« Embobinés, dupés », des chefs d’entreprise de Las Vegas en colère contre la F1

Les chefs d’entreprises ayant vu leurs revenus impactés négativement à cause de l’arrivée de la Formule 1 à Las Vegas se sont regroupés pour demander au gouvernement du comté de Clark, à l’agence publique de tourisme LVCVA et la F1 une compensation financière pour leurs pertes.

En 2023, la Formule 1 a fait son grand retour à Las Vegas après 41 ans d’absence. La catégorie reine – qui a acheté des terrains en plein centre ville pour y construire un bâtiment abritant le paddock et les garages – a vu les choses en grand avec un tracé de plus de six kilomètres empruntant le célèbre Strip où sont regroupés les plus prestigieux hôtels et casinos de la ville du péché et qui attirent des millions de touristes chaque année.

Mais avant que les Formule 1 ne puissent rouler sur le tracé, d’importants travaux ont été réalisés durant de nombreux mois, ce qui a eu évidemment un impact sur la vie quotidienne des habitants de Las Vegas, ainsi que pour les commerces et entreprises locales. Certaines entreprises ont vu leur chiffre d’affaires fondre de moitié durant ces travaux et c’est donc pour cette raison que certains chefs d’entreprise se sont regroupés pour demander une compensation financière.

« Nous voulons être indemnisés pour les pertes survenues à cause de tout ce que la F1, le comté et la LVCVA ont fait. Nous n’avons pas besoin de la F1, mais la F1 a besoin de nous. » a déclaré à LVSportsBizz.com Wade Bohn, propriétaire de l’entreprise Jay’s Market.

Wade Bohn a déclaré que l’arrivée de la Formule 1 à Las Vegas avait fait chuter le chiffre d’affaires de son magasin de 8,5 millions de dollars en 2022 à 4,2 millions en 2023, notamment parce que les clients ne pouvaient plus accéder à son entreprise durant les travaux. 

« Nous pensons que le comté est responsable. Ils utilisent l’argent des contribuables pour amener la F1 en ville. Lorsque la F1 s’est présentée devant le comté, ils ont promis qu’ils ne seraient pas un obstacle, qu’ils feraient partie de la communauté. »

« Ce qu’ils ont fait, c’est qu’ils sont entrés, ont tout détruit, ont fait leur course et se sont esquivés…Si cela [la perte financière de son entreprise] se reproduit l’année prochaine, je serai en faillite à coup sûr. »

Les chefs d’entreprise dupés

F1 Las Vegas
La Ferrari SF-23 sur la piste de Las Vegas en 2023

D’autres chefs d’entreprise comme Randy Markin, propriétaire du restaurant Battista et directeur général du Stage Door Casino, n’hésitent pas à dire qu’ils ont été « embobinés » : « En tant que communauté, nous avons été embobinés, nous avons été dupés. Cela n’est jamais arrivé auparavant. C’est devenu tout simplement incontrôlable. » a-t-il déclaré toujours à LVSportsBizz.com.

« C’est la première fois que Las Vegas se laisse berner par une entité extérieure comme la F1. La F1 ne savait pas comment s’impliquer dans la communauté. »

La représentante de ces chefs d’entreprise en colère, Lisa Mayo, a déclaré aux commissaires du comté de Clark lors d’une réunion que les entreprises voulaient éviter un recours collectif et cherchaient plutôt à recevoir une compensation pour leurs pertes causées par la course de F1.

La préparation de la piste et le revêtement de la route ont duré plusieurs mois avant la course, tandis que le démontage de l’équipement de la piste comme l’éclairage, les barrières et les tribunes a pris des semaines après la fin de l’événement.

« Aucun de nous ne veut détruire Las Vegas. Nous ne voulons pas de procès. » a ajouté Randy Markin. « Nous voulons transformer le négatif en positif. C’est bien mieux si la commission départementale, LVCVA et la F1 se réunissent et sont proactifs face à ce problème. »

Le président de la commission du comté de Clark, Tick Segerblom, a quant à lui indiqué que les entreprises avaient « un argument légitime » à faire valoir mais que la commission du comté n’avait pas encore développé de structure pour statuer sur les réclamations. 

« Bien sûr, nous examinerons cela à l’avenir. » a-t-il indiqué à LVSportsBizz.com. « Avant d’approuver la F1 [pour l’édition 2024], nous aborderons les activités qui ont été touchées dans le passé et qui le seront probablement à l’avenir. »

Sous le charme de la F1

Autre point qui fait également couler beaucoup d’encre, le fait que la Formule 1 n’a pas payé le gouvernement du comté pour l’utilisation des routes publiques où se trouve le tracé. Au lieu de cela, la Formule 1 souhaite que le comté de Clark verse 40 millions de dollars au promoteur de la course pour les coûts de revêtement des routes selon une information relayée par LVSportsBizz.com.

« Je crois que le comté a été exploité. » a déclaré Mayo, représentante des chefs d’entreprise en colère. « Tout le monde est tombé sous le charme de la F1. »

Le président de la commission, Tick Segerblom, a déclaré que le comté poserait beaucoup plus de questions à la F1 concernant la course du Grand Prix de Las Vegas 2024.

« Vous avez une entreprise privée qui gagne de l’argent grâce aux routes (publiques du comté). Il y a beaucoup de choses auxquelles nous n’avions pas pensé, nous en savons beaucoup plus maintenant. Il y aura beaucoup de questions soulevées entre (la course de F1) et le comté et la commission. » a déclaré Segerblom.

Le circuit de Monza s’adapte aux standards de la F1

Les travaux visant à rendre le circuit de Monza plus sûr, plus durable, plus moderne, plus confortable et aux standards de la Formule 1 ont débuté. Ces travaux devraient durer environ trois ans pour un montant total d’environ 21 millions d’euros.

Le tracé de Monza – qui a déjà accueilli 94 éditions du Grand Prix d’Italie – se refait une beauté pour s’adapter aux standards de la Formule 1 moderne. Au programme de ces travaux colossaux : un nouveau revêtement sur la piste, démolition des vibreurs présents le long des courbes, rénovation du système de collecte et de drainage des eaux, réaménagement de la route d’accès au circuit, démolition de trois passages souterrains et construction d’un nouveau qui reliera Porta Vedano à la Parabolica, création de nouveaux cheminements piéton en bêton et un nouvel accès fonctionnel pour les poids lourds sera également créé.

Le vice-Premier ministre et ministre de l’Infrastructure et des Transports Matteo Salvini a participé cette semaine au démarrage des travaux qui devraient durer 140 jours, alors que le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, était également présent par visioconférence.

« Les travaux importants qui démarrent ici aujourd’hui représentent la première étape nécessaire pour adapter le tracé de Monza aux normes requises par la Formule 1 moderne. » a déclaré Domenicali.

« Je tiens à remercier le Ministre de l’Infrastructure et des Transports, le Président de Lombardie, le Président de l’Automobile Club d’Italie et le maire de Monza pour l’effort qui a conduit à cette annonce et à rendre possibles les investissements. »

« J’attends avec impatience que ces travaux soient terminés à temps pour le Grand Prix d’Italie en septembre et j’espère que l’ensemble du programme de travaux se poursuivra dans les années à venir. »

En effet, ces travaux sont programmés en plusieurs étapes et devraient s’étaler sur trois années puisque le modernisation des stands et des tribunes sont également à l’ordre du jour. 

Alex Albon démoli mentalement par son passage chez Red Bull

Alex Albon est revenu sur une période douloureuse de sa carrière lorsqu’il a été promu chez Red Bull Racing en 2019 en remplacement direct du Français Pierre Gasly en plein milieu de saison.

Le Thaïlandais – qui débutait en Formule 1 cette année-là avec Toro Rosso – s’est retrouvé du jour au lendemain dans un top team, entouré de médias et au centre de toutes les attentions. Mal préparé, le Thaïlandais a beaucoup souffert durant cette période de sa vie.

« En vérité, pour moi en particulier, la plus grande chose à laquelle il fallait s’habituer était tout ce qui entourait [son rôle de pilote]. Une fois que vous faites partie de cette équipe de haut niveau, les projecteurs sont braqués sur vous, bien plus que chez Toro Rosso. » a expliqué Alex Albon dans le podcast High Performance.

« La première course à laquelle je suis allé, c’était en Belgique, et l’attention autour de cet échange [de baquet avec Gasly] était énorme, et chaque erreur, tout ce que vous faites, est critiqué. C’est une place assez chaude. »

Avec le recul, Alex Albon a admis qu’il avait réalisé que, même si son ascension dans les catégories inférieures démontrait son talent, il avait le sentiment d’avoir été mal préparé à rouler pour une équipe aussi grosse à l’avant de la grille, ce qui pourrait expliquer selon lui pourquoi il n’était pas dans le rythme de son coéquipier Max Verstappen à l’époque.

« Au début, j’ai eu du mal à gérer les médias parce que je n’avais pas de manager. Je n’avais personne autour de moi. Donc, en termes de soutien personnel, je n’avais que ma famille. Mais j’y parvenais tout seul. J’allais seul sur les circuit, j’avais mon entraineur pour être honnête, mais nous n’étions que nous deux. »

« Il y a aussi cette culture générale de la course. Quand tu es dans une catégorie inférieure, tu es rapide et il n’est pas important de donner des bons commentaires ou de donner une direction avec un leadership. »

« Lorsque j’étais en F3 et F2, je pouvais acquérir de l’expérience, des compétences, vous apprenez à quoi sert une barre anti-roulis ou pour quelle raison vous devez rouler plus avec la voiture. Vous apprenez tous ces termes d’ingénierie en cours de route. »

« Mais en Formule 1, le niveau d’ingénierie est beaucoup plus avancé par rapport à tout ce que j’ai pu faire en Formule 2, et lorsque j’avais des difficultés avec la voiture, que devais je faire ? Dois-je modifier certains paramètres de mon volant ? Cela aidera t-il mon ingénieur de la performance ? »

« Il y a littéralement 30 ou 40 choses différentes à faire pour résoudre un problème et je n’avais aucune connaissance. Je n’avais aucune expérience, je n’avais jamais rencontré ces problèmes auparavant et j’étais vraiment mal préparé. Je n’avais tout simplement pas cette expérience générale de la course. »

Alex Albon a admis qu’il avait détruit mentalement par cette expérience douloureuse. Mais même si cela a été difficile à vivre à l’époque, cela a fourni au désormais pilote Williams les bases nécessaires pour rebondir – ce qu’il a réussi à faire en 2022 en rejoignant Williams.

« J’ai réalisé à la fin de cette année [2020] que mentalement je n’avais plus d’énergie. Ce qui a également joué un grand rôle, c’est d’essayer d’agir comme si je n’étais pas affecté par cela. Avoir le sourire pour les caméras ou arriver dans le paddock avec le sourire aux lèvres, tout cela a fini par me démolir. »

Retour à la vraie vie 

Alex Albon Red Bull F1 2020
Alex Albon lors de sa dernière course avec Red Bull en 2020

Après avoir été remercié par Red Bull fin 2020 pour être remplacé par Sergio Perez, Albon a découvert « la vraie vie » et a pris le temps de se reconstruire, lui qui a été propulsé en Formule 1 si rapidement sans jamais avoir eu le temps de penser à construire de bonnes bases.

« Ensuite lors de mon année d’absence, il y avait deux domaines dans lesquels je devais travailler. Premièrement, j’avais l’impression d’être trop un « béni oui-oui » chez Red Bull. J’étais trop désireux d’impressionner et de plaire, alors je disais toujours oui à beaucoup de choses – qu’il s’agisse de tâches marketing, de temps passé dans le simulateur ou de « Alex, nous pensons que tu dois faire cette interview, ce sera bien pour toi » ou autre chose. J’ai toujours donné la priorité à l’équipe en premier et j’ai réalisé que mon énergie mentale était bien trop épuisée avant même de monter dans la voiture. »

« La deuxième chose était simplement la performance pure. Où étaient mes faiblesses par rapport à Max [Verstappen]. Pourquoi était il capable de conduire ce style de voiture, pourquoi pouvait il la conduire de cette façon, avec quels domaines de la gestion de course ai-je eu du mal par rapport à lui ? »

« J’ai en quelque sorte créé ces deux domaines, le côté course et le côté non-course, disons. Bien sûr, tout est un seul, et je me suis juste mis à l’ouvrage et je me suis assis avec mon entraîneur, je me suis trouvé un manager, je me suis trouvé un psychologue, un comptable. Les trucs très basiques. »

« Ce qui est très étrange, c’est que j’ai été propulsé si rapidement vers la F1 que je n’ai jamais créé de structure. C’était juste : « ce sont les clés de ta maison, c’est ici que tu vas loger, ceci est ton compte bancaire » et bla, bla, bla. En fait, pendant les deux premiers mois, je me suis laissé le temps de régler tout ça. Je devais réellement vivre et comprendre où va mon argent et ce que je fais. »

« J’avais l’impression que la meilleure chose qui me soit arrivée était de passer du temps loin du sport parce que vous êtes dans la machine à laver, course après course. » a-t-il ajouté.

« Avoir réellement un moment de réflexion sur soi – parce qu’on n’a pas vraiment beaucoup de temps pour réfléchir sur soi – c’était la meilleure chose. Je suis plutôt impitoyable maintenant, à certains égards. J’ai définitivement changé mon approche pour me donner la priorité. La raison pour laquelle je le fais est simple : c’est parce que j’ai besoin de me soucier plus de moi que des autres. »

« Dans cet égoïsme, j’ai réalisé qu’il y avait un équilibre entre être là pour l’équipe et être quelqu’un avec qui l’équipe veut travailler – en raison de sa qualité. C’est moi qui conduis cette voiture, je dois être dans la meilleure position possible. Donc, la façon dont je m’y suis pris était simplement ma compréhension de savoir ce dont j’avais besoin pour être le meilleur. »

« Honnêtement, c’est aussi simple que cela. Que faut-il et comment puis-je devenir le meilleur pilote possible, cela me mettra t-il dans la meilleure position ? C’est ce que j’ai fait. »

Williams prolonge son partenariat moteur avec Mercedes en F1

L’écurie Williams a confirmé à la veille de la saison 2024 de Formule 1 la prolongation de son contrat de fourniture moteur avec Mercedes à partir de la saison 2026 lorsque la nouvelle règlementation sur les unités de puissance entrera en vigueur.

Motorisée par Mercedes depuis le début de l’ère hybride en 2014, l’équipe Williams poursuivra donc l’aventure avec le constructeur allemand lorsque les nouvelles règles moteur seront introduites en F1 en 2026 lorsque les futurs groupes motopropulseurs utiliseront exclusivement du carburant 100 % durable, respectant des normes strictes de durabilité et réduisant la consommation globale de carburant.

Les systèmes électriques du groupe motopropulseur seront également améliorés pour atteindre des performances plus élevées et comporteront un seul moteur électrique de 350 kW, presque trois fois plus puissant que le MGU-K actuel. Le développement des nouvelles unités de puissance devra également respecter les réglementations en matière de plafonnement des coûts.

« Nous bénéficions d’un partenariat à long terme avec Mercedes-Benz et nous sommes ravis d’étendre cette collaboration à la prochaine ère de la Formule 1. » a déclaré James Vowles, team principal de l’équipe Williams.

« L’expertise, le soutien et la technologie que Mercedes apporte s’alignent parfaitement avec les aspirations de notre équipe à moyen et long terme. Cet accord à long terme avec Mercedes est une étape positive et fait partie de nos objectifs pour l’avenir, tout en conservant notre expertise et nos capacités de conception et de fabrication en interne. »

A partir de 2026, Mercedes aura donc deux écuries clientes avec Williams et McLaren – dont le contrat actuel a également été prolongé : « Nous sommes ravis de confirmer Williams Racing comme deuxième équipe cliente que nous fournirons pour le règlement 2026 sur les groupes motopropulseurs. » a déclaré Toto Wolff, directeur de Mercedes.

« La nouvelle d’aujourd’hui met en évidence la force de l’offre Mercedes-Benz en F1 et, plus important encore, non seulement valide, mais renforce, notre stratégie globale en matière de sport automobile. »

« Depuis 2014, nous avons continué à construire et à développer notre relation avec Williams. Alors que l’équipe continue de mettre en place les bases pour se positionner en tête du réseau, nous sommes impatients de les soutenir avec notre fourniture d’unités électriques. »

La durée de ce nouveau contrat passé entre Mercedes et Williams n’a en revanche pas été communiquée par les deux parties, mais on estime que cet accord devrait courir jusqu’en 2030 au moins.

La FIA confirme les départs de Nielsen et Goss, Maylon nommé directeur sportif

La FIA a confirmé à la veille de la saison 2024 de Formule 1 qui débute le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn plusieurs changements en interne avec la nomination de Tim Maylon au poste de Directeur Sportif en remplacement direct de Steve Nielsen qui quitte la Fédération à la fin du mois de janvier, alors que Tim Goss quitte son poste de directeur technique.

La Fédération Internationale de l’Automobile a donc confirmé ce qui n’était jusqu’à présent qu’une rumeur ; à savoir le départ de son directeur sportif Steve Nielsen. Ce dernier sera donc remplacé à partir de 2024 par Tim Maylon qui supervisera toutes les questions sportives, y compris la direction de course et le centre d’opérations à distance (ROC) à Genève, et rapportera directement à Nikolas Tombazis, directeur monoplace de la FIA.

Malyon a mené une brillante carrière dans le sport automobile. Il a auparavant travaillé pour Red Bull Racing pendant 12 ans, après avoir rejoint l’équipe alors qu’elle était connue sous le nom de Jaguar Racing. Il a occupé divers postes d’ingénieur de course et a contribué aux quatre championnats des constructeurs et des pilotes de Red Bull au cours de la période 2010-2013.

En 2015, il a rejoint Sauber Motorsport en tant que responsable de l’ingénierie des pistes avant de rejoindre BMW Motorsport en tant qu’ingénieur en chef pour son programme DTM à la mi-2016. Après deux années réussies en DTM, dont une victoire en championnat, il a assumé les fonctions de chef du département d’ingénierie de piste et d’ingénieur en chef de l’équipe de Formule E de BMW.

Maylon a ensuite rejoint la FIA en 2019 en tant que responsable de la recherche et a ensuite été nommé au poste de directeur de la sécurité en 2021. Il a également fait partie intégrante de la création du ROC et exerce les fonctions opérationnelles de chef de projet ROC depuis mai 2022.

En confirmant la nomination de Tim Malyon au poste de directeur sportif, Nikolas Tombazis, directeur des monoplaces de la FIA, a déclaré : « Je suis ravi d’accueillir Tim au poste de directeur sportif des monoplaces. Tim possède une riche expérience et une expertise en sport automobile au plus haut niveau. »

« Il jouera un rôle majeur alors que nous continuons à apporter de la rigueur à nos pratiques et procédures sportives et réglementaires, et il dirigera l’innovation que nous avons apportée à nos opérations de contrôle de course. »

« Tim a joué un rôle central dans la création d’une forte synergie entre la direction de course et le ROC avec l’introduction de nouvelles technologies, notamment l’intelligence artificielle et des systèmes d’analyse et de traitement de données de pointe. Il continuera à superviser les avancées dans ce domaine et à prendre la tête de l’évolution de la réglementation sportive de la FIA. »

« Je suis ravi d’assumer le rôle de directeur sportif. Nous avons déjà apporté des changements significatifs à nos opérations de direction de course avec le soutien du ROC et j’ai hâte de passer au niveau supérieur. » a déclaré Tim Maylon.

« Nous sommes également engagés dans une vaste révision réglementaire des questions sportives, et j’ai hâte de concentrer davantage mes efforts sur ces efforts à l’avenir. »

Niels Wittich reste directeur de course en F1

Sous la direction de Tim Malyon, Niels Wittich conservera le rôle de directeur de course en Formule 1 cette saison a également confirmé la FIA.

Nielsen quitte la FIA fin janvier

Concernant Steve Nielsen, ce dernier quittera définitivement la FIA à la fin du mois de janvier 2024. Ayant rejoint le département Monoplaces de la FIA au cours d’une phase cruciale de restructuration, Steve Nielsen a fait partie intégrante des mises à jour importantes des procédures de contrôle de course.

« Steve a été un atout fantastique pour le département Monoplaces au cours de la saison 2023 de Formule 1 et a fait partie d’une année cruciale de développement et d’avancées positives dans nos activités. » a déclaré Nikolas Tombazis.

« Bien entendu, il reste encore beaucoup à faire et nous bâtirons sur ces bases solides au cours des années à venir. Nous souhaitons à Steve le meilleur pour son prochain défi. »

Départ de Tim Goss

La FIA a également confirmé le départ de Tim Goss qui quittera son poste de directeur technique pour occuper un poste en dehors de la Fédération, mais aucun remplaçant n’a encore été nommé.

« Nous sommes déçus de perdre une personne du calibre de Tim au sein de l’organisation. Tim a joué un rôle majeur au sein du département technique et a toujours opéré au plus haut niveau. Nous comprenons que sa carrière prend une nouvelle direction et nous soutenons et respectons son désir de poursuivre une autre voie, et lui souhaitons bonne chance dans ses projets futurs. » a déclaré Tombazis.

« Ce fut un honneur de travailler en tant que directeur technique de la FIA et de contribuer à façonner l’avenir du sport. » a déclaré Tim Goss.

« Je suis extrêmement fier et satisfait des nombreuses réalisations du Département Technique au cours de mon passage à la FIA. »

« Le département compte de nombreuses personnes de grand talent et je pense que l’organisation dispose d’une base solide en termes d’expertise technique pour les tâches qui nous attendent, notamment l’introduction de la réglementation 2026. Je repars avec de bons souvenirs de mon passage à la FIA. »

Cet hiver, Russell cherche des réponses à ses questions

Le pilote Mercedes, George Russell, a admis qu’il y avait encore beaucoup de questions auxquelles il devait répondre au cours de l’hiver après une campagne 2023 faite de hauts et de bas et bien moins fluide que la précédente. 

Classé huitième au championnat du monde des pilotes au terme de la saison 2023, George Russell a marqué 100 points de moins qu’en 2022 alors qu’il pilotait une monoplace plus compétitive que la W13 d’il y a deux ans qui lui avait tout de même permis de remporter sa première victoire en Formule 1 à Sao Paulo.

« Cela a été une saison où nous avons eu beaucoup de rythme par moments, mais je n’ai jamais obtenu les résultats que je pensais mérités ou possibles, nous devons donc absolument essayer de comprendre pourquoi. » a déclaré Russell à la fin de la saison 2023 avant d’entamer la pause hivernale.

« Il y a eu énormément d’opportunités manquées à bien des égards. Cela n’a vraiment pas été une saison fluide, mais je pense que quand tout se passe bien, quand tout fonctionne, la chance a tendance à être de votre côté. »

« Quand vous êtes en retrait, vous avez tendance à ne pas avoir la chance avec vous. Je ne suis pas du genre à croire en la chance, parce que je pense que c’est à vous de créer votre propre chance. Nous devons donc juste être plus rapides et Dame Chance sera avec nous. »

« C’est certainement un point que je vais examiner au cours de l’hiver, car les résultats ont été si fluides [en 2022] – je pense que j’ai terminé dans le top cinq plus que tout autre pilote – et en 2023,  je sens que j’ai amélioré mon jeu dans mon rythme de qualifications et mon rythme de course, mais j’ai été définitivement en retrait. »

Quant à 2024, George Russell admet que Mercedes doit faire face à un énorme défi pour rattraper l’équipe Red Bull qui a remporté les deux derniers championnats du monde : « Nous essayons tous de rattraper la voiture la plus dominante de l’histoire de la F1. Ce n’est donc pas une tâche facile. » admet le Britannique qui pilotera pour Mercedes jusqu’en 2025 aux côtés de Lewis Hamilton.

« Tout le monde va devoir se rassembler et être vraiment concentré. Nous devrons vraiment tout mettre en œuvre, mais seul le temps nous le dira. Mais je pense que nous abordons cet hiver dans une bien meilleure situation qu’il y a douze mois ou deux ans. »

« Donc, nous espérons ne pas trébucher sur quoi que ce soit, mais comme je l’ai déjà dit, seul le temps nous le dira. » conclut Russell.

Lewis Hamilton : « Mes looks ont commencé à attirer un nouveau public »

Le pilote Mercedes, Lewis Hamilton, estime que ses différents looks ont commencé à attirer un nouveau public en Formule 1 ces dernières années, lui qui peut désormais être « lui-même » sans craindre les critiques.

Depuis quelques années, Lewis Hamilton a pris pour habitude d’arriver dans le paddock de la Formule 1 avec un look non conventionnel, notamment le jeudi en début de week-end, avant d’enfiler ensuite une tenue plus « corporate » aux couleurs de son équipe et affichant les différents sponsors de Mercedes pour participer aux points presse.

Les photographes accrédités en Formule 1 ont d’ailleurs très vite compris le petit jeu de Lewis Hamilton et attendent patiemment le pilote Mercedes à l’entrée du paddock tous les jeudi pour le mitrailler dans sa nouvelle tenue, souvent des créations d’amis proches du Britannique.

« Certains de mes looks ont commencé à attirer un nouveau public. Les gens autour ont gagné en ouverture d’esprit, ils ne font plus de commentaires sur ce que je porte. » a expliqué Lewis Hamilton dans les colonne de GQ.

« Ils se disent que c’est simplement mon truc. Mais au début, ils étaient particulièrement critiques. On ne pouvait pas vraiment être soi-même dans le monde de la Formule 1. Maintenant, on commence à voir des gens s’épanouir et c’est franchement cool. »

En effet depuis quelques années maintenant, plusieurs pilotes de la grille n’hésitent plus à s’afficher dans le paddock dans des tenues moins conventionnelles que celles auxquelles on pourrait s’attendre.

Par exemple, l’ancien pilote Mercedes Valtteri Bottas semble désormais complétement décomplexé à l’idée de se balader dans un paddock avec un débardeur, des claquettes et une coupe mulet, comme ce fut le cas en Australie en 2023, preuve que les mentalités ont bien évolué.

Valtteri Bottas F1 coupe mulet
Valtteri Bottas en débardeur et avec une coupe mulet à Melbourne

Lorsqu’on demande à Lewis Hamilton ce que cela lui fait de pouvoir enfin s’exprimer librement, le septuple champion du monde de F1 a répondu : « C’est essentiel pour gagner en confiance en soi. »

« Nous vivons dans un monde qui est très porté sur le jugement, n’est-ce pas ? En particulier avec les réseaux sociaux, où chacun cherche à être validé. J’ai vraiment dû suivre tout un processus pour m’en détacher et comprendre que ce n’était en fait qu’un outil de communication. »

« Pour ce qui est de mon look et la manière dont je me présente, cela ne s’est pas fait du jour au lendemain. La première fois que j’ai adopté un de mes looks, l’un des boss m’a passé au crible et a jugé toute ma tenue. Je me suis senti vraiment petit. J’avais l’impression de devoir me conformer à quelque chose qui me mettait mal à l’aise, et je sais que c’est le lot de beaucoup de gens. »

look Hamilton F1
Lewis Hamilton à son arrivée dans le paddock d’Imola un jeudi en 2021

« J’espère qu’en faisant cela j’encourage les autres à avoir le courage d’embrasser ce qu’ils sont réellement. Et si être soi-même ne correspond pas à l’environnement dans lequel vous évoluez, c’est que ce n’est pas fait pour vous. C’est facile à dire, mais je ne pourrais pas faire un travail dans lequel je ne me sens pas à ma place, je saurais simplement que ce n’est pas fait pour moi. »

Lewis Hamilton admet que travailler pour Mercedes – avec qui il a signé un nouveau contrat de deux ans en 2023 – le rend particulièrement heureux : « J’ai trouvé un endroit où l’on partage les valeurs que j’ai à cœur, et je suis incroyablement chanceux pour ça. » conclut le Britannique.

Max Verstappen : « Les Sprints enlèvent une partie de la magie en F1 »

Le champion du monde en titre, Max Verstappen, a une nouvelle fois critiqué les courses Sprint en F1, le Néerlandais estimant que ce format censé apporter plus de spectacle pour les fans fait passer la catégorie reine du sport automobile pour un vrai « cirque ».

Depuis leur introduction en F1, les courses Sprint n’ont cessé de faire couler beaucoup d’encre, certains étant de fervents défenseurs de ce format, alors que d’autres s’y opposent catégoriquement. C’est d’ailleurs le cas de Max Verstappen qui considère que les courses Sprint en Formule 1 enlèvent « une partie de la magie ».

« J’ai toujours dit que je comprenais le côté commercial, mais je me considère comme un pur coureur. » a déclaré le triple champion du monde à AMUS à propos des courses Sprint.

« Cela enlève une partie de la magie. Enfant, lorsque j’allumais la télévision, je me demandais avec enthousiasme ce qui se passerait pendant la course. En tant que fan, vous ne disposez pas de toutes les informations privilégiées sur la dégradation des pneus ou quoi que ce soit du genre. Vous voyez une Red Bull, une Mercedes et une Ferrari sur la grille et vous vous demandez comment cela va se terminer. »

« Une course Sprint permet de savoir plus ou moins ce qui va se passer le lendemain. Sauf circonstances folles – par exemple avec un changement de météo – vous pouvez généralement estimer le rythme de la course [principale] après un Sprint. Donc, je pense que cela enlève de la tension. Peut-être que seul le départ est excitant. »

Le Néerlandais n’hésite pas à critiquer le format général d’un week-end Sprint puisque les pilotes ne participent qu’à une seule séance d’essais libres le vendredi, avant de se lancer directement dans une séance de qualifications qui détermine la grille de départ de la course principale du dimanche. 

Le samedi, les pilotes participent à une nouvelle séance de qualifications [le Shootout] dont le résultat détermine la grille de départ de la course Sprint programmée quelques heures plus tard et dont le résultat n’a aucun impact sur la grille de la course principale du dimanche. 

« Le format n’est pas assez mouvementé. Cela ne me dérange pas d’avoir une seule séance d’essais libres avant les qualifications. Mais avoir de nouvelles qualifications pour le Sprint, cela ne veut pas dire grand chose pour moi car nous avons déjà réalisé les « grandes » qualifications. C’est la séance la plus importante. » a ajouté Verstappen.

« En Sprint, le vainqueur ne gagne que huit points. Les différences avec le deuxième et le troisième ne sont pas grandes. Cela n’a pas beaucoup d’importance. »

Autre point important aux yeux de Max Verstappen, la règle du Parc Fermé qui s’applique immédiatement après les premiers essais libres du vendredi, ce qui veut dire que les équipes ne peuvent plus toucher aux réglages des monoplaces pour la suite du week-end.

« C’est une autre chose. La configuration est verrouillée après les premiers essais libres. Si vous vous trompez, vous êtes coincé dans cette configuration pour le reste du week-end. » insiste le Néerlandais.

« C’est nul ! Cela nous est arrivé au Brésil l’année dernière [en 2022]. Nous avons eu quelques bons week-ends Sprint cette année, cependant, je n’étais pas entièrement satisfait. Avec la garde au sol à Austin par exemple. Mercedes et Ferrari n’ont certainement pas réglé volontairement leurs monoplaces trop bas [Hamilton et Leclerc ont été disqualifiés des résultats du GP des Etats-Unis, ndlr]. »

« Mais une fois que l’on s’engage sur le mauvais chemin, on ne peut plus y échapper. Vous ne pouvez réagir qu’avec la pression des pneus. Et quand c’est fini, vous êtes complétement perdu, c’est ennuyeux. Si on veut continuer à faire des Sprints, nous devons faire des changements à mon avis. »

Lorsqu’on lui demande s’il serait mieux de créer des Parcs Fermés séparés durant un week-end Sprint, Verstappen a répondu : « Oui, un pour le samedi et un pour le dimanche par exemple. »

D’une façon générale, Max Verstappen admet qu’il est quelques fois perdu lors des week-ends Sprint, et c’est pourquoi le pilote Red Bull aimerait du changement : « Pourquoi avons-nous besoin de tous ces trucs bizarres ? Même moi, je me demande quelles sont les règles. Je me sens perdu. C’est un peu comme un cirque. » conclut le triple champion du monde.

Six courses Sprint en 2024

En 2024, max Verstappen n’échappera pourtant pas aux courses Sprint puisque la Formule 1 a confirmé un calendrier de six courses Sprint cette saison. les courses Sprint se disputeront sur le tracé de Shanghai en Chine du 19 au 21 avril, celui de Miami du 03 au 05 mai, celui de Spielberg en Autriche du 28 au 30 juin, celui d’Austin au Texas du 18 au 20 octobre, Sao Paulo au Brésil du 1er au 03 novembre et enfin celui de Losail au Qatar du 29 novembre au 1er décembre.

Si l’Autriche, le Brésil, Losail et Austin ont déjà accueilli une course Sprint dans le passé, ce sera en revanche une grosse nouveauté pour Miami qui accueillera sa première course Sprint, ainsi que pour Shanghai qui fera également son retour au calendrier de la Formule 1 après plusieurs années d’absence en raison de la crise sanitaire du Covid.

Des changements à prévoir ? 

Il est bon de noter que suite aux discussions lors de la réunion de la Commission F1 en novembre dernier, il a été convenu que le comité sportif consultatif discutera plus en détail des changements potentiels au format Sprint avec une proposition qui sera présentée à la Commission F1 pour examen lors de la première réunion de 2024 programmée avant la première manche de l’année.

Horner veut garder Perez en 2025, mais tout dépendra de ses performances

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a insisté sur le fait qu’il souhaite conserver Sergio Perez après la saison 2024 de Formule 1, mais que cette décision dépendra évidemment des performances du Mexicain cette année.

Sergio Perez entame en 2024 sa dernière année de contrat avec Red Bull et le Mexicain – qui a terminé deuxième du championnat du monde l’an dernier avec 290 points de retard sur son coéquipier max Verstappen – sait qu’il n’a plus le droit à l’erreur s’il souhaite conserver son baquet au sein de l’écurie la plus dominante de la grille depuis deux saisons. 

Interrogé sur l’avenir de Sergio Perez au sein de l’équipe Red Bull, Christian Horner n’hésite pas à placer le Mexicain sous pression alors que la campagne 2024 n’a pas encore débuté.

« 2024 sera une grande année parce que de nombreux contrats de pilotes touchent à leur fin. Nous avons de grands talents dans notre propre écurie, bien sûr, mais la voiture est très attractive pour que d’autres pilotes veuillent nous rejoindre. » admet Christian Horner à Sky Sports.

La Red Bull étant la meilleure monoplace de la grille depuis deux saisons maintenant, il est tout à fait naturel que certains pilotes dont le contrat arrive à terme à la fin de la campagne 2024 contactent Christian Horner pour tenter leur chance. Lorsqu’on lui demande justement si des pilotes l’ont déjà contacté, le britannique a répondu : « Il y a eu un peu de cela, mais il n’y a aucune garantie de quoi que ce soit. »

« Checo [Sergio Perez] est notre pilote. S’il réussit, nous le garderons. Je veux le garder pour 2025, mais tout dépend de ses performances par rapport à son coéquipier. Checo est un pilote très compétent et être le coéquipier de Max est un travail très difficile. » a ajouté Horner.

En 2024, Sergio Perez débutera sa quatrième saison chez Red Bull. Le Mexicain a terminé quatrième du championnat du monde des pilotes en 2021, puis troisième en 2022 et deuxième en 2023. 

Szafnauer voit le moteur Renault en F1 à la traîne jusqu’en 2026

L’ancien team principal de l’équipe Alpine, Otmar Szafnauer, affirme que le moteur Renault monté à l’arrière des deux Alpine en F1 accusera toujours un certain retard au cours des deux prochaines saisons en termes de performances par rapport aux unités de puissance des autres constructeurs.

L’an dernier, une analyse lancée par la FIA a confirmé que le moteur Renault souffrait d’un déficit de puissance par rapport aux unités de puissance Ferrari, Honda et Mercedes. Ce déficit – évalué entre 20 et 35 chevaux – a également été confirmé par l’ancien team principal d’Alpine, Otmar Szafnauer, qui affirmait à l’époque que le problème venait de la partie électrique de l’unité de puissance et non du moteur à combustion interne.

Cette situation a donné lieu à des discussions pour permettre à Renault de surmonter ce déficit de puissance par rapport à ses rivaux, mais Otmar Szafnauer – qui a été licencié de l’équipe Alpine en juillet 2023 – a révélé que les adversaires d’Alpine ont refusé à Renault la possibilité de rattraper son retard, l’Américain insistant sur le fait que l’équipe du constructeur français sera donc encore gênée par ce déficit de puissance durant les deux prochaines saisons, soit jusqu’en 2026 date à laquelle une nouvelle règlementation moteur entrera en vigueur en Formule 1.

« La FIA dispose de toutes les données, et je pense que c’est lors de ma dernière réunion de la Commission Formule 1 que la FIA a mis cela à l’ordre du jour. » a expliqué Szafnauer dans un entretien accordé à Peter Windsor sur sa chaîne YouTube.

« Dans la règlementation moteur, nous devions geler le développement pour que Red Bull puisse utiliser un moteur Honda qui n’allait pas être développé – je n’étais pas là – mais il y a eu un ‘Gentleman’s Agreement’ qui stipulait que la puissance du groupe motopropulseur de tous les constructeurs était différente d’un certain pourcentage et qu’ils commenceraient à réfléchir à ce qu’il faut faire pour mettre tout le monde en conformité. »

« La FIA elle-même a dit : ‘Ecoutez, Renault est en dehors de la fenêtre de différence [en termes de puissance] du groupe motopropulseur, nous devons donc commencer à parler de ce que nous devrions faire pour aligner le moteur Renault sur celui des autres’. »

« Nous avons ensuite eu une réunion au cours de laquelle j’ai beaucoup argumenté au nom de Renault pour amener les autres motoristes à faire exactement ce qu’ils avaient promis lorsque le [développement du] moteur était gelé. Mais un Gentleman’s Agreement en Formule 1 en vaut parfois la peine et d’autres fois non. »

« Je pense donc que cet écart – uniquement parce qu’il est vraiment difficile de changer maintenant – persistera probablement jusqu’en 2026. Donc encore deux ans, 2024 et 2025. »

« Nous avons travaillé en tant qu’équipe, mais le problème est que le groupe motopropulseur est gelé. Même si vous voulez le changer, vous ne pouvez pas. Vous ne pouvez apporter des modifications que pour des raisons de fiabilité et cela ne vous laisse pas beaucoup de latitude pour améliorer la puissance de sortie de l’unité. »

« En soi, c’est une lacune difficile à surmonter. Donc, pour être compétitif à l’avant de la grille, vous devez avoir un châssis, des pilotes et tout le reste bien meilleurs que tout le monde pour compenser le déficit du groupe motopropulseur – c’est impossible. » insiste l’Américain.

En 2023, l’équipe Alpine a terminé à la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement 120 points marqués en 22 Grands Prix disputés.

Renault pourrait motoriser Andretti

Récemment, Bruno Famin – directeur de l’équipe Alpine par intérim – a indiqué que Renault serait prêt à motoriser Andretti dans le cas où la candidature de l’écurie américaine est acceptée par la FOM. Si tel est le cas, Andretti pourrait alors viser une arrivée en F1 en 2025, mais il lui faudrait alors un moteur puisque Géneral Motors – qui s’est inscrit en F1 en tant que motoriste – ne débutera pas avant la saison 2028.

Mais si les propos d’Otmar Szafnauer s’avèrent exacts au sujet du moteur Renault, Andretti pourrait alors choisir un autre fournisseur moteur pour faire ses débuts en Formule 1…

Abiteboul sur les tests des jeunes pilotes en F1 : « C’est plus de l’ordre du symbole »

L’ancien directeur de l’équipe Renault en F1, Cyril Abiteboul, porte un regard assez critique sur les essais réservés aux jeunes pilotes en Formule 1, le Français estimant que ces séances de roulage sont plus de l’ordre du « symbole » et n’offrent pas suffisamment d’opportunités aux jeunes qui y participent.

Depuis quelques années maintenant, les équipes de F1 ont l’obligation de faire rouler des jeunes pilotes durant au moins deux séances d’essais libres 1 au cours d’une saison. Ces séances de roulage sont programmées pour permettre aux débutants de mettre un pied dans le milieu très fermé de la Formule 1 et doivent – en théorie – leur ouvrir des portes pour leur avenir, mais pour Cyril Abiteboul, ces essais sont plus de l’ordre du symbole.

« Ces essais démontrent certaines facettes du pilote, ce sont des moments importants, mais qui sont plus de l’ordre du symbole que d’une démonstration de performance ou d’apprentissage. » estime Cyril Abiteboul, consultant pour Franceinfo.

« C’est ultra court, une heure à peine, avec un programme rigide car il y a beaucoup de choses à faire durant les essais : travailler le développement, la mise au point de la voiture pour le reste du week-end. ce n’est pas une zone de liberté. »

Cyril Abiteboul admet cependant qu’un jeune pilote aura toujours besoin du soutien d’une grande écurie pour mettre toutes les chances de son côté pour atteindre un jour la Formule 1, comme cela a été le cas par le passé pour de grands pilotes tels que Sebastian Vettel ou encore Max Verstappen – tous deux soutenus par Red Bull.

« Être dans le giron d’une écurie, c’est important, c’est même devenu une condition nécéssaire. » a ajouté Cyril Abiteboul.

« Quand on regarde ces dernières années, Lando Norris chez McLaren, Max Verstappen ou avant Sebastian Vettel chez Red Bull…Il faut presque remonter à Fernando Alonso pour voir de grands pilotes arriver sans le soutien d’une équipe. »

Le problème du pilote payant

Depuis quelques années, la Formule 1 a vu arriver des pilotes qui « achètent » leur présence dans la discipline reine du sport automobile moyennant un important apport financier pour l’équipe. Mais grâce à cette règle qui oblige désormais les écuries de la grille à accompagner des pilotes débutants en les faisant notamment rouler lors de séances d’essais libres. Cyril Abiteboul estime que ce processus permettra de voir éclore davantage de pilotes qui méritent leur place : « Cela devient davantage une pure méritocratie et il faut s’en réjouir. » insiste-t-il. 

« Je ne crois pas que la F1 soit passée à côté de talents évidents. Je ne suis pas pour autant certain que les pilotes qui soient arrivés en F1 le méritaient tous. »

La F2, un parking de pilotes…

Bien que les équipes de F1 sont poussées à soutenir de jeunes pilotes, notamment en les soutenant financièrement dès les catégories inférieures comme la F3 ou la F2, cela n’offre pas non plus une garantie pour ces jeunes d’obtenir une place en catégorie reine.

En effet, si l’on regarde sur les deux dernières années, le champion de F2 2022, Felipe Drugovich ou encore le Français Théo Pourchaire – sacré champion en 2023 – n’ont pas obtenu de baquet de titulaire en F1 après leur sacre et doivent se contenter en 2024 d’un poste de réserviste (chez Aston Martin pour Drugovich et Stake F1 pour Théo Pourchaire).

De plus, l’allongement des carrières pour certains pilotes (on pense notamment à Fernando Alonso qui aura 43 ans cette saison) est également un frein à l’arrivée de nouveaux pilotes sur la grille de la Formule 1, d’autant que les équipes préfèrent désormais miser sur l’expérience plutôt que de prendre des risques avec un débutant dans un contexte de plafonnement des coûts.

« C’est toujours un problème d’aversion au risque. Les sommes en jeu sont tellement importantes, et le risque pour un directeur d’écurie est si élevé qu’il préfèrera parfois un pilote ‘valeur sûre’. les ‘teams principals’ sont aujourd’hui des employés comme les autres, alors qu’à une époque, quand Ron Dennis décidait de mettre Lewis Hamilton dans la McLaren, il était quasiment chez lui, comme Frank Williams qui était propriétaire de son écurie. Ils n’avaient personne pour leur dire ‘attention, tu fais une bêtise en prenant un jeune’. »

Aucun débutant en F1 en 2024

Une chose est certaine, il n’y aura aucun pilote débutant sur la grille de la Formule 1 en 2024, une première depuis 73 ans. En revanche, des opportunités seront à saisir pour les jeunes pilotes en 2025 puisque de nombreux pilotes verront leur contrat arriver à leur terme à la fin de la campagne 2024, ce qui devrait nous offrir un marché des pilotes excitant (voir les contrats des pilotes ici).

Verstappen nomme les deux pilotes qu’il aimerait voir dans son équipe en F1

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, a révélé quels seraient les pilotes de la grille actuelle qu’il pourrait choisir dans l’hypothèse où il serait directeur d’une équipe en catégorie reine du sport automobile.

Depuis qu’il a rejoint la Formule 1 en 2015 à l’âge de 17 ans, Max Verstappen a « usé » de nombreux coéquipiers, que ce soit chez Toro Rosso où il a débuté sa carrière, ou bien chez Red Bull Racing pour qui il pilote depuis le Grand Prix d’Espagne 2016. Depuis son arrivée au sein de l’écurie autrichienne, le Néerlandais a eu plusieurs coéquipiers dont l’Australien Daniel Ricciardo, le Français Pierre Gasly, le Thaïlandais Alex Albon et le Mexicain Sergio Perez avec qui il travaille depuis 2021.

Interrogé dans un premier temps par nos confrères allemands d’AMUS pour savoir quel pilote de la grille actuelle – hormis Sergio Perez évidemment – serait le plus difficile à battre en tant que coéquipier selon lui, le triple champion du monde a répondu : « Parmi les pilotes de la grille actuelle ? Je ne sais pas. »

« Tout le monde fait bien des choses différentes dans des voitures différentes. J’ai du mal à en choisir un car il y a tellement de bons pilotes en ce moment. »

Face à cette réponse, le journaliste reformule alors sa question et lui demande quel pilote choisirait un Max Verstappen s’il était chef d’équipe ? Le Néerlandais a alors répondu : « Puis-je me choisir ? Il y aurait moi et je prendrais aussi Lando [Norris, actuellement pilote McLaren]. Il est encore jeune, il a encore une longue carrière devant lui et il peut aussi être très, très rapide. »

Enfin, lorsqu’on lui demande quel duo de pilotes il choisirait s’il ne pouvait plus piloter lui-même, Verstappen a répondu : « Je prendrais Lando et Oscar [Piastri, actuellement pilote McLaren]. » a-t-il ajouté.

« Les deux sont bons. Lando est juste un peu plus âgé qu’Oscar. Je pense que Oscar est un débutant rapide. Il lui reste encore des choses à apprendre, comme améliorer son rythme de course. Mais d’après ce que je vois, c’est un gars intelligent. Il gagnera des courses. »

Pour rappel, l’Australien Oscar Piastri a été élu « Rookie de l’année » en 2023 après avoir terminé sa première saison de Formule 1 à la neuvième place au championnat du monde des pilotes.

Sainz sur sa rivalité avec Leclerc : « il y a une saine compétition entre nous »

Carlos Sainz pense que sa rivalité avec son coéquipier Charles Leclerc chez Ferrari est « saine », les deux hommes veillant lors de chaque week-end de course à travailler ensemble pour le bien de l’équipe en premier lieu.

L’espagnol Carlos Sainz travaille aux côtés du Monégasque Charles Leclerc chez Ferrari depuis la saison 2021 et, jusqu’à présent, les deux pilotes ont toujours eu une relation de travail très saine. C’est en tout cas ce qu’affirme Carlos Sainz qui insiste sur le fait que lui et Leclerc ont toujours veillé à faire passer les intérêts de Ferrari en premier.

« A chaque course, nous sommes à un demi dixième l’un de l’autre. Charles et moi sommes toujours ensemble. Nous formons un très bon duo. » estime Carlos Sainz à propos de sa relation avec son coéquipier dans un entretien accordé à DAZN.

« Je pense que nous sommes deux pilotes qui se comprennent bien et c’est la chose la plus importante pour l’équipe d’avoir deux pilotes qui se poussent l’un et l’autre. »

« Je pense aussi qu’il y a une saine compétition entre nous, mais nous devons toujours donner la priorité à l’équipe. J’essaie de mordre quand je dois mordre et j’essaie de me contrôler quand je dois me contrôler. » a ajouté l’Espagnol.

Au-delà des circuits de course, certains fans aiment se divertir en explorant le monde des jeux de hasard, cherchant souvent le casino en ligne fiable pour profiter de moments palpitants.

En 2023, Carlos Sainz a été le seul pilote non Red Bull à décrocher une victoire en Formule 1, ce fut au Grand Prix de Singapour. En 2024, le Madrilène entame sa dernière année de contrat avec la Scuderia Ferrari, tout comme son coéquipier Charles Leclerc (voir tous les contrats des pilotes ici)

Williams présentera sa F1 2024 à New-York

L’écurie Williams a révélé que la présentation de sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 – qui aura lieu le lundi 05 février – se déroulera aux Etats-Unis dans la ville de New-York.

On connaissait déjà depuis le mois de décembre la date de présentation de la future FW46 de l’équipe Williams, mais l’écurie britannique n’avait pas donné plus de détails concernant le lieu exact. C’est désormais chose faite puisque la présentation de la monoplace 2024 se fera depuis New-York a indiqué Williams ce 05 janvier.

Il faudra toutefois attendre encore quelques jours pour connaître l’heure exacte de la présentation, mais une chose est certaine, les fans vivant en Europe auront le droit à un décalage horaire (soit tôt le matin, soit dans la soirée). Nous vous tiendrons évidemment au courant dès que l’équipe nous aura communiqué l’heure du rendez-vous.

En 2023, Williams a terminé septième au championnat du monde des constructeurs. L’équipe basée à Grove au Royaume-Uni, et dont les propriétaires sont Américains, a décidé de conserver le même duo de pilotes pour la campagne 2024, un duo composé du Thaïlandais Alexander Albon et de l’Américain Logan Sargeant.

Jusqu’à présent (le 05 janvier), quatre équipes de la grille ont déjà révélé leur date de présentation pour la saison 2024 : Aston Martin, Stake F1 Team, Ferrari et Williams.

Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. Ce tableau est mis à jour en temps (quasi) réel dès qu’une équipe communique de façon officielle sur le lancement de sa future monoplace 2024.

Dates présentation F1 2024

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20

Sainz pense être au « meilleur endroit » chez Ferrari pour devenir champion

L’Espagnol Carlos Sainz estime être au bon endroit chez Ferrari pour devenir champion du monde de Formule 1 et se voit rouler pour l’écurie italienne encore de nombreuses années, alors que son contrat arrivera à son terme à la fin de la campagne 2024.

Sous contrat avec la Scuderia Ferrari jusqu’à la fin 2024, Carlos Sainz est actuellement en pleine négociation avec son employeur pour une éventuelle reconduction de contrat et le Madrilène espère bien pouvoir prolonger pour plusieurs années à Maranello, lui qui estime être au « meilleur endroit » pour remporter un championnat du monde.

« Je suis au meilleur endroit sur la grille de la F1 pour être champion. Je suis si heureux chez Ferrari, je suis si heureux de faire partie de cette équipe que, pour le moment, je ne vois aucune date d’expiration. » a confié Carlos Sainz au média espagnol DAZN.

« J’ai, je l’espère, encore de nombreuses années devant moi [en F1] et j’espère bien qu’elles seront en rouge. Ma principale motivation est d’être champion du monde, et si je peux y parvenir avec Ferrari, ce serait encore mieux. C’est ce que nous essaierons de faire en 2024, et je pense que c’est dans nos capacités. »

« Nous ne devons pas oublier que dans certaines courses nous avons été plus rapides que la Red Bull de Max Verstappen en qualifications [en 2023], mais il est vrai qu’en course ils nous ont battu. » a insisté Sainz.

Concernant 2024, le Madrilène espère avoir une monoplace capable de gagner lors de « chaque course », le plus important pour lui étant de savoir qu’il a entre les mains une Formule 1 en mesure de rivaliser sur n’importe quel circuit du calendrier afin de mettre toutes les chances de son côté pour – peut-être – décrocher son premier titre mondial en catégorie reine.

« En 2024, je demande une voiture pour gagner. Si nous gagnons ou pas, qu’il en soit ainsi. Mais je demande une voiture pour gagner et avec laquelle je peux participer à chaque course en pensant que je peux remporter la victoire. » a ajouté l’Espagnol.

En 2023, Carlos Sainz a été le seul pilote non Red Bull à avoir remporté une course. Le pilote Ferrari a remporté le Grand Prix de Singapour, tandis qu’il a terminé la campagne à la septième place au championnat du monde des pilotes avec 200 points marqués en 22 courses, six de moins que son coéquipier Charles Leclerc.

Renault ouvert pour fournir un moteur à Andretti en F1

Bruno Famin, directeur par intérim de l’équipe Alpine en F1, a indiqué que Renault poursuivra ses discussions avec Andretti et General Motors concernant un éventuel partenariat technique si jamais l’équipe américaine décroche son entrée en catégorie reine.

La FIA a approuvé la candidature d’Andretti Global en octobre dernier, et General Motors a confirmé en novembre son intention de devenir un fournisseur de groupes motopropulseurs en F1 à partir de 2028. Bien qu’il n’y ait actuellement aucun accord avec la Formula One Management (FOM) qui permettrait à Andretti de rejoindre la catégorie reine du sport automobile en tant que nouvelle équipe, son intention est d’être sur la grille en 2025 ou en 2026, ce qui signifie qu’un accord de fourniture d’unités de puissance serait nécessaire en attendant l’arrivée de GM.

A la fin de l’année dernière, Renault – qui motorise seulement l’équipe Alpine en F1 – avait signé un pré-contrat avec Andretti concernant une éventuelle fourniture moteur, mais ces discussions ont été interrompues. Cependant, Bruno Famin a insisté sur le fait Renault est toujours ouvert aux discussions.

« Nous discutions avec Andretti et General Motors et s’ils rentrent [en Formule 1] nous serons heureux de reprendre les pourparlers. » a déclaré Bruno Famin, cité par Racer.

« Pour l’instant, c’est un peu en stand-by, mais ce n’est pas de notre faute, c’est parce que la durée du processus est bien plus longue que prévu, en premier lieu du côté de la FIA – qui a mis plus de temps à répondre qu’elle ne le disait au début. »

« Désormais, la balle est du côté de la Formule 1. S’ils rentrent, nous serons heureux d’en discuter avec Andretti. Ce que j’ai dit la dernière fois, c’est que nous avions un pré-contrat, mais ce dernier est expiré. Donc, à l’heure actuelle, nous n’avons aucun engagement avec eux. »

« Mais nous serions heureux de discuter avec eux et de voir ce que nous pouvons faire ensemble. S’ils sont engagés, c’est parce qu’ils auront démontré qu’ils apporteront beaucoup de valeur ajoutée à la Formule 1, et que la valeur du championnat et des équipes ne sera pas diluée pour autant. » conclut le Français.

Aston Martin dévoile la date de présentation de sa F1 2024

L’équipe Aston Martin a dévoilé la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 qui débutera le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, première des 24 manches du championnat du monde.

L’écurie basée à Silverstone présentera sa monoplace 2024 le 12 février lors d’un événement diffusé en direct depuis son campus au Royaume-Uni. De plus, Aston Martin a également confirmé que la monoplace qui sera pilotée par Fernando Alonso et Lance Stroll cette saison s’appellera AMR24.

Passage obligatoire pour toutes les équipes de la grille avant de participer aux essais de pré-saison, la présentation des monoplaces est une véritable tradition en Formule 1 que les fans attendent toujours avec une grande impatience après plusieurs semaines « en hibernation » en raison de la trêve hivernale. 

Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. Ce tableau est mis à jour en temps (quasi) réel dès qu’une équipe communique de façon officielle sur le lancement de sa future monoplace 2024.

Dates présentation F1 2024

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20

Vowles veut voir Williams F1 poursuivre sur sa lancée en 2024

Le directeur de l’équipe Williams, James Vowles, apprécie le fait que la nouvelle règlementation introduite en Formule 1 en 2022 permet à des équipes de la grille de faire d’importants progrès, comme ce fut le cas en 2023 avec McLaren,Williams et dans une certaine mesure AlphaTauri.

En 2023, McLaren a été l’équipe ayant fait les plus grands progrès avec un bon spectaculaire vers l’avant de la grille à partir du Grand Prix d’Autriche lorsqu’une mise à jour importante a été introduite sur la MCL60. A partir de là, McLaren a inscrit 285 points en quatorze courses, décrochant neuf podiums et une victoire en Sprint pour finalement gagner deux positions au championnat et terminer quatrième avec douze points d’avance sur Aston Martin et 182 points d’avance sur Alpine contre qui l’écurie se battait en début d’année.

Mais si McLaren a fait des progrès importants, Williams – septième au classement constructeurs en 2023 – n’est pas en reste puisque l’équipe basée à Grove a signé l’an dernier sa meilleure saison depuis 2017 où elle avait terminé cinquième au championnat du monde des constructeurs.

Revenant sur sa toute première saison en tant que team principal en F1, James Vowles – qui a quitté Mercedes pour prendre la tête de Williams – admet que les nouvelles règles introduites en 2022 ont clairement joué un grand rôle dans l’amélioration des performances de certaines équipes.

« Ce que j’ai aimé dans la saison [2023], c’est que McLaren a montré comment ils ont pu passer de l’arrière vers l’avant, et AlphaTauri a montré comment ils ont pu développer leur voiture et aller de l’avant. » a déclaré James Vowles.

« C’est ce que nous devons faire dans une certaine mesure également, nous étions une équipe qui ne marquait pas vraiment de points contre une équipe qui, à partir des vacances d’août, rentrait dans les points tout le temps. Donc, j’aime le fait que dans cet ensemble de règlements, vous pouvez faire monter et descendre les équipes. »

Poursuivre sur la lancée de 2023…

Concernant les objectifs à atteindre par son équipe pour la prochaine saison, James Vowles espère que Williams sera en mesure de poursuivre sur sa lancée de 2023 : « Nos aspirations sont clairement de continuer à avancer. » a ajouté le Britannique.

« Maintenant, Williams est passée de l’absence de points à un score dans la plupart des événements, ou du moins a eu la capacité de marquer. »

« C’est une situation très différente d’il y a douze mois. Comme je l’ai dit, notre aspiration est de continuer à progresser sur la grille, au-delà de là où nous sommes actuellement. Et cela va demander beaucoup plus d’efforts par rapport à là où nous sommes. »

Oliver Bearman croit en ses chances d’arriver un jour en F1

Le jeune Oliver Bearman – membre de la Ferrari Driver Academy – est convaincu qu’il a le talent nécessaire pour passer en Formule 1 dans un avenir plus ou moins proche.

Bearman, sacré champion de F4 allemande et italienne et troisième du championnat de F3, a décroché trois pole positions, quatre victoires et six podiums l’an dernier en Formule 2 pour finalement terminer la saison 2023 à la sixième place au classement général. 

En parallèle de sa saison en F2, Oliver Bearman a eu l’opportunité de piloter en Formule 1 pour l’écurie Haas durant deux séances d’essais libres dans le cadre des essais réservés aux jeunes pilotes. Il a notamment pris le volant de la VF-23 au Mexique et à Abou Dhabi et a particulièrement impressionné, suscitant les éloges du chef d’équipe, Guenther Steiner.

En 2024, le Britannique poursuivra l’aventure en Formule 2 avec l’équipe Prema Racing pour une deuxième saison dans la série et lorsqu’on lui demande s’il pense avoir le talent nécéssaire pour pouvoir passer en Formule 1 en 2025 si une opportunité se présente, Oliver Bearman a répondu : « Je sais que je serais prêt à y aller. »

« Je sais que j’ai ce qu’il faut, mais bien sûr, la préparation sera importante et, avant tout, je devrais faire du bon travail en F2 – c’est la première étape. Mais je n’ai aucun doute que si je reçois une convocation, je suis prêt à partir. »

Bearman espère pouvoir de nouveau participer à des séances d’essais libres en F1 en 2024 afin de démontrer tout son talent et ainsi mettre toutes les chances de son côté dans l’hypothèse où une place se libère pour la saison 2025, alors que de nombreux pilotes arriveront en fin de contrat en 2024.

« J’espère qu’il y aura davantage d’EL1 et qu’il y aura également des tests privés. Mais je n’ai pas mon mot à dire là-dessus. Mais dans un monde idéal, c’est ainsi que j’aborderais une saison de Formule 1. » a ajouté le Britannique pour conclure.

Marko admet que Red Bull n’a pas le droit à l’erreur avec son moteur en 2026

Helmut Marko a admis que Red Bull n’aura pas le droit à l’erreur avec le développement de son moteur à partir de la saison 2026 de Formule 1, date à laquelle les nouvelles unités de puissance entreront en vigueur en catégorie reine du sport automobile. 

Actuellement motorisée par Honda, l’équipe Red Bull est la force dominante en Formule 1 depuis la saison 2022 après avoir remporté consécutivement le championnat du monde des constructeurs lors des deux dernières années. Mais à partir de la saison 2026, l’écurie de Milton Keynes utilisera son propre moteur développé et produit par une nouvelle entité – Red Bull Powertrains – dans son campus flambant neuf à côté de son usine au Royaume-Uni.

Interrogé par le média autrichien OE24 pour savoir comment se passe le développement de l’unité de puissance Red Bull Powetrains pour la saison 2026, Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, a indiqué que, pour l’instant, tout se passe comme prévu.

« Même si nous sommes encore loin de pouvoir concourir de façon compétitive, tout se passe comme prévu et la courbe de performance est bonne. » a indiqué Marko.

Lorsqu’on lui demande si Red Bull dispose éventuellement d’un « plan B » avec Honda si jamais sa propre unité de puissance ne fonctionne pas comme prévu en 2026 lorsque la nouvelle règlementation entrera en vigueur, Helmut Marko a admis que l’écurie autrichienne n’a pas le droit à l’erreur.

« Non, il faut que ça marche. A partir de 2026, nous roulerons avec notre propre moteur. » a ajouté l’Autrichien.

« D’ici là, nous voulons le meilleur potentiel de performance possible de la part de Honda, qui a bien fonctionné jusqu’à présent. Je m’occupais du contrat de Honda, et je continuerai à m’en occuper. »

Pour rappel, Red Bull s’est associée au géant américain Ford pour la fabrication de son unité de puissance 2026. Honda pour sa part motorisera l’écurie Aston Martin à partir de la saison 2026 de Formule 1.