Vettel pense que le calendrier 2021 de la F1 sera impacté par la pandémie

Sebastian Vettel pense que la Formule 1 continuera d’être affectée par l’impact de la pandémie de Covid-19 pendant la saison 2021.

La pandémie a été déclarée quelques jours avant le début de l’ouverture de la saison en 2020 en Australie et a finalement conduit à l’annulation de plus de la moitié des grands prix.

Un calendrier restructuré, comprenant 17 événements, a été publié et jusqu’à présent, 14 d’entre eux ont eu lieu, tandis qu’il ne reste plus que trois Grands Prix à disputer pour clore cette saison 2020 si atypique.

Plus tôt ce mois-ci, la Formule 1 a publié un calendrier provisoire de 23 courses en 2021 dont la structure est similaire à la liste d’événements pré-pandémique 2020.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que le calendrier 2021 sera impacté par la pandémie, Sebastian Vettel a répondu : « Bien évidemment, parce que nous n’allons pas 23 fois au même endroit, donc je dirais définitivement oui. » a déclaré l’Allemand à nos confrères de Motorsportweek.

« Mais c’est un championnat du monde et il se déroule donc dans le monde entier, mais là encore, nous avons un large public non seulement sur la piste mais aussi sur les écrans. »

« Je pense que le plus important est de savoir si les équipes seront capables de faire 23 courses parce que c’est un grand effort, ce n’est pas seulement une heure et demie que vous voyez un dimanche, c’est beaucoup plus de travail derrière tout ça. »

« Ensuite, même avant cela, il faudra voir le type de début de saison que nous aurons et combien de temps durera la situation autour de la pandémie. »

« Je pense que cela dictera également le calendrier de l’année prochaine et probablement au moins le début de la saison. »

« Nous espérons tous que d’ici là, nous serons de retour à la normale, que les gens seront autorisés à venir aux courses, etc., et oui, nous pourrons à nouveau nous concentrer sur la course. »

La saison 2021 de la Formule 1 doit débuter en Australie le 21 mars, mais des restrictions d’entrée strictes restent en place dans l’état de Victoria, l’état dans lequel se trouve l’Albert Park de Melbourne.

Le tournoi de tennis Open d’Australie, actuellement prévu à Melbourne Park du 18 au 31 janvier, sera probablement reporté alors que les autorités continuent de discuter des questions relatives aux arrivées et aux mesures de quarantaine pour les participants.

La faillite de Lotus a été le plus grand regret de Grosjean en F1

Le Français Romain Grosjean pense faire partie d’une génération de pilotes qui n’ont jamais vraiment eu la chance de briller avec une équipe de premier plan en F1.

Après dix saisons passées en Formule 1, Romain Grosjean devrait sans doute quitter la discipline à la fin de cette année après avoir été remercié par son équipe Haas au terme de cinq années de collaboration.

Au cours de sa carrière, Romain Grosjean a connu trois équipes (Renault, Lotus et Haas) et a eu pas moins de 14 coéquipiers, tandis qu’il a signé 10 podiums (tous avec l’équipe Lotus entre 2012 et 2015).

Interrogé par Natalie Pinkham de Sky Sports, Grosjean est revenu sur sa carrière, ses doutes, mais aussi ses regrets.

« Vous savez, si j’y pense, peut-être que la génération 1986/87 était la mauvaise dans laquelle se trouver. » explique Romain Grosjean dans le podcast de Natalie Pikham.

« Paul Di Resta, Nico Hülkenberg, moi-même et probablement un peu Buemi…nous sommes tous arrivés à un moment où les meilleurs baquets étaient déjà occupés. »

« Les vieux ne quittaient pas encore la Formule 1 et les jeunes sont arrivés après, et finalement nous n’avons jamais eu notre chance. C’est comme ça. »

Cependant, le pilote français estime avoir réussi à atteindre l’un de ses objectifs dans sa carrière en Formule 1, même s’il n’a jamais pu se battre pour un championnat du monde.

« Je pense que j’ai atteint ce que je voulais. De toute évidence, vous souhaitez toujours être un champion du monde, mais vous découvrez que sans les bons outils, vous n’avez aucune chance. »

« J’espère juste que cela changera à l’avenir, car je pense que cela apporterait beaucoup à la Formule 1 si elle n’était pas dominée seulement par une équipe – qui fait un travail incroyable et magnifique – mais c’est un peu triste pour la course lorsque vous avez une équipe qui est vraiment au dessus des autres. »

Lorsqu’on lui demande s’il a un ou plusieurs regrets, Grosjean répond :  « Le seul regret que j’ai peut-être, c’est que Lotus a fait faillite en 2014 après une brillante année 2013 où nous étions sur la bonne voie. »

« A l’époque, je n’ai pas reçu d’offre d’une grande équipe, Kimi est allé chez Ferrari et moi je suis resté chez Lotus et nous sommes descendus. C’était alors très difficile de remonter en ayant été dans une écurie proche du fond de peloton. »

« Ensuite, j’ai également relevé le défi Haas, qui a également été une expérience formidable. Mais malheureusement, ces deux dernières années, nous n’avons pas tout à fait réussi à nous mettre à niveau ou à passer la deuxième après pourtant un bon début. C’est mon seul regret avec cette équipe. »

Enfin, le pilote français est également revenu sur quelques erreurs qu’il a pu commettre dans sa carrière : « Oui, j’ai commis des erreurs. J’ai trop parlé parfois, mais je dis toujours ce que je ressens. »

« J’admet quand je me trompe après, mais je sais que j’aurais pu gagner des courses. Je n’ai pas de regret de ne pas avoir gagné une course, parce que je sais qu’à chaque fois que j’ai eu une chance, j’ai essayé autant que je pouvais et j’ai fait tout ce que j’ai pu. »

« Je dirais que mon seul regret est peut-être qu’après 2013 je n’ai pas vraiment eu la chance d’avoir une voiture qui soit compétitive. »

Steiner sur l’ovale de Bahreïn : c’est bien de ne pas avoir toujours la même chose

Le patron de l’équipe Haas apprécie les changements et l’arrivée d’une seconde course à Bahreïn cette année sur un circuit ovale l’enchante particulièrement.

Dans cette saison 2020 si atypique, la F1 a décidé de revenir sur des tracés traditionnels comme Imola, la Turquie ou le Nürburgring, et a également décidé d’ajouter des tracés inédits comme Portimao ou encore la seconde course à Bahreïn.

« J’aime quand les choses sont faites différemment – juste pour pimenter un peu et présenter de nouveaux défis. » nous explique Guenther Steiner, le team principal de l’équipe Haas.

« Je pense que c’est bien de ne pas avoir toujours la même chose tout le temps. Je suis un grand partisan d’avoir deux tracés différents sur un même circuit. »

« Je pense que cela montre une réflexion intelligente, alors nous verrons bien ce que cela va apporter. »

« Mais quand les choses ne fonctionnent pas, je suis aussi l’un des premiers à dire que nous ne devrions pas le refaire. J’attends donc avec impatience Bahreïn. »

« En ce qui concerne le deuxième tracé, nous n’avons rien fait de spécial, nous faisons notre travail normal de collecte de données et nous allons essayer de faire la meilleure simulation possible. »

Avant 2020, le Grand Prix de Bahreïn se disputait normalement en début de saison juste après les essais hivernaux, ce qui signifiait que les équipes arrivaient à Sakhir avec des monoplaces encore en début de développement et cela a certainement joué un rôle dans les bons résultats de l’équipe dans le passé sur cette piste, notamment avec une cinquième place de Romain Grosjean en 2016.

Cette année, Bahreïn fait partie des trois dernières courses de la saison, mais selon Steiner, cela ne jouera pas un rôle très important.

« Je ne pense pas. Je pense que c’est plus la piste de Bahreïn qui s’est adaptée à notre voiture, du moins en 2016, 2017 et 2018. »

« Je pense que nous étions juste au bon endroit au bon moment lors de ces courses. Il n’y a pas de magie particulière, la seule chose que je dirais, c’est que j’aimerais que cela se reproduise cette année. »

Lewis Hamilton revient sur son travail réalisé en coulisses

Désormais septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton est revenu un peu plus en détail sur sa façon de travailler au quotidien avec ses ingénieurs chez Mercedes et comment sa relation avec son équipe influence ses performances en piste.

Pour Lewis Hamilton, l’un des éléments les plus importants en F1 reste la gestion des pneumatiques et dans ce domaine, le Britannique est considéré par beaucoup comme l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur.

« Je suis conscient de l’importance de la gestion des pneus depuis que je suis en GP2. Fondamentalement, rien n’a changé dans mon style de pilotage, parce que prendre soin de ses pneus ne dépend pas seulement du style de pilotage, mais également de ce que l’équipe fait. » explique Lewis Hamilton à nos confrères de AMUS.

« Lorsque j’étais chez McLaren, j’ai mis l’équipe sous pression, je leur ai donné mes idées sur la pression et la température des pneus, mais ils n’ont jamais vraiment écouté et je voulais changer cela chez Mercedes. »

« Au début, c’était difficile d’essayer différentes choses. Vous pouvez développer une voiture, élaborer une bonne configuration, mais la plus grande contribution du temps au tour vient des pneus et la façon dont vous en tirez le meilleur parti sur un tour et sur la distance. »

« Il y a des choses comme la configuration ou l’équilibre aérodynamique qui influencent cela. J’ai mis la pression sur la façon dont je veux l’équilibre aérodynamique. »

« Depuis 2014, nous avons changé cela étape par étape dans la direction souhaitée. Les ingénieurs ont leurs simulations qui déterminent à quoi devrait ressembler le meilleur équilibre de la voiture. Mais ces simulations ne pourront jamais faire ce que je peux faire en tant que pilote. »

« De mon côté, j’ai le ressenti de la voiture. J’ai également beaucoup appris en disant à l’équipe ce que je veux et en pensant de manière créative. »

« C’est un échange, et quand vous obtenez le bon résultat, vous avez le bon argument de votre côté. Ensuite vous pouvez dire : « regardez ici, essayons quelque chose, même si cela semble fou ». Cela nous a rendus meilleurs en tant qu’équipe. »

Une nouvelle fois, Hamilton a répondu à ses détracteurs qui estiment que ses succès ne reposent que sur la meilleure voiture du plateau depuis 2014.

Pour le septuple champion du monde, la plupart des gens ne peuvent pas imaginer à quel point il faut travailler dur en arrière plan pour espérer avoir entre les mains une monoplace capable de remporter des championnats.

« Lorsque vous êtes un jeune pilote, vous ne comprenez pas comment Michael Schumacher a pu mettre un package aussi réussi sur la Ferrari à l’époque ou comment je l’ai maintenant chez Mercedes. »

« La moitié d’entre eux pensent que c’est juste de la chance d’être dans une bonne voiture. Aujourd’hui, j’apprécie ce que Michael a fait à l’époque. »

« Il faut être aux commandes pour orienter un groupe de personnes intelligentes, déterminées et créatives dans une direction de développement afin qu’à un moment donné, la voiture et le pilote s’harmonisent parfaitement. »

« Je rencontre mon équipe en moyenne chaque semaine pour discuter de la situation et à ma demande ce groupe a été élargi. »

« Je sais aussi toujours dans quelle direction nous allons avec la prochaine voiture. Dans le passé, il arrivait souvent que les aérodynamiciens me disaient en soufflerie quels problèmes ils voulaient résoudre et quelles étaient leurs prochaines étapes sur la voiture. »

« De temps en temps, je devais leur dire que ce n’est pas notre problème. Cette conversation directe a toujours été importante pour moi. Je ne voulais pas entendre de seconde main, mais bien ce que les aérodynamiciens prévoyaient. »

« A la fin de l’année, je dis aux gars qu’ils méritent de profiter du succès, mais qu’il faut d’abord parler des points critiques sur la voiture. »

« Ensuite, nous discutons également de la façon dont nous pouvons améliorer notre communication. Si nous devons nous rencontrer plus souvent, moins souvent… »

« Nous passons en revue une liste de contrôle et je leur dis : « ce point n’est pas si important, celui-là devrait être plus haut sur la liste… ».

« Certains ingénieurs pensent souvent qu’ils savent tout mieux. Certains peuvent même ne pas aimer écouter le pilote, du moins c’était le cas chez McLaren. »

« C’est différent chez Mercedes. Je ne vais pas voir les ingénieurs pour leur dire de faire ceci ou cela, mais plutôt ‘quelque chose ne va pas ici ou là’. »

« Ensuite, ils réfléchissent, reviennent et me disent : ‘qu’est-ce que tu dirais de cela ?’ Nous progressons donc pas à pas. »

Binotto : Sebastian est plus à l’aise avec la Ferrari SF1000

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, estime que Sebastian Vettel est désormais plus à l’aise avec sa monoplace, ce qui lui a permis de décrocher son premier podium de l’année lors de la dernière course à Istanbul.

En difficulté depuis le début de l’année au volant d’une SF1000 instable du train arrière, Sebastian Vettel n’a marqué que 33 points au championnat du monde, contre 97 pour son coéquipier Charles Leclerc.

Mais en Turquie, Vettel s’est montré très compétitif au volant de sa Ferrari et a réussi à remonter jusqu’à la troisième place en course, alors qu’il s’élançait depuis la onzième position sur la grille, prouvant ainsi – selon son patron – qu’il se sentait bien plus à l’aise avec la SF1000.

« Je suis très heureux pour Sebastian, je pense que terminer troisième et signer un podium est très important pour lui. » a déclaré Mattia Binotto.

« Ce fut une saison difficile pour lui, et je pense qu’il commence, du moins maintenant à la fin de la saison, a être à l’aise avec la voiture et qu’il s’en sort beaucoup mieux. »

« Je pense que dimanche [à Istanbul] il a eu un bon résultat. Dès le départ, il a été régulier, il avait un bon rythme, il a très bien géré ses pneus et a très bien défendu sa position. »

« Dans le dernier tour, il a réussi à saisir l’occasion [il a doublé son coéquipier dans les derniers virages], c’est super pour lui, il a terminé troisième, très proche de Sergio Perez. »

« Je suis très content pour lui. Il lui reste encore trois courses avec nous et j’espère que nous réussirons bien les choses. »

Rappelons que Sebastian Vettel quittera la Scuderia Ferrari à la fin de cette saison 2020 pour rejoindre l’équipe Aston Martin F1 aux côtés du Canadien Lance Stroll.

Verstappen : Bahreïn est toujours difficile pour les pneus

Sixième à l’arrivée du Grand Prix de Turquie, Max Verstappen garde un goût amer de son week-end passé à Istanbul sur une piste où sa RB16 semblait être très compétitive et veut désormais se tourner vers la prochaine manche qui se disputera à Bahreïn.

Leader des essais libres le vendredi à Istanbul, le pilote Red Bull a rencontré plus de problèmes en qualifications sur une piste complétement détrempée, tandis qu’il a complétement raté son départ le dimanche en restant littéralement collé sur la grille à l’extinction des feux.

De plus, l’équipe a commis une erreur dans les réglages de l’aileron avant de sa monoplace, ce qui n’a pas facilité la tâche de Verstappen en course.

« Tous les membres de l’équipe ont quitté la Turquie très déçus, mais c’est parce que nous voulons tous gagner. » a expliqué le Néerlandais.

« La voiture a bien fonctionné tout le week-end, c’est pour cette raison que c’est très décevant pour tous les membres de l’équipe de terminer la course à la sixième place. »

« Mais nous regardons devant nous, car nous ne pouvons pas changer ce qui s’est passé lors de la dernière course. »

« Je ne pense pas non plus que nous devrons à nouveau faire face à ce genre de conditions lors des dernières courses. »

Justement, concernant la prochaine manche qui se déroulera le week-end prochain à Bahreïn, Max Verstappen se veut assez confiant sur un tracé qu’il connaît bien, bien que le pilote Red Bull sait que l’asphalte de Sakhir peut être redoutable pour les pneumatiques.

« J’aime toujours les courses nocturnes parce qu’elles donnent des sensations différentes. Nous connaissons très bien la piste de Bahreïn, mais elle est toujours très difficile pour les pneus, il sera donc important de trouver un bon set-up. »

En 2019 au Grand Prix de Bahreïn, Max Verstappen a franchi la ligne d’arrivée à la quatrième place, trois dixième derrière la Ferrari de Charles Leclerc.

Lewis Hamilton bientôt anobli par la reine au Royaume-Uni ?

Selon une information rapportée par le tabloïd britannique The Sun, Lewis Hamilton devrait être anobli par la reine après l’obtention de son septième titre mondial en Formule 1.

Hamilton devrait être fait chevalier par la reine Elisabeth II en reconnaissance de ses mérites sportifs et après être entré encore un peu plus dans l’histoire en remportant son septième titre mondial de F1.

Le Britannique devrait ainsi devenir la cinquième figure de la catégorie reine du sport automobile à recevoir cette distinction après Franck Williams en 1999, Stirling Moss en 2000, Jackie Stewart en 2001 et Patrick Head en 2015.

Lewis Hamilton et son compatriote Jenson Button étaient également sur la liste des honneurs en 2009, mais ont finalement reçu un titre inférieur – Membre de l’ordre de l’empire Britannique (MBE) – en reconnaissance de leurs titres respectifs.

Ces derniers temps, d’autres membres de la Formule 1 tels que Claire Williams, Adrian Newey, Christian Horner et Susie Wolff ont été récompensés.

Hamilton pour sa part devrait être anobli en début d’année prochaine selon The Sun, mais pour le moment, aucune information officielle n’a encore été publiée sur le sujet.

Villeneuve : la victoire d’Hamilton en Turquie assoit sa crédibilité

Le champion du monde 1997, Jacques Villeneuve, estime que la victoire de Lewis Hamilton au Grand Prix de Turquie le week-end dernier a donné encore plus de crédibilité à ses sept championnats du monde remportés jusqu’à présent.

A Istanbul, Lewis Hamilton a remporté sa 94e victoire en Formule 1 au terme d’une course compliquée tant les conditions de piste étaient piégeuses avec un asphalte détrempé et extrêmement glissant.

Sixième sur la grille de départ du Grand Prix de Turquie, le pilote Mercedes se devait de terminer la course avec huit points d’avance sur son coéquipier Valtteri Bottas pour être certain d’être titré une septième fois dans sa carrière dès l’arrivée de l’épreuve.

Avec un Valtteri Bottas neuvième sur la grille de départ et en tête à queue dès le premier virage, Lewis Hamilton pouvait certainement lever le pied et se contenter d’arriver parmi le top cinq, mais le Britannique a pourtant bel et bien accéléré son rythme pour finalement s’imposer au volant d’une monoplace équipée de pneus Intermédiaires complétement slicks en fin de course et alors que la menace de pluie était bien présente.

Pour Jacques Villeneuve, ce comportement et la performance de Lewis Hamilton au Grand Prix de Turquie n’a fait que donner encore plus de crédibilité à ses sept titres mondiaux acquis jusqu’à présent, tandis que le Britannique a une nouvelle fois fait taire ses détracteurs qui estiment que ses succès ne reposent que sur la meilleure voiture du plateau.

« Nous avons pu voir la victoire d’un pilote, d’accord il a la meilleure voiture, mais Valtteri Bottas a également la meilleure voiture. » explique Jacques Villeneuve au micro de Sky Sports.

« Il a gagné ce championnat, mais Bottas avait aussi la même voiture. Mais dans des situations difficiles comme à Istanbul, n’importe quel pilote aurait décidé de ne prendre aucun risque, de rouler lentement, mais lui non. »

« Il a gagné cette course d’une grande manière et surtout cela a donné toute la crédibilité à tous ses championnats. »

Avec ce septième titre, Lewis Hamilton a désormais rejoint Michael Schumacher. Le pilote Mercedes pourrait donc dépasser ce record l’an prochain en décrochant un huitième titre mondial. Il se retrouverait alors seul au sommet.

Hamilton : aucun pilote n’a remporté de championnat sans une bonne voiture

Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, est convaincu qu’avoir une bonne équipe et une bonne voiture sont les deux facteurs décisifs dans le succès des pilotes de Formule 1.

Le week-end dernier en Turquie en remportant sa 94e victoire en Formule 1, Lewis Hamilton a décroché un septième titre mondial en catégorie reine du sport automobile, égalant ainsi le record jusque-là détenu par Michael Schumacher.

Malgré le talent évident du Britannique, certains détracteurs estiment que ses succès reposent sur la meilleure voiture du plateau depuis des années, bien plus que sur le talent naturel d’Hamilton.

Interrogé sur le sujet, Lewis Hamilton s’est voulu très franc et a insisté sur le fait qu’avoir du bon matériel à sa disposition était évidemment un élément essentiel dans ce sport pour réussir, le Britannique rappelant qu’aucun pilote n’a jamais remporté de championnat sans une bonne voiture.

« Je veux vivre ce genre de week-end plus souvent. Dans des conditions délicates comme celles-ci [à Istanbul], cela m’offre plus d’opportunités de montrer que je peux le faire. » nous explique Hamilton.

« Je pense mériter le respect, j’espère en tout cas l’avoir auprès de mes pairs. Je pense qu’il ont pu voir à quel point c’était difficile, et surtout que ce n’est pas qu’une question de voiture. »

« Cependant, je n’aurais jamais pu faire tout ça sans un groupe de personnes extraordinaires derrière moi – mais il y a aussi un grand pilote qui est à mes côtés [Valtteri Bottas], qui a la même voiture que moi et qui, de toute évidence, n’as pas fini là où j’ai terminé. »

« J’ai pris note des remarques qu’ont pu faire certains anciens pilotes à mon sujet, mais je vous promets vraiment, et j’espère que je tiendrai ma parole, que dans dix ou vingt ans je regarderai en arrière et j’encouragerai les prochains jeunes qui seront ici. Que ce soit Lando [Norris], George [Russell] ou bien Max [Verstappen]. »

« Je sais à quel point il est difficile de faire ce travail et je sais comment cela fonctionne. Il faut bien-sûr avoir une bonne équipe, et évidemment une super bonne voiture, et aucun pilote n’a jamais remporté de championnat sans cela. »

« C’est la même chose au Karting, vous devez avoir le bon équipement. Je me souviens de mon premier championnat, j’ai couru et le gamin qui a gagné avait un moteur Rocket préparé par le père de Jenson Button. »

« Ces moteurs étaient de vraies fusées comparé au moteur bon marché et merdique que j’avais et qui était une cinquième main. Je ne pouvais pas suivre le rythme. »

« Je me souviens que mon père a dû hypothéquer la maison pour obtenir ce moteur de 2000 livres sterling. J’ai ensuite installé ce moteur sur mon Karting et je me suis retrouvé devant le garçon qui gagnait tout. » 

« Alors, bien-sûr que vous devez avoir le bon équipement. C’est quelque chose qui sera toujours présent dans ce sport. Mais c’est aussi ce que vous en faites qui compte vraiment aussi, et j’espère l’avoir prouvé aujourd’hui. »

Ce n’est pas une blague, la pluie pourrait s’inviter à Bahreïn !

Les premières prévisions météo pour le Grand Prix de Bahreïn font état de possibles averses pour les journées de samedi et de dimanche à Sakhir.

Difficile à croire, mais les pilotes pourraient bien disputer les qualifications et la course sur une piste humide ou partiellement humide en plein milieu du désert le week-end prochain pour la quinzième manche de la saison 2020 de Formule 1.

Les premières prévisions (dont la fiabilité est encore faible à une semaine du départ) annoncent de possibles averses en fin de mâtiné pour la journée de samedi et une possibilité d’averses à partir du début d’après-midi jusqu’en soirée.

Pour le dimanche, jour de la course, le ciel devrait être très couvert durant une grande partie de la journée au dessus du circuit de Sakhir et de faibles averses sont possibles en fin d’après-midi à l’heure du départ du Grand Prix de Bahreïn (17h10 heure locale).

Evidemment, ces prévisions météo sont loin d’être fiables à plusieurs jours de l’événement et il faudra donc attendre encore quelques jours pour enfin avoir des prévisions d’une plus grande fiabilité.

Comme pour tous les Grands Prix de la saison, nous publierons sur F1only.fr un bulletin météo précis et mis à jour en temps réel cette semaine avant le début du week-end. Restez connectés.

Alex Albon : beaucoup de points positifs à retenir de la Turquie

Septième à l’arrivée du Grand Prix de Turquie, le pilote Red Bull Alex Albon estime qu’il y  a beaucoup de points positifs à retenir de la quatorzième manche de la saison.

Le Thaïlandais explique que lui et son équipe ont pu tester « de nouvelles choses » sur sa monoplace à Istanbul, ce qui l’a rendu un peu plus prévisible et l’a certainement aidé dans les conditions piégeuses qu’ont rencontré tous les pilotes en Turquie sur une piste très glissante.

« Ce fut un bon week-end pour moi. » explique Albon. « Nous avons pu tester certaines choses sur ma voiture qui, à mon avis, l’ont rendu plus prévisible. »

« En tant qu’équipe, nous étions également très forts, et compte tenu de la façon dont nous avons débuté le week-end, c’était un peu frustrant de repartir avec si peu de points. Mais dans l’ensemble, il y a beaucoup de points positifs à retenir de la Turquie. »

« Ce fut un week-end fort et je suis sûr que nous allons dans la bonne direction. Pour ma part, les choses se sont améliorées et j’étais également satisfait de la voiture dans le simulateur. Nous allons désormais à Bahreïn et nous verrons bien. »

Rappelons qu’Alex Albon est sous pression et que ses patrons lui ont laissé jusqu’à la fin de la saison pour prouver qu’il mérite son baquet chez Red Bull la saison prochaine.

Au classement des pilotes, Alex Albon occupe actuellement la neuvième position avec 70 points marqués depuis le début de l’année (contre 170 pour son coéquipier Verstappen).

Zanardi transféré à l’hôpital de Padoue dans des conditions stables

Alex Zanardi, hospitalisé à Milan depuis le mois de juillet à la suite d’un grave accident de la route lors d’une sortie d’entrainement de Handbike (vélo à mains), a été transféré à l’hôpital de Padoue.

L’ancien pilote de Formule 1 se trouve dans des conditions physique et neurologique  suffisamment stables pour pouvoir être transféré dans une autre structure hospitalière a fait savoir l’hôpital San Rafaele de Milan dans un communiqué de presse.

« L’hôpital San Rafaele informe qu’aujourd’hui (21 novembre) Alex Zanardi a été transféré à l’hôpital de Padoue. Le patient a atteint un état physique et neurologique de stabilité générale qui lui a permis d’être transféré dans un centre médical qui possède toutes les spécialités cliniques nécessaires » peut-on lire dans le communiqué de l’hôpital San Rafaele.

Hospitalisé dans un premier temps à Sienne, Zanardi avait ensuite été transféré à l’hôpital de Milan dans l’unité de soins intensifs au mois de juillet.

A l’hôpital de Milan, Zanardi a vécu une période de réanimation intensive, puis a été soumis à un parcours chirurgical pour résoudre les complications nées du traumatisme initial, puis pour la reconstruction faciale et crânienne.

L’hôpital a également souligné les progrès réalisés par Alex Zanardi au cours des deux derniers mois : « Au cours des deux derniers mois, il a pu entamer une voie de rééducation physique et cognitive. Tout l’hôpital souhaite des améliorations cliniques progressives à Alex. »

Seidl : il y a une bonne raison pour laquelle Ferrari a signé Sainz

Le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, a déclaré que les récentes performances de Carlos Sainz, y compris au Grand Prix de Turquie le week-end dernier, soulignent pourquoi Ferrari l’a signé pour la saison prochaine.

L’Espagnol Carlos Sainz a connu une saison mitigée jusqu’à présent mais a impressionné par sa performance le week-end dernier à Istanbul en terminant à la cinquième place, alors qu’il s’élançait depuis le fond de la grille sur une piste détrempée et piégeuse.

Ses contributions, ainsi que celles de son coéquipier Lando Norris, ont placé McLaren à la quatrième place du championnat des constructeurs et avec seulement cinq points d’écart par rapport à Racing Point, la troisième place est un objectif réaliste pour l’équipe de Woking.

Seidl a fait l’éloge de l’éthique de travail de Sainz, de sa relation avec son équipe d’ingénieurs et de ses capacités de pilotage, en particulier dans des conditions humides.

« Une course comme la Turquie vient de confirmer la qualité de Carlos » a déclaré Seidl au site de la F1.

« Nous savons par les courses précédentes des dernières années qu’il aime toutes ces conditions difficiles, il aime ces conditions humides ou mixtes. »

« Nous savons qu’il se comporte bien dans ces conditions, et qu’il a ce talent pour adopter la bonne approche en termes de risque. »

« Et il parvient à garder la voiture sur la piste tout en progressant et c’est tout simplement un gros avantage. »

« C’est très utile si vous avez un pilote qui travaille déjà depuis un certain temps avec son ingénieur, et son équipe d’ingénieurs, car dans ces conditions vous avez beaucoup de communication en cours entre le pilote et le mur des stands. »

« Et là, vous voyez aussi l’expérience de Carlos parce qu’il est important alors de rester bref à la radio, calme mais aussi clair pour savoir ce qui se passe sur la piste, afin que nous puissions faire correspondre cela avec les données que nous voyons sur le mur des stands et qu’en fin de compte ils prennent les bonnes décisions au bon moment. »

« C’est un excellent pilote. Il y a une raison pour laquelle Ferrari l’a signé l’année prochaine. J’aime beaucoup aussi l’approche, la façon dont il gère la situation, avec nous. »

« Il est pleinement engagé, très motivant pour toute l’équipe et c’est la clé, je pense aussi, pour les résultats que nous obtenons avec lui en ce moment, donc j’ai vraiment hâte de disputer les trois dernières courses avec lui dans notre équipe, puis j’espère que nous le battrons l’année prochaine. »

Au classement des pilotes, Carlos Sainz occupe actuellement la septième place avec 75 points inscrits depuis le début de l’année.

Alonso fait pression sur Renault pour être dans la soufflerie le 1er janvier

Le directeur exécutif de l’équipe Renault F1, Marcin Budkowski, a révélé que Fernando Alonso souhaite que le travail de développement sur la monoplace de la saison 2022 débute le plus vite possible.

En 2022, la F1 introduira de nouvelles règles aérodynamiques censées favoriser le spectacle et les dépassements en course, mais les équipe ne pourront pas débuter le développement en soufflerie des monoplaces 2022 avant le mois de janvier 2021.

Fernando Alonso, qui rejoindra l’équipe Renault F1 à partir de la saison prochaine, souhaite donc que le travail en soufflerie débute le plus rapidement possible, soit le 1er janvier 2021.

« Nous étions dans la soufflerie [à Enstone] et il a dit : « vous ne pouvez pas exécuter le programme 2022 pour le moment ? ». » explique Marcin Budkowski au site de la F1 à propos de la récente visite d’Alonso à l’usine d’Enstone.

« Nous lui avons dit qu’on ne pouvait pas le faire à cause de la réglementation, et il nous a demandé quand est-ce que nous pourrions débuter. »

« Nous lui avons répondu le 1er janvier et il nous a demandé si nous travaillions à cette date. Nous lui avons dit que normalement non, mais que cette année nous pourrions le faire. »

« Il a alors dit : « ok, je viendrai ici le premier janvier et je vous aiderai. Voilà donc le niveau de motivation de Fernando en ce moment. »

Ces dernières semaines, Fernando Alonso a pu rouler au volant de la Renault RS18 vieille de deux saisons sur les tracés de Bahreïn et d’Abou Dhabi dans le cadre de tests privés.

Ces essais auront permis au double champion du monde de reprendre ses marques au volant d’une Formule 1 après presque deux années en dehors de la discipline, tandis qu’il a dû également apprendre de nouvelles procédures au volant.

Ces préparatifs ont été cruciaux pour l’Espagnol, puisque les essais hivernaux en 2021 seront limités à trois journées (à diviser entre les deux pilotes de l’équipe).

« Nous n’aurons que trois jours de roulage en essais hivernaux pour nos deux pilotes l’année prochaine, donc, en pratiquant les procédures FIA, toutes les diverses choses dont il aura besoin, et qui pourraient être différentes de ce qu’il a vécu avant, cela peut être bénéfique, même s’il s’agit d’une voiture vieille de deux ans. »

Tsunoda : les fans au Japon attendent un pilote de F1 japonais

Yuki Tsunoda, petit protégé de Honda et membre du programme junior de Red Bull, a de très grandes chances de se retrouver en F1 en 2021, probablement chez AlphaTauri aux côtés du Français Pierre Gasly.

Tsunoda, qui évolue actuellement en Formule 2, a participé à un test au volant de l’AlphaTauri il y a quelques semaines afin d’accumuler les 300 kilomètres nécessaires à l’obtention d’une super licence, sésame indispensable pour espérer passer en F1.

Dans un entretien accordé au site de la F2, Yuki Tsunoda est revenu un peu plus en détail sur les objectifs que lui a fixé Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, qui suit la carrière du Japonais depuis ses débuts.

On apprend ainsi que Yuki Tsunoda doit impérativement terminer sa saison 2020 de F2 parmi les cinq premiers s’il souhaite passer en Formule 1 en 2021.

« Helmut [Marko] m’a informé que je devais bien faire cette saison, que je devais être cinquième pour obtenir une super licence. » a expliqué Tsunoda.

« Il a dit que si j’étais cinquième, alors je me qualifierais pour piloter en Formule 1, mais si j’ n’y arrivais pas, je devrais piloter de nouveau au Japon. »

« C’était strict, mais je suis d’accord avec lui. Si vous êtes un bon pilote comme George Russell, Lando Norris ou Charles Leclerc, alors que je pense que vous n’avez besoin que d’un an en Formule 2 – vous n’avez pas besoin de deux ou trois ans. »

« Il faut être performant à chaque course. C’est de la pression, mais c’est une bonne mentalité. Cette année n’a pas été trop mauvaise, mais nous verrons ce qui se passera à l’avenir. »

« Mon rêve est d’être champion de Formule 1 et si j’avais eu des difficultés en Formule 2, cela serait devenu vraiment difficile. »

« Vous savez, les fans au Japon attendent qu’un pilote soit en Formule 1. Je peux voir cela sur les réseaux sociaux. Je dirais que j’ai une pression qui arrive du Japon, mais c’est une bonne pression. »

« Ils attendent un pilote de F1 japonais et je suis l’un des plus proches pour y parvenir. Je veux le faire pour eux. »

Bien que la décision finale ne lui revient pas, Tsunoda a pour l’instant coché toutes les cases, puisque le Japonais est actuellement troisième du championnat de F2, alors qu’il ne reste que deux manches à disputer.

Vettel salue l’arrivée d’un carburant synthétique en F1

Sebastian Vettel a salué les efforts de la F1 vers l’utilisation de carburants durables à l’avenir et espère que le travail entrepris par le sport pourra changer la donne dans l’industrie des voitures de route.

Dans une mise à jour publiée la semaine dernière détaillant les progrès accomplis par la Formule 1 au cours des derniers mois pour atteindre une empreinte carbone nette zéro d’ici 2030, la catégorie reine a indiqué que des travaux étaient en cours sur la façon dont la technologie des moteurs hybrides pourra être combinée avec des carburants durables lors de l’introduction d’un moteur nouvelle génération prévue en 2026.

Le quadruple champion du monde, Sebastian Vettel, estime que l’ingénierie et la puissance intellectuelle de la F1 pourront être utilisées à bon escient dans ce domaine pour aider à faire une plus grande différence à l’avenir.

« Vous apprenez au fur et à mesure et surtout quand vous avez des enfants dans ce monde, vous vous demandez toujours dans quel genre de monde vous allez les laisser et dans lequel ils grandiront. » a expliqué Vettel à Sky Sports.

« Pour l’avenir, il y a des plans, et surtout le plus intéressant selon moi, est l’introduction des biocarburants ou des carburants synthétiques. »

« Cela pourrait vraiment changer la donne également pour la mobilité en dehors de la Formule 1 dans le monde entier. »

« Nous avons la technologie et la puissance de l’ingénierie pour agir plus rapidement sur ce point et nous devons changer et ce sera un statut et un jeu complétement différents pour la Formule 1. Nous avons les ressources, nous dépassons de l’argent, alors dépensons-le pour quelque chose d’utile qui trouvera également son chemin sur la route. » 

Rappelons qu’à partir de la saison 2022, la Formule 1 introduira le E10 avec 10% d’éthanol, tandis que le développement d’un carburant plus durable est toujours en cours.

Sainz s’inquiète du manque d’essais avant de rejoindre Ferrari

Carlos Sainz s’inquiète déjà de devoir participer à seulement une journée et demie de tests avant de débuter la saison 2021 au sein de sa nouvelle équipe Ferrari.

En effet, les essais hivernaux de la F1 ne dureront que trois jours en 2021, soit un peu plus d’une journée par pilote, ce qui ne laissera pas beaucoup de temps d’adaptation à tous ceux qui débuteront au sein d’une nouvelle équipe comme Carlos Sainz, Sebastian Vettel, Daniel Ricciardo ou encore Fernando Alonso, bien que le double champion du monde ait déjà roulé durant cinq journées cette année avec Renault.

« Avoir juste une journée et demie pour se préparer pour une saison sans avoir auparavant testé la voiture, je pense que c’est pratiquement impossible d’être préparé pour la première course. » a déclaré Carlos Sainz en Turquie le week-end dernier.

« Cela devrait rendre ma première moitié de saison chez Ferrari très difficile, mais aussi pour Fernando [Alonso], Daniel [Ricciardo] et les autres pilotes qui changent d’équipe. »

« Je ne comprends pas pourquoi nous n’aurons que trois jours, un jour et demi par pilote. Honnêtement, je ne suis pas en faveur de cela, d’autant plus qu’il n’y aura pas de tests pendant la saison. »

L’Espagnol aurait aimé au moins pouvoir rouler pendant les tests d’après saison à Abou Dhabi le mardi 15 décembre, mais ce test est réservé aux pilotes n’ayant pas pris de le départ de plus de deux  Grands Prix, ce qui n’est pas son cas.

De plus, la Scuderia Ferrari a confirmé ce jeudi soir les noms des deux pilotes qui participeront à ces tests (Fuoco et Swhartzman).

La F1 confirme trois cas positifs Covid-19 cette semaine

Après avoir réalisé plus de 700 tests COVID-19 cette semaine, la F1 confirme avoir detecté 3 cas positifs en plus du directeur de Pirelli, Mario Isola, qui a été testé positif dimanche dernier avant le départ du Grand Prix de Turquie.

« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’entre le vendredi 13 novembre et le jeudi 19 novembre, 746 tests de COVID-19 ont été effectués sur des pilotes, des équipes et du personnel. » peut-on lire dans le rapport hebdomadaire publié par la F1.

« Parmi ceux-ci, trois personnes ont été testées positives, en plus du cas positif annoncé précédemment concernant Mario Isola, directeur de Pirelli en F1. »

« La FIA et la Formule 1 fournissent ces informations agrégées à des fins d’intégrité et de transparence de la compétition. »

« Aucun autre détail concernant les équipes ou les individus ne sera fourni par la FIA ou la Formule 1 et les résultats seront rendus publics tous les 7 jours. »

Rappelons également que le directeur par intérim de l’équipe Williams, Simon Roberts, a lui aussi été testé positif avant le Grand Prix de Turquie, tout comme plusieurs membres de l’équipe britannique juste avant de s’envoler pour Istanbul.

Concernant les pilotes, seuls les deux pilotes Racing Point, Sergio Perez et Lance Stroll, ont été testés positif cette saison. Perez a dû louper les deux Grands Prix à Silverstone, tandis que Lance Stroll n’a pas participé au Grand Prix de l’Eifel.

Bientôt la fin de l’aventure pour Ricciardo chez Renault F1

Marcin Budkowski, le directeur exécutif de l’équipe Renault F1, admet que Daniel Ricciardo va manquer à toute l’équipe lorsqu’il rejoindra McLaren à la fin de cette année.

Le pilote australien a rejoint l’équipe Renault F1 en 2019 et a tout de suite apporté avec lui sa bonne humeur et son enthousiasme contagieux.

Au fil des mois, Daniel Ricciardo a réussi à construire autour de lui une équipe solide et le départ de l’Australien va naturellement laissé un grand vide au sein du team.

« Il est au sommet de sa forme, il pilote exceptionnellement bien et cela se voit dans les résultats de l’équipe, mais aussi dans ses résultats personnels. » a déclaré Marcin Budkowski au Grand Prix de Turquie le week-end dernier.

« Bien-sûr, il nous manquera, mais le personnage nous manquera aussi. C’est un personnage souriant, engageant et c’est un plaisir de travailler avec lui. »

« Daniel entre dans une pièce et soudainement il y a de l’ambiance, parce que son sourire et son enthousiasme sont contagieux. »

Alors que Renault F1 est actuellement engagée dans la lutte pour la troisième place au classement des constructeurs avec McLaren et Racing Point, Budkowski donne son point de vue sur l’amélioration des performances de son équipe cette année.

« Je pense que la voiture est clairement meilleure que celle que nous avions l’année dernière. Nous avons réussi à corriger certaines principales faiblesses de la monoplace de l’an dernier. »

« Nous avons fait de bonnes améliorations et cela nous a évidemment poussé dans la hiérarchie. Mais nous avons également mieux compris la voiture. »

« Je n’appellerais pas cela une percée, mais plutôt un apprentissage et une compréhension progressifs de la voiture. Donc, si vous comprenez mieux la voiture, vous vous améliorez. »

« Quand toutes ces choses se réunissent, vous commencez à mieux performer. Nous sommes dans un groupe si serré et les différences sont minimes entre les voitures du milieu de peloton, alors qu’en étant en tête du groupe, vous arrivez à saisir les opportunités tels que des podiums – comme nous l’avons vu. »

Jusqu’à présent, le meilleur résultat de Daniel Ricciardo avec Renault a été une double troisième place en 2020 aux Grands Prix de l’Eifel et d’Emilie-Romagne.

Russell explique comment Hamilton l’a aidé à devenir un meilleur pilote

Le pilote Williams George Russell a révélé que le fait d’avoir pu observer Lewis Hamilton au plus près lorsqu’il était pilote de réserve chez Mercedes l’a énormément aidé pour devenir un meilleur pilote.

Russell, qui a rejoint l’équipe Williams en 2019 en tant que titulaire, a d’abord débuté sa carrière au sein de l’équipe Mercedes en 2017 où il occupait le poste de pilote de réserve.

A ce titre, le Britannique a pu côtoyer de près Lewis Hamilton et Valtteri Bottas et a également pu participer aux fameux briefings et débriefings de l’équipe en compagnie des ingénieurs, des dirigeants et des pilotes.

George Russell a donc révélé les leçons qu’il avait retenues en regardant Lewis Hamilton travailler au quotidien lors d’un week-end de course – ainsi que la façon dont Hamilton l’avait soutenu après son accident malheureux au Grand Prix d’Emilie-Romagne.

« Personnellement, je suis à court de superlatif concernant Lewis. Je pense que tout le monde sait à quel point il est génial, mais pour moi, lorsque j’ai rejoint Mercedes et que je l’ai vu travailler, je savais qu’il ne comptait pas uniquement sur son talent personnel. » a explique Russell dans le podcast de la F1 Beyond the Grid.

« Il ne se réveille pas le dimanche matin, saute dans la voiture et est le plus rapide. Il y consacre énormément d’efforts, pour lesquels je ne pense pas qu’il en obtienne le mérite. »

« Mon respect a énormément grandi pour lui. Il travaille sur le plus petit des détails, juste pour exceller et obtenir ce petit plus de lui-même. »

« Je lui ai parlé après Imola [course durant laquelle Russell a crashé sa Williams derrière la Safety Car] et il m’a donné des mots incroyablement sages. Il m’a dit en quelque sorte qu’il serait là pour moi si j’avais besoin. »

« J’ai beaucoup appris de lui en participant aux débriefings aussi, notamment en apprenant ce qu’il recherche pour rendre la voiture plus rapide et ce sur quoi il travaille avec son style de pilotage, ce qui m’a en fait aidé à devenir un meilleur pilote au cours des 18 derniers mois. »

« J’ai compris ce dont j’avais besoin pour rendre la voiture plus rapide et j’ai compris que c’était ce que faisait Lewis. Il établit la référence en ce moment, c’est un pilote incroyable, un type incroyable et j’ai juste beaucoup de respect pour lui. »

Le jeune britannique se souvient également de sa toute première rencontre avec Lewis Hamilton, c’était en 2007, année durant laquelle le septuple champion du monde a débuté sa carrière en Formule 1 avec l’équipe McLaren.

« La première fois que je l’ai rencontré c’était en 2007. Je me souviens, il est venu au PF1 [une piste de Karting] lors de sa première saison en Formule 1. »

« Il est arrivé dans une Mercedes vêtu de sa combinaison McLaren Vodafone et évidemment tout le monde en piste l’a assailli, et j’ai réussi à avoir une photo avec lui. »

« J’avais une coupe de cheveux lamentable, et il soutiendra probablement que sa coupe de cheveux à l’époque n’était pas beaucoup mieux. »

« Il y a donc une photo embarrassante que j’ai vu circuler il n’y a pas si longtemps. Donc, je pense que pour nous deux, nous préférons que cela reste à l’écart…. »