Toto Wolff assure ne plus vouloir faire venir Max Verstappen pour l’instant

Toto Wolff s’est exprimé sur le cas Max Verstappen, estimant qu’il n’est plus nécessaire de l’attirer chez Mercedes pour le moment.

Le boss de l’écurie Mercedes se serait bien vu chiper le triple champion du monde néerlandais en vue de la saison prochaine, ayant aperçu une brèche s’ouvrir avec la situation instable chez Red Bull.

Toutefois, cet incroyable transfert ne s’est pas concrétisé, et Mercedes a misé sur son pilote maison, le jeune Andrea Kimi Antonelli, pour remplacer Lewis Hamilton en 2025.

Compte tenu des discussions entre Wolff et le clan Verstappen, des questions pouvaient toujours se poser sur l’avenir des pilotes Mercedes au-delà de la saison 2025. 

En effet, en cas d’une potentielle arrivée de Verstappen chez Mercedes en 2026, cela mettrait le duo Russell-Antonelli dans une situation complexe, avec une seule place pour deux pilotes.

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Wolff ne veut pas “flirter” avec Verstappen 

Nous restons en retrait”, a assuré Toto Wolff à Motorsport.com, interrogé sur le cas Verstappen.

Je pense que je l’ai déjà exprimé, et nous avons un point de vue similaire également du côté de Max : vous devez faire confiance à vos pilotes ou à votre équipe.”

Vous devez leur apporter tout le soutien possible pour qu’ils réussissent. Et ce n’est que si les choses tournent vraiment mal que vous envisagerez d’autres opportunités.”

Pour moi, c’est comme flirter à l’extérieur alors que vous êtes en train de faire fonctionner votre relation. Cela ne marche pas, je ne flirte pas à l’extérieur.”

“Ce n’est que si je veux changer, ou envisager un changement, que je chercherais à avoir une conversation. Et c’est la même chose de son côté. Nous sommes assez proches dans nos valeurs sur ce point, je pense.”

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Helmut Marko : “Incompréhensible” si Bottas conserve son baquet 

Helmut Marko, conseiller Red Bull, s’est exprimé sur le second baquet Sauber toujours officiellement libre pour la saison 2025.

Alors que la quasi-totalité des écuries a confirmé leur duo de pilotes pour la saison prochaine, l’écurie basée à Hinwil en Suisse, qui deviendra Audi en 2026, n’a toujours pas décidé qui aligner aux côtés de l’expérimenté Nico Hülkenberg.

Ces dernières semaines, c’est Valtteri Bottas, présent au sein de la structure depuis 2022, qui semblait le favori pour conserver sa place.

Une situation qui suscite l’incompréhension d’Helmut Marko, qui estime de son côté qu’un Mick Schumacher aurait largement sa place aux côtés d’Hülkenberg en 2025. 

Le champion de Formule 2 2020 cherche, en effet, désespérément un baquet de titulaire depuis la fin de saison 2022 où il n’avait pas été conservé par Haas.

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Aucun risque pour Audi à mettre Schumacher selon Marko

Je pense que la voiture d’Audi ne sera certainement pas une voiture gagnante l’année prochaine”, a indiqué Marko à Sport.de. “Cela signifie qu’il n’y aurait eu aucune pression ni pour Audi ni pour le pilote”, poursuit l’Autrichien qui fait ici référence à Mick Schumacher.

Il y aurait eu une bonne comparaison avec Nico Hülkenberg”, analyse Helmut Marko. “Si les performances ne sont pas au rendez-vous, il sera toujours possible de le remplacer en 2026.

“Je pense que si Schumacher n’obtient pas ce baquet, son histoire en Formule 1 est terminée.”

“Dans ce cas, qu’il se concentre sur les courses d’endurance, où il a eu beaucoup de succès”

“S’il reste dans le sport automobile, il doit trouver quelque chose qu’il aime, mais où il a aussi des chances de gagner.”

Alors que Marko souhaite voir Schumacher de retour, c’est bien Valtteri Bottas qui est pressenti pour épauler Hülkenberg, une situation pour le moins étonnante selon l’Autrichien. 

Je ne sais pas exactement, mais si la situation est vraiment telle que Valtteri Bottas aura sa chance, alors tout cela est encore plus incompréhensible pour moi”, a-t-il lâché.

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Herbert, commissaire à Singapour, détaille pourquoi Verstappen a été sanctionné

Johnny Herbert, qui faisait partie des commissaires lors du Grand Prix de Singapour, s’est expliqué sur la sanction infligée à Max Verstappen suite à son langage utilisé.

Le jeudi à Singapour, lors de la traditionnelle conférence de presse FIA, Max Verstappen avait déclaré que sa “voiture était merdique”, utilisant en anglais le mot “fucked”.

Un mot relevé par la FIA et qui a valu à Max Verstappen d’aller s’expliquer devant les commissaires avant de finalement écoper de travaux d’intérêt général.

Alors que cette sanction a fait beaucoup parler dans le paddock à Singapour, Johnny Herbert, qui était au cœur de cette affaire via son costume de commissaire, a défendu le verdict rendu.

Les conférences de presse sont retransmises dans le monde entier”, a indiqué Herbert à Casino Hawks. “Il y a plus de gros mots qu’il n’y en a jamais eu. Une conférence de presse n’est pas l’endroit pour cela.”

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Une sanction “plus bénéfique” qu’une amende

“Certains journalistes ont dit que le sport essayait de faire des pilotes des robots”, poursuit Herbert. “Ce n’est pas le cas. Vous leur demandez simplement de ne pas dire de gros mots, ce qui, je pense, est la bonne chose à faire. La plupart des pilotes ne disent pas de gros mots.”

“L’incident nous a été rapporté en tant que commissaires. Nous avons eu une bonne discussion avec Max pendant 20 minutes, une demi-heure, dans ce qui était une situation difficile.

On pouvait voir sur son visage qu’il était très énervé. Mais lorsqu’il est parti, il a semblé apaisé par rapport à la procédure et à sa raison d’être. Il ne nous a pas blâmés en tant que commissaires.

En tant que commissaires, nous disposons d’un éventail d’outils pour sanctionner les pilotes. Nous sommes là pour appliquer les règles et prendre une décision ensemble.”

“Nous aurions pu lui infliger une amende, mais nous avons estimé qu’il serait plus bénéfique de l’amener à faire quelque chose de socialement responsable. C’est à Max et à la FIA de déterminer ce que sera cette action.

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L’Aston Martin Valkyrie de Nico Rosberg à vendre presque 4 millions d’euros ! 

Nico Rosberg a mis en vente son exemplaire unique du supercar de la firme britannique.

Un concessionnaire de voitures d’exceptions a publié une annonce en ligne pour un modèle exceptionnel : l’Aston Martin Valkyrie numérotée 6, appartenant actuellement au Champion du monde de Formule 1 2016, Nico Rosberg…

Avec 80 km au compteur, cette machine fantastique est unique en son genre, tant par ses caractéristiques que son pedigree (#1 sur 150 exemplaires produits dans le monde) et son appartenance unique.

Le véhicule de prestige est vendu par Auto Idealy, spécialisé dans la vente de véhicules de luxe. La Valkyrie est une auto partageant toutes les caractéristiques d’un protoype homologué pour la route, avec des performances de piste, et représente un step extrêmement ambitieux dans la production d’hypercars racés par Aston Martin dans son ère moderne, en concurrence, notamment, avec la Project ONE de Mercedes-AMG.

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Prix annoncé de 3 900 000 €

Véritable chef d’œuvre d’ingénierie et de design, elle offre une expérience rare, avec des performances inégalables”, rappelle l’annonceur.

La Valkyrie mise en vente est actuellement propriété de Nico Rosberg, qui a battu Lewis Hamilton dans la quête du championnat du monde de Formule 1 2016 chez Mercedes. 

Elle porte la customisation appliquée à la demande du pilote allemand et est floquée de son numéro 6, utilisé en course. 

La machine est vendue 3 250 000 € nets, avec au passage une coquette TVA de 650 000 € qui suffirait à acquérir déjà plusieurs bolides exceptionnels dans tout garage exotique !

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De Meo défend l’abandon du moteur Renault F1 : “Je ne peux pas réfléchir comme un fan”

Quelques jours après l’annonce mettant fin au projet moteur F1 à Viry-Châtillon, Luca de Meo, directeur général du Renault Group a défendu ce choix largement contesté du côté de l’usine française.

L’Italien a tout d’abord indiqué que cette décision est un “crève-coeur”, adressant également des mots pour le personnel de Viry, avant d’entrer dans le vif du sujet.

“C’est un sujet très émotionnel, pour moi en premier”, a affirmé Luca de Meo dans une interview à L’Équipe. “Je suis très passionné. C’est un crève-coeur. Cette décision résulte de mois et de mois d’observations.”

“Je voudrais tout d’abord dire que j’admire l’engagement et la ténacité des gens de Viry-Châtillon. Et je sais qu’ils vont demain imprimer cet état d’esprit dans les projets qui attendent leur entité. Ils ont la gnaque. Et ça, c’est une bonne nouvelle.”

“J’ai mal de les voir aussi déçus de cette décision, mais malheureusement dans mon job, je ne peux pas réfléchir comme un fan.”

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Encore deux ans comme ça et le projet se dégonflerait complètement

Ne pouvant réfléchir “comme un fan”, Luca de Meo indique que le projet était à bout de souffle et qu’il menaçait même de s’écrouler si rien n’était modifié.

Je suis un manager”, ajoute-t-il. “Je gère une entreprise cotée en bourse. Et je dois repenser le projet F1, pour enfin gagner. Je cherche donc les raccourcis pour y parvenir.”

“Là, on est devenus invisibles. Encore deux ans comme ça et le projet se dégonflerait complètement. On est depuis trois saisons sur une pente descendante. Il fallait secouer tout ça. Avec en parallèle une logique financière.” 

La partie financière est évidemment cruciale, de Meo indiquant qu’une “telle activité [moteur] coûte entre 200 à 250 millions d’euros par an. En plus du budget annuel de 150 millions.”

“Alpine, vu notre classement perd des primes”, indique par ailleurs l’Italien. “Les sponsors se font rares. On a un trou d’air. Mes actionnaires savent compter. Alpine doit faire de l’argent.”

Avec nos P16, P17, on a l’air de rigolos. Nous sommes nulle part. Les fameux ‘retours marketing’, se sont évanouis. Quand bien même ils ne sont pas quantifiables en argent monnaie.”

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Où en est la bataille “très coûteuse” de Massa pour récupérer le titre 2008 ?

Felipe Massa s’est exprimé sur la bataille qui mène en coulisses pour réclamer justice suite au crashgate de 2008.

Depuis quelques mois, le Brésilien a entamé une action en justice contre la F1, la FIA et le patron de la F1 de l’époque, Bernie Ecclestone. L’ex-pilote Ferrari souhaite récupérer le titre mondial 2008, mais veut également une compensation financière liée à la perte de ce championnat.

Pour rappel, cette affaire a pour base le Grand Prix de Singapour 2008 où Renault avait volontairement envoyé Nelson Piquet Jr dans le mur, faussant les résultats de la course. 

Ce jour-là, Lewis Hamilton avait repris six points à son rival pour le titre, Felipe Massa. En fin de saison, le Brésilien avait perdu le titre mondial pour un point face au pilote McLaren.

Mais l’élément ayant déclenché la bataille menée actuellement par Massa est une interview de Bernie Ecclestone en 2023, où il avouait n’avoir rien dit pendant la saison 2008 alors qu’il avait eu connaissance de la manœuvre opérée par Renault.

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J’espère que la chose correcte se produira, pour la justice”

En pleine bataille juridique, Felipe Massa s’est exprimé sur l’avancée de cette affaire.

J’espère que la chose correcte se produira, pour la justice, pour quelque chose qui ne fait pas partie du sport qui m’a puni de façon importante”, a indiqué Massa dans une interview avec RacingNews365.

C’est pour cela que nous nous battons, et je crois que c’est correct, surtout après 16 ans et après avoir entendu des choses que vous n’avez jamais pensé que c’était vraiment comme ça.”

“Après cela, j’ai décidé de mettre en place une grosse équipe, des gens professionnels, répartis dans de nombreux pays différents. Ils croient vraiment que ce qui s’est passé n’était pas juste, pour le sport, et j’ai définitivement payé.”

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Une bataille qui coûte “beaucoup d’argent” à Massa

Felipe Massa a par ailleurs reconnu que cette affaire, qui est en cours depuis “quatre, cinq mois”, lui coûtait cher et espère donc vite en terminer.

Lorsque nous avons entendu le commentaire de Bernie [Ecclestone] l’année dernière, nous avons commencé à mettre les choses en place et nous avons commencé à nous battre, à analyser les choses de manière professionnelle et légale, car cela ne faisait pas partie du sport, a ajouté Massa.

Je n’ai jamais pensé que je ferais partie d’une telle affaire dans ma vie. Ce n’est pas facile. C’est aussi très coûteux, beaucoup d’argent, alors j’espère vraiment que les choses vont se terminer rapidement. Mais nous attendons la justice depuis si longtemps, nous devons espérer que la vérité éclate et qu’il y ait une justice.

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La fin de la domination de Verstappen a aidé le Grand Prix d’Austin

Le promoteur du Grand Prix d’Austin, Bobby Epstein, a affirmé avoir vu un effet sur les ventes de billets de l’événement lorsque la domination de Max Verstappen a pris fin cette saison.

Cette année 2024 est devenue particulièrement intéressante depuis quelques mois avec quatre écuries remportant plusieurs victoires.

Pourtant, cela aurait été difficile à croire en tout début de saison quand Max Verstappen dominait sans grande adversité. 

Le promoteur de la course d’Austin, dans des propos rapportés par Reuters, a même craint que ce soit “l’année la plus faible en quatre ans depuis la pandémie”.

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“Nos ventes de billets ont vraiment décollé lorsque Max a cessé de gagner”

Toutefois, cette saison 2024 a fortement évolué, puisque Red Bull a été rattrapée et même désormais dépassée par McLaren au championnat constructeurs.

Une saison à deux visages, à tel point que cela a permis au Grand Prix d’Austin de faire “décoller” ses ventes à partir du moment où Max Verstappen s’est arrêté de gagner.

Nos ventes de billets ont vraiment décollé lorsque Max a cessé de gagner et que la compétition s’est intensifiée”, affirme ainsi Bobby Epstein, le promoteur du Grand Prix d’Austin.

Austin espère voir Ricciardo sur place 

Après avoir vu ses ventes de billets “décoller”, Austin doit maintenant faire face à un imprévu de dernière minute : l’absence du très populaire Daniel Ricciardo en piste.

Le promoteur “espère qu’il continuera à venir” et promet de “l’occuper” s’il se rendait au circuit.

Je ne suis pas sûr que les gens achètent des billets pour le voir courir s’il n’est pas dans une voiture compétitive, n’est-ce pas ?”, a indiqué Bobby Epstein.

“Je pense qu’il peut encore faire partie de la communauté de la F1 d’une manière assez significative. Et il est vraiment, vraiment aimé au Texas, et je pense qu’il se plaît ici.”

“J’espère qu’il continuera à venir ici parce qu’il y a beaucoup de gens qui aimeraient lui serrer la main, obtenir un autographe, prendre une photo ou simplement le voir en ville. Nous allons l’occuper.”

Le Grand Prix des États-Unis à Austin est le prochain rendez-vous au calendrier, du 18 au 20 octobre, et sera le théâtre du retour du format sprint.

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La pluie perturbe les essais Pirelli F1 à Magny-Cours

Le Circuit de Nevers Magny-Cours a accueilli deux journées d’essais Pirelli ce mardi et mercredi avec l’écurie Mercedes, dans le but de développer les pneumatiques 2025.

Ce mardi, Mick Schumacher, pilote de réserve de l’écurie Mercedes, était au volant de la Mercedes W15 (monoplace 2024) pour une journée qui devait être dédiée aux pneus pluie. 

Problème, les nuages présents dans la Nièvre ont livré trop de… pluie, rendant “tout travail significatif presque impossible” selon Pirelli. Mick Schumacher n’aura parcouru que 29 tours sur le circuit de Nevers Magny-Cours pour un meilleur chrono de 1:39.72.

Le lendemain, ce mercredi 2 octobre, c’est George Russell qui a pris le relais au volant de la Mercedes W15. Même si la pluie s’est à nouveau invitée sur le tracé nivernais, le développement des pneus pluie et intermédiaires a pu reprendre, en commençant par ce qui n’avait pas pu être fait la veille en raison des conditions météo.

Le vainqueur du Grand Prix d’Autriche 2024 a ainsi pu effectuer 86 boucles avec un meilleur temps de 1:28.428.

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Prochain test au Mugello, la semaine prochaine

Dès la semaine prochaine, les mardi 8 et mercredi 9, de nouveaux tests Pirelli auront lieu, cette fois en Italie au Mugello. Les trois écuries menant le championnat constructeurs 2024, McLaren, Red Bull et Ferrari seront présentes sur le tracé italien.

Le leader du championnat constructeurs développera les pneus pour la saison 2026, alors que Red Bull et Ferrari seront chargées de travailler sur les pneus 2025.

McLaren sera donc la deuxième équipe après Aston Martin à tester les pneus 2026, année de changement de réglementation.

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Oliver Oakes : “Je veux juste avoir le meilleur moteur”

Oliver Oakes, qui a succédé à Bruno Famin à la tête d’Alpine F1 cet été, a indiqué vouloir avant tout de la performance, peu importe le moteur équipant ses monoplaces.

Depuis le début de semaine, il est désormais acté que le moteur Renault F1 sera abandonné à la fin de la saison 2025, laissant Alpine devenir une écurie cliente à partir de l’année suivante.

Il semblerait que le moteur Mercedes soit choisi par Alpine F1 pour débuter la nouvelle ère réglementaire. Les unités de puissance produites à Brixworth ont le palmarès pour elles depuis 2014 et le début de l’ère hybride, ayant remporté huit championnats du monde constructeurs.

Cette décision de mettre fin au moteur Renault F1 n’a évidemment pas bien été accueillie au sein de l’usine française de Viry-Châtillon. Les représentants du personnel “regrettent et déplorent” cette annonce, comme ils l’ont fait savoir via un communiqué de presse.

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Si vous gagnez, personne ne se soucie vraiment de ce qu’il y a sous le capot

La question du moteur utilisé par l’écurie Alpine a évidemment été posée à Oliver Oakes, nouveau directeur de l’écurie. Le Britannique, notamment nommé par Flavio Briatore conseiller exécutif de l’écurie, fait de son côté valoir la performance avant tout.

Je pense que, cruellement, pour moi en tant que directeur d’équipe, je veux juste avoir le meilleur moteur et courir. C’est l’essentiel, a-t-il indiqué à RacingNews365 avant l’annonce de l’abandon du moteur F1 à Viry.

Interrogé sur la perte d’identité de son écurie sans les moteurs Renault, Oliver Oakes estime que si son équipe gagne, le moteur ne sera plus un sujet.

Je dirais qu’il y a une grande histoire du côté de Viry et d’Enstone. Mais je dirais aussi que si vous gagnez, personne ne se soucie vraiment de ce qu’il y a sous le capot, et je veux dire cela gentiment.

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F1 Academy : une nouvelle pilote intègre le programme Red Bull Ford Academy

Chloe Chambers rejoint le programme Red Bull Ford Academy et devient la première pilote officialisée pour la saison 2025 de F1 Academy.

Chambers, pilote américaine actuelle quatrième de la F1 Academy 2024, représente cette saison les couleurs de l’écurie Haas. Elle a notamment remporté la Course 2 à Barcelone en juin dernier.

En 2025, l’Américaine sera encore liée à son pays puisque que le constructeur américain Ford sera toujours le sponsor titre du programme Red Bull Academy.

Ford est, en effet, déjà lié à Red Bull via cette académie depuis 2024 avant d’entamer le partenariat moteur en 2026, lorsque débutera la nouvelle réglementation.

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Chambers également alignée en Mustang Challenge ce week-end

Red Bull indique que ce programme, nommé Red Bull Ford Academy, est axé sur la progression et le développement des jeunes et nouveaux talents féminins, mais vise aussi à offrir des opportunités de course supplémentaires à ses pilotes.

Ainsi, Chloe Chambers sera alignée dès ce week-end lors de la dernière manche de l’IMSA Mustang Challenge 2024.

Je suis ravie de piloter pour le programme Red Bull Ford Academy pour la prochaine saison 2025,” a indiqué Chloe Chambers. “En tant que pilote américaine, c’est un honneur de faire équipe avec une entreprise automobile américaine emblématique comme Ford.”

“C’est un privilège de s’associer au Red Bull Ford Academy Programme pour continuer à améliorer la représentation des femmes dans le sport, et je suis reconnaissante du soutien qui m’est apporté pour atteindre mes propres objectifs de carrière dans le sport automobile.”

“Je suis ravie de participer au Ford Mustang Challenge cette semaine et d’avoir davantage d’occasions de courir en dehors de mon rôle au sein de la F1 Academy.”

“Pour le reste de l’année, je me concentre sur la performance avec Haas, mais j’attends avec impatience le prochain chapitre en 2025 avec le programme de la Red Bull Ford Academy.”

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Marko : Personne d’autre n’aurait donné une deuxième chance à Ricciardo

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, est revenu sur l’éviction de Daniel Ricciardo, estimant que son passage chez Racing Bulls n’était supposé être qu’une “étape”.

Quelques jours après le Grand Prix de Singapour, Racing Bulls a officialisé le remplacement de Daniel Ricciardo au profit du jeune Liam Lawson. Une fin de parcours pour l’Australien qui a notamment laissé la question du timing de l’annonce.

“Le départ de Daniel Ricciardo n’a été annoncé qu’après le week-end de course de Singapour pour des raisons impératives liées à des accords commerciaux”, a indiqué Helmut Marko dans sa chronique pour Speedweek.com.

“Lui-même a été informé à temps et, pour reprendre ses propres termes, il est en paix avec lui-même. Je pense également que le meilleur tour en course qu’il a réalisé était un adieu digne de ce nom.

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Ricciardo pas assez performant pour remplacer Pérez

Helmut Marko a par ailleurs défendu le choix d’écarter Daniel Ricciardo, rappelant que la deuxième chance donnée par le clan Red Bull avait pour but de le relancer et de lui permettre de prendre le baquet de Sergio Pérez si les performances étaient là.

“On lui a donné une deuxième chance que personne d’autre ne lui aurait donnée”, a ajouté Marko. “Et cela s’est fait en partant du principe qu’un retour chez Red Bull Racing était possible si les performances étaient à la hauteur. L’équipe Racing Bulls a donc toujours été considérée comme une étape.”

“Mais la performance nécessaire n’a surgi qu’à deux reprises, une fois avec une quatrième place au sprint de Miami cette année et l’année dernière au Mexique [7e du Grand Prix, ndlr].”

“Mais le reste du temps, cette vitesse n’était pas là, et la constance non plus. Il manquait toute la performance qui aurait justifié une montée chez Red Bull Racing. C’était pourtant le but de toute l’opération.”

Si nous savions pourquoi la performance n’était pas à la hauteur, nous aurions tout fait pour y remédier. Mais il n’y avait tout simplement plus le même instinct de tueur. Il était célèbre pour ses dépassements sans compromis, pour freiner au dernier moment. Mais ce n’était plus le cas non plus.

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Oscar Piastri aidera Lando Norris si cela a “un sens”

Même si Oscar Piastri a indiqué ne pas aimer recevoir des consignes d’équipe contre lui, il affirme qu’il les respectera pour le bien de l’équipe, en posant malgré tout ses conditions.

En cette fin de saison, McLaren se retrouve dans une position qu’elle n’a pas occupée depuis bien longtemps, à savoir en lice pour gagner les deux titres mondiaux.

Si du côté des constructeurs cela semble plus qu’accessible avec désormais 41 points d’avance sur Red Bull, l’affaire est plus complexe chez les pilotes, avec un Lando Norris pointant à 52 points de Max Verstappen.

Avec six Grands Prix restants en 2024, McLaren va ainsi devoir, très probablement, effectuer des choix difficiles en piste avec deux pilotes très rapides, mais un seul avec encore des chances de remporter le titre pilotes.

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“Je n’aime pas les consignes d’équipe contre moi”

Oscar Piastri s’est justement exprimé sur les consignes d’équipe chez McLaren, auxquelles il pourrait être rapidement confronté. 

Reconnaissant que son coéquipier “a une chance plus réaliste” que lui d’être champion du monde, il assure qu’il aidera Lando Norris si l’équipe le lui demande mais prévient que “ce n’est pas un chèque en blanc”.

L’équipe veut gagner les deux championnats”, a assuré Piastri dans une interview pour Auto Motor und Sport. “Si vous avez l’occasion de le faire, vous ne devez pas la laisser passer.

Si je ne pense qu’à moi, je n’aime pas les consignes d’équipe contre moi. Aucun pilote n’aime ça. Pour votre propre fierté, vous voulez montrer que vous êtes le pilote le plus rapide sur la piste.

Néanmoins, j’aiderai Lando dans les dernières courses si on me le demande. Il a une chance plus réaliste de remporter le titre. Mais ce n’est pas un chèque en blanc. Il doit y avoir un sens à ce que je le laisse passer. 

“Nous voulons aussi gagner le championnat du monde des constructeurs, et sacrifier ma course pour aider Lando ne sert à rien pour cet objectif. Nous déciderons au cas par cas.”

“Bakou a montré comment nous gérons cela chez McLaren. Si Lando n’avait pas retenu Perez après le premier arrêt au stand, je n’aurais peut-être pas gagné. Il a une part de responsabilité dans ma victoire.

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Ben Sulayem règle ses comptes avec les médias britanniques

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a exprimé son mécontentement sur le traitement qui lui a été réservé par les médias britannique.

Le président émirati estime ainsi que ces médias britanniques l’ont tout simplement “condamné” avant de rappeler que ce n’était pas eux qui votait à la FIA.

Si vous regardez les médias britanniques et ce qu’ils m’ont fait… Bon sang, ils m’ont condamné”, a affirmé Ben Sulayem à Motorsport.com.

Ils ne m’ont pas accusé [de quoi que ce soit], mais ils continuent. Et je m’en soucie ? Non. Pourquoi ? Parce qu’ils veulent quoi ? Ils veulent vendre et obtenir plus de couverture pour eux-mêmes. Bien sûr, oui.

Mais ils n’ont aucun pouvoir sur moi et sur la FIA. Avec tout le respect que je dois aux médias britanniques ou à tout autre média, ils n’ont pas le droit de vote.”

Nous sommes une fédération indépendante et démocratique. Ce sont les membres qui m’ont élu. Le pouvoir appartient à l’Assemblée générale, pas à eux.

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Pouvons-nous arrêter ces absurdités ?

Et vous savez quoi ? Pouvons-nous arrêter ces absurdités, revenir aux affaires et faire ce qui est le mieux pour le sport ? Si vous le pouvez ? Je vous le demande. S’ils [les médias] ne veulent pas le faire, c’est leur affaire.

Mais la vie continue. Vous savez ce qu’ils m’ont fait ? Ils m’ont rendu plus fort. Je suis plus prudent maintenant et plus sage. Et j’ai le soutien [des clubs membres]. Et si les membres décident qu’il est temps de me changer de président, c’est à eux de décider.

En fin de compte, qui m’a placé à ce poste ? C’est l’Assemblée générale, ce sont les membres. Je suis très, très clair à ce sujet. Et s’ils n’aiment pas ça, ça leur appartient”.

Je ne réponds pas beaucoup à vous [les médias] et je ne riposte pas. Pourquoi ? Parce que je n’ai pas le temps. Je suis tellement occupé à répondre à ce que les membres veulent et à ce que le sport automobile veut.

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Ben Sulayem espère pouvoir affronter un candidat à la présidence

Élu président de la FIA en décembre 2021, Mohammed Ben Sulayem a défendu son bilan avant de se dire “plus qu’heureux” de voir un adversaire face à lui pour la présidence de la FIA.

La FIA est en meilleure forme, la FIA est plus saine”, a-t-il ajouté.“Les écuries de F1 ont également besoin d’une FIA forte et saine, car personne ne veut dépenser de l’argent dans un championnat qui n’est pas gouverné.

Nous avons ramené la FIA dans le plus. Et ce n’est pas en licenciant et en supprimant des gens, mais en générant plus de revenus et en faisant preuve d’équité avec les autres, en repositionnant et en réformant la FIA et en revenant à notre mission.

Autre chose : si quelqu’un veut participer à une course [présidentielle] avec moi, j’en serai plus qu’heureux. Nous avons parlé de démocratie. C’est la démocratie tout le temps, pas une partie du temps. Je suis donc plus qu’heureux [d’affronter quelqu’un d’autre].”

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L’idée d’une course pour les pilotes rookies repoussée à 2025

La course entre jeunes pilotes après le dernier Grand Prix de la saison à Abu Dhabi un temps envisagé n’aura finalement pas lieu cette saison.

Ce mercredi, une réunion de la Commission F1 avait lieu à Faenza dans les bureaux de l’écurie Racing Bulls. À cette occasion, le concept d’une course pour les rookies (rookie race) a été discuté.

L’idée est de donner la possibilité aux jeunes pilotes d’effectuer une course au volant d’une F1 de la saison en cours pour montrer leurs potentiels dans ces conditions.

En effet, jusqu’ici le roulage réservé aux jeunes pilotes au volant d’une F1 de la saison en cours est limité. Dans une saison, deux EL1 pour chaque écurie leurs sont réservés ainsi que le test jeunes pilotes à Abu Dhabi.

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Un concept soutenu par la Commission F1

L’objectif est donc de profiter des essais d’après-saison à Abu Dhabi pour organiser une course entre rookies au volant d’une F1 qui vient de disputer la saison.

Cela donnerait à la fois la chance aux jeunes pilotes de montrer leurs potentiels dans une F1 dans des conditions de course et non d’essais, mais également la possibilité pour les écuries d’avoir plus d’informations en poche sur un pilote.

Même si cette course n’aura finalement pas lieu cette saison, la FIA a indiqué que la Commission F1 avait soutenu ce projet.

Le concept d’une ‘course pour rookies’ à ajouter au programme des essais d’après-saison de 2024 à Abu Dhabi a été discuté”, a indiqué la FIA dans son communiqué faisant suite à la Commission F1 du jour. 

Bien que le concept ait reçu un large soutien, il a été déterminé qu’en raison de contraintes de calendrier et d’organisation, l’événement n’aurait pas lieu en 2024, et les discussions se poursuivront pour formuler un concept et un plan potentiels pour 2025.”

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Officiel : LVMH va devenir un partenaire majeur de la F1

La F1 a annoncé ce mercredi que LVMH, groupe français leader mondial du luxe, deviendra un partenaire mondial à partir de 2025. 

Cet accord signé pour 10 ans, qualifié de “sans précédent” par la Formule 1, verra l’implication de plusieurs Maisons de la marque LVMH, notamment Louis Vuitton, Moët Hennessy et TAG Heuer.

Chaque Maison impliquée apportera son expertise, héritage et énergie dans le cadre de ce partenariat. Il est également précisé que cet accord donnera lieu à des activations, des éditions limitées et du contenu dit exceptionnel.

La F1 n’a pas divulgué concrètement les changements liés à ce nouveau partenariat, se contentant d’indiquer que de “plus amples détails sur ce partenariat seront annoncés au début de l’année 2025”.

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Un contrat de près de 100 millions d’euros par an

Selon Le Parisien, il s’agirait d’un contrat s’approchant des 100 millions d’euros par an pour les dix ans signés.

Les hommes, la recherche de l’excellence et la passion de l’innovation sont au cœur de l’activité de nos Maisons et de la Formule 1”, a indiqué Bernard Arnault, PDG du groupe LVMH.

Dans le sport automobile comme dans la mode, l’horlogerie ou les vins et spiritueux, chaque détail compte sur le chemin de la réussite. Dans nos ateliers comme sur les circuits du monde entier, c’est cette recherche incessante de repousser les limites qui inspire notre vision, et c’est le sens que nous voulons donner à ce grand et unique partenariat entre la Formule 1 et notre Groupe.” 

Notre sport est fondé sur la recherche incessante de l’excellence, une valeur qui est également au cœur de LVMH, et je suis donc ravi d’annoncer que ce partenariat historique débutera en 2025”, a ajouté Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.

Alors que la Formule 1 poursuit sa croissance mondiale, attirant des publics nouveaux et plus diversifiés, la force et l’envergure de LVMH en font le partenaire idéal avec lequel nous devons travailler pour améliorer continuellement l’expérience de nos fans et l’héritage de notre incroyable sport. Il s’agit d’un partenariat historique pour les deux entreprises, et je tiens à remercier Bernard et Frédéric Arnault pour leur vision et leur engagement dans la réalisation de ce projet.”

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La Mercedes-AMG ONE dotée d’un moteur F1 bat (encore) le record de la Nordschleife

Ce lundi 23 septembre, Mercedes a de nouveau battu son propre record sur la mythique Nordschleife du Nürburgring grâce notamment à un moteur de l’écurie Mercedes F1 dépassant les 1 000 chevaux. 

La Mercedes-AMG ONE, qui était déjà la voiture de série la plus rapide sur le tracé allemand depuis octobre 2022, a encore repoussé sa propre marque. Maro Engel, ambassadeur Mercedes AMG et pilote DTM, était au volant pour réaliser ce record avec un chrono de 6:29.090.

C’est la première voiture homologuée pour la route à descendre sous la barre des 6:30 sur la mythique Nordschleife (20,832 kilomètres), puisque l’ancien record déjà réalisé par Engel au volant de la Mercedes-AMG ONE était de 6:35.183.

Il y a deux ans, les conditions n’étaient pas idéales et certaines sections de la piste étaient encore un peu humides”, a indiqué Maro Engel.

Nous savions que nous pouvions faire plus, et nous voulions le montrer. Aujourd’hui, nous avons pu démontrer le potentiel maximal de l’AMG ONE. 

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La F1 directement impliquée dans ce record 

Cette Mercedes AMG-ONE a bénéficié pour ce record d’une propulsion hybride E PERFORMANCE provenant directement de la F1. La marque allemande annonce ainsi une puissance de 1 063 chevaux et une vitesse de pointe plafonnée à 352 km/h. À noter que le système DRS a également été utilisé lors de ce record.

Cependant, pour des raisons de durée de vie et d’utilisation d’essence commerciale, le moteur n’atteint délibérément pas le régime F1.

Cette AMG ONE offre par ailleurs différents programmes de conduite dont un mode dit hautement dynamique (Strat 2) équivalent au réglage utilisé lors des séances de qualifications en Formule 1.

Découvrez une galerie de photos de ce record

Photos de la galerie : ©️ Mercedes

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Fernando Alonso révèle son prochain objectif après la F1 

Même si Fernando Alonso assure que la F1 reste son “unique priorité à l’heure actuelle”, l’Espagnol s’est livré sur son ambition lorsqu’il aura pris sa retraite définitive de la discipline reine.

Questionné sur son envie de revenir tenter sa chance aux 500 miles d’Indianapolis, Alonso a tout d’abord affirmé être toujours concentré sur l’objectif ultime : remporter un troisième titre mondial en F1.

J’ai tenté trois fois l’Indy 500, sans succès”, a-t-il répondu à l’occasion d’une interview diffusée sur la chaîne YouTube de Cognizant, sponsor d’Aston Martin. “C’est la seule qui manque [pour compléter la triple couronne]. Mais pour l’instant, ce n’est pas dans mes projets.

Je suis très, très concentré sur la Formule 1. Pour les deux ou trois prochaines années, je veux gagner le troisième titre mondial. C’est ma première et unique priorité à l’heure actuelle.

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Alonso de retour au Dakar à l’avenir ?

Lucide sur le nombre de saisons lui restant à effectuer en F1, Fernando Alonso a déjà en tête son nouveau défi qui suivra, et ce ne sera probablement pas sur l’ovale d’Indianapolis.

Et après cela, parce que j’aurai 45, 46 ans, je pense que l’engagement qu’il faudra pour aller à l’Indy 500, la quantité d’apprentissage que je devrai refaire, ce sera un peu trop”, analyse l’Espagnol. “Enfin, c’est ce que je pense maintenant. Je ne peux pas l’affirmer à 100 %, mais ce sera trop.”

“ Et j’ai aussi d’autres objectifs dans la vie. Je pense donc que mon prochain plus grand défi sera le Dakar. Si je peux gagner le Dakar, je pense que ce sera extrêmement gratifiant pour moi personnellement.”

“Parce que je peux gagner en Formule 1, je peux gagner en course d’endurance, gagner au Mans et à Daytona, et si je peux aussi gagner en rallye, cela signifiera beaucoup pour moi en tant que pilote.”

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Le moteur Renault F1 “victime d’une cabale” menée par l’usine d’Enstone ?

Denis Chevrier, ancien directeur du département moteurs entre 2002 et 2007 chez Renault F1, estime que la guerre interne entre Enstone (la partie châssis en Angleterre) et Viry-Châtillon a participé à la décision d’abandonner les moteurs F1 au sein de l’usine française.

Alpine veut faire de la F1 pas chère, c’est ce qu’ils ont toujours voulu faire”, a affirmé Chevrier à L’Équipe. “C’est pour ça qu’ils n’ont pas réussi la transition vers les moteurs hybride, contrairement à d’autres concurrents.

Ils se sont retrouvés en retrait, ça a été le début d’une période où les moteurs de Viry ont eu du mal à briller. C’est la démonstration malheureuse que si on ne veut pas mettre les moyens, au bout d’un moment, on ne peut pas vivre sur le passé, sur la dynamique amorcée, et peu à peu le navire perd sa vitesse.

Il y a eu une période de succès, et les managers ont voulu faire aussi bien pour moins cher, mais dans un environnement aussi pointu et d’excellence technologique, ce n’est pas possible.

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Chevrier accuse Enstone

Selon le Français, l’usine d’Enstone, responsable du châssis, est à l’origine de l’abandon du moteur F1 à Viry, estimant même que l’usine française est “la victime d’une cabale”.

J’ai un sentiment d’injustice”, poursuit Denis Chevrier. “Je pense que le moteur est la victime d’une cabale de la part de l’équipe châssis, qui a caché ses carences et son incapacité à concevoir des voitures aussi bonnes que les autres en trouvant un responsable.”

Et en semant et arrosant régulièrement le dénigrement de ce moteur. Ce fut d’autant plus facile que ce moteur n’équipait pas d’autres châssis, ce qui est très dangereux pour un motoriste. Et eux continuent à s’amuser avec leurs ailerons…”

Sans doute que ce moteur n’est pas le meilleur du plateau, mais la décision qui a été prise est le contraire de celle qu’un patron qui vise l’excellence avec son entreprise devrait prendre. Alors qu’en plus, dans un sport mécanique, s’il y a un élément sur lequel un constructeur doit le plus s’appuyer pour communiquer et faire la promotion de ses modèles de route, c’est le moteur.

Après l’officialisation de l’abandon du moteur développé à Viry-Châtillon, l’écurie Alpine F1 va donc devenir une écurie cliente à partir de 2026 et devrait, très probablement, être équipée de l’unité de puissance Mercedes.

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Jos Verstappen : “Trop de personnes” quittent Red Bull

Après l’annonce d’un nouveau départ d’un membre important de l’écurie Red Bull la semaine passée, le père de Max Verstappen, Jos, tire à nouveau la sonnette d’alarme.

Dès le début de saison, Jos Verstappen avait publiquement critiqué la situation chez Red Bull et plus particulièrement celle de Christian Horner, étant accusé de comportement inapproprié par une employée.

Mais après les annonces successives des départs d’Adrian Newey (directeur technique en chef), de Jonathan Wheatley (directeur sportif) ou encore de Will Courtenay (responsable de la stratégie de course), c’est un Jos Verstappen mécontent qui s’est de nouveau exprimé.

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“Je pense que ce qui se passe en ce moment n’est pas bon”

C’est ce dont j’avais prévenu”, a-t-il déclaré à Motorsport.com. “L’équipe a ensuite dit : ‘Oh, ce n’est pas grave, nous avons quelqu’un d’autre [pour ce poste]’.

Mais c’est trop de personnes maintenant [qui partent]. Et Max reçoit des questions à ce sujet à chaque fois. Alors oui, je pense que ce qui se passe en ce moment n’est pas bon.

L’inquiétude grandit donc dans le clan Verstappen dans un contexte où Red Bull régresse clairement en piste (aucune victoire sur les huit derniers Grands Prix) et où McLaren est devenue la première force du plateau, ayant pris la tête du championnat constructeurs.

Il est également important de rappeler que ces déclarations faites par Jos Verstappen interviennent alors que Mercedes et plus particulièrement Toto Wolff ont montré leur intérêt pour faire venir le triple champion du monde néerlandais chez les Flèches d’Argent dans un avenir pas si lointain.

Dans cette situation, Max Verstappen doit lui se concentrer pour aller chercher un quatrième titre consécutif, possédant encore 52 points d’avance sur Lando Norris avec six Grands Prix restants en 2024.

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Les employés de Viry-Châtillon réagissent après l’abandon du moteur F1

Ce lundi, l’officialisation tant redoutée par les employés d’Alpine Racing est tombée. Le moteur F1 sera bel et bien abandonné fin 2025 malgré l’opposition du CSE (Comite Social et Économique) de Viry-Châtillon.

Le personnel de Viry avait pourtant mené plusieurs actions au cours de ses dernières semaines qui n’ont, au final, pas porté leur fruit. 

Le CSE a donc réagi ce mardi en fustigeant le projet de restructuration de Viry-Châtillon, signifiant la fin des moteurs F1.

L’ensemble des représentants du personnel, portant la voix des salariés et d’une majorité des parties prenantes, regrette et déplore la décision d’arrêter la motorisation F1 en 2026”, débute le communiqué des représentants du personnel d’Alpine Racing.

Ce choix est entériné par le Groupe qui souhaite réduire le risque financier autour de la F1, alors même qu’aucune étude sérieuse n’a été menée pour en évaluer l’impact sur les ventes futures et le prestige de la marque.

“Les solutions de partenariat ont été écartées par le Groupe, alors qu’elles auraient permis de répondre à plusieurs objectifs : le maintien d’une activité de F1, la réduction des coûts de développement et d’exploitation, le maintien de toutes les compétences, la possibilité d’amener un moteur RE26 déjà en grande partie développé et prometteur jusqu’à la saison 2026.”

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Un éventuel retour du moteur Alpine-Renault en F1 difficile à envisager 

Dans sa communication, Alpine a mis en avant ce lundi la création d’un “nouveau centre d’ingénierie de pointe à Viry-Châtillon” nommé “Hypertech Alpine”. Le CSE de l’usine française, de son côté, pointe du doigt un projet “imprécis” tout en mettant en doute un éventuel retour d’un moteur F1 dans le futur.

“Le contenu, les ressources et la pérennité des nouveaux projets que la Direction souhaite apporter à Viry apparaissent encore très largement imprécis”, poursuit le communiqué du personnel.

“Le dimensionnement communiqué de la cellule de veille F1, (effectifs et budget) semble encore trop faible, et remet en question le retour potentiel d’Alpine comme motoriste à terme.”

“L’histoire du site de Viry montre que des décisions contraires ont souvent été prises, et démontre l’importance de maintenir pour l’avenir des compétences hautement qualifiées afin de laisser la porte ouverte à un retour en F1 quand la réglementation et le contexte financier de l’actionnaire le rendront plus attractif.”

Le CSE dresse les conséquences

Le CSE poursuit en dressant une liste de conséquences suite à l’annonce faite par Alpine ce lundi : “Cette mise en œuvre du projet scelle déjà les premières conséquences à très court terme (d’ici 3 mois) sur les emplois et la formation.”

“Le site de Viry-Châtillon passera au 1er janvier de 500 à 334 emplois, avec la fin des contrats de nombreux prestataires. La perte d’une centaine d’emplois indirects chez les principaux partenaires d’ici fin 2024.”

“La fin du Concours d’Excellence Mécanique Alpine (CEMA) soutenu par le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités et le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, portant de belles valeurs d’engagement en faveur de l’égalité des chances favorisant la mixité pour faire rayonner une filière de jeunes talents.”

Viry fait désormais appel “aux pouvoirs publics”

“De manière générale, l’arrêt de la motorisation F1, le manque de maturité des projets apportés et la perte de confiance dans la Direction font peser un risque majeur de départ des compétences critiques du site de Viry”, ajoute le CSE. 

“Malgré la tourmente de ces 2 derniers mois, l’équipe de Viry a continué de développer la puissance du moteur 2026 dont Alpine se prive. Cette décision à contrecourant fait passer Alpine à côté de son histoire sportive.”

“Pour toutes ces raisons, les représentants du personnel du CSE ont rendu à l’unanimité un avis défavorable au projet de transformation.”

“Nous appelons les pouvoirs publics à défendre la pérennité de l’emploi sur le site de Viry-Châtillon.”

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