Flavio Briatore a promis le succès d’Alpine “en peu ou prou 3 ans” à Luca de Meo

Flavio Briatore, conseiller exécutif d’Alpine, révèle qu’il a promis au patron de Renault, Luca de Meo, de faire de son équipe de F1 un succès dans les trois ans.

Briatore, qui a réintégré l’équipe Alpine en juin dernier, a salué le redressement de l’écurie, qui a terminé le championnat des constructeurs à la sixième place à la faveur d’une fin de saison que personne, même au sein de l’équipe, n’attendait vraiment.

“Il s’agit du résultat de tout le monde et je veux féliciter tout le monde parce que c’est l’esprit d’équipe, c’est ce que je veux”, a-t-il déclaré dans une vidéo publiée par l’équipe. “J’ai promis à Luca de Meo de mettre en place une équipe gagnante dans trois ans, peu ou prou.”

Briatore satisfait de Pierre Gasly

Alpine est devenue “très, très forte” à la fin de la saison, a-t-il ajouté. “Pierre [Gasly] a fait un travail incroyable. Et Jack [Doohan] était bien : pour la première course, il était bien. Nous devons rester soudés, avoir quelques personnes d’expérience dans l’équipe”, a-t-il ajouté. “Mais l’équipe, je l’aime bien”.

“L’équipe de course est en train de changer complètement. Les arrêts aux stands, nous sommes compétitifs maintenant. Nous avons maintenant une équipe de course. C’est ce que je veux. Nous produisons une voiture, mais maintenant nous produisons une voiture rapide. Et Pierre, j’ai découvert un super pilote”.

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Verstappen menacé d’un GP de suspension pendant les 11 premiers GP 2025

Helmut Marko estime que Max Verstappen « n’a pas été très diplomatique » lors de ses commentaires dirigés vers les commissaires de course d’Abou Dhabi après avoir été pénalisé.

Il est rare que Helmut Marko se permette le moindre commentaire autre que dithyrambique sur son quadruple Champion du monde Max Verstappen.

Néanmoins, le conseiller spécial de Red Bull a mis en garde son pilote contre la possibilité imminente qu’il reçoive une interdiction de courir sur un GP de F1 en 2025.

Le Néerlandais a effectivement huit points de pénalité sur sa Superlicence FIA après avoir récolté deux points de pénalité pour un accrochage avec Oscar Piastri au départ du Grand Prix d’Abou Dhabi.

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Verstappen y a reçu une pénalité de temps de 10 secondes de la part des commissaires de course pour l’incident, terminant finalement à la sixième place lors de la dernière course de la saison 2024. Même s’il n’y avait aucun enjeu pour le titre mondial pilotes, ni finalement constructeurs, les conséquences pourraient se ressentir en 2025.

Le règlement des points de pénalité en F1 stipule que tout pilote qui reçoit 12 points sur une période glissante de 12 mois devra renoncer à participer à la prochaine course à laquelle il est censé prendre part. Jusqu’à présent, ce système a uniquement pénalisé un pilote, Kevin Magnusse, au cours de cette saison. Le Danois avait dû laisser le volant de sa Haas au Britannique Oliver Bearman en Azerbaïdjan, qui aura ainsi été vu au volant de deux machines en GP cette année, après avoir remplacé Carlos Sainz lors de sa crise d’appendicite.

Alonso aussi menacé d’une suspension de GP en 2025

Avec Fernando Alonso, qui compte également huit points de pénalité cumulés, Verstappen risque d’être contraint de renoncer à une manche la saison prochaine, alors qu’il tente de conserver son titre.

À seulement quatre points d’une interdiction de courir, Verstappen doit parcourir avec prudence les 11 premières manches de la saison 2025 avant que deux points de pénalité puissent être retirés de son compte le 30 juin 2025, au lendemain du Grand Prix d’Autriche.

S’adressant à Sky Deutschland, Marko a déclaré : “Il a encore pris deux points et en est maintenant à huit, nous devons être prudents. Certains commissaires donnent des punitions plus sévères, mais c’est un problème que tout le monde a et il a été mentionné qu’une plus grande cohérence serait préférable.”

Si Verstappen atteint 12 points avant la fin du mois de juin, il deviendra le premier Champion en titre à être banni d’une course – un record qu’il n’aura pas à cœur d’atteindre cette fois-ci !

À Abou Dhabi, le pilote de 27 ans a annoncé que sa compagne Kelly Piquet et lui attendaient un bébé, et Verstappen a donc réfléchi à un plan astucieux : “Oui, peut-être que je passerai à 12 [points] à la naissance du bébé”, a-t-il plaisanté.

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LIVE – Suivez la cérémonie de remise des prix de la FIA 2024

La cérémonie de remise des prix FIA a lieu ce vendredi soir, à Kigali au Rwanda. 

À cette occasion, Max Verstappen va ainsi recevoir son trophée de Champion du monde 2024 des pilotes alors que McLaren recevra son trophée de Champion du monde des constructeurs. 

La cérémonie de remise des prix de la FIA 2024 est ainsi à suivre en direct à partir de 20h00, heure française, sur la chaîne YouTube de la FIA.

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Le Rwanda est officiellement candidat pour accueillir une course de F1 

Le président du Rwanda, Paul Kagame, a officiellement annoncé que son pays était candidat pour entrer au calendrier de la F1.

En marge de la cérémonie de remise des prix FIA qui se tiendra ce vendredi soir à Kigali au Rwanda, Paul Kagame, a officialisé que son pays était candidat à l’organisation d’une course de F1.

“Je suis heureux d’annoncer officiellement que le Rwanda se porte candidat pour ramener le frisson de la course automobile en Afrique, en accueillant un Grand Prix de Formule 1”, a indiqué le président du Rwanda. “Un grand merci à Stefano Domenicali et à toute l’équipe de la F1 pour les progrès accomplis jusqu’à présent dans nos discussions. Je vous assure que nous abordons cette opportunité avec le sérieux et l’engagement qu’elle mérite.”

Selon Motorsport.com, la société d’Alexander Wurz travaille sur le projet de circuit depuis plus d’un an avec le gouvernement et les représentants locaux.

Ce tracé designé par Wurz, président du GPDA (l’association des pilotes), exploiterait le terrain vallonné du Rwanda pour donner un circuit spectaculaire et rapide, traversant les forêts et se trouvant près d’un lac.

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Une conférence business tenue avec le patron d’écurie Champion du monde

Le 29 janvier, le magazine et site internet Autosport lancera son premier Business Exchange, prévu dans la matinée des prestigieux Autosport Awards, une cérémonie de remise de prix annuelle, aussi courue par l’industrie des sports mécaniques que la cérémonie officielle de la FIA. Ces événements marquent le début d’une année de célébrations en l’honneur du 75e anniversaire du magazine Autosport.

L’Autosport Business Exchange s’annonce comme une conférence industrielle de haut niveau qui réunira des personnalités de premier plan des secteurs du sport automobile et de la technologie, ainsi que des communautés d’investisseurs et de sponsors dans le domaine du sport, pour des discussions et du réseautage. Zak Brown, PDG de McLaren Racing et nouveau Champion du monde des constructeurs de F1, sera l’orateur principal et partagera son point de vue unique sur la F1 et les autres séries de courses mondiales auxquelles participent les équipes McLaren.

“Il n’y a pas de meilleure façon de lancer l’année du 75e anniversaire d’Autosport qu’en organisant un double événement : Autosport Business Exchange et Autosport Awards”, a déclaré James Allen, président de Motorsport Business et de F1 Liaison. “Depuis 75 ans, les fans et l’industrie se tournent vers Autosport pour obtenir des informations, des points de vue et de l’autorité. Cette année, nous sommes ravis d’organiser des réunions d’affaires à Miami, Monaco et Austin, alors que nous élargissons l’offre d’Autosport Business à travers le contenu, ce qui en fait la marque la plus importante dans ce domaine.”

Les Autosport Awards, nouvellement réimaginés, auront lieu le 29 janvier 2025 dans l’emblématique Roundhouse de Londres, réunissant des pilotes d’élite, des leaders de l’industrie, des équipes et des célébrités pour une soirée célébrant l’excellence dans le sport automobile. Cette soirée est le point culminant du calendrier social de la course automobile et célébrera le meilleur de l’industrie, dans toutes les séries de sport automobile, y compris ceux qui débutent leur carrière et ceux qui ont joué un rôle fondamental dans le développement du sport depuis des décennies.

Cette année charnière marque à la fois le 75e anniversaire d’Autosport et du championnat du monde de Formule 1 de la FIA.

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Jos Verstappen : “Red Bull se ressoude un peu mieux maintenant”

Jos Verstappen voit du positif au sein de l’écurie Red Bull avec notamment un Helmut Marko qui “semble également avoir plus de poids”.

Jos Verstappen, père de Max, n’a pas été avare de commentaires sur la situation chez Red Bull cette année. S’exprimant auprès de De Telegraaf, Verstappen père a indiqué qu’il “reste fidèle” à ses propos tenus dans le passé.

Toutefois, Jos Verstappen voit des points positifs chez Red Bull et notamment le rôle d’Helmut Marko qui semble avoir repris de l’importance en interne. Ainsi, le Néerlandais estime qu’il y a du changement dans l’équipe.

“Oui, c’est le cas”, a indiqué Jos Verstappen à De Telegraaf. “Le conseiller Helmut Marko semble également avoir plus de poids, ce qui est une bonne chose. L’équipe se ressoude un peu mieux maintenant.”

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Jos Verstappen : 2025 “sera sans aucun doute une saison importante” 

Après une saison 2024 marquée par un déclin des performances de la Red Bull et du changement en interne, Jos Verstappen estime toutefois que “l’équipe doit à nouveau faire ses preuves” en 2025.

“Ce sera sans aucun doute une saison importante. Beaucoup de choses ont changé au sein de l’équipe et certaines personnes occupent désormais de nouveaux postes, mais j’ai le sentiment que l’équipe doit à nouveau faire ses preuves.”

“Elle doit maintenant prouver qu’elle est toujours rapide, car nous y attachons beaucoup d’importance. Max voit les choses de la même manière. La pression est là, comme il se doit. L’équipe doit maintenant prouver qu’elle a gardé les bonnes personnes avec elle et qu’elle peut à nouveau construire une voiture rapide.”

Malgré le retour en forme de McLaren et Ferrari, Max Verstappen a remporté un quatrième titre de Champion du monde consécutif en 2024. En revanche, Red Bull n’a pas conservé son titre constructeurs, ne terminant qu’à la troisième position derrière McLaren et Ferrari.

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Eddie Jordan révèle son combat contre un cancer agressif

Eddie Jordan, figure emblématique de la Formule 1 et ancien propriétaire de l’écurie héponyme, a révélé qu’il luttait contre une forme agressive de cancer. L’Irlandais de 76 ans, qui a dirigé son équipe en F1 de 1991 à 2005, a partagé son diagnostic dans son podcast Formula For Success.

Eddie Jordan a expliqué que la maladie s’est propagée à son bassin et à sa colonne vertébrale, une évolution qu’il a décrite comme “agressive”. Depuis l’annonce de son état de santé plus tôt cette année, il a confié avoir traversé des “jours sombres” tout en suivant une chimiothérapie.

Cette révélation a suscité des messages de soutien de la part de nombreuses personnalités du sport automobile, témoignant de l’impact et de l’héritage laissé par Jordan dans le paddock.

Nous y avons fait allusion dans les émissions, mais en mars et avril, on m’a diagnostiqué un cancer de la vessie et de la prostate”, a déclaré le britannique. “Il s’est ensuite propagé à la colonne vertébrale et au bassin. C’est donc un cancer assez agressif.”

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Nous avons tous entendu parler de notre merveilleux ami Sir Chris Hoy, qui est une mégastar absolue, et qui parle de maladies et d’événements comme ceux que j’ai vécus. Il est beaucoup plus jeune.”

“Mais c’est un petit message pour tous les présentateurs et tous ceux qui écoutent cela : ne gaspillez pas, ne remettez pas à plus tard, allez-vous faire dépister.”

“Parce que dans la vie, on a des chances et qu’il y a tant de conseils médicaux et tant de choses que l’on peut faire pour prolonger sa durée de vie.”

“Allez-y et faites-le. Ne soyez pas stupide, ne soyez pas timide. Ce n’est pas une question de timidité. Prenez soin de votre corps, les gars”, a conclu l’ancien propriétaire de l’écurie qui roule aujourd’hui sous le logo d’Aston Martin en F1.

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Rosberg : Hamilton “va s’inquiéter” de sa forme en qualifs avant d’arriver chez Ferrari

Nico Rosberg est revenu sur les récentes difficultés de Lewis Hamilton en qualifications.

Malgré ses 104 poles en F1, un record absolu, Lewis Hamilton a souffert cette année en qualifications, largement battu par son coéquipier George Russell.

Alors qu’il se dirige vers Ferrari en 2025, Nico Rosberg estime que Lewis Hamilton “va s’inquiéter à 100 %” de sa forme sur l’exercice du tour chrono.

“Il a deux ans chez Ferrari”, a indiqué Rosberg sur le podcast Sky F1. “Il va s’inquiéter à 100 %, et si ma forme continue ? Est-ce que c’était juste la voiture, Mercedes ? Ou était-ce autre chose ? Et si cette forme se poursuit chez Ferrari ? Si c’est le cas, ce serait vraiment une aventure douloureuse parce que ce n’est pas pour cela que Ferrari l’a engagé.”

“Ferrari l’a engagé pour qu’il soit au même niveau que Leclerc et qu’il se batte pour les championnats du monde. Je pense qu’il sera très inquiet à ce sujet. Nous ne pouvons qu’espérer qu’il retrouve ses qualités avec une remise à zéro chez Ferrari et qu’il redevienne le pilote brillant que nous connaissons.”

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Rosberg : “Hamilton semble toujours être à son meilleur niveau en termes de rythme de course”

“Le problème dans notre sport, c’est que si vous ne vous qualifiez pas en haut de la grille, vous avez vraiment du mal”, poursuit Rosberg. “Même s’il semble toujours être à son meilleur niveau en termes de rythme de course. Nous avons vu à maintes reprises que son rythme de course est incroyablement fort.”

“Quand vous vous qualifiez mal tout le temps, presque, et il le dit lui-même, il n’est tout simplement pas assez rapide en qualifications. C’est quelque chose qui a pesé sur ses épaules à la fin de l’année, car lorsque vous êtes battu à chaque course par votre coéquipier, qui est plus jeune mais qui, rappelons-le, n’est pas Champion du monde. C’est juste un quadruple vainqueur de course. Nous, les initiés, nous savons que Russell est brillant, mais il y a encore des points d’interrogation parce qu’il n’est pas Champion du monde. Quand vous êtes battu tout le temps, et dans le cas de Lewis, qui est statistiquement le GOAT, c’est vraiment difficile.”

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McLaren a un avenir prometteur selon Mika Häkkinen

Cette saison, McLaren a décroché le titre des constructeurs, une première depuis 1998 avec son duo de pilote David Coulthard et Mika Häkkinen.

Le duo de pilotes actuel, Lando Norris et Oscar Piastri, a joué un rôle déterminant dans ce succès. Chacun à remporter sa première course en F1 en 2024, suivies de bien d’autres la même saison. Leur complémentarité a permis de maximiser le nombre de points glané chaque week-end, à la différence de Red Bull.

Les perspectives pour McLaren semblent tout aussi encourageantes. En effet, la saison prochaine, les monoplaces seront sensiblement les mêmes qu’en 2024. Si la lutte devait faire rage avec Ferrari, Red Bull et Mercedes, McLaren semble avoir aujourd’hui le duo de pilote le plus homogène et plus performant.

Mika Häkkinen, double champion du monde et ancien pilote de l’écurie McLaren, est convaincu que ces éléments marquent le début d’une nouvelle ère de domination pour l’écurie basée à Woking.

McLaren a entamé une nouvelle ère lorsque Zak Brown a pris la tête de l’équipe McLaren”, a-t-il déclaré.

Ça n’a rien à voir avec l’histoire de McLaren ou ce que Ron Dennis a fait, mais McLaren avait besoin d’avoir une personne comme Zak qui peut générer le bon esprit d’équipe, trouver les gens pour faire les bonnes choses pour l’équipe, et c’est à ce moment-là que tout a changé.”

“Je suis un bon ami de Zak et, lorsqu’il m’a demandé de travailler ensemble [en tant qu’ambassadeur de la marque, un rôle que Häkkinen a endossé en 2017], j’ai déjà vu que cela allait être incroyable.”

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“Mais en fait, j’ai reconnu que ce n’est pas juste un changement du jour au lendemain du succès de McLaren. Cela prendrait un certain temps.”

“Si les investisseurs, les partenaires de l’équipe, les grands ingénieurs et mécaniciens, le marketing sont prêts à suivre Zak dans la manière dont il fait avancer l’équipe, le succès sera au rendez-vous.”

“Il ne s’agit pas seulement de ce week-end ou de cette année. Le nouveau parcours de réussite de l’équipe McLaren va continuer très loin. C’est ainsi que je vois les choses.”

“Avec l’expérience de Lando, je pense que lui et McLaren peuvent y parvenir l’année prochaine”, a-t-il conclu.

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Alpine se prépare à tourner une page de son histoire avec le retrait de Renault

Oliver Oakes, directeur d’Alpine en F1, a déclaré que la décision de Renault de se retirer de la F1 était comme une “déclaration d’intention” marquant un tournant pour la firme française.

Fin septembre, le groupe Renault a confirmé qu’elle ne produirait plus d’unités de puissance après la saison 2025 mettant fin aux activités F1 de l’usine de Viry-Châtillon. Cette décision intervient alors l’écurie française se prépare à devenir une écurie cliente de Mercedes à partir de 2026, avec l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation technique.

Ce choix stratégique reflète la nouvelle volonté d’Alpine de s’appuyer sur une unité de puissance performante pour s’imposer face à des rivaux, mais aussi pour réduire des couts.

Durant l’ère turbo-hybride, les moteurs Renault ont souvent été critiqués pour leur manque de compétitivité par rapport aux autres constructeurs comme Mercedes, Honda, Red Bull-Powertrains et Ferrari.

En se concentrant exclusivement sur son rôle d’écurie, Alpine espère relancer la dynamique et renforcer sa compétitivité. Elle peut effectivement rêver et prendre en exemple McLaren qui a remporté le titre des constructeurs cette saison en utilisant un moteur fourni par Mercedes.

Je sais que la décision a été difficile à prendre”, a déclaré Oliver Oakes au sujet de l’abandon des moteurs de F1 au podcast Beyond the Grid .

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Je sais qu’il y a beaucoup d’émotion parce que nous sommes fiers d’être une équipe d’usine et que nous avons encore un an de travail ensemble l’année prochaine, mais je pense que c’était aussi une grande déclaration d’intention sur la direction que nous voulons prendre.”

“Nous ne sommes pas là pour faire du chiffre. Nous voulons aller de l’avant. Je veux juste le meilleur moteur à l’arrière de la voiture. En fin de compte, pour moi, nous sommes ici pour faire de la course.”

“Je veux être à l’avant de la grille. Je ne veux pas me retrouver à l’arrière. Et cruellement, le choix que nous avons fait a été de mettre le meilleur moteur à l’arrière de la voiture et d’aider l’équipe à continuer à remonter sur la grille”, a conclu le directeur de l’écurie.

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Pierre Gasly, l’homme qui coutait zéro dollar

Pierre Gasly, pilote Alpine, a revendiqué un record rare en Formule 1 : ne pas avoir causé le moindre dommage matériel à sa monoplace sur l’ensemble de la saison 2024.

À l’issue du Grand Prix d’Abou Dhabi, Pierre Gasly, brillant septième, a affirmé avec fierté que son équipe n’avait pas dépensé un seul dollar pour réparer d’éventuels dégâts causés par ses sa faute lors d’une course ou d’une séance d’essais.

“Nous avions trois objectifs : terminer sixièmes au championnat des constructeurs, dixièmes au classement des pilotes, et garder l’aileron avant intact avec 0 dollar de dommages. Nous avons atteint tous ces objectifs”, a déclaré le français.

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Cependant, certains fans de F1 remettent en question ce chiffre symbolique de « zéro dollar ». Plusieurs incidents ont marqué la saison de l’ancien coéquipier d’Esteban Ocon, notamment des contacts avec son coéquipier. Lors du Grand Prix du Japon, Pierre Gasly avait rapporté que l’un de ces accrochages avait endommagé le plancher de sa voiture. À Monaco, un autre contact avec son voisin de garage avait causé des dégâts mineurs à son aileron avant, que l’équipe avait changé pendant la neutralisation de la course.

Si Pierre Gasly n’a pas vu le drapeau à damier à trois reprises cette saison, ces abandons étaient dus à des défaillances mécaniques, et non à des accidents. Toutefois, la précision de ce record pourrait dépendre des méthodes utilisées par Alpine pour comptabiliser les coûts de réparations.

Ce débat n’enlève rien à la constance et au talent du pilote normand, qui a largement aidé Alpine à conquérir la sixième place du classement des constructeurs. En effet, lors des quatre derniers Grands Prix de la saison, Pierre Gasly a marqué 33 points, 31 unités de plus qu’un certain Sergio Pérez.

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Oscar Piastri entre dans l’histoire de la F1 en bouclant tous les tours de la saison 2024

Oscar Piastri a réalisé un exploit rarissime en F1 en terminant chaque tour de la saison 2024, un fait accompli par seulement trois autres pilotes avant lui.

Seul Michael Schumacher (2002), Lewis Hamilton (2019) et Max Verstappen (2023) étaient parvenus à réaliser l’exploit de boucler la totalité des tours lors d’une saison de F1. Cet accomplissement souligne la régularité du jeune Australien.

La saison 2024 d’Oscar Piastri a été marquée de moments forts, comme sa première victoire en F1 en Hongrie et son incroyable duel remporté face à Charles Leclerc en Azerbaïdjan. Même si la seconde moitié de la saison a vu son voisin de garage chez McLaren, Lando Norris, prendre l’ascendant, le pilote australien ressort grandi de cette saison 2024.

Oscar Piastri n’a cependant battu Lando Norris que quatre fois en qualifications sur l’ensemble de l’année, un point à travailler pour un pilote souvent considéré comme un futur champion du monde.

Malgré cela, Oscar Piastri a joué un rôle clé dans l’obtention du titre des constructeurs de McLaren. Cette dernière met fin à une disette dans ce domaine depuis le titre de 1998.

Forte d’une année marquée par des succès et une belle régularité, McLaren aura a cœur d’aller décrocher en 2025 un titre pilotes qui échappe a lé firme britannique depuis la saison 2008, titre remporté à l’époque par un certain Lewis Hamilton, pilote de la Scuderia Ferrari la saison prochaine.

Pourquoi la FIA n’engage pas des commissaires permanents en F1 ?

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, s’est exprimé sur la difficulté d’avoir les mêmes commissaires lors de chaque Grand Prix de la saison.

En effet, cette question des commissaires revient souvent dans les débats, sachant que ce ne sont pas les mêmes commissaires qui officient pendant toute la saison.

Le fait d’avoir les mêmes commissaires tout au long de la saison pourrait être une bonne solution afin d’avoir plus de décisions constantes au fil des courses.

Toutefois, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem a mis en avant l’aspect financier, qui est le point bloquant sur cette question.

“C’est un beau discours”, a indiqué Ben Sulayem à Motorsport.com. “Mais quand ils parlent de professionnalisme, et qu’ils veulent du professionnalisme, ils ne veulent pas payer pour cela. C’est évident.”

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Ben Sulayem : “Les commissaires ne poussent pas sur les arbres”

“Je ne cesse de le répéter : les commissaires ne poussent pas sur les arbres”, poursuit Mohammed Ben Sulayem. “Il faut du temps pour les former. Il faut du temps pour les entraîner. Ensuite, il faut les faire évoluer, c’est pourquoi nous avons un programme. Je comprends l’idée de les avoir peut-être comme en Premier League, où ils [les arbitres] sont payés. Mais nous n’avons pas les moyens de le faire.”

“Nous devons donc faire très attention à la manière dont nous procédons. Tant qu’ils sont engagés, justes, et qu’ils sont formés correctement, il y aura des commissaires qui viendront et partiront.”

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Verstappen : “C’est très rare d’avoir un coéquipier comme Pérez”

Max Verstappen a tenu à défendre son coéquipier Sergio Pérez dont la place est en grand danger au sein de l’écurie Red Bull.

Pourtant, le bilan comptable de Sergio Pérez est difficilement défendable avec ses 285 points de retard sur Max Verstappen au championnat pilotes. 

Seulement huitième du championnat, le Mexicain peut être considéré comme responsable de la perte du titre constructeurs pour Red Bull, qui a finalement terminé troisième derrière McLaren et Ferrari. 

Alors que Pérez détient un contrat courant jusqu’en 2026, les dernières rumeurs semblent indiquer que son baquet soit en grand danger, plus que jamais, avec un Liam Lawson qui ferait office de favori pour le remplacer.

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Verstappen : “Les gens ont été très durs avec Pérez”

Malgré la saison médiocre connue par Pérez, Max Verstappen a toutefois défendu le Mexicain, estimant avoir “toujours très bien travaillé” avec lui, et a souligné que ses difficultés pouvaient être mises sur le compte d’une monoplace complexe à piloter.

“Je ne sais pas ce qu’il en est”, a avoué Verstappen. “Cela dépend de l’équipe. J’ai toujours très bien travaillé avec Checo. C’est un gars génial, honnêtement. C’est très rare d’avoir un coéquipier comme lui, qui a toujours été très bon et juste un bon gars. Je travaille avec lui tous les week-ends, semaine après semaine.”

“Je trouve que les gens ont été très durs avec lui. Bien sûr, certains week-ends auraient pu être meilleurs. Mais parfois, les gens ont été très durs avec lui parce qu’il n’est pas idiot. Il a toujours été considéré comme un grand pilote. Cela a été difficile, mais cela a été difficile pour tout le monde dans l’équipe, parce que parfois il était très difficile de piloter.”

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Le top 10 des pilotes de F1 les mieux payés en 2024 selon Forbes

Forbes a publié son estimation des pilotes les mieux payés de la grille F1 lors de la saison 2024, dissociant le salaire du pilote et les primes reçues pour arriver à un total perçu.

Sans surprise, Max Verstappen domine le classement des pilotes les mieux payés après avoir décroché un quatrième titre mondial consécutif cette saison. 

Les pilotes McLaren bénéficient eux de belles primes ajoutées à leur salaire après avoir décroché le championnat constructeurs mais également leurs premières victoires en F1 en 2024.

Fernando Alonso et Pierre Gasly sont les deux pilotes n’appartenant pas aux quatre meilleures écuries de la saison à figurer dans ce top 10. Alonso, bénéficiant de son statut de double Champion du monde, est même quatrième de ce classement.

Les pilotes de F1 les mieux payés en 2024 selon Forbes

PiloteÉcurieTotal (en $)Salaire (en $)Primes (en $)
1M. VerstappenRed Bull75 millions60 millions15 millions
2L. HamiltonMercedes57 millions55 millions2 millions
3L. NorrisMcLaren35 millions12 millions23 millions
4F. AlonsoAston Martin27,5 millions24 millions3,5 millions
5C. LeclercFerrari27 millions15 millions12 millions
6G. RussellMercedes23 millions15 millions8 millions
7O. Piastri McLaren 22 millions5 millions17 millions
8S. PérezRed Bull19,5 millions12 millions7,5 millions
9C. SainzFerrari19 millions10 millions9 millions
10 P. GaslyAlpine12 millions10 millions2 millions

Forbes précise que “les estimations sont basées sur des documents financiers, des déclarations légales et des rapports de presse, ainsi que sur des conversations avec des initiés de l’industrie. Tous les chiffres sont arrondis au demi-million le plus proche.”

À noter que “les rémunérations hors piste, y compris les contrats de sponsoring, ne sont pas pris en compte dans ce classement” et que “Forbes ne déduit pas les taxes ni les frais d’agents.”

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Le Grand Prix de Monaco: La rencontre entre l’héritage de la Formule 1 et le divertissement de luxe moderne

Dans l’univers de la Formule 1, le Grand Prix de Monaco ne se résume pas à une simple étape du championnat. C’est une institution qui, depuis des décennies, incarne l’alliance unique entre l’excellence sportive et l’art de vivre monégasque. L’édition 2024, sur ce tracé mythique de 3,337 kilomètres, a non seulement perpétué cette tradition mais a également redéfini les standards du sport automobile moderne.

La transformation de Monte-Carlo: Un chef-d’œuvre logistique

La métamorphose de Monte-Carlo en circuit de Formule 1 constitue l’une des prouesses logistiques les plus remarquables du sport moderne. Cette transformation, initiée six semaines avant l’événement, mobilise plus de 250 techniciens spécialisés et nécessite une coordination millimétrée avec les autorités locales.

Cette prouesse, invisible aux spectateurs le jour de la course, représente un véritable ballet urbain où chaque intervenant joue un rôle crucial. Les commerçants adaptent leurs horaires, les résidents modifient leurs habitudes, et la ville tout entière respire au rythme de cette métamorphose progressive.

L’ampleur des travaux témoigne de la complexité de l’opération : installation de 33 kilomètres de barrières de sécurité, pose de 20.000 mètres carrés de grillages de protection, et construction de tribunes temporaires intégrées harmonieusement dans le paysage urbain. Cette année, les organisateurs ont également mis en place un nouveau système de drainage innovant au niveau du virage de Portier, répondant aux exigences croissantes en matière de sécurité.

L’impact sur la vie quotidienne des résidents est soigneusement géré grâce à un plan de circulation alternatif sophistiqué, permettant de maintenir l’activité économique tout en préparant ce spectacle d’exception.

Le défi technique: L’art de la précision

Le tracé monégasque incarne l’essence même du pilotage de précision en Formule 1. La victoire historique de Charles Leclerc en 2024, sa première à domicile, illustre parfaitement la maîtrise technique nécessaire sur ce circuit où la moindre erreur est impardonnable.

Les zones critiques du circuit

Le virage du Casino, où la précision est cruciale, voit les pilotes négocier des changements d’élévation tout en maintenant une vitesse moyenne de 200 km/h – l’équivalent de la vitesse d’un TGV en zone urbaine – avec des forces G latérales atteignant 3,5G, comparables à celles subies par les pilotes de chasse.

L’épingle du Fairmont représente le virage le plus lent du championnat, où les pilotes doivent réduire leur vitesse de 160 km/h à seulement 48 km/h tout en effectuant une rotation de plus de 180 degrés. Cette manœuvre technique exige une maîtrise absolue du véhicule dans un espace particulièrement restreint.

Le tunnel présente un défi unique en F1, combinant changement de luminosité et variations aérodynamiques qui affectent significativement le comportement des monoplaces. Les pilotes doivent adapter leur vision et leur technique de pilotage en quelques fractions de seconde, tout en maintenant une trajectoire parfaite.

L’expérience Monaco: Entre sport et spectacle

La dimension sociale du Grand Prix transcende le simple défilé de célébrités. En 2024, la présence de personnalités comme Kylian Mbappé aux côtés de figures historiques telles que Michael Douglas illustre parfaitement cette fusion des générations qui fait la particularité de l’événement. Les soirées exclusives, orchestrées par des artistes de renom comme Peggy Gou et The Martinez Brothers, créent une atmosphère unique où sport, culture et divertissement se rencontrent naturellement.

L’engagement environnemental: Un virage décisif

L’édition 2024 marque un tournant majeur dans l’histoire du Grand Prix avec l’introduction d’initiatives environnementales ambitieuses. L’installation d’une ferme solaire de 3,5MW ne représente pas qu’un simple chiffre : cette innovation permet de réduire l’empreinte carbone de l’événement de façon équivalente à la plantation de 15.000 arbres, tout en assurant 45% des besoins énergétiques du week-end.

Les initiatives environnementales se déclinent à travers plusieurs innovations majeures. Un système sophistiqué de récupération des eaux de pluie alimente désormais les installations sanitaires, permettant une économie substantielle de plus de 100.000 litres d’eau sur l’ensemble du week-end. L’événement marque également une première mondiale avec l’introduction par Pirelli de pneus certifiés FSC, démontrant que performance et responsabilité environnementale peuvent coexister harmonieusement.

Impact économique et évolution des paris sportifs

Ces résultats économiques exceptionnels – un excédent budgétaire de 126,3 millions d’euros et une croissance du PIB de 11,1% – se traduisent concrètement par des investissements dans l’infrastructure locale, le développement durable et l’innovation technologique, bénéficiant directement à la population monégasque.

La révolution numérique des paris sportifs

Le secteur des paris sportifs a connu une transformation significative, particulièrement dans le domaine numérique. Les plateformes de paris en ligne ont développé des sections spécialisées F1 offrant une expérience immersive aux parieurs. La victoire de Leclerc, dont les cotes sont passées de +550 à -240 après les qualifications, illustre la dynamique passionnante de ce marché en pleine expansion.

L’adaptation des casinos en ligne

Les opérateurs de casinos en ligne ont saisi l’opportunité d’intégrer l’univers de la F1 dans leur offre. Les nouveaux acteurs du marché des paris en ligne réinventent l’expérience des parieurs en intégrant des technologies de pointe. L’intelligence artificielle analyse en temps réel les performances des pilotes, permettant des cotations dynamiques qui reflètent instantanément l’évolution de la course.

Cette convergence entre le sport automobile et le secteur des jeux en ligne témoigne de l’évolution constante du divertissement digital, où les nouvelles technologies permettent une interaction plus immersive avec l’événement.

Perspectives d’avenir

Plus qu’une simple course automobile, le Grand Prix de Monaco 2024 pose les jalons des grands prix de demain. Cette évolution vers un événement plus durable et technologiquement avancé ouvre la voie à de nouvelles possibilités : technologies de diffusion en réalité augmentée, expériences immersives pour les spectateurs à distance, et innovations en matière de sécurité des pilotes.

La transformation écologique engagée cette année préfigure également un nouveau chapitre dans l’histoire du Grand Prix. Avec l’objectif ambitieux d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2030, Monaco s’impose comme un laboratoire d’innovation pour l’ensemble du championnat de Formule 1. Cette évolution témoigne de la capacité unique de l’événement à conjuguer héritage prestigieux et vision d’avenir.

C’est cette capacité d’adaptation et d’innovation constante, ancrée dans une tradition d’excellence, qui garantit au Grand Prix de Monaco sa place unique dans le monde du sport et du divertissement de prestige. L’édition 2024 ne marque pas simplement une nouvelle page réussie dans l’histoire de l’événement, elle annonce l’avènement d’une nouvelle ère où tradition et innovation se rejoignent pour redéfinir l’expérience de la Formule 1.

Steiner : “Dans un bon jour Grosjean est l’un des meilleurs pilotes au monde”

Günther Steiner est revenu sur sa relation avec Romain Grosjean, alors que les deux hommes se sont côtoyé cinq saisons chez Haas. 

Romain Grosjean a décidé de rejoindre le projet Haas dès le début en 2016, inscrivant des points dès le premier Grand Prix de l’écurie américaine en Australie. 

Questionné pour savoir s’il avait été compliqué de faire venir le Français chez Haas, Günther Steiner affirme que “ça n’a pas pris énormément de temps.”

“Compliqué… Je ne sais pas”, a répondu Steiner à Ouest-France. “J’avais une bonne relation avec son manager, Martin Reiss, à qui j’ai expliqué ce que nous essayions de faire. Ils l’ont compris et ont eu envie de saisir cette opportunité. Une fois que je leur ai tout expliqué, ils m’ont dit ‘Ok, nous sommes avec toi’. Ça n’a pas pris énormément de temps.”

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Steiner sur Grosjean : “Ce n’est pas facile de le manager”

Même si Günther Steiner avoue qu’il n’est pas facile de manager Romain Grosjean, il reconnaît que le Français peut piloter à un très haut niveau sur ses bonnes journées.

“J’ai une bonne relation avec Romain”, indique Steiner. “Nous le connaissons tous, c’est une personne avec beaucoup de tempérament et d’émotions. Lorsqu’il a quitté Haas évidemment, pendant un moment la relation n’était plus aussi belle, mais je le respecte énormément.”

“Il est réellement passionné par ce qu’il fait, et j’ai toujours dit que dans un bon jour Romain est l’un des meilleurs pilotes au monde. Parfois, son caractère prend le dessus, mais si sa voiture ne lui permet pas d’être performant, il croit toujours qu’il est capable de surmonter ça. 

“Quand on lui dit ‘N’essaie pas de faire ceci ou cela, c’est impossible’, il va quand même essayer ! Parce que c’est Romain. Ce n’est pas facile de le manager, et je dirais même que personne n’y est jamais arrivé honnêtement, sauf sa femme peut-être. Et je dis bien ‘peut-être’ !”, insiste Steiner en rigolant. 

“Il a pris la décision de partir aux États-Unis pour une nouvelle carrière. La dernière fois que je l’ai croisé, nous avons beaucoup parlé et il semblait heureux de faire ce qu’il fait aujourd’hui. Je trouve ça génial. Humainement, j’aime beaucoup Romain… Certains jours plus que d’autres !”

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Max Verstappen : Le génie qui repousse toutes les limites en Formule 1

À 27 ans, Max Verstappen continue de battre tous les records en Formule 1. Avec son quatrième titre mondial consécutif en 2024, le prodige néerlandais ne se contente pas de gagner – il redéfinit l’excellence. Son bilan impressionnant de 9 victoires et 14 podiums cette saison ne raconte qu’une partie de son histoire.

Ce qui fait de Verstappen un phénomène unique, c’est sa capacité à repousser les limites du possible à chaque Grand Prix. Au-delà de ses 437 points au compteur, c’est sa maîtrise absolue de son art qui fascine les passionnés et bouleverse les codes établis de la discipline.

La maîtrise technique : L’art Verstappen

Le style de pilotage de Verstappen représente une révolution en Formule 1. Sa signature technique repose sur trois piliers fondamentaux : un setup audacieux privilégiant une réponse immédiate du train avant, une approche unique du freinage, et une gestion exceptionnelle de la dynamique véhicule.

Sa technique de « V-shape braking » illustre parfaitement cette innovation. Plutôt que d’opter pour un freinage progressif conventionnel, Verstappen utilise un freinage tardif et intense, suivi d’une rotation rapide et d’une réaccélération précoce. Cette approche, combinée à sa maîtrise du « yaw control », lui permet des trajectoires jusqu’alors considérées impossibles, particulièrement dans les virages serrés où la perte de vitesse est minimale.

En conditions de piste humide, sa technique prend une dimension supplémentaire. Sa capacité à identifier les zones d’adhérence et à adapter instantanément sa trajectoire lui confère un avantage significatif sur ses concurrents. Cette adaptabilité exceptionnelle s’est notamment manifestée lors des qualifications en 2024, où il a systématiquement excellé quelles que soient les conditions météorologiques.

En 2024, cette excellence technique s’est manifestée notamment dans sa gestion des pneumatiques. Sa capacité unique à maintenir des performances optimales tout en préservant ses pneus lui a permis de convertir 7 de ses 9 pole positions en victoires, créant souvent des écarts décisifs dès les premiers tours.

Un impact mesurable au-delà des victoires

L’ère Verstappen marque un tournant historique pour la Formule 1, tant sur le plan sportif que commercial. En 2024, l’impact de sa domination se traduit par des chiffres sans précédent : près de 30 millions de téléspectateurs sur les plateformes ESPN aux États-Unis, avec un record historique de 3,1 millions de spectateurs pour le seul Grand Prix de Miami.

Cette influence s’étend bien au-delà des circuits traditionnels, notamment dans le domaine des pronostics sportifs. En redéfinissant les standards de performance en Formule 1, le Néerlandais est devenu la référence principale des sites de paris sportifs et des casinos en ligne. Ainsi en 2024, chaque qualification en pole position de Verstappen a systématiquement influencé les tendances de paris, témoignant de la confiance absolue qu’il inspire auprès des observateurs. Cette dynamique se reflète aussi dans l’engagement numérique des fans, générant un trafic sans précédent sur les réseaux sociaux et les plateformes d’analyse technique.

L’effet Verstappen se mesure également à l’engouement qu’il suscite dans son pays natal. Les Pays-Bas connaissent un véritable boom du sport automobile, avec une augmentation significative des jeunes pilotes dans les catégories inférieures et une affluence record lors du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort.

La stratégie du champion : L’excellence calculée

La domination de Verstappen repose sur une compréhension inégalée de la course moderne. Sa lecture tactique se manifeste particulièrement dans sa gestion des pneumatiques, transformant cette contrainte technique en avantage stratégique. Là où d’autres pilotes luttent pour maintenir la performance, Verstappen excelle dans l’art d’étendre ses relais tout en conservant un rythme soutenu.

Cette approche méthodique se reflète dans ses départs, un domaine où il a excellé en 2024 avec un taux de conversion exceptionnel : 7 victoires sur 9 pole positions. Sa capacité à gérer la pression du départ tout en préservant ses pneumatiques pour les phases cruciales de la course démontre une maturité tactique rare pour son âge.

Les données télémétriques révèlent une approche sophistiquée de la gestion de course. Verstappen adapte constamment son style de pilotage aux conditions de piste, à l’usure des pneus et aux stratégies des concurrents. Cette flexibilité tactique lui permet de maintenir un avantage compétitif même dans des situations défavorables.

La reconnaissance de ses pairs

Les performances exceptionnelles de Verstappen en 2024 ont suscité l’admiration unanime du paddock. Christian Horner, directeur de Red Bull Racing, souligne particulièrement sa capacité à extraire le maximum de sa monoplace dans toutes les conditions, même sans disposer systématiquement de la voiture la plus rapide. Cette observation est d’autant plus pertinente que Verstappen a su maintenir sa domination malgré l’évolution constante de la concurrence tout au long de la saison.

Son plus proche rival en 2024, Lando Norris, reconnaît l’établissement d’un nouveau standard en Formule 1, soulignant particulièrement la constance et la résilience mentale dont fait preuve le champion néerlandais course après course.

Un héritage déjà bien ancré

Au-delà de ses quatre titres mondiaux consécutifs, Verstappen façonne un héritage qui transcende les statistiques traditionnelles. Comme le souligne Mike Krack : « Il s’est élevé à un autre niveau d’excellence, poussant l’ensemble du sport à se réinventer. Son influence sur la nouvelle génération de pilotes est déjà visible. »

Sa capacité à combiner talent brut, précision technique et intelligence stratégique établit une nouvelle référence pour les générations futures de pilotes. Dans un sport en constante évolution, Verstappen ne se contente pas de s’adapter – il anticipe et définit les tendances futures.

L’impact de Verstappen sur la Formule 1 continuera de résonner bien au-delà de sa carrière active. Il a non seulement redéfini les standards de performance, mais a également contribué à moderniser l’image du sport, attirant une nouvelle génération de fans et d’aspirants pilotes. Son héritage ne se mesure pas uniquement en victoires et en titres, mais dans la transformation profonde qu’il a apportée à la discipline.

Vasseur répond à Binotto : “Quand j’étais chez Sauber, je ne parlais pas de Ferrari”

Fred Vasseur a répondu à Mattia Binotto après que ce dernier ait déclaré qu’il n’aurait pas fait le choix de recruter Lewis Hamilton. 

L’incroyable transfert de Lewis Hamilton chez Ferrari a beaucoup fait parler. Avant même le début de saison 2024, le septuple Champion du monde avait en effet fait le choix de quitter Mercedes, écurie avec laquelle il a connu tant de succès, pour se diriger vers la Scuderia et retrouver une vieille connaissance, un certain Frédéric Vasseur. 

Il y a quelques semaines, questionné par le Corriere della Sera pour savoir si lui aussi aurait décidé de recruter Lewis Hamilton chez Ferrari, Mattia Binotto avait répondu par la négative : “Non. Mais il a très bien fait d’aller chez Ferrari, je suis d’accord avec sa décision.”

Il lui avait alors été demandé de s’expliquer sur cette réponse : “Parce que Ferrari avait jeté son dévolu sur d’autres pilotes”, expliquait-il. “Et si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but.”

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Vasseur : “Je suis heureux que tant de gens aient le temps de commenter nos choix”

Quelques semaines plus tard, Frédéric Vasseur ne s’est pas gêné pour répondre à Mattia Binotto, qui était le directeur de la Scuderia Ferrari avant le Français, et qui est désormais directeur des opérations et responsable technique du projet Audi F1.

“Je ne suis pas sûr qu’Hamilton serait allé chez Sauber !”, a tout d’abord déclaré avec humour Fred Vasseur lors d’une interview avec La Stampa. “Je suis heureux que tant de gens aient le temps de commenter nos choix. Je suis concentré sur notre travail, après tout, quand j’étais chez Sauber, je ne parlais pas de Ferrari.”

Lewis Hamilton qui a disputé son dernier Grand Prix avec Mercedes à Abou Dhabi, n’a pas testé la Ferrari lors des tests d’après-saison. Il faudra en effet attendre le début d’année 2025 pour enfin voir le septuple Champion du monde au volant d’une monoplace rouge.

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Alpine : Esteban Ocon “est le bienvenu à Enstone” pour faire ses adieux

Oliver Oakes, directeur de l’écurie Alpine, assure qu’Esteban Ocon “est le bienvenu à Enstone, s’il le souhaite, comme tout était prévu”.

Esteban Ocon n’a pas pu faire de véritables adieux à Alpine à Abou Dhabi, ayant été remplacé par Jack Doohan. Ne pas disputer cette dernière course a donc permis à Ocon de faire ses débuts chez Haas lors des essais d’après-saison ce mardi à Abou Dhabi.

Toutefois, Oliver Oakes affirme que le Français pourra faire ses adieux comme il était prévu à l’usine d’Enstone. “Esteban peut avoir une haie d’honneur, il faut qu’il vienne. Je suis vraiment sérieux”, a déclaré Oakes.

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Oakes : “[Ocon] a choisi de commencer plus tôt avec sa nouvelle équipe”

“Je pense qu’au bout du compte, il avait une option, il a choisi de commencer plus tôt avec sa nouvelle équipe”, poursuit Oakes. “C’est très bien, je suis ok avec ça. Nous avons échangé des messages et, pour être honnête, il est le bienvenu à Enstone, s’il le souhaite, comme tout était prévu.”

“J’ai également été très honnête sur le fait qu’il a joué un rôle important dans l’équipe, non seulement au cours des années précédentes, mais aussi pendant ma courte période. J’ai beaucoup d’admiration pour lui, mais je pense aussi que nous devons faire ce qui est bon pour nous. Et le fait d’avoir Jack [Doohan] dans la voiture plus tôt est un grand avantage pour l’année prochaine.”

Esteban Ocon a conclu sa dernière saison avec Alpine à la 14e position au championnat avec 23 points au compteur. Seul vainqueur de Grand Prix pour Alpine, le Français pourra garder en mémoire son dernier podium avec l’écurie française, décroché au Brésil aux côtés de son coéquipier Pierre Gasly. Une performance qui a aidé son écurie à terminer à la sixième place finale chez les constructeurs.

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