Tost : Tsunoda va pouvoir « montrer tout son potentiel » l’an prochain en F1

Franz Tost, le directeur d’AlphaTauri, estime que Yuki Tsunoda – qui a été titularisé pour une troisième année consécutive au sein de l’équipe de Faenza – va pouvoir montrer « tout son potentiel » l’an prochain en F1.

Ce jeudi, l’équipe AlphaTauri a confirmé la titularisation de Yuki Tsunoda pour une troisième saison consécutive, le directeur de l’écurie, Franz Tost, estimant qu’un tel laps de temps est nécéssaire pour qu’un jeune pilote puisse montrer de quoi il est capable au volant d’une Formule 1 : « Comme nous l’avons vu depuis qu’il nous a rejoints l’année dernière, Yuki est un pilote très talentueux et s’est beaucoup amélioré cette saison. » a déclaré Tost.

« Le rythme qu’il a montré récemment est une preuve évidente d’une courbe d’apprentissage abrupte, ce qui prouve qu’il mérite une place en F1, et j’attends toujours de lui de bons résultats lors des six dernières courses de 2022. Comme je le dis toujours, un pilote a besoin d’au moins trois ans pour se familiariser pleinement avec la Formule 1, donc je suis content qu’on lui donne le temps de montrer tout son potentiel. »

« De plus, c’est un témoignage pour le Dr Marko [Helmut] et son programme de pilotes, ce qui prouve que nous sommes en mesure de faire monter ces jeunes talents des catégories juniors et de les développer. »

Officiellement, Tsunoda pilotera aux côtés de Pierre Gasly pour une troisième année consécutive, mais l’avenir du Français au sein de l’écurie AlphaTauri semble de plus en plus incertain malgré sa titularisation, puisque les rumeurs suggèrent son arrivée chez Alpine l’an prochain aux côtés d’un autre Français; Esteban Ocon.

L’arrivée de nouvelles équipes n’est pas une priorité pour la F1

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, admet qu’il n’y a pas assez de baquets compétitifs en Formule 1, mais l’Italien estime que le sport n’a pas un besoin urgent d’ajouter de nouvelles équipes sur la grille.

Actuellement en Formule 1, la grille est composée de dix équipes qui ont chacune deux monoplaces, ce qui veut dire que seuls les vingt meilleurs pilotes du monde peuvent prétendre rouler en F1. Depuis de nombreuses années, plusieurs candidats se sont manifestés pour entrer en catégorie reine avec une nouvelle équipe, mais jusqu’à présent, aucun de ces projets n’a pu se concrétiser, bien que des discussions très avancées sont en cours entre le clan Andretti et la Formule 1 pour former une potentielle onzième écurie à partir de la saison 2024.

De grands constructeurs tels que Porsche ou Audi ont également manifesté leur intention d’entrer en Formule 1, mais seule la marque Audi a officiellement confirmé son arrivée à partir de la saison 2026 en tant que fournisseur de moteurs [Audi n’a pas encore précisé pour quelle équipe], alors que Porsche pour sa part a finalement jeté l’éponge après plusieurs mois de discussion avec Red Bull et ne deviendra donc pas motoriste de l’équipe de Milton Keynes.

A l’heure actuelle donc, seul le projet emmené par Michael Andretti est encore sur la table des négociations, mais même si Andretti semble en mesure de payer les frais d’inscription de 200 millions de dollars, cela ne garantit pas pour autant l’arrivée d’une onzième écurie sur la grille car la catégorie reine vise plutôt la qualité à la quantité selon son PDG.

« Comme toujours, vous devez faire preuve d’équilibre. Vous devez regarder toutes les choses qui sont autour de la table.Avoir plus de pilotes…en fin de compte je pense qu’il y a une limite jusqu’à laquelle vous pouvez aller. » explique le PDG de la Formule 1 à Sky Sports.

« En ajoutant une ou deux [équipes], vous mettez à disposition des baquets, mais nous devons aussi avoir la bonne dimension dans ce qui réussit pour le sport, et je pense qu’à cet égard il y a l’évaluation de la durabilité de l’équipe et l’évaluation de ne pas être trop encombré [trop d’équipes sur la grille, ndlr], donc je dirais qu’en termes de priorité, ce n’est pas vraiment un besoin pour la Formule 1 aujourd’hui. »

« Maintenant, la Formule 1 est extrêmement compétitive et il faut aussi être très fort financièrement, en termes de compétences, et aujourd’hui c’est l’une des choses qui est cruciale pour s’assurer de la stabilité du système, pour s’assurer qu’il durera longtemps. »

« On peut voir aujourd’hui à quel point il est difficile de trouver des personnes de qualité dans les différentes activités. Je pense que nous avons le temps d’investir pour l’avenir et que nous devons être équilibrés. Je ne dis donc pas que cela n’arrivera pas, mais nous devons y aller étape par étape. »

Yuki Tsunoda confirmé chez AlphaTauri en 2023

L’équipe AlphaTauri a confirmé la présence de Yuki Tsunoda au sein de l’écurie pour la saison 2023 de Formule 1, le Japonais participera donc à sa troisième année en catégorie reine l’an prochain.

Le pilote japonais – qui a 38 week-ends de course en F1 à son actif – a eu un chemin accéléré vers le championnat grâce notamment à l’appui de Honda. Après ses deux premières saisons, l’équipe AlphaTauri a décidé de lui faire confiance pour une troisième année, ce qui veut dire que Tsunoda sera de nouveau aux côtés de Pierre Gasly en 2023.

« Je tiens à remercier chaleureusement Red Bull, Honda et la Scuderia AlphaTauri de continuer à me donner l’opportunité de piloter en F1. » a déclaré Tsunoda.

« Ayant déménagé en Italie l’année dernière, pour être plus proche de l’usine, je me sens vraiment partie intégrante de l’équipe et je suis heureux de pouvoir continuer à courir avec eux en 2023. Bien sûr, notre saison 2022 n’est pas encore terminée et nous devons continuer à pousser fort dans la bataille du milieu de peloton, donc je suis entièrement concentré sur le fait de le terminer sur une bonne note, puis nous attendrons avec impatience l’année prochaine. »

Avant le Grand Prix de Singapour, Yuki Tsunoda occupe la seizième place au championnat du monde des pilotes avec 11 points inscrits.

Nico Rosberg prédit un « grand défi » pour Piastri chez McLaren face à Norris

Le champion du monde de F1 2016, Nico Rosberg, estime que le jeune Oscar Piastri devra faire face à un grand défi la saison prochaine chez McLaren aux côtés du Britannique Lando Norris.

Après un différend entre McLaren et Alpine qui revendiquaient toutes les deux la signature du jeune Oscar Piastri pour la saison 2023, l’affaire s’est finalement réglée devant le CRB (Conseil de Reconnaissance des contrats) qui a rendu un verdict favorable à l’équipe McLaren. L’Australien âgé de seulement 21 ans pilotera donc pour McLaren l’an prochain en Formule 1 en remplacement direct de son compatriote Daniel Ricciardo.

Mais pour ses débuts en catégorie reine, Piastri va devoir affronter l’un des pilotes les plus talentueux de sa génération avec un Lando Norris dont la vitesse de pointe a finalement scellé le destin de Daniel Ricciardo, le Britannique ayant largement dominé son coéquipier au cours des deux dernières saisons, ce qui laisse penser à Nico Rosberg que Piastri devra faire face à un grand défi en 2023 lorsqu’il pilotera aux côtés de Norris.

« Ça va être difficile pour Oscar de bien faire là-bas [chez McLaren]. Lando est de classe mondiale, il est du niveau d’un champion du monde, donc ce ne sera pas facile d’arriver et de faire mieux que Daniel [Ricciardo]. » a déclaré Rosberg sur Sky Sports.

« Ricciardo a gagné plusieurs courses, il est l’un des meilleurs pilotes au monde, et il a trouvé la situation incroyablement difficile face à Lando. Oscar est tout nouveau dans ce sport. Tout indique vraiment que Oscar est l’une des futures superstars, mais je ne peux vraiment pas croire que Ricciardo ait soudainement oublié comment piloter vite. »

« Par conséquent, je pense que c’est Lando qui se comporte comme un champion du monde en ce moment, il pilote incroyablement bien. Donc, je pense que ce sera vraiment un grand, grand défi pour Oscar l’année prochaine d’être aux côtés de Lando. »

« C’est une décision courageuse de la part d’Oscar. C’est soit il bat Lando, soit il est fondamentalement hors du sport. Donc, c’est vraiment, vraiment difficile, mais il croit en lui-même et si vous pensez que vous êtes bon, alors vous devez y aller. Si vous êtes un jeune pilote et que vous avez l’opportunité de piloter pour McLaren, alors que vous devez le faire, vous devez la saisir [l’opportunité]. Des opportunités comme celle-ci ne se présentent pas tout le temps, donc il a bien fait de le faire. » conclut Rosberg.

Avant le Grand Prix de Singapour, Lando Norris occupe la sixième place au championnat du monde des pilotes avec 88 points inscrits depuis le début de l’année, alors que Daniel Ricciardo n’a inscrit que 19 points en seize courses.

Christian Horner encourage Alpine à signer Daniel Ricciardo en 2023

Le patron de Red Bull, Christian Horner, encourage vivement l’équipe Alpine à signer l’Australien Daniel Ricciardo pour la saison 2023 de Formule 1.

Daniel Ricciardo va devoir quitter l’équipe McLaren à la fin de la saison 2022 après que celle-ci a pris la décision de stopper sa collaboration avec l’Australien pour le remplacer par son compatriote Oscar Piastri à partir de la saison prochaine. Officiellement, Ricciardo n’a aucun baquet pour 2023, alors que l’équipe Alpine – pour qui il a couru auparavant lorsque cette dernière s’appelait encore Renault – recherche toujours un pilote titulaire à placer aux côtés d’Esteban Ocon l’an prochaine en raison du départ de Fernando Alonso à la fin de l’année en partance pour Aston Martin.

Pour Christian Horner, qui a été le patron de Daniel Ricciardo chez Red Bull dans le passé, Alpine ne devrait même pas hésiter à signer de nouveau l’Australien : « J’espère que Daniel [Ricciardo] sera confirmé en Formule 1 l’année prochaine. C’est dommage sa situation actuelle, c’est un grand pilote, et si j’étais chez Alpine, je le signerais probablement pour 2023. » a déclaré le Britannique dans le podcast Beyond the Grid.

« C’est quelqu’un qu’ils connaissent déjà et lors de leur dernière saison ensemble il ont eu de très bons résultats. Je pense qu’il est le genre de personne qui peut se reconstruire après des moments difficiles. »

Selon Horner, le passage de Daniel Ricciardo chez McLaren entre 2021 et 2022 n’a pas fonctionné pour diverses raisons, mais cela ne signifie pas pour autant que sa carrière en Formule 1 est terminée : « Je me souviens des courses qu’il a faites quand il était avec nous, des dépassements, et de certaines victoires. C’est toujours en lui, et je pense que tout ce dont il a besoin c’est d’une remise à zéro. Comme dans tous les sports, la confiance est primordiale et Daniel ne l’a pas chez McLaren…bien qu’il ait été dans deux voitures issues de deux réglementations différentes, il reste un pilote très compétent. J’espère qu’il sera sur la grille en 2023. »

Pour l’instant, Daniel Ricciardo n’a pas encore annoncé ses plans pour la saison 2023. L’Australien n’a d’ailleurs pas écarté l’idée d’une année sabbatique ou bien de devenir pilote de réserve pour une grande équipe…

Pour le patron d’Aston Martin, Lance Stroll est largement sous-estimé

Le patron de l’équipe Aston Martin, Mike Krack, estime que Lance Stroll est « sous-estimé » en tant que pilote de Formule 1 après avoir performé « incroyablement bien » en tant que coéquipier de Sebastian Vettel au cours des deux dernières saisons.

Le Canadien Lance Stroll a débuté sa carrière en Formule 1 il y a de cela cinq ans après avoir décroché le titre dans le championnat italien de F4, de Toyota Racing Series et de F3 européen. Après avoir fait ses débuts chez Williams, Stroll a ensuite eu l’opportunité de passer chez Racing Point (désormais Aston Martin), une écurie rachetée par son père Lawrence Stroll, avant que le quadruple champion du monde Sebastian Vettel ne devienne son coéquipier à partir de la saison 2021.

Au cours de leur première année de collaboration, Vettel a devancé Stroll avec 43 points contre 34, tandis que les deux pilotes sont cette année dans une situation plus compliquée au volant d’une monoplace en manque de performance avec Sebastian Vettel ayant marqué 20 points en seize courses et seulement 5 points pour Stroll. Abordant la réputation de Lance Stroll – dont la place en F1 n’est due qu’au simple fait que son père est propriétaire de l’équipe selon certains – Mick Krack, cité par le site du championnat, a déclaré : « Les gens sous-estiment à quel point Lance est bon – ils pensent qu’il n’est ici que parce que son père est propriétaire de l’équipe et l’a mis dans la voiture. » 

« Mais vous ne feriez pas aussi bien que lui contre un quadruple champion du monde, et vous ne gagneriez pas non plus autant de championnats en monoplaces juniors que lui par accident. Il est important de se rappeler que Lance n’a jamais vraiment eu de voiture gagnante en Formule 1, une voiture dans laquelle il peut montrer de quoi il est capable – pour vraiment mettre à profit son talent. »

A partir de 2023, Stroll aura un nouveau coéquipier avec le double champion du monde Fernando Alonso qui rejoindra l’équipe Aston Martin à la fin de la saison 2022. Là encore, Mick Krack estime que le Canadien saura faire face au défi qui l’attend.

« Quand Sebastian [Vettel] a rejoint l’équipe, les gens disaient que Lance n’avait aucune chance, mais Lance a incroyablement bien performé contre un quadruple champion du monde – ils ont été très proches. Les gens disent la même chose maintenant que Fernando rejoint l’équipe, mais attendons de voir. Lance pourrait surprendre quelques personnes. »

Quant à savoir si Stroll pourrait éventuelle surprendre Fernando Alonso l’année prochaine, Krack a ajouté : « Je ne sais pas si Fernando sous-estime Lance. Il n’a certainement pas peur de l’affronter dans la même voiture – ou tout autre pilote d’ailleurs – mais il y a un respect entre eux. Ils se connaissent depuis de nombreuses années, ils se sont affrontés et Fernando connaît les qualités de Lance. Il y a un vrai respect entre eux. »

Horner regrette de ne pas avoir signé Piastri chez Red Bull

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a révélé qu’il regrettait de ne pas avoir signé le jeune Oscar Piastri dans son programme junior il y a plusieurs années.

Oscar Piastri a récemment fait la une des médias au milieu d’un différend entre les équipes McLaren et Alpine qui ont toutes les deux revendiqué le droit de titulariser l’Australien en F1 en 2023. Ce différend s’est réglé devant le CRB (Conseil de reconnaissance des Contrats) qui a finalement donné gain de cause à McLaren. Piastri débutera donc sa carrière en Formule 1 l’année prochaine au sein de l’écurie basée à Woking.

Interrogé pour connaître son point de vue sur la situation, Christian Horner a révélé que Red Bull aurait très bien pu faire appel aux services d’Oscar Piastri dans le passé lorsqu’il progressait en Formule 4 et Formule Renault avec l’équipe Arden fondée par Horner lui-même et son père Gary.

« Il y avait une opportunité pour Red Bull de le signer à l’époque et nous n’avons pas choisi cette option, ce que je regrette. Ce qu’il a accompli par la suite est phénoménal, en Formule 3 et en Formule 2. » a déclaré Horner dans le podcast Beyond the Grid.

« S’il avait piloté ici [chez Red Bull], nous l’aurions verrouillé durant un certain temps. Je n’étais pas dans la partie [dans l’affaire entre Alpine, McLaren et Piastri], et il est donc difficile de juger ce qui a été promis ou renié, etc…mais c’était certainement inattendu dans plusieurs domaines. »

Horner a également ajouté qu’il suivrait avec beaucoup d’intérêt le début de carrière de Piastri chez McLaren l’an prochain lorsque le jeune australien deviendra le coéquipier de Lando Norris : « Piastri est un excellent pilote. Le seul problème auquel il doit maintenant faire face est que les attentes envers lui sont immenses. »

« Il va devoir arriver et performer contre Lando [Norris], ce qui n’est pas une mince affaire. Mais soit vous coulez, soit vous nagez dans ce business. C’est un pilote très, très compétent, donc, je suis sûr qu’il va très bien s’en sortir. »

Alex Albon souhaite maintenir ses liens avec Red Bull

Alex Albon a expliqué qu’il espérait toujours garder une relation avec l’équipe Red Bull, même s’il reste concentré sur ses engagements envers Williams.

Alex Albon avait commencé sa carrière en F1 en 2019 chez Toro Rosso, écurie sœur de Red Bull. Il a ensuite remplacé Pierre Gasly chez Red Bull en cours d’année. Il a pu conserver son baquet au sein de l’équipe autrichienne en 2020 mais c’est Sergio Perez qui a été choisi comme coéquipier de Max Verstappen en 2021. Absent de la F1 l’année dernière, Alex Albon a décroché une place de pilote titulaire chez Williams pour la saison 2022. Même s’il reste discret, le Thaïlandais s’est montré plutôt efficace à bord d’une monoplace aux performances modestes.

Il y a quelques semaines, l’équipe Williams a officiellement annoncé la signature d’un contrat pluriannuel avec le pilote thaïlandais à partir de 2023, alimentant ainsi également les rumeurs selon lesquelles les liens d’Alex Albon avec Red Bull étaient rompus.

Albon, avant d’être contraint de renoncer au Grand Prix d’Italie pour cause d’appendicite, a révélé à nos confrères de RacingNews365.com qu’il souhaitait se focaliser sur son travail chez Williams mais qu’il espérait cependant maintenir les liens avec Red Bull.

« Red Bull m’a aidé dès le début de ma carrière, donc ce serait très bien de [continuer avec eux], mais je suis un peu loin de toute la famille, du moins pour la Formule 1 pour l’année prochaine  » a déclaré le pilote Williams.

« Nous allons donc discuter. Et bien sûr, j’aimerais pouvoir continuer de porter le [logo Red Bull sur mon] casque. Mais nous verrons. »

« Cette année, la majeure partie de ce que j’ai fait était concentrée sur Williams. Je n’ai pas fait de simulation ou de trucs chez Red Bull; je me suis juste concentré sur moi-même. Et en même temps, je suis sûr que les gars de Red Bull sont très occupés à essayer de gagner des championnats !« 

Même si on peut dire que Red Bull et Helmut Marko, célèbre conseiller de l’équipe autrichienne, n’ont pas toujours été tendres avec lui, Alex Albon a expliqué qu’il était resté en bon terme avec l’équipe et l’Autrichien.

« Je pense que les gens seraient surpris, mais il entretient toujours de très bonnes relations avec tous les pilotes avec lesquels il travaille », a déclaré le pilote thaïlandais au sujet d’Helmut Marko. « Il est toujours intéressé de voir comment ça se passe, comment je me sens cette année, et ce genre de choses. »

« Évidemment, j’ai moins d’implication que les années précédentes, mais on se parle quand même, et c’est pareil avec Christian [Horner, Team Principal de Red Bull], j’ai une bonne relation avec eux, on s’entend toujours bien, donc c’est bien. Je suppose que les conversations sont plus décontractées aujourd’hui puisqu’il n’est plus vraiment question de business. »

Alors que Sergio Perez a signé une prolongation de contrat chez Red Bull jusqu’en 2024 peu de temps après avoir remporté le Grand Prix de Monaco, Albon a expliqué qu’il n’y avait jamais eu de discussions sérieuses sur une éventuelle réintégration.

« Checo [Perez] a été annoncé assez tôt, avant que l’une de ces conversations n’ait lieu. Bien sûr, il y a des mouvements et des opportunités partout dans le paddock. Mais nous n’avons pas eu ce genre de conversations, juste des discussions informelles » a conclu Alex Albon.

Lando Norris proche d’un record indésirable

Après le Grand Prix d’Italie, Lando Norris se retrouve deuxième sur la liste des pilotes ayant marqué le plus de points sans avoir remporté de victoire.

Le jeune Britannique a terminé septième lors de la dernière course à Monza. Ce résultat lui a permis de dépasser Romain Grosjean au classement des pilotes ayant marqué le plus de points sans victoire. Avec 394 points en carrière à son actif, il est désormais deuxième sur la liste, avec seulement devant lui Nico Hulkenberg. Le pilote allemand a été présent en F1 durant neuf saisons mais n’est jamais monté sur un podium. Norris, qui en est actuellement à sa quatrième saison en F1, est actuellement à 127 points du record indésirable détenu par Hulkenberg.

Il faut aussi préciser que le calcul de ce record est faussé par rapport à d’autres pilotes, encore en lice ou non, car on sait que le système de points a évolué, attribuant aujourd’hui un nombre de points plus élevés aux pilotes. D’ailleurs, George Russell, ​​Alexander Albon, Lance Stroll et Kevin Magnussen figurent également dans le top 10 du plus grand nombre de points sans victoire.

Cette saison, Lando Norris a marqué des points lors de 12 manches sur les 16 déjà disputées, signant son meilleur résultat lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne à la 3ème place.

La F1 ne fera pas sa rentrée en Belgique en 2023

Le Grand Prix de Belgique perd sa place de course de la rentrée au profit du Grand Prix des Pays-Bas qui aura lieu à Zandvoort le 27 août 2023.

Traditionnellement, c’est le Grand Prix de Belgique qui faisait office de course de rentrée dans le calendrier de la F1. Programmé généralement les derniers jours d’août ou au tout début du mois de septembre, le Grand Prix de Belgique était le premier grand prix du calendrier organisé après la trêve estivale.

Il n’en sera rien en 2023 puisque le calendrier fraîchement dévoilé de la prochaine saison prévoit que la course à Spa se déroulera du 28 au 30 juillet, dans la foulée du Grand Prix de Hongrie, (ce qu’on appelle un back-to-back)  et sera donc la dernière course de la première partie de saison.

On a aussi appris que le SRO Motorsports Group, groupe organisateur des 24 Heures de Spa, a d’ailleurs pris la décision de déplacer cet événement puisque les dates annoncées pour le Grand Prix de Belgique de F1 étaient, en règle générale depuis 1953, celles de la course d’endurance.

C’est le Grand Prix des Pays-Bas qui lancera la deuxième partie de saison de Formule 1 du 25 au 27 août 2023, immédiatement suivi par le Grand Prix d’Italie à Monza début septembre, dernière course de l’année en Europe.

On savait que le Grand Prix de France n’apparaitrait pas au calendrier puisque Stefano Domenicali, patron de la F1, avait déjà déclaré qu’une course au Castellet n’était pas prévue en 2023 sans exclure cependant un retour de cette dernière dans les années à venir.

Le calendrier de la F1 2023 compte pour la première fois 24 courses avec deux nouvelles destinations que sont Losail au Qatar et Las Vegas aux États-Unis.

La F1 confirme l’heure de départ du GP de Las Vegas le samedi 18 novembre

Dans la foulée de la publication du calendrier officiel de la saison 2023, la Formule 1 a confirmé le programme du week-end pour le Grand Prix des Las Vegas 2023.

Le Grand Prix de Las Vegas 2023 – troisième manche du championnat à se dérouler sur le sol américain après Miami et Austin – se disputera le samedi 18 novembre (pas le dimanche), soit une semaine avant Thanksgiving avec un départ programmé à 22h00 heure locale, en nocturne, sur un circuit urbain autour de certains des monuments les plus emblématiques, des hôtels et des casinos sur le légendaire Strip de Las Vegas. Les essais libres débuteront donc le jeudi 16 novembre, tandis que la séance de qualifications est programmée le vendredi 17 novembre.

« Le Grand Prix de Las Vegas va faire passer les week-ends de course de F1 au niveau supérieur. L’organisation d’un Grand Prix dans la capitale mondiale du sport et du divertissement nous a permis de planifier une célébration vraiment spectaculaire qui n’a jamais été vue dans notre sport auparavant, dans la plus grande arène du monde. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.

En outre, Domenicali confirme que les pré-inscriptions pour le Grand Prix de Las Vegas 2023 qui sont ouvertes depuis quelques semaines ont connu un véritable succès : « La ville entière bourdonne d’excitation pour la course de l’année prochaine. Nous sommes vraiment submergés par la réponse
sur notre portail de pré-inscription et les dons reçus. Nous avons largement dépassé notre objectif de fournir plus d’un million de repas à la communauté locale. »

« Nos fans ne veulent tout simplement pas manquer cet événement. C’est clair que le Grand Prix de Las Vegas sera LE billet incontournable de 2023. »

En France métropolitaine, il sera 7h le dimanche matin lorsque le départ de la course sera donné puisque le décalage horaire entre Las Vegas et Paris est de 9 heures.

Alpine F1 teste trois pilotes cette semaine à Budapest

L’équipe Alpine teste trois pilotes cette semaine à Budapest en Hongrie dans le cadre d’essais privés avec une monoplace 2021 d’ancienne génération.

Ces essais – qui ont débuté ce mardi à Budapest – sont prévus depuis longtemps, dans le cadre du programme de l’équipe d’Enstone pour donner à leurs pilotes de l’Académie une expérience au volant d’une monoplace de F1. Cependant, ce test offre désormais l’opportunité de faire courir des pilotes supplémentaires, dont certains – mais pas tous – sont en lice pour s’associer à Esteban Ocon chez Alpine lors de la campagne 2023.

Bien qu’il y ait très peu d’informations qui circulent au sujet de cet test, on sait que Antonio Giovinazzi, Nyck de Vries et le pilote de l’Alpine Académie Jack Doohan vont se relayer au volant de la monoplace de la saison 2021 au cours des trois prochains jours.

Le pilote d’IndyCar, Colton Herta, devait lui aussi participer au test dans le but de l’aider à accumuler du kilométrage pour se qualifier pour une Superlicence de F1, cependant la FIA n’a pas accepté la demande de dérogation faite par Red Bull et l’Américain ne sera pas à Budapest cette semaine.

Monaco assure sa place au calendrier de la F1 pour trois ans de plus

La Formule 1 continuera de disputer un Grand Prix à Monaco pour encore plusieurs saisons après avoir signé un nouvel accord de trois ans avec l’Automobile Club de Monaco (ACM).

Ce mardi 20 septembre, la F1 a dévoilé le calendrier officiel de la saison 2023 incluant le Grand Prix de Monaco (28 mai), alors que l’avenir de l’épreuve qui se court dans les rues de la Principauté était en pointillés depuis quelques mois, notamment parce que le contrat du Grand Prix de Monaco est arrivé à son terme après l’édition 2022. Mais après avoir signé un nouvel accord de trois ans avec la F1, Monaco a finalement assuré sa place au calendrier jusqu’en 2025.

« Je suis heureux de confirmer que nous courrons à Monaco jusqu’en 2025 et ravi d’être de retour dans les rues de cette célèbre Principauté pour le championnat de l’année prochaine le 28 mai. » a déclaré Stafano Domenicali, PDG de la Formule 1.

« Je tiens à remercier toutes les personnes impliquées dans ce renouvellement et en particulier S.A.S. Le Prince Albert II de Monaco, Michel Boeri, Président de l’Automobile Club de Monaco et toute son équipe. Nous avons hâte d’être de retour la saison prochaine pour poursuivre notre partenariat ensemble. »

Michel Boeri, Président de l’Automobile Club de Monaco, a ajouté que l’actuel accord de trois ans était « susceptible d’être reconduit » : « Dans l’intérêt du championnat du Monde de Formule 1, et après plusieurs mois de négociations, nous sommes fiers d’annoncer que nous avons signé un accord de trois ans avec la Formule 1, et susceptibles d’être renouvelés. »

Calendrier F1 2023

DateGrand Prix Lieu
05 mars Bahreïn Résultats
19 marsArabie SaouditeRésultats
02 avril Australie Résultats
30 avril (Sprint)Azerbaïdjan Résultats
07 mai Miami Miami
21 mai Emilie-Romagne Annulé
28 mai Monaco Résultats
04 juin Espagne Résultats
18 juin Canada Résultats
02 juillet (Sprint)Autriche Résultats
09 juillet Grande-Bretagne Résultats
23 juillet Hongrie Résultats
30 juillet (Sprint)Belgique Résultats
27 août Pays-Bas Résultats
03 septembre Italie Résultats
17 septembre Singapour Résultats
24 septembre Japon Résultats
08 octobre (Sprint)Qatar Résultats
22 octobre (Sprint)USA Résultats
29 octobre Mexique Résultats
05 novembre (Sprint)Brésil Résultats
18 novembre Las Vegas Las Vegas
26 novembre Abou Dhabi Yas Marina

La F1 dévoile le calendrier 2023 officiel

La FIA a dévoilé ce mardi le calendrier officiel de la saison 2023 de Formule 1 composé de 24 Grands Prix incluant celui de Monaco dont l’avenir était en pointillés depuis plusieurs mois.

Le calendrier 2023 du championnat du monde de Formule 1 2023 a été approuvé par vote électronique par les membres du Conseil Mondial du Sport Automobile. Le calendrier de la Formule 1 comprend 24 événements, avec l’ajout du Grand Prix de Las Vegas comme avant-dernière manche de la campagne. Ce sera le troisième événement aux États-Unis après Miami et Austin.

Le Grand Prix de Bahreïn ouvrira le championnat du monde 2023 le 5 mars, tandis que le Grand Prix de Monaco, le 28 mai, est retenu au calendrier. Le Grand Prix d’Abou Dhabi prendra sa place habituelle lors de la finale de la saison le 26 novembre. Le Grand Prix du Qatar, le 8 octobre, revient après une absence d’un an. Le calendrier F1 2023 évitera un affrontement avec les 24 Heures du Mans dans le cadre des efforts des membres du Conseil Mondial du Sport Automobile pour optimiser tous les calendriers de courses des championnats du monde.

« La présence de 24 courses au calendrier du championnat du monde de Formule 1 2023 est une preuve supplémentaire de la croissance et de l’attrait du sport à l’échelle mondiale. » a déclaré le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem.

« L’ajout de nouveaux sites et le maintien des événements traditionnels soulignent la bonne gestion du sport par la FIA. Je suis ravi que nous puissions amener la nouvelle ère de courses passionnantes de la Formule 1, créée par le règlement 2022 de la FIA, à une base de fans plus large en 2023. En encadrant le calendrier F1 2023, les membres du WMSC ont également tenu compte du calendrier les prestigieuses 24 Heures du Mans. »

Calendrier F1 2023

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McLaren « surpris » de voir l’avance de Red Bull et Ferrari sur les autres équipes

Le directeur technique de McLaren, James Key, se dit surpris par le grand écart qui existe entre l’équipe basée à Woking et les équipes Red Bull et Ferrari qui dominent la catégorie cette année.

Cette saison, les monoplaces de Formule 1 ont subi de grands changements dans le but d’améliorer les courses sur piste et de resserrer la concurrence. La F1 en est également à sa deuxième année de fonctionnement sous un plafond budgétaire, visant à réduire les écarts de dépenses entre les équipes pour augmenter la compétitivité.

Cependant depuis le début de la campagne 2022, Red Bull et Ferrari sont les deux seules équipes à avoir remporté des victoires en course jusqu’à présent et possèdent évidemment les voitures les plus rapides du plateau cette saison.

Lorsqu’on lui demande ce qui l’a le plus surpris depuis l’introduction de la nouvelle réglementation en Formule 1, James Key a répondu : « Ce qui m’a surpris, c’est qu’en théorie, avec les mêmes performances de châssis, les voitures 2022 devraient être deux secondes plus lentes que les voitures 2021, mais cela n’a pas été le cas. Les voitures se rapprochent maintenant des niveaux de performance de 2021, et certaines l’ont déjà atteint, ce qui reflète la qualité des équipes que nous avons dans ce sport. » explique Key dans un entretien publié sur le site de McLaren.

« Je suis un peu surpris de voir comment deux équipes ont pu trouver ce petit plus de performance par rapport à tout le monde. C’était un peloton plus serré au début de la saison, mais il commence à s’étirer maintenant, et je dois dire que Ferrari et Red Bull ont fait un excellent travail en exploitant davantage. »

« Cela montre que même dans un plafond de coûts, si vous êtes une grande équipe avec une infrastructure étendue et beaucoup de connaissances et de méthodologie construites sur de nombreuses années, cela compte toujours beaucoup. C’est un terrain de jeu égal en termes de budget dont nous disposons, mais ça ne l’est pas en termes d’où nous venons tous – cela nous donne un excellent point de référence auquel aspirer. »

Avant le Grand Prix de Singapour – dix-septième manche du championnat 2022 – l’équipe McLaren occupe la cinquième place au classement des constructeurs avec 18 points de retard sur Alpine.

Nikita Mazepin n’abandonnera pas sa licence russe pour revenir en F1

Le Russe Nikita Mazepin assure qu’il a nullement l’intention de renoncer à sa nationalité dans le seul but de revenir concourir en Formule 1.

Plus tôt cette année, le Russe Nikita Mazepin a été limogé par l’écurie Haas pour laquelle il pilotait à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et alors que la FIA a pris la décision d’interdire la participation à tous les pilotes titulaires d’une licence russe ou biélorusse des compétitions de sport automobile. Ces derniers avaient cependant la possibilité de passer sous bannière neutre ou porter les couleurs d’un autre pays comme l’ont d’ailleurs fait le pilote de réserve de Ferrari, Robert Shwartzman – qui continue de rouler sous licence israélienne – ou encore Alexander Smolyar en F3 et le pilote du Rallye Dakar Konstantin Zhiltsov.

Mais Nikita Mazepin – qui a lancé une nouvelle fondation pour venir en aide aux sportifs qui ont été empêchés de concourir pour des raisons politiques – affirme qu’il n’est pas disposé à abandonner sa licence russe pour revenir à la compétition.

« Les gens ne peuvent pas être condamnés, nous sommes des athlètes et chacun a ses propres choix, qui doivent être respectés. » a déclaré Nikita Mazepin à Ria Novosti.

« Zhiltsov n’est pas le seul, Robert Shwartzman a fait de même – c’est une question de considérations personnelles. Que vous souhaitiez abandonner votre pays pour le sport et que cela soit plus important pour vous ou non, chacun choisit pour lui-même. Mais je ne le ferai pas. »

Concernant son avenir dans le sport automobile, Nikita Mazepin dit que pour l’instant, il se concentrera sur sa fondation plutôt que de reprendre le volant : « Je ne vois pas la F1 comme un chapitre clos pour moi, je vais rester dans une condition [physique] de course et je serai prêt à saisir une opportunité si elle se présente et pour le moment je ne vise que la F1 et aucune autre catégorie. »

« Je ne prévois pas de participer à différentes catégories et différents championnats. Je vais vraiment consacrer toute mon attention et mon temps à travailler avec cette fondation que j’ai établie. »

Singapour : l’un des Grands Prix les plus difficiles en F1

La F1 s’apprête à débarquer dans la Cité-Etat de Singapour pour participer à la dix-septième manche de la saison 2022 sur l’un des tracés les plus exigeants du calendrier tant pour les hommes que pour les machines. Après deux années d’absence au calendrier (à cause de la pandémie de Covid), Singapour représente toujours un très grand défi pour les pilotes et les équipes.

Considéré comme l’un des trois tracés les plus difficiles de la saison avec Monaco et Bakou, Singapour met les pilotes et les machines à rude épreuve durant trois jours, notamment parce que le taux d’humidité est constamment autour des 80% alors que les températures peuvent dépasser assez facilement les 30°. Avec plus de 60 degrés à l’intérieur de leur cockpit, les pilotes doivent donc arriver à Singapour en pleine forme pour espérer être performant tout au long du week-end. sur un circuit composé de 23 virages entre les murs.

Interrogé pour savoir si la marge d’erreur était encore plus faible sur le circuit de Singapour par rapport à un autre tracé, l’ancien pilote de Formule 1 Romain Grosjean a répondu : « C’est un oui catégorique ! »

« C’est comme Monaco. Il y a quelques tours de qualifications où vous repoussez vraiment vos chances et vos limites. Le reste du temps, vous devez respecter le circuit. C’est vraiment une piste difficile. Il n’y a pas de virage particulier qui soit plus dur que d’autres. Ils sont vraiment tous très difficiles. C’est définitivement le circuit le plus difficile en termes de température, de chaleur, de concentration et de longueur. La course arrive normalement à la limite de deux heures. C’est un gros défi à Singapour. »

Préparation spéciale pour Singapour

Pour réussir à résister dans cette véritable fournaise, les pilotes ont chacun leur technique pour s’entraîner avant d’arriver à Singapour et doivent suivre une préparation physique particulière pour cette course quelques jours avant l’épreuve comme nous l’explique le Français Pierre Gasly.

« Les deux sujets dont tout le monde parle à Singapour sont la chaleur et le fait que la course se dispute de nuit. Cela rend les choses beaucoup plus passionnantes parce que les conditions sont vraiment difficiles. » nous explique le pilote AlphaTauri avant de préciser qu’il adapte sa préparation au cours des dernières semaines en travaillant dans des conditions plutôt chaudes, en portant plusieurs couches de T-shirts et sweat-shirts pour habituer le corps à la transpiration.

Avant Singapour, les pilotes passent également beaucoup de temps dans le sauna (chaleur sèche) ou bien au hammam (endroit plus humide avec de la vapeur)  : « De cette façon, vous êtes aussi prêt que possible lorsque vous arrivez là-bas. » précise Pierre Gasly.

« C’est vital, parce que c’est la course la plus longue, mais aussi la plus dure de l’année. Le tour est très rapide et comporte beaucoup de virages, de sorte que vous ne pouvez pas vous reposer. Pendant la course, l’objectif est de rester concentré pendant deux heures dans des conditions extrêmes. C’est peut-être la course la plus difficile de la saison, mais c’est aussi la course la plus excitante. »

Un tracé technique

Situé à mi-chemin entre Monaco et Abu Dhabi, le tracé de Singapour demande une bonne adhérence mécanique et un équilibre à forts appuis. Cela aide dans les sections sinueuses. La traînée n’est pas aussi déterminante que sur les dernières courses (Monza ou Spa), donc il faut une excellente adhérence et motricité pour être compétitif. Il reste un tracé technique, mais beaucoup moins typé moteur que les deux circuits cités précédemment. En toute logique donc, les monoplaces ayant des problèmes de traînée depuis le début de la saison (on pense à Mercedes) devraient être relativement compétitives à Singapour.

Autre point important et pas des moindres, l’absence de vent en raison des murs situés au bord de la piste empêche les moteurs de refroidir comme ils le devraient, tandis que le problème touche  également les freins qui ont une fâcheuse tendance à surchauffer à Singapour.

La piste en elle-même est très bosselée (bien que des travaux de ré-asphaltage ont eu lieu avant l’édition 2022 sur certaines parties) et le tour se boucle (en 2019) en plus d’une minute et 40 secondes ce qui en fait l’un des tours les plus longs du calendrier. Petite particularité tout de même, le nombre de virages est si important (23) que les pilotes peuvent tout perdre dans le dernier secteur lors des qualifications en raison d’une chute soudaine des performances des pneumatiques qui sont soumis à rude épreuve sur l’exercice du tour rapide.

La Safety Car a son mot à dire

A Singapour, la probabilité de voir une voiture de sécurité en course est très élevée ce qui peut clairement changer la physionomie d’un Grand Prix sur ce tracé où les dépassements sont assez difficiles : « Nous avons vu par le passé qu’il était possible de faire varier la stratégie. Après avoir dépassé les difficultés à Marina Bay, les équipes évalueront avec soin la manière dont elles pourraient tirer avantage de la stratégie pour progresser dans la hiérarchie. Surtout en prenant en compte la très forte probabilité de voiture de sécurité là-bas, ce qui peut changer le teint d’une course. » explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

Lors de la dernière édition du Grand Prix de Singapour, c’est l’Allemand Sebastian Vettel qui s’est imposé au volant de la Ferrari pour qui il roulait encore à l’époque. Le quadruple champion du monde devançait sur la ligne d’arrivée son ancien coéquipier Charles Leclerc.

Le Grand Prix de Singapour 2022 se disputera du 30 septembre au 02 octobre. Toutes les séances de roulage seront évidemment à suivre en direct sur notre site.

Pour Hill, il serait « logique » de voir Daniel Ricciardo réserviste en F1

Le champion du monde de F1 1996, Damon Hill, pense qu’il y aurait une certaine logique à voir Daniel Ricciardo réserviste l’an prochain en Formule 1 si jamais l’Australien n’arrive pas à obtenir un baquet de titulaire.

Après un passage de deux saisons chez McLaren, Daniel Ricciardo quittera l’équipe de Woking à la fin de cette campagne 2022 et, jusqu’à présent, personne ne sait si l’Australien sera encore au départ des Grands Prix l’année prochaine. Bien que le principal intéressé n’a pas encore dévoilé ses plans pour 2023, Ricciardo a insisté sur le fait qu’il serait ouvert à toutes les possibilités, y compris le fait d’assumer un rôle de pilote de réserve dans une équipe si aucun baquet n’est disponible.

Lorsque Sky Sports demande à Damon Hill s’il estime qu’il serait logique de voir Daniel Ricciardo – vainqueur de huit Grands Prix dans sa carrière – assumer un simple rôle de réserviste en F1, le Britannique a répondu : « Je pense qu’il y a une certaine logique à cela. »

« Si vous êtes au moins avec une équipe de haut niveau, même si vous êtes dans les coulisses et que vous attendez la bonne opportunité, vous aurez peut-être, potentiellement, des informations utiles à propos d’une autre équipe. »

« Mais chaque chef d’équipe, chaque équipe, le regarderait et se demanderait où est passé son rythme. Est-ce que cela reviendra ? Et ça, c’est le gros point d’interrogation parce que nous ne le savons pas. »

Impliqué dans une véritable spirale négative depuis le début de l’année avec des performances en deçà des attentes, Hill espère que Daniel Ricciardo retrouvera rapidement son rythme et reviendra dans la bataille à l’avant du peloton à l’avenir.

« Danny est un personnage tellement fantastique pour notre sport. Il est toujours souriant, mais quelque chose a mal tourné, non seulement dans son rythme chez McLaren, mais aussi dans sa stratégie pour se placer dans une voiture compétitive. Quelque chose est tombé entre les mailles du filet et, espérons qu’il reviendra à l’avant. »

Dans sa carrière, Daniel Ricciardo est passé par cinq équipes différentes : HRT, Toro Rosso, Red Bull, Renault et McLaren.

Quelles équipes de F1 doivent encore faire rouler des « rookies » cette saison?

On fait le point sur les équipes qui ont déjà fait rouler de jeunes pilotes cette saison et quelles possibilités il reste pour celles qui ne l’ont pas encore fait.

Cette année, les équipes de Formule 1 ont l’obligation de faire rouler des jeunes pilotes lors de deux séances d’essais libres au cours de la saison dans le but d’augmenter les opportunités pour ces jeunes pilotes d’accéder à la catégorie reine du sport automobile et d’ acquérir de l’expérience lors d’un week-end de course officiel, alors que les essais privés sont très limités en F1.

Avec seulement six week-ends de course restants au calendrier 2022 de la Formule 1, les équipes n’ont de manière réaliste que cinq occasions supplémentaires de se conformer à cette nouvelle règle qui prévoit de faire rouler des rookies lors des essais du vendredi.

Le Grand Prix du Brésil étant le dernier week-end de course Sprint de l’année, il est peu probable qu’une équipe fasse courir un jeune pilote une seule session avant de se lancer dans les qualifications quelques heures plus tard.

Les équipes pourraient également préférer faire appel à leurs pilotes titulaires lors des essais libres à Suzuka, car la F1 n’y a pas couru depuis 2019, tout comme Singapour. Il ne reste donc comme options viables que les Grands Prix du Mexique, des Etats-Unis ou d’Abou Dhabi.

Chez Mercedes, Nyck de Vries avait remplacé Lewis Hamilton lors des EL1 du GP de France. L’équipe pourrait lui proposer une deuxième séance en fonction de sa situation contractuelle. Le pilote néerlandais a également couru pour Aston Martin à Monza et c’est probablement Felipe Drugovich, nouveau pilote de développement de l’écurie britannique, qui sera présent lors des essais à Abu Dhabi.

Nick de Vries avait également déjà participé aux EL1 pour l’équipe Williams lors du Grand Prix d’Espagne. C’est le pilote de F2 Logan Sergeant qui courra pour l’équipe, en essais libres 1, lors de son événement à domicile à Austin.

Chez Ferrari, Robert Shwartzman est confirmé pour les EL1 aux US et sera probablement également présent à Abou Dhabi.

Juri Vips, qui avait déjà participé à la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne pour Red Bull, a vu son contrat rompu un peu plus tôt dans l’année après avoir tenu des propos racistes lors de la diffusion en direct d’un jeu vidéo. C’est Liam Lawson qui devrait donc remplacer Max Verstappen lors d’une prochaine séance d’essais libres 1.

Le Néo-Zélandais a déjà pris la place de Pierre Gasly lors des EL1 du Grand Prix de Belgique, mais il reste encore une séance où il faudra remplacer Yuki Tsunoda. Les options sont limitées sachant que le pilote japonais n’a pas jamais couru sur les prochains circuits.

Guanyu Zhou, lui-même jeune pilote titulaire chez Alfa Romeo ne devra pas céder son baquet cette saison mais c’est Theo Pourchaire qui est pressenti pour remplacer Valtteri Bottas à Austin ou à Mexico.

Chez Alpine, c’est Oscar Piastri qui aurait dû effectuer les deux séances d’essais libres en tant que jeune pilote mais cette option est compromise par l’imbroglio autour de sa situation contractuelle. Si l’équipe française le permet, il pourrait effectuer les deux séances pour McLaren mais l’équipe britannique a aussi à sa disposition le pilote d’IndyCar Colton Herta.

Enfin chez Haas, Antonio Giovinazzi a pris part à la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie mais le pilote de réserve de la Scuderia Ferrari n’est plus considéré comme un rookie… L’Italien remplacera également Kevin Magnussen lors des essais libres 1 à Austin. Pietro Fittipaldi, pilote de réserve Haas pourrait être candidat pour d’autres séances d’EL1.

Jean-Louis Moncet : « La Formule 1, ma famille »

Jean-Louis Moncet, l’un des plus célèbres journalistes du sport automobile, propose une biographie passionnante, lui qui a vécu au cœur des paddocks durant quarante ans.

Le journaliste français a sillonné tous les circuits de Formule 1 du monde entier et il a tout vu : les plus belles mécaniques et les plus grands pilotes automobiles. Dans les paddocks, derrière la glissière des circuits ou dans les salles de rédaction, Jean-Louis Moncet a été le spectateur le plus privilégié des sports mécaniques : les évolutions technologiques, la formidable ascension de ce sport auprès du public et tous les secrets des grandes écuries.

« N’allez surtout pas croire que je vais asséner des vérités premières sur les pilotes, les grands prix, les équipes de courses. Je souhaite seulement vous raconter comment j’ai vécu la compétition automobile qui m’a énormément, intensément apporté. »

« Ce voyage de quarante années représente tellement d’heures de vol, tellement de kilomètres, tellement de rencontres que je ne les compte plus! »

Dans ce livre, Jean-Louis Moncet nous dévoile également la face cachée des grands champions : l’intelligence et l’humour de Pironi, la chute de Senna après qu’il a avoué avoir provoqué volontairement un accident, l’enfer vécu par les équipiers de Schumacher, le charisme de Fangio, le duel sans merci entre Hamilton et Verstappen.

« Je me suis toujours rendu compte que les pilotes ne voient pas toujours le monde comme nous le voyons… »

Une rétrospective inédite et sans concession sur ce sport mythique.

« La Formule 1, ma famille » de Jean-Louis Moncet chez City Editions. Préface d’Alain Prost.