Cette semaine, à la suite d’un vote favorable lors de la commission F1, Red Bull a obtenu le feu vert pour lancer les travaux de sa nouvelle usine pour développer le moteur Honda à Milton Keynes.
L’équipe autrichienne a réussi à obtenir un gel du développement des unités de puissance à partir de la saison 2022 afin de pouvoir racheter la propriété intellectuelle de Honda – qui quitte la F1 fin 2021 – et continuer à utiliser le V6 japonais sans avoir à dépenser des sommes folles dès l’an prochain en développement.
« A partir d’aujourd’hui, la voie a été ouverte pour la création d’une nouvelle entreprise à Milton Keynes. Ce sera Red Bull Powertrains. » s’est félicité le Dr Marko auprès de Motorsport-Magazin.
« Je pense que ce n’est pas seulement une bonne nouvelle pour nous, mais aussi pour l’ensemble de la Formule 1 en général. Cela réduit de façon considérable le facteur coût. »
Malgré le fait que cette décision a été prise pour permettre de réduire les coûts à partir de 2022, Red Bull devra tout de même mettre la main au portefeuille cette année pour construire sa toute nouvelle usine.
L’équipe a déjà pu faire une estimation des coûts au cours des derniers mois et n’attendait plus que le vote lors de la réunion de jeudi dernier pour lancer les travaux : « Maintenant tout va débuter, c’est maintenant que ça commence. » souligne Marko.
Lorsqu’on lui demande si ce n’était plus rentable de racheter la ligne d’assemblage de Honda qui se trouve non loin de celle de Red Bull, l’Autrichien a insisté sur le fait que la ligne d’assemblage de Honda était plus orientée vers les moteurs électriques.
« L’atelier Honda est plus orienté vers les moteurs électriques. Il n’y a même pas les derniers bancs d’essais pour effectuer l’optimisation nécessaire sur les moteurs. Cette infrastructure est à Sakura (au Japon). »
« Cet atelier moteur est conçu techniquement de manière à ce que le développement des moteurs – à condition qu’il reste dans le périmètre envisagé – puisse être réalisé ici en fonction de la nouvelle règlementation.
Bien que Red Bull s’apprête à dépenser beaucoup d’argent, Marko estime que les investissement réalisés par l’équipe devraient porter leurs fruits au cours des trois prochaines années de transition, puisqu’un nouveau moteur n’est pas attendu avant la saison 2025.
« Nous sommes un peu fous, mais nous avons fait un peu de maths et de calculs. C’est un investissement ponctuel dans le bâtiment et, surtout, sur les bancs d’essais. »
« Mais les coûts de fonctionnement ne seront pas tellement plus élevés que si nous avions acheté un moteur quelque part. Cela coûte plus cher, mais pas beaucoup plus. »
Un moteur rebadgé ?
Red Bull a déjà conclu un accord avec Honda concernant la reprise de la propriété intellectuelle, mais il est également possible que les coûts d’exploitation puissent être refinancés par le rebadging du moteur.
« Bien-sûr, pas par un autre constructeur automobile, mais une autre entreprise intéressée par exemple. » explique Marko, alors que Red Bull a récemment nommé les moteurs Renault au nom du fabricant horloger Tag Heuer pour des considérations financières.
Finalement, Red Bull espère tout de même tirer des bénéfices à court terme : « Nous construisons maintenant un moteur en coordination avec l’équipe châssis. »
« Tout sera optimisé des deux côtés, si nous avions eu un moteur Renault par exemple, nous aurions été obligés de construire notre châssis et autres composants autour du moteur donné. »
Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, a donné de ses nouvelles à ses fans via les réseaux sociaux après plusieurs jours d’inactivité sur ses plateformes numériques.
Le pilote Mercedes, qui a récemment signé un nouveau contrat d’un an avec son équipe, poursuit sa préparation en vue de la nouvelle saison qui débutera dans un peu plus d’un mois à Bahreïn (le 28 mars).
Depuis le début de l’année, Lewis Hamilton se concentre sur sa préparation physique après avoir contracté le Covid-19 fin 2020, ce qui l’avait obligé à rater l’avant dernière course de la saison et l’avait particulièrement affaibli physiquement.
Au programme donc pour le septuple champion du monde cet hiver: sport en haute montagne et moments de détente avec sa famille et ses amis avant d’attaquer ce qui sera sa neuvième saison consécutive en Formule 1 avec l’équipe Mercedes.
« Salut les gars, désolé, je suis absent depuis un moment d’ici (des réseaux sociaux), mais je me concentre et me prépare pour la saison à venir. » a écrit Hamilton sur son compte Instagram.
« Je me considère chanceux d’avoir eu ce temps pour réfléchir et me préparer.Je reste positif et excité pour la saison à venir, mais je veux que vous sachiez tous que je pense à vous, en espérant que vous allez bien. »
« Beaucoup d’entre-vous me manquent et j’ai hâte de vous revoir bientôt, si ce n’est en personne, au moins en ligne. »
« Mais une chose est certaine, je vais courir de tout mon cœur pour vous cette année. »
En 2021, Lewis Hamilton aura la possibilité de décrocher un huitième titre mondial en Formule 1, ce qui ferait du Britannique l’homme le plus titré de l’histoire de ce sport.
Pour la toute première fois depuis son arrivée en Formule 1 en 2016, l’équipe américaine Haas dispose d’un directeur technique dans ses rangs en la personne de Simone Resta, prêté par la Scuderia Ferrari.
Simone Resta a quitté à la fin de l’année dernière son poste de chef de l’ingénierie chez Ferrari pour rejoindre un groupe de travail d’environ 40 personnes dans les locaux réservés à Haas dans l’enceinte de l’usine Ferrari à Maranello.
En raison de son partenariat technique de longue date, Haas avait déjà des bureaux à Maranello implantés dans le bâtiment de la soufflerie, tandis que les locaux ont été étendus à quatre bureaux pour cette saison.
Resta travaillera donc exclusivement pour l’équipe Haas cette année, et bien qu’il ait déjà eu des commentaires au sujet de la monoplace 2021, l’objectif principal de l’Italien sera de se concentrer à 99% sur la monoplace de la saison 2022 à partir de la fin février.
« Il a passé les premières semaines à s’habituer à ce que nous faisons. » explique le directeur de l’équipe Haas, Günther Steiner, au site de la F1.
« Il s’est impliqué dans la voiture de cette année, il y a eu quelques changements de conception en raison des changements dans la réglementation mais maintenant, 80% de son temps est consacré à 2022, et à la fin du mois de février, ce sera 99%. »
L’équipe Haas a terminé à l’avant dernière position au championnat l’an dernier et s’attend à vivre une nouvelle campagne difficile cette année, notamment parce que la monoplace de 2021 ne subira aucune évolution et l’écurie devra composer avec deux jeunes pilotes totalement novices en F1 avec Mick Schumacher et Nikita Mazepin.
« Nous nous préparons à être meilleurs, mais je ne sais pas quelle sera la réalité. Nous savons que cela pourrait être difficile, mais nous y parviendrons. »
« C’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons choisi deux pilotes débutants, c’est une année de transition et nous prévoyons des jours meilleurs en 2022.«
« Nous nous préparons pour une année difficile. Vous travaillez toujours pour en tirer le meilleur parti possible, mais vous devez également être réaliste et ne pas rêver que tout d’un coup, tout ira bien. »
« Nous avons eu du mal l’année dernière et la voiture est fondamentalement la même, alors pourquoi serait-elle beaucoup mieux? Je ne pense pas que les autres feront de grosses erreurs à l’avenir car ils ont de bons packages à faire évoluer. »
« Nous savons que notre performance n’est peut-être pas la meilleure, mais il y a beaucoup de travail en cours. »
« C’est plus comme être de retour en 2015 (lorsque Haas se préparait à entrer en F1 la saison suivante) cette année parce que nous avons fait un si grand pas en arrière l’année dernière, nous devons faire deux avants. Et c’est ce que nous faisons.«
L’une des seules certitudes que nous ayons pour Ferrari en 2021 est le nom de sa nouvelle monoplace : la SF21.
En raison de la stabilité des règlements mis en œuvre par la FIA dans le domaine technique, et avec le gel de certains des composants les plus importants d’une monoplace, la SF21 héritera en grande partie de l’ancienne SF1000 de la saison 2020.
Par conséquent, Ferrari ne pourra régler tous les problèmes rencontrés l’année dernière, et si jamais sa nouvelle monoplace parvient à se battre pour le podium en 2021, cela pourra être considéré par les techniciens de Maranello comme un excellent résultat.
Cependant, malgré ce gel, la Ferrari SF21 peut présenter quelques différences avec la SF1000 de l’année dernière, notamment en terme d’aérodynamique et sur l’unité de puissance, dont le développement est libre.
Toutefois, « l’air de famille » avec la monoplace de l’année dernière pourrait encore être un fort handicap cette saison, qui pourrait être une autre année sans succès pour l’équipe de Maranello.
Dans ce dossier technique, nous allons analyser quelles seront les différences substantielles entre la SF1000 de la saison 2020 et la SF21 de cette saison 2021 et quels seront les composants dont héritera la nouvelle Ferrari de Charles Leclerc et Carlos Sainz.
La SF21 a le même châssis que la SF1000
Ferrari apportera en 2021 sur la piste exactement le même châssis que la SF1000, qui a été homologué en juin 2020 en Autriche.
Il est donc clair que l’on peut parler de « SF100B », plutôt de SF21, alors que le choix de ne pas dépenser de jetons pour homologuer un nouveau châssis a été fait par la grand majorité des équipes (NDLR: hormis McLaren qui a dû modifier son châssis pour accueillir le moteur Mercedes), car en pleine période de pandémie, la conception d’un nouveau châssis et la réussite des tests de collision nécessitent beaucoup de ressources humaines et économiques.
De plus, presque toutes les équipes (pour ne pas dire toutes) projettent désormais leur objectif sur 2022 avec le retour de l’effet de sol obtenu grâce à l’introduction des nouvelles règles.
Avec des machines héritées directement de celles de la saison dernière, force est de constater qu’un bouleversement de la hiérarchie n’est pas à l’ordre du jour pour cette saison.
Cependant, Ferrari peut avoir de meilleures chances de rattraper son retard par rapport à ses rivaux directs que sont Aston Martin, McLaren et Renault, qui ont tendance à « plafonner » sur la courbe des améliorations avec leurs monoplaces en terme de développement.
Train arrière modifié et nouvelle boîte de vitesses (deux jetons utilisés)
Ferrari a annoncé en décembre dernier (conformément au règlement) son plan de développement pour la voiture de 2021, confirmantqu’elle avait choisi d’utiliser les deux jetons accordés par le règlement pour homologuer une nouvelle boîte de vitesses, avec l’objectif de revoir l’aérodynamisme qui se trouve dans la zone arrière de la monoplace.
Une nouvelle boîte de vitesses, repensée dans une position externe, permet de réviser les attaches de suspension arrière sans pour autant modifier les barres, les ressorts et autres pièces internes.
L’intention des techniciens de la Scuderia Ferrrari est de changer l’aérodynamique à l’arrière en modifiant les dimensions des côtés dans la zone dite « Coca-Cola » où se trouvent les bars de suspension.
Le choix le plus judicieux pourrait être de reculer le triangle de suspensions arrière, inspiré de Mercedes et Red Bull. Le bras de suspension, caréné et en retrait dans la zone d’extraction, recrée alors une sorte de second canal pour le diffuseur (placé sous la monoplace), et déportant le flux d’air sur l’arrière.
Sur l’illustration ci-dessous, on peut voir par exemple la suspension arrière présente sur la Mercedes W11 de la saison 2020, avec le triangle de suspension positionné très loin en arrière.
Pas de nez étroit sur la SF21
Le fait d’avoir dépensé deux jetons de développement sur l’arrière de sa monoplace ne permettra pas à Ferrari d’adopter le style de nez étroit tant convoité de la Mercedes sur sa SF21.
La mise en place d’un nez étroit (comme le font par exemple McLaren, Renault ou Red Bull), est qui est désormais « la nouvelle mode » en F1, et qui permet aux ingénieurs de canaliser les flux d’air à l’avant, nécessite la modification de la structure d’impact avant, approuvée en septembre 2020.
La structure avant déformable, qui est logée juste à l’intérieur du nez qui l’enveloppe, a été conçue pour être intégrée dans le nez « old school » de la SF1000 de l’an dernier. Par conséquent, elle ne convient pas à la mise en œuvre d’un nez « style Mercedes » (qui est plus fin).
Ferrari, en 2020, semble avoir tenté d’homologuer un nez étroit à la mi-septembre, mais sans pouvoir passer le crash test, ni recevoir de commentaires positifs sur l’aérodynamique après les simulations CFD. La tentative était simplement d’homologuer la structure avant d’un « nouveau nez étroit » avant une éventuelle dépense de jetons pour un examen futur.
A cet égard, l’un des exemples les plus frappants a été McLaren, qui a approuvé son nouveau nez lors des essais libres 1 du Grand Prix de Toscane sur le tracé du Mugello, ce qui coïncidait exactement avec la date limite pour l’approbation d’une nouvelle structure d’impact frontale.
Une nouvelle aérodynamique
L’aérodynamique restera l’un des domaines qui permettra aux techniciens plus de liberté dans le projet SF21, ce qui permettra de voir les principales différences avec la voiture de l’année dernière même à l’œil nu.
Les dernières rumeurs suggèrent une intervention sur les côtés qui devraient être plus en pente pour apporter plus de flux d’air vers le fond plat et le diffuseur.
Une solution similaire a été adoptée par l’équipe Racing Point (désormais Aston Martin) au Mugello la saison dernière, recréant une sorte de toboggan, le corps épousant alors la forme des masses radiantes.
Cette philosophie aérodynamique a été introduite pour la première fois par Mercedes, et a été interprétée de manière plus ou moins extrême par Williams et Red Bull.Il est raisonnable de supposer que Ferrari peut repenser la disposition aérodynamique des côtés de sa monoplace comme l’a fait Racing Point.
Récupérer l’appui perdu du fond plat et du diffuseur
Une interprétation importante pourrait être celle des nouvelles contraintes aérodynamiques qui limiteront la force d’appui dans la zone arrière de la voiture.
Il sera donc très important de compenser la perte de charge aérodynamique à l’arrière, avec un rééquilibrage de la voiture en intervenant sur l’essieu avant.
La réduction de la traînée montrée par la SF1000 en 2020 est un autre objectif important des ingénieurs de Maranello, qui devront faire un pas en arrière jusqu’en 2019, en revenant aux niveaux d’efficacité aérodynamique de la SF90.
En 2020, Ferrari a été l’une des équipes à effectuer le plus d’essais aérodynamiques en vue de la saison 2021. Dans une tentative d’étudier l’évolution de la tendance des flux d’air avec la découpe du fond plat, Ferrari a testé deux pré-configurations de fond plat 2021, àPortimao et à Abou Dhabi.
La dernière version présentait déjà des caractéristiques intéressantes, dans une tentative de récupérer immédiatement l’appui perdu avec la découpe du fond plat.
Une unité de puissance revue
La vraie révolution technique pour la Ferrari SF21 devrait venir de la refonte de l’unité de puissance déjà sur le banc d’essai depuis début novembre.
La refonte concerne à la fois la partie endothermique et l’Energy Store (batterie), avec une attention particulière aux rejets: de par le règlement, la partie endothermique verra la levée de l’obligation d’utiliser la wastegate. Cela permettra une plus grande liberté dans la conception des turbines et dans la gestion des gaz d’échappement.
La partie sur laquelle le travail des ingénieurs s’est principalement concentré concerne le système d’injection et la gestion du carburant dans la chambre de combustion. L’accord secret signé l’année dernière entre Ferrari et la FIA, qui a largement conduit à l’adaptation réglementaire de l’unité de puissance Ferrari en2020, a fait perdre à l’équipe italienne la suprématie dans le domaine du moteur, obtenue fin 2019.
La mise en place du double débitmètre et les limitations dans l’utilisation d’huiles additives ont annulé les atouts du moteur Ferrari par rapportaux rivaux.
La FIA, avec l’obligation d’utiliser une cartographie moteur unique pour les qualifications et la course, et les limitations de quantité d’huiles pour 2021, tente de niveler les performances des différents moteurs, essayant d’annuler surtout la puissance excessive du bloc Mercedes affichée la saison dernière.
Il y a donc quelques prérequis pour que Ferrari puisse mettre en pratique une bien meilleure unité de puissance sur la piste dès 2021.
Le moteur Ferrari 2021 semble prometteur et est déjà prêt à fournir 30 chevaux de plus que la dernière spécification utilisée en 2020.
En raison du gel du développement des moteurs à partir de la saison 2022 qui a été voté cette semaine à l’unanimité (donc par Mattia Binotto également), Ferrari se doit d’avoir un moteur puissant en 2021.
Cependant, pour arriver à combler l’écart avec le moteur Mercedes, il faudra bien plus qu’un hiver de travail et quelques ajustements de la réglementation technique.
L’équipe Ferrari – qui a démarré son moteur pour la première fois ce vendredi (cliquez ici pour entendre le son du V6 Ferrari 2021) – présentera sa SF21 en deux temps cette année avec un premier rendez-vous en ligne le 26 février, puis un second le 10 mars à la veille des essais hivernaux organisés à Bahreïn.
Mercedes dit qu’elle s’attaque à « certains problèmes » avec ses groupes motopropulseurs mais s’attend à ce qu’un correctif soit en place d’ici le début de la nouvelle saison de Formule 1.
Mercedes a remporté les sept titres mondiaux consécutifs depuis que la Formule 1 est passée aux unités de puissance hybrides en 2014, et l’année dernière l’équipe du constructeur allemand a remporté 13 victoires en 16 courses.
Le fabricant fournit également des blocs d’alimentation à Aston Martin et Williams, et relancera son partenariat avec l’équipe McLaren cette année après une rupture de six ans.
Cela signifie que les groupes motopropulseurs Mercedes équiperont 40% de la grille en 2021, mais le responsable du département moteur, Hywel Thomas, a révélé que ses équipes d’ingénieurs devaient faire face à certains problèmes.
« En termes de préparation, nous avons de nombreux moteurs en construction pour le moment pour nous préparer pour la nouvelle saison. » a déclaré Thomas.
« Nous en avons déjà réuni certains et nous avons également des moteurs qui tournent sur les banc en ce moment, effectuant leurs essais de fiabilité. »
« Il y a aussi des moteurs pour nos clients, qui sont déjà avec eux et soit à l’arrière de leur châssis et allumés, soit ils sont en train de le faire. »
« Nous avons quelques problèmes avec les unités motrices; nous savons que nous avons des problèmes, mais nous avons de nombreux plans en place pour résoudre tous ces problèmes. Je suis sûr que tout sera prêt pour la première course. »
Thomas a ajouté que la réglementation révisée des unités motrices avait également obligé Mercedes à changer son approche pendant la pause hivernale.
« C’est le premier hiver où nous nous sommes préparés pour une seule mise à niveau pour toute la saison. »
« Nous devons donc intégrer toutes nos performances dans la première unité motrice qui sera à la première course, alors que les saisons précédentes, nous avons pu diviser cela en différents ensembles pour chaque unité motrice introduite. »
« Donc, avec ce défi, nous devons absolument tout mettre en place pour la première course et nous assurer qu’il [le moteur] soit totalement fiable. De plus, il y a plus de courses cette saison et le même nombre d’unités de puissance, ce qui signifie que chaque unité de puissance individuelle doit courir sur plus de courses. »
« Nous devons simplement nous assurer que nous sommes prêts pour cela et nous concentrer encore plus sur la fiabilité.«
« Nous avons aussi le défi d’un hiver assez court, car nous n’avons terminé la course qu’à la mi-décembre et maintenant, nous y retournons tout de suite. Donc, en quelque sorte, nous avons eu plus de choses à faire et moins de temps pour le faire. »
L’équipe Mercedes présentera sa monoplace pour la saison 2021, la W12 E Performance, le 2 mars prochain.
Le directeur d’Aston Martin, Otmar Szafnauer, a déclaré que l’équipe nouvellement rebaptisée visait une troisième place très convoitée au championnat cette saison, mais se méfiait énormément de ses « redoutables » rivaux.
Après avoir été rebaptisée Aston Martin au cours de l’hiver (anciennement Racing Point) – la célèbre marque automobile britannique fera son retour sur la grille de F1 pour la première fois en 61 ans.
L’équipe dirigée par Otmar Szafnauer a de grandes ambitions, en particulier après avoir signé le quadruple champion du monde Sebastian Vettel qui fera équipe cette année avec le Canadien Lance Stroll.
Pour ce qui sera sa première saison en tant qu’équipe d’usine, Aston Martin visera clairement la troisième place au championnat du monde des constructeurs – un exploit qu’elle a raté de peu l’an dernier en terminant derrière McLaren à la quatrième place.
« Ce sera la cible pour nous. » explique Szafnauer à Sky Sports. « Mais je ne pense pas que ce sera facile – nous avons de formidables concurrents. »
« Ferrari, à coup sûr, travaillera dur pendant l’hiver pour faire mieux que l’an dernier. McLaren a un nouveau groupe motopropulseur [Mercedes], le même que nous avons et je suis sûr qu’ils l’ont fait pour raisons de compétitivité. »
« Et il y a aussi des mouvements de pilotes (Ricciardo a rejoint McLaren, tandis que Sainz a rejoint Ferrari), donc nous verrons comment tout cela se passe. Il y a donc des différences. »
Szafnauer a également déclaré que les modifications apportées aux voitures en 2021 – bien qu’elles ne sont pas aussi drastiques que les saisons précédentes – pourraient faire une grande différence dans l’ordre hiérarchique.
« Ils ont enlevé de gros morceaux du fond plat pour que nous perdions notre appui, et selon la façon dont les équipes récupèrent cet appui, cela aura un impact important. »
Racing Point a fait les gros titres la saison dernière, et a même été pénalisée, pour avoir conçu sa voiture 2020 – et plus précisément les conduits de frein – de manière trop similaire à la Mercedes 2019, championne du monde de F1.
Pour cette nouvelle saison, Szafnauer explique que l’Aston Martin va beaucoup évoluer en terme d’aérodynamique par rapport à la monoplace 2020 : « Du point de vue de la philosophie, cela restera la même chose avec une voiture avec un faible rake (la hauteur de l’arrière de la monoplace). »
« Mais il y a des changements aérodynamiques importants – et à cause de cela – nous avons dû tout redévelopper. C’est la première fois qu’une voiture reportée (de la saison précédente) a de nombreuses pièces neuves. »
« Bien que la philosophie soit reportée, nous aurons encore beaucoup de nouvelles pièces sur la voiture, beaucoup de développement aérodynamique et même un nouveau châssis pour nous aussi.«
« Même si la voiture sera similaire à l’année dernière, elle est principalement neuve. » conclut l’Américain.
Ce vendredi matin à 9 heures, au cœur de la Gestione Sportiva à Maranello, la SF21 de la Scuderia Ferrari qui sera pilotée cette saison par Charles Leclerc et Carlos Sainz, a poussé ses premiers cris après la mise à feu du bloc V6 Ferrari.
Peu de temps avant le démarrage du moteur, Mattia Binotto, Team Principal, s’est entretenu avec toute l’équipe, dont la majorité était connectée à distance par vidéo et audio pour assister à ce moment important.
« Notre saison 2021 commence ici », a-t-il déclaré. « Nous pouvons nous attendre à de nombreux défis en cours de route et nous sommes déterminés à faire mieux. »
« La voiture a été améliorée dans tous les domaines où des aménagements sont autorisés. Nous devons travailler de manière déterminée et ciblée, conscients de là où nous en sommes et où nous voulons aller. »
Le son du nouveau groupe motopropulseur a résonné autour de la zone de montage des véhicules pendant quelques secondes avec le minimum de personnel impliqué, conformément aux pratiques de travail liées à la pandémie.
En parallèle de ce tout premier démarrage, Ferrari a confirmé que le lancement de la voiture de la saison 2021 et de l’équipe se déroulera au cours de deux événements en ligne les 26 février et le 10 mars.
La société de boisson énergisantes, Rich Energy, qui ne cesse de dire qu’elle s’apprête à faire son retour en Formule 1 cette année, a indiqué qu’une annonce en ce sens serait faite ce dimanche 14 février dans l’après-midi.
Depuis plusieurs semaines maintenant, Rich Energy, par le biais de son fantasque PDG, William Storey, fait du teasing sur un éventuel retour en Formule 1 en tant que partenaire de l’une des écuries de la grille.
Petit retour en arrière : En 2019, l’équipe Haas pensait avoir effectué une opération financièrement judicieuse en se liant avec la marque de boissons énergisantes Rich Energy.
L’écurie américaine avait présenté en grandes pompes ses nouvelles couleurs lors d’un événement à Londres, en compagnie notamment de William Storey, PDG de la marque Rich Energy.
Mais quelques mois plus tard, en plein cœur de la saison de Formule 1, Haas annonçait l’arrêt immédiat de son association avec la marque de boissons énergisantes, sous fond d’imbroglios financiers et de batailles juridiques impliquant William Storey et divers de ses créanciers.
Vexé de la tournure prise par la situation et écarté de sa propre entreprise, Storey a relancé son activité avec une nouvelle société dénommée Lightning Volt mais en utilisant toujours le nom de Rich Energy dans ses négociations.
La marque a d’ailleurs fait son retour dans les sports mécaniques en 2020 en sponsorisant une équipe engagée dans le championnat de Superbike britannique
Un retour bientôt annoncé ?
Il y a de cela quelques semaines, Storey a annoncé son retour en Formule 1 : Nous sommes ravis de revenir. Nous avions suffisamment de valeurs en 2019 pour que des investisseurs essayent de voler la marque et que nos concurrents aient intenté plusieurs actions en justice contre nous. »
« J’ai toujours dis, dès le premier jour, que nous battrions la concurrence et notre retour en Formule 1 est la prochaine étape pour prouver que j’avais raison. »
« De nombreux fans nous soutiennent et nous avons l’ambition d’apporter un peu de couleurs dans ce paddock rempli d’entreprises mornes. »
Avec l’aide de Bernie Ecclestone ?
Il y a quelques jours, Rich Energy a insisté sur le fait que Bernie Ecclestone lui-même aurait joué un rôle important dans le retour de la marque en F1.
« Un immense merci au roi de la F1 pour être un si grand partisan de notre fondateur Williams Storey et de nous soutenir. » a posté la société sur les réseaux sociaux.
« Notre retour en Formule 1 est dû en grande partie grâce au génie des affaires de Bernie Ecclestone. »
Ce vendredi, Rich Energy indique sur son compte Twitter que l’annonce de son retour en Formule 1 sera faite ce dimanche 14 février jour de la St Valentin à 15h00 (heure française). Alors, véritable retour ou bien fake news, nous en saurons plus ce dimanche.
L’équipe McLaren Racing a annoncé ce vendredi un nouveau partenariat pluriannuel avec Cisco Webex qui débutera sa collaboration avec l’équipe McLaren lors de cette saison 2021 de Formule 1.
La plate-forme Cisco Webex sera intégrée aux activités quotidiennes de McLaren Racing pour favoriser la collaboration dans tous les domaines de l’équipe à partir de n’importe quel endroit dans le monde.
La suite d’outils basée sur le cloud Cisco Webex permettra à McLaren de surmonter les frontières géographiques et de créer des expériences virtuelles qui rapprochent les fans et les partenaires de l’équipe.
À partir de 2021, Cisco Webex alimentera McLaren Slipstream, un service de diffusion en direct pour les partenaires de McLaren, afin de fournir des informations exclusives dans les coulisses de l’équipe McLaren de Formule 1.
Depuis la mise à l’essai du service l’été dernier, McLaren a utilisé la plateforme de diffusion en direct pionnière pour permettre à ses partenaires et invités d’avoir un meilleur accès à l’équipe depuis n’importe quel endroit.
Dans le cadre du partenariat, la marque Cisco Webex sera visible sur le halos et les sidepods des MCL35M et sur les combinaisons de course des pilotes McLaren, Lando Norris et Daniel Ricciardo.
« Nous sommes ravis d’annoncer ce partenariat et d’accueillir Cisco Webex dans notre équipe. La capacité de se connecter avec d’autres personnes dans le monde n’a jamais été aussi importante et travailler avec Cisco Webex continuera à nous aider à rapprocher nos fans et partenaires du cœur de notre équipe. » a déclaré Mark Waller, directeur commercial de McLaren Racing.
Rappelons que l’écurie McLaren dévoilera sa nouvelle monoplace ce lundi 15 février à partir de 20H (heure française) et la présentation sera à suivre en direct sur F1only.fr.
L’équipe Alpine a donné des nouvelles rassurantes de Fernando Alonso ce vendredi au lendemain de son accident de la route qui a eu lieu lors d’une sortie à vélo en Suisse.
Le double champion du monde de Formule 1 a été percuté par un véhicule lors d’une sortie d’entrainement à vélo et souffre d’une fracture de la mâchoire supérieure.
Les médecins ont déjà procédé à une opération corrective ce vendredi et l’Espagnol devra donc rester encore 48h00 en observation à l’hôpital avant de pouvoir rentrer chez lui.
« Suite à son accident de vélo hier, Fernando Alonso a été gardé en observation à l’hôpital en Suisse.« nous indique l’équipe Alpine ce vendredi matin.
« Les médecins ont découvert une fracture de la mâchoire supérieure et ont réussi une opération corrective.L’équipe médicale traitante est satisfaite de ses progrès. »
« Fernando restera sous observation à l’hôpital pendant encore 48 heures. Après quelques jours de repos complet, il pourra reprendre progressivement l’entraînement. »
« Nous nous attendons à ce qu’il soit pleinement opérationnel pour entreprendre la préparation de la saison. »
Rappelons que les premiers roulages officiels en Formule 1 sont programmés dans tout juste un mois avec les essais hivernaux à Bahreïn (du 12 au 14 mars).
La Formule 1 va créer un groupe de travail qui comprendra notamment des pilotes de la grille afin d’évaluer la possibilité d’introduire un contrôle financier plus strict concernant les salaires des pilotes et des cadres les mieux payés au sein des écuries.
Dans sa quête de réduction des coûts, la Formule 1 a introduit pour la première fois cette saison un budget capé de 145 millions de dollars par équipe, tandis que ce chiffre sera abaissé à 140 millions en 2022, puis 135 millions de dollars en 2023.
Cependant, les frais de marketing, les salaires des pilotes ou encore les trois plus gros salaires des cadres des équipes ne font pas partie de ce budget capé.
Ce jeudi 11 février, les différents intervenants de la Formule 1 (chefs d’équipe, FIA et F1) se sont réunis virtuellement lors d’une commission F1 et ont discuté de la possibilité d’introduire un plafond salarial dans les prochaines années pour les pilotes et les cadres les mieux payés.
« Comme 2021 voit l’introduction d’un plafond des coûts pour la première fois en Formule 1, divers sujets liés à la maitrise des coûts et la façon dont l’objectif peut être atteint dans les années à venir ont été présentés lors de la réunion. » a confirmé la F1.
« Dans ce cadre, un groupe de travail sera crée – comprenant les pilotes eux-mêmes – pour discuter au sujet des contrats des pilotes et des managers d’équipe. »
Aucune mesure n’a donc encore été prise sur ce sujet, mais ce groupe de travail qui verra le jour dans le courant de l’année, devra faire en sorte de trouver un compromis pour aider à réduire encore un peu plus les dépenses des écuries lors d’une saison de Formule 1.
Alpine F1 Team alignera un duo intégralement français pour la finale des Virtual Grand Prix Series en faisant confiance à Nico Prost et Arnaud Tsamere ce week-end à Interlagos.
Nico Prost connaît bien l’univers des courses virtuelles après avoir représenté l’écurie lors du Grand Prix Virtuel de Monaco l’an passé. Transfuge du Championnat du Monde d’Endurance et en Formule E, le Français est un pilote extrêmement polyvalent comme il l’a démontré en remportant également le Trophée Andros Électrique en 2010 et 2011.
Arnaud Tsamere le rejoindra tout en effectuant sa première apparition en Virtual Grand Prix Series. Le célèbre humoriste et animateur français complètera ainsi un équipage formant un mélange d’expérience et de divertissement pour l’ultime Grand Prix Virtuel au programme.
Les deux hommes reprendront le flambeau des YouTubeurs Squeezie et TheAmusante, qui ont fait leurs débuts en F1 Esports le week-end dernier à l’occasion du Grand Prix Virtuel de Silverstone.
Avant cette troisième et dernière étape du calendrier, Alpine F1 Team pointe au sixième rang du Championnat Constructeurs. La cagnotte destinée aux œuvres caritatives sera répartie en fonction du classement général final après l’arrivée dimanche.
« Nous sommes ravis de notre duo pour le troisième et dernier Grand Prix Virtuel de l’année. Cette série a une fois de plus été passionnante et nous avons vu tout un éventail de concurrents se relayer virtuellement au fil des épreuves. » déclare Guillaume Vergnas, responsable développement partenariats et Esports chez Alpine.
« Nous avons commencé avec les jeunes espoirs de l’équipe avant de faire participer des YouTubeurs bien connus et désormais des personnalités du sport et de la télévision française. »
« Cela a également été bénéfique pour nos pilotes engagés en F1 Pro Series puisque Nicolas Longuet et Fabrizio Donoso ont disputé les courses sprint établissant les grilles de départ. »
« Il nous reste un ultime effort à accomplir dimanche et nous espérons inscrire un maximum de points pour notre partenaire caritatif, The Talent Tap. »
Mise à jour de cet article ce vendredi 12 février 2021 à 11h45 : l’équipe Alpine a donné des nouvelles rassurantes concernant l’état de santé de Fernando Alonso (article à lire ici).
Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a été victime d’un accident de la route ce jeudi 11 février, alors que l’Espagnol roulait à vélo en Suisse.
L’équipe Alpine F1 a confirmé ce jeudi soir via un court communiqué de presse que le pilote espagnol a été légèrement blessé, mais qu’il se porte bien et est en attente de passer d’autres examens plus approfondis dès ce vendredi.
« L’équipe Alpine peut confirmer que Fernando Alonso a été impliqué dans un accident de la route alors qu’il roulait à vélo en Suisse. » indique l’équipe du constructeur français ce jeudi soir.
« Fernando est conscient et se porte bien, il passera d’autres examens médicaux demain matin (vendredi). »
« Alpine ne publiera pas d’autre communiqué pour le moment, d’autres mises à jour seront publiées demain. »
Pour rappel, l’Espagnol doit être en piste dans tout juste un mois pour prendre part aux essais hivernaux de la saison 2021 qui se dérouleront du 12 au 14 mars sur le circuit de Bahreïn.
L’équipe Alpine (anciennement Renault F1) a démarré le moteur Renault de sa monoplace 2021 pour la toute première fois cette semaine.
La A521 (c’est son nom) sera pilotée cette saison par le Français Esteban Ocon et l’Espagnol Fernando Alonso, qui fera son grand retour en Formule 1 après deux années d’absence.
L’équipe du constructeur français n’a pas encore dévoilé la date de présentation de sa monoplace 2021, mais a déjà dévoilé plus tôt cette année une livrée provisoire noire de l’A521 qui laissera place à une livrée Bleu de France sur la monoplace qui prendra la piste pour la première course de la saison.
Le démarrage du moteur Renault de l’Alpine A521
The sweetest sound to everyone working for @AlpineF1Team. Welcome to the world A521. May you be fun to race, hard to pass and seriously fast.
Le coureur chinois et membre de l’Académie Alpine, Guanyu Zhou, entamera sa troisième saison de Formule 2 en 2021 et espère bien qu’il s’agira de la dernière avant de pouvoir enfin rejoindre la F1.
Zhou a enduré une deuxième saison difficile en Formule 2 l’année dernière, remportant sa première victoire dans la série, mais sans être une véritable menace pour le titre, alors qu’il terminait sixième du classement à la fin de l’année.
Mais lors de la présentation de la promotion 2021 de l’Alpine Academie ce mercredi, Zhou s’est dit confiant qu’une bonne saison en Formule 2 cette année lui ouvrirait certainement les portes de la Formule 1 en 2022.
« Si je peux remporter le titre, c’est définitivement un signe que je peux être pilote de F1, que je suis prêt à conduire une voiture de F1. » a déclaré Zhou.
« C’est exactement l’objectif pour cette année, essayer de remporter le titre ou du moins être un prétendant au titre. »
« Nous avons déjà vu dans le passé que les pilotes terminant parmi les trois premiers en Formule 2 sont passés en Formule 1 l’année suivante. »
« C’est un championnat de haut niveau dans lequel vous devez montrer votre potentiel, pour pouvoir lutter pour le titre, et si je suis capable de le faire, alors je pense que j’aurai la chance de monter [en F1]. »
En 2021, Zhou aura besoin d’une place parmi les cinq premiers au classement F2 s’il veut obtenir suffisamment de points pour sa Super Licence, sésame obligatoire pour lui permettre de progresser en Formule 1.
« Les points de Super Licence sont définitivement l’objectif cette année, ainsi que d’essayer de remporter le titre. » ajoute le Chinois.
« Terminer parmi les trois premiers suffira pour mes points de Super Licence. Une fois que j’aurai cela, nous verrons quelle porte est ouverte et je suis assez confiant que si je peux faire une excellente saison, ou montrer tout mon potentiel, je pense que j’aurai de bonnes chances passer en F1. »
Le problème est que Alpine – qui n’a aucune écurie cliente en Formule 1 – va devoir trouver un accord avec une équipe concurrente pour permettre justement à ses jeunes pilotes d’avoir l’opportunité de piloter une monoplace de Formule 1 lors de quelques séances d’essais libres dans un premier temps, puis peut-être en tant que titulaire dans un second temps.
« Evidemment, nous n’avons pas beaucoup de baquets de rechange par an, il faut donc vraiment voir quelle porte est ouverte. »
« Mais pour le moment, je suis vraiment concentré sur moi-même. J’essaie de montrer à tout le monde que je suis disponible, que je suis assez bon pour monter. »
Zhou a également révélé qu’il conserverait un rôle actif au sein de l’Alpine F1 Team en 2021, après avoir été promu au poste de pilote d’essai de Renault l’année dernière – et avec plus de sorties en F1 pour le pilote chinois à l’horizon.
« Pour être honnête, je ne peux pas vous dire exactement quel est le rôle. Mais je peux dire que je continuerai mon rôle dans l’équipe de F1 avec Alpine F1 Team, et vous en saurez définitivement plus lors du lancement de la Formule 1. »
« Mais ce que je peux dire, c’est qu’il y aura certainement des programmes de F1 pour que je teste la voiture d’il y a deux ans, pour continuer à apprendre avec l’équipe de F1. »
A l’issue de la réunion de la commission F1 qui s’est tenue ce jeudi, la catégorie reine du sport automobile a présenté sa feuille de route concernant les unités de puissance qui seront introduites en 2025.
La Formule 1 a défini des objectifs précis pour la prochaine génération de moteurs qui seront introduits en Formule 1 et les équipes et fabricants devront veiller à respecter cette feuille de route dans le développement de leur unité de puissance.
Les principaux objectifs pour le moteur 2025 sont:
Durabilité environnementale et pertinence sociale et automobile (transfert de la technologie sur la route)
Carburant entièrement durable
Création d’une unité de puissance puissante et évocateur (plus de bruit ??)
Réduction significative des coûts
Attractivité pour les nouveaux fabricants d’unité de puissance
Tous ces objectifs fixés par la Formule 1 devront être atteints par les motoristes en 2025, tandis que ce jeudi, le gel du développement des actuels V6 Hybrides a été voté à l’unanimité. Ce gel entrera en vigueur en 2022.
Le manufacturier unique de la Formule 1, Pirelli, a obtenu cinq journées de test supplémentaires en 2021 pour développer ses gommes 18 pouces qui seront introduites la saison prochaine en F1.
Afin de permettre une répartition plus équitable des essais de pneumatiques en 2021, et en tenant compte des défis auxquels Pirelli devra faire face en raison du passage aux pneus 18 pouces et à la pandémie de Covid-19, la FIA, suite à la demande de Pirelli, a proposé d’augmenter le nombre de jours de test de 25 à 30.
Cette proposition a été acceptée à l’unanimité ce jeudi lors de la réunion de la commission F1, ce qui veut dire concrètement que la firme milanaise aura à sa disposition cinq journées de test supplémentaires cette année pour pouvoir développer ses pneus18 pouces avec l’aide des équipes.
Rappelons que les roues de 18 pouces (qui sont déjà utilisées en Formule 2) seront introduites l’an prochain en F1 pour remplacer les actuelles roues de 13 pouces.
A l’issue de la réunion de la commission F1 qui s’est tenue ce jeudi, la Formule 1 a inscrit officiellement le Portugal au calendrier 2021 à la date du 2 mai, mais l‘accord final est toujours sous réserve de contrat avec le promoteur.
Comme nous vous l’annoncions ce mercredi, le tracé de Portimao sera donc bien présent au calendrier de la Formule 1 en 2021, ce qui veut dire que l’idée d’une seconde course organisée à Bahreïn en début d’année tombe à l’eau.
Par conséquent, la saison 2021 de F1 débutera bien le 28 mars à Bahreïn, puis le paddock se rendra en Europe pour y disputer le Grand Prix Made In Italy et d’Émilie Romagne (c’est son nom) le 18 avril avant de se rendre au Portugal pour la troisième manche de l’année sur le tracé de Portimao.
Lors d’une réunion de la commission F1 qui s’est tenue ce jeudi, les équipes ont voté à l’unanimité pour le gel du développement des unités de puissance à partir de la saison prochaine (lire l’article ici).
En plus du gel des moteurs, d’autres dossiers étaient sur la table ce jeudi dont celui des courses sprint que la Formule 1 souhaite tester dès cette saison sur trois week-ends de Grand Prix (Canada, Italie et Brésil).
Cette course sprint serait programmée le samedi après-midi. Le programme du week-end comporterait alors une seule séance d’essais libres de 60 minutes le vendredi matin, suivie, quelques heures plus tard, d’une séance de qualifications qui déterminerait alors la grille de départ de la course sprint du samedi après-midi.
Ainsi, le résultat final de la course sprint du samedi (1 heure max) déterminerait la grille de départ de la course principale du dimanche après-midi (un Grand Prix complet).
Les équipes de la grille ont discuté de cette idée ce jeudi lors de la réunion et se sont montrées plutôt favorables mais ont demandé plus de temps pour pouvoir examiner un peu plus en détail l’idée.
L’introduction de courses de sprint pourrait avoir des conséquences inattendues, de sorte que les équipes voudront probablement que leurs directeurs sportifs examinent les pièges potentiels avant de s’engager pleinement dans l’idée.
La décision finale n’a donc pas encore été prise par la Formule 1 au sujet de ces courses sprint, mais des tests devraient bien avoir lieu cette saison sur quelques week-ends de course. Une décision définitive est attendue avant le début de la saison 2021.
Les dix équipes de Formule 1 ont adopté ce jeudi à l’unanimité la proposition du gel du développement des moteurs à partir de la saison 2022.
Suite à une réunion de la commission F1, composée des équipes, de la FIA et de la Formule 1, qui a eu lieu ce jeudi en visioconférence, l’approbation unanime a été donnée pour un gel du développement des unités de puissance à partir de la saison 2022.
Cette demande de gel du développement des moteurs a été faite initialement par l’équipe Red Bull Racing, qui verra son partenaire moteur – Honda – stopper son programme en Formule 1 à la fin de cette saison 2021.
Red Bull avait la possibilité d’obtenir un moteur Renault à partir de la saison 2022 (comme le stipule la réglementation), mais l’écurie autrichienne a préféré racheter la propriété intellectuelle de Honda pour continuer à utiliser les unités de puissance du motoriste nippon.
Le plus gros problème pour Red Bull était que l’utilisation du moteur Honda l’aurait obligé à développer seule le V6 Hybride à partir de la saison prochaine, ce qui aurait évidemment entrainé une hausse substantielle des coûts liés au développement de ce dernier.
Par conséquent, Red Bull a demandé à la FIA un vote pour mettre en place un gel du développement des unités de puissance à partir de la saison prochaine et ce jeudi, les équipes rivales ont voté en faveur de ce gel.
L’équipe Mercedes – qui possède la meilleure unité de puissance du plateau – a rapidement répondu favorablement à cette demande, mais les autres constructeurs tels que Ferrari et Renault étaient très réticents à l’idée d’un gel du développement puisque cela ne leur permettrait pas de rattraper l’actuel retard qu’ils peuvent avoir sur le moteur Mercedes.
Une BOP en F1 ?
Bien que les équipes ont voté en faveur de ce gel ce jeudi, des discussions doivent encore avoir lieu pour savoir s’il faut introduire en Formule 1 une BOP (Balance Of Performance) comme c’est le cas en WEC par exemple, où des voitures moins puissantes peuvent se retrouver au même niveau que les meilleures.
Pour arriver à une convergence de la puissance entre chaque moteur, la Formule 1 pourrait jouer assez facilement sur le débit du carburant ou bien modifier des paramètres dans l’unité de contrôle électronique des monoplaces. Toutes ces discussions auront lieu dans les prochaines semaines.