec les autres pilotes. »

« De plus, on a l’impression que quand quelque chose lui tend les bras, que ce soit une sixième place ou autre chose, ça lui échappe. Il se sabote, est-ce que psychanalytiquement il veut travailler sur ce point ? Lui ne le veut pas. » assure le manager français.

« On en a parlé un peu car cela nous préoccupe. Mais avec autant de choses positives à côté, on ne peut pas non plus le blâmer sur l’ensemble de cette manche. »

Rappelons que Nico Hulkenberg est sous contrat avec Renault jusqu’à la fin de la saison 2019, alors que plusieurs noms, dont celui d’Esteban Ocon, circulent pour le remplacer chez Renault en 2020.

McLaren concentrera ses efforts sur la fiabilité ce week-end à Budapest

L’équipe McLaren va se concentrer essentiellement sur la fiabilité de la MCL34 ce week-end au Grand Prix de Hongrie.

Après un Grand Prix d’Allemagne où la monoplace de Lando Norris a dû abandonner sur problème mécanique, l’équipe de Woking va faire en sorte d’avoir un niveau de fiabilité exemplaire ce week-end à Budapest.

L’écurie britannique est actuellement la quatrième force du plateau et compte bien partir en vacances en ayant confirmé sa position de meilleure des autres à la fin du week-end en Hongrie.

« Après un week-end chaotique en Allemagne, nous passons directement à la préparation du Grand Prix de Hongrie. Le Hungaroring représente un défi délicat pour les équipes et il est essentiel de générer des niveaux d’appui élevés pour avoir de bons réglages. » explique Andrea Seidl, le team principal de l’équipe McLaren.

« Il sera crucial de voir l’impact de la température de la piste et des pneus lorsque nous entrerons en piste ce vendredi. »

« Bien que la pause estivale approche à grands pas, nous nous attachons à maintenir nos opérations en piste au plus haut niveau possible, et nous devons continuer à progresser si nous voulons maintenir notre écart par rapport au reste du milieu de peloton. »

« Nous devons en particulier veiller à la fiabilité de nos voitures afin de donner à nos pilotes les meilleurs outils possibles pour faire leur travail. »

Robert Kubica jouera à domicile à Budapest

Robert Kubica estime que le Grand Prix de Hongrie est l’épreuve la plus proche d’une course à domicile pour lui.

Le Grand Prix de Hongrie est la course la plus proche de la Pologne, bien que l’Allemagne soit également limitrophe avec le pays de naissance de Robert Kubica.

Le pilote Williams s’attend donc à voir beaucoup de fans venus le soutenir ce week-end en Hongrie, alors que le pilote polonais arrive tout droit d’Allemagne où il a marqué son premier point de la saison 2019 en terminant la course à la dixième position après le déclassement des deux Alfa Romeo.

« La Hongrie est l’épreuve la plus proche d’une course à domicile pour moi. Même si ce n’est pas en Pologne, j’attends de nombreux supporters polonais. » explique Robert Kubica.

« J’ai fait mes débuts en Formule 1 au Grand Prix de Hongrie en 2006 et c’était la première course de Formule 1 à laquelle j’avais participé [en tant que spectateur] à l’âge de 12 ans, en 1997. »

« Il y a beaucoup de choses que je peux essayer de comprendre en Hongrie, espérons que ce soit un bon weekend. Enfin, je voudrais remercier les fans pour leur soutien pendant cette période difficile. »

Mercedes gratte à nouveau la peinture blanche sur sa W10

Mercedes a confirmé que la livrée de la W10 utilisée au Grand Prix d’Allemagne ne sera pas conservée au Grand Prix de Hongrie.

Pour fêter ses 125 ans dans le sport automobile, l’équipe Mercedes s’est présentée en Allemagne avec une monoplace à la livrée spéciale en rapport avec l’histoire de Mercedes.

La Mercedes W10 de Lewis Hamilton et Valtteri Bottas a reçu une peinture spéciale qui était blanche sur l’avant de la monoplace et qui s’effritait en partant vers l’arrière pour laisser apparaître la célèbre robe argentée des flèches d’argent.

Avec cette déco spéciale, Mercedes a voulu faire un clin d’œil au passé, puisque selon la légende, en 1934 des mécaniciens ont gratté la peinture blanche de la monoplace Mercedes pour essayer de réduire le poids de la voiture d’au moins un kilos pour lui permettre de respecter le poids minimal imposé.

Après avoir gratté la peinture blanche, est apparue la coque en aluminium et qui a donné aux Mercedes ce surnom des flèches d’argent.

Mais malheureusement pour Mercedes, cette initiative n’aura pas porté chance à l’équipe au Grand Prix d’Allemagne, puisque l’écurie du constructeur allemand a signé son pire résultat de l’année à Hockenheim dimanche dernier avec un abandon pour Valtteri Bottas et une neuvième place pour Lewis Hamilton [bien aidé par la pénalité infligée aux deux Alfa Romeo].

Retour des flèches d’argent en Hongrie

Pour le Grand Prix de Hongrie, les flèches d’argent seront donc de retour comme l’a confirmé Mercedes : « Il est temps de gratter cette peinture blanche et de revenir à ce que nous faisons de mieux! Hongrie, nous sommes en route! De retour dans l’action à Budapest » peut-on lire sur le compte Twitter de l’équipe Mercedes.

Le moteur Renault a atteint 1000 ch

Rémi Taffin a confirmé que le moteur Renault a dépassé la barre des 1000 chevaux cette année en mode qualifications.

Le bloc V6 du constructeur français aurait réussi à atteindre la barre des 1000 chevaux si l’on en croit Rémi Taffin, le responsable des moteurs chez Renault.

Il est bien difficile, voire impossible, d’obtenir des chiffres précis concernant la puissance moteur de chaque équipe, même si l’on sait que la barre des 1000 chevaux peut être facilement atteinte par les motoristes en Formule 1.

Le problème qui se pose est que les moteurs ne tiendraient pas le coup durant toute une course avec une telle puissance développée, et c’est pourquoi les équipes utilisent toute cette puissance uniquement pour la dernière phase des qualifications.

Appelé « mode fête » pour certains ou « bouton magique » pour d’autres, ce mode moteur extrême peut facilement dépasser les 1000 chevaux chez certains motoristes lors des qualifications, dont Renault.

« Nous ne pouvons pas toujours obtenir cette performance [les 1000 chevaux]. Cela dépend de nombreux facteurs tels que la configuration des circuits et les températures extérieures. » explique Rémi Taffin à AMUS.

Renault a réussi à dépasser la barre symbolique de 1000 chevaux depuis l’introduction de la Spec B de son unité de puissance au Grand Prix de France.

Renault utilise les vibrations pour « gratter » quelques chevaux

La réglementation autorise un débit maximum de 100 kg par heure pendant la course, mais il existe toujours la possibilité d’utiliser une petite marge et c’est ce que Renault fait.

En effet, le débitmètre positionné dans le réservoir de carburant est exposé à certaines vibrations du fait du mouvement de la monoplace sur la piste, En raison de ces vibrations, la réglementation autorise une tolérance de trois grammes de plus en termes de consommation de carburant et Renault se sert de cette toute petite fenêtre pour gagner de la puissance.

« L’augmentation du débit ne fonctionne que pendant un très court laps de temps, il faut ensuite être à nouveau en dessous, sinon, vous n’atteignez pas les 100 kilos en moyenne. » souligne Rémi Taffin.