Sergio Perez admet qu’il doit pour le moment faire en sorte de suivre le rythme de son coéquipier Max Verstappen au volant d’une monoplace qu’il n’arrive pas encore à maitriser à 100%.
Le Mexicain a rejoint l’équipe Red Bull Racing cet hiver après plusieurs saisons passées chez Racing Point, mais le manque d’essais hivernaux et le peu de temps disponible le vendredi lors des essais libres ont rendu la phase d’adaptation bien plus compliquée que prévu pour Perez.
A la veille de sa quatrième course avec l’équipe Red Bull, Sergio Perez admet en toute franchise qu’il n’arrive pas encore à exploiter tout le potentiel de sa RB16B à la philosophie bien différente de son ancienne monoplace et doit donc, pour le moment, prendre exemple sur son coéquipier.
« Je prends l’approche du premier [pilote], je dois m’adapter à la voiture. » a admis Sergio Perez ce jeudi à Barcelone.
« Nous avons eu un temps de piste tellement limité avec ces voitures cette année avec les nouvelles règles de test [seulement trois jours d’essais hivernaux, soit un jour et demi par pilote] et aussi en essais libres [des séances raccourcies en 2021] que tout se passe très vite. »
« Il est donc très difficile de faire un travail comme nous le faisions pendant les essais lorsque nous avions plus de temps. Désormais, il n’y a vraiment que quelques runs et la journée est terminée. »
« En même temps, j’ai une très bonne référence avec Max. Il veut tirer 110% de la voiture entre de la première séance d’essais à la course le dimanche. Donc, je pense que je dois d’abord simplement arriver à ce niveau et ensuite me démarquer. »
« C’est mon point de vue, cela n’a aucun sens de suivre une autre direction parce que je vais juste me perdre. Donc, je travaille sur une base très similaire à celle de mon coéquipier. »
Malgré une quatrième place à Portimao lors de la dernière course, Perez estime que c’est au Grand Prix du Portugal qu’il a le plus progressé.
« Je pense que c’est le week-end où j’ai appris le plus, c’était un week-end très complet. Surtout la course, cette course m’a vraiment aidé à mieux comprendre la voiture. »
« Le simple fait d’être dans de l’air propre depuis le début et de faire ma propre course m’a aidé pour savoir comment pousser la voiture. Ce que j’avais l’habitude de faire pendant les courses [chez Racing Point] ne fonctionne simplement pas avec cette voiture. »
« Je dois donc repartir de zéro et savoir comment l’aborder, comment tirer le maximum des pneus, le maximum de la voiture. C’est quelque chose de très différent de ce à quoi je suis habitué. Cela m’a donc aidé dans ma compréhension. »
« Je pense que – bien que le résultat n’a pas été fantastique au Portugal – le rythme de course était un pas en avant, mais plus que cela, la compréhension aussi. »
« Ensuite, vous pouvez analyser cette course et la comparer sous de nombreux aspects aux leaders et apprendre de cela ce qu’ils font, comment je peux améliorer mon rythme de course et c’est quelque chose qui a définitivement fait un bon pas dans la bonne direction.«
Max Verstappen ne pense pas qu’il soit nécéssaire de changer son approche concernant les limites de piste qu’il a déjà dépassé de multiples fois depuis le début de l’année.
Depuis le début de la saison 2021, Max Verstappen a perdu quelques points pour avoir dépassé les limites de piste en course, notamment dès le premier Grand Prix à Bahreïn où le pilote Red Bull a dû rendre sa position à Lewis Hamilton après l’avoir dépassé en dehors des limites du circuit.
Ce jour-là, Verstappen aurait certainement terminé premier au Grand Prix de Bahreïn, mais il devra finalement se contenter de la deuxième place à l’arrivée.
Le week-end dernier au Portugal, le Néerlandais a de nouveau franchi les limites de la piste en qualifications, ce qui a eu pour conséquence l’annulation pure et simple de son temps, tandis qu’en course le lendemain, les commissaires ont une nouvelle fois annulé son chrono qu’il venait d’effectuer pour empocher le point bonus du meilleur tour en course.
Au total, Verstappen a donc perdu potentiellement huit points (en supposant qu’il gagne à Bahreïn et que son tour le plus rapide soit comptabilisé au Portugal), soit exactement la différence de points qui existe actuellement entre Lewis Hamilton et lui au championnat.
Interrogé ce jeudi en conférence de presse à Barcelone, Max Verstappen dit qu’il ne compte pas pour autant changer son approche.
« Je ne pense pas qu’il y ait quoi que ce soit à faire. Il y a eu des malentendus à Bahreïn entre les équipes sur ce qui était autorisé ou pas. » a expliqué Verstappen ce jeudi à Barcelone.
« Mais on peut le voir différemment aussi, je veux dire j’essaie juste de tout sortir de la voiture, alors que nous ne sommes pas au même niveau que Mercedes. »
« Je pourrais tout aussi bien de ne pas être impliqué sur ce sujet et ne pas utiliser les limites de la piste ou autre. Mais alors, je serais confortablement derrière une Mercedes, ce que je n’aime pas. J’essaie juste d’en tirer le meilleur résultat. »
« Mais oui, je suis passé à deux reprises au delà des limites de la piste [au Portugal] et cela m’a coûté une pole et un tour le plus rapide, mais c’est aussi parce que je ne me contente pas d’être deuxième ou troisième. » a t-il conclu.
Le directeur de l’écurie Red Bull Racing, Christian Horner, estime que les limites de piste lors des trois premières manches de la saison 2021 ont « coûté assez cher » à son équipe.
Dès la première course de l’année, le pilote Red Bull Max Verstappen a perdu gros en dépassant les limites de la piste en course au Grand Prix de Bahreïn et le Néerlandais a de nouveau commis la même erreur le week-end dernier au Grand Prix du Portugal.
A Bahreïn, Max Verstappen a doublé la Mercedes de Lewis Hamilton au niveau du virage 4 dans les derniers tours de course, mais les roues de sa monoplace étaient positionnées derrière la ligne blanche matérialisant les limites de la piste, ce qui a forcé le pilote Red Bull à rendre sa position au pilote Mercedes sous peine d’écoper d’une pénalité.
Sans cette erreur, Max Verstappen aurait très probablement remporté la première épreuve de l’année, tant sa monoplace était rapide à Bahreïn.
Le week-end dernier au Portugal lors de la séance de qualifications, Max Verstappen a une nouvelle fois dépassé les limites de la piste sur le tracé de Portimao et a vu son temps purement et simplement annulé. Le Néerlandais prendra alors le départ de la course depuis la troisième position derrière les deux Mercedes, alors que son patron a estimé qu’il pouvait décrocher la pole.
Le lendemain en course, même erreur pour Max Verstappen qui a une nouvelle fois franchi les limites de piste lorsqu’il tentait de signer le meilleur tour en course pour obtenir le point bonus et qui a vu son temps annulé.
Selon Horner, ces transgressions ont fait plus de mal à son équipe que ce que les gens pourraient imaginer, avec Max Verstappen maintenant à huit points de Lewis Hamilton au classement des pilotes et Red Bull à 18 points de Mercedes au classement des constructeurs.
« Je pense que nous devons être parfaits, mais il y a des forces et des faiblesses sur les monoplaces. » a déclaré Christian Horner dimanche soir après le Grand Prix du Portugal, cité par le site du championnat.
« N’oublions pas que Lewis a fait une sortie de piste à Imola et il s’en est sorti relativement bien. C’est donc inévitable lorsque vous poussez à la limite. »
« Tout dépend des marges. Le débat sur les limites de piste est tout simplement frustrant et cela a été assez brutal pour nous lors des trois premières épreuves. La victoire à Bahreïn, la pole position [à Portimao] et le tour le plus rapide en course [à Portimao]. Cela nous a coûté assez cher. »
Trois équipes de la grille (Alpine, Alfa Romeo et Red Bull) resteront à Barcelone la semaine prochaine après le Grand Prix d’Espagne (du 7au 9 mai) pour participer à un test privé organisé par Pirelli.
Ces trois écuries participeront aux tests sur les pneus 18 pouces qui seront introduits en Formule 1 à partir de la saison prochaine.
L’équipe Alpine pour sa part ne participera qu’à la première des deux journées de test, tandis que Alfa Romeo et Red Bull participeront à ces essais lors des deux journées sur la piste de Montmelo.
Il s’agira du cinquième test sur les pneumatiques 18 pouces cette année (le quatrième sur des pneus slicks). Plus tôt cette année, la Scuderia Ferrari a lancé le programme de tests de Pirelli avec ses deux pilotes en Espagne sur le circuit de Jerez en février et sur le circuit de Bahreïn en mars, avant que l’équipe Alpine y participe également.
A Imola le mois dernier, l’équipe Mercedes a également participé à deux journées de test avec ses deux pilotes titulaires, Valtteri Bottas et Lewis Hamilton.
L’équipe championne du monde en titre participera d’ailleurs à autre test Pirelli fin mai sur le circuit Paul Ricard en France, toujours sur des gommes 18 pouces, mais cette fois-ci pour piste humide.
Le week-end dernier à Portimao, de nombreuses évolutions techniques ont pu être observées sur la Red Bull RB16B dans le cadre du Grand Prix du Portugal 2021.
Malgré l’introduction d’un gros package d’innovations techniques sur la RB16B, la monoplace pilotée par Max Versatappen et Sergio Perez semblait avoir perdu sa vitesse supplémentaire par rapport à la Mercedes W12, qui semblait bien plus à l’aise sur la piste de Portimao.
Malgré le résultat final de la course, la Red Bull RB16B semble toujours être la monoplace qui gère le mieux la dégradation des pneus en course, en témoigne le long relais réalisé par Sergio Perez ce dimanche avec 53 tours sur les pneus Mediums.
S’il n’avait pas dépassé les limites de la piste, Max Verstappen aurait certainement décroché la pole position le samedi et aurait également décroché le meilleur tour en course le dimanche.
Cependant, le rythme de course de la RB16B n’était pas supérieur à celui de la Mercedes comme à Imola et à Sakhir, et surtout, la Mercedes W12 possède sans aucun doute la meilleure unité de puissance. Il suffit pour cela de voir à quel point Max Verstappen a eu du mal à dépasser la Mercedes de Valtteri Bottas dans la ligne droite en course, malgré l’aide du DRS.
L’équipe Red Bull dirigée par Christian Horner se prépare donc pour le Grand Prix d’Espagne sur la piste de Barcelone en ayant désormais conscience que Mercedes a peut-être résolu les problèmes d’équilibre de la W12, et qu’à partir de maintenant, battre les champions du monde en titre sera une affaire bien plus difficile. Cependant, pour le moment, nous insistons sur le fait que la RB16B reste la monoplace la plus polyvalente et la plus compétitive de toutes les équipes de la grille.
Adrian Newey [directeur technique de Red Bull] s’est fortement concentré sur la saison 2021, et en observant les évolutions apportées sur la monoplace 2020 au cours de l’hiver, force est de constater que l’équipe de Milton Keynes est consciente que la saison en cours pourrait être celle d’un éventuel titre mondial.
C’est précisément pour cette raison que le développement de cette monoplace, la RB16B, ne s’arrête pas, et que Red Bull a présenté à Portimao le plus grand package de mises à jour vu cette saison:
À partir des images de la voie des stands du jeudi sur le circuit de Portimao, il était possible de voir une nouvelle disposition des déviateurs de flux dans la zone latérale de la voiture, appelée bargeboards dans le jargon technique.
Les nouvelles dérives ont été révisées pour augmenter la force d’appui produite en général par l’ensemble de la carrosserie, avec plusieurs modifications apportées à plusieurs éléments.
Sur le dessin ci-dessous, toutes les pièces aérodynamiques révisées ont été indiquées par des flèches, tandis qu’à l’intérieur de la lentille se trouve l’ancienne spécification 2020, pratiquement identique à celle aperçue lors des deux premières courses de la saison 2021.
En entrant dans le détail technique, on peut s’apercevoir que le premier élément de colonne a une forme torsadée vers l’avant, avec un soufflage interne.
Les nombreux déviateurs horizontaux et parallèles ont augmenté en nombre dans la zone inférieure, reprenant une solution similaire à celle de Mclaren. L’intention est de stratifier les flux autant que possible et de les maintenir sur les côtés de la monoplace.
Les modifications apportées aux bargeboards modifient le flux d’air qui traversera ensuite la zone inférieure, qui a été à nouveau revue au Portugal, comme l’indique la dernière flèche à gauche sur le dessin.
En fait, les longs éléments longitudinaux ont été reliés au générateur de vortex présent dans la zone où le fond plat se rétrécit. Rappelons également que le fond plat de la Red Bull a été largement révisé lors des tests de pré-saison à Bahreïn et affiné pour la course à Imola.
Comme nous le voyons sur le dessin qui représente le fond plat sur la vue de dessus, il présente ce rétrécissement très angulaire, qui rétrécit la surface du fond plat encore plus que ce qui est requis par la réglementation avec une coupe diagonale linéaire.
Cependant, la réduction d’une surface supplémentaire permet d’avoir un bord inférieur plus parallèle à la carrosserie, afin de gérer les tourbillons (générés par des déviateurs de débit placés le long de toute la zone inférieure) et recréer cette sorte de mini-jupe pneumatique. Cela scelle naturellement les flux sous la voiture, générant une force d’appui.
Au Portugal, les différents générateurs de vortex n’ont pas été revus, mais il est fort probable que cette zone sera la plus sujette à divers développements au cours des courses à venir, ainsi que pour la plupart des équipes.
Un nouveau diffuseur a également fait ses débuts au Portugal sur la Red Bull, révisé dans la zone centrale qui a une section interne plus étroite pour augmenter l’extraction du flux d’air.
La Red Bull est sans aucun doute l’une des voitures qui a été la moins touchée par les contraintes réglementaires de base au niveau du diffuseur, également en raison d’une configuration de rake [hauteur du châssis à l’arrière] qui fait fonctionner l’aérodynamisme différemment d’une monoplace plus « plate » comme la Mercedes.
Le travail dans la zone arrière a été impressionnant et le coût des deux jetons a permis de réviser la boîte de vitesses, plus étroite et plus compacte. Adrian Newey voulait concentrer le design de la voiture actuelle dans ce domaine, précisément pour réduire l’impact que la nouvelle réglementation aurait sur l’appui arrière, en évitant les déséquilibres entre les essieux avant et arrière.
L’arrière ultra-conique dans la zone inférieure a entraîné une élévation des évents du capot moteur, mais néanmoins la section de passage du flux d’air dans la zone ‘coca-cola’ a considérablement augmenté.
Cela produit évidemment moins de résistance, mais augmente en même temps l’efficacité du speaker. L’ensemble de la suspension arrière a également été revu à l’extérieur des triangles, pour améliorer l’extraction d’air au-dessus du diffuseur.
Si l’appui à l’arrière est l’une des vertus de cette RB16B, il en va de même pour la gestion des pneus Pirelli: l’équipe autrichienne a toujours impressionné depuis l’année dernière pour la façon dont elle a réussi à exploiter les pneus dans la bonne fenêtre, et avec une Mercedes 2021 sans DAS, la voiture de Verstappen et Perez est sans aucun doute la meilleure sur ce front. Tant dans des conditions chaudes, comme Bahreïn et au Portugal, que dans des conditions plus fraîches comme Imola, Red Bull est toujours le plus efficace.
Un nouveau conduit de frein avant a également été vu à Portimao, révisé uniquement sous la forme des convoyeurs d’écoulement à l’intérieur de la prise d’air. Les fentes de la partie supérieure sont passées de 2 à 3, avec une gestion aérodynamique différente évidente de l’écoulement.
Avec l’avènement de la révolution technique de l’année prochaine, l’écurie de Christian Horner ne se concentrera peut-être pas sur la saison 2022 avant l’arrivée de l’été, et le développement de cette RB16B pourrait se poursuivre dans un effort pour maintenir un combat ouvert avec Mercedes.
Cela va un peu à l’encontre de l’équilibre du discours de performance avec le plafond budgétaire, et cet aspect doit certainement être pris en compte. La RB16B semble encore avoir une marge d’amélioration, mais la courbe de développement va évidemment s’aplanir à partir du GP de Turquie (13 juin).
Auteur du deuxième temps des EL2 ce vendredi à seulement un dixième de la Mercedes de Lewis Hamilton, Max Verstappen a indiqué que la piste de Portimao souffrait toujours d’un manque de grip.
L’an dernier, peu avant l’arrivée de la F1 à Portimao, les organisateurs du Grand Prix du Portugal ont pris la décision de ré-asphalter entièrement le circuit, ce qui a causé bien des soucis aux pilotes lorsqu’ils ont commencé à rouler pour la première fois sur le tracé portugais.
Quelques mois sont passés désormais depuis le dernier Grand Prix du Portugal à Portimao et la piste a eu le temps de « mûrir », mais pas suffisamment selon Max Verstappen qui a constaté une nouvelle fois un manque de grip évident.
« Tout allait bien, mais c’était juste difficile avec le tarmac à nouveau. » a déclaré Verstappen après sa journée de travail ce vendredi.
« C’est super glissant. Je sais que c’est la même chose pour tout le monde, mais ce n’est pas vraiment agréable à piloter. »
« Bien-sûr, les pneus ont changé et nous avons aussi perdu un peu d’adhérence par rapport à l’année dernière, mais oui c’est très difficile [de piloter] et c’est dommage. »
« Tout cela dépend de la préparation des pneus, de la température des pneus, et cela ne devrait pas être comme ça. Mais comme je l’ai dit, c’est la même chose pour tout le monde. »
Le Mexicain Sergio Perez se dit très surpris d’avoir réussi à s’adapter aussi rapidement à la Red Bull RB16B après avoir décroché le deuxième meilleur temps lors des qualifications du Grand Prix d’Emilie-Romagne à Imola.
Lors des qualifications du Grand Prix d’Emilie-Romagne, Sergio Perez a réussi à hisser sa Red Bull sur la première ligne de la grille de départ juste derrière le poleman Lewis Hamilton et devant son coéquipier Max Verstappen.
« J’ai été très satisfait de ma progression après ma qualification en première ligne à Imola. » a admis Sergio Perez.
« Je pense que je me suis même surpris d’être aussi rapide dès mon second week-end de course chez Red Bull et de pouvoir extraire le maximum de la voiture en si peu de temps. »
« En y repensant, je pense que le fait de pouvoir m’adapter à une voiture et à un style de conduite si différents me donne définitivement un gros regain de confiance et cela m’a montré que je suis capable de bien m’adapter. »
« Je commence à comprendre la voiture et c’est le principal avantage. On peut voir avec tout ceux qui ont changé d’équipe cette année qu’il faut du temps pour se mettre à niveau. »
« Tout le monde est bon, tout le monde est exceptionnellement rapide, j’ai juste un processus que vous devez suivre avant que tout ne vienne naturellement, et j’espère que nous pourrons y parvenir lors des premières courses de la saison. »
Alors que sa performance en qualifications le samedi a été brillante, la course s’est moins bien passée pour Perez qui a fait un tête-à-queue, ruinant définitivement ses chances de terminer sur un podium et même dans le top dix (il franchira la ligne en douzième position).
Dans l’esprit de Sergio Perez, cette erreur a certainement couté un doublé à l’équipe Red Bull, le Mexicain estimant qu’il aurait pu terminer derrière son coéquipier qui a remporté l’épreuve.
« Imola a été une occasion manquée car je pense que nous aurions pu terminer sur un doublé, mais j’espère que nous pourrons y parvenir ce week-end [au Portugal]. »
« Imola est une piste difficile à maitriser et à maximiser, surtout si vous avez récemment changé d’équipe. Mais au Portugal, j’espère être dans le mix et tout sortir de la voiture. »
« Nous savons de quoi la voiture est capable, et l’objectif est d’exploiter son potentiel. Le point positif est que le rythme est là et que nous devons juste continuer à construire sur notre forme et faire un autre pas en avant. »
Le pilote Red Bull Max Verstappen dit qu’il ne se concentre pas sur sa position au championat du monde pour le moment, bien que le Néerlandais occupe la deuxième place à un point du leader Lewis Hamilton.
Après les deux premières courses de la saison 2021, Max Verstappen a décroché sa première victoire à Imola et aurait pu également remporter le Grand Prix de Bahreïn s’il n’avait pas dépassé Lewis Hamilton en dehors des limites de la piste.
Lorsqu’on lui indique qu’il n’a jamais été aussi proche de prendre la tête du championnat du monde de Formule 1, Verstappen a répondu qu’il ne se concentrait pas sur le championnat pour le moment : « C’est encore une longue saison et je ne me concentre pas vraiment là-dessus. » a déclaré Max Verstappen.
« J’essaie juste de performer aussi bien que possible à chaque Grand Prix. C’est ce sur quoi je dois me concentrer. »
« Nous avons eu un début de saison positif et j’en suis très content. J’espère juste que nous pourrons continuer sur cette lancée. »
Lorsqu’on lui demande s’il pense que Red Bull a franchi un cap cette année, Verstappen a répondu : « Je ne vois pas les choses de cette façon. »
« C’est un processus continu pour essayer de se rapprocher de Mercedes et cette saison, cela se passe bien jusqu’à présent. Mais nous devons continuer à nous développer et à travailler dur. »
La prochaine manche de la saison se déroulera ce week-end au Portugal sur le tracé de Portimao et Max Verstappen espère qu’il sera en mesure d’aussi bien performer que lors des deux premiers Grands Prix de l’année.
« L’année dernière c’était difficile parce qu’il y avait de l’asphalte neuf à Portimao, ce qui rendait la piste très glissante. »
« J’espère que c’est un peu mieux désormais. J’ai hâte d’y courir à nouveau parce que c’est une excellente piste. Jusqu’à présent cette année, nous semblons plus compétitifs que l’année dernière, alors j’espère que ce sera la même chose au Portugal. »
Max Verstappen estime que les monoplaces 2022 offriront un niveau de grip similaire à ce que le Néerlandais a pu constater lors de ses débuts en F1 en 2015.
L’an prochain, la nouvelle réglementation entrera en vigueur en Formule 1 offrant des monoplaces très différentes de celles utilisées en ce moment, tandis que la motorisation restera la même à la suite du gel du développement des moteurs voté il y a quelques semaines par la FIA et les équipes.
Grâce à cette nouvelle réglementation, la Formule 1 espère rendre les monoplaces un peu plus lentes (entre 1 et 3 secondes plus lentes) afin de redonner du spectacle et offrir aux pilotes des opportunités de dépassements.
Interrogé pour savoir s’il pense que la nouvelle réglementation lui conviendra l’an prochain, Max Verstappen a répondu : « Évidemment, je n’ai pas encore piloté cette nouvelle voiture, donc je ne peux pas répondre à cela. »
« Mais nous savons que les voitures seront beaucoup plus lentes. J’ai conscience également qu’il y aura des caractéristiques en termes de pilotage bien différentes. »
« Les moteurs resteront les mêmes, donc avec la même puissance et plus ou moins d’adhérence, ce ne sera pas facile. Nous verrons bien, mais je pense que cela va nous ramener aux niveaux d’adhérence de 2014 ou 2015, ce sera donc un grand changement. »
« Elles seront en tout cas très différentes et nous espérons tous que la course s’améliorera. C’est ce que les fans aimeront. »
Le directeur de l’équipe Aston Martin, Otmar Szafnauer, estime que Sebastian Vettel arrivera très prochainement à trouver son rythme au volant de l’AMR21.
Après les deux premières courses disputées pour l’équipe Aston Martin, Sebastian Vettel n’a toujours pas marqué le moindre point en 2021.
Lors de la première course de l’année à Bahreïn, Sebastian Vettel a franchi la ligne d’arrivée à une lointaine quinzième place après avoir connu un week-end compliqué, notamment parce qu’il a reçu deux pénalités (une pour non respect de drapeaux jaunes en qualifications et l’autre pour avoir percuté Esteban Ocon en course).
Un autre week-end difficile au Grand Prix d’Émilie-Romagne a vu Vettel contraint de prendre le départ depuis la voie des stands après que l’équipe ait remplacé ses freins arrière en surchauffe avant le début de la course.
Condamné à remonter tout le peloton, l’Allemand a finalement dû abandonner à un tour de la fin de course en raison de problèmes de boîte de vitesses, bien qu’il ait tout de même été classé quinzième.
Malgré toutes ces difficultés, le directeur de l’équipe Aston Martin estime que le quadruple champion du monde est encore plus déterminé à se mettre rapidement dans le rythme.
« Je pense qu’il va bien. Il a des attentes très élevées envers lui-même. » explique Otmar Szafnauer, le directeur de l’équipe Aston Martin, cité par le site de la F1.
« Il travaillera sans relâche pour s’améliorer et progresser dans cette courbe d’apprentissage. Il y a un peu de frustration, mais il sera encore plus déterminé à se mettre rapidement dans le rythme. »
« [à Imola] Ce n’était pas de sa faute, parce que ses conduits de freins étaient en feu et après avoir démarré la course depuis la voie des stands et avoir écopé d’une pénalité, il n’avait aucune chance. »
Szafnauer compare les difficultés de Sebastian Vettel par rapport à Sergio Perez – qui a quitté Aston Martin pour rejoindre Red Bull cette année – et qui a le même problème que le quadruple champion du monde pour s’adapter à une philosophie de monoplace bien différente dans sa nouvelle équipe, le Mexicain ayant connu lui aussi des difficultés lors des deux premières courses.
« Si la philosophie de la voiture est complétement différente, cela prend du temps. Ayant également parlé à Checo [Sergio Perez], il est allé chez Red Bull qui a une philosophie différente de la nôtre et il dit la même chose. »
« Il doit juste prendre le temps d’obtenir ces fines marges, c’est juste ça. Plus il passera de temps dans le baquet, mieux ce sera. »
« Je suppose que mon plus grand regret est que nous n’ayons pas été aussi fiables que nous aurions dû l’être en hiver. »
« Seb a perdu une grande partie de sa journée et demie [aux essais hivernaux], donc si nous avions eu plus de tests et Seb plus dans la voiture, je pense qu’il serait à un endroit différent sur la courbe d’apprentissage. »
« Seb n’a jamais été en lice [à Imola], mais une fois qu’il a chaussé les slicks, il faisait des très bons chronos. Je pense donc qu’il prend le dessus sur la voiture et qu’il ira de mieux en mieux. »
Ce vendredi, l’équipe Red Bull a annoncé la nomination de Ben Hodgkinson au poste de directeur technique de Red Bull Powertrains, le département moteur de l’équipe de Milton Keynes.
En tant que directeur technique, Ben Hodgkinson rejoindra Red Bull Powertrains dans un rôle de leadership à la tête de tous les aspects techniques avec un accent clé sur le développement du premier groupe motopropulseur de Red Bull, afin de se conformer aux nouvelles réglementations de la Formule 1 actuellement prévues pour 2025.
Le département moteur représente le plus gros investissement de Red Bull en F1 depuis la création de Red Bull Racing en 2005 et offre à Red Bull et à la Scuderia AlphaTauri (léquipe sœur) une autonomie sportive ainsi qu’une intégration transparente du moteur et du châssis pour la première fois.
Basé dans l’usine de groupe motopropulseur à la pointe de la technologie, actuellement en construction au cœur du Red Bull Technology Campus à Milton Keynes, Ben Hodkinson dirigera le département moteur avec une intégration complète dans l’équipe châssis pour livrer futurs les groupes motopropulseurs permettant à Red Bull de concourir pour les championnats du monde.
« Nous sommes ravis d’accueillir Ben chez Red Bull Powertrains en tant que directeur technique.« a déclaré Christian Horner, team principal de l’équipe Red Bull.
« Il arrive à ce projet extrêmement passionnant en tant que vainqueur éprouvé de course et en tant qu’innovateur capable de diriger une équipe d’ingénieurs hautement qualifiés partageant les mêmes idées. »
« Lorsque Red Bull a annoncé la création de Red Bull Powertrains, cela annonçait également une nouvelle phase de l’ambition de la société en Formule 1: intégrer tous les aspects de la conception automobile en interne et remettre notre destin entre nos mains.«
« L’expression ultime de cela est le développement d’un groupe motopropulseur Red Bull pour répondre à la prochaine génération de règlements sur les moteurs de Formule 1.La nomination de Ben marque notre intention à long terme et nous le soutiendrons, lui et son équipe, avec toutes les ressources disponibles nécessaires pour réussir. »
Aucune date de prise de fonction n’a encore été dévoilée par Red Bull et dépendra des termes qui lient encore Hodgkinson à Mercedes pour qui il travaille depuis 2017.
Red Bull Racing ambitionne d’attirer les meilleurs talents dans son département moteur baptisé Red Bull Powertrains qui sera opérationnel à partir de 2022.
A partir de la saison prochaine, Red Bull – via la société Red Bull Powertrains – construira ses propres moteurs en F1 après avoir acquis la propriété intellectuelle de Honda qui a décidé de stopper son programme en Formule 1 à la fin de cette saison 2021.
Sans motoriste à partir de 2022, Red Bull a demandé à la FIA un gel du développement des unités de puissance à partir de cette date pour pouvoir continuer d’utiliser le moteur Honda durant trois saisons (jusqu’à l’arrivée d’une nouvelle unité de puissance en 2025) sans avoir à dépenser des sommes folles en développement.
La FIA, ainsi que toutes les équipes de la grille, ont accepté de voter le gel des moteurs à partir de 2022, ce qui permettra donc à Red Bull d’utiliser le moteur Honda qui sera pour le coup rebadgé en Red Bull Powertrains (la société montée par Red Bull récemment).
Christian Horner a indiqué que Red Bull Powertrains conservera la même philosophie que Red Bull Racing a toujours eu dans son département châssis, c’est à dire embaucher les meilleurs talents, alors que l’équipe de Powertrains va à moyen terme concentrer ses ressources sur 2025 avec le développement d’un nouveau moteur.
« Nous appliquerons exactement la même philosophie que nous avons appliqué du côté du châssis. » a expliqué Christian Horner, team principal de l’équipe Red Bull, au magazine britannique Autosport.
« L’intention, exactement comme je l’ai fait avec le châssis, est de nous assurer d’attirer les bons talents et les meilleurs talents. »
« Nous allons hériter des gens formidables et des talents de Honda, mais nous sommes absolument déterminés à recruter les bonnes personnes dans les bons rôles d’une manière efficace qui s’intègre pleinement au côté châssis de l’entreprise. »
Horner a estimé qu’il était important que Red Bull ait son installation moteur aussi proche que possible de son usine châssis, ce qui la placera aux côtés de Ferrari en tant que seul constructeur avec une telle proximité géographique entre ses opérations châssis / unité de puissance.
« En fin de compte, la F1 est toujours un sport d’équipe. C’est un sport fait de gens, et c’est l’une des raisons pour lesquelles nous hébergeons nos installations sur le site de Milton Keynes. Il s’agit de garantir une intégration transparente entre le bloc d’alimentation et le châssis. »
Le Mexicain Sergio Perez a connu un Grand Prix d’Emilie-Romagne fait de hauts et de bas le week-end dernier à Imola.
Le samedi en qualifications, Perez s’est montré plus rapide que son coéquipier Max Verstappen et a décroché la deuxième place sur la grille de départ du Grand Prix d’Emilie-Romagne, juste derrière la Mercedes de Lewis Hamilton qui s’élançait en pole position.
Mais en course le dimanche, Sergio Perez n’a pas été aussi efficace que la veille au cours d’un Grand Prix entaché d’une série d’incidents – dont deux tête-à-queue – pour finalement terminer à la onzième position à l’arrivée de l’épreuve, soit à la porte des points.
Mais le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a insisté sur le fait que son pilote a montré de grandes choses au cours du week-end à Imola et n’a aucun doute sur le fait que Perez finira par performer très bientôt.
« Il vient juste de prendre ce baquet [deuxième course de Perez avec l’équipe Red Bull] et c’est différent de ce à quoi il était habitué [chez Racing Point]. « déclaré Horner dimanche soir à Imola.
« Il a fait un super boulot hier [samedi] pour se placer en première ligne, il a raté de peu la pole position et je pense qu’il y a de belles courses à venir pour lui dans le futur. »
« On pouvait voir dans l’air propre que son rythme était vraiment élevé. C’est difficile pour lui parce qu’on aurait pu gagner quelques points sur Mercedes [Bottas a abandonné]. Il avait un bon rythme, mais il y a encore un long chemin à parcourir [avant la fin de la saison]. »
Au classement des pilotes, Sergio Perez occupe actuellement la huitième place avec 10 points marqués depuis le début de la saison 2021 contre 43 pour son coéquipier Max Verstappen.
Sergio Perez – deuxième sur la grille de départ ce dimanche à Imola – s’élancera cet après-midi avec des pneus Tendres montés sur sa Red Bull, contrairement à Lewis Hamilton et Max Verstappen, qui ont fait le choix de se qualifier en Q2 avec des pneus Mediums.
Le Mexicain a expliqué ce samedi soir qu’il avait choisi le pneu Tendre en raison de la faible différence de performance constatée entre les Mediums et les Tendres cette année, le pilote Red Bull ayant donc choisi au final de mettre toutes les chances de son côté pour se qualifier le plus haut possible sur la grille.
« Avec l’équipe nous avons senti que le pneu Tendre était loin d’être là où il était l’an dernier, donc c’est un bon pneu pour la course. » a expliqué Perez ce samedi soir à Imola.
« Il est juste différent du Medium lorsque cela est important…et c’était important et crucial pour moi d’obtenir cet apprentissage, cette cohérence et cette progression.«
« La dernière fois j’ai raté la Q3 [à Bahreïn avec les pneus Mediums], et comme Lewis l’a dit, nous pouvons toujours regarder en arrière et faire mieux. »
« J’avais besoin de cette qualification propre, et que ce soit la bonne ou la mauvaise stratégie, je pense qu’il n’y a pas grand chose entre les deux [Medium et Tendre]. Donc, nous sommes définitivement dans le game. »
Condamné à regarder ses camarades rouler lors des EL2 en raison d’une panne sur sa monoplace, Max Verstappen préfère voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide.
En EL2, Verstappen a dû garer sa monoplace sur le bord de la piste après qu’un arbre de transmission a cédé sur sa RB16B, obligeant le Néerlandais à mettre un terme prématuré à sa journée de travail à Imola.
En matinée, Max Verstappen était tout de même dans le rythme des deux Mercedes avec le troisième temps de la séance à seulement 0,058 s de Valtteri Bottas.
« J’aime l’Italie.La nourriture est bonne et j’aime être ici, mais nous ne semblons pas être aussi chanceux avec le pilotage ici, alors j’espère que cela va changer. » a déclaré Verstappen à la fin de sa journée de travail ce vendredi à Imola.
« J’ai eu un problème d’arbre de transmission, nous avons donc dû arrêter la voiture en EL2 et ce n’était pas facile de ramener la voiture aux stands, donc je ne pouvais pas revenir sur la piste. »
« La voiture se comportait bien en EL1 et il est difficile de dire comment aurait été la deuxième séance, mais nous pourrons toujours regarder les données et voir ce que nous pouvons faire de mieux pour demain en termes d’équilibre. »
« Bien sûr, il aurait été préférable de rouler durant la session, mais je ne pense pas que manquer les EL2 soit la fin du monde car nous savons ce que nous devons faire demain.Nous devons simplement nous concentrer sur nous-mêmes et nous assurer que nous tirons le meilleur parti de notre offre. »
L’équipe Red Bull Racing et la société TAG Heuer ont annoncé ce jeudi la prolongation de leur partenariat jusqu’en 2024.
La conclusion du nouvel accord intervient à la veille du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2021 et voit la marque TAG Heuer rester sur les voitures et les combinaisons des pilotes Red Bull Racing Honda Max Verstappen et Sergio Perez.
« Nous sommes extrêmement fiers de poursuivre notre partenariat de longue date et fructueux avec TAG Heuer, l’un des noms les plus emblématiques de l’histoire des courses de Grand Prix. » a déclaré Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull.
« Au fil des décennies, TAG Heuer a été associé à certaines des véritables légendes de notre sport et nous sommes ravis que Red Bull Racing continue de faire partie de cet important héritage. »
« Dans le sport automobile, le timing est tout, non seulement en termes de fractions de seconde qui séparent le grand du bien, mais aussi en termes de décisions en une fraction de seconde qui peuvent faire la différence entre la victoire et la défaite. »
« L’esprit « Don’t Crack Under Pressure » de TAG Heuer incarne la résilience et l’engagement nécessaires pour réussir ce timing et nous sommes impatients de décrocher avec eux plus de de victoires dans les années à venir. »
Pour rappel, à partir de la saison prochaine l’équipe Red Bull continuera d’utiliser le moteur Honda à l’arrière de sa monoplace, mais l’unité motrice devrait être rebadgée.
Les dirigeants de l’équipe ont indiqué récemment que le moteur devrait être badgé « Red Bull Powertrains » (le nom de la société montée récemment pour exploiter les moteurs Honda à partir de 2022), mais l’équipe pourrait tout aussi bien décider de rebadger son moteur TAG Heuer comme ce fut le cas dans le passé avec l’utilisation du moteur Renault.
Sergio Perez – qui a rejoint l’équipe Red Bull cette année – n’a pas connu une première course facile à Bahreïn avec une panne survenue sur sa monoplace avant même le départ de la course dans le tour de chauffe.
Le Mexicain a bien failli abandonner avant de prendre le départ de l’épreuve, mais par on ne sait quel miracle, sa monoplace a finalement redémarré et Sergio Perez a donc pu prendre le départ depuis la voie des stands.
Contraint à devoir remonter tout le peloton, Perez a finalement franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de Bahreïn à la cinquième place et a été élu pilote du jour par les fans.
A la veille de la seconde manche de l’année qui se dispute ce week-end sur le tracé d’Imola dans le cadre du Grand Prix d’Émilie-Romagne, Sergio Perez visera au minimum le podium au volant de sa RB16B, mais le pilote mexicain s’attend à un combat serré avec Mercedes.
« Je pense que ça va être très serré avec Mercedes et nous allons voir si le combat est lié au circuit. » nous explique Sergio Perez avant la seconde manche de la saison 2021.
« Il sera intéressant de voir comment nous nous en sortons à Imola, sur une piste très différente de Bahreïn, et de voir comment nous nous comparons à eux. »
« J’ai beaucoup appris [à Bahreïn]. J’en ai appris davantage sur le style de conduite de Max et sur la façon dont la voiture doit être pilotée pour en tirer le maximum. Je pense que c’était le plus grand apprentissage, je sais de quel équilibre j’ai besoin sur la voiture tout au long du week-end. »
« Mon objectif est de faire une bonne course et j’attends avec impatience le week-end. Espérons qu’à Imola, nous pourrons revenir et être en lice pour se battre pour un podium et, espérons-le, la victoire. »
« Contrairement à Bahreïn, les qualifications sont très importantes à Imola car on peut difficilement doubler là-bas mais j’aime ça. »
Le pilote Red Bull Max Verstappen semble avoir digéré le fait d’avoir perdu une potentielle victoire à Bahreïn lors de la première course de l’année fin mars et est désormais concentré sur la prochaine manche qui se dispute ce week-end à Imola.
A Bahreïn, Max Verstappen avait clairement la monoplace la plus rapide de la grille, mais en course le dimanche, un dépassement sur Lewis Hamilton en dehors des limites de la piste l’a obligé à rendre sa position au pilote Mercedes, qui franchira donc la ligne d’arrivée sept dixièmes devant la Red Bull de Verstappen.
« Bien sûr, la course à Bahreïn a été un excellent début de saison. Ce fut un week-end positif en termes de performances, mais ce ne sont pas des garanties pour Imola. » nous rappelle Max Verstappen.
« Nous avons eu un début de saison positif, donc j’espère que nous pourrons nous en tenir à cela, mais ce ne sera pas facile et tout devra aller parfaitement pour battre notre principal concurrent. »
« Il y a toujours des choses que nous pouvons faire mieux, mais c’est toujours facile à dire après un week-end de course. En tant qu’équipe, nous recherchons toujours des améliorations, mais c’est une chose sur laquelle nous travaillons constamment, nous voulons toujours penser à l’avenir. »
« Même si nous aurions gagné la course à Bahreïn, il y a toujours des choses à améliorer, surtout lorsque vous affrontez une équipe qui est devenue sept fois championne du monde, c’est ce que nous continuerons de faire à Imola. Je suis prêt pour la bataille et il reste encore une longue saison à faire. »
Lorsqu’on lui demande si la RB16B est plus agréable à piloter que la RB16 de 2020, le Néerlandais confirme que le comportement de la monoplace 2021 est clairement meilleur.
« Je ne pense pas que vous puissiez comparer les deux voitures car il existe de nombreux facteurs différents tels que les pneus et les changements aérodynamiques, mais la RB16B se comporte certainement mieux jusqu’à présent. »
« Nous n’avons roulé que sur un circuit, donc chaque week-end, vous devez essayer de retrouver un bon équilibre dans la voiture.Mais tout le monde apprécie ce défi de la Formule 1.«
« Je suis détendu à l’approche du week-end de course à Imola, j’ai hâte d’y retourner.L’année dernière, nous avons fait une assez bonne course jusqu’au problème de pneus (crevaison). »
« Encore une fois, il est trop tôt dans la saison pour savoir comment nous allons performer, il faudra attendre de voir ce qui se passe sur la piste.La volonté vient de l’intérieur et je préfère essayer de gagner chaque course.Nous verrons donc si nous pouvons faire un autre pas en avant. »
Les modifications apportées aux règles aérodynamiques pour 2021 semblent avoir « blessé » les équipes qui appliquent une philosophie de conception à faible rake [hauteur du châssis à l’arrière] – comme Mercedes – en tout cas plus que celles qui utilisent une philosophie à rake élevé, comme Red Bull.
Mais selon le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, modifier la philosophie de conception de sa monoplace vers celle utilisée par Red Bull pour cette saison ne serait pas la solution aux problèmes rencontrés par Mercedes cette année.
Traditionnellement, Mercedes a toujours préféré conserver une philosophie de rake faible sur ses monoplaces et la W12 de cette saison ne déroge pas à la règle. Mais malgré le fait que Red Bull – qui a adopté la philosophie à rake élevé depuis plusieurs années – semble avoir la monoplace la plus compétitive en ce début de campagne 2021, Wolff a exclu la possibilité que Mercedes copie l’approche de l’équipe de Milton Keynes.
« Tout d’abord, je ne pense pas que le rake soit le seul effet singulier dont nous pouvons souffrir. » a expliqué Toto Wolff, cité par le site de la F1.
« Ces nouveaux pneus que nous avons en 2021 sont également un facteur. Nos analyses ont montré que le concept de rake le plus élevé a perdu moins d’appui que celui du rake faible, et au cours de la dernière année de ces règlements, nous ne serions pas en mesure de reproduire le concept avec lequel Red Bull et certaines des autres équipes ont couru. »
« Ce n’est physiquement pas possible. Nous ne pouvons pas gérer nos suspensions et nos réglages de la même manière que Red Bull et nous devons donc en tirer le meilleur parti et adapter la voiture à ce dont nous disposons. »
« Il est peut-être plus difficile pour nous de récupérer une partie de l’appui perdu – mais jusqu’à présent, ce que j’ai vu, et ce que j’espère, c’est que nous pourrons avoir un combat très serré avec Red Bull. »
Avant la seconde manche de la saison qui se déroule du 16 au 18 avril à Imola en Italie, l’équipe Mercedes est en tête au championnat du monde des constructeurs avec 13 points d’avance sur Red Bull.
Il se murmure depuis quelques jours dans le paddock de la F1 que l’équipe Red Bull s’apprête à introduire pour la seconde manche de la saison 2021 qui se disputera sur le tracé d’Imola le 18 avril une suspension arrière inédite sur sa RB16B.
Selon les dernières rumeurs, l’équipe de Milton Keynes aurait développé une suspension arrière innovante permettant de modifier l’angle des roues arrière (un peu à l’image du système DAS de Mercedes).
En principe, un tel système est totalement interdit par la réglementation en Formule 1, mais la flexibilité de certaines pièces et des réglages électroniques du différentiel, du moteur et du système de freinage pourraient permettre à une équipe d’obtenir l’effet désiré sur sa monoplace.
Cependant, le Dr Helmut Marko, responsable Motorsport chez Red Bull, a nié catégoriquement l’introduction d’une telle suspension arrière sur la RB16B pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne.
« C’est complétement absurde, nous avons déjà roulé avec une nouvelle suspension à Bahreïn. » a déclaré l’Autrichien à F1 Insider.
« Il n’y a rien de spécial, nous avons dû la concevoir parce que nous avions besoin d’une suspension qui s’adapterait à l’arrière extrêmement étroit que nous avons construit autour du nouveau moteur Honda qui est plus petit et plus compact cette saison. »
Pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne, Helmut Marko espère juste que les deux pilotes, Sergio Perez et Max Verstappen, pourront exploiter tout le potentiel du package de la RB16B à Imola.
« Je ne sais pas ce que Mercedes développe. Mais nous comptons sur le package que nous avions à Bahreïn et que nous n’avons tout simplement pas utilisé au maximum. »