James Vowles est revenu sur le cas de Logan Sargeant, pilote qu’il a viré après le Grand Prix des Pays-Bas, assurant pourtant qu’il a “la capacité” de décrocher un titre dans d’autres disciplines en sport automobile.
Logan Sargeant a passé un an et demi chez Williams sans jamais réellement briller, ne marquant qu’un seul point en 36 Grands Prix de F1.
Alors que l’Américain s’était vite retrouvé sur la sellette en 2024, son crash en EL3 du Grand Prix des Pays-Bas semble avoir définitivement achevé sa carrière en F1 chez Williams, étant remercié au profit de Franco Colapinto après ce week-end à Zandvoort.
James Vowles estime ainsi que Logan Sargeant avait tout simplement atteint son plafond de verre.
“Je pense que Logan m’a donné tout ce qu’il avait, mais ce n’était pas au bon niveau ou à la bonne valeur pour ce dont nous avions besoin, c’est aussi simple que cela”, a analysé Vowles sur le podcast Beyond The Grid.
“Ce n’était jamais de sa part un manque de confiance, ou un manque de volonté, ou un manque de motivation. Il passait tout le temps qu’il pouvait à se rendre plus rapide, mais il arrivait au bout du chemin de ce qu’il était capable d’accomplir.”
Vowles : Sargeant “fait partie des 20 meilleurs pilotes en sport automobile”
Par ailleurs questionné sur le possible avenir de Logan Sargeant dans d’autres catégories en sport automobile, telles que l’IndyCar ou le WEC, James Vowles a livré une réponse “qui va prêter à controverse” comme il le dit lui-même.
“Il fait partie des 20 meilleurs pilotes en sport automobile, ce qui va prêter à controverse, et il y aura beaucoup de gens très frustrés par cette affirmation, mais c’est le niveau auquel il se trouve”, affirme Vowles.
“Il n’était qu’à un ou deux dixièmes. Les années précédentes, un dixième ou deux vous auraient permis de rester à peu près dans la bonne position, ce n’est plus le cas aujourd’hui, cela vous fait reculer de cinq places. Il a tout à fait la capacité d’être champion dans de nombreuses autres séries, cela ne fait aucun doute.”
James Vowles, directeur de l’écurie Williams, a exprimé ses doutes quant à la capacité d’Alpine F1 à tirer pleinement parti d’un éventuel partenariat moteur avec Mercedes.
Après l’annonce de l’abandon des moteurs Renault F1 à la fin de la saison 2025, il semble presque acquis que l’écurie Alpine F1 roulera avec un moteur Mercedes en 2026.
James Vowles s’est ainsi exprimé sur cette probable association entre Alpine et Mercedes. Le Britannique qui dirige Williams F1, écurie motorisée par les Flèches d’Argent, a notamment mis en avant la complexité de l’intégration d’une nouvelle unité de puissance au sein d’une monoplace.
L’ancien stratège de l’écurie Mercedes a également affirmé qu’Alpine devrait d’abord mettre fin à sa spirale négative, avant de démarrer “le redressement”.
“Je vois un point d’interrogation avec Alpine”, a indiqué James Vowles à Auto Motor und Sport. “Même s’ils achètent des moteurs à Mercedes, ils sont loin derrière.”
Vowles : “Nous sommes déjà au milieu du projet 2026” avec Mercedes
Ce fameux moteur Mercedes, qui pourrait équiper les Alpine en 2026, semblerait prometteur selon certaines rumeurs du paddock. Toutefois, Vowles avertit Alpine sur le fait que son écurie Williams, cliente de Mercedes, est déjà bien avancée sur la partie moteur du projet 2026.
“Nous travaillons avec Mercedes depuis 2014 et nous sommes déjà au milieu du projet 2026 avec eux”, révèle-t-il.
“Vous ne pouvez pas simplement visser un moteur à l’arrière de la voiture et espérer que cela fonctionne. Et Alpine est toujours sur une tendance à la baisse.”
“Il faut d’abord y mettre un terme avant d’entamer le redressement. Chez Williams, nous avons déjà dépassé ce stade.”
“Nous avons entamé le processus il y a un an ou deux et nous sommes déjà raisonnablement stables.”
Carlos Sainz Sr est revenu sur le choix de son fils de rejoindre Williams, une écurie qui selon lui construit “un projet qui monte”.
La décision de Carlos Sainz Jr s’est fait attendre ! En effet, alors que le baquet du pilote Ferrari reviendra à Lewis Hamilton la saison prochaine, l’Espagnol a pris son temps pour faire la lumière sur la suite de sa carrière en F1. Alors que son nom a été évoqué du côté de chez Audi, Alpine, Mercedes et même Red Bull, Carlos Sainz Jr a finalement retenu l’option Williams.
Une décision qui n’a pas manqué de surprendre, passant d’une des meilleures écuries du plateau à une équipe végétant en fond de grille depuis de nombreuses années. Le projet Audi n’était pas plus séduisant ? Surtout que son père est aujourd’hui engagé en lui aussi avec la firme allemande.
S’adressant au journal espagnol Marca, Sainz Sr a reconnu que la décision n’avait pas été facile à prendre pour son fils.
“C’est sa décision et nous devons la respecter”, a déclaré l’ancien pilote de Rallye. “Ce n’était pas une décision facile ni claire. Il y avait trois ou quatre options et, en fin de compte, c’est lui qui doit décider de son avenir et nous le soutenons autant que possible. Et c’est ce que nous avons fait.”
La saison prochaine, Williams disposera de l’un des meilleurs duos de pilotes, associant deux anciens petits protégés de Red Bull, Carlos Sainz Jr et Alexander Albon. Depuis l’arrivée de James Vowles aux commandes de l’équipe, Williams semble enfin relever la tête après plusieurs saisons à oublier. Le chemin est encore long pour l’écurie de Grove, mais force est de constater que le projet Williams peut séduire aujourd’hui.
“Williams a un projet qui monte, en fin d’année il commence à mieux marcher et nous devons espérer, et nous avons confiance en lui, que l’année prochaine il continuera sur une tendance à la hausse.”
Sainz Sr n’a pas manqué de rappeler que son fils a toujours réussi à performer avec les écuries pour lesquelles il a piloté (Toro Rosso, Renault, McLaren, Ferrari)
« Carlos a laissé une bonne impression aux équipes dans lesquelles il a travaillé, grâce à son travail et à son savoir-faire. Les équipes se sont améliorées après son arrivée et c’est ce qui est important pour un professionnel et ce que l’on devrait toujours exiger de lui.”
“Je pense qu’à cet égard, Carlos est un pilote sérieux et qu’il sait très bien où il va. J’ai toujours été à ses côtés dans ce domaine. En tant que père, moi et mon neveu lui avons donné un coup de main, nous avons étudié toutes les options possibles. Mais mon rôle n’a pas changé”, a conclu le père du futur pilote Williams.
Arrivé en cours de saison avec pour mission de remplacer un Logan Sargeant en perdition chez Williams, Franco Colapinto ne cesse d’impressionner l’ensemble du paddock.
En effet, après une belle prestation lors de sa première course, douzième du Grand Prix d’Italie avec sa FW46, il a marqué ses premiers points en F1 lors de la course suivante à Bakou. C’est sur une piste qu’il ne connaissait pas, et l’une des plus techniques de la saison, que Franco Colapinto a débloqué son compteur de points, terminant à une magnifique huitième position. Celui qui était engagé en F2 il y a encore quelques mois, peut-il maintenant trouver une place de titulaire en 2025 ?
Car oui, s’il a un baquet en F1 pour les six prochains Grands Prix, Franco Colapinto n’a (pour le moment) pas encore de volant pour la saison prochaine. Mais ce véritable “super-sub” chez Williams pourrait, à l’image de Nick de Vries en son temps, trouver sur le fil, une place de titulaire en F1.
“Tout ce qu’il a fait depuis son arrivée à Monza est impressionnant”, a déclaré Tom Clarkson, animateur du podcast F1 Nation. “Il a été victime d’un petit accident (à Bakou), mais a su se ressaisir. À Singapour, la course a été très dure mentalement et physiquement. Il a terminé juste en dehors des points, mais il était proche d’Albon en qualifications.”
En effet, dans la chaleur de la nuit de Singapour, le jeune pilote Williams a une nouvelle fois fait parler de lui, se créant un espace au premier virage pour y dépasser pas moins de trois pilotes.
De son côté, Sam Power, de la chaîne australienne Channel 10, a déclaré : “Il donne des maux de tête à de nombreux directeurs d’écurie, qui se sont en train de se demander comment exploiter ce talent…” Avant d’ajouter que Red Bull devrait s’intéresser au profil de l’Argentin. “Franco conviendrait-il à Red Bull ? Si Christian Horner dit qu’il pense à George Russell, pourquoi ne prendrait-il pas en compte Franco ? C’est un pilote qui a fait un travail incroyable en remplacement, comme l’a fait Liam Lawson. Il ouvre un nouveau marché en Argentine, ce que la Formule 1 n’a pas connu depuis longtemps.”
Helmut Marko, conseiller spécial auprès de l’écurie Red Bull a probablement déjà réfléchi à cette piste, et l’Autrichien est connu pour ne pas hésiter à prendre des décisions audacieuses. Pour le moment, libéré de toute pression contractuelle, Franco Colapinto performe et permet à son écurie de virer en huitième position du classement des constructeurs, juste devant Alpine.
James Vowles, directeur de l’écurie Williams, s’est exprimé sur le sujet des moteurs 2026, et selon lui, Mercedes a été “très intelligente”.
Le sujet moteur F1 a fait l’actualité ces derniers jours avec le choix fait par Alpine d’abandonner son unité de puissance maison fin 2025.
Écurie cliente à partir de 2026, il semblerait qu’Alpine soit équipée d’un moteur Mercedes, et à en croire le boss de l’écurie Williams, le travail a été très bien fait du côté de l’usine de Brixworth.
“Je pense que Mercedes a fait un travail exceptionnel, c’est pourquoi j’ai été très heureux de signer à nouveau pour une extension [de contrat]”, a indiqué James Vowles sur le podcast Beyond The Grid.
“Et je pense que vous allez voir des différences entre les unités de puissance qui n’existent pas aujourd’hui. Aujourd’hui, presque toutes les unités de puissance sont très proches les unes des autres.”
“Je pense que cela changera en 2026 et que vous verrez une différence entre les unités de puissance. Je ne pense juste pas que ce sera au même niveau qu’en 2014, où il y avait une telle différence entre les équipes.”
Mercedes a investi “plus tôt que d’autres” selon Vowles
James Vowles, ancien cadre de Mercedes F1, a par ailleurs dévoilé que l’écurie allemande avait investi “plus tôt” que la concurrence.
“Il s’agit d’une refonte complète de ce que vous faites dans un monde électrique et la façon dont vous extrayez le maximum de performance de votre moteur à combustion interne est encore une fois différente”, poursuit Vowles.
“Il s’agit donc d’une opportunité. Et dans le cas de Mercedes, ils ont été très intelligents en investissant plus tôt que d’autres, et en incluant différentes technologies.”
Avec Carlos Sainz aligné aux côtés d’Alex Albon chez Williams l’an prochain, James Vowles, directeur de l’écurie basée à Grove, estime qu’il possèdera “le meilleur duo de pilotes sur la grille”.
Après avoir prolongé Alex Albon, James Vowles a réussi le gros coup de faire venir Carlos Sainz, multiple vainqueur de Grand Prix, au sein du projet Williams.
“En 2025, je pense que nous aurons le meilleur duo de pilotes sur la grille de départ”, a affirmé James Vowles sur le podcast de la F1, Beyond The Grid.
“Franco [Colapinto] fait un travail remarquable. Ce qu’il n’a pas, c’est l’expérience que Carlos [Sainz] aura, mais il fait un travail remarquable.”
“Je pense que, non seulement pour piloter la voiture, mais aussi pour faire progresser l’équipe, nous aurons le meilleur duo de pilotes sur la grille de départ.”
“Cela nous aidera à nous motiver et à aller de l’avant. Il y a de bons développements en cours, dans la continuité des années 2024 et 2025.”
Sainz et Albon “performent tous les deux à un très haut niveau”
Interrogé sur sa certitude d’avoir le meilleur duo de pilotes en 2025, James Vowles a expliqué les raisons qui le poussent à affirmer cela.
“C’est mon avis sur la question”, indique Vowles. “Et je vais en expliquer les raisons dans une certaine mesure.”
“Premièrement, ils performent tous les deux à un très haut niveau. Je veux dire que Carlos a piloté contre tous les pilotes dont nous venons de parler. Contre Lando [Norris chez McLaren], il a été performant.”
“Contre Charles [Leclerc chez Ferrari], il a connu des hauts et des bas. Mais il est là ou à peu près là. Il n’y a pratiquement rien entre ces deux pilotes.”
“Contre Max [Verstappen], la première année chez Toro Rosso, il a été exceptionnel. Ce n’est donc pas qu’il n’a pas été mis au défi tout au long de sa carrière. Il a été mis au défi tout au long de sa carrière et a tenu bon.”
“Mais ce n’est pas seulement sur cela que je me base”, poursuit James Vowles. “Ce n’est pas dans la voiture, c’est en dehors de la voiture.”
“Depuis le peu de temps que je le connais, il fait avancer l’équipe. Il veut consacrer chaque minute de son temps à rendre cette équipe de plus en plus performante.”
“C’est une combinaison qui n’est pas nécessairement disponible en haut et en bas de la grille. Ce que je veux dire par là, c’est qu’il ne s’agit pas seulement d’obtenir la voiture. Ce n’est pas mon travail.”
“Mon travail consiste à faire en sorte que cette organisation soit couronnée de succès. Dites-moi ce que nous pouvons faire de plus. C’est ce que j’attends avec impatience. Et Alex [Albon] est construit de la même manière.”
Alors qu’il s’apprête à disputer sa deuxième saison en Formule 1 avec l’équipe Williams, l’Américain Logan Sargeant assure qu’il se sent bien mieux préparé que l’an dernier à pareille époque.
Sargeant a débuté sa carrière en Formule 1 en 2023 avec l’équipe Williams et l’Américain a connu une campagne difficile avec quelques erreurs de débutant à la clé. Au terme de la campagne 2023, le pilote Williams a été classé avant dernier du classement des pilotes avec un seul point inscrit en 22 courses et ne savait toujours pas lors du dernier Grand Prix de la saison s’il continuerait en F1 en 2024.
L’Américain a finalement vu son contrat être renouvelé par Williams quelques jours après la finale de la saison et s’apprête donc à entamer sa deuxième saison en tant que titulaire.
« Je suis excité [à propos de sa deuxième année en F1], je suis excité d’être de retour. C’est un privilège d’être de retour avec une équipe aussi incroyable. » a déclaré le pilote Williams.
« En arrivant à la fin de la saison [2023], j’avais vraiment besoin de cette pause. Cela a été bénéfique pour moi, mentalement et physiquement, cela m’a permis de me remettre là où j’avais besoin d’être après ce qui a été une très longue saison. »
« Il y a eu quelques hauts et quelques bas, il y a eu plus de bas que je ne l’aurais souhaité, mais il faut prendre le bon comme le mauvais et apprendre de ses erreurs. J’ai l’impression d’avoir pu vraiment réfléchir sur moi-même et comment je peux être meilleur. »
« Donc, je suis prêt après une bonne pause et très motivé. Bien sûr, il y a toujours plus à trouver, mais j’ai l’impression d’être dans un bien meilleure état d’esprit, et j’ai beaucoup plus de compréhension de ce qui va arriver et de la manière de gérer cela au cours de la saison. »
Sargeant se sent mieux dans sa tête à la veille de la saison 2024, mais l’Américain se sent également mieux physiquement après avoir repris du poil de la bête au cours de l’hiver : « J’ai eu une saison intense [en 2023], donc avoir cette pause m’a beaucoup aidé. » a-t-il ajouté.
« Je pèse cinq kilos de plus qu’à la fin de la saison dernière. Ce sont en grande partie des muscles et évidemment de l’eau, mais je me sens tellement en meilleure santé. j’ai l’impression que mon corps est à un meilleur endroit. »
« C’est une chose sur laquelle je devais travailler, et ma première chance de vraiment m’y attaquer était pendant l’intersaison. J’ai fais des progrès d’un point de vue physique et je vais essayer de maintenir cela tout au long de l’année, mieux que l’année dernière. »
« Je vais essayer de maintenir ce poids, essayer de rester plus fort tout au long de la saison, et je pense qu’au final, cela m’aidera à me sentir en meilleure santé et aussi mentalement meilleur. »
Logan Sargeant ne s’est pas fixé un objectif précis pour cette nouvelle saison de Formule 1, mais le pilote Williams a désormais une référence après sa première saison l’an dernier et sait donc de quoi il est capable avec le matériel dont il dispose.
« Je pense que j’ai maintenant cette référence de ce dont la voiture est vraiment capable sur toutes les pistes que nous allons parcourir. J’ai l’impression que je pourrais vraiment commencer plus fort chaque week-end et me donner moins de travail tout au long. »
« Ce n’est jamais facile, et je sais que ça va encore être une saison longue et difficile. Mais en même temps, je me sens beaucoup plus équipé et mieux préparé pour tout cela. » conclut Sargeant.
Alex Albon insiste sur le fait qu’il reste concentré sur son travail avec Williams malgré les rumeurs selon lesquelles il pourrait rejoindre l’équipe Mercedes à la fin de la saison 2024 pour occuper le baquet laissé vide suite au départ de Lewis Hamilton.
Suite à la décision de Lewis Hamilton de rejoindre la Scuderia Ferrari à partir de la saison 2025, le directeur de Mercedes, Toto Wolff, est désormais à la recherche d’un pilote pour combler le vide qui sera laissé après le départ de son pilote vedette.
Ces derniers jours, plusieurs candidats potentiels ont émergé et, parmi ceux-ci, le Thaïlandais Alex Albon dont les performances l’an dernier avec Williams ont impressionné bon nombre d’observateurs. Il y a également beaucoup de spéculations selon lesquelles Albon pourrait revenir chez Red Bull en remplacement de Sergio Perez.
Interrogé sur toutes ces rumeurs concernant son avenir, Alex Albon pour sa part a indiqué qu’il restait entièrement concentré sur son travail avec Williams et qu’il devra veiller à maintenir son niveau de performance de 2023 et ensuite « en faire un peu plus » pour s’assurer d’être en bonne position pour saisir une éventuelle opportunité telle qu’un transfert chez Mercedes.
« En vérité, l’attention n’est pas vraiment portée là pour le moment. C’est plus le travail en coulisses. » a déclaré Albon ce lundi à Sky Sports.
« Je me concentre sur Williams et sur la spirale positive dans laquelle nous sommes et j’essaie de faire le meilleur travail possible. Evidemment, l’intérêt [de l’extérieur] vient des performances. C’est pour cela qu’il y a un peu de bruit, juste à cause de la saison que nous avons pu avoir l’année dernière. »
« Je dois continuer ainsi, et ensuite faire un peu plus juste pour m’assurer que ces opportunités sont disponibles. Mais je me concentre sur Williams pour le moment, et cela portera en grande partie sur ces premières courses inscrites au calendrier, pour voir à quel point nous avons fait un pas en avant en tant qu’équipe. »
Concernant l’arrivée prochaine de Lewis Hamilton chez Ferrari, Alex Albon a indiqué qu’il avait été lui aussi « choqué » de l’annonce : « J’ai été choqué ! Je pense que nous avons en principe un peu plus d’informations sur ce genre de transfert une semaine ou deux avant que l’annonce ne soit faite. Mais j’étais en Espagne à ce moment-là, et j’ai été tout aussi surpris que tout le monde. »
« C’est incroyable pour le sport. Je pense que l’impact, le bruit autour de la Formule 1, cela doit être l’une des plus grosses nouvelles sur le marché des transferts depuis un bon moment. »
« C’est excitant et, pour moi, j’ai dû me pincer parce que cela semble tellement étrange d’imaginer Lewis dans une combinaison rouge. »
Alex Albon a confirmé que Williams a « modifié la philosophie » de sa monoplace 2024 par rapport à sa devancière et le Thaïlandais espère que cela portera ses fruits cette saison.
Ce lundi 05 février, l’équipe Williams a dévoilé les premières images de la monoplace pour la saison 2024, la FW46, qui sera pilotée cette année par un duo de pilote inchangé avec Alex Albon et Logan Sargeant. L’an dernier, Williams a terminé à la septième place au championnat du monde des constructeurs et compte bien poursuivre sur sa lancée cette saison avec la FW46 dont la philosophie et été repensée.
« Après une année très positive, nous espérons poursuivre nos progrès 2024, notamment en travaillant dur pour faire de bons progrès en termes de performances. » a déclaré Alex Albon lors de la présentation de la Williams FW46.
« Nous avons demandé à beaucoup de membres de l’équipe et de l’usine d’amener cette voiture là où elle doit être, et nous avons également légèrement modifié la philosophie de la voiture. Donc, je suis curieux de voir si nous pouvons améliorer certaines caractéristiques. »
« C’est ce qui s’est produit historiquement, mais cela nécessitera un ajustement du style de pilotage. Cependant, je suis convaincu que ce sera un changement pour le mieux. »
La Williams FW46 fera ses premiers tours de roue officiels le 20 février sur le circuit de Bahreïn dans le cadre d’une journée de tournage, soit un jour avant le début des essais hivernaux programmés du 21 au 23 février sur le même circuit.
L’équipe Williams – qui a dévoilé ce lundi sa monoplace pour la saison 2024 – a confirmé que la FW46 sera en piste un jour avant le début des essais hivernaux programmés du 21 au 23 février sur le circuit de Sakhir à Bahreïn.
La Williams FW46 – qui sera pilotée cette saison par Alex Albon et Logan Sargeant – sera en piste pour la première fois le 20 février à Bahreïn dans le cadre d’un shakedown. Il s’agira du tout premier roulage pour cette monoplace 2024 dont l’objectif principal cette saison sera de permettre à l’équipe de Grove de faire aussi bien sinon mieux que lors de la saison précédente où Williams avait terminé septième du championnat du monde des constructeurs.
« La FW46 est au centre de l’équipe depuis de nombreux mois et tout le monde à Grove continue de déployer des efforts considérables pour livrer notre monoplace pour cette année. » a déclaré James Vowles, directeur de Williams.
« Alors que nous cherchons à poursuivre sur la lancée de la saison dernière, nous disposons d’un équipage de pilotes composé d’Alex et de Logan capables de se battre constamment pour les points tout en nous aidant à mener notre développement pour l’avenir. »
« Depuis que j’ai rejoint Williams Racing il y a un an, j’ai vu cette équipe s’unir pour surmonter un certain nombre de défis et remporter la septième place du championnat des constructeurs, ce qui signifiait beaucoup pour toutes les personnes impliquées. Nous avons également montré au monde que nous posons les bases pour aller de l’avant. »
« Nous continuerons à renforcer l’équipe sur et hors piste en améliorant notre infrastructure, en investissant dans nos collaborateurs et en attirant de nouveaux partenaires fantastiques comme Komatsu [nouveau sponsor pour 2024]. »
« Bien sûr, il y a encore un long chemin à parcourir ensemble dans ce voyage, mais je sais que nos fans, nos partenaires et tout le monde au siège à Grove font un effort pour créer une nouvelle histoire pour cette équipe emblématique. Cela prendra du temps, mais le soutien de tous est essentiel pour nous aider à réussir dans les années à venir. J’ai hâte de voir ce que cette saison nous réserve. »
Le pilote Williams Alex Albon pense avoir désormais les capacités mentales pour se battre pour des victoires et un championnat du monde en Formule 1, que ce soit avec son équipe actuelle ou ailleurs.
Alex Albon a débuté sa carrière en Formule 1 en 2019 avec Toro Rosso (désormais Visa Cash App RB) et a très rapidement été promu au sein de l’écurie mère Red Bull en remplacement du Français Pierre Gasly. Après un peu plus d’une année aux côtés de Max Verstappen, Albon a finalement connu le même sort que Gasly et s’est retrouvé sans baquet en 2021.
En 2022, le Thaïlandais a signé son grand retour en F1 en tant que titulaire grâce à l’écurie Williams pour laquelle il pilote encore cette saison. Depuis son arrivée chez Williams, Albon a clairement pris le rôle de pilote numéro 1 au sein de l’équipe et lorsqu’on lui demande s’il pense avoir désormais les capacités – notamment mentales – pour se battre pour des victoires, Alex Albon a répondu : « Oui, j’ai la confiance intérieure en moi. » a-t-il déclaré dans le podcast High Performance.
« Il a fallu beaucoup de temps pour y arriver. Je ne pense pas faire partie des pilotes qui l’ont depuis le début, mais maintenant c’est le cas. »
« J’ai l’impression, d’une certaine manière, que je dois à l’équipe ce qu’elle m’a donné – c’est à dire une chance de revenir en F1 – mais en même temps, je sais que je leur ai tout autant rendu, même si cela semble un peu arrogant. »
« Mais je veux faire avancer l’équipe, je crois vraiment qu’elle peut y arriver. J’aime travailler dans cette équipe, j’apprécie ce sentiment de famille qu’il y a dans cette équipe et j’aime voir ce que James [Vowles, directeur de l’équipe] peut faire et comment il fait avancer l’équipe. »
Bien qu’il souhaite avant tout faire avancer Williams, Albon admet volontiers qu’il garde toujours les yeux ouverts sur des opportunités ailleurs, le Thaïlandais ayant bien conscience qu’en Formule 1 le marché des pilotes peut évoluer très, très rapidement.
« Bizarrement, je vieillis ! J’ai 27 ans, mais dans le monde de la F1, j’ai l’impression d’être proche de mon apogée. J’arrive à un point où j’ai l’impression que mon expérience et ma vitesse sont un atout. » a ajouté Albon.
« Mais je suis prêt, je suis prêt à gagner des courses, à me battre pour un championnat. J’adorerais continuer à faire partie de cette équipe, mais qui sait ? Je dois garder mes portes ouvertes parce que c’est comme ça. Tout comme les équipes gardent leurs portes ouvertes aux autres pilotes, vous devez garder vos portes ouvertes aux autres équipes. »
Le nouveau directeur technique de l’équipe Williams, Pat Fry, est revenu sur les circonstances de son départ de chez Alpine en 2023, le Britannique expliquant qu’il n’avait pas eu le soutien nécéssaire de la part de la direction du groupe Renault à l’époque pour mener à bien son projet au sein de l’écurie du constructeur français.
Pat Fry a commencé son voyage en Formule 1 en 1987 et, depuis lors, il a occupé des postes d’ingénieur senior dans certaines des équipes les plus prestigieuses du sport, notamment McLaren et Ferrari. Tout au long de sa carrière, Pat Fry a joué un rôle central dans la réalisation de nombreux succès et a contribué à de multiples victoires en course et en championnat.
Pendant son séjour chez McLaren, qui a duré 17 ans, Fry a apporté une contribution significative au succès de l’équipe. Il a joué un rôle déterminant dans l’obtention de 66 victoires en Grand Prix, d’une victoire au championnat des constructeurs et de trois championnats des pilotes.
En 2010, Pat Fry a entamé un nouveau chapitre de sa carrière en rejoignant Ferrari en tant que directeur technique adjoint. Au fil des ans, il a assumé des rôles cruciaux tels que responsable de l’ingénierie des pistes de course, directeur du châssis et directeur de l’ingénierie au sein de l’équipe basée à Maranello.
Après une courte pause, Pat Fry est revenu en Formule 1 en 2016 en tant que consultant en ingénierie pour Manor Racing avant de rejoindre temporairement McLaren en tant que directeur de l’ingénierie sur une base contractuelle en 2018. Son sens technique et son leadership ont contribué à la remarquable quatrième place de McLaren dans la bataille des constructeurs.
En février 2020, Pat Fry a rejoint l’équipe Alpine F1 en tant que directeur technique du châssis, puis a assumé le poste de directeur technique en février 2022. À ce titre, il a supervisé toutes les activités techniques de l’équipe basée à Enstone et a contribué à guider Alpine jusqu’à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs en 2022.
Mais en 2023, Pat Fry a pris la décision de quitter Alpine pour rejoindre Williams, le Britannique expliquant que la direction de Renault (à qui appartient Alpine) ne lui a pas laissé suffisamment de temps pour mener à bien son projet qui était de faire d’Alpine une équipe gagnante en Formule 1.
« Les trois premières années ont été formidables, tout le monde à Enstone devrait être fier de ce que nous avons réussi à réaliser. » explique Fry dans un entretien accordé au site de la Formule 1.
« Nous étions cinquième, mais année après année, nous avons conçu et développé une meilleure voiture et nous avons terminé à la quatrième place [en 2022]. Je voulais faire plus, je voulais finir par bâtir une autre équipe gagnante. Mais nous n’étions pas vraiment assez engagés pour dépasser la quatrième place. »
« Nous aurions pu dire que nous pouvions le faire, mais nous n’avons jamais eu l’adhésion de la direction pour aller plus loin, alors en mars [2023], j’ai décidé que j’étais allé aussi loin que possible et que je chercherais autre chose. James [Vowles, Team Principal de Williams, ndlr] me harcelait depuis un moment et c’est une opportunité fantastique. »
L’arrivé chez Williams
Le directeur technique de Williams, Pat Fry
Après avoir quitté Alpine en juillet 2023, Pat Fry a observé une période de jardinage obligatoire, ce qui veut dire qu’il n’a pas pu rejoindre Williams avant le mois de novembre 2023. Lors des deux derniers mois de l’année 2023, Fry a d’abord fait un « état des lieux » de sa nouvelle équipe, avant de commencer à mettre en place des changements.
« J’ai essayé de comprendre comment nous travaillons, ce qui est nécéssaire et dans quoi nous excellons. » a expliqué Fry à propos de ses premiers travaux chez Williams.
« Certaines choses sont meilleures que là où j’ai été et il y a certaines choses, enfin pas mal de choses, que nous devons corriger et comprendre. Mais il s’agit avant tout d’essayer de construire ces premières impressions, puis d’essayer de fixer un objectif global pour l’équipe. »
« J’essaie toujours d’écrire autant que possible au cours des deux premières semaines suivant mes premières impressions. Souvent, quand on creuse, la première impression est la bonne mais je dois comprendre les raisons pour lesquelles cela s’est produit. Je peux facilement énumérer cinq, 10, 20, 30 choses qui ne sont pas bonnes. »
« Ensuite, il faut s’attaquer à la cause profonde, et bon nombre de ces causes profondes sont des choses que nous devons traiter dans le cadre d’un plan à long terme. Mais c’est impressionnant de voir à quel point Williams a réussi [en 2023]. Certes, l’année dernière, il y a eu une meilleure collaboration entre les différents groupes – l’ingénierie et l’aéro – et cela semble prometteur. »
« Toutes ces choses dépendent évidemment de toutes les autres, mais ils ont débloqué une partie de la performance, ce qui est une bonne étape. »
Plus de moyens que chez Alpine
Williams ayant désormais son directeur technique avec Pat Fry, James Vowles a récemment déclaré qu’il était à la recherche d’un responsable de l’aéro et qu’il comptait sur l’aide de Pat Fry pour trouver la perle rare. Pat Fry pour sa part insiste sur le fait qu’il faut du temps en Formule 1 pour recruter les bonnes personnes et surtout le soutien de la part de la direction : « Il faut de la patience. Les gens ont des délais de préavis de six mois, certains durent un an. » a-t-il ajouté.
« Je pense que le projet que nous avons ici est passionnant. Il s’agit donc d’essayer d’inspirer d’autres personnes à rejoindre ce projet. Les choses qui nous limitaient chez Alpine ne sont pas un problème ici. Le conseil d’administration est derrière nous, ils veulent investir. Ils veulent faire toutes les bonnes choses. L’opportunité est donc là. Nous franchirons une nouvelle étape l’année prochaine [en 2024], mais mon regard est tourné vers les choses à plus long terme. »
« Nous avons besoin d’une vision sur trois ou cinq ans. Donc, pour trouver les bonnes personnes, nous allons attendre un an ou un an et demi peu importe, mais il s’agit avant tout de placer les personnes clés aux bons endroits et de changer l’état d’esprit que nous avons en tant qu’entreprise. »
« Nous ne devrions pas avoir peur des décisions, nous ne devrions pas avoir peur des risques. » insiste Pat Fry.
« Nous devons être courageux. La différence entre le premier et le deuxième réside souvent dans votre courage dans les décisions que vous prenez, que ce soit dans la soufflerie, dans le bureau d’ingénierie, ou dans la rapidité avec laquelle vous prenez les choses. Il faut un environnement dans lequel nous sommes prêts à prendre des risques et où l’échec n’est pas un problème. »
« Vous apprenez de vos échecs, vous apprenez davantage en poussant et en échouant, car vous savez à quel point à quel point vous avez été conservateur. C’est cet environnement qui prendra du temps, mais c’est là que nous devons arriver – là où l’équipe n’a pas peur de prendre des risques. »
En 2023, l’équipe Williams a terminé à la septième place au championnat du monde des constructeurs et certains estiment que l’écurie britannique poursuivra son ascension cette saison.
Alex Albon a expliqué comment le septuple champion du monde de F1, Michael Schumacher, a contribué à inspirer son propre parcours en Formule 1, le pilote Williams admettant qu’enfant il se mettait rapidement en colère lorsque l’Allemand ne gagnait pas une course le dimanche.
Le Thaïlandais Alexander Albon a débuté sa carrière en Formule 1 en 2019 avec l’écurie Toro Rosso, avant d’être directement promu chez Red Bull Racing en plein milieu de saison en remplacement direct du Français Pierre Gasly dont les performances n’étaient pas satisfaisantes. Après avoir terminé la saison 2019 chez Red Bull, Albon a été conservé pour 2020, mais ses performances décevantes face à Max Verstappen ont une nouvelle fois obligé l’équipe à le remplacer par Sergio Perez dès la campagne 2021.
Après avoir passé une année en off en tant que pilote de réserve pour Red Bull, Alex Albon a finalement trouvé un baquet de titulaire chez Williams en 2022, ce qui lui a permis de revenir à temps plein sur la grille. En 2023, Albon a terminé treizième du championnat du monde des pilotes et a inscrit 27 des 28 points marqués par Williams.
Revenant sur son enfance dans le podcast High Performance, Alex Albon a admis qu’il était devenu un véritable fanatique de Formule 1 dans son enfance, notamment à cause ou grâce à Michael Schumacher qu’il suivait assidûment.
« J’étais un enfant obsédé en grandissant. L’un de mes premiers mots a été ‘Ferrari’, que je disais ‘Rari’. C’était les Ferrari avec leurs échappements, j’adorais voir les quatre sorties d’échappement avec la fumée. Donc, j’avais toujours l’habitude de crier ‘Fumée’ ou ‘Rari’. » a expliqué Alex Albon.
« En ce qui concerne les sensations avec les voitures, j’étais un grand fan de Michael Schumacher. Quand j’étais enfant, j’avais l’habitude de faire de grosses crises si Michael ne gagnait pas. »
« Ma mère avait une VHS [vidéocassette, ndlr] des meilleurs moment de la Formule 1 en 2001, et je connaissais toutes les courses qu’il avait gagnées cette année-là. Donc, dès que j’avais une pause – ou bien une mauvaise journée – je mettais direct Michael qui gagne. »
« Tout ça c’était au début. J’ai toujours voulu être pilote de course et mon père courait lui-même. Je le qualifierais de semi-professionnel, je pense qu’il aimerait ça ! Mais il était bon, il faisait vraiment bien son travail. »
« Je me suis en quelque sorte lancé dans la course quand lui s’est arrêté, on s’est croisé. Vous savez, il était mon ingénieur, mon mécanicien, mon chauffeur, mon entraîneur. C’était vraiment une affaire de père-fils. »
En 2024, Alex Albon pilotera pour la troisième saison consécutive pour Williams. Le Thaïlandais sera toujours associé à l’Américain Logan Sargeant dont le contrat a été prolongé très tardivement.
Le directeur de Williams, James Vowles, admet que voir son équipe terminer septième au championnat du monde des constructeurs en 2023 a été mieux que ce à quoi il s’attendait en début de saison lorsqu’il a débuté son travail à Grove.
Après avoir terminé en tant que lanterne rouge du classement constructeurs l’année précédente, l’équipe Williams a fait des progrès remarquables en 2023 et a inscrit 28 points en 22 courses – dont 27 rien que pour Alex Albon. Les bonnes performances de la FW45 ont donc permis à Williams de se classer septième au championnat du monde des constructeurs cette saison, trois points devant AlphaTauri, douze points devant Alfa Romeo et seize points devant Haas.
S’exprimant lors du week-end du Grand Prix de Las Vegas en conférence de presse aux côtés des patrons de Mercedes, McLaren et Ferrari, James Vowles a déclaré : « Je pense que c’est mieux que ce que j’espérais. Mais il ne faut pas oublier que je suis assis sur un canapé aux côtés des gens qui se battent pour des podiums et des victoires. »
« Nous avons les quatre premiers du championnat tous alignés à côté de moi et c’est en quelque sorte l’aspiration d’arriver quelque part là-bas. La réalité derrière tout cela est qu’il y a des équipes cette année parmi lesquelles – McLaren et AlphaTauri – mettent d’énormes performances sur la voiture et commencent à se battre avec les géants. »
« Nos aspirations sont clairement de continuer à avancer comme nous l’avons fait. Aujourd’hui, Williams n’a plus marqué de points depuis les vacances d’été, mais nous avons marqué dans la plupart des événements où nous avions la capacité de marquer. »
« C’est donc une situation très différente de celle où nous nous trouvions il y a douze mois. Mais comme je l’ai dit, notre aspiration est de continuer à progresser sur la grille, au-delà de là où nous en sommes actuellement, et cela va demander beaucoup d’efforts. »
2023 était la première saison de Vowles en tant que team principal d’une équipe de Formule 1, après que le Britannique ait passé plusieurs années chez Mercedes en tant que stratège en chef. Le désormais patron de l’équipe Williams a donc tout naturellement rendu hommage au patron de Mercedes, Toto Wolff, avec qui il a pu travailler durant de longues années au sein de l’une des équipes les plus fortes de la dernière décennie.
« J’ai eu de la chance…ce n’est pas parce que Toto, Fred [Vasseur] et Zak [Brown] sont assis ici. Mais j’ai eu de la chance d’avoir autour de moi des gens qui m’ont aidé dans ce voyage. » a insisté Vowles.
« J’ai appris beaucoup de choses grâce à Toto. Tous [les conseils] ne sont pas utilisés, car certains d’entre-eux sont plutôt nuls pour être honnête. Mais j’ai appris beaucoup de choses grâce à Toto au cours de ce voyage. »
« Blague à part, je veux dire que Toto m’a vraiment pris sous son aile et m’a appris beaucoup de choses que je devais savoir et beaucoup de trous et de lacunes que j’ai encore aujourd’hui. J’ai beaucoup de rattrapage à faire par rapport à mes pairs qui ont l’expérience dans ce domaine. »
« C’est un environnement dans lequel j’espère montrer au monde que j’ai mérité cette place. Mais j’ai énormément à faire à l’avenir pour m’assurer que Williams soit une équipe sérieuse et qui peut revenir à l’avant. »
« Et ce n’est jamais l’oeuvre d’une seule personne. Cela ne fonctionne tout simplement pas de cette façon. C’est le travail de 800 à 1000 personnes en coulisses qui accomplissent tout le travail vraiment difficile et qui amène là où vous en êtes en tant qu’organisation. Notre travail [en tant que chef d’équipe] consiste simplement à nous assurer que nous montrons à peu près la bonne direction. » a conclu Vowles.
Alexander Albon a l’espoir que Williams puisse faire des progrès significatifs cette année en F1, le Thaïlandais estimant que son équipe semble en bien meilleure position à la veille de la nouvelle saison par rapport à la fin de l’année dernière.
L’an dernier, Williams a terminé à la dernière place du championnat du monde des constructeurs avec seulement huit points marqués sur toute la saison, cependant, Alex Albon estime que son équipe se trouve à la veille de la saison 2023 en bien meilleure position qu’elle ne l’était fin 2022 après un hiver studieux du côté de Grove.
Lorsqu’on lui demande s’il pense que Williams sera cette année capable d’aller chercher des équipes de tête, Alex Albon a répondu : « C’est difficile à dire, mais je dirais que nous sommes définitivement dans une meilleure position qu’à la fin de l’année dernière, mais je ne sais pas comment cela va se traduire sur la piste. »
« Je ne sais pas quel grand pas en avant tout le monde va faire, et je pense que seul le temps nous le dira. Nous n’avons piloté que dans le simulateur et il y a beaucoup de choses différente qui peuvent nous induire en erreur. Il faudra vérifier la corrélation. »
« On ne peut jamais vraiment savoir [à ce stade], donc pour l’instant je dirais que nous sommes à un meilleur endroit, mais il est difficile de dire où nous en sommes. »
Concernant les objectifs de Williams cette saison, Alex Albon insiste sur le fait qu’il souhaite avant tout voir son équipe progresser par rapport à l’année dernière : « De mon côté, mon objectif principal est de voir des progrès. »
« Nous devons nous assurer que nous progressons, et de mon côté, cela veut dire marquer plus de points clairement et être dans des zones où nous pouvons nous battre davantage. »
« Il y a eu quelques courses l’année dernière où la Q1 était malheureusement le maximum que nous pouvions faire. Mais si nous pouvons nous battre pour la Q2 et entrer dans cette zone du peloton, alors nous aurons plus de chances de marquer des points. »
Il faudra donc attendre la première course de la saison programmée à Bahreïn le 5 mars pour savoir si Williams a effectivement fait des progrès significatifs au cours de l’hiver.
Malgré un hiver tumultueux chez Williams avec le départ de l’ancien directeur Jost Capito et du directeur technique François Xavier Demaison, l’écurie britannique espère bien être prête juste à temps pour le début de la saison 2023 à Bahreïn le 3 mars.
Avec le départ de deux personnages importants au cours de l’hiver et l’annonce de la future arrivée de James Vowles au poste de directeur d’équipe [il prend ses fonctions le 20 février], l’écurie basée à Grove évolue depuis quelques semaines dans un « chaos contrôlé » admet le directeur sportif Sven Smeets.
Cependant, cela n’a pas empêché Williams de dévoiler ce lundi sa nouvelle livrée, alors qu’il faudra attendre encore quelques jours pour voir la « vraie » FW45 en piste à Silverstone.
« C’est du chaos contrôlé, j’appelle ça comme ça. Nous avons la semaine prochaine une journée de tournage [le 13 février à Silverstone], puis nous en aurons une autre à Bahreïn avant les essais. » a expliqué Smeets au micro de la F1.
« La voiture fonctionnera bien sûr, et comme Dave [Robson, responsable des performances chez Williams] l’a mentionné, nous avons effectué différents tests sur les composants et le moteur. »
« Donc, je pense que nous serons bien préparés pour Bahreïn. Et puis, c’est ma deuxième voiture construite maintenant, donc j’ai un regard complétement différent par rapport à mon arrivée dans l’équipe l’année dernière. »
« Mais évidemment, nous sommes tous très occupés, tout le monde est à fond, nous voulons avoir une bonne quantité de pièces pour Bahreïn, bien que cela semblait un peu plus facile l’année dernière avec les tests [hivernaux] à Barcelone, puis quelques semaines plus tard à Bahreïn. »
Dave Robson a ajouté que la nouvelle monoplace sera une « évolution » de la FW44 de 2022 et que le changement visuel le plus radical concernera les pontons.
« C’est philosophiquement une évolution. En termes visuel, et bien vous verrez, mais évidemment, les changements de réglementation concernant le plancher ont dominé les débats. » explique Robson.
« Je pense que la chose que vous trouverez la plus évidente est la mise à jour du package sidepod, qui est une évolution de ce que nous avons fait pour le package de mise à niveau de Silverstone [en 2022]. Mais nous étions un peu limités par la disposition des radiateurs et nous n’avons pas voulu complétement changer cela. »
La société Gulf – qui est devenue partenaire de l’équipe Williams en F1 – se dit ouverte à la perspective de concevoir une livrée unique au cours de la saison comme ce fut déjà le cas par le passé avec l’écurie McLaren.
Ce lundi, l’équipe Williams a présenté la livrée de sa monoplace 2023 (uniquement la livrée) et a également dévoilé la liste de ses nouveaux partenaires commerciaux dont la société Gulf. Les logos de la compagnie pétrolière apparaissent sur l’aileron arrière et le nez de la Williams cette année, cependant, la marque se dit complétement ouverte à l’idée d’une livrée spéciale en cours de saison pour le plus grand bonheur des fans.
Interrogé pour savoir si une livrée spéciale de la Williams est dans les tuyaux pour cette saison 2023, le PDG de Gulf, Mike Jones, a répondu : « Bien sûr, tout ce que nous ferons à l’avenir devrait être encore plus grand et meilleur que précédemment. »
« Nous avons beaucoup de fans de Gulf à travers le monde, nous recevons beaucoup de demandes pour une livrée [spéciale], et nous voulons que notre livrée soit spéciale. »
« Nous allons lancer un certain nombre de plans centrés sur les fans, et nous pensons toujours que Gulf est une marque plébiscitée par les fans. Nous voulons vraiment que nos fans en fassent partie. Donc, bien sûr nous examinons différentes solutions pour cela et nous lancerons nos plans dans un avenir proche. »
Le directeur commercial de chez Williams, James Bower, a ajouté que la puissance du partenariat avec Gulf deviendrait de plus en plus évident à partir du moment où la saison 2023 débutera.
« Nous nous sommes mis d’accord sur une présence qui durera toute la saison. Nous pensons que cela va être très efficace. » estime Bower.
« Vous pouvez penser à certains moments clés d’une course comme le ravitaillement en carburant [qui n’est plus autorisé en F1 depuis de nombreuses années, ndlr], qui est lié au partenariat et à l’équipe des stands et à certains autres composants. »
« Nous sommes donc très attentifs à la façon dont nous prenons ces actifs emblématiques et leur donnons vie. Je pense qu’il y a un potentiel pour que ces choses évoluent, comma l’a dit Mike, dans une activation plus large avec les fans. Donc, ce que vous avez vu aujourd’hui n’est vraiment qu’un début et vous en verrez davantage au fur et à mesure que l’équipe est sur la piste. »
En 2021, l’écurie McLaren – dont le partenariat avec Gulf a pris fin à la fin de la saison dernière – avait dévoilé une livrée spéciale Gulf pour le Grand Prix de Monaco et qui avait été largement appréciée par les fans.
Le Thaïlandais Alexander Albon s’apprête à débuter sa deuxième saison consécutive chez Williams mais il sera cette fois aux côtés de l’Américain Logan Sargeant.
L’été dernier, l’équipe Williams avait confirmé la reconduction du contrat d’Alex Albon pour la saison 2023 de Formule 1 et au delà, dans le cadre d’un accord pluriannuel. Le Thaïlandais aux cheveux décolorés pilotera cette année aux côtés de Logan Sargeant, rookie issu de la Formule 2 et premier pilote américain sur la grille de F1 depuis 2015.
« Je suis vraiment ravi de repartir pour une autre année avec l’équipe. La voiture a fière allure et sera en piste à Silverstone [le 13 février pour un shakedown]. » a déclaré Albon en marge de la présentation de la livrée de la FW45.
L’équipe Williams a connu une saison 2022 décevante, terminant à la dernière place du classement constructeurs, et celui qui était déjà son pilote titulaire l’année dernière avait reconnu qu’il y avait certaines choses à régler et « qu’il ne faudrait rien laisser au hasard » pour revenir plus forts en 2023.
« L’équipe a travaillé très dur l’année dernière et au cours de l’hiver pour régler certains domaines clés de notre voiture, nous avons travaillé pour essayer de maximiser ce que nous pouvons sur la voiture de 2023, donc j’ai hâte de voir ce que la FW45 peut faire. »
Alex Albon a marqué quatre petits points durant la campagne 2022, terminant avant-dernier devant celui qui était alors son coéquipier, le Canadien Nicholas Latifi. Nul doute que le Thaïlandais espère faire mieux cette année au volant de la FW45.
Le nouveau pilote Williams, Logan Sargeant, ne cache pas son impatience de prendre enfin la piste au volant de sa monoplace pour faire ses débuts en Formule 1 après plusieurs mois d’attente et un hiver très long.
A la fin du mois de novembre 2022, Williams a confirmé la titularisation de l’Américain Logan Sargeant aux côtés d’Alexander Albon pour la saison 2023. Pour obtenir son baquet de titulaire en Formule 1, Sargeant devait impérativement obtenir les points requis sur sa Superlicence pour être certain de passer en F1.
En s’assurant la quatrième place au championnat de F2, le jeune pilote a marqué suffisamment de points et l’équipe Williams l’a immédiatement titularisé.
« Je suis super motivé et nous avons travaillé dur. La voiture a l’air incroyable et cela montre les énormes efforts que l’équipe a pu déployer pendant la saison morte, donc j’ai hâte de commencer à Silverstone [le 13 février lors d’un shakedown] avant de partir à Bahreïn. »
L’an dernier, Logan Sargeant a réalisé plusieurs sessions dans le simulateur de l’équipe à Grove et a également participé à plusieurs séances d’essais libres du vendredi au volant de la FW44.
En 2023, Logan Sargeant devient le premier pilote Américain à courir en Formule 1 depuis Alexander Rossi en 2015 lorsque ce dernier courrait pour l’écurie Marussia.
L’équipe Williams est devenue ce lundi la troisième écurie de la grille à dévoiler ses nouvelles couleurs pour la saison 2023 de F1 avec la présentation de la livrée de la FW45 qui sera pilotée cette année par le Thaïlandais Alexander Albon et l’Américain Logan Sargeant.
Lors de cette présentation, Williams a annoncé l’arrivée de plusieurs partenaires commerciaux : Gulf Oil, Stephens, Michelob ULTRA et PureStream. La conception de la livrée 2023 est une simple évolution de la FW44, conservant les repères visuels de Williams. Le design de cette année présente cependant un changement de couleur de finition en mat, offrant un visuel plus fort sur la piste.
La « vraie » FW45 sera en piste à Silverstone dans quelques jours avec les deux pilotes titulaires à son volant lors d’un shakedown (journée de tournage). L’ambassadeur de Williams Racing et champion du monde de F1 2009, Jenson Button, sera également présent pour voir la voiture de cette année effectuer ses premiers tours.
Alors que Williams Racing poursuit son nouveau chapitre transformateur, l’équipe accueille cette année James Vowles en tant que Team Principal. James Vowles rejoindra l’écurie le 20 février et arrive directement de chez Mercedes, apportant une richesse d’expérience et des capacités stratégiques qui dirigeront l’équipe et aideront à pousser Williams.
« Alors que Williams Racing poursuit sa transformation, nous sommes fiers de dévoiler la livrée de cette année. Nous sommes ravis de la voiture de cette année, et je ne remercierai jamais assez toute l’équipe de Grove pour leur dur labeur travailler pour se préparer pour la saison. » a déclaré Matthew Savage, président du conseil d’administration de Williams
« Je suis ravi d’accueillir des partenaires nouveaux et existants dans notre voyage. Avec notre nouveau directeur d’équipe James Vowles qui nous rejoindra plus tard ce mois-ci, ainsi que notre passionnante équipe de pilotes Alex et Logan, Williams Racing va tout donner en 2023. »