Le circuit de Barcelone peu exigeant pour les freins

Circuit bien connu des écuries de Formule 1, le tracé de Barcelona-Catalunya a été témoin de nombreux essais hivernaux et présente des caractéristiques variées qui permettent de tester les F1 dans des conditions idéales. Il propose une large gamme de types de virages et de vitesses, ainsi que de longues lignes droites.

Le tracé espagnol est toutefois peu gourmand sur les freinages. Selon les techniciens Brembo (fournisseur officiel des systèmes de freinage en F1), le circuit recueille une note de 2 sur 5 en termes de difficulté de freinage pour les pilotes.

Sur les 4,567 kilomètres parcourus en 1 minute 17 secondes en moyenne l’année dernière, les pilotes ne freinent que durant 8,5 secondes en six zones de freinage.

Les points de freinage les plus importants sont au virage 1 au bout de la ligne droite départ / arrivée, au virage 5, traitre car en descente, et au virage 10 au bout de la ligne droite qui constitue la seconde zone DRS du circuit et l’entrée dans le secteur 3.

Les monoplaces arriveront dans ce virage à une vitesse de 303km/h qu’il faudra réduire à 116km/h en 2,08 secondes sur 102 mètres. Un freinage qui nécessitera un force de 177 kilos sur la pédale de frein que les pilotes exerceront en encaissant 4,9G dus à la décélération.

Un exercice à répéter 66 fois lors du Grand Prix qui sera le premier de trois Grands Prix consécutifs. La Formule 1 se rendra en effet le week-end prochain en Autriche pour ensuite finir son « triple header » en Grande Bretagne début juillet.

Moto GP contre F1 

Statistique intéressante, le MotoGP a couru sur le Circuit de Barcelone-Catalogne le mois dernier : les temps au tour des motos, gênées par l’incapacité de transférer toute leur puissance au sol et leur délicat équilibre dynamique, sont plus de 25 secondes plus lents que ceux des monoplaces. En revanche, l’utilisation des freins est nettement plus élevée : 32 secondes par tour pour les motos, soit environ 32 % de l’ensemble du GP, contre 12 % pour la Formule 1.

À l’inverse, les pilotes MotoGP ont besoin de freiner dans 10 virages sur cette piste, contrairement à la Formule 1, qui n’a besoin de freins que dans 6 d’entre eux. Bien que les deux catégories utilisent des disques en carbone : les différences dans les points de freinage individuels sont notables.

Au virage 1 par exemple, les motos perdent 239 km/h en 292 mètres, soit environ 1 km/h en 1,22 mètres, tandis que les monoplaces réduisent leur vitesse de 143 km/h en 81 mètres, soit 1 km/h en 57 mètres. centimètres, moins de la moitié par rapport au MotoGP.

Alpine F1 ne va pas modifier son approche avec ses pilotes

Le Team Principal d’Alpine, Bruno Famin, a indiqué que son équipe ne compte pas modifier son approche avec ses pilotes pour le reste de la saison, après la polémique qui a éclaté au Grand Prix du Canada.

A Montréal, le Français Esteban Ocon – qui quittera Alpine à la fin de la campagne 2024 – ne cachait pas sa frustration après l’arrivée du Grand Prix du Canada où il a franchi la ligne d’arrivée en dixième position après avoir dû laisser passer son coéquipier Pierre Gasly sur ordre de son équipe.

« Malheureusement, on voit la traine qui va se passer jusqu’à la fin de l’année. C’est pas correct, j’ai fait mon job, pas l’équipe pour cette course là. » avait déclaré Ocon au micro de Canal+ juste après l’arrivée.

« C’est triste que ça se finisse comme ça à la fin de la course. Je fais une course où je part dernier, je prends tous les risques qu’il faut, je dois finir neuvième et marquer deux points, je suis content qu’on marque des points en tant qu’équipe, mais on les aurait marqué tout autant si je ne laissais pas passer Pierre à la fin. »

« Je ne sais d’où vient cet appel, mais en tout cas moi j’ai fais mon job, ma partie du job, et ça c’est le plus important. Et voilà, on discutera du reste en interne comme d’habitude. »

S’exprimant avant le Grand Prix d’Espagne programmé ce week-end (du 21 au 23 juin), le Team Principal d’Alpine, Bruno Famin, a expliqué que l’approche de son équipe restera la même jusqu’à la fin de la saison : « Nous avons pris des décisions en donnant la priorité aux meilleurs intérêts de l’équipe. » a-t-il expliqué.

« Cela porte parfois ses fruits, d’autres fois non, et nous ne modifierons pas notre approche afin de maximiser le résultat de l’écurie quand cela sera possible. »

« C’était notre première double entrée dans les points de la saison [au Canada] grâce à une course bien gérée dans des conditions extrêmement difficiles. »

« Nous avons été solides sur le plan opérationnel et nous avons transformé nos positions lointaines sur la grille en récompense à l’issue du week-end. Les pilotes ont été irréprochables, encore plus avec cette météo changeante. »

Avant le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Alpine occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec cinq points marqués depuis le début de la saison 2024.

VCARB détaille ses améliorations techniques prévues pour Barcelone

L’équipe Visa Cash App RB débarque à Barcelone cette semaine avec plusieurs améliorations techniques dans ses bagages pour ses deux monoplaces.

Malgré le fait que les essais hivernaux ne se disputent plus en Espagne, Barcelone est toujours un circuit référence pour les équipes car elles disposent de nombreuses données sur ce tracé qui a accueilli les essais hivernaux durant de nombreuses années. 

En toute logique donc, certaines équipes de la grille ont planifié l’introduction d’améliorations techniques sur leurs monoplaces ce week-end en Espagne et c’est le cas de Visa Cash App RB qui arrive à Barcelone en étant prête à relever le défi.

« Les résultats récents ont été raisonnables et nous avons marqué des points. Cependant, la bataille au milieu de peloton est incroyablement serrée et nous ne nous faisons pas d’illusion sur le fait que nous devons réaliser des événements bien exécutés pour être en tête de ce groupe avec une chance de marquer des points. » confie Joddy Egginton, directeur technique de VCARB.

« Ainsi, comme pour tout autre Grand Prix, des préparatifs intensifs ont été effectués dans le simulateur et avec nos outils pour préparer cet événement. »

« Un travail important a été réalisé par Faenza et Bicester pour préparer et livrer une mise à jour aérodynamique composée d’un plancher, d’une carrosserie et d’un aileron arrière pour les deux voitures, afin d’offrir un avantage mesurable en termes de performances. »

« Grâce à cette mise à jour, les séances du vendredi seront particulièrement chargées, afin de collecter et de traiter autant de données que possible et de se préparer pour samedi. »

Avant le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Visa Cash App RB occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec 28 points, soit 30 de moins qu’Aston Martin. 

Kevin Magnussen espère en savoir plus sur son avenir « bientôt »

Kevin Magnussen espère n’a pas d’autre choix que d’attendre des nouvelles de son actuelle équipe Haas qui lui a indiqué qu’elle n’était pas pressée de prendre un décision concernant son futur duo de pilotes pour la saison 2025.

Le Danois Kevin Magnussen – comme de nombreux autres pilotes de la grille – verra son actuel contrat arriver à son terme à la fin de la saison 2024 avec Haas. Largement dominé par son coéquipier Nico Hülkenberg depuis le début de l’année, Magnussen ne sait toujours pas s’il fera toujours partie de l’équipe l’an prochain : « Ils m’ont dit qu’ils n’étaient pas pressés, et ce n’est pas grave. » a déclaré Kevin Magnussen lorsqu’on lui a demandé si ses négociations avec Haas avançaient.

« Je pense que le marché est très ouvert à l’heure actuelle et que de nombreuses pièces du puzzle doivent être réunies. Petit à petit, les choses commencent à se mettre en place et j’espère que nous en saurons plus très bientôt. »

Quant à savoir s’il est en discussion avec d’autres équipes dans le paddock, le Danois a ajouté : « Je pense que tout le monde parle à tout le monde et vérifie les options dont nous disposons tous. Comme je l’ai dit, j’espère que l’avenir de chacun sera réglé le plus tôt possible. »

Concernant sa performance en piste jusqu’à présent cette année, Magnussen reconnaît qu’il a été confronté à quelques frustrations au cours de la saison, notamment le samedi en qualifications : « Cela a été un peu difficile cette année de réussir certaines petites choses. »

« Souvent, il a fallu gérer le trafic au mauvais moment lors des qualifications, donc même avec de bonnes performances, j’ai été trop souvent exclu de la Q1 à cause d’un mauvais timing avec le trafic et des truc comme ça. » regrette Magnussen qui n’a marqué qu’un seul point depuis le début de la saison 2024.

Avant le Grand Prix d’Espagne, Kevin Magnussen occupe la dix-huitième place au championnat du monde des pilotes. 

Famin confirme : Jack Doohan est une option pour Alpine en 2025

Le Team Principal d’Alpine, Bruno Famin, a confirmé que l’Australien Jack Doohan est un candidat potentiel pour obtenir un baquet au sein de l’écurie de Formule 1 du constructeur français à partir de la saison prochaine.

Pilote de réserve de l’équipe Alpine en Formule 1, l’Australien est souvent cité comme un remplaçant potentiel d’Esteban Ocon chez Alpine l’an prochain, alors que le Français quittera l’écurie à la fin de cette campagne 2024.

Lorsqu’on demande clairement à Bruno Famin si Jack Doohan est une vraie option pour Alpine l’an prochain, le Français a répondu : « Je pense qu’il est une option, bien sûr – Jack est une option. » a déclaré Famin lors d’un entretien accordé à Sky Sports.

« Nous le préparons, il a un programme de tests assez chargé et nous sommes satisfaits. Nous verrons comment il évolue. C’est une possibilité parmi d’autres, mais c’est une possibilité, c’est sûr. »

Lorsqu’on lui a demandé si Doohan était le favori parmi les autres candidats que Alpine a, Bruno Famin a refusé de répondre : « Il n’y a pas…je ne ferai pas de commentaire, je ne répondrai pas à celle-là. C’est bien essayé ! » a-t-il répondu en souriant.

Récemment, Jack Doohan lui-même a indiqué qu’il se sentait prêt pour passer en Formule 1 à temps plein en 2025 après avoir déjà réalisé plusieurs tests pour Alpine, le dernier en date ayant été perturbé par la pluie au Canada.

« Il est difficile de dire quoi que ce soit avec certitude en Formule 1. Je suis ici avec l’équipe en tant que pilote de réserve et je me prépare à être dans la voiture. » a indiqué Doohan à Sky Sports.

« C’est là que je veux être, et chaque fois que j’arrive à le faire, que ce soit dans le simulateur ou sur piste, en prenant de l’expérience avec le marketing, la communication. J’essaie de me positionner pour saisir cette opportunité. Rien n’est sûr, rien n’est acquis, mais je veux y être. »

Alex Albon a « tout ce dont il a besoin » pour être champion du monde

Le responsable de la performance chez Williams, Dave Robson, reste persuadé que Alex Albon est un champion du monde en devenir et qu’il ne lui manque qu’une bonne monoplace pour atteindre cet objectif.

Depuis son arrivée chez Williams en 2022, Alex Albon n’a cessé d’impressionner les membres de l’équipe par ses performances, le Thaïlandais – ancien pilote Red Bull – ayant marqué la majorité des points de l’écurie lors des deux dernières saisons. 

S’exprimant après le Grand Prix de Monaco dans le podcast F1 Nation, Dave Robson a expliqué comment les commentaires d’Alex Albon et son travail sur la configuration de la FW46 permettent à Williams d’avancer rapidement : « Je pense qu’il est exceptionnellement bon. » a déclaré Robson.

« Il est exceptionnellement rapide. Il est également très intelligent et ses retours sur la configuration sont importants. Il a été extrêmement bon tout au long du samedi [à Monaco]. »

« Certains pilotes ne sont pas très fans du travail de mise au point à Monaco. Ils préféreraient simplement être sur la piste et trouver leur propre rythme. Mais il [Albon] était très ouvert d’esprit, il voyait les avantages potentiels et était très heureux de faire ces tests. »

Alex Albon a marqué ses premiers points de la saison, ainsi que ceux de Williams, en terminant neuvième au Grand Prix de Monaco, et Robson estime que sa performance sur ce circuit exigeant a démontré sa capacité à faire face à la pression.

« Face à la pression à Monaco, lorsque nous l’avons lâché lors de la séance de qualifications, il a réussi à y parvenir et nous l’avons régulièrement constaté au cours des deux dernières années. » a ajouté Robson.

« Il a un très bon rythme, il a beaucoup d’intelligence, il travaille très bien avec ses ingénieurs et, jusqu’à présent, il gère très bien la pression. »

Récemment, le patron de l’équipe Williams, James Vowles, a fait l’éloge d’Alex Albon, et le Thaïlandais a d’ailleurs été confirmé pour plusieurs saisons au sein de l’équipe, ce qui signifie qu’il roulera toujours pour Williams en 2026 lorsque les nouvelles règles entreront en vigueur en F1.

Bien que Williams ne soit pas encore suffisamment performante pour se battre pour des victoires, Dave Robson estime pour sa part que Alex Albon est du calibre d’un champion du monde potentiel.

« Vous avez également entendu James Vowles le dire : il a tout ce dont il a besoin, sauf la voiture en ce moment, pour être champion du monde. » estime Robson.

« Nous devons juste lui fournir cette voiture, ce que nous envisageons évidemment de faire au cours des deux prochaines années. »

F1 24 lance son premier contenu saisonnier

Electronic Arts a annoncé l’arrivée du premier contenu saisonnier de son jeu F1 24 sorti le 28 Mai. Après deux patchs se concentrant sur la résolution de bugs et l’amélioration du gameplay, les développeurs cèdent à l’appel du « jeu service ».

Mécanique bien connue des joueurs, il s’agit de défis éphémères qui permettront de débloquer des récompenses exclusives sur une courte durée via un Podium Pass actualisé. La première saison intitulée « Modern Day Heroes » propose des défis inspirés des carrières de Charles Leclerc et Fernando Alonso.

En relevant ces défis les joueurs obtiendront des récompenses exclusives telles que des livrées de monoplaces, des combinaisons de course, des emotes de podium et bien plus encore.

Disponible jusqu’au 28 juin 2024, la « Carrière en défi » de Charles Leclerc offre aux joueurs une version condensée de la saison 2024 avec quatre épisodes hebdomadaires. Chaque épisode propose trois courses uniques durant lesquelles les joueurs devront performer au volant de la Ferrari SF-24 afin d’obtenir les récompenses.

En juillet, les défis se concentreront sur le doyen de la Formule 1, à savoir Fernando Alonso. Electronic Arts nous promet de célébrer la carrière du pilote Aston Martin et de « revivre certains des moments les plus emblématiques du pilote espagnol sur la piste ». Le jeu ne disposant pas à ce jour de « voitures de légende » nous sommes curieux de connaitre la forme de ces défis.

F1 24 est disponible sur PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series et PC.

Présentation de la Saison 1 de F1 24

Toto Wolff prévient, Barcelone sera le véritable test pour Mercedes

Le tracé de Barcelone où se dispute ce week-end le Grand Prix d’Espagne – dixième manche du championnat du monde de F1 – sera LE véritable test pour l’équipe Mercedes après les progrès constatés lors de la dernière course au Canada où l’écurie du constructeur allemand a décroché son meilleur résultat de l’année.

A Montréal, le pilote Mercedes George Russell a décroché la pole position lors des qualifications au volant d’une monoplace mise à jour, confirmant ainsi les nets progrès constatés au Grand Prix de Monaco quelques semaines plus tôt. 

Mais le directeur de l’équipe, Toto Wolff, insiste sur le fait que les bonnes performances de la W15 à Monaco et à Montréal sont peut-être dues à ces deux tracés atypiques et qu’il faut donc attendre de voir comment se comporte la monoplace ce week-end à Barcelone sur un circuit bien plus conventionnel que les équipes connaissent parfaitement.

« Nous avons continué à réaliser des gains progressifs au cours des dernières courses. Il est donc encourageant de franchir une nouvelle étape positive au Canada. » a déclaré Wolff à la veille du Grand Prix d’Espagne.

« Voir cela se traduire par notre meilleur résultat d’équipe de la saison jusqu’à présent est une récompense pour le travail acharné de chacun. Le Circuit Gilles Villeneuve est cependant une piste unique. »

« Il a une gamme étroite de vitesses de virage et, avec une surface récemment refaite, était en quelque sorte une exception par rapport aux sites plus traditionnels. Nous savons que nos concurrents seront plus performants lors des courses à venir, nous devrons donc continuer à travailler dur pour nous battre constamment pour les podiums et éventuellement les victoires. »

« Barcelone sera un bon test de nos progrès. Il comporte un mélange de virages rapides, moyens et lents, une longue ligne droite et de nombreux changements d’altitude. »

« Les pistes qui contiennent cette large plage de vitesse ont été une de nos faiblesses jusqu’à présent cette année. Ce week-end sera donc une autre occasion d’évaluer nos progrès grâce à nos récentes mises à jour, et nous espérons capitaliser sur l’élan positif de Montréal. »

Le Circuit de Barcelone-Catalogne est une piste idéale pour tester une voiture de F1, car il propose une large gamme de types de virages et de vitesses, ainsi que de longues lignes droites. Les virages à vitesse lente comme les virages 5 et 10 se concentrent sur l’adhérence mécanique, mais les sections à grande vitesse comme les virages 3 et 9 testent l’adhérence aérodynamique d’une voiture.

Avant le Grand Prix d’Espagne, Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 88 points de retard sur McLaren. 

Date de sortie confirmée pour le film d’Apple sur la F1

La Formule 1 et Apple Original Films ont annoncé que le film sur la F1 avec Brad Pitt dans le rôle d’un ancien pilote de retour dans le sport sortira en salle et en IMAX le 25 juin 2025 à l’international et le 27 juin 2025 en Amérique du Nord.

Créé en collaboration avec la Formule 1, le film est réalisé par Joseph Kosinski (Top Gun : Maverick) et produit par Jerry Bruckheimer et Chad Oman (Top Gun : Maverick et la franchise Pirates des Caraïbes), alors que la société Dawn Apollo Films de Lewis Hamilton est également impliquée dans la production.

Promettant de plonger les spectateurs dans le monde de la Formule 1, le film mettra en vedette Brad Pitt dans le rôle d’un ancien pilote de retour dans le sport et Damson Idris dans le rôle de son coéquipier dans l’écurie fictive APXGP – une onzième équipe fictive sur la grille.

Le long métrage a été filmé « en temps réel » lors des Grands Prix de Formule 1 dans le monde entier en impliquant toute la communauté de la F1, y compris les dix équipes, les pilotes, la FIA et les organisateurs de courses.

La production a débuté en 2023 et se poursuivra cette année lors du Grand Prix de Grande-Bretagne et lors de plusieurs autres courses, avant de se terminer lors du Grand Prix d’Abou Dhabi, ultime manche du championnat du monde 2024.

Le casting de ce film comprend Kerry Condon, nominé aux Oscars, Javier Bardem, lauréat d’un Oscar, Tobias Menzies, lauréat d’un Emmy Award et nominé aux Golden Globe Awards, Sarah Niles, Kim Bodnia et Samson Kayo.

Toto Wolff écarte la piste Carlos Sainz pour Mercedes

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a laissé entendre que l’Espagnol Carlos Sainz ne sera pas pilote Mercedes en 2025 car son équipe se concentre désormais sur l’avenir, notamment avec de jeunes pilotes comme Andrea Kimi Antonelli.

A la fin de cette saison 2024, Carlos Sainz sera dans l’obligation de quitter la Scuderia Ferrari pour laisser son baquet au septuple champion du monde Lewis Hamilton qui quittera pour sa part l’écurie Mercedes. Dans ce contexte, Carlos Sainz est à la recherche d’un baquet pour 2025, et l’Espagnol a eu des discussions avec de nombreuses écuries, dont Mercedes.

Mais si l’on en croit les propos de Toto Wolff, l’équipe Mercedes semble désormais vouloir miser sur l’avenir et, bien que Sainz dispose d’une solide expérience en Formule 1, l’Espagnol n’intéresse visiblement pas Mercedes qui a dans ses rangs un jeune pilote prometteur en la personne de Andrea Kimi Antonelli.

Lorsqu’on lui a demandé justement si Antonelli était désormais considéré comme l’avenir de l’équipe, Toto Wolff a laissé entendre que Carlos Sainz ne faisait effectivement pas partie des priorités chez Mercedes : « Je pense tout d’abord que Carlos [Sainz] mérite une place de choix. » a déclaré l’Autrichien à Sky Sports.

« Il a fait un travail fantastique. Mais pour nous, nous nous sommes engagés maintenant dans une voie où nous voulons nous réinventer un peu, et à l’avenir, Kimi Antonelli jouera certainement un rôle. »

« Nous n’avons pas encore pris de décision pour l’année prochaine, mais nous ne voulions pas que Carlos attende aussi, car il doit lui-même prendre des décisions et c’est juste. Mais il a fait un super travail. » a-t-il ajouté.

Récemment, la FIA a modifié les règles en supprimant dans le Code Sportif International la clause qui nécessitait un permis de conduire valide à tout pilote souhaitant piloter une monoplace de Formule 1 et en modifiant l’âge légal pour obtenir une Superlicence, sésame indispensable pour débuter en F1 (à lire ici). Ces changements de règles pourraient donc permettre à Antonelli d’accéder plus rapidement à la catégorie reine.

Charles Leclerc porteur de la flamme olympique à Monaco

Le pilote Ferrari Charles Leclerc fait partie des six relayeurs sélectionnés pour porter la flamme olympique ce mardi dans les rues de Monte Carlo. Le Monégasque – vainqueur du dernier Grand Prix de Monaco – sera relayé par d’autres athlètes, ainsi que par le Souverain et la Princesse Charlène.

Charles Leclerc sera le premier à recevoir la torche ce mardi 18 juin à Monaco devant la statue de Juan Manuel Fangio à 14h15. Le pilote Ferrari passera ensuite la flamme olympique à Alexandra Coletti. Se relaieront ensuite Xiaoxin Yang, Rudy Rinadi et le couple princier.

Le public pourra voir la flamme olympique au départ du relais, le long de l’avenue du Port, à l’angle de la place du marché et place du Palais. Pour les spectateurs qui se trouveront sur le Rocher, ils pourront découvrir un montage vidéo composé d’images d’archives, conçu et réalisé par l’Institut audiovisuel et les Archives du Palais.

Dans cette vidéo, le public aura également l’occasion de découvrir ou de redécouvrir le premier passage de la flamme olympique en Principauté de Monaco en 1968 dans le cadre des jeux olympiques d’hiver de Grenoble.

Ce mardi 18 juin, la flamme olympique ne sera pas seulement à Monaco puisqu’elle passera par le département des Alpes Maritimes, notamment dans les villes de Grasse, Cannes, Valberg, Valdeblore, La Colmiane ou encore Antibes Juan-les-Pins sans oublier évidemment la capitale azuréenne Nice.

Oliver Bearman au volant de la Haas ce vendredi à Barcelone

Le jeune Oliver Bearman prendra part à sa deuxième séance d’essais libres de l’année ce vendredi à Barcelone en participant aux premières essais libres du Grand Prix d’Espagne au volant de la Haas.

Le pilote de réserve de l’écurie Haas remplacera l’Allemand Nico Hülkenberg lors des EL1 sur le tracé de Barcelona-Catalunya, il s’agira de sa deuxième sortie en EL1 cette saison après un premier roulage réalisé à Imola dans le cadre du Grand Prix d’Emilie-Romagne.

Bearman – qui évolue actuellement en Formule 2 – est un très sérieux candidat pour occuper un baquet à temps plein dès l’an prochain chez Haas, et lorsqu’on demande au Team Principal de l’équipe, Ayao Komatsu, si le Britannique peut effectivement devenir titulaire l’an prochain en F1, sa réponse est on ne peut plus claire.

« Bien sûr, nous l’évaluons. S’il n’était pas pris en considération, nous ne le ferions pas participer à des EL1, et la prochaine fois, il sera dans la voiture à Barcelone. » a déclaré le Japonais lors du dernier week-end de Grand Prix disputé au Canada.

Concernant le marché des pilotes et le nombre de candidats avec lesquels l’équipe Haas est en pourparlers, Komatsu a ajouté : « Je n’ai pas particulièrement de calendrier, il s’agit plutôt de trouver le bon pilote pour notre équipe. »

« Nous sommes encore une petite équipe. Avoir quelqu’un d’expérience, quelqu’un qui a une très bonne éthique de travail, qui s’intègre bien dans l’équipe et qui fait vraiment avancer l’équipe…c’est ce que nous recherchons, nous discutons donc avec plusieurs pilotes différents. »

Avant le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Haas occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs, 21 points derrière Visa Cash App RB et deux points devant Alpine.

Jos Verstappen au volant d’une F1 au Grand Prix d’Autriche

Dans le cadre du week-end du Grand Prix d’Autriche, le père de Max Verstappen, Jos Verstappen, fera une apparition en piste au volant d’une monoplace de Formule 1 : la Red Bull RB8.

L’ancien pilote de F1 Jos Verstappen participera à la Parade des Légendes sur le tracé du Red Bull Ring en Autriche. Le Néerlandais prendra pour l’occasion les commandes d’une Red Bull RB8 de 2012 équipée d’un moteur Renault V8. Il s’agit de la monoplace avec laquelle Sebastian Vettel a remporté son troisième titre mondial cette année-là.

Parmi les autres noms qui apparaîtront lors de la Parade des Légendes, citons Emerson Fittipaldi dans la Lotus 72, avec laquelle il a remporté le Grand Prix d’Autriche en 1972. Johnny Herbert prendra le volant de la Lotus 82, la voiture conduite par Elio de Angelis lorsqu’il a remporté le GP d’Autriche 1982. David Coulthard prendra place dans la Red Bull RB1. En 2001, le pilote écossais remporte le GP d’Autriche pour McLaren. Enfin, Gerhard Berger pilotera la F2002 avec laquelle Michael Schumacher a triomphé à Spielberg en 2002.

Lorsque les voitures ne seront pas sur la piste, elles pourront être vues dans la Fan Zone F1. Seront également présentes la Lotus 79 de Ronnie Peterson et la RB14 de Max Verstappen. Le « warm-up » de la Parade des Légendes aura lieu le samedi 29 juin de 17h50 à 18h20. Dimanche, le défilé aura lieu de 12h30 à 12h50.

Le Grand Prix d’Autriche est programmé dans la foulée du Grand Prix d’Espagne (du 28 au 30 juin), il s’agira d’un week-end Sprint et de la onzième manche du championnat du monde 2024.

Ocon révéle ce qu’il a appris de Lewis Hamilton chez Mercedes

Esteban Ocon a révélé qu’il avait copié l’une des pratiques du septuple champion du monde Lewis Hamilton depuis son passage chez Mercedes en 2019 lorsqu’il était pilote de réserve de l’équipe.

Après avoir perdu son baquet chez Force India fin 2018 au profit du Canadien Lance Stroll, Esteban Ocon s’est retrouvé une année en tant que pilote de réserve chez Mercedes où il a pu voir de l’intérieur comment le septuple champion du monde Lewis Hamilton travaille au quotidien.

Lorsqu’on lui a demandé dans le podcast High Performance s’il avait été impressionné par une réalisation de Lewis Hamilton en particulier lors de son passage chez Mercedes, Esteban Ocon a répondu : « Certainement, je me souviens de Lewis revenant de différents évènements marketing lors d’un week-end de course – Lewis est un homme très occupé. »

« Il a une vie très chargée en général et en voyant comment il passe d’une chose à l’autre, cela m’a un peu étonné qu’il soit tout de suite au courant, dès qu’il est de retour avec son ingénieur. »

« Il n’a même pas pris dix minutes pour se recentrer et retravailler avec ses ingénieurs – parce qu’on n’a pas le temps de le faire. Il avait toujours ses paper boards, ses notes pour ne pas oublier des choses d’une année à l’autre, ou d’une séance à l’autre. C’est ce que je fais aussi maintenant. »

Admettant qu’il n’avait jamais pris de notes avant de voir Lewis Hamilton travailler, Esteban Ocon a poursuivi en expliquant qu’il stockait désormais méticuleusement des notes sur son téléphone pour ses ingénieurs.

Lorsqu’on lui demande de citer quelques exemples de ces fameuses notes, le Français a répondu : « Les réunions de performance, les problèmes à résoudre, tous les points que nous devons aborder et que j’ai mis essentiellement à titre d’exemple. »

« Ensuite, je formule les choses pour pouvoir transmettre aux ingénieurs au bon moment. Mais si je ne les écris pas au moment exact où je vais sortir de la voiture, je ne m’en souviendrai pas exactement ou ils seront plus vagues. »

« Si je vais à un événement marketing et que je reviens et que je dis : « J’ai quelque chose de très intéressant, mais je ne m’en souviens pas », imaginez combien cela peut coûter, pour nous, pour la performance. »

Esteban Ocon quittera l’écurie Alpine à la fin de cette campagne 2024 et le Français a désormais pour objectif d’assurer son avenir dans le sport dans une autre écurie de la grille.

Un F1 Fan Festival programmé dans les rues de Barcelone

Un F1 Fan Festival a lieu cette année à Barcelone à la veille du Grand Prix d’Espagne 2024, celui-ci se déroule dans le centre-ville de Barcelone du 15 au 22 juin.

Le F1 Fan Village est situé sur la Plaça Catalunya de Barcelone. Les fans peuvent y voir notamment plusieurs voitures de F1, des répliques d’un stand, un podium et un trophée, ainsi que des activités de simulation d’arrêt au stand, des boutiques vendant des produits officiels de la F1, un écran géant de divertissement et des concerts.

Un Road Show est même prévu dans la soirée du mercredi 19 juin, où certains pilotes de F1 actuels effectueront une démonstration spéciale dans les rues de Barcelone, en passant par le Paseo de Gracia et d’autres lieux emblématiques de la ville.

« L’événement 2024 sera le meilleur Grand Prix jamais organisé sur le Circuit de Barcelone-Catalogne. » a déclaré fièrement Roger Torrent, ministre catalan de l’entreprise et du travail et président du circuit de Barcelone-Catalogne.

« La ville de Barcelone joue également un rôle clé dans tout ce qui concerne l’événement. Le circuit, la ville de Barcelone et la Formule 1 créent ensemble une réussite essentielle pour les amateurs de course automobile. »

L’organisation d’un tel festival dans les rues de Barcelone a été rendu possible grâce à l’étroite relation entre les organisateurs du Grand Prix d’Espagne et la mairie de Barcelone : « La Mairie de Barcelone a intensifié au maximum sa relation avec le circuit. » a déclaré David Escudé, conseiller municipal chargé des sports pour la ville de Barcelone.

« Nous souhaitons être à ses côtés dans cette nouvelle étape qui s’ouvre désormais avec toute l’ambition et la collaboration possibles. En ce sens, Barcelone est l’une des meilleures villes au monde pour organiser et accueillir des événements sportifs et nous soutenons ce projet. »

Le Grand Prix d’Espagne est programmé du 21 au 23 juin sur le circuit de Barcelone-Catalogne. Il s’agira de la dixième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1. 

Andrea Kimi Antonelli au volant d’une F1 dès le Grand Prix d’Espagne ?

Selon plusieurs sources – dont le correspondant de la F1 Lawrence Baretto – le jeune Andrea Kimi Antonelli pourrait faire ses débuts en Formule 1 dès le Grand Prix d’Espagne en participant à sa première séance d’essais libres en catégorie reine après que la FIA ait modifié les règles.

Cette semaine, la FIA a modifié les règles en supprimant dans le Code Sportif International la clause qui nécessitait un permis de conduire valide à tout pilote souhaitant piloter une monoplace de Formule 1 et en modifiant l’âge légal pour obtenir une Superlicence, sésame indispensable pour débuter en F1.

Auparavant, les règles stipulaient que pour obtenir une Superlicence pour participer à des essais libres du vendredi ou à un week-end de Grand Prix complet, il fallait avoir au moins 18 ans et détenir un permis de conduire valide. 

Mais après les modifications apportées au Code Sportif International par la FIA, un pilote pourra désormais obtenir une Superlicence à partir de 17 ans puisque la Fédération a désormais ajouté une ligne supplémentaire qui stipule : « A la seule discrétion de la FIA, un pilote jugé comme ayant récemment et systématiquement démontré une capacité et une maturité exceptionnelles dans des compétitions de monoplaces peut se voir accorder une Superlicence à l’âge de 17 ans. »

Concernant Antonelli, le jeune Italien a déjà obtenu des succès dans les formules juniors, notamment en remportant les titres italiens de F4 et ADAC F4 en 2022 ainsi que les championnats régionaux de Formule Moyen-Orient et d’Europe. Antonelli aurait donc de solides arguments à faire valoir auprès de la FIA pour obtenir cette fameuse dispense.

Si la FIA approuve la Superlicence d’Antonelli, l’Italien serait alors éligible pour participer à des EL1 dès cette saison. Il pourrait même débuter – selon plusieurs sources –  dès le Grand Prix d’Espagne en remplaçant Logan Sargeant au volant de la FW46 lors de la première séance d’essais libres à Barcelone, d’autant que les pilotes de F2 seront tous présents en Espagne pour la sixième manche du championnat.

Andrea Kimi Antonelli a récemment roulé avec une monoplace de Formule 1 dans le cadre d’un test organisé par Mercedes sur le circuit Red Bull Ring en Autriche où l’Italien a parcouru près de 500 kilomètres au volant de la Mercedes W12.

Antonelli occupe actuellement la sixième place au championnat de Formule 2 avec 48 points inscrits depuis le début de la saison, alors qu’il reste encore neuf manches à disputer d’ici la fin de l’année. 

Mick Schumacher ne le cache pas, il vise un retour en F1

Désormais pilote d’Endurance avec l’équipe Alpine, Mick Schumacher a insisté sur le fait qu’il n’a jamais abandonné son rêve de Formule 1 et compte bien pouvoir revenir sur la grille de la catégorie reine dans un avenir plus ou moins proche.

Mick Schumacher a débuté sa carrière en Formule 1 avec l’équipe Haas en 2021 après avoir décroché le titre dans le championnat de Formule 2 l’année précédente. Mais après deux saisons compliquées pour lui, l’Allemand a été remercié par l’écurie américaine à la fin de la campagne 2022.

Sans baquet pour 2023, Mick Schumacher a alors trouvé refuge chez Mercedes en tant que pilote de réserve, tandis que Alpine l’a signé en tant que titulaire dans son équipe d’Endurance où il patiente en attendant qu’une opportunité se présente en Formule 1.

S’exprimant juste avant sa première participation aux 24 Heures du Mans (du 15 au 16 juin), Mick Schumacher a insisté sur le fait qu’il a toujours pour objectif de revenir sur la grille de la F1 en tant que titulaire, alors que le marché des pilotes est plus ouvert que jamais cette année avec encore de nombreux baquets à pourvoir.

« Franchement, ce que j’étais il y a deux ans n’a rien à voir avec la personne que je suis aujourd’hui. La F1 est un rêve que j’ai depuis l’âge de de cinq ans et je ne suis pas prêt à abandonner ce rêve. » a déclaré Schumacher à The Independent.

« Parfois, vous avez l’impression d’avoir une chance, mais cela ne finit jamais par se produire parce que quelque chose d’autre se produit. Ces dernières années ont été des montagnes russes émotionnelles et épuisantes. Mais je travaille sur mon chemin du retour. »

« Cela n’a jamais été un secret, mon objectif est de revenir sur la grille. J’ai montré de plusieurs manières que j’étais capable de remporter des championnats. Il s’agit simplement de s’adapter à l’emploi du temps de quelqu’un, est-ce que cela correspond à son plan ? »

L’équipe Alpine dispose d’un baquet libre pour 2025 après l’annonce du départ d’Esteban Ocon à la fin de la saison 2024, mais Schumacher insiste sur le fait que « n’importe quelle équipe est une option sérieuse » et, en termes simples, il souhaite simplement revenir.

Pirelli et Ferrari bouclent plus de 1300 kilomètres au Mugello

La cinquième journée d’essais de Pirelli de la saison s’est terminée ce vendredi après-midi sur le circuit du Mugello en Italie. Ce test – qui aura duré deux jours – a été réalisé avec l’aide de la Scuderia Ferrari

Une fois de plus, les travaux se sont concentrés sur le développement de nouvelles solutions de composé et de construction pour l’année prochaine. Comme ce fut le cas il y a quinze jours au Castellet dans le sud de la France.

Lors de la première journée de jeudi, c’est le Monégasque Charles Leclerc qui était en piste au volant de la SF-24 de la saison en cours. Le pilote Ferrari a été chargé de réaliser des tests comparatifs de différents composés et constructions destinés à 2025. A la fin de sa journée de travail, Leclerc avait bouclé 630 kilomètres.

Ce vendredi, c’est l’Espagnol Carlos Sainz qui était en piste et le pilote Ferrari a effectué 135 tours au volant d’une SF-24 de la saison en cours, soit l’équivalent de 707 kilomètres, en travaillant sur une comparaison des différents prototypes disponibles dans le but principal de chercher à réduire le phénomène de surchauffe des pneumatiques.

Au total donc, Pirelli a pu réaliser plus de 1300 kilomètres en deux jours au Mugello avec l’aide de Ferrari et le fournisseur unique de pneumatiques en F1 va désormais étudier toutes les données récoltées durant ces essais avant d’autres tests prévus à Silverstone et en Belgique.

« Tout d’abord, je tiens à remercier une fois de plus la Scuderia Ferrari pour sa coopération dans la réalisation de ce test. » a commenté le directeur de Pirelli, Mario Isola. 

« Nous traversons actuellement une partie de la saison très chargée et pouvoir à nouveau compter sur leur soutien, notamment avec ses deux pilotes de courses, est un exploit majeur. »

« Pour nous, ces deux jours ont été très précieux, courus sur ce magnifique circuit du Mugello, qui met à rude épreuve les pneumatiques, étant donné que sa configuration comporte de nombreux virages longs et rapides, ce qui est le scénario idéal pour évaluer des solutions pour les composés les plus durs. »

« Les données recueillies ici sur ces 1337 kilomètres sont très intéressantes et permettront de commencer à affiner le champ des solutions qui pourraient être les plus efficaces, afin de finaliser nos choix au cours des prochains mois. »

« Désormais, notre programme d’essais reprendra en bénéficiant de roulages sur les circuits de Grand Prix dans les jours qui suivront immédiatement l’événement : en effet, nous effectuerons des essais à Silverstone après le Grand Prix de Grande-Bretagne puis à Spa après le Grand Prix de Belgique. »

Crawford espère progresser en F2 après son test en Formule 1

L’Américain Jak Crawford espère pouvoir s’appuyer sur son test réalisé en F1 avec l’équipe Aston Martin pour progresser davantage en Formule 2 lorsque la saison reprendra à Barcelone fin juin.

Crawford – âgé de seulement 19 ans – a parcouru un peu plus de 400 kilomètres au volant de l’Aston Martin AMR22 en Autriche au cours d’une journée qui s’est déroulée sous un beau ciel bleu, ce qui a permis à Jak Crawford d’effectuer une variété de runs courts et longs pour mieux comprendre la voiture et les pneus. Il s’agissait de son premier test au volant d’une F1.

Ce test est la dernière étape du programme de développement des jeunes pilotes pour Jak Crawford qui continuera à rejoindre Aston Martin lors des courses pour observer et apprendre des pilotes et de l’équipe. Il continuera également à soutenir les opérations de course avec des travaux fréquents sur simulateur au campus technologique AMR à Silverstone.

« C’était ma première fois dans une monoplace de Formule 1, donc c’était une expérience formidable et quelque chose que j’attendais avec impatience depuis un moment. » a déclaré Crawford à propos de son test, cité par le site de la F2.

« C’était assez incroyable honnêtement, j’étais assez nerveux ce jour-là, simplement parce que c’était ma première fois dans la voiture et que je n’avais aucune idée de ce que ça allait être. Mais vous allez en piste, vous mettez un peu les gaz et vous faites patiner un peu les roues, et là je me suis dit : « Oh, il y a beaucoup de puissance », donc à la fin, c’était une expérience vraiment cool et j’en suis très reconnaissant. »

En comparant son expérience au volant d’une F1 avec celle qu’il peut avoir en Formule 2, l’Américain a déclaré qu’il était très intéressant de voir à quel point la piste peut être attaquée différemment, notamment dans l’approche des virages : « Il y a beaucoup de systèmes et de commandes que vous pouvez modifier sur une voiture de F1 que vous ne pouvez pas faire sur une voiture de F2 et que vous pouvez modifier pendant le tour, il s’agit donc davantage d’optimiser chaque virage. C’est le but en tout cas. »

« En F2, c’est un peu plus difficile parce que nous ne pouvons pas vraiment changer autant de choses tout au long du tour, à part la balance des freins, donc je pense que c’était bien d’acquérir cette expérience de ce qui rend un virage plus rapide. Vous pensez toujours que lorsque vous prenez un virage, c’est le mieux que vous puissiez faire alors qu’en fait, vous pouvez ajouter des éléments et utiliser différents outils pour aller beaucoup plus vite. »

« Je pense que c’est assez intéressant à cet égard. Je ne peux évidemment pas ramener ces outils sur la voiture de F2, mais je peux voir comment prendre au mieux les virages. Je ne serai pas de retour dans la F2 avant les essais libres de Barcelone [du 21 au 23 juin], nous verrons donc comment je peux l’adapter. »

Son roulage au volant de l’Aston Martin aura permis à Crawford de rester alerte durant la pause de la F2 (il n’y a pas eu de course entre Monaco et Barcelone) : « C’était génial de rester alerte. » a-t-il ajouté.

« Tout le monde aime être dans une voiture, encore plus une voiture de Formule 1. Il y aura eu un petit écart depuis Monaco avant d’arriver à Barcelone, donc c’était bien de rester occupé avant tout, et conduire la voiture vous fait penser à nouveau à la course. »

Avant le week-end à Barcelone, Jak Crawford occupe la onzième place au championnat de F2, l’Américain est à égalité de points avec Fittipaldi.

Après la F1, Russell et Albon envisagent de participer aux 24 Heures du Mans

Comme de nombreux autres pilotes de F1 avant eux, George Russell et Alex Albon envisagent un jour de participer aux célèbres 24 Heures du Mans en Endurance, mais seulement une fois que leur carrière en catégorie reine sera terminée.

Plusieurs pilotes actuellement en Formule 1 rêvent de participer au moins une fois dans leur vie aux 24 Heures du Mans, mais leur engagement dans la discipline reine du sport automobile ne leur permet pas, pour l’instant, de franchir le cap. 

Parmi ceux qui aimeraient rouler au Mans dans leur vie post-Formule 1, on retrouve le pilote Mercedes George Russell et le pilote Williams Alex Albon, les deux hommes ayant déjà discuté d’une telle possibilité à l’avenir : « Je pense qu’après ma carrière en Formule 1, j’adorerais courir au Mans. » a déclaré Russell.

« J’aimerais peut-être même le faire avec des gars qui sont actuellement en F1. Je pense que ce serait plutôt cool. »

« Alex [Albon] et moi avons parlé il y a quelques années de faire une course GT ou quelque chose comme ça ensemble, mais je ne sais pas qui nous voudrions dans notre équipe. »

« Je pense que c’est une course très spéciale [le Mans]. Je pense que nous sommes tous des coureurs. Nous aimons courir en Formule 1 et cela demande tous nos efforts. Mais à l’avenir, nous souhaitons certainement explorer certaines de ces courses géniales. »

Interrogé à son tour, Alex Albon a ajouté : « Je suis pareil. Je pense que c’est certainement quelque chose que chaque pilote a sur sa liste de choses à faire. » a déclaré le pilote Williams.

« J’adorerais faire une course avec certains de ces gars, peut-être aussi avec ma famille. Je ne sais pas comment je ferais, mais c’est définitivement en haut de ma liste. »

18 pilotes de F1 au Mans en 2024

Cette année, 18 des 186 pilotes engagés aux 24 Heures du Mans 2024 sont des anciens pilotes de Formule 1, dont un seul champion du monde, il s’agit du Britannique Jenson Button qui a décroché le titre mondial en catégorie reine en 2009 avec Brawn GP (devenue depuis Mercedes).

Les anciens pilotes de F1 engagés cette année au Mans sont : Jenson Button, Jean-Eric Vergne, Paul Di Resta, Stoffel Vandoorne, Nyck de Vries, Sebastien Buemi, Kamui Kobayashi, Sebastien Bourdais, Robert Kubica, André Lotterer, Felipe Nasr, Will Stevens, Jack Aitken, Brendon Hartley, Daniil Kvyat, Antonio Giovinazzi, Romain Grosjean et Mick Schumacher.