Fernando Alonso n’a pas l’intention de quitter la F1 fin 2022

Le pilote Alpine Fernando Alonso assure qu’il n’a aucune intention de quitter la Formule 1 à la fin de cette saison 2022, l’Espagnol insistant sur le fait qu’il se sent encore à « 100% de ses capacités ».

Depuis quelques semaines maintenant, les rumeurs concernant l’avenir de Fernando Alonso en Formule 1 vont bon train et certains médias n’hésitent pas à annoncer la retraite de l’Espagnol à la fin de cette saison 2022. Cependant, le principal intéressé a insisté sur le fait qu’il n’avait absolument aucune intention de quitter la catégorie reine de si tôt : « L’année prochaine ou les deux prochaines années, j’aimerais continuer à piloter parce que je me sens à mon meilleur niveau en ce moment. Ce serais une erreur de regarder la F1 depuis chez moi, alors que je ressens encore 100% de mes capacités. » a déclaré le double champion du monde à la BBC.

« Quand je sentirai que ce n’est plus le cas, je serai le premier à lever la main et à m’arrêter car la F1 est très exigeante. Vous devez sacrifier beaucoup de choses dans la vie pour continuer à courir, mais pour le moment, ça vaut toujours la peine de le faire. »

Alors que son coéquipier Esteban Ocon s’est engagé sur du long terme avec Alpine, le contrat d’Alonso prendra fin à la fin de cette saison 2022 et le pilote espagnol n’a toujours pas débuté de discussions officielles avec son équipe pour une éventuelle prolongation, et alors que le pilote de réserve de l’équipe, l’Australien Oscar Piastri, cherche lui aussi à obtenir un baquet de titulaire au sein de l’écurie du constructeur français.

« Nous n’avons pas parlé officiellement, mais oui, je pense que la possibilité sera là. La motivation est toujours là pour gagner et combler l’écart [avec l’avant de la grille], même si nous savons à quel point c’est difficile. Nous savons que nous pouvons faire quelque chose, parce que durant cette première année de la nouvelle réglementation, vous apprenez beaucoup des autres voitures et des autres philosophies. Vous pouvez donc trouver encore de la performance. »

Le PDG de McLaren met un coup de pression sur Ricciardo avant le GP de Monaco

Le patron de McLaren, Zak Brown, a admis que les performances de Daniel Ricciardo ne répondaient pas aux attentes de l’équipe, l’Australien continuant d’être devancé par son coéquipier Lando Norris.

Daniel Ricciardo a rejoint l’équipe McLaren en 2021 après un passage de deux saisons chez Renault. Après avoir décroché sept victoires chez Red Bull, Ricciardo a semblé tirer le meilleur parti d’une Renault peu compétitive, l’Australien réussissant à sceller deux podiums lors de sa deuxième saison avec l’équipe du constructeur français.  Cependant, depuis son arrivée chez McLaren l’an dernier, Daniel Ricciardo a constamment été éclipsé par son coéquipier Lando Norris, bien que le pilote australien ait remporté la première victoire de McLaren depuis 2012 lors du Grand Prix d’Italie de l’année dernière à Monza.

S’exprimant sur ses deux pilotes lors d’un entretien accordé à Sky Sports, le PDG de McLaren, Zak Brown, admet que Daniel Ricciardo n’a pas répondu aux attentes de l’équipe depuis deux saisons maintenant, l’Américain mettant un sérieux coup de pression sur l’Australien avant le Grand Prix de Monaco.

« Lando [Norris] a définitivement un avantage. Nous aimerions évidemment avoir voir Daniel beaucoup plus proche de Lando et avoir une bonne bataille entre coéquipiers. » a déclaré Zak Brown.

« Daniel n’est pas encore à l’aise avec la voiture, nous essayons tout ce que nous pouvons. Encore une fois, ce fut un week-end décevant [à Barcelone]. En dehors de la victoire à Monza [de Ricciardo], cela ne répond généralement pas à ses attentes ou à nos attentes. Je pense que tout ce que nous pouvons faire et de continuer à travailler dur en équipe, de maintenir la communication, de pousser et d’espérer que tout ce qui ne clique pas en ce moment clique bientôt. »

Avant le Grand Prix de Monaco, Daniel Ricciardo occupe la onzième place avec onze points inscrits depuis le début de la saison 2022.

Oscar Piastri au volant d’une Alpine A110 Sastruga à Monaco

L’Alpine A110 Sastruga effectuera ce jeudi ses débuts dans les célèbres rues de la Principauté monégasque pour son premier roulage dynamique aux mains d’Oscar Piastri, pilote réserviste de l’équipe Alpine en Formule 1. 

Dévoilée en avril au salon d’art moderne et contemporain Art Paris, l’Alpine A110 Sastruga est à la croisée des chemins artistiques entre Alpine Cars, son écurie de Formule 1 et le collectif d’artistes en intelligence artificielle Obvious. S’inspirant des prouesses sportives d’Alpine, l’A110 Sastruga utilise le potentiel créatif de l’intelligence artificielle (IA) et des algorithmes pour arborer sur sa carrosserie un circuit imaginaire unique sur un thème faisant écho à l’ADN alpin d’Alpine (un Sastruga est formé par l’érosion de la neige soumise au vent sur une surface solide, et se caractérise par des formes ondulatoires).

D’autres touches du travail inédit réalisé par Obvious pourront être vues au sein de l’équipe Alpine F1 durant le week-end du Grand Prix de Monaco, avec des expositions artistiques sur l’A522 et des différences subtiles à l’intérieur du garage et de l’hospitalité de l’équipe.

« Le même week-end où nous célébrons le centième anniversaire de Jean Rédélé à Dieppe, nous sommes très heureux de voir cette merveilleuse création goûter pour la première fois à un circuit de Formule 1. Quoi de plus spécial que de le faire ici à Monaco, dont le cœur bat de passion pour le sport automobile, tout comme notre fondateur. » a déclaré Laurent Rossi, PDG d’Alpine.

 « Alpine a toujours un côté artistique et élégant et nous partageons cette même vision artistique combinant passé et futur, créativité et technologie comme Obvious. Pour Alpine, l’art est le point de rencontre parfait de l’élégance et de la technique. J’ai hâte de découvrir la voiture et les détails qui nous accompagneront au Grand Prix de Monaco. »

Mercedes s’attend à plus de difficultés à Monaco avec sa W13

Après un Grand Prix d’Espagne solide la semaine dernière à Barcelone (un podium et une P5), l’équipe Mercedes pourrait être un peu plus en difficulté ce week-end à Monaco sur un circuit un peu moins adapté aux caractéristiques de la W13. 

Le week-end dernier à Barcelone, la W13 améliorée de l’équipe Mercedes affichait un bon rythme sur la piste catalane, ce qui a permis à George Russell de décrocher son deuxième podium de la saison (P3) et permis à Lewis Hamilton de réaliser une remontée depuis la dix-neuvième place jusqu’à la P5 après un contact avec la Haas de Kevin Magnussen lors du premier tour de course ; un résultat d’équipe salué par le patron Toto Wolff : « Nous avons eu le droit à un Grand Prix d’Espagne passionnant le week-end dernier et pour nous, il y avait beaucoup d’encouragements à en tirer. Nous en apprenons tout le temps sur cette voiture et nous y apportons des améliorations, et à Barcelone, nous avons fait un bon pas dans la bonne direction. » nous explique Toto Wolff à la veille du GP de Monaco.

« C’était fantastique de voir George [Russell] se battre avec les Red Bull pour décrocher un podium bien mérité, tandis que le combat de Lewis [Hamilton] à travers le peloton de P19 à P5 était incroyablement impressionnant. »

Pour le Grand Prix de Monaco, Wolff s’attend toutefois à ce que son équipe soit un peu plus en difficulté sur un tracé urbain étroit et sinueux composé de virages lents, ce qui n’est pas le point fort de la W13 selon l’Autrichien : « Monaco n’a pas toujours été notre piste la plus heureuse, et les virages lents n’ont pas été notre force cette saison comme nous l’avons vu à Barcelone [dernier secteur], mais nous avons vu jusqu’à présent cette année que tout peut arriver et nous chercherons à maximiser chaque occasion. »

Avant le Grand Prix de Monaco, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 120 points inscrits depuis le début de la saison 2022.

Après un GP d’Espagne à oublier, Gasly espère un week-end propre à Monaco

Après un week-end « à oublier » à Barcelone la semaine dernière, le Français Pierre Gasly espère connaître un Grand Prix de Monaco plus calme et retrouver un peu de rythme avec sa monoplace dans les rues de la Principauté.

La semaine dernière à Barcelone, Pierre Gasly a connu un week-end agité avec des problèmes techniques le samedi lors des EL3 (ce qui l’a obligé à rester au garage durant cette ultime séance d’essais libres), ce qui a eu évidemment un impact sur sa séance de qualifications durant laquelle il s’est classé P14. En course le dimanche, Gasly a subi des dégâts sur l’aileron avant de sa monoplace et n’a donc jamais réussi à trouver du rythme pour aller chercher quelques points. Ce week-end à Monte Carlo, le pilote AlphaTauri espère donc retrouver une certaine « normalité ».

« Barcelone a été un week-end difficile pour l’équipe, j’ai raté les EL3, ce qui signifie que nous étions en retard pour les qualifications, notamment parce que nous avons essayé quelque chose de différent qui n’a pas vraiment fonctionné. » nous explique Gasly à la veille du GP de Monaco.

« Honnêtement, nous n’avons pas eu de rythme de tout le week-end et il s’agissait simplement d’une course à oublier, car la voiture était très difficile à piloter après que j’ai subi des dégâts sur l’aileron avant. Nous avons cependant quelques idées sur ce que nous pouvons faire pour nous améliorer, en espérant commencer dès ce week-end à Monaco. »

Cette année, les nouvelles monoplaces (plus larges que l’ancienne génération) font leur début dans les rues de la Principauté, et Pierre Gasly estime qu’il sera encore plus difficile voire impossible de dépasser d’autres concurrents sur le tracé étroit et sinueux de Monaco : « Rouler à la limite sur ce circuit demande une concentration maximale et c’est un vrai challenge que j’apprécie beaucoup. J’aime cette piste compliquée, elle évolue beaucoup d’une session à l’autre. »

« Vous devez toujours être à la limite, à quelques millimètres des barrières, et cela vous procure une véritable poussée d’adrénaline. Mais cette année, avec ces voitures désormais très larges, il pourrait être quasiment impossible de dépasser. Mais d’un point de vue pilotage, c’est l’une des mes préférées, définitivement dans mon top trois des meilleures pistes. »

Pour Newey, la F1 va dans le mauvais sens avec le poids des monoplaces

Le directeur technique de Red Bull, Adrian Newey, estime que la Formule 1 va dans le mauvais sens en termes de poids des monoplaces et que la nouvelle réglementation technique introduite cette année en est le parfait exemple.

Cette saison, la Formule 1 a introduit de nouvelles règles techniques afin de rendre les dépassements plus faciles et améliorer le spectacle en course le dimanche. Visiblement – d’après ce que l’on peut voir depuis le début de l’année – le pari a été gagné, ce que confirme Adrian Newey : « Je pense que le principe d’aider les voitures à dépasser en réduisant la sensibilité des monoplaces qui précèdent est bon, Je pense que cela aide pour les dépassements, je ne pense pas que ce soit un changement significatif, mais cela aide un peu. » a déclaré Newey à Motorsport Magazin.

« Lorsque vous introduisez un changement [de règles] aussi important, qui entraînera inévitablement beaucoup plus de changements, cela conduira probablement à une nouvelle séparation de la grille au cours des deux premières saisons. »

S’il considère les nouvelles règles introduites comme « bonnes » pour le sport, Newey regrette cependant l’impact que ces dernières ont eu sur le poids des F1 qui a considérablement augmenté au cours de la dernière décennie.

« En quelques années, la limite de poids est passée d’un faible lest de 600 kg avec 30 ou 40 kilos à bord de la voiture à 800 kilos et plus et nous travaillons tous comme des fous pour atteindre le poids minimum actuellement requis. En bref, les voitures sont devenues trop grosses et plus lourdes aérodynamiquement. Elles ne sont pas particulièrement efficaces car elles ont une résistance à l’air élevée. »

« De toute évidence, cette mauvaise direction est la même que celle dans laquelle l’industrie automobile en général s’est récemment développée avec des voitures toujours plus grosses, plus lourdes et l’obsession des gens qui se demandent s’ils doivent conduire des voitures électriques ou des voitures thermiques. Finalement, le plus gros problème est la quantité d’énergie nécéssaire pour se déplacer, peu importe d’où vient cette énergie. »

« Le faible poids et l’efficacité aérodynamique sont les deux caractéristiques les plus importantes. Ensuite, certains aspects de la sécurité deviennent naturellement un problème qui s’auto-renforce, plus la voiture est lourde, plus elle doit être solide. A mon avis, nous avons besoin de voitures plus petites, plus légères et plus économes en énergie. »

Pour Schumacher, il serait « dommage » de perdre le GP de Monaco

L’Allemand Mick Schumacher fait partie de ceux qui ne voudraient pas voir le Grand Prix de Monaco disparaître du calendrier de la Formule 1, alors que le contrat de l’épreuve monégasque arrive à son terme cette année.

Bien que les organisateurs du Grand Prix de Monaco ont récemment déclaré que l’épreuve monégasque resterait très probablement au calendrier de la Formule 1 pour quelques années encore, aucune confirmation officielle n’a encore été faite de la part de la F1 (ce qui ne devrait pas tarder). Interrogé sur la possibilité de voir disparaître cette course historique, Mick Schumacher a déclaré qu’il serait « dommage » de ne plus venir en Principauté, d’autant que certains pilotes de la grille souhaitent toujours décrocher la triple couronne (GP de Monaco, Indy 500 et les 24H du Mans).

« Il [le GP de Monaco] fait partie de la Formule 1 depuis si longtemps et c’est un lieu historique. Ce serait dommage de perdre un événement qui est dans le sport depuis tant d’années. » a déclaré Schumacher.

« [Monaco] a toujours été considéré comme l’un des grands événements à remporter. Si vous arrivez à remporter les trois grandes victoires – l’Indy 500, le Grand Prix de Monaco et les 24 Heures du Mans – ce serait vraiment dommage de perdre une telle opportunité. C’est quelque chose que certains pilotes recherchent, ce n’est certainement pas ma priorité numéro une, mais certains pourraient encore vouloir le faire. »

Les premiers essais libres du Grand Prix de Monaco débutent ce vendredi 27 mai – une première à Monaco, puisque les premiers essais libres du week-end étaient programmés le jeudi auparavant.

Les horaires du Grand Prix F1 de Monaco 2022

Voici les horaires de chaque séance du Grand Prix F1 de Monaco 2022, septième manche du championnat du monde de Formule 1, qui se déroule en Principauté du 27 au 29 mai.

Gros changement cette année pour le Grand Prix de Monaco puisque nous aurons le droit à un format « classique » (plus de roulage le jeudi) avec deux séances d’essais libres programmées le vendredi, une séance d’essais libres le samedi matin, les qualifications le samedi après-midi et évidemment la course le dimanche après-midi. En ce qui concerne les horaires des différentes séances, les pilotes prendront la piste ce vendredi 27 mai pour participer aux [EL1] à 14h00 (heure de Paris), tandis qu’ils participeront à la deuxième séance d’essais libres [EL2] à 17h00 (heure de Paris).

Le samedi 28 mai, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 13h00 (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix de Monaco 2022 est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 29 mai, le départ du Grand Prix de Monaco 2022 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Vous pourrez bien-sûr suivre toutes ces séances (EL1, EL2, EL3, qualifications et course) en direct sur notre site tout au long du week-end.

Horaires du GP de Monaco 2022

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Valtteri Bottas arrive à Monaco en grande confiance

Valtteri Bottas ne voit aucune raison pour laquelle il ne pourrait pas se battre contre les meilleurs ce week-end à Monaco après avoir terminé à la sixième place dimanche dernier au Grand Prix d’Espagne au volant d’une Alfa Romeo très compétitive.

Après une sixième place à Bahreïn, une huitième place en Australie, une cinquième place à Imola, une septième place à Miami et une sixième place au Grand Prix d’Espagne le week-end dernier, Valtteri Bottas s’apprête à disputer le Grand Prix de Monaco avec une grande confiance et ne voit pas pourquoi il ne pourrait pas une nouvelle fois aller se battre pour de gros points ce week-end : « Je suis confiant à l’approche du week-end : nous nous sommes battus avec les meilleurs pendant deux courses consécutives et je ne vois aucune raison pour laquelle nous ne pourrions pas recommencer cette fois-ci. » nous confie Bottas à la veille du GP de Monaco, septième manche de l’année.

« Bien sûr, la majeure partie du week-end dépend d’un vendredi propre et d’un bon samedi : si nous sommes en haut de la grille, nous pouvons potentiellement ramener un résultat spécial. Je suis vraiment curieux de voir comment se déroulera la course avec la nouvelle génération de voitures : c’est traditionnellement un endroit difficile pour les courses serrées et, s’il devait en être autrement cette année, nous pourrions assister à quelque chose de spectaculaire.« 

Avant le Grand Prix de Monaco, Valtteri Bottas occupe la huitième place au championnat du monde des pilotes avec un point de retard sur le pilote McLaren Lando Norris.

Mercedes nie avoir fait disparaitre le marsouinage sur sa F1

L’écurie Mercedes ne part pas du principe qu’elle avait réussi à éliminer son problème de marsouinage sur la W13, bien que les améliorations introduites au Grand Prix d’Espagne le week-end dernier ont clairement permis à l’équipe du constructeur allemand de faire un pas en avant.

Le week-end dernier en Espagne, George Russell a décroché son deuxième podium de la saison avec une troisième place, tandis que son coéquipier Lewis Hamilton a réussi une « remontada » depuis la dernière position (contact au premier tour avec Magnussen) pour finalement franchir la ligne d’arrivée à la cinquième place. Clairement, la W13 affichait un bien meilleur rythme que lors des cinq courses précédentes et c’est donc à partir de cette base que l’équipe Mercedes continuera de développer sa monoplace pour le reste de la saison en oubliant les cinq premières courses.

« Nous avons eu une course sur six où la voiture s’est bien comportée. Nous avions vraiment une vraie voiture de course pour la première fois. » a expliqué James Vowles, directeur de la stratégie chez Mercedes.

« Nous pouvions la configurer, nous pouvions la régler, nous pouvions jouer avec les réglages et elle régissait d’une manière prévisible, alors qu’on ne pouvait pas en dire autant de la voiture que nous avions lors des cinq premières courses de la saison. Cependant, nous devons tempérer nos attentes. Il ne s’agit que d’une seule piste, et une piste qui était adaptée à notre voiture pendant de nombreuses années avant celle-ci. »

« Nous avons encore beaucoup à comprendre et à apprendre et je pense qu’il serait faux de dire que le marsouinage a disparu. Je pense que nous pouvons toujours le voir chez nos concurrents et je suis certain qu’il y aura des éléments qui reviendront à mesure que nous nous appuierons sur la compréhension et les fondations que nous avons établies à Barcelone. »

Bien qu’il reconnaisse que Mercedes a fait un grand pas en avant à Barcelone, Vowles s’attend à ce que les deux prochaines courses à Monaco et Bakou représentent des défis pour l’équipe.

« Ce que je peux dire, c’est que nous avons définitivement franchi une étape. Une étape dans la compréhension et le déploiement de ce que nous mettons sur les rails [les améliorations]. Nous pouvons construire là-dessus et on ne pourrait pas en dire autant des cinq premières courses. Nous allons donc avancer à partir de là où nous en sommes actuellement, mais ce sera un long voyage et ça ne se fera pas du jour au lendemain. Nous avons des pistes difficiles à venir, nous avons Monaco et Bakou qui vont nous proposer leurs propres défis et surprises. »

« La différence maintenant, c’est que nous avons une monoplace proche de l’avant [de la grille] et une voiture avec laquelle nous pouvons nous battre pour le championnat. »

Avant le Grand Prix de Monaco, Mercedes occupe la troisième place au championnat constructeurs et peut se targuer de faire partie des trois équipes ayant marqué plus de 100 points en six courses.

L’Alpine d’Esteban Ocon inspectée par la FIA après le GP d’Espagne

Les délégués techniques du Grand Prix d’Espagne disputé le dimanche 22 mai à Barcelone ont choisi l’Alpine du Français Esteban Ocon après l’arrivée de l’épreuve pour le désormais traditionnel contrôle technique d’après course.

Depuis la saison 2021, la FIA a décidé de mettre en place un contrôle technique plus approfondi après chaque épreuve disputée dans le championnat du monde de Formule 1. Les délégués techniques choisissent après l’arrivée de chaque course une monoplace au hasard parmi le top dix afin d’inspecter en profondeur cette dernière et déceler une éventuelle non conformité. Après l’arrivée du Grand Prix d’Espagne 2022, c’est l’Alpine d’Esteban Ocon – septième au drapeau à damier – qui a été choisie par la FIA.

« Après l’arrivée de la course, la voiture numéro 31 a été choisie au hasard parmi les dix meilleures voitures pour des contrôles physiques plus poussés. Lors de ces inspections, le tuyau d’échappement a été contrôlé. Tous les composants inspectés se sont avérés conformes au règlement technique 2022 de la Formule 1. » peut-on lire dans le rapport de al FIA publié à la veille du Grand Prix de Monaco.

Pour rappel, en cas de non conformité à la suite d’un contrôle technique d’après course, le concurrent concerné peut recevoir une pénalité ou bien être disqualifié. Jusqu’à présent, aucune non conformité n’a été déclarée par la FIA dans le cadre de ce contrôle technique d’après course.

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A Monaco, Leclerc aura la même approche que n’importe quelle autre course

Le pilote Ferrari Charles Leclerc – qui n’est plus en tête du championnat du monde depuis le Grand Prix d’Espagne où il a dû abandonner – s’apprête à disputer sa course à domicile dans les rues étroites et sinueuses de la Principauté de Monaco et le Monégasque assure que son approche du week-end restera la même que pour n’importe quelle autre course du calendrier.

Dans le passé, Charles Leclerc n’a jamais eu de chance à domicile puisqu’il n’a jamais réussi à franchir la ligne d’arrivée à Monaco lors de ses différentes participations. Cette saison, le pilote Ferrari arrive sur ses terres en se battant pour le championnat du monde et sait très bien que la moindre petite erreur peut avoir de grandes conséquences face à une équipe Red Bull redoutable depuis trois courses. A ce titre, Leclerc assure qu’il conservera son approche habituelle ce week-end chez lui : L’attitude est toujours la même et l’approche est toujours la même, que nous menions ou non le championnat. Chaque point est précieux. » a déclaré Leclerc à la veille du Grand Prix de Monaco.

« Nos concurrents sont très forts et nous savons tous que même la plus petite erreur peut faire une grande différence. Depuis le début de cette saison, c’est l’équipe qui a tout fait parfaitement qui a gagné. Nous ferons tout pour être cette équipe. Nous avons confiance que nous pouvons y arriver, ce qui est un bon point de départ, mais en même temps, nous sommes conscients qu’il ne sera pas facile d’atteindre nos objectifs. »

Depuis le début de l’année, Charles Leclerc a remporté deux courses (Bahreïn et l’Australie), alors que son rival Max Verstappen est sur une belle dynamique depuis le Grand Prix d’Emilie-Romagne avec trois victoires consécutives.

Red Bull admet une erreur avec la température du carburant en Espagne

Dimanche dernier au Grand Prix d’Espagne, l’équipe Red Bull a mis plus de temps que les autres à envoyer ses deux pilotes en piste pour les tours de mise en grille avant le départ. La raison est que la température du carburant sur les deux RB18 de Verstappen et Perez était trop basse, ce qui n’était pas conforme à la règlementation.

Cet incident ne vous a certainement pas échappé dimanche dernier à Barcelone lorsque les deux pilotes Red Bull sont sortis des garages beaucoup de temps après les autres pilotes pour entamer leurs tours de mise en grille avant que le départ du Grand Prix d’Espagne ne soit donné à 15h00. Comme indiqué ci-dessus, la température du carburant était trop basse sur les deux monoplaces, ce qui a forcé l’équipe de Milton Keynes à démarrer les moteurs des deux RB18 et de les laisser tourner dans le garage pour réchauffer le carburant avant de pouvoir aller en piste.

Ce que dit la règlementation

Plus le carburant est froid, meilleures sont les performances. Cependant, l’article 6.4.2 du règlement technique 2022 stipule que : « Aucun carburant destiné à être utilisé immédiatement dans une voiture ne doit être inférieur à plus de dix degrés centigrades par rapport à la température ambiante. »

« Lors de l’évaluation de la conformité, la température ambiante sera celle enregistrée par le prestataire météorologique désigné par la FIA une heure avant toute séance d’essais ou deux heures avant la course. Ces informations seront également affichées sur les écrans de chronométrage. La température du carburant destiné à être utilisé dans une voiture doit être mesurée via un appareil approuvé par la FIA et équipé d’un capteur étanche. »

L’article 6.4.3 précise également que : « L’utilisation de tout dispositif à bord de la voiture pour diminuer la température du carburant est interdite. »

A Barcelone, Red Bull avait tout simplement « oublié » que la règle avait été modifiée à partir du Grand Prix d’Espagne, puisque jusqu’au Grand Prix de Miami [la manche précédente], la température minimale standard était fixée à 18 degrés en raison du passage à l’essence E10 et ce n’est qu’en Espagne que l’ancienne règle a été réactivée (celle qui impose aux équipes d’avoir un carburant à une température qui ne doit pas être inférieur à plus de dix degrés par rapport à la température ambiante.)

Pour Red Bull, il ne s’agissait que d’une simple erreur donc, comme l’a confirmé le Dr Helmut Marko à nos confrères de F1insider : « Nous avions oublié que la température avait été modifiée. Mais nous l’avons remarqué à temps et avons laissé tourner le moteur pour réchauffer l’essence.«  a ainsi expliqué l’Autrichien.

Mais dimanche dernier en Espagne, le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a pointé une possible violation des règles de la part de Red Bull concernant la température du carburant : « Bien-sûr, je ne sais pas ce qu’il se passait là-bas [chez Red Bull], mais je peux imaginer que cela a quelque chose à voir avec la température du carburant dans le réservoir, qui doit être au maximum de dix degrés en dessous de la température ambiante. » a déclaré Binotto aux médias.

Le patron de l’équipe italienne en a d’ailleurs profité pour sensibiliser la FIA sur ce point : « Je pense que les règles doivent être suivies à tout moment pendant un week-end de course, pas seulement quand la voiture sort sur la piste, mais aussi dans les stands. je ne pense pas que démarrer le moteur soit suffisant, parce que le carburant ne doit pas dévier de plus dix degrés à aucun moment de l’épreuve. Je ne peux faire que confiance à la FIA là-dessus, je suis certain qu’ils ont vérifié tout ça. »

L’instance dirigeante pour sa part n’a relevé aucune infraction sur les deux monoplaces de l’équipe Red Bull à Barcelone, ce qui veut dire que les résultats du Grand Prix d’Espagne sont définitifs.

La F1 est devenue politique et n’est plus neutre selon Alex Wurz

L’Autrichien Alex Wurz, président de la GPDA (Association des Pilotes de Grand Prix), estime que la Formule 1 d’aujourd’hui est devenue politique et ne peut plus se permettre de rester neutre face aux différents problèmes qui touchent la société dans son ensemble.

Depuis quelques années maintenant, les pilotes de F1 n’hésitent plus à afficher leurs convictions durant un week-end de Grand Prix et trouvent la force de discuter de sujets que le sport n’a jusqu’à présent jamais souhaité aborder ouvertement. Entre un Sebastian Vettel qui lutte contre le réchauffement climatique et qui défend les droits du mouvement LGBTQ+, un Lewis Hamilton qui milite pour plus de diversité dans le sport ou encore un Lando Norris qui aborde sans tabou les problèmes de santé mentale, les pilotes de la Formule 1 moderne veulent désormais faire passer des messages, ce qui signifie que le sport n’est plus neutre estime Alex Wurz.

« Je pense que nous voyons vraiment un changement décisif, parce qu’il y a quatre ou cinq ans, personne ne voulait engager une conversation sur les sujets du racisme, de la durabilité, des droits de l’homme et d’autres sujets clés. » estime Alex Wurz, président de la GPDA, dans un entretien accordé à l’agence de presse Reuters.

« Le sport est désormais politique, il n’est pas neutre. Il est devenu impossible d’être neutre, et les pilotes ont appris en très peu de temps à assumer réellement leur responsabilité et à représenter les valeurs que nous voulons tous voir. »

Wurz a indiqué qu’il avait pu remarquer cette différence de comportement et cette prise de conscience de la part des pilotes lors des réunions de la GPDA, dont Vettel est directeur avec le Britannique George Russell.

« Parfois nous leur donnons la parole pour parler et vous vous dites : « wow, nous avons des gars ici qui gagnent leur vie en étant durs sur la piste, mais ils parlent désormais des aspects humains, de la façon de devenir de meilleurs humains et de montrer l’exemple. » Je pense que les quatre ou cinq dernières années ont tout changé et c’est vraiment essentiel pour le sport. C’est la clé pour la durabilité du sport. »

Lando Norris confirmé pour le Grand Prix F1 de Monaco

Lando Norris sera bien présent au Grand Prix F1 de Monaco ce week-end a confirmé l’équipe McLaren ce mardi, alors que le Britannique était souffrant durant tout le week-end du Grand Prix d’Espagne, affaibli par une amygdalite.

Le pilote McLaren Lando Norris a débuté son week-end au Grand Prix d’Espagne déjà bien affaibli en raison d’une amygdalite, ce qui a d’ailleurs contraint le Britannique à rater les différents débriefings des ingénieurs après les séances d’essais, ce qui signifiait que sa préparation pour les qualifications et la course a été largement entachée. Le dimanche en course – alors que le mercure dépassait allégrement les 30° à Barcelone – Norris a vécu un Grand Prix d’Espagne éprouvant physiquement, mais a finalement réussi à franchir la ligne d’arrivée à la huitième place malgré son état.

« C’était vraiment dur, je me sentais vraiment mal avant le départ. Je me sentais mal car je souffrais d’amygdalite, et cela, combiné aux températures élevées, a fait de cette course l’une des courses les plus difficiles que j’ai jamais faites. » a déclaré Lando Norris après l’arrivée de l’épreuve dimanche dernier à Barcelone.

« J’étais un peu en retrait ce week-end, car la majeur partie de mon énergie a été consacrée à combattre cette maladie. J’ai dû manquer beaucoup de séances avec les ingénieurs, ce qui a compromis mon week-end. »

Alors que sa participation au Grand Prix de Monaco [qui se dispute dès ce week-end] était plus qu’incertaine en raison de la proximité du week-end monégasque avec celui d’Espagne, McLaren a finalement confirmé son pilote pour cette septième manche de l’année, alors que Norris pourra profiter de quelques jours de repos chez lui à Monaco avant de revenir en forme dans le paddock dès vendredi pour les premiers essais libres.

« Je profite de ces quelques jours pour me reposer et me concentrer sur mon amélioration avant de me plonger à Monaco. » a indiqué Lando Norris.

« L’Espagne a été incroyablement difficile, mais j’étais très content d’avoir obtenu des points pour l’équipe. Nous continuons d’avancer et devons nous assurer d’être prêts pour le week-end chargé à venir ! J’attends toujours avec impatience le week-end monégasque. Ce sera agréable de courir si près de chez moi, d’autant plus que je peux me réveiller dans mon propre lit ! »

Land Norris – tour comme les autres pilotes – aura en effet besoin de toute son énergie ce week-end pour filer à plus de 200 km/h entre les rails du très sélectif tracé de Monaco où la moindre erreur peut coûter très cher…

Horner discutera « ouvertement » avec Perez de la stratégie à Barcelone

Le patron de Red Bull, Christian Horner, pense que son équipe a pris la « bonne décision » dimanche dernier au Grand Prix d’Espagne de demander à Sergio Perez – alors en tête de la course – de laisser passer son coéquipier Max Verstappen qui a décroché la victoire.

Au Grand Prix d’Espagne, Sergio Perez – qui était sur une stratégie à deux arrêts – s’est retrouvé en tête de la course dimanche dernier à Barcelone, mais son équipe lui a demandé de ne pas entraver la remontée de son coéquipier Max Verstappen – qui était sur une stratégie à trois arrêts. Le Mexicain s’est exécuté et a laissé passer le Néerlandais qui a filé tout droit vers une troisième victoire consécutive après Imola et Miami. Sergio Perez pour sa part a immédiatement basculé sur une stratégie à trois arrêts afin de prendre le point du meilleur tour en course avec des pneus Tendres.

Après l’arrivée de l’épreuve, Perez ne cachait pas sa frustration d’avoir potentiellement perdu une victoire à Barcelone après avoir obéi aux « ordres » de son équipe et le Mexicain a même indiqué qu’il aurait une discussion avec Red Bull dans les prochains jours. Cependant, du côté du management de l’équipe, Christian Horner a expliqué que Sergio Perez avait un net désavantage face à son coéquipier en matière de pneumatiques et c’est pour cette raison en particulier que Red Bull lui a demandé de laisser passer Max Verstappen.

« Je pense que le problème que nous avons eu, c’est que nous pouvions voir – tout comme les autres voitures je pense – que nous avions des températures très élevées de l’eau, de l’huile et des freins et la dernière chose que vous souhaitez quand vous avez les deux voitures en tête est de risquer un abandon parce que vous pouvez potentiellement sceller un doublé. » a expliqué Horner après la course dimanche soir à Barcelone.

« Ils [Verstappen et Perez] avaient des stratégies différentes, donc ce n’était pas un combat direct. Max avait un tel avantage en matière de pneumatiques et, bien-sûr, les pneus de Checo [Perez] n’auraient pas survécu jusqu’au bout je pense. C’est pour cette raison qu’il s’est arrêté vers la fin de la course afin d’obtenir ce précieux tour le plus rapide [qui rapporte un point bonus]. »

« Notre responsabilité est de ramener les deux voitures à la maison avec autant de points que possible. Et bien-sûr, ce que Checo ne pouvait pas voir, c’est qu’il avait un long relais à faire avec le pneu Medium et Max avait un tel avantage avec ses pneus qu’il était tout simplement inutile de prendre ce risque [de les laisser se battre], qui plus est avec un DRS intermittent [sur la Red Bull de Verstappen] et avec des températures qui montent et qui descendent. C’était donc absolument la bonne chose à faire. »

Horner a ajouté qu’il comprenait parfaitement la frustration de Sergio Perez après l’arrivée de l’épreuve et a révélé son intention de discuter « ouvertement » avec son pilote avant le Grand Prix de Monaco programmé dès cette semaine.

« Nous allons en discuter ouvertement. Je pense qu’il verra la course, le replay de la course, et il verra qu’il avait à peu près 30 tours à faire sur le pneu Medium afin de couvrir Russell [George, le pilote Mercedes, NDLR]. Donc, dans le feu de l’action vous pouvez comprendre, c’est un pilote de course. S’il ne poussait pas ce genre de choses, il ne ferait pas son travail. »

Les stratégies au GP d’Espagne

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La Mercedes W13 a encore beaucoup de potentiel assure Toto Wolff

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, se félicite de la décision prise par son équipe dimanche dernier au Grand Prix d’Espagne qui a refusé de faire abandonner Lewis Hamilton en début de course.

Dès le premier tour de course à Barcelone, le septuple champion du monde Lewis Hamilton a été victime d’un contact avec la Haas de Kevin Magnussen, ce qui a obligé le pilote Mercedes à repasser immédiatement par les stands pour chausser des pneus neufs et il ressortira bon dernier. Le Britannique a immédiatement suggéré à son équipe à la radio qu’il valait peut-être mieux préserver son moteur en abandonnant, mais les ingénieurs de Brackley ont insisté pour que leur pilote reste en piste. Finalement, Lewis Hamilton affichait un très bon rythme de course et a réussi à remonter toute la grille pour franchir la ligne d’arrivée à la cinquième place, alors que son coéquipier George Russell est monté sur la troisième marche du podium.

Interrogé après l’arrivée de l’épreuve, Toto Wolff a précisé pourquoi Mercedes a préféré laisser Lewis Hamilton en piste quand ce dernier demandait à abandonner : « Je suis heureux que nous n’ayons pas fait abandonner Lewis, car c’était la course la plus précieuse pour nous afin de comparer les deux voitures, comparer les réglages, les pneus. » a déclaré Toto Wolff après le Grand Prix d’Espagne.

« C’est toujours la question quand vous avez potentiellement perdu la course : quel est l’avantage de continuer ? Du point de vue du pilote, vous vous dites : « ce n’est pas possible, je suis à 50 secondes des leaders ». Mais au final, c’est toujours un kilométrage précieux et nous n’abandonnons jamais de toute façon. A la fin, son rythme de course était juste époustouflant, je pense qu’il aurait pu courir pour la victoire. »

Dans l’ensemble, Wolff était satisfait des performances de la W13 améliorée à Barcelone, l’Autrichien estimant que Mercedes a désormais réussi à réduire l’écart de cinq dixièmes sur leurs rivaux : « Je pense que sur le premier relais nous n’avions aucune chance de suivre le rythme, et sans DRS Max a pu dépasser. »

« Mais ensuite, d’une manière ou d’une autre, la voiture a basculé en termes de performances et nous avons vu Lewis prendre d’assaut des pilotes devant lui avec des pneus du même âge. Donc, nous nous sommes dit qu’il y avait quelque chose à apprendre, soudain nous avons débloqué le potentiel en peaufinant certaines choses. »

« C’était mieux que prévu [les améliorations de Mercedes en Espagne], parce que honnêtement je suis toujours un peu pessimiste, mais nous avons joué sans faute depuis le milieu de la grille, du moins à Barcelone, et nous avons rattrapé une demi-seconde sur les premiers. Nous étions à une seconde et maintenant c’est une demi-seconde et il y a encore plus à venir. Nous avons désormais plus de compréhension et nous pouvons encore débloquer plus sur la voiture, j’en suis sûr. »

Avant le Grand Prix de Monaco, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 49 points de retard sur la Scuderia Ferrari.

Classement constructeurs F1 2022

Équipe Moteur Points
Red Bull HRC 619
Ferrari Ferrari 454
MercedesMercedes387
AlpineRenault 143
McLaren Mercedes130
Alfa Romeo Ferrari 52
Aston Martin Mercedes45
Haas Ferrari 34
AlphaTauri HRC34
Williams Mercedes8

Pour Horner, Mercedes est désormais revenue dans le match

Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull, considère que Mercedes est désormais revenue dans le match depuis le Grand Prix d’Espagne où l’écurie du constructeur allemand a décroché un podium (P3 pour Russell) et une cinquième place pour Lewis Hamilton au terme d’une remontée depuis la dernière position pour le Britannique à la suite d’un contact au premier tour de course.

Le week-end dernier à Barcelone, l’équipe Mercedes a introduit – comme plusieurs autres équipes de la grille – quelques améliorations sur sa monoplace et, force est de constater que la W13 améliorée affichait un très bon rythme en piste, notamment en course le dimanche où George Russell a pu décrocher son deuxième podium cette saison, tandis que son coéquipier Lewis Hamilton a réalisé une « remontada » pour finalement franchir la ligne d’arrivée à la cinquième place. Ce résultat permet à Mercedes de maintenir sa troisième place au championnat constructeurs avec 49 points de retard sur Ferrari et peut se targuer de faire partie des trois seules écuries de la grille à avoir inscrit plus de 100 points après six courses.

Pour Christian Horner, il ne faisait aucun doute que Mercedes allait rebondir après un début de saison compliqué : « Ils reviennent dans le championnat. J’ai dit dès la première course que c’est une équipe très, très forte, ils ont une grande force, et vous pouvez voir qu’ils ont fait un grand pas en avant ce week-end [à Barcelone], ce week-end a été positif pour eux. » a déclaré Christian Horner dimanche soir à Barcelone.

En Espagne, Red Bull a signé un doublé avec la victoire pour Max Verstappen et la deuxième place pour le Mexicain Sergio Perez, ce qui veut dire que l’équipe de Milton Keynes se présente cette semaine à Monaco en étant en tête du championnat du monde des constructeurs pour la première fois depuis le début de la saison. Mais Christian Horner sait très bien que ce résultat a été grandement facilité par l’abandon de Charles Leclerc, qui demeurait le pilote le plus rapide en piste depuis le début du week-end à Barcelone.

« Nous ne sous-estimons aucun de nos rivaux et je pense que Ferrari a connu une journée horrible aujourd’hui [dimanche], mais leur rythme était de nouveau très, très fort ce week-end. Donc, je pense que cela ne fera que se resserrer. »

Classement constructeurs F1 2022

Équipe Moteur Points
Red Bull HRC 619
Ferrari Ferrari 454
MercedesMercedes387
AlpineRenault 143
McLaren Mercedes130
Alfa Romeo Ferrari 52
Aston Martin Mercedes45
Haas Ferrari 34
AlphaTauri HRC34
Williams Mercedes8

Le patron de Haas F1 valide le nouveau format de week-end à Monaco

Le team principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, est complétement favorable au changement de format du Grand Prix de Monaco, qui est passé de quatre à trois jours à partir de cette édition 2022.

Historiquement, le Grand Prix de Monaco a toujours adopté un format particulier avec des premiers essais libres se disputant le jeudi en Principauté, tandis que la journée de vendredi était jusqu’à cette année une journée « off » pour les équipes. Mais à partir de cette édition 2022, le Grand Prix de Monaco suivra le format de week-end standard de trois jours comme sur les autres événements du calendrier officiel de la Formule 1. Interrogé sur le sujet, Steiner se dit favorable à ce changement, notamment parce que le calendrier est déjà suffisamment chargé cette saison.

« Si nous étions restés fidèles à l’ancien format, c’est à dire courir le jeudi et avoir le vendredi libre, cela n’aurait pas fonctionné avec le back-to-back [enchainement de course après Barcelone], ou cela aurait été très difficile. » estime Guenther Steiner.

« Avec un calendrier de 22 courses cette année, ce serait très difficile d’ajouter une autre date pour les personnes qui travaillent [en F1] vous savez. Je pense que cette décision est la bonne, pour nous, nous revenons juste à la normalité et nous ne serons pas en retard le jeudi, parce que ce n’est pas dans nos habitudes [de débuter le jeudi]. »

« Je pense que cela devait être fait, et finalement, il n’y aura pas de grands changements, car personne ne se souviendra que nous nous entrainions le jeudi et pas le vendredi. »

Avant le Grand Prix de Monaco, l’équipe Haas occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec quinze points inscrits depuis le début de l’année.

En manque de rythme, Ricciardo aimerait presque que l’on trouve un problème sur sa F1

Daniel Ricciardo a admis qu’il aimerait que son équipe trouve un problème sur sa monoplace pour expliquer son manque de rythme flagrant au Grand Prix d’Espagne dimanche dernier.

Au Grand Prix d’Espagne, le pilote McLaren Daniel Ricciardo a pris le départ de la course depuis la neuvième place sur la grille de départ, mais l’Australien a rapidement dégringolé dans le classement pour finalement terminer la sixième manche de la saison à la P12 en dehors des points pour la troisième fois consécutive. Interrogé après l’épreuve, Ricciardo a admis qu’il n’avait absolument aucun rythme avec sa monoplace tout au long du week-end : « Ouais, je n’étais pas là de tout le week-end, et ce n’est pas à cause du sous-virage, j’en avais mais il s’agissait d’un manque d’adhérence en général. » a déclaré Daniel Ricciardo dimanche soir à Barcelone après l’arrivée de l’épreuve.

« En début de course j’étais vraiment lent et je pensais que les températures étaient trop élevées pour les pneumatiques. Mais nous avons fait une course sur trois arrêts, j’avais quatre trains de pneus, et j’étais lent sur chacun d’eux, donc c’était une course vraiment triste. »

McLaren était l’une des nombreuses équipes qui ont apporté des améliorations au Grand Prix d’Espagne dans l’espoir d’améliorer les performances de leur voiture. Mais après les difficultés rencontrées à Barcelone, l’Australien a admis qu’il aimerait découvrir qu’il y a eu un problème sur sa monoplace afin d’expliquer son manque de rythme tout au long du week-end en Catalogne.

« Tout le monde est arrivé ici [en Espagne] curieux de savoir comment la monoplace allait se comporter [avec les améliorations], mais nous étions tellement lents en course. C’est triste à dire, mais on espère que quelque chose n’allait pas, on espère pouvoir se dire « ah c’est pour ça… », parce que c’est plus inquiétant si ce n’est pas le cas. »

« Comme je l’ai dit, je n’étais pas à un dixième ou deux dixièmes, c’était parfois plus d’une seconde. J’ai vu des voitures me dépasser et s’éloigner très rapidement, donc c’était difficile. »

Après le Grand Prix d’Espagne, Daniel Ricciardo occupe la onzième place au championnat du monde des pilotes avec 11 points inscrits en six courses disputées.