Red Bull dévoile son Hypercar RB17 conçue par Adrian Newey

Red Bull a dévoilé ce 12 juillet sa RB17 – une Hypercar conçue par Adrian Newey et Red Bull Advanced Technologies – dont le développement s’appuie sur 20 années d’innovation en F1.

 La RB17 est dotée d’un châssis monocoque en fibre de carbone à deux places avec un moteur V10 atmosphérique semi-contraint monté en position centrale qui atteint 15 000 tr/min. La puissance est transmise aux roues arrière via une boîte de vitesses en fibre de carbone.

Avec un poids inférieur à 900 kg et plus de 1 200 ch, la RB17 offre des temps au tour équivalents à ceux de la F1 et des vitesses de pointe supérieures à 350 km/h, tout en restant « facile » à utiliser au quotidien.

Du développement du concept initial jusqu’à la livraison de la RB17 finie aux clients, Red Bull Advanced Technolgoies est responsable de l’ensemble du processus de conception et de construction de l’Hypercar, dont seulement 50 exemplaires seront vendus.

Chaque client RB17 est accueilli dans la famille Red Bull avec un parcours client complet, comprenant une série d’événements sur piste donnant aux propriétaires l’occasion de découvrir certains des plus grands circuits du monde.

Le développement unique du pilote et la personnalisation de la voiture pour répondre aux besoins de chaque pilote font partie de cette expérience unique. Chaque RB17 sera personnalisée, les clients pouvant tout spécifier, de la couleur de la peinture extérieure aux matériaux intérieurs, en passant par toute une série de petits détails.

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« J’avais réfléchi à l’idée de relever le défi de concevoir notre propre Hypercar, du concept à la livraison, depuis de nombreuses années et ce fut un projet et une aventure magnifiques. » a déclaré Adrian Newey.

« Le fait que nous ayons enfin levé le voile sur la naissance de la RB17 est vraiment remarquable. La RB17 Hypercar incarne tout ce que nous représentons : une puissance, une vitesse et une beauté indéniables. »

« Elle est très adaptable dans ses capacités et nous avons veillé à la concevoir comme une biplace afin que le frisson de la conduite à la vitesse de la F1 puisse être apprécié avec un ami ou un partenaire. »

Audi F1 nomme son directeur de programme

Arrivant directement de chez Mercedes, Stefan Strähnz a été nommé au poste nouvellement créé de directeur de programme de la future équipe d’usine Audi F1.

À compter du 1er octobre 2024, Strähnz sera directement rattaché au PDG, Andreas Seidl, et sera en charge du développement opérationnel et organisationnel alors que l’équipe accélère considérablement sa croissance à l’approche de l’entrée d’Audi dans le sport en 2026.

Strähnz apporte dans ses bagages plus de 20 ans d’expérience en F1, au cours desquels il a travaillé pour Toyota, BAR, Renault et Lotus, et a connu un certain niveau de succès au sein de l’équipe Mercedes, pour laquelle il a travaillé pendant près de 13 ans.

Au cours de cette période, il a occupé divers postes d’ingénieur, avant d’accéder à des postes de gestion technique et de direction, pour finalement passer au développement et à la mise en œuvre de stratégies opérationnelles et organisationnelles.

Dans ces fonctions, Strähnz s’est spécialisé dans le développement, la simplification et la conduite de programmes complexes et urgents, acquérant une expérience cruciale qui sera mise à profit lors de la transformation de Sauber Motorsport en équipe d’usine Audi.

« Je suis ravi d’accueillir Stefan dans l’équipe, et je suis sûr qu’il apportera une quantité incroyable d’expérience acquise dans ses rôles précédents, dans lesquels il a remporté de nombreuses courses et championnats, pour compléter et renforcer davantage notre équipe de direction. » a déclaré Andreas Seidl.

« Grâce à son expérience unique, Stefan jouera un rôle essentiel dans la conduite de l’efficacité globale de l’équipe et nous préparera à notre parcours vers l’optimisation complète de la réglementation financière alors que nous devenons l’équipe d’usine Audi F1. »

« En étroite collaboration avec moi-même, l’équipe de direction et tous nos départements techniques, opérationnels et financiers en pleine expansion, la mission principale de Stefan est de fournir des programmes de voitures de F1 entièrement rationalisés et optimisés, du concept à l’introduction sur piste. »

Pour rappel, Audi entrera en Formule 1 lors de la saison 2026 avec sa propre équipe d’usine en partenariat avec Sauber.

Les performances de Perez évaluées par Red Bull durant la pause estivale

Pour la première fois depuis le début de l’année, le Dr Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, a indiqué que Red Bull allait procéder à une « évaluation » des performances de Sergio Perez pendant la pause estivale de la F1 qui débute après le Grand Prix de Belgique fin juillet.

Depuis plusieurs courses maintenant, Sergio Perez est en difficulté au volant de sa Red Bull et le Mexicain occupe après le Grand Prix de Grande-Bretagne la sixième place au championnat du monde des pilotes avec seulement un point d’avance sur George Russell et sept points devant Lewis Hamilton. Pour comparaison, son coéquipier Max Verstappen est leader du classement avec 137 points d’avance sur lui.

Des rumeurs circulent depuis quelques semaines selon lesquelles une clause dans le contrat de Sergio Perez stipule que s’il a plus de 100 points de retard sur Max Verstappen à la moitié de la saison, Red Bull peut résilier son contrat.

Interrogé justement sur cette clause particulière et si Red Bull peut effectivement se séparer de Sergio Perez en cours de saison, Helmut Marko a répondu : « Tous les contrats en Formule 1 comportent des clauses de sortie. » a déclaré l’Autrichien à Grandprix247.com

« La plupart d’entre elles sont liées aux performances ou, disons, aux meilleurs pilotes. Comme je l’ai déjà dit, nous procéderons à une évaluation pendant la pause estivale et nous prendrons ensuite une décision. »

Interrogé pour savoir si le jeune pilote de réserve Liam Lawson serait susceptible de remplacer Sergio Perez si jamais décision était prise de se séparer du Mexicain au cours de l’été, Helmut Marko a indiqué : « Il faut d’abord voir. »

« Lawson va faire des essais à Silverstone jeudi [ce jeudi 11 juillet]. Et oui, il y aura encore deux courses [Budapest et Spa] et il y aura d’autres sorties avec Lawson. Il y a aussi Yuki Tsunoda qui se débrouille très bien. »

Dans le passé, l’équipe Red Bull a déjà démontré à plusieurs reprises qu’elle n’hésite pas à remplacer ses pilotes en cours de saison. Le premier à en faire les frais a été le Russe Daniil Kvyat en 2016 lorsque ce dernier a été remplacé à la veille du Grand Prix d’Espagne par un certain…Max Verstappen.

Quelques années plus tard, l’écurie de Milton Keynes n’a pas hésité non plus à remplacer le Français Pierre Gasly à la veille du Grand Prix de Belgique par le Thaïlandais Alex Albon, lui-même remplacé à partir de 2021 par Sergio Perez.

Plus récemment, le clan Red Bull a également décidé de remplacer en plein milieu de saison Nyck de Vries par Daniel Ricciardo au sein de son équipe sœur AlphaTauri (désormais Visa Cash App RB).

Jerry Bruckheimer explique pourquoi il a voulu faire un film sur la F1

Le producteur hollywoodien Jerry Bruckheimer a parlé pour la première fois de la réalisation du prochain film F1 qui sortira dans les salles de cinéma du monde entier en 2025.

Tourné dans différents paddocks de la Formule 1, le film F1 met en vedette Brad Pitt dans le rôle de l’ancien pilote de Formule 1 Sonny Hayes, qui revient dans le sport pour s’associer à son coéquipier débutant Joshua Pearce – joué par Idris – dans l’équipe fictive nommée APXGP.

Le tournage de F1 – dans lequel jouent également Kerry Condon, Javier Bardem, Tobias Menzies, Sarah Niles, Kim Bodnia et Samson Kayo – a eu lieu lors de véritables événements de la F1, notamment le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone.

S’exprimant au micro de F1 TV lors de l’émission d’après course après le Grand Prix de Grande-Bretagne, le producteur Jerry Bruckheimer a parlé de sa fierté de pouvoir tourner dans ce monde si fascinant qu’est la Formule 1, un monde qu’il a découvert ces derniers mois et dont il est devenu fan.

« Il y a trois ans, nous sommes venus rendre visite à Stefano [Domenicali, PDG de la F1] et Mohammed [Ben Sulayem, président de la FIA] et à toute cette merveilleuse organisation de la F1, et heureusement, ils nous ont bénis et nous ont dit : ‘venez, rejoignez nous et voyez ce que vous pouvez faire’. » a-t-il expliqué au micro de F1 TV.

« Et nous voici à Silverstone à dévoiler le teaser aujourd’hui. Lewis Hamilton – l’un de nos producteurs sur le film – nous tient au courant de la situation afin que nous puissions gérer la course, et ce fut un week-end phénoménal pour nous. »

Bruckheimer a ensuite vaguement expliqué comment ses équipes ont réussi à retranscrire toutes les sensations de vitesse des monoplaces de Formule 1 à l’écran : « Nous avons 14 caméras que nous pouvons installer sur la voiture. » a-t-il ajouté.

« Les caméras sont plus petites que celles que nous avons utilisées dans Top Gun. Elles sont également mobiles, elles peuvent bouger et tourner, ce que nous n’avions jamais eu auparavant. La technologie a beaucoup évolué et elles sont de qualité IMAX, ce qui est encore mieux. »

Lorsqu’on lui a demandé si Brad Pitt était réellement au volant de la monoplace ou bien s’il s’agissait d’effets spéciaux, Bruckheimer a répondu : « C’est Brad qui conduit, il a eu trois mois d’entrainement avec les meilleurs cascadeurs. Lewis [Hamilton] a même dit : ‘tu t’en sors vraiment bien, et c’est un vrai compliment’. »

Ayant déjà travaillé sur des projets à gros budgets tels que Top Gun ou Jour de Tonnerre – des films qui parlent de pilotes de chasse et de pilotes de Nascar – le producteur a reconnu qu’il voyait un lien entre ces deux films et la F1.

« Ce sont des hommes qui vont jusqu’au bout. Tous ces pilotes vont jusqu’au bout. » a-t-il ajouté.

« Que vous soyez pilote de chasse ou conducteur, vous êtes au bord du gouffre [à la limite], et nous adorons ça. Nous ne voulons pas qu’ils tombent dans le vide. Mais ils sont excellents dans ce qu’ils font. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il était lui-même déjà fan de Formule 1 avant de commencer à travailler sur le film, Bruckheimer a déclaré : « Cela m’a transformé en fan de F1. J’étais fan de Nascar, pas avant de voir le film, mais après, et maintenant, je suis fan de Formule 1. »

« Cela fait trois ans que je regarde toutes les choses formidables que vous faites. Vous faites un travail phénoménal pour promouvoir ce sport, et je commence à le comprendre. Cela a pris trois ans, mais je commence à le comprendre ! »

Le film F1 sera distribué dans les salles et en IMAX par Warner Bros. Pictures à l’international le 25 juin 2025 et en Amérique du Nord le 27 juin 2025.

Oliver Bearman : « Ces derniers mois ont été fous »

Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, le jeune Oliver Bearman n’a appris qu’il serait titulaire en F1 à partir de la saison 2025 seulement quelques jours avant l’annonce officielle faite par l’écurie Haas à la veille du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Le Britannique Oliver Bearman – qui fera donc ses débuts en F1 en tant que titulaire avec l’équipe Haas en 2025 – est bien placé pour savoir qu’en Formule 1 rien n’est acquis tant qu’aucun document n’est signé : « Cela a pris du temps. » a déclaré Bearman au site du championnat à propos de son premier contrat en catégorie reine.

« En F1, rien n’est confirmé tant que le document n’est pas signé, et c’était en fait mercredi matin [quelques jours avant l’annonce]. Ces derniers mois ont été fous. Je suis vraiment heureux que cela soit officiel et que cela soit publié. »

« J’ai été submergé d’émotions [lorsqu’il a signé son contrat]. Je pense à tous les moments que j’ai vécus dans ma carrière depuis le premier jour, au nombre d’heures que j’ai passées à travailler, à toutes ces journées pluvieuses en karting, à ces journées froides avec de la neige sur la piste, à ces réveils matinaux et à l’absence de nombreux souvenirs avec mes amis. Tout cela en vaut la peine. »

« J’ai hâte de voir ce que l’avenir me réserve. Ce n’est que le début. Ce voyage de 10 ans que j’ai entrepris m’a mené jusqu’à ce point, et maintenant je recommence. »

Oliver Bearman débutera sa carrière en Formule 1 de la meilleure des manières, puisque le Britannique a signé un contrat pluriannuel avec Haas, ce qui signifie qu’il ne sera pas mis sous pression dès sa première saison : « Je suis heureux qu’ils m’aient fait confiance et qu’ils aient vu mon talent. » a-t-il ajouté.

« Cela me donne beaucoup de confiance. Ce vote de confiance est vraiment important. Cela m’aidera à apprendre tout au long de ma saison de débutant et à apprendre autant que possible et à me préparer pour l’avenir. Et j’ai hâte de commencer. »

Se muscler le cou ! 

Avant de débuter en tant que titulaire sa première saison en Formule 1, Bearman doit encore terminer son actuelle campagne en Formule 2, tandis qu’il aura également l’occasion de participer à trois séances d’essais libres du vendredi en F1 d’ici la fin de l’année, ce qui laisse donc tout le temps nécessaire au Britannique pour se préparer.

Lorsqu’on lui demande dans quel domaine il pense devoir encore travailler avant d’être en F1, Oliver Bearman a répondu : « Un peu plus d’entrainement au niveau du cou ! On ne peut jamais être trop fort au niveau du cou, c’est quelque chose que j’ai appris à mes dépens à Djeddah [lorsqu’il a remplacé Carlos Sainz dans la Ferrari]. »

« J’ai beaucoup de temps pour me préparer et j’ai beaucoup de choses à faire. Je veux améliorer mes connaissances techniques sur la F1, il y a beaucoup plus de choses à faire que ce à quoi je suis habitué. Me mettre à niveau dans ce domaine peut m’aider à améliorer mes performances en piste. »

« J’ai plus de roulages en F1, plus d’essais avec Ferrari et plus d’essais libres avec Haas. Maintenant que c’est officiel, je peux peut-être adopter un état d’esprit un peu différent et utiliser ces opportunités comme préparation pour l’année prochaine. »

La F1 dévoile son calendrier des Sprint en 2025

La Formule 1 a annoncé les sites qui accueilleront les six événements Sprint au cours de la saison 2025 qui marquera le 75e anniversaire du championnat du monde de F1.

São Paulo poursuivra sa série d’accueil du Sprint chaque année depuis 2021, tandis que la Belgique reviendra pour la première fois depuis 2023. Shanghai en Chine et Miami accueilleront le Sprint pour la deuxième année consécutive, et Austin et le Qatar reviennent également au calendrier pour la troisième fois.

Selon la F1, le format Sprint jouit d’une forte popularité auprès des fans de la discipline depuis son introduction et c’est donc en toute logique qu’il a été décidé de disputer six Sprints au cours de la saison 2025.

« Le Sprint a été un grand succès pour la Formule 1, apportant à tous nos fans plus d’action et de course sur piste. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la F1.

« Nous en voyons la preuve dans nos données d’audience, la fréquentation des fans le vendredi et celle des promoteurs et les partenaires. »

« Alors que nous nous préparons à célébrer notre 75e anniversaire en 2025, nous honorerons toujours notre incroyable histoire, mais nous devons toujours regarder vers l’avenir, innover et nous améliorer pour offrir le meilleur à notre croissance et une base de fans diversifiée. »

« Le Sprint est un excellent exemple d’apport de nouveaux éléments à notre sport d’une manière qui est respectueuse du championnat, et je tiens à remercier les six sites qui accueilleront le Sprint en 2025. Nous attendons avec impatience ces événements incroyables tout au long de la saison. »

Calendrier Sprint en 2025

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Mercato F1 : Carlos Sainz reconnaît être dans une période « stressante »

Carlos Sainz a reconnu que la période actuelle est un peu « stressante » pour lui, alors que le pilote espagnol travaille toujours dans les coulisses pour assurer son avenir en F1 à partir de l’an prochain.

Après l’annonce de Ferrari en février dernier qui a confirmé que Carlos Sainz devra quitter l’écurie à la fin de cette saison 2024 pour être remplacé par le septuple champion du monde Lewis Hamilton, les spéculations concernant la future destination de l’Espagnol n’ont cessé de s’amplifier au fil des mois. 

Le nom de Sainz est en effet lié à un certain nombre d’équipes de la grille, dont Alpine, Williams, Sauber (future Audi) ou encore Mercedes qui n’a toujours pas choisi le futur coéquipier de George Russell.

Interrogé le week-end dernier à Silverstone pour savoir si cette période d’incertitude lui causait du stress, Carlos Sainz a répondu : « C’est sûr que ça me cause un peu de stress et cela me donne du temps pour réfléchir. »

« Evidemment, du lundi au jeudi, beaucoup de choses se passent à huis clos. Il y a beaucoup de discussions et de conversations, puis une fois que j’arrive le jeudi en piste, tout cela disparaît et je me concentre à 100% sur la performance chez Ferrari. »

« Je pense que l’Autriche a prouvé que je suis capable de faire les deux choses à la fois (il a terminé sur le podium à Spielberg). Mais du lundi au jeudi, je suis plus occupé et plus stressé que d’habitude. »

Une décision imminente

Interrogé à peine quinze jours auparavant pour savoir s’il avait pris sa décision, le pilote espagnol avait indiqué à Barcelone lors de sa course à domicile qu’une décision serait prise prochainement.

« Aux dernières nouvelles, une décision sera prise très prochainement. Je ne veux plus attendre. Je pense que j’arrive à un point où cela me prend évidemment de la place dans la tête depuis quelques semaines et mois maintenant. » avait déclaré Sainz à Barcelone.

« Il est temps de prendre une décision et la décision sera prise bientôt. J’espère que bientôt nous aurons des choses à dire. »

Concrètement, Carlos Sainz dispose de plusieurs options pour 2025 : Mercedes, Alpine, Sauber, Haas, Williams et Visa Cash App RB.

Pour Ricciardo, VCARB est en retard dans la bataille du développement

Après la dernière triplette de courses (Espagne/Autriche/Silverstone), Daniel Ricciardo estime que Visa Cash App RB a perdu du terrain sur ses rivaux dans la bataille du développement.

En entamant cette triplette de courses, l’équipe VCARB a introduit sur sa monoplace une grande mise à jour, mais les deux pilotes ont connu de grandes difficultés à Barcelone où ils ont terminé en fond de classement, avant de connaître une légère amélioration en Autriche la semaine suivante avec une neuvième place pour Daniel Ricciardo, tandis qu’à Silverstone, l’équipe basée en Italie n’a marqué qu’un seul point grâce à la dixième place de Tsunoda.

S’exprimant après l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne où il a été classé treizième, Daniel Ricciardo a reconnu qu’il lui manquait beaucoup de rythme en piste par rapport à ses rivaux, l’Australien s’interrogeant alors sur l’efficacité des mises à jour introduites sur sa monoplace deux semaines plus tôt.

« Il y a une semaine, nous avons fait une bonne course [en Autriche], nous étions dans les points [neuvième]. Mais je pense que comparé à certains de nos rivaux du milieu de tableau, nous avons un peu perdu dans la dernière bataille des mises à niveau. » a expliqué Daniel Ricciardo dimanche soir à Silverstone après l’arrivée de l’épreuve.

« Budapest [la prochaine manche] sera un circuit complétement différent, donc on verra bien, mais il ne suffit pas de se dire : ‘oh, ce circuit nous conviendra et tout ira bien’. Nous devons évidemment corriger certaines faiblesses, et je vais évidemment regarder ma course et déterminer où j’ai manqué de rythme. »

« Mais il y a eu des moments où il nous manquait environ huit dixièmes de seconde au tour, même si je n’avais pas vraiment l’impression que c’était le cas. J’étais un peu perplexe à certains moments de la course. »

« C’était une course dans des conditions mixtes et cela nous a enthousiasmés, car nous aurions pu saisir quelques opportunités, mais la vérité est que nous n’étions tout simplement pas compétitifs dans toutes les conditions, je pense. »

Après le Grand Prix de Grande-Bretagne, l’équipe Visa Cash App RB occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement quatre points d’avance sur l’équipe américaine Haas dont les progrès ont été impressionnants cette année.

Bottas espère des mises à jour « le plus tôt possible » chez Stake

Valtteri Bottas espère que son équipe Stake sera en mesure d’introduire de nouvelles mises à jour rapidement sur sa monoplace après un autre week-end sans point au Grand Prix de Grande-Bretagne.

Pour la douzième fois cette année, l’équipe Stake n’a vu aucun de ses pilotes terminer dans la zone des points le week-end dernier au Grand Prix de Grande-Bretagne, Valtteri Bottas franchissant la ligne d’arrivée à la quinzième place, tandis que son coéquipier Guanyu Zhou a terminé l’épreuve à la dernière place au classement définitif.

Après le Grand Prix de Grande-Bretagne donc, l’équipe Stake reste la seule à ne pas avoir marqué le moindre point cette année , l’écurie basée en Suisse étant devancée par Williams (4 points) au championnat du monde des constructeurs.

Au cours d’un Grand Prix disputé sur une piste de Silverstone partiellement humide, Valtteri Bottas ne pouvait que constater à quel point sa monoplace manque de rythme par rapport à ses rivaux et le Finlandais espère donc que Stake introduira des mises à jour le plus rapidement possible.

« Quelles que soit les conditions, nous n’avons pas eu le rythme nécessaire pour affronter les voitures de devant. » a déploré Bottas dimanche soir après l’arrivée de l’épreuve.

« C’est sur cela que nous devons continuer à travailler en installant de nouvelles pièces dans la voiture, et j’espère que cela arrivera le plus tôt possible. »

Interrogé pour savoir si effectivement de nouvelles pièces sont prévues pour les prochaines courses, Valtteri Bottas a répondu : « Il devrait y en avoir. Je ne peux pas promettre qu’il y en aura à Budapest, mais j’espère que oui. C’est ce dont nous avons besoin. »

La dernière fois que l’équipe Stake (anciennement Alfa Romeo-Sauber) a marqué des points, c’était au Grand Prix du Qatar 2023 disputé en octobre de l’année dernière. A Losail, Valtteri Bottas avait terminé huitième, tandis que son coéquipier Zhou avait franchi la ligne à la neuvième place.

Pirelli conclut des essais perturbés par la pluie à Silverstone

Pirelli a conclu ses tests privés sur le circuit de Silverstone ce mercredi avec une deuxième et dernière journée d’essais. Une fois de plus, McLaren, Williams et Haas ont fourni des monoplaces, pilotées respectivement par Lando Norris, Logan Sargeant et Oliver Bearman. Les travaux ont porté sur le développement des composés et de la construction pour 2025.

Ce mercredi, la météo a été changeante, la pluie a ralenti les débats le matin, tandis que le soleil a fait quelques brèves apparitions l’après-midi. La journée de mardi ayant été entièrement consacrée au travail sur les intermédiaires, la première partie de la journée de mercredi a consisté à les comparer aux pneus pluie, avant que les voitures puissent enfin rouler en slicks, pour tenter de rattraper le temps perdu. Au total, 273 tours ont été bouclés, 95 par Norris (meilleur temps 1’30 »987), 86 par Sargeant (1’32 »161) et 92 par Bearman (1’29 »481).

« Je tiens tout d’abord à remercier McLaren, Williams et Haas pour leur soutien. » a commenté Mario Isola, directeur de Pirelli Motorsport.

« Nous sommes bien conscients qu’il n’est pas facile de trouver le temps et l’énergie pour deux jours supplémentaires d’essais dans un calendrier aussi chargé que celui de cette année, d’autant plus après un triple programme très chargé. »

« Malheureusement, le mauvais temps nous a empêchés de terminer le programme que nous avions prévu pour les slicks, en nous concentrant spécifiquement sur l’évaluation des composés à utiliser sur des pistes très difficiles comme Silverstone. »

« Hier [mardi], nous avons pu effectuer de nombreux roulages avec les intermédiaires, mais même dans ce cas, les données doivent être analysées en tenant compte des conditions très variables de la surface de la piste, ce qui signifie qu’elles ne sont pas très représentatives. »

« Mais la météo est quelque chose que nous ne pouvons pas contrôler et nous devons donc nous adapter et c’est précisément ce que nous avons fait en collaboration avec les équipes. »

Les prochains essais pneumatiques sont prévus sur le tracé de Monza en Italie en septembre au lendemain du Grand Prix d’Italie 2024.

Esteban Ocon veut oublier le week-end d’Alpine à Silverstone

Esteban Ocon a dressé un bilan accablant du week-end d’Alpine au Grand Prix de Grande-Bretagne, le Français déclarant que son équipe n’avait pris que de mauvaises décisions à Silverstone où il a terminé seizième.

Qualifié en dix-huitième position sur la grille de départ après une qualifications difficile la veille, Esteban Ocon a été l’un des premiers pilotes à passer par les stands en course pour chausser des pneus Intermédiaires lorsque la pluie a fait son apparition en début de Grand Prix.

Cependant, Ocon a très vite compris qu’il s’agissait d’un mauvais choix car la pluie s’est arrêtée et le pilote Alpine a dû revenir au stand pour chausser de nouveau des pneus Slicks.

Seizième donc à l’arrivée de l’épreuve, Ocon ne cachait pas sa frustration devant les médias : « Nous n’avons pas pris de risques. Nous avons pris toutes les mauvaises décisions depuis le début du week-end, sur tout ce qui pouvait l’être : sur la voiture, sur la stratégie, sur tout. » a déclaré le Français qui quittera Alpine à la fin de la saison.

« C’est un week-end difficile du début à la fin, il n’y a rien à apprendre de ce week-end. Il faut juste se concentrer sur le prochain et tourner la page. »

Interrogé sur les raisons pour lesquelles les choses ont si mal tourné à Silverstone pour Alpine, Esteban Ocon a ajouté : « Il n’y a pas grand chose à dire. Je ne peux pas vous répondre, mais lorsque la piste était adaptée aux slicks, nous étions sur les Intermédiaires, et lorsque la piste était adaptée aux Intermédiaires, nous étions sur les Slicks. il n’y a pas grand chose à retenir malheureusement. »

« Dans l’ensemble, c’est un week-end à oublier et nous devrons vite rebondir à Budapest, avec une course sur un circuit que j’apprécie et dont je garde de bons souvenirs. »

De l’autre côté du garage, le dimanche de Pierre Gasly s’est très vite achevé à Silverstone puisque le Français n’a même pas pu prendre le départ en raison d’un problème sur la boîte de vitesses de son Alpine. Gasly a donc abandonné à la fin du tour de formation.

Après Silverstone, l’équipe Alpine occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec 18 points de retard sur Haas.

 

Stella admet que McLaren a été trop « gourmande » à Silverstone

Le Team Principal de McLaren, Andrea Stella, estime que son équipe a été un peu trop « gourmande » dimanche dernier au Grand Prix de Grande-Bretagne dans certains de ses choix stratégiques, ce qui, selon lui, a coûté à Lando Norris et Oscar Piastri la chance de se battre pour la victoire.

A Silverstone, Lando Norris et Oscar Piastri se sont retrouvés aux deux premières places en début de course lorsque la pluie a commencé à tomber et que les deux pilotes Mercedes ont rencontré des difficultés. Cependant, lorsque le moment est venu de rentrer au stand pour chausser les pneus Intermédiaires, McLaren a choisi de ne pas arrêter ses deux pilotes au même moment pour ne pas perdre de temps avec un double arrêt.

Oscar Piastri est donc resté en piste un tour de plus que son coéquipier Norris, mais les conditions délicates ont rendu la tâche particulièrement ardue à l’Australien qui a finalement perdu beaucoup de temps dans son tour précédant son arrêt.

Lando Norris a ensuite mené une grande partie de l’épreuve, mais le Britannique a dû de nouveau s’arrêter pour chausser les pneus Slicks Tendres car la pluie avait cessé et la piste était devenue sèche. Après ce deuxième arrêt un peu lent, Norris a repris la piste en deuxième position derrière la Mercedes de Lewis Hamilton – vainqueur du Grand Prix de Grande-Bretagne – tandis que le pilote McLaren a franchi la ligne d’arrivée à la troisième place devant son coéquipier Piastri après s’être fait dépassé par Max Verstappen.

En repensant à la course et avec du recul, Andrea Stella a reconnu que son équipe aurait dû réaliser un double arrêt : « Je pense que nous avons été un peu gourmands, parce que nous ne voulions pas accepter de perdre du temps avec un double arrêt. » a expliqué l’Italien.

« Effectivement, parfois il faut juste être patient et accepter que l’on va perdre du temps, plutôt que d’espérer qu’un tour de plus ne va pas coûter si cher, surtout quand la pluie était constante. Ce n’est pas comme s’il [Piastri] devait faire face à des conditions plus faciles en restant dehors un tour de plus. »

« Je pense que Oscar aurait alors été dans une position très forte, au moins aussi forte que Lando en termes d’opportunités de gagner la course. »

Concernant le deuxième arrêt de Lando Norris – qui ne s’est pas arrêté en même temps que Hamilton et Verstappen – Stella a ajouté : « Je pense qu’avec Lando, la bonne chose à faire était de s’arrêter au même moment [que Hamilton et Verstappen], mais nous voulions une transition très sûre vers les pneus secs, et nous avons également perdu du temps, nous pensions qu’avec un tour de plus nous pouvions encore conserver la tête. »

Stella a également reconnu que le composé Tendres n’était peut-être pas le meilleur choix : « S’arrêter un tour plus tard vous donne la possibilité d’observer ce que font les autres, et je pense que passer aux Tendres n’était pas la bonne décision pour nous. »

« En fait, le graining sur les pneus était trop important pour que nous puissions conserver la position sur Verstappen et Lewis. Pour être honnête, Lewis a fait du très bon travail en faisant durer les pneus Tendres pendant tout le relais. »

En ce qui concerne la raison pour laquelle le pneu Medium n’a pas été utilisé sur la voiture de Norris en fin de Grand Prix, Stella a ajouté : « En fait, ce n’était pas si compliqué. Verstappen, qui avait chaussé des pneus Durs, a réussi la transition vers les pneus sec sans problème majeur. »

« Je pense donc que c’est une décision que nous aurions dû prendre, comme lorsque nous aurions dû arrêter Oscar pour le double arrêt. Nous aurions dû prendre la responsabilité en disant : ‘le Medium est le bon pneu, on y va’. Je pense qu’en discutant avec Lando [à la radio], nous avons douté de nous-mêmes, et cela nous a conduit à suivre cette direction qui, avec du recul, n’était pas la bonne. »

Stella a toutefois rappelé que la responsabilité de telles décisions incombe à l’équipe et non pas uniquement aux pilotes.

« Ne pensez pas que la décision d’opter pour des pneus Tendres est due au fait que Lando a dit : ‘nous devrions opter pour des pneus Tendres’. » a-t-il expliqué.

« Nous avons la possibilité de prendre cette décision, nous avons plus d’informations, nous avons plus de personnes, donc la responsabilité d’opter pour des pneus Tendres plutôt que pour des pneus Mediums – ce qui aurait été une meilleure décision – incombe à l’équipe. »

« C’est à 100 % ma responsabilité et celle des gens [de l’équipe]. Le pilote donne son point de vue, c’est leur point de vue, et dans ce cas, c’est l’équipe qui aurait dû décider : « on passe aux Mediums, car les Tendres risquent de ne pas aller jusqu’au bout ».

Après Silverstone, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec sept points de retard sur Ferrari.

Steiner sur Sergio Perez : « Clairement, il ne mérite pas sa place »

L’ancien Team Principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a offert son point de vue sur la situation actuelle du pilote Red Bull Sergio Perez qui se retrouve depuis quelques courses dans une spirale négative. 

Après un autre week-end en dehors des points à Silverstone (le troisième après Monaco et le Canada), Sergio Perez sait qu’il doit impérativement relever son niveau de jeu avant la pause estivale, notamment parce que les dirigeants de Red Bull ont clairement exprimé leur mécontentement ces dernières semaines face à la situation et l’avenir du Mexicain – qui a pourtant signé un nouveau contrat récemment – est loin d’être assuré au sein de l’écurie de Milton Keynes.

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a lui-même admis que la situation était devenue « intenable » pour Perez, tandis que plusieurs observateurs comme Guenther Steiner ou encore Jenson Button, estiment que l’écurie de Milton Keynes n’aura pas d’autre choix que de se séparer du Mexicain s’il ne s’améliore pas rapidement.

« Clairement, il ne mérite pas sa place, il souffre tellement sur ces dernières courses. » a commenté Guenther Steiner au micro de Canal+ à propos des performance de Sergio Perez.

« Il va de course en course, d’événement en événement, et il n’a pas l’air de reprendre le dessus. C’est très malheureux, c’est un bon pilote, mais pour l’instant rien ne se passe bien pour lui. Il faudrait le changer selon moi. »

Lorsqu’on lui demande précisément s’il estime que Red Bull doit remplacer Sergio Perez immédiatement en plein milieu de saison ou bien avant la saison prochaine, Steiner a ajouté : « Cela pourrait être à n’importe quel moment. »

« Red Bull, à certains moments, va avoir besoin que ses deux pilotes marquent des points pour le championnat. La Bataille est serrée, personnellement, j’espère que Checo va revenir et finir dans les points et rester chez Red Bull, mais je ne dirige pas Red Bull. »

« Il faut qu’ils pensent au championnat constructeurs, et maintenant, McLaren a une bonne voiture, deux bons pilotes, et chez Red Bull, ils doivent faire attention à qui arrive derrière eux maintenant. Red Bull n’a jamais eu peur de prendre ce genre de décisions [changer de pilote en cours de saison]. »

Après Silverstone, Sergio Perez est sixième au championnat du monde des pilotes avec seulement un point d’avance sur George Russell et sept points devant Lewis Hamilton. Son coéquipier Max Verstappen est leader du classement avec 137 points d’avance sur le Mexicain.

Bonnington et Hamilton ont « travaillé dur » pour renouer avec la victoire

Peter Bonnington, l’ingénieur de course de Lewis Hamilton, a insisté sur le fait qu’il aura fallu un long travail acharné pour obtenir la première victoire d’Hamilton au Grand Prix de Grande-Bretagne depuis le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2021.

Deuxième sur la grille de départ du GP de Grande-Bretagne, Lewis Hamilton a réussi à rester dans le groupe de tête durant les 52 tours de l’épreuve qui s’est disputée dans des conditions changeantes sur une piste partiellement humide pour finalement prendre les commandes de la course et décrocher sa 104e victoire en carrière, la première depuis le Grand Prix d’Arabie Saoudite en 2021.

Juste après l’arrivée, Hamilton ne pouvait cacher son émotion de renouer enfin avec la victoire après une si longue période de sécheresse et son ingénieur de course, Peter Bonnington, avait lui aussi le plus grand mal à cacher ses émotions lorsqu’il est monté sur le podium aux côtés de son pilote pour récupérer le trophée.

S’exprimant au micro de Sky Sports dimanche dernier après la victoire de Lewis Hamilton, Bonnington est revenu sur ce moment émouvant pour lui et son pilote : « Je ne pleurais pas, j’avais quelque chose dans l’œil ! » a-t-il lancé en souriant avant de détailler le long chemin parcouru pour obtenir cette victoire.

« C’est une expérience pleine d’émotions. Cela fait très, très longtemps, et lui et moi avons travaillé dur pour y parvenir. Ce sont de petits pas, mais il en a fallu beaucoup jusqu’à présent. »

Invité à identifier le moment le plus crucial durant le Grand Prix à Silverstone qui a permis à Lewis Hamilton de gagner sa course à domicile, Bonnington a expliqué : « Je pense que c’est le fait que le retour qu’il me donnait sur l’équilibre lors du relais initial, car la voiture n’était pas géniale. »

« Nous savions où nous devions corriger la voiture, et je pense que nous avons placé la voiture dans une très bonne position pour ce dernier relais afin de lui permettre d’attaquer. »

« On savait que le pneu avant allait être faible, donc il fallait juste s’assurer d’avoir suffisamment de force à l’avant pour le protéger, et il a fait un excellent travail. A la fin, c’est lui qui gère les pneus et qui doit aller jusqu’au bout. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que Verstappen allait finalement dépasser Hamilton dans les derniers tours, alors que le Néerlandais remontait rapidement sur le Britannique avec des pneus Durs, Bonnington a ajouté : « Je ne dirais pas qu’il n’y avait aucun doute, mais je savais qu’une fois qu’il avait les dents serrées – dès qu’il m’a demandé de me taire [à la radio] – je savais que les dés étaient lancés. »

Ingénieur de course de Lewis Hamilton depuis 2013 chez Mercedes, on ne sait toujours pas si Peter Bonnington suivra le septuple champion du monde chez Ferrari la saison prochaine.

Une première journée d’essais perturbée par la pluie pour Pirelli à Silverstone

Ce mardi a débuté le sixième test de développement de l’année pour les pneumatiques Pirelli. Après ceux de Barcelone, Jerez de la Frontera, Le Castellet et le Mugello, cette semaine, le fournisseur unique de pneumatiques en Formule 1 se trouve au Royaume-Uni, sur le même circuit qui a accueilli le dernier Grand Prix de Grande-Bretagne.

Trois équipes étaient en action ce mardi à Silverstone, toutes basées dans un rayon de 130 kilomètres autour du circuit : McLaren a fait rouler Mick Schumacher, Alexander Albon a piloté pour Williams, et Haas a fait appel à Pietro Fittipaldi.

Le programme d’essais devait se concentrer sur la finalisation de la construction des pneus 2025, tout en poursuivant le développement des composés, ce qui, compte tenu de la nature difficile du circuit, impliquait d’examiner les solutions les plus dures.

Malheureusement, la météo a rendu impossible l’utilisation de pneus pour temps sec et le programme s’est donc orienté vers l’étude de nouvelles solutions pour les pneus Intermédiaires, en comparant également leur comportement avec et sans couvertures de pneus.

Au total lors de cette première journée, 201 tours ont été effectués, 53 par Schumacher (meilleur tour 1’37 »428), 86 pour Albon (1’41”116) et 62 pour Fittipaldi (1’42”124).

La séance d’essais se poursuivra ce mercredi à Silverstone, avec le pilotage de Lando Norris (McLaren), Logan Sargeant (Williams) et Oliver Bearman (Haas).

Hamilton confirme son intérêt pour acquérir une équipe de MotoGP

Depuis plusieurs semaines maintenant, le pilote Mercedes Lewis Hamilton est lié à un éventuel rachat de l’équipe satellite de Ducati en MotoGP, le Gresini Racing, et le Britannique a désormais officiellement confirmé son intérêt.

Lewis Hamilton n’a jamais caché son amour pour le MotoGP et le septuple champion du monde de F1 a même déjà eu l’occasion d’en tester une en 2019 dans le cadre d’un échange de machine avec Valentino Rossi sur le circuit Ricardo Tormo de Valence. 

Durant cette journée organisée par leur sponsor Monster Energy, Valentino Rossi a pu prendre les commandes de la Mercedes W08 pilotée par Lewis Hamilton en 2017, tandis que le septuple champion du monde de Formule 1 a pu enfourcher la Yamaha M1 de Rossi.

Lorsqu’on lui demande s’il est vraiment intéressé par un rachat du Gresini Racing comme le suggèrent les rumeurs, le septuple champion du monde a répondu : « J’ai toujours aimé le MotoGP. Je suis intéressé par la croissance potentielle du sport, mais je n’ai pas encore regardé aussi loin. » a déclaré Lewis Hamilton le week-end dernier à Silverstone.

« Mais tout est possible. Je suis définitivement intéressé, comme je l’ai dit auparavant, par l’équité et déjà avec les Broncos [l’équipe de NFL dans laquelle il a investi], c’était déjà une première étape […]. »

« Donc, je pense qu’au cours des cinq à dix prochaines années, il y en aura, je l’espère, plus à venir. Nous verrons. »

Plus tôt cette année, Liberty Media – les détenteurs des droits commerciaux de la Formule 1 – a annoncé vouloir acquérir 86 % du MotoGP, alors que la direction du MotoGP conservera environ 14 % de ses capitaux propres dans l’entreprise.

La transaction reflète une valeur d’entreprise pour le MotoGP de 4,2 milliards d’euros et une valeur des capitaux propres de 3,5 milliards d’euros, le solde de la dette existante du MotoGP devant rester en place après la clôture.

L’acquisition devrait être finalisée d’ici la fin de l’année 2024 et est soumise à l’obtention des autorisations et approbations des autorités chargées du droit de la concurrence et des investissements étrangers dans diverses juridictions.

Haas F1 veut un pilote expérimenté aux côtés de Bearman en 2025

Le Team Principal de Haas, Ayao Komatsu, a une nouvelle fois confirmé qu’il n’était pas question de travailler avec deux débutants la saison prochaine en F1, alors que l’écurie américaine a déjà annoncé l’identité de son premier pilote avec l’arrivée du Britannique Oliver Bearman.

Juste avant le Grand Prix de Grande-Bretagne, l’écurie Haas a confirmé l’arrivée prochaine (à la fin de la saison) d’Oliver Bearman, actuellement pilote de réserve de Haas et Ferrari en parallèle de son implication en Formule 2.

Interrogé pour savoir pour quelle raison son équipe a choisi un pilote débutant pour 2025, Komatsu a répondu : « Nous sommes encore une équipe en pleine croissance. Nous sommes une équipe relativement nouvelle. »

« Nous redémarrons, disons, et améliorons nos performances. Ollie [Bearman] est évidemment un jeune pilote très talentueux avec une tête très forte sur les épaules. Il est très calme, mais mature, il a la vitesse et c’est un très bon joueur d’équipe. C’est la façon dont nous voulons progresser en tant qu’équipe, c’est ce que j’entends par un partenariat parfait. »

Le week-end dernier à Silverstone, Oliver Bearman a participé à la première séance d’essais libres du Grand Prix de Grande-Bretagne, le jeune Britannique ayant encore trois autres séances de roulage programmées avant la fin de l’année avec Haas.

Lorsqu’on lui demande s’il a pu constater un changement d’approche pour Bearman maintenant qu’il sait qu’il a un avenir à long terme avec l’équipe, Ayao Komatsu a répondu : « Non, pas vraiment. »

« Encore une fois, c’est ce qui était impressionnant avant quand nous l’avons mis dans la voiture pour la première fois au Mexique [en 2023], vous savez, la toute première fois dans une voiture de Formule 1, la première séance d’essais libres. »

« Bien sûr, il était excité. Mais encore une fois, il comprenait l’objectif de l’équipe, ce que cette séance signifie pour l’équipe, ce que nous devons accomplir. Et puis, bien sûr, il essaie de conduire aussi vite que possible. »

« Mais dans ce contexte plus large, il comprend toujours très, très bien le contexte. C’est donc ce qui était impressionnant avant. Et puis, bien sûr, vous savez, ce n’est pas quelque chose qu’il avait besoin de changer aujourd’hui. Bien sûr, il était, j’en suis sûr, très heureux de conduire devant son public après l’annonce. Donc il aimait ça. Mais fondamentalement, l’approche était exactement la même. »

Enfin, lorsqu’on lui demande si la présence de Bearman dans l’équipe à partir de l’an prochain influence la décision de Haas concernant son futur coéquipier, Komatsu a ajouté : « Oui, bien sûr, pour une équipe comme la nôtre, nous ne pouvons pas avoir deux débutants. »

« Donc maintenant que nous avons pris Ollie comme rookie, nous allons essayer de nommer quelqu’un qui a une expérience décente de la F1. »

Plusieurs noms circulent dans le paddock pour occuper le deuxième baquet chez Haas l’an prochain, mais selon plusieurs sources, le Français Esteban Ocon aurait déjà signé un contrat avec l’équipe américaine, une annonce étant attendue dans les prochains jours.

Enrico Cardile (ex Ferrari) rejoint l’écurie Aston Martin

L’équipe Aston Martin a annoncé aujourd’hui la nomination d’Enrico Cardile au poste de directeur technique, l’Italien ayant quitté cette semaine le même poste qu’il occupait durant presque deux décennies chez Ferrari.

Après avoir respecté une période de jardinage de quelques mois, Enrico Cardile rejoindra l’équipe en Aston Martin 2025 en tant que directeur technique dans un nouveau rôle qui renforce encore le groupe technique senior de l’équipe basée à Silverstone.

« Je voudrais souhaiter la bienvenue à Enrico chez Aston Martin alors que nous cherchons à renforcer l’équipe de direction technique avant les changements réglementaires importants en 2026. » a déclaré Lawrence Stroll, le propriétaire de l’écurie.

« Je suis ravi que nous continuions à attirer les talents du monde entier dans notre équipe. Enrico partage ma motivation pour réussir en F1 et aura toutes les ressources à sa disposition pour réaliser cette ambition. »

« Avec Andy Cowell qui a rejoint le poste de PDG du groupe en octobre et nos dirigeants existants, nous créons une équipe formidable. »

« Je suis impatient de rejoindre Aston Martin. » a ajouté Enrico Cardile.

« L’ambition et le désir sont clairs et c’est une opportunité unique de faire partie de ce voyage. Il s’agit d’un défi personnel et professionnel et j’ai hâte de travailler avec l’équipe pour apporter le succès à cette marque emblématique. »

Pourquoi l’astronaute Marcus Wandt était présent à Silverstone ?

Cela ne vous aura sans doute pas échappé, le week-end dernier au Grand Prix de Grande-Bretagne un astronaute est venu remettre le trophée Pirelli de la pole position au pilote Mercedes George Russell. Mais pour quelle raison Marcus Wandt était présent dans le paddock de la F1 à Silverstone ? 

L’astronaute de l’Agence spatiale européenne Marcus Wandt a visité le paddock de la F1 à Silverstone pour remettre au président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, un drapeau de la FIA qu’il avait transporté jusqu’à la station spatiale internationale plus tôt cette année pour marquer le 120e anniversaire de la Fédération.

En effet, le 18 janvier 2024, Marcus Wandt, ancien pilote de chasse de haut niveau, s’est envolé pour participer à la mission Muninn à bord de l’ISS. En orbite autour de la Terre à une vitesse de 20 800 km/h, Marcus Wandt a passé trois semaines dans le centre de recherche où il a participé à près de 20 expériences européennes et passé plus de 100 heures à effectuer des démonstrations scientifiques et technologiques.

Parmi celles-ci, l’expérience Surface Avatar au cours de laquelle il a piloté une équipe de robots sur Terre depuis l’espace pour aider à ouvrir la voie à de futures téléopérations robotiques et l’expérience Orbital Architecture pour étudier comment le bien-être physique et psychologique des personnes peut être affecté par la vie dans des environnements extrêmes et confinés.

Lorsqu’on lui demande quels parallèles il peut établir entre le sport automobile et l’exploration spatiale, Marcus Wandt a répondu : « Il y en a beaucoup. »

« Tout d’abord, le type d’innovation que vous avez dans les deux cas est très similaire. Vous avez un cadre dans lequel vous devez vous en tenir et vous avez des outils et des connaissances pour créer de nouvelles connaissances. »

« Vous devez innover et repousser les limites, tout en restant très attentif à la sécurité et vous devez vous rapprocher de ces limites sans les dépasser. Je pense que c’est exactement ce que nous faisons également dans le domaine des vols spatiaux. »

ESA astronaut Marcus Wandt in blue flight suit (on left) presents FIA President Mohammed Ben Sulayem with a FIA flag he carried to the International Space Station earlier this year to mark the Federation’s 120th anniversary.

« Et puis il y a tout l’aspect travail d’équipe, que ce soit un pilote ou un astronaute, mais l’équipe est bien plus grande que cela. Vous avez une personne qui exécute les actions, mais tous ceux qui sont derrière elle rendent cela possible et font en sorte que cette innovation se produise. C’est très important à reconnaître et c’est la même chose dans les vols spatiaux que dans le sport automobile. »

« Enfin, il y a toute l’interface homme-machine et l’interaction. En tant qu’astronaute, vous allez dans l’espace à bord d’un véhicule spatial et vous dépendez du bon fonctionnement de ce système. »

« Vous devez également savoir comment il fonctionne, où se trouvent ses points faibles et ses points forts et comment les exploiter. Il en va de même lorsque vous pilotez un avion ou une voiture. »

« Que vous conduisiez ou pilotiez un vaisseau spatial, vous l’évaluez constamment et vous transmettez ces informations à l’équipe d’ingénierie en disant : ‘Hé, ce serait mieux si nous procédions de cette façon et voici pourquoi’. »

« Il y a tellement de choses en commun dont nous pouvons tirer des enseignements et que nous pouvons également faire profiter de nos connaissances à l’extérieur de la communauté, et j’aime ça. »

« Lorsque vous avez un domaine ou quelque chose qui vous passionne et qu’il y a beaucoup d’autres personnes qui partagent la même passion, vous commencez à avancer vers le même objectif et vous pouvez atteindre de nouvelles innovations, atteindre de nouveaux niveaux de connaissances et créer des choses qui n’auraient pas été faites ailleurs. C’est quelque chose qui me motive et c’est ce que je vois ici [en F1] et dans la communauté spatiale également. »

Je ne peux que vous conseiller de suivre Marcus Wandt sur ses réseaux sociaux, le Suédois a posté en effet de nombreux clichés et vidéos de son voyage dans la station spatiale internationale, ce qui nous permet d’observer notre planète sous tous les angles (compte X de Marcus Wandt ci-dessous).

Button : Red Bull devra remplacer Perez s’il ne s’améliore pas

Le champion du monde de F1 2009, Jenson Button, estime que Red Bull n’aura pas d’autre choix que de remplacer Sergio Perez avant la fin de la saison si le Mexicain ne réagit pas immédiatement en marquant de nombreux points.

Après un autre week-end en dehors des points à Silverstone (le troisième après Monaco et le Canada), Sergio Perez sait qu’il doit impérativement relever son niveau de jeu avant la pause estivale, notamment parce que les dirigeants de Red Bull ont clairement exprimé leur mécontentement ces dernières semaines face à la situation et l’avenir du Mexicain – qui a pourtant signé un nouveau contrat récemment – est loin d’être assuré au sein de l’écurie de Milton Keynes.

« C’est un problème majeur. C’était un week-end terrible. Il n’a pas eu de chance à certains égards également. Cela ne peut pas arriver tous les week-ends. » a commenté Button au micro de Sky Sports à propos de la prestation de Sergio Perez à Silverstone.

« Ils [Red Bull] sont sur la défensive. Perez doit au moins marquer quelques points, même s’il ne termine pas juste derrière Max [Verstappen]. »

« Ils ne peuvent pas laisser cela durer éternellement. Si à la prochaine course [en Hongrie] il ne marque pas à nouveau des points, rapidement, ils devront le sortir de la voiture et mettre quelqu’un d’autre dedans. »

« Ce n’est pas une sensation agréable pour un pilote. C’est dur. Pour un pilote, c’est horrible, mais pour eux, le championnat des constructeurs est important. »

Une situation « intenable »

Après le Grand Prix de Grande-Bretagne, le directeur de Red Bull, Christian Horner, a admis que la situation est devenue « intenable » pour Sergio Perez et que le Mexicain doit impérativement marquer des points pour permettre à son équipe de décrocher le titre mondial au classement constructeurs.

« Il [Perez] sait que c’est intenable de ne pas marquer de points. Nous devons marquer des points avec cette voiture, et il le sait. » a déclaré Horner.

« Il connaît son rôle et son objectif, donc personne n’est plus impatient que Checo de retrouver sa forme. Nous sommes parfaitement conscients que pour remporter le championnat des constructeurs, il faut que les deux voitures marquent des points. »

« Checo, bien sûr, est sous pression – c’est normal en Formule 1 – mais quand on n’est pas à la hauteur, la pression ne fait qu’augmenter, et il en est conscient. Il le sait. Ce week-end [à Silverstone], rien ne s’est vraiment passé comme prévu. »

Perez doit réagir à Budapest 

Sergio Perez est bien conscient qu’il doit se ressaisir rapidement car – comme vu dans le passé – Red Bull peut se montrer impitoyable avec ses pilotes et n’hésite pas à remplacer les mauvais éléments en cours de saison.

Le Mexicain va donc tout miser sur la Hongrie et la Belgique (les deux prochaines manches) pour retrouver sa forme initiale : « Je suis très déçu, mais il est temps d’avancer. » a déclaré Sergio Perez ce dimanche soir à Silverstone.

« Je suis heureux qu’il y ait une petite pause maintenant, nous devons nous regrouper en équipe et faire un travail important. »

« Il me faut maintenant un week-end propre, un week-end de progression pour retrouver mon rythme. La Hongrie et la Belgique sont des week-ends où il faut retrouver ma forme. »

Red Bull est impitoyable 

Dans le passé, l’équipe Red Bull a déjà démontré à plusieurs reprises qu’elle n’hésite pas à remplacer ses pilotes en cours de saison. Le premier à en faire les frais a été le Russe Daniil Kvyat en 2016 lorsque ce dernier a été remplacé à la veille du Grand Prix d’Espagne par un certain…Max Verstappen.

Quelques années plus tard, l’écurie de Milton Keynes n’a pas hésité non plus à remplacer le Français Pierre Gasly à la veille du Grand Prix de Belgique par le Thaïlandais Alex Albon, lui-même remplacé à partir de 2021 par Sergio Perez.

Plus récemment, le clan Red Bull a également décidé de remplacer en plein milieu de saison Nyck de Vries par Daniel Ricciardo au sein de son équipe sœur AlphaTauri (désormais Visa Cash App RB).

Après Silverstone, Sergio Perez est sixième au championnat du monde des pilotes avec seulement un point d’avance sur George Russell et sept points devant Lewis Hamilton. Son coéquipier Max Verstappen est leader du classement avec 137 points d’avance sur le Mexicain.