Ricciardo donnera tout pour Renault F1 jusqu’à Abou Dhabi

Daniel Ricciardo rejoindra l’équipe McLaren en 2021, mais l’Australien a déclaré en Turquie ce jeudi que son esprit était fermement concentré sur la lutte pour la P3 dans le championnat des constructeurs avec Renault F1.

Fort de ses deux podiums décrochés cette saison avec Renault F1, Ricciardo assure qu’il restera concentré jusqu’à la dernière course de l’année sur son job avec Renault et fera tout ce qu’il peut pour aider l’équipe du constructeur français à terminer la saison 2020 en étant la troisième force du plateau.

Lorsqu’on lui demande s’il se sent mal à l’aise de se battre au championnat contre son futur employeur, Ricciardo a répondu : « Pas du tout. »

« J’ai pensé à cela parce qu’on me l’a déjà demandé, mais j’ai vraiment fait – et je le dois à l’équipe et à moi-même – une promesse de faire tout ce que je peux jusqu’au drapeau à damier à Abou Dhabi. »

« Je montrerai la bonne intensité et la loyauté à Renault jusqu’au bout, je l’ai déjà dit, et cela doit être respecté et compris. »

« L’année prochaine, lorsque la page se tournera, je donnerai tout pour McLaren, mais d’ici là, je vais continuer à tout donner pour Renault. »

Renault F1 occupe actuellement la troisième place du championnat du monde avec 135 points inscrits depuis le début de l’année. L’équipe du constructeur français devance McLaren et Racing Point d’un seul point.

Interlagos devrait rester au calendrier de la F1 jusqu’en 2025

Le gouverneur de São Paulo, João Doria, a annoncé lors d’une conférence de presse ce jeudi après-midi, un accord avec la Formule 1 pour organiser le GP du Brésil à Interlagos pour les cinq prochaines années.

Grâce à ce nouveau contrat, la catégorie reine du sport automobile resterait sur le circuit de São Paulo au moins jusqu’à la saison 2025.

Malgré l’annonce, Doria a précisé que le contrat n’a pas encore été signé par Liberty Media, titulaire des droits commerciaux de la catégorie reine, et par le maire de la ville de São Paulo, Bruno Covas.

« Je suis fier de révéler que la Formule 1 vient de renouveler son contrat pour la tenue du Grand Prix de Formule 1 du Brésil jusqu’en 2025. » a déclaré Doria.

« Le circuit d’Interlagos était confirmé pour accueillir le GP du Brésil au cours des cinq prochaines années. »

« Le contrat sera signé entre le maire et Liberty, qui détient les droits de la catégorie. C’est une grande victoire pour l’état du SP, pour la ville et pour le Brésil. »

Ces derniers mois, il y a eu des négociations avec Rio de Janeiro pour accueillir la manche brésilienne du championnat de F1 à partir de 2021. Cependant, la ville doit construire une nouvelle piste de course, et les travaux sur le terrain fourni par l’armée dans le quartier de Deodoro n’ont même pas commencé faute de permis.

La Formule 1 a déjà publié mardi un calendrier provisoire pour la saison 2021 avec 23 courses et a confirmé la tenue du Grand Prix du Brésil à Interlagos, le 14 novembre.

Cependant, tant dans le cas du Brésil que du GP d’Espagne à Barcelone, la confirmation définitive de ces deux manches était subordonnée à la signature d’un contrat avec les promoteurs.

En coulisse, il se dit que la ville de São Paulo a offert un prix inférieur par rapport à Rio de Janeiro pour renouveler le contrat et maintenir le GP du Brésil. Liberty Media a avancé dans les négociations avec la ville de Rio de Janeiro, mais l’impossibilité de construire une piste de course à temps pour la course de 2021 en raison du retard dans la délivrance de la licence environnementale, a poussé la F1 à reprendre les discussions avec São Paulo.

Ces dernières années, Interlagos a subi une rénovation complète de la tour de contrôle, des stands et du paddock.

Aujourd’hui, c’est la seule piste de course du pays avec la note la plus élevée de la Fédération internationale de l’automobile (FIA) [grade1] et, par conséquent, elle est en capacité de recevoir des courses de Formule 1.

Lewis Hamilton continuera bien avec Mercedes

Lewis Hamilton a confirmé qu’il souhaitait poursuivre avec Mercedes l’an prochain, mais le pilote britannique n’a toujours rien signé avec le constructeur allemand, alors que son actuel contrat arrive à son terme à la fin de cette saison.

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne à Imola, Hamilton a semé le doute sur son avenir en F1 en déclarant qu’il n’était absolument pas certain d’être encore en Formule 1 en 2021.

Interrogé à ce sujet ce jeudi à Istanbul, le Britannique a finalement coupé court aux dernières spéculations concernant son avenir en F1 et a confirmé qu’il souhaitait continuer l’aventure avec Mercedes l’an prochain.

« Nous allons continuer à nous battre pour plus de championnats. Nous allons continuer d’essayer de nous améliorer, de continuer à courir et à faire ce que nous faisons et ce que nous aimons faire. » a déclaré le sextuple champion du monde ce jeudi à Istanbul.

« Mais je pense que ce qui est important, c’est que le voyage de cette année a été combiné avec la lutte pour l’égalité et qu’il y a eu un réel processus croissant cette année pour apprendre ce qui se passe dans le monde et être un peu plus conscient des questions environnementales. »

« Croyez-le ou non: je n’ai pas encore toutes les réponses sur ce que je veux faire ou pas. Je veux aider Mercedes à pousser pour le changement – l’électrification, la diversité. Il y a beaucoup à discuter. Rien n’est gravé dans le marbre. »

« C’est facile de simplement signer cet accord et de continuer à ne pas penser à ce qui va suivre. Je suis parfaitement conscient du fait que je veux continuer avec Mercedes, et je veux les aider dans cette quête de changement. »

« Ils rendent déjà leurs voitures plus vertes, plus électrifiées, et je veux les aider sur cette voie. J’aimerais aussi les aider à promouvoir la diversité dans l’entreprise, car il n’y en a pas suffisamment. »

Fin du faux suspense donc, et il ne reste plus qu’à savoir pour quelle durée Lewis Hamilton va rempiler avec l’équipe championne du monde en titre.

Charles Leclerc est devenu meilleur grâce à la SF1000

Le Monégasque Charles Leclerc a déclaré que piloter cette année une monoplace bien plus difficile que celle qu’il avait tant appréciée l’an dernier l’a aidé à s’améliorer en tant que pilote.

La Ferrari SF1000 s’est avérée être une monoplace bien plus difficile à maitriser que celle de la saison passée, notamment parce que le moteur Ferrari cette saison est nettement moins puissant qu’en 2019, ce qui oblige les pilotes à repousser toujours un peu plus les limites de leur machine pour essayer d’en extraire le maximum.

A quatre courses de la fin de saison, la Scuderia Ferrari occupe la sixième place au championnat constructeurs et les deux pilotes Charles Leclerc et Sebastian Vettel n’ont jamais été en mesure de remporter la moindre course cette année.

Présent ce jeudi à Istanbul en conférence de presse du Grand Prix de Turquie, Leclerc a insisté sur le fait que piloter une monoplace sous-performante l’a certainement aidé à devenir un meilleur pilote en 2020.

« Je pense que cela a fait de moi un meilleur pilote, c’est certain. » a déclaré Charles Leclerc.

« Dans les moments difficiles, j’ai trouvé ma détermination autrement en me concentrant sur moi-même, en essayant de m’améliorer – et même si nous ne nous battons pas pour des podiums ou des victoires – nous nous battons pour des places inférieurs, et cela compte tout autant pour moi. »

« Et puis il y a aussi la patience, je ne pense pas que j’étais un gars très patient dans le passé. Mais maintenant, je dois l’être, en raison de la situation dans laquelle nous sommes désormais, et j’ai l’impression que je me suis amélioré. »

« Alors oui, je suis devenu un meilleur pilote par rapport au début de saison, mais est-ce à cause de la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement ? Je ne sais pas. »

Verstappen explique pourquoi il n’utilise pas de rembourrage pour sa tête

Le pilote Red Bull, Max Verstappen, a expliqué pourquoi il ne mettrait jamais de rembourrage au niveau de l’appui-tête de sa monoplace.

Les pilotes de F1 ont débarqué à Istanbul ce week-end pour la quatorzième manche de la saison 2020 sur un tracé inédit pour la jeune génération de pilotes.

Verstappen – qui a débuté sa carrière en 2015 – n’a jamais roulé sur le circuit d’Istanbul Park, mais le Néerlandais a expliqué qu’il jouait toujours sur ce tracé avec sa console de jeu vidéo.

« Ca semble intéressant, je me souviens avoir beaucoup joué ici sur le jeu vidéo de F1 à l’époque. » a expliqué Verstappen ce jeudi à Istanbul.

« J’ai toujours pensé que c’est une piste très cool, donc, j’ai hâte de pouvoir y rouler moi-même. Je pense que le virage 8 se prendra à fond, mais nous aurons des forces G sur le corps pendant si longtemps, ce devrait être plutôt cool. »

Le débat du début de week-end dans le paddock d’Istanbul est de savoir si les pilotes utiliseront ou pas des mousses supplémentaires sur le côté droit de leur cockpit pour leur permettre de reposer leur tête sur l’appui-tête lorsqu’ils seront dans le fameux virage 8 avec ses quatre points de corde.

Interrogé à ce sujet en conférence de presse ce jeudi, Max Verstappen a expliqué que suite aux moqueries de son père, il n’utilisait plus jamais de rembourrage.

« Je me souviens de mon tout premier test en F3 que j’ai fait, après une journée, je ne pouvais plus tenir mon cou droit, et j’ai dû mettre le rembourrage. » explique Verstappen.

« Mon père se moquait de moi parce que j’utilisais ça. et depuis ce jour, je refuse de mettre du rembourrage à côté de ma tête. » 

« Je préfère laisser tomber ma tête plutôt que de courir avec du rembourrage. Ce sera donc la même chose ici ce week-end. »

Raikkonen est fier d’une équipe Sauber ayant réussi à survivre en F1

Alfa Romeo- Sauber franchira une étape importante ce week-end en participant à leur 500e week-end de Grand Prix avec un Kimi Raikkonen louant les efforts d’une équipe privée qui a réussi à survivre depuis toutes ces années.

Raikkonen a fait ses débuts en F1 avec Sauber en 2001, l’équipe réalisant son meilleur classement au championnat des constructeurs avec une quatrième place cette année-là.

Désormais baptisée Alfa Romeo-Sauber, l’équipe basée à Hiwill en Suisse occupe le fond du classement, mais pour le pilote finlandais, c’est un véritable exploit de pouvoir continuer en Formule 1 en tant qu’équipe privée depuis tant d’années.

« L’équipe est un peu plus grande que lorsque j’ai débuté en F1 avec eux. » a déclaré Raikkonen ce jeudi à Istanbul.

« C’est une bonne équipe, nous avons tous les outils à l’usine, nous construisons des voitures. La boîte de vitesses et le moteur proviennent de Ferrari, mais à part cela, nous faisons tout. »

« L’argent est toujours un problème avec les petites équipes, mais c’est comme ça. C’est un grand nombre [500 courses] vers lequel l’équipe se dirige, et je pense que seules trois équipes ont réussi à faire plus de Grands Prix [NDLR : Ferrari, McLaren et Williams]. »

« Donc, pour une équipe privée, ils sont ici depuis longtemps, ils ont survécu à des moments vraiment difficiles et, espérons-le, nous pourrons les faire monter plus haut dans les années à venir. »

Malgré les rumeurs sur son avenir, Kvyat continuera de pousser

Le baquet de Daniil Kvyat en F1 chez AlphaTauri semble de plus en plus incertain pour 2021, alors que le Russe est confronté à la menace directe du jeune Japonais Yuki Tsunoda qui évolue actuellement en F2 et même de la potentielle rétrogradation d’Alex Albon.

Pourtant, Kvyat est arrivé à Istanbul ce week-end après l’une de ses meilleures prestations lors de la dernière course avec une quatrième place à l’arrivée du Grand Prix d’Emilie-Romagne à Imola.

Interrogé ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix de Turquie pour savoir s’il estimait que les décisions sur son avenir étaient désormais hors de contrôle pour lui, le pilote russe a répondu : « Je pense que ce n’est jamais vraiment hors de contrôle. »

« Ma philosophie est qu’il est toujours important de continuer à pousser quoi qu’il arrive. Mieux on fait, meilleures sont les chances. Si ce n’est pas pour 2021, cela peut l’être pour 2022. »

« Il est toujours préférable de faire des courses comme à Imola chaque fois que vous le pouvez. Bien sûr, je fais toujours de mon mieux et à Imola, tout s’est très bien passé, la voiture a également très bien fonctionné et c’est le but, il faut juste essayer de faire autant de bonnes courses que celle-ci à Imola et tout ira bien. »

« Certaines choses sont sous mon contrôle, c’est-à-dire la conduite, et d’autres sont un peu hors de mon contrôle. »

Russell ne changera pas son approche de la course après son erreur d’Imola

Le pilote Williams George Russell a indiqué que son accident survenu à Imola derrière la voiture de sécurité au Grand Prix d’Emilie-Romagne ne l’empêchera pas de continuer à prendre des risques dans les prochaines courses.

Le Britannique a qualifié « d’erreur stupide » son crash survenu à faible vitesse derrière la Safety Car à Imola, mais avant le Grand Prix de Turquie qui se dispute ce week-end, Russell a insisté sur le fait que cette erreur ne l’incitera pas à prendre moins de risques.

« Nous sommes tous des compétiteurs, nous sommes tous ici pour repousser les limites et ce faisant, des erreurs peuvent arriver et cela m’a aussi fait penser « devons-nous craindre les erreurs ? » Je ne pense pas que nous devrions, alors, c’est ce que je leu ait dit chez Williams. » a déclaré Russell ce jeudi à Istanbul.

« Lorsque j’y pense, est-ce que je regrette ce qui s’est passé ? Absolument. Cela changera t-il mon approche à l’avenir ? Pas question. »

« Nous sommes tous ici pour repousser les limites, parce que nous sommes tous des compétiteurs et c’est ce que nous faisons lorsque nous participons à une course. »

« Je pense qu’après cette erreur, j’ai eu un peu de temps pour réfléchir à l’approche de la course. La course récompense parfois ceux qui prennent des risques, mais parfois, elle récompense aussi une approche plus prudente. »

« Je pense que lors du dernier week-end, probablement, j’aurais obtenu un résultat [Russell était à la porte des points avant son crash] en adoptant une approche plus prudente. »

« Mais il faut aussi savoir à quel niveau nous traçons la ligne. Est-ce que vous êtes plus prudent sur les tours en qualifications ? Est-ce que vous êtes plus prudent sur les réglages ? Est-ce que vous êtes plus prudent sur l’arrêt au stand ? »

Perez n’écarte pas l’idée d’une année sabbatique en 2021

Le Mexicain Sergio Perez n’écarte pas l’idée de devoir prendre une année sabbatique l’an prochain faute de baquet en Formule 1 au terme d’une saison qu’il qualifie de « malchanceuse ».

Perez devra quitter l’équipe Racing Point à la fin de cette saison pour être remplacé par l’Allemand Sebastian Vettel au sein d’une équipe qui deviendra l’an prochain Aston Martin F1.

Le pilote mexicain est donc à la recherche d’un baquet pour 2021, mais les options sont très limitées et seule l’équipe Red Bull Racing – qui n’a toujours pas confirmé Alex Albon pour l’an prochain – semble être la meilleure option possible.

Cependant, les dirigeants de l’équipe Red Bull ont déjà indiqué qu’il ne prendraient aucune décision au sujet de l’avenir d’Albon avant la fin de la saison, ce qui force Perez à réfléchir sérieusement à une année sabbatique en 2021.

« Il est vraiment tard désormais et il semble que je saurais si je continue ou pas en F1 très tard dans l’année. » a expliqué Perez ce jeudi à Istanbul.

« Donc, un congé sabbatique peut être une option pour moi. Nous verrons bien ce qu’il se passera dans les prochaines semaines. »

« Je pense que c’est une année d’opportunités perdues d’une certaine manière, vous savez ? Nous avons perdu un podium en Autriche alors que nous étions troisièmes, mais nous avons fait un mauvais choix stratégique à l’époque. »

« Nous avons fait la même chose le week-end dernier à Imola, donc, cela fait déjà deux podiums perdus, plus tous les autres aspects… »

« Nous avons eu une saison faite de hauts et de bas. Avec le virus, j’ai perdu deux courses, alors que je pense que la voiture était à son point le plus fort sur la piste de Silverstone, probablement notre meilleure piste de la saison. »

« Donc, c’est une année un peu malchanceuse, mais j’ai toujours le sentiment que les choses vont changer et que nous pourrons en faire une année excellente. »

Romain Grosjean en discussions avec des équipes d’Indycar

Le Français Romain Grosjean a confirmé qu’il était actuellement en négociations avec plusieurs équipes en Indycar en vue de rejoindre la discipline l’an prochain.

A la fin de cette saison 2020, Romain Grosjean quittera l’équipe américaine Haas avec laquelle il collabore depuis la saison 2016, ce qui pourrait signifier la fin de l’aventure en F1 pour le Français en raison du peu d’options qu’il reste.

Interrogé ce jeudi à Istanbul, Grosjean a donc confirmé qu’il était en discussions avec certaines équipes d’Indycar aux Etats-Unis, mais n’a pas souhaité entrer dans les détails, ni donner de noms.

« Oui, c’est vrai je négocie avec différentes équipes en Indycar. » a confirmé Romain Grosjean.

« Mais pour que cela soit concret, je dois encore avoir une offre entre mes mains. Cela ne résoudrait pas non plus le problème des voyages, je dois encore décider si je devrai faire des aller-retour ou si je vais m’installer aux Etats-Unis. Je ne suis plus célibataire, donc je ne peux plus juste attraper mon sac à dos et sauter dans le premier avion. »

« J’ai une famille, j’ai trois enfants et élever nos enfants est très important pour moi et ma femme. C’est actuellement un sujet important. »

« Ce qui m’excite le plus en Indycar, c’est que tout le monde utilise un châssis Dallara, ce qui créé un certain niveau d’égalité. » a poursuivi le Français.

« Il n’y a aussi que deux types de moteurs différents, ce qui signifie que vous avez de bonnes chances d’obtenir une première place en course. Les courses sont extrêmement divertissantes. »

« L’inconvénient c’est que je ne connais pas assez l’Indycar. Je ne connais que les tracés que j’ai vu à la télévision. J’ai donc beaucoup à apprendre. »

« Je sais que j’ai déjà à plusieurs reprises exprimé mes inquiétudes sur l’Indycar, mais cela ne concernait que les courses sur ovale, et il n’y en a plus beaucoup sur le calendrier. »

Grosjean a expliqué qu’il avait eu de longues conversations avec Simon Pagenaud, ainsi qu’un ancien pilote de F1, Marcus Ericsson.

« J’ai eu une longue conversation avec Simon Pagenaud et Marcus Ericsson. Surtout avec Marcus, parce qu’il a exactement la comparaison sur la quelle je souhaite en savoir plus en passant de la Formule 1 à l’Indycar. »

Le coéquipier de Romain Grosjean, le Danois Kevin Magnussen, a lui aussi confirmé qu’il était intéressé pour rejoindre l’Indycar l’an prochain.

« L’Indycar est en haut de ma liste de souhaits. » a indiqué Magnussen. « J’ai toujours été un grand fan, même enfant, cela m’a toujours attiré. »

« Je pense que les ovales sont vraiment cool et spectaculaires. Ce serait de toute façon quelque chose de complétement différent [par rapport à la F1]. »

« Les tracés sur lesquels ils roulent sont vraiment « old school », j’aime beaucoup. J’ai toujours très bien aimé les Etats-Unis et je pourrais très bien m’imaginer vivre là-bas et y courir. »

« Il y a des négociations avec les équipes, mais il ne reste plus beaucoup de cockpits et le plus gros problème est que je ne peux pas arriver avec beaucoup d’argent. »

Limites de piste : trois virages sous surveillance à Istanbul

Au Grand Prix de Turquie ce week-end, trois virages seront sous surveillance de la FIA et dans lesquels les pilotes devront veiller à ne pas franchir les limites de la piste.

A Istanbul, la FIA surveillera tout au long du week-end les virages 1, 9 et 14.

Pour le virage numéro 1, la FIA précise dans une note envoyée aux équipes que : « Le temps au tour réalisé pendant toutes les séances d’essais ou pendant la course en quittant la piste à la sortie du virage 1 sera annulé par les commissaires sportifs. »

« Un pilote sera jugé avoir quitté la piste si aucune partie de la voiture ne reste en contact avec la piste. »

Concernant le virage 14, la FIA précise que : « Le temps au tour réalisé pendant toutes les séances d’essais ou pendant la course en quittant la piste à la sortie du virage 14 entrainera l’annulation de ce temps au tour, ainsi que du tour suivant. »

« Un pilote sera jugé avoir quitté la piste si aucune partie de la voiture ne reste en contact avec la piste. »

Enfin concernant le virage numéro 9, les pilotes devront veiller à emprunter un parcours précis pour rejoindre la piste dans le cas où ils n’arrivent pas à passer le virage 9 :

« Pour des raisons de sécurité, chaque fois qu’un pilote ne parvient pas à franchir le virage 9 en empruntant la piste, et qu’une partie de la voiture passe à droite du premier élément jaune (voir photo) placé sur le vibreur, il faudra rejoindre la piste en contournant la borne orange située sur la zone de dégagement. »

Juri Vips pilote de réserve pour Red Bull et AlphaTauri à Istanbul

L’Estonien Juri Vips sera le pilote de réserve des équipes Red Bull Racing et AlphaTauri ce week-end au Grand Prix de Turquie, quatorzième manche de la saison 2020 de F1.

Les pilotes de réserve habituels de ces deux équipes (Sebastian Buemi et Sergio Sette Camara) ne sont pas disponibles ce week-end en raison d’autres engagements, ce qui a forcé Red Bull à choisir Juri Vips pour remplacer les pilotes de réserve (vous arrivez à suivre?).

Après avoir bouclé 300 kilomètres au volant d’une F1, Vips a obtenu sa super licence, sésame obligatoire pour pouvoir participer à une séance de roulage en catégorie reine durant une épreuve du championnat.

Juri Vips fait partie du Red Bull Junior team depuis 2018 et roule dans le très relevé championnat de Super Formula au Japon cette année avec le team Mugen.

Ce week-end à Istanbul, Vips sera donc prêt à sauter dans le baquet d’une Formule 1 au cas où l’un des quatre pilotes Red Bull ne serait pas en mesure de participer à une ou plusieurs séances.

Pour Massa, Hamilton mérite d’avoir le plus gros salaire en F1

Le Britannique Lewis Hamilton n’a toujours pas signé de nouveau contrat en F1, alors que son contrat actuel avec l’équipe Mercedes arrive à son terme à la fin de cette saison 2020.

S’il ne fait aucun doute que le sextuple champion du monde va poursuivre l’aventure avec Mercedes l’an prochain, il semblerait toutefois que le point de friction dans les négociations soit en lien avec le futur salaire du pilote Mercedes qui devrait s’envoler après l’obtention prochaine d’un septième titre dans sa carrière.

Pour son ancien rival, Felipe Massa, Hamilton a déjà démontré à tout le monde qu’il était un pilote exceptionnel avec ses six titres mondiaux acquis en seulement treize saisons disputées, ce qui lui donne le droit d’avoir le plus gros salaire du sport.

« Lewis est tout simplement incroyable. Il peut vraiment être le meilleur des meilleurs et tout le monde le dira pendant des années et des années, voire des décennies. » a déclaré Massa dans le podcast F1 Nation.

« Donc, je pense que Lewis prépare juste…un contrat de deux ou trois ans, ce qu’il mérite pour être honnête. »

« Avec ce qu’il a fait, cela montre qu’il mérite vraiment d’être différent de tous les autres pilotes sur tous les domaines – même en termes de salaire. »

Felipe Massa a ensuite comparé Lewis Hamilton à son ancien coéquipier chez Ferrari, Michael Schumacher – dont le record de victoires en F1 [92] a été dépassé par Hamilton, tandis que le Britannique est en passe d’égaler son record de titres mondiaux à la fin de cette saison, voire même en Turquie ce week-end.

« Je me souviens que lorsque Michael était mon coéquipier, il était comme Hamilton. Michael était complétement différent de quiconque en termes de tout : en termes de records, en termes de statistiques et aussi en termes de salaire. »

« Bien-sûr, Michael a également aidé de nombreux autres pilotes à augmenter leur salaire, c’est donc ce que, à mon avis, Lewis essaie de faire, et je pense qu’il fait bien et qu’il le mérite parce que…il montre quoi qu’il arrive qu’il est différent par rapport aux autres pour le moment. »

« Je me souviens très bien quand Michael était mon coéquipier et qu’il avait remporté 91 victoires. Pour moi, c’était impossible qu’un autre pilote puisse le battre un jour et Lewis l’a fait. »

« Il a déjà battu tous les records, il ne manque que les championnats pour battre Michael, mais je pense qu’il peut le faire et il le mérite, car ce qu’il montre dans sa carrière est tout simplement incroyable. »

Absent à Istanbul, Binotto assurera son rôle à distance chez Ferrari

Le directeur sportif de l’équipe Ferrari, Laurent Mekies, assure que Mattia Binotto continuera de jouer un rôle clé malgré son absence ce week-end au Grand Prix de Turquie.

Avec seulement quatre courses à disputer avant la fin de la saison 2020, Mattia Binotto a pris la décision de ne pas se rendre à Istanbul ce week-end pour passer plus de temps avec l’équipe à l’usine de Maranello pour superviser le développement de la monoplace 2021.

Le rôle de chef d’équipe sur la piste sera donc assuré par Laurent Mekies ce week-end en Turquie, mais le Français assure que Binotto continuera à jouer un rôle clé dans le déroulement du week-end de Ferrari, même à distance.

« Mattia a toujours abordé son rôle de manière innovante, en essayant de sortir des sentiers battus. » a déclaré Mekies.

« Il a mis au point une méthode de travail qui donne la flexibilité de gérer les priorités de la manière la plus efficace possible. »

« Il avait déjà adopté cette approche lorsqu’il était directeur technique et l’a encore plus appliquée maintenant en tant que chef d’équipe. »

« Au début, cela peut sembler étrange de ne pas le voir physiquement dans les briefings ou sur le mur des stands, mais il utilisera toutes les technologies de communication actuelles pour que sa voix et ses contributions soient claires pour tout le monde, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’équipe! »

Concernant le week-end de Ferrari à Istanbul, Laurent Mekies a admis que le week-end pourrait être compliqué pour l’équipe.

« En regardant les caractéristiques de la piste, ce ne sera pas un week-end facile pour nous. Néanmoins, l’ordre hiérarchique derrière les trois premiers est toujours très proche comme cela a été le cas toute la saison et la moindre petite chose peut faire la différence entre se battre pour une place sur la seconde ligne ou ne pas arriver à passer en Q2. »

« Notre objectif est de confirmer les faibles progrès que nous avons constatés lors des dernières courses et, si possible, de réduire l’écart avec ceux qui nous précédent au championnat des constructeurs. »

« Nous avons la chance d’avoir Sebastian [Vettel] qui a déjà couru ici quatre fois, tandis que Charles s’attaquera au circuit pour la première fois après y avoir gouté dans le simulateur. »

Officiel : la W série en support de la F1 à partir de 2021

La W Serie, la catégorie 100% féminine de la FIA, a annoncé ce jeudi un partenariat avec la Formule 1 à partir de la saison 2021 et au delà.

Le calendrier de la W Serie 2021 comprendra huit courses support à la Formule 1. Les lieux et dates précis des manches seront annoncés en temps voulu.

« Après une saison inaugurale de la W série réussie en 2019, nous sommes ravis de nous associer à la Formule 1 pour 2021 et au delà. » a déclaré Catherine Bond Muir, directrice de la W série.

« La Formule 1 est de loin la première catégorie d’automobile au monde et, lorsque nous avons promis que la W série deviendrait grande et meilleure à l’avenir, nous associer à la F1 a toujours été notre objectif. »

« Il ne fait aucun doute que, maintenant que la W série sera menée parallèlement et en collaboration avec la F1, notre portée mondiale et notre influence seront considérablement accrues. »

« Tout ce qui a rendu la W série populaire et si réussie en 2019 sera conservé. Les voitures seront toujours identiques, la course sera serrée et compétitive, et notre mission sera toujours de promouvoir les intérêts et les perspectives des pilotes de course féminines. »

« Nous voulons que la W série divertisse et ce sera le cas. Mais nous voulons également que cela devienne un tremplin crucial par défaut pour toute pilote de course qui souhaite se tailler une carrière professionnelle et notre proximité avec la F1 aidera et améliorera ce processus. »

« Le fait que la W série soit désormais éligible aux points de la super licence FIA sera également un facteur important à cet égard. »

« Nous sommes très reconnaissants à Chase Carey, Ross Brawn et leurs collègues d’avoir fait confiance à la W série et d’avoir donné la priorité à la diversité et à l’inclusion de cette manière. Nous avons l’intention de les aider à faire avancer leur excellent programme #WeRaceAsOne cette année et dans les prochaines années. »

Les horaires du Grand Prix de Turquie 2020 (Istanbul)

Quatorzième manche de la saison 2020 de F1, le Grand Prix de Turquie se dispute ce week-end sur le tracé d’Istanbul.

Pas de surprise pour cette saison 2020, puisque c’est toujours le groupe Canal+ qui détient les droits exclusifs de la F1 en France et vous devrez donc être abonné à la chaîne à péage pour pouvoir regarder les Grands Prix tout au long de la saison.

Ce week-end, toutes les séances d’essais [EL1, EL2, EL3 et qualifications) seront diffusées sur Canal+ Sport, tandis que la course programmée dimanche sera diffusée sur Canal+ et sera également à suivre en direct sur F1only.fr.

Attention : Vous devrez faire attention à l’heure de départ de la course ce dimanche, puisque le coup d’envoi du Grand Prix de Turquie sera donné en fin de matinée à 11h10 (heure de Paris).

Horaires du GP de Turquie 2020 (heure de Paris)

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Le bulletin météo pour le GP de Turquie

Inauguré en 2005, le circuit d’Istanbul Park se trouve à 37 kilomètres à l’est d’Istanbul et est l’œuvre de l’architecte allemand Hermann Tilke.

Long de 5,338 km et vallonné, c’est l’un des rares circuits qui est emprunté dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Très apprécié des pilotes (notamment pour le virage numéro 8 qui est un long gauche qui se passe à fond sur presque 300 mètres), le circuit a accueilli la F1 jusqu’en 2011. Voici le bulletin météo pour cette 8e édition du GP de Turquie.

Situation générale

Un anticyclone situé au nord de l’Ukraine engendre un flux du nord-est au-dessus de la Mer Noire. L’air en mouvement se charge d’humidité et vient perturber le temps dans la région d’Istanbul surtout pour la journée de samedi.

Vendredi 13 novembre – Essais libres 1 et 2

La journée de vendredi débutera par un ciel très nuageux à couvert au lever du jour. Quelques éclaircies de plus en plus nombreuses feront leurs apparitions en fin de matinée et les nuages seront de retour dans l’après-midi pour la deuxième séance d’essais libres.

Le mercure oscillera entre 10°C le matin à 14°C au plus chaud de l’après-midi. Le vent du secteur Nord-Est sera faible tout au long de la journée. Le risque de précipitation pour cette première journée de roulage est faible.

Samedi 14 novembre – Essais libres 3 et qualifications

Une faible bruine et un ciel bas sont au programme pour samedi matin. Ces conditions humides devraient perdurer tout au long de la matinée et espérons qu’elles n’empêcheront pas l’hélicoptère médical de pouvoir décoller (comme ce fut le cas au Nürburgring le mois dernier).

Quelques faibles précipitations sont aussi attendues en après-midi ce qui ne manquera pas de pimenter la séance des qualifications qui, nous le rappelons, débutera à 15h00 heure locale (13h heure de Paris). La température évoluera entre 10°C le matin et 13°C l’après-midi. Le vent du Nord entre 5 et 15 km/h viendra renforcer la sensation de fraîcheur.

Dimanche 15 novembre – La course

Pour la course de dimanche, dont le départ sera donné à 13h10 heure locale (11h10 – heure de Paris), les conditions météo seront bien plus agréables que la veille. Il y aura tout de même encore de nombreux nuages mais le soleil devrait faire de belles apparitions.

Un risque d’averses faibles et isolées est toujours présent en après-midi. Ces prévisions seront affinées au cours des prochaines heures. A ce titre nous vous invitons à consulter les prévisions horaires qui sont mises spécialement à votre disposition sur le site de notre partenaire météo : Celinium. Ces prévisions sont rafraîchies toutes les 10 minutes.

Côté mercure, 15°C sont attendus au moment de l’extinction des feux rouges. La température devrait rester stable tout au long des 58 tours. 

Le patron de l’équipe Williams positif au Covid-19

Le directeur par intérim de l’équipe Williams, Simon Roberts, a été testé positif au Covid-19 durant son voyage vers Istanbul où se déroule ce week-end la quatorzième manche de la saison 2020 de F1.

L’équipe Williams a confirmé ce mercredi soir que Roberts a été placé à l’isolement pour une période de dix jours et ne sera donc pas présent à Istanbul ce week-end avec l’équipe.

« La FIA et la Formule 1 peuvent confirmer que Simon Roberts, directeur de l’équipe par intérim de Williams Racing, a été testé positif au COVID-19 avant de se rendre à Istanbul pour le Grand Prix de Turquie de ce week-end. »

« Simon a renvoyé un test négatif lundi pendant le programme de test COVID régulier de l’équipe, mais après avoir présenté des symptômes mineurs, il a subi un autre test ce matin qui a renvoyé un résultat positif et s’isole maintenant pendant la période de 10 jours requise, conformément aux directives nationales britanniques. »

« Simon n’a été en contact étroit avec aucun autre membre de l’équipe Williams Racing et l’équipe continuera à fonctionner en piste comme prévu. »

Dave Redding, team manager et responsable de la conception du véhicule, remplacera Simon Roberts chez Williams ce week-end au Grand Prix de Turquie.

Un peu plus tôt cette semaine, l’équipe Williams a indiqué que certains membres de l’écurie ont été testés positifs au Covid-19, obligeant Williams à modifier ses plans pour son voyage en Turquie, notamment en faisant appel à du personnel supplémentaire.

Wolff : Ferrari abandonnera 2021 pour se concentrer sur 2022

La saison 2021 sera la dernière avant l’introduction d’un tout nouveau règlement technique en F1 à partir de 2022, ce qui laisse penser au patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, que certaines équipes de la grille – dont Ferrari – vont en quelque sorte délaisser la saison prochaine.

En 2021, seulement quelques changements mineurs seront observés en F1, comme une simplification du fond plat devant les pneus arrière ou encore l’augmentation du poids minimum des monoplaces relevés à 749 kilos.

Les monoplaces resteront donc sensiblement les mêmes que cette saison 2020 et toutes les équipes seront déjà tournées en grande parties vers 2022 estime l’Autrichien.

« Il y aura des équipes comme Ferrari qui abandonneront complétement 2021 et développeront la voiture 2022 dès le début de l’année. Il est donc clair qu’il sera difficile de trouver le bon équilibre entre ces deux saisons. » a déclaré Wolff à l’ORF.

Pour rappel, en 2022 la Formule 1 mise tout sur l’effet de sol avec une simplification du design global, des ailerons et la suppression des déflecteurs latéraux sur les monoplaces.

Le nouveau règlement prévoit également de nouveaux diffuseurs à l’arrière des monoplaces pour mieux canaliser l’air et réduire drastiquement la perte d’appui dans le sillage d’une autre F1.

Outre ces changements, le développement aérodynamique en pleine saison sera également restreint par le bais d’un système de handicap lié directement à la position de l’écurie au classement constructeurs (les derniers auront plus de temps que les premiers).

Entre la standardisation de certaines pièces et le passage aux roues de 18 pouces, ainsi que l’augmentation du poids des moteurs, les F1 2022 devraient perdre en vitesse, mais les fans devraient y gagner en spectacle.

Norris ne sait pas s’il battrait Lewis Hamilton à voiture égale

Après un bon début de saison pour lui et un premier podium dans sa carrière en Autriche, Lando Norris a par la suite connu quelques courses un peu plus compliquées cette saison et occupe désormais la septième place au championnat du monde des pilotes avec 69 points inscrits en treize courses.

Bien qu’il ne se bat pas tous les week-ends pour les premières places, le pilote McLaren prend tout de même du plaisir à travers une lutte qui se concentre au milieu du peloton entre quatre équipes, et qui se disputent la troisième place du championnat constructeurs.

« Nous avons beaucoup de bonnes courses au milieu du peloton entre Renault, Racing Point, AlphaTauri et nous. Les courses sont formidables chaque week-end. » explique Lando Norris à nos confrères de AMUS.

« Imaginez, s’il ne s’agissait pas des places au milieu du peloton, mais de la tête de la course. Beaucoup de gens regarderaient les courses plutôt que de simplement regarder une équipe gagner chaque week-end. »

« Une équipe [Mercedes] fait un bien meilleur travail que tout le monde depuis des années, c’est pourquoi ils méritent le succès, en revanche, cela rend la Formule 1 ennuyeuse. Le spectacle en souffre. »

« Si nous voulons vraiment améliorer quelque chose, nous avons besoin d’avoir des batailles entre quatre ou cinq voitures. »

Lorsqu’on lui dit que certains estiment que le pilotage d’une F1 moderne est devenu trop facile et que les pilotes sont désormais télécommandés depuis la voie des stands, le Britannique répond : « Il y a des choses que nous pilotes aimerions de pas faire. »

« Nous aimerions ne pas utiliser les boutons au volant à chaque fois ou encore basculer entre tous les paramètres. »

« Nous voulons piloter la voiture, la pousser à la limite. Mais parce que ces voitures sont si compliquées, nous avons besoin de temps en temps des ingénieurs pour nous instruire. »

« A cause de l’hybride, à cause de la récupération d’énergie, nous avons besoin de beaucoup de soutien, mais ce n’est pas de notre faute. »

« Les ingénieurs nous aident, mais ils ne conduisent pas la voiture. Le pilote doit faire tant de choses en même temps. Je suis sûr que les pilotes d’aujourd’hui sont aussi bons que ceux d’il y a dix ou vingt ans. »

« Les voitures de Formule 1 sont devenues plus rapides, plus exigeantes physiquement. Bien des choses sont devenues plus difficiles qu’elles ne l’étaient, tandis que certaines sont plus faciles. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense qu’il gagnerait face à Lewis Hamilton avec la même voiture que le sextuple champion du monde, Norris répond : « Je ne peux pas répondre à cela tant que ça n’est pas arrivé. »

« Mais je suis sûr que tout le monde sur la grille veut la même chose. Tout le monde sait que Lewis est probablement l’un des meilleurs de l’histoire. Tout le monde est un peu jaloux de sa position et des nombreuses courses qu’il remporte. »

« Je voudrais être dans cette position aussi. Certains diraient : ‘bien-sûr, je vais le battre’, mais pour ma part, je ne suis pas assez confiant pour dire cela. »