Max Verstappen a vite compris les problèmes de sa Red Bull 2024

Max Verstappen s’est confié sur les difficultés rencontrées par Red Bull cette saison.

Après avoir dominé les premiers rendez-vous du championnat du monde 2024, Verstappen s’est ensuite retrouvé face à une concurrence bien plus coriace.

Le triple champion du monde en titre a avoué sa surprise de voir comment cette saison a évolué pour Red Bull.

Au début, j’ai aussi été surpris, mais si vous regardez quels étaient nos problèmes, alors je le comprends parfaitement”, a expliqué Verstappen dans une interview avec Motorsport.com.

À un moment donné, nous avons pris la mauvaise direction. Les autres équipes n’ont pas encore été confrontées à ce point particulier ou ont développé la voiture d’une manière légèrement différente. C’est toujours difficile à évaluer.

Lire aussi : Max Verstappen et Ayrton Senna mis en avant par Honda dans une campagne de pub

Plus le même feeling qu’en 2023 

J’ai réalisé tôt que le feeling était très différent de la voiture de l’année dernière en termes d’équilibre”, a reconnu Verstappen.

À l’époque, notre voiture était encore beaucoup plus rapide que les autres, ou peut-être devrais-je dire que les autres n’étaient pas aussi bons à l’époque, donc à ce stade, nous pouvions encore compenser nos difficultés.

Dans les courses qui ont suivi, c’est allé de pire en pire. À un moment donné, notre voiture était tout simplement très difficile à piloter et, dans le même temps, les autres ont fait de réels progrès.”

Un des problèmes rencontrés par les écuries repose sur les évolutions apportées à leur plancher qui n’apportent pas toujours le gain souhaité.

Cela semble plus délicat que ce que tout le monde pense”, affirme Verstappen. “Pour l’instant, même McLaren retient un nouveau plancher, dont ils ne sont pas tout à fait sûrs. C’est beaucoup plus sensible avec les évolutions qu’avec les règlements précédents.

Lire aussi : Toto Wolff assure ne plus vouloir faire venir Max Verstappen pour l’instant

La question de la soufflerie

Interrogé sur la soufflerie de Red Bull, Max Verstappen estime que son ancienneté n’était pas un problème avant cette saison.

C’est un sujet très difficile à aborder, mais il est plus compliqué de bien faire les choses qu’avec les anciennes voitures”, analyse-t-il. “C’est vrai que nous avons une soufflerie assez ancienne, mais jusqu’à cette année, elle faisait tout bien.

Certaines choses sont difficiles à comprendre. C’est le cas de toutes les autres équipes, à l’exception de McLaren. Toutes les équipes ont eu leurs propres problèmes, y compris celles qui disposent de souffleries modernes.

Je pense qu’il est extrêmement difficile de régler parfaitement les choses ou d’obtenir exactement les bonnes données. Cela peut être dû à beaucoup de choses dans la soufflerie elle-même ou à la façon dont elle est en corrélation avec la piste.

Lire aussi : Luca de Meo explique pourquoi Viry-Châtillon n’est pas au niveau de Mercedes

Retour sur le bon chemin depuis Bakou

Red Bull s’est présenté à Bakou, mi-septembre, avec un plancher modifié, ce qui semble avoir été un retour “dans la bonne direction” pour l’écurie, même si paradoxalement elle a perdu la tête du championnat du monde constructeurs ce week-end-là.

Nous nous sommes sentis mieux”, indique Verstappen. “C’était déjà un bon pas pour nous. Je pense vraiment que nous allons dans la bonne direction maintenant, cela prendra du temps.

On ne peut pas changer quelque chose comme ça en une ou deux semaines. Mais je pense que l’équipe a été satisfaite de ce qu’elle a vu à Bakou.”

Red Bull apportera de nouvelles évolutions à Austin lors de la prochaine course. Un week-end américain qui pourrait donner les tendances des performances des écuries pour les six derniers Grands Prix où les deux titres mondiaux sont encore en jeu.

Lire aussi : Leclerc “curieux” d’affronter Hamilton : “Je ne connais pas ses faiblesses”

Christian Horner “veut déstabiliser” Toto Wolff en flattant George Russell

Les déclarations de Christian Horner sur le fait qu’il gardait un œil sur George Russell pour un éventuel baquet Red Bull ont eu le mérite d’irriter Toto Wolff.

Nico Rosberg, champion du monde de Formule 1 2016, pense que Christian Horner (Red Bull) est d’une certaine manière parvenu à ses fins en agaçant Toto Wolff (Mercedes), qui n’a pas apprécié qu’Horner affirme devant les micros estimer George Russell comme un possible candidat à un volant chez Red Bull. Néanmoins, l’ex-pilote Mercedes pense que tout ceci n’est que du bluff et que le directeur d’équipe britannique n’envisage pas sérieusement la possibilité de s’attribuer les services de celui qui aura la lourde tâche de mener l’équipe Mercedes une fois Lewis Hamilton parti chez Ferrari en 2025.

Destabiliser Toto Wolff

“Nous n’avons pas peur d’aller de l’avant, de sortir du bois. George Russell est en fin de contrat à la fin de l’année prochaine. Il serait stupide de ne pas en tenir compte”, avait déclaré publiquement Horner lors du week-end du Grand Prix de Singapour.

“C’est aussi une question de politique et de stratégie car il veut déstabiliser Toto”, estime Rosberg au micro de Sky Sports.

Sergio Perez a passé la majeure partie de cette saison 2025 sous pression en tant que coéquipier de Max Verstappen. Dans l’équipe sœur de Red Bull, VCARB, Horner et Marko ont décider de remplacer Daniel Ricciardo par Liam Lawson pour la fin de la saison.

“Si Toto entend soudain Horner parler de Russell, et que Russell n’a pas de contrat, Toto pourrait se dire : ‘Devrais-je essayer d’obtenir une option sur George?’”, poursuit Rosberg. “C’est déstabilisant. Cela fait partie du jeu.”

Lire aussi : Ben Sulayem règle ses comptes avec les médias britanniques

Russell fera équipe la saison prochaine avec le rookie Kimi Antonelli chez Mercedes, au sujet duquel beaucoup de questions se posent encore. Le duo de jeunes pilotes dispose en tous les cas du soutien fort de Toto Wolff à chaque prise de parole de celui qui a pourtant passé des mois à tenter de déstabiliser le clan Red Bull en courtisant Max Verstappen.

Les principaux problèmes actuels de Red Bull concernent le niveau de performance de Sergio Pérez, qui se montre loin d’être irremplaçable en dépit d’un contrat en place. Pérez est encore arrivé en dixième position lors du dernier GP en date, à Singapour, alors que Red Bull tente de défendre sa couronne au championnat du monde des constructeurs face à McLaren et se voit même menacé pour la deuxième place par Ferrari.

“Max était à son meilleur niveau le week-end dernier. C’est ce qui rend l’écart si important”, rappelle Rosberg. “La voiture de Red Bull traverse une période difficile et Singapour est le pire circuit pour elle. Il faut vraiment qu’il progresse à un moment ou à un autre. Sinon, on le remettra en question l’année prochaine.”

Leclerc “curieux” d’affronter Hamilton : “Je ne connais pas ses faiblesses”

Charles Leclerc a indiqué vouloir apprendre de son futur coéquipier, Lewis Hamilton, tout en montrant l’étendue de son talent face à la référence ultime que représente un septuple champion du monde.

Le Monégasque a tout d’abord partagé sa curiosité de voir comment travaille un pilote ayant connu autant de victoires.

Je serai très curieux de voir ce qu’il a fait de bien tout au long de sa carrière pour connaître tout le succès qu’il a eu”, a indiqué Charles Leclerc lors d’une interview avec The Race et ESPN.

Il a très peu de faiblesses, en fait, je ne connais pas les faiblesses de Lewis. C’est un pilote super fort, toujours là, super rapide, super constant.

Ce sera très intéressant pour moi d’apprendre de Lewis et de montrer ce dont je suis capable dans la même voiture que lui. Ces deux choses me motivent beaucoup.”

Lire aussi : James Vowles explique pourquoi Williams aura “le meilleur duo de pilotes” en 2025

Leclerc : “J’ai toujours pensé qu’il est tellement mieux d’avoir le meilleur comme coéquipier

Charles Leclerc ne se met pas la pression avant d’affronter Hamilton, préférant rester “concentré” sur son travail. 

“Je ne pense pas vraiment à ce que l’on attend de moi, car je dois me concentrer sur ce que j’ai à faire”, explique le vainqueur du Grand Prix d’Italie à Monza cette année.

“J’aime me concentrer davantage sur le processus pour essayer de réaliser de grandes choses plutôt que de penser d’abord aux grandes choses et ensuite au processus.”

Aligné aux côtés de Sebastian Vettel puis de Carlos Sainz chez Ferrari, Leclerc a clairement fait savoir qu’il préférait avoir un coéquipier fort.

Au lieu de penser que j’aimerais avoir un pilote numéro deux comme coéquipier, j’ai toujours pensé qu’il est tellement mieux d’avoir le meilleur comme coéquipier. J’ai eu des coéquipiers très, très rapides qui m’ont fait progresser et avec Lewis, j’apprendrai aussi beaucoup.

Lire aussi : Luca de Meo explique pourquoi Viry-Châtillon n’est pas au niveau de Mercedes

Leclerc estime qu’Hamilton n’a pas besoin de ses conseils

Même si Lewis Hamilton, enfin vainqueur cette année sous l’ère des monoplaces à effet de sol, a éprouvé des difficultés avec la génération actuelle de voiture, le Monégasque affirme que “Lewis est toujours incroyablement rapide. C’est toujours Lewis Hamilton. Je ne pense donc pas qu’il ait besoin de conseils de ma part !”

Quelques mois avant de se retrouver à collaborer ensemble chez Ferrari, Leclerc a par ailleurs indiqué bien s’entendre avec le pilote aux 105 victoires en F1.

“C’est cool, nous avons une très bonne relation et je suis sûr que ça va rester comme ça.”

Lire aussi : Toto Wolff assure ne plus vouloir faire venir Max Verstappen pour l’instant

 

Max Verstappen et Ayrton Senna mis en avant par Honda dans une campagne de pub

Les deux triples champions du monde de Formule 1 ont été choisis par Honda pour représenter une nouvelle campagne de pub nommée “Unstoppable Dreams” (des rêves inarrêtables).

Verstappen et Senna ont la particularité d’avoir remporté tous leurs titres mondiaux en étant propulsés par un moteur Honda.

Ayrton Senna au volant de sa McLaren en 1988, 1990 et 1991 et bien sûr beaucoup plus récemment pour Max Verstappen avec Red Bull en 2021, 2022 et 2023.

Actuel leader du championnat avec 52 points d’avance et six Grands Prix restants, le Néerlandais pourrait décrocher un quatrième titre consécutif avec un moteur Honda dans le dos.

Dans ce spot de pub, un poème est lu, apparaissant d’abord comme décourageant, avant de faire machine arrière et de prendre un tout autre sens, celui de la réussite.

Lire aussi : Herbert, commissaire à Singapour, détaille pourquoi Verstappen a été sanctionné

La saison 2021 de Verstappen fait partie de la narration de la pub

La saison 2021 de Max Verstappen est utilisée dans cette pub avec notamment des images de son accrochage avec Lewis Hamilton à Silverstone avant de voir le pilote Red Bull à Abu Dhabi où il a décroché son premier titre de champion du monde. 

Le spot “Unstoppable Dreams” sur la chaîne YouTube de Honda

La traduction du poème lu dans le spot : 

Vous ne vous souviendrez pas de mon nom
C’est la dernière fois
Vous me verrez au sommet
Mes doutes
Détruiront
Mes rêves
Plus je semble apprendre
Plus je semble perdre
Je veux continuer
Mais pas aujourd’hui
C’est le moment où j’abandonne

Lire aussi : Luca de Meo explique pourquoi Viry-Châtillon n’est pas au niveau de Mercedes

 

Fernando Alonso voit “des choses” chez Aston Martin qu’il n’avait jamais vues ailleurs

Fernando Alonso estime n’avoir jamais été dans une écurie aussi “déterminée” qu’Aston Martin.

L’Espagnol a de quoi comparer puisqu’il a connu plusieurs écuries au cours de ses 21 saisons en F1, notamment Ferrari et McLaren pour citer les deux plus iconiques. 

Toutefois, le double champion du monde affirme voir chez Aston Martin des éléments qu’il n’avait jamais vus ailleurs, mettant en avant son boss Lawrence Stroll, et sa “vision”.

Le Canadien souhaite, en effet, positionner Aston Martin à la tête de la grille et met pour cela des gros moyens, que ce soit via l’usine de l’écurie ou encore par le recrutement de l’ingénieur probablement le plus convoité du sport, Adrian Newey.

Je pense qu’Aston Martin est l’équipe la plus déterminée à laquelle j’ai appartenu au cours de ma carrière”, a indiqué Alonso lors d’une interview diffusée sur la chaîne YouTube de Cognizant, sponsor de son écurie. 

Lire aussi : Fernando Alonso révèle son prochain objectif après la F1 

Alonso : “La vision de Lawrence Stroll est quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant”

L’engagement de cette équipe, la vision de notre leader, Lawrence Stroll, est quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant”, poursuit Alonso.

Et probablement les résultats qu’Aston Martin a obtenus en trois ans d’existence sont sans précédent dans le sport, avec huit podiums l’année dernière, par exemple. Et maintenant, la signature d’Adrian Newey.

Je dirais donc que toutes les équipes sont très similaires, mais Aston Martin est probablement l’équipe qui, comme nous l’avons déjà dit, est l’équipe du futur, parce qu’il [Lawrence Stroll] fait des choses et a des partenaires que je n’ai jamais expérimentés dans aucune autre équipe au cours de ma carrière.

Lire aussi : Luca de Meo explique pourquoi Viry-Châtillon n’est pas au niveau de Mercedes

 

James Vowles explique pourquoi Williams aura “le meilleur duo de pilotes” en 2025

Avec Carlos Sainz aligné aux côtés d’Alex Albon chez Williams l’an prochain, James Vowles, directeur de l’écurie basée à Grove, estime qu’il possèdera “le meilleur duo de pilotes sur la grille”.

Après avoir prolongé Alex Albon, James Vowles a réussi le gros coup de faire venir Carlos Sainz, multiple vainqueur de Grand Prix, au sein du projet Williams.

En 2025, je pense que nous aurons le meilleur duo de pilotes sur la grille de départ”, a affirmé James Vowles sur le podcast de la F1, Beyond The Grid.

Franco [Colapinto] fait un travail remarquable. Ce qu’il n’a pas, c’est l’expérience que Carlos [Sainz] aura, mais il fait un travail remarquable.

Je pense que, non seulement pour piloter la voiture, mais aussi pour faire progresser l’équipe, nous aurons le meilleur duo de pilotes sur la grille de départ.

Cela nous aidera à nous motiver et à aller de l’avant. Il y a de bons développements en cours, dans la continuité des années 2024 et 2025.

Lire aussi : Luca de Meo explique pourquoi Viry-Châtillon n’est pas au niveau de Mercedes

Sainz et Albon “performent tous les deux à un très haut niveau

Interrogé sur sa certitude d’avoir le meilleur duo de pilotes en 2025, James Vowles a expliqué les raisons qui le poussent à affirmer cela.

C’est mon avis sur la question”, indique Vowles. “Et je vais en expliquer les raisons dans une certaine mesure.”

“Premièrement, ils performent tous les deux à un très haut niveau. Je veux dire que Carlos a piloté contre tous les pilotes dont nous venons de parler. Contre Lando [Norris chez McLaren], il a été performant.”

“Contre Charles [Leclerc chez Ferrari], il a connu des hauts et des bas. Mais il est là ou à peu près là. Il n’y a pratiquement rien entre ces deux pilotes.”

Contre Max [Verstappen], la première année chez Toro Rosso, il a été exceptionnel. Ce n’est donc pas qu’il n’a pas été mis au défi tout au long de sa carrière. Il a été mis au défi tout au long de sa carrière et a tenu bon.

Lire aussi : Toto Wolff assure ne plus vouloir faire venir Max Verstappen pour l’instant

Sainz “fait avancer l’équipe” affirme Vowles

Mais ce n’est pas seulement sur cela que je me base”, poursuit James Vowles. “Ce n’est pas dans la voiture, c’est en dehors de la voiture.

Depuis le peu de temps que je le connais, il fait avancer l’équipe. Il veut consacrer chaque minute de son temps à rendre cette équipe de plus en plus performante.

“C’est une combinaison qui n’est pas nécessairement disponible en haut et en bas de la grille. Ce que je veux dire par là, c’est qu’il ne s’agit pas seulement d’obtenir la voiture. Ce n’est pas mon travail.

Mon travail consiste à faire en sorte que cette organisation soit couronnée de succès. Dites-moi ce que nous pouvons faire de plus. C’est ce que j’attends avec impatience. Et Alex [Albon] est construit de la même manière.

Lire aussi : Herbert, commissaire à Singapour, détaille pourquoi Verstappen a été sanctionné

Luca de Meo explique pourquoi Viry-Châtillon n’est pas au niveau de Mercedes

Luca de Meo, directeur général du Renault Group, affirme que les usines Renault et Mercedes destinées aux moteurs F1 n’ont rien à voir, que ce soit d’un point de vue structurel ou du nombre d’employés.

Après l’annonce de l’abandon des moteurs Alpine/Renault F1, Luca de Meo a mis en avant le déficit structurel de l’usine de Viry-Châtillon, la comparant directement avec celle de Mercedes à Brixworth.

Même si rien n’est encore officiel, tout porte à croire qu’Alpine sera équipée d’un moteur Mercedes à partir de 2026, au moment où débutera une nouvelle réglementation.

“Cette nouvelle réglementation, c’est une sorte de Frankenstein, un compromis des exigences de chaque constructeur,” a indiqué Luca de Meo à L’Équipe. “Les coûts de développement sont devenus exponentiels.”

“Ça va être assez difficile à gérer, même pour les pilotes. Ils feront de la voile ces gars-là. Recharger les batteries, etc. Ça ressemble plutôt à une usine à gaz ce moteur.”

Lire aussi : De Meo défend l’abandon du moteur Renault F1 : “Je ne peux pas réfléchir comme un fan”

900 personnes chez Mercedes contre 340 à Viry, selon de Meo

Au moment de comparer son usine moteur à celle de Mercedes, le patron italien a pointé du doigt le manque d’investissement à Viry lors du passage à l’ère hybride en 2014, un tournant qui a marqué le début des problèmes pour les unités de puissance françaises.

“Et soyons clairs, quand vous visitez, et nous l’avons fait, une unité comme HPP, l’usine moteur de Mercedes, il y a 900 personnes qui y travaillent”, affirme de Meo. “On est 340 à Viry.”

“Ils ont des bancs d’essais que l’on n’a pas. Le passage à l’ère hybride nécessitait de puissants investissements sous-estimés à l’époque. On tourne, côté structure, avec trois cylindres quand d’autres en ont huit.”

Lire aussi : Oliver Oakes : “Je veux juste avoir le meilleur moteur”

Un moteur Mercedes à moins de 20 millions d’euros par an

Luca de Meo poursuit en expliquant que le passage à la motorisation Mercedes est une décision logique compte tenu du déficit structurel de son écurie, tout en mettant en avant l’économie financière réalisée.

“Quand je suis arrivé il y a quatre ans, le groupe voulait arrêter la F1. Si elle est encore là, c’est parce que j’ai sauvé le truc”, se défend de Meo.

“Mais nous n’avons pas la structure pour être à la pointe du développement des chimies de batteries, de la gestion des logiciels, de la récupération d’énergie…”

C’est moins de 20 millions par an [un moteur Mercedes]. On se devait donc de prendre cette décision. Et puis, toutes les autres écuries ont leurs entités moteur et châssis à proximité.”

“Nous, on est à cheval sur deux ‘continents’, avec deux cultures différentes. Et à Enstone, ils sont très indépendants, habitués à travailler pour différentes couleurs. J’aurais dû tout regrouper, mais ça aurait été en Angleterre… Dur, non ?”

Lire aussi : Le moteur Renault F1 “victime d’une cabale” menée par l’usine d’Enstone ?

Toto Wolff assure ne plus vouloir faire venir Max Verstappen pour l’instant

Toto Wolff s’est exprimé sur le cas Max Verstappen, estimant qu’il n’est plus nécessaire de l’attirer chez Mercedes pour le moment.

Le boss de l’écurie Mercedes se serait bien vu chiper le triple champion du monde néerlandais en vue de la saison prochaine, ayant aperçu une brèche s’ouvrir avec la situation instable chez Red Bull.

Toutefois, cet incroyable transfert ne s’est pas concrétisé, et Mercedes a misé sur son pilote maison, le jeune Andrea Kimi Antonelli, pour remplacer Lewis Hamilton en 2025.

Compte tenu des discussions entre Wolff et le clan Verstappen, des questions pouvaient toujours se poser sur l’avenir des pilotes Mercedes au-delà de la saison 2025. 

En effet, en cas d’une potentielle arrivée de Verstappen chez Mercedes en 2026, cela mettrait le duo Russell-Antonelli dans une situation complexe, avec une seule place pour deux pilotes.

Lire aussi : Herbert, commissaire à Singapour, détaille pourquoi Verstappen a été sanctionné

Wolff ne veut pas “flirter” avec Verstappen 

Nous restons en retrait”, a assuré Toto Wolff à Motorsport.com, interrogé sur le cas Verstappen.

Je pense que je l’ai déjà exprimé, et nous avons un point de vue similaire également du côté de Max : vous devez faire confiance à vos pilotes ou à votre équipe.”

Vous devez leur apporter tout le soutien possible pour qu’ils réussissent. Et ce n’est que si les choses tournent vraiment mal que vous envisagerez d’autres opportunités.”

Pour moi, c’est comme flirter à l’extérieur alors que vous êtes en train de faire fonctionner votre relation. Cela ne marche pas, je ne flirte pas à l’extérieur.”

“Ce n’est que si je veux changer, ou envisager un changement, que je chercherais à avoir une conversation. Et c’est la même chose de son côté. Nous sommes assez proches dans nos valeurs sur ce point, je pense.”

Lire aussi : Helmut Marko : “Incompréhensible” si Bottas conserve son baquet 

 

Helmut Marko : “Incompréhensible” si Bottas conserve son baquet 

Helmut Marko, conseiller Red Bull, s’est exprimé sur le second baquet Sauber toujours officiellement libre pour la saison 2025.

Alors que la quasi-totalité des écuries a confirmé leur duo de pilotes pour la saison prochaine, l’écurie basée à Hinwil en Suisse, qui deviendra Audi en 2026, n’a toujours pas décidé qui aligner aux côtés de l’expérimenté Nico Hülkenberg.

Ces dernières semaines, c’est Valtteri Bottas, présent au sein de la structure depuis 2022, qui semblait le favori pour conserver sa place.

Une situation qui suscite l’incompréhension d’Helmut Marko, qui estime de son côté qu’un Mick Schumacher aurait largement sa place aux côtés d’Hülkenberg en 2025. 

Le champion de Formule 2 2020 cherche, en effet, désespérément un baquet de titulaire depuis la fin de saison 2022 où il n’avait pas été conservé par Haas.

Lire aussi : Herbert, commissaire à Singapour, détaille pourquoi Verstappen a été sanctionné

Aucun risque pour Audi à mettre Schumacher selon Marko

Je pense que la voiture d’Audi ne sera certainement pas une voiture gagnante l’année prochaine”, a indiqué Marko à Sport.de. “Cela signifie qu’il n’y aurait eu aucune pression ni pour Audi ni pour le pilote”, poursuit l’Autrichien qui fait ici référence à Mick Schumacher.

Il y aurait eu une bonne comparaison avec Nico Hülkenberg”, analyse Helmut Marko. “Si les performances ne sont pas au rendez-vous, il sera toujours possible de le remplacer en 2026.

“Je pense que si Schumacher n’obtient pas ce baquet, son histoire en Formule 1 est terminée.”

“Dans ce cas, qu’il se concentre sur les courses d’endurance, où il a eu beaucoup de succès”

“S’il reste dans le sport automobile, il doit trouver quelque chose qu’il aime, mais où il a aussi des chances de gagner.”

Alors que Marko souhaite voir Schumacher de retour, c’est bien Valtteri Bottas qui est pressenti pour épauler Hülkenberg, une situation pour le moins étonnante selon l’Autrichien. 

Je ne sais pas exactement, mais si la situation est vraiment telle que Valtteri Bottas aura sa chance, alors tout cela est encore plus incompréhensible pour moi”, a-t-il lâché.

Lire aussi : Eddie Jordan : Flavio Briatore “a une baguette magique”

 

Herbert, commissaire à Singapour, détaille pourquoi Verstappen a été sanctionné

Johnny Herbert, qui faisait partie des commissaires lors du Grand Prix de Singapour, s’est expliqué sur la sanction infligée à Max Verstappen suite à son langage utilisé.

Le jeudi à Singapour, lors de la traditionnelle conférence de presse FIA, Max Verstappen avait déclaré que sa “voiture était merdique”, utilisant en anglais le mot “fucked”.

Un mot relevé par la FIA et qui a valu à Max Verstappen d’aller s’expliquer devant les commissaires avant de finalement écoper de travaux d’intérêt général.

Alors que cette sanction a fait beaucoup parler dans le paddock à Singapour, Johnny Herbert, qui était au cœur de cette affaire via son costume de commissaire, a défendu le verdict rendu.

Les conférences de presse sont retransmises dans le monde entier”, a indiqué Herbert à Casino Hawks. “Il y a plus de gros mots qu’il n’y en a jamais eu. Une conférence de presse n’est pas l’endroit pour cela.”

Lire aussi : La fin de la domination de Verstappen a aidé le Grand Prix d’Austin

Une sanction “plus bénéfique” qu’une amende

“Certains journalistes ont dit que le sport essayait de faire des pilotes des robots”, poursuit Herbert. “Ce n’est pas le cas. Vous leur demandez simplement de ne pas dire de gros mots, ce qui, je pense, est la bonne chose à faire. La plupart des pilotes ne disent pas de gros mots.”

“L’incident nous a été rapporté en tant que commissaires. Nous avons eu une bonne discussion avec Max pendant 20 minutes, une demi-heure, dans ce qui était une situation difficile.

On pouvait voir sur son visage qu’il était très énervé. Mais lorsqu’il est parti, il a semblé apaisé par rapport à la procédure et à sa raison d’être. Il ne nous a pas blâmés en tant que commissaires.

En tant que commissaires, nous disposons d’un éventail d’outils pour sanctionner les pilotes. Nous sommes là pour appliquer les règles et prendre une décision ensemble.”

“Nous aurions pu lui infliger une amende, mais nous avons estimé qu’il serait plus bénéfique de l’amener à faire quelque chose de socialement responsable. C’est à Max et à la FIA de déterminer ce que sera cette action.

Lire aussi : De Meo défend l’abandon du moteur Renault F1 : “Je ne peux pas réfléchir comme un fan”

L’Aston Martin Valkyrie de Nico Rosberg à vendre presque 4 millions d’euros ! 

Nico Rosberg a mis en vente son exemplaire unique du supercar de la firme britannique.

Un concessionnaire de voitures d’exceptions a publié une annonce en ligne pour un modèle exceptionnel : l’Aston Martin Valkyrie numérotée 6, appartenant actuellement au Champion du monde de Formule 1 2016, Nico Rosberg…

Avec 80 km au compteur, cette machine fantastique est unique en son genre, tant par ses caractéristiques que son pedigree (#1 sur 150 exemplaires produits dans le monde) et son appartenance unique.

Le véhicule de prestige est vendu par Auto Idealy, spécialisé dans la vente de véhicules de luxe. La Valkyrie est une auto partageant toutes les caractéristiques d’un protoype homologué pour la route, avec des performances de piste, et représente un step extrêmement ambitieux dans la production d’hypercars racés par Aston Martin dans son ère moderne, en concurrence, notamment, avec la Project ONE de Mercedes-AMG.

Lire aussi : La Mercedes-AMG ONE dotée d’un moteur F1 bat (encore) le record de la Nordschleife

Prix annoncé de 3 900 000 €

Véritable chef d’œuvre d’ingénierie et de design, elle offre une expérience rare, avec des performances inégalables”, rappelle l’annonceur.

La Valkyrie mise en vente est actuellement propriété de Nico Rosberg, qui a battu Lewis Hamilton dans la quête du championnat du monde de Formule 1 2016 chez Mercedes. 

Elle porte la customisation appliquée à la demande du pilote allemand et est floquée de son numéro 6, utilisé en course. 

La machine est vendue 3 250 000 € nets, avec au passage une coquette TVA de 650 000 € qui suffirait à acquérir déjà plusieurs bolides exceptionnels dans tout garage exotique !

Lire aussi : De Meo défend l’abandon du moteur Renault F1 : “Je ne peux pas réfléchir comme un fan”

De Meo défend l’abandon du moteur Renault F1 : “Je ne peux pas réfléchir comme un fan”

Quelques jours après l’annonce mettant fin au projet moteur F1 à Viry-Châtillon, Luca de Meo, directeur général du Renault Group a défendu ce choix largement contesté du côté de l’usine française.

L’Italien a tout d’abord indiqué que cette décision est un “crève-coeur”, adressant également des mots pour le personnel de Viry, avant d’entrer dans le vif du sujet.

“C’est un sujet très émotionnel, pour moi en premier”, a affirmé Luca de Meo dans une interview à L’Équipe. “Je suis très passionné. C’est un crève-coeur. Cette décision résulte de mois et de mois d’observations.”

“Je voudrais tout d’abord dire que j’admire l’engagement et la ténacité des gens de Viry-Châtillon. Et je sais qu’ils vont demain imprimer cet état d’esprit dans les projets qui attendent leur entité. Ils ont la gnaque. Et ça, c’est une bonne nouvelle.”

“J’ai mal de les voir aussi déçus de cette décision, mais malheureusement dans mon job, je ne peux pas réfléchir comme un fan.”

Lire aussi : Oliver Oakes : “Je veux juste avoir le meilleur moteur”

Encore deux ans comme ça et le projet se dégonflerait complètement

Ne pouvant réfléchir “comme un fan”, Luca de Meo indique que le projet était à bout de souffle et qu’il menaçait même de s’écrouler si rien n’était modifié.

Je suis un manager”, ajoute-t-il. “Je gère une entreprise cotée en bourse. Et je dois repenser le projet F1, pour enfin gagner. Je cherche donc les raccourcis pour y parvenir.”

“Là, on est devenus invisibles. Encore deux ans comme ça et le projet se dégonflerait complètement. On est depuis trois saisons sur une pente descendante. Il fallait secouer tout ça. Avec en parallèle une logique financière.” 

La partie financière est évidemment cruciale, de Meo indiquant qu’une “telle activité [moteur] coûte entre 200 à 250 millions d’euros par an. En plus du budget annuel de 150 millions.”

“Alpine, vu notre classement perd des primes”, indique par ailleurs l’Italien. “Les sponsors se font rares. On a un trou d’air. Mes actionnaires savent compter. Alpine doit faire de l’argent.”

Avec nos P16, P17, on a l’air de rigolos. Nous sommes nulle part. Les fameux ‘retours marketing’, se sont évanouis. Quand bien même ils ne sont pas quantifiables en argent monnaie.”

Lire aussi : Où en est la bataille “très coûteuse” de Massa pour récupérer le titre 2008 ?

 

Où en est la bataille “très coûteuse” de Massa pour récupérer le titre 2008 ?

Felipe Massa s’est exprimé sur la bataille qui mène en coulisses pour réclamer justice suite au crashgate de 2008.

Depuis quelques mois, le Brésilien a entamé une action en justice contre la F1, la FIA et le patron de la F1 de l’époque, Bernie Ecclestone. L’ex-pilote Ferrari souhaite récupérer le titre mondial 2008, mais veut également une compensation financière liée à la perte de ce championnat.

Pour rappel, cette affaire a pour base le Grand Prix de Singapour 2008 où Renault avait volontairement envoyé Nelson Piquet Jr dans le mur, faussant les résultats de la course. 

Ce jour-là, Lewis Hamilton avait repris six points à son rival pour le titre, Felipe Massa. En fin de saison, le Brésilien avait perdu le titre mondial pour un point face au pilote McLaren.

Mais l’élément ayant déclenché la bataille menée actuellement par Massa est une interview de Bernie Ecclestone en 2023, où il avouait n’avoir rien dit pendant la saison 2008 alors qu’il avait eu connaissance de la manœuvre opérée par Renault.

Lire aussi : Oliver Oakes : “Je veux juste avoir le meilleur moteur”

J’espère que la chose correcte se produira, pour la justice”

En pleine bataille juridique, Felipe Massa s’est exprimé sur l’avancée de cette affaire.

J’espère que la chose correcte se produira, pour la justice, pour quelque chose qui ne fait pas partie du sport qui m’a puni de façon importante”, a indiqué Massa dans une interview avec RacingNews365.

C’est pour cela que nous nous battons, et je crois que c’est correct, surtout après 16 ans et après avoir entendu des choses que vous n’avez jamais pensé que c’était vraiment comme ça.”

“Après cela, j’ai décidé de mettre en place une grosse équipe, des gens professionnels, répartis dans de nombreux pays différents. Ils croient vraiment que ce qui s’est passé n’était pas juste, pour le sport, et j’ai définitivement payé.”

Lire aussi : La fin de la domination de Verstappen a aidé le Grand Prix d’Austin

Une bataille qui coûte “beaucoup d’argent” à Massa

Felipe Massa a par ailleurs reconnu que cette affaire, qui est en cours depuis “quatre, cinq mois”, lui coûtait cher et espère donc vite en terminer.

Lorsque nous avons entendu le commentaire de Bernie [Ecclestone] l’année dernière, nous avons commencé à mettre les choses en place et nous avons commencé à nous battre, à analyser les choses de manière professionnelle et légale, car cela ne faisait pas partie du sport, a ajouté Massa.

Je n’ai jamais pensé que je ferais partie d’une telle affaire dans ma vie. Ce n’est pas facile. C’est aussi très coûteux, beaucoup d’argent, alors j’espère vraiment que les choses vont se terminer rapidement. Mais nous attendons la justice depuis si longtemps, nous devons espérer que la vérité éclate et qu’il y ait une justice.

Lire aussi : Oscar Piastri aidera Lando Norris si cela a “un sens”

La fin de la domination de Verstappen a aidé le Grand Prix d’Austin

Le promoteur du Grand Prix d’Austin, Bobby Epstein, a affirmé avoir vu un effet sur les ventes de billets de l’événement lorsque la domination de Max Verstappen a pris fin cette saison.

Cette année 2024 est devenue particulièrement intéressante depuis quelques mois avec quatre écuries remportant plusieurs victoires.

Pourtant, cela aurait été difficile à croire en tout début de saison quand Max Verstappen dominait sans grande adversité. 

Le promoteur de la course d’Austin, dans des propos rapportés par Reuters, a même craint que ce soit “l’année la plus faible en quatre ans depuis la pandémie”.

Lire aussi : Oliver Oakes : “Je veux juste avoir le meilleur moteur”

“Nos ventes de billets ont vraiment décollé lorsque Max a cessé de gagner”

Toutefois, cette saison 2024 a fortement évolué, puisque Red Bull a été rattrapée et même désormais dépassée par McLaren au championnat constructeurs.

Une saison à deux visages, à tel point que cela a permis au Grand Prix d’Austin de faire “décoller” ses ventes à partir du moment où Max Verstappen s’est arrêté de gagner.

Nos ventes de billets ont vraiment décollé lorsque Max a cessé de gagner et que la compétition s’est intensifiée”, affirme ainsi Bobby Epstein, le promoteur du Grand Prix d’Austin.

Austin espère voir Ricciardo sur place 

Après avoir vu ses ventes de billets “décoller”, Austin doit maintenant faire face à un imprévu de dernière minute : l’absence du très populaire Daniel Ricciardo en piste.

Le promoteur “espère qu’il continuera à venir” et promet de “l’occuper” s’il se rendait au circuit.

Je ne suis pas sûr que les gens achètent des billets pour le voir courir s’il n’est pas dans une voiture compétitive, n’est-ce pas ?”, a indiqué Bobby Epstein.

“Je pense qu’il peut encore faire partie de la communauté de la F1 d’une manière assez significative. Et il est vraiment, vraiment aimé au Texas, et je pense qu’il se plaît ici.”

“J’espère qu’il continuera à venir ici parce qu’il y a beaucoup de gens qui aimeraient lui serrer la main, obtenir un autographe, prendre une photo ou simplement le voir en ville. Nous allons l’occuper.”

Le Grand Prix des États-Unis à Austin est le prochain rendez-vous au calendrier, du 18 au 20 octobre, et sera le théâtre du retour du format sprint.

Lire aussi : Marko : Personne d’autre n’aurait donné une deuxième chance à Ricciardo

La pluie perturbe les essais Pirelli F1 à Magny-Cours

Le Circuit de Nevers Magny-Cours a accueilli deux journées d’essais Pirelli ce mardi et mercredi avec l’écurie Mercedes, dans le but de développer les pneumatiques 2025.

Ce mardi, Mick Schumacher, pilote de réserve de l’écurie Mercedes, était au volant de la Mercedes W15 (monoplace 2024) pour une journée qui devait être dédiée aux pneus pluie. 

Problème, les nuages présents dans la Nièvre ont livré trop de… pluie, rendant “tout travail significatif presque impossible” selon Pirelli. Mick Schumacher n’aura parcouru que 29 tours sur le circuit de Nevers Magny-Cours pour un meilleur chrono de 1:39.72.

Le lendemain, ce mercredi 2 octobre, c’est George Russell qui a pris le relais au volant de la Mercedes W15. Même si la pluie s’est à nouveau invitée sur le tracé nivernais, le développement des pneus pluie et intermédiaires a pu reprendre, en commençant par ce qui n’avait pas pu être fait la veille en raison des conditions météo.

Le vainqueur du Grand Prix d’Autriche 2024 a ainsi pu effectuer 86 boucles avec un meilleur temps de 1:28.428.

Lire aussi : Oliver Oakes : “Je veux juste avoir le meilleur moteur”

Prochain test au Mugello, la semaine prochaine

Dès la semaine prochaine, les mardi 8 et mercredi 9, de nouveaux tests Pirelli auront lieu, cette fois en Italie au Mugello. Les trois écuries menant le championnat constructeurs 2024, McLaren, Red Bull et Ferrari seront présentes sur le tracé italien.

Le leader du championnat constructeurs développera les pneus pour la saison 2026, alors que Red Bull et Ferrari seront chargées de travailler sur les pneus 2025.

McLaren sera donc la deuxième équipe après Aston Martin à tester les pneus 2026, année de changement de réglementation.

Lire aussi : Oscar Piastri aidera Lando Norris si cela a “un sens”

 

Oliver Oakes : “Je veux juste avoir le meilleur moteur”

Oliver Oakes, qui a succédé à Bruno Famin à la tête d’Alpine F1 cet été, a indiqué vouloir avant tout de la performance, peu importe le moteur équipant ses monoplaces.

Depuis le début de semaine, il est désormais acté que le moteur Renault F1 sera abandonné à la fin de la saison 2025, laissant Alpine devenir une écurie cliente à partir de l’année suivante.

Il semblerait que le moteur Mercedes soit choisi par Alpine F1 pour débuter la nouvelle ère réglementaire. Les unités de puissance produites à Brixworth ont le palmarès pour elles depuis 2014 et le début de l’ère hybride, ayant remporté huit championnats du monde constructeurs.

Cette décision de mettre fin au moteur Renault F1 n’a évidemment pas bien été accueillie au sein de l’usine française de Viry-Châtillon. Les représentants du personnel “regrettent et déplorent” cette annonce, comme ils l’ont fait savoir via un communiqué de presse.

Lire aussi : Le moteur Renault F1 “victime d’une cabale” menée par l’usine d’Enstone ?

Si vous gagnez, personne ne se soucie vraiment de ce qu’il y a sous le capot

La question du moteur utilisé par l’écurie Alpine a évidemment été posée à Oliver Oakes, nouveau directeur de l’écurie. Le Britannique, notamment nommé par Flavio Briatore conseiller exécutif de l’écurie, fait de son côté valoir la performance avant tout.

Je pense que, cruellement, pour moi en tant que directeur d’équipe, je veux juste avoir le meilleur moteur et courir. C’est l’essentiel, a-t-il indiqué à RacingNews365 avant l’annonce de l’abandon du moteur F1 à Viry.

Interrogé sur la perte d’identité de son écurie sans les moteurs Renault, Oliver Oakes estime que si son équipe gagne, le moteur ne sera plus un sujet.

Je dirais qu’il y a une grande histoire du côté de Viry et d’Enstone. Mais je dirais aussi que si vous gagnez, personne ne se soucie vraiment de ce qu’il y a sous le capot, et je veux dire cela gentiment.

Lire aussi : Renault enterre son projet moteur F1 à Viry et crée Alpine Hypertech

F1 Academy : une nouvelle pilote intègre le programme Red Bull Ford Academy

Chloe Chambers rejoint le programme Red Bull Ford Academy et devient la première pilote officialisée pour la saison 2025 de F1 Academy.

Chambers, pilote américaine actuelle quatrième de la F1 Academy 2024, représente cette saison les couleurs de l’écurie Haas. Elle a notamment remporté la Course 2 à Barcelone en juin dernier.

En 2025, l’Américaine sera encore liée à son pays puisque que le constructeur américain Ford sera toujours le sponsor titre du programme Red Bull Academy.

Ford est, en effet, déjà lié à Red Bull via cette académie depuis 2024 avant d’entamer le partenariat moteur en 2026, lorsque débutera la nouvelle réglementation.

Lire aussi : Oscar Piastri aidera Lando Norris si cela a “un sens”

Chambers également alignée en Mustang Challenge ce week-end

Red Bull indique que ce programme, nommé Red Bull Ford Academy, est axé sur la progression et le développement des jeunes et nouveaux talents féminins, mais vise aussi à offrir des opportunités de course supplémentaires à ses pilotes.

Ainsi, Chloe Chambers sera alignée dès ce week-end lors de la dernière manche de l’IMSA Mustang Challenge 2024.

Je suis ravie de piloter pour le programme Red Bull Ford Academy pour la prochaine saison 2025,” a indiqué Chloe Chambers. “En tant que pilote américaine, c’est un honneur de faire équipe avec une entreprise automobile américaine emblématique comme Ford.”

“C’est un privilège de s’associer au Red Bull Ford Academy Programme pour continuer à améliorer la représentation des femmes dans le sport, et je suis reconnaissante du soutien qui m’est apporté pour atteindre mes propres objectifs de carrière dans le sport automobile.”

“Je suis ravie de participer au Ford Mustang Challenge cette semaine et d’avoir davantage d’occasions de courir en dehors de mon rôle au sein de la F1 Academy.”

“Pour le reste de l’année, je me concentre sur la performance avec Haas, mais j’attends avec impatience le prochain chapitre en 2025 avec le programme de la Red Bull Ford Academy.”

Lire aussi : Marko : Personne d’autre n’aurait donné une deuxième chance à Ricciardo

Marko : Personne d’autre n’aurait donné une deuxième chance à Ricciardo

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, est revenu sur l’éviction de Daniel Ricciardo, estimant que son passage chez Racing Bulls n’était supposé être qu’une “étape”.

Quelques jours après le Grand Prix de Singapour, Racing Bulls a officialisé le remplacement de Daniel Ricciardo au profit du jeune Liam Lawson. Une fin de parcours pour l’Australien qui a notamment laissé la question du timing de l’annonce.

“Le départ de Daniel Ricciardo n’a été annoncé qu’après le week-end de course de Singapour pour des raisons impératives liées à des accords commerciaux”, a indiqué Helmut Marko dans sa chronique pour Speedweek.com.

“Lui-même a été informé à temps et, pour reprendre ses propres termes, il est en paix avec lui-même. Je pense également que le meilleur tour en course qu’il a réalisé était un adieu digne de ce nom.

Lire aussi : Horner affirme avoir sauvé la place de Ricciardo plus tôt cette saison

Ricciardo pas assez performant pour remplacer Pérez

Helmut Marko a par ailleurs défendu le choix d’écarter Daniel Ricciardo, rappelant que la deuxième chance donnée par le clan Red Bull avait pour but de le relancer et de lui permettre de prendre le baquet de Sergio Pérez si les performances étaient là.

“On lui a donné une deuxième chance que personne d’autre ne lui aurait donnée”, a ajouté Marko. “Et cela s’est fait en partant du principe qu’un retour chez Red Bull Racing était possible si les performances étaient à la hauteur. L’équipe Racing Bulls a donc toujours été considérée comme une étape.”

“Mais la performance nécessaire n’a surgi qu’à deux reprises, une fois avec une quatrième place au sprint de Miami cette année et l’année dernière au Mexique [7e du Grand Prix, ndlr].”

“Mais le reste du temps, cette vitesse n’était pas là, et la constance non plus. Il manquait toute la performance qui aurait justifié une montée chez Red Bull Racing. C’était pourtant le but de toute l’opération.”

Si nous savions pourquoi la performance n’était pas à la hauteur, nous aurions tout fait pour y remédier. Mais il n’y avait tout simplement plus le même instinct de tueur. Il était célèbre pour ses dépassements sans compromis, pour freiner au dernier moment. Mais ce n’était plus le cas non plus.

Lire aussi : Quand un Ricciardo dévasté manquait la victoire à Monaco

 

Oscar Piastri aidera Lando Norris si cela a “un sens”

Même si Oscar Piastri a indiqué ne pas aimer recevoir des consignes d’équipe contre lui, il affirme qu’il les respectera pour le bien de l’équipe, en posant malgré tout ses conditions.

En cette fin de saison, McLaren se retrouve dans une position qu’elle n’a pas occupée depuis bien longtemps, à savoir en lice pour gagner les deux titres mondiaux.

Si du côté des constructeurs cela semble plus qu’accessible avec désormais 41 points d’avance sur Red Bull, l’affaire est plus complexe chez les pilotes, avec un Lando Norris pointant à 52 points de Max Verstappen.

Avec six Grands Prix restants en 2024, McLaren va ainsi devoir, très probablement, effectuer des choix difficiles en piste avec deux pilotes très rapides, mais un seul avec encore des chances de remporter le titre pilotes.

Lire aussi : Le moteur Renault F1 “victime d’une cabale” menée par l’usine d’Enstone ?

“Je n’aime pas les consignes d’équipe contre moi”

Oscar Piastri s’est justement exprimé sur les consignes d’équipe chez McLaren, auxquelles il pourrait être rapidement confronté. 

Reconnaissant que son coéquipier “a une chance plus réaliste” que lui d’être champion du monde, il assure qu’il aidera Lando Norris si l’équipe le lui demande mais prévient que “ce n’est pas un chèque en blanc”.

L’équipe veut gagner les deux championnats”, a assuré Piastri dans une interview pour Auto Motor und Sport. “Si vous avez l’occasion de le faire, vous ne devez pas la laisser passer.

Si je ne pense qu’à moi, je n’aime pas les consignes d’équipe contre moi. Aucun pilote n’aime ça. Pour votre propre fierté, vous voulez montrer que vous êtes le pilote le plus rapide sur la piste.

Néanmoins, j’aiderai Lando dans les dernières courses si on me le demande. Il a une chance plus réaliste de remporter le titre. Mais ce n’est pas un chèque en blanc. Il doit y avoir un sens à ce que je le laisse passer. 

“Nous voulons aussi gagner le championnat du monde des constructeurs, et sacrifier ma course pour aider Lando ne sert à rien pour cet objectif. Nous déciderons au cas par cas.”

“Bakou a montré comment nous gérons cela chez McLaren. Si Lando n’avait pas retenu Perez après le premier arrêt au stand, je n’aurais peut-être pas gagné. Il a une part de responsabilité dans ma victoire.

Lire aussi : Ben Sulayem règle ses comptes avec les médias britanniques

 

Ben Sulayem règle ses comptes avec les médias britanniques

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a exprimé son mécontentement sur le traitement qui lui a été réservé par les médias britannique.

Le président émirati estime ainsi que ces médias britanniques l’ont tout simplement “condamné” avant de rappeler que ce n’était pas eux qui votait à la FIA.

Si vous regardez les médias britanniques et ce qu’ils m’ont fait… Bon sang, ils m’ont condamné”, a affirmé Ben Sulayem à Motorsport.com.

Ils ne m’ont pas accusé [de quoi que ce soit], mais ils continuent. Et je m’en soucie ? Non. Pourquoi ? Parce qu’ils veulent quoi ? Ils veulent vendre et obtenir plus de couverture pour eux-mêmes. Bien sûr, oui.

Mais ils n’ont aucun pouvoir sur moi et sur la FIA. Avec tout le respect que je dois aux médias britanniques ou à tout autre média, ils n’ont pas le droit de vote.”

Nous sommes une fédération indépendante et démocratique. Ce sont les membres qui m’ont élu. Le pouvoir appartient à l’Assemblée générale, pas à eux.

Lire aussi : Le moteur Renault F1 “victime d’une cabale” menée par l’usine d’Enstone ?

Pouvons-nous arrêter ces absurdités ?

Et vous savez quoi ? Pouvons-nous arrêter ces absurdités, revenir aux affaires et faire ce qui est le mieux pour le sport ? Si vous le pouvez ? Je vous le demande. S’ils [les médias] ne veulent pas le faire, c’est leur affaire.

Mais la vie continue. Vous savez ce qu’ils m’ont fait ? Ils m’ont rendu plus fort. Je suis plus prudent maintenant et plus sage. Et j’ai le soutien [des clubs membres]. Et si les membres décident qu’il est temps de me changer de président, c’est à eux de décider.

En fin de compte, qui m’a placé à ce poste ? C’est l’Assemblée générale, ce sont les membres. Je suis très, très clair à ce sujet. Et s’ils n’aiment pas ça, ça leur appartient”.

Je ne réponds pas beaucoup à vous [les médias] et je ne riposte pas. Pourquoi ? Parce que je n’ai pas le temps. Je suis tellement occupé à répondre à ce que les membres veulent et à ce que le sport automobile veut.

Lire aussi : L’idée d’une course pour les pilotes rookies repoussée à 2025

Ben Sulayem espère pouvoir affronter un candidat à la présidence

Élu président de la FIA en décembre 2021, Mohammed Ben Sulayem a défendu son bilan avant de se dire “plus qu’heureux” de voir un adversaire face à lui pour la présidence de la FIA.

La FIA est en meilleure forme, la FIA est plus saine”, a-t-il ajouté.“Les écuries de F1 ont également besoin d’une FIA forte et saine, car personne ne veut dépenser de l’argent dans un championnat qui n’est pas gouverné.

Nous avons ramené la FIA dans le plus. Et ce n’est pas en licenciant et en supprimant des gens, mais en générant plus de revenus et en faisant preuve d’équité avec les autres, en repositionnant et en réformant la FIA et en revenant à notre mission.

Autre chose : si quelqu’un veut participer à une course [présidentielle] avec moi, j’en serai plus qu’heureux. Nous avons parlé de démocratie. C’est la démocratie tout le temps, pas une partie du temps. Je suis donc plus qu’heureux [d’affronter quelqu’un d’autre].”

Lire aussi : La Mercedes-AMG ONE dotée d’un moteur F1 bat (encore) le record de la Nordschleife