Ferrari n’a peut-être pas réglé les problèmes « inattendus » qui ont touché les deux SF90 en Allemagne

Mattia Binotto reconnaît que les problèmes qui ont touché les deux Ferrari lors de la séance de qualifications à Hockenheim ne sont peut-être pas réglés.

La Scuderia Ferrari a connu deux problèmes différents [turbo pour Vettel et circuit de carburant pour Leclerc] au même moment sur ses deux monoplaces lors de la séance de qualifications au Grand Prix d’Allemagne, ce qui a obligé Sebastian Vettel à prendre le départ de la course depuis la dernière position, alors que Charles Leclerc a dû partir depuis la dixième place.

Mattia Binotto admet que ces problèmes totalement inattendus qui ont touché les deux SF90 à Hockenheim ne sont peut-être pas encore réglés.

« Je ne pense pas que nous puissions dire ça [que les problèmes soient réglés], car la prochaine fois cela pourrait se reproduire. » a plaisanté Binotto.

« Mais ce qui s’est passé [en qualifications] pour nous était tout à fait inattendu. Nous n’avions jamais rencontré ce type de problème sur les banc d’essais ou dans les courses précédentes. »

« C’est vraiment dommage, surtout lors d’un week-end où vous savez que vous auriez pu être fort et que je pense que la voiture a été forte vendredi dans la chaleur. »

« Le point positif, c’est le comportement de la voiture sur une telle piste, le point négatif… le problème que nous avons eu hier [en qualifications le samedi], la façon dont nous réglons ce problème pour le futur – nous devons seulement travailler sur cela. »

Lewis Hamilton pourrait être le grand absent de Drive To Survive saison 2

Lewis Hamilton pourrait être le grand absent de la saison 2 de Drive To Survive, la série sur la Formule 1 produite et diffusée par Netflix.

Le week-end dernier au Grand Prix d’Allemagne, les caméras de Netflix étaient présentes dans le stand Mercedes pour filmer de l’intérieur la seule et unique course de la saison autorisée par l’équipe du constructeur allemand.

Pour cette unique apparition, les producteurs de Netflix sont bien tombés, puisque l’équipe Mercedes a connu en Allemagne son pire week-end de la saison jusqu’à présent avec un abandon pour Valtteri Bottas et une neuvième place pour Lewis Hamilton.

Pour ne rien arranger, Lewis Hamilton était malade tout le week-end à Hockenheim, le Britannique ayant contracté une grippe quelques jours avant le Grand Prix d’Allemagne.

Dans ces conditions, Lewis Hamilton a expliqué qu’il ne figurerait peut-être pas dans cet épisode de la série Drive To Survive saison 2.

« Je ne pense que c’était une distraction, ils étaient tous très gentils. » a déclaré Hamilton. « Je n’ai pas beaucoup participé, parce que j’étais malade tout le temps. »

« De plus, je pense que je ne vais pas autoriser la diffusion de certaines images dans lesquelles ont peut me voir malade. Il y a une grande chance de ne pas me voir du tout même. »

La saison 2 de Drive To Survive sera diffusée au début de l’année 2020, mais Netflix n’a pas encore donné de date précise. Notez également qu’en plus de Mercedes, l’équipe Ferrari a elle aussi décidé de participer à la série, ce qui est une première.

Jean Todt : « Je pense que Vettel a été attaqué à tort »

Jean Todt estime que les critiques émise à l’égard de Sebastian Vettel au cours des dernières semaines sont dénuées de tout fondement.

Au cours des dernières semaines, le pilote allemand Sebastian Vettel a dû essuyer de nombreuses critiques, notamment après son crash à Silverstone lorsqu’il a percuté la Red Bull de Max Verstappen.

La presse italienne s’est d’ailleurs particulièrement défoulée sur le quadruple champion du monde au lendemain du Grand Prix de Grande-Bretagne, n’hésitant pas à traiter Sebastian Vettel de « Capitaine Fracasse. »

Jean Todt a donc pris la défense du pilote allemand le week-end dernier quelques heures avant la course à domicile de Vettel, alors que le pilote Ferrari a réussi à finir sur la seconde marche du podium en s’élançant depuis la dernière position sur la grille.

« Je ne veux pas vraiment m’impliquer, mais je pense que Vettel a été attaqué à tort. » a déclaré Jean Todt, président de la FIA, dimanche dernier peu avant le départ du Grand Prix d’Allemagne.

« C’est un excellent pilote, l’un des meilleurs au monde. Donc, il peut faire des erreurs, tout le monde peut en faire lorsqu’il est soumis à une pression élevée. »

« Il n’a toujours pas eu la voiture parfaite qui peut lui permettre de montrer ce qu’il sait faire. De plus, il a désormais à ses côtés quelqu’un [Leclerc] qui le mettra à l’épreuve plus que jamais auparavant. »

« J’ai toujours beaucoup de respect pour lui, pas seulement en tant que pilote, mais aussi en tant que personnalité. » conclut le président de la FIA.

Les relations se tendent entre Cyril Abiteboul et Nico Hulkenberg chez Renault

Cyril Abiteboul, le patron de l’équipe Renault a eu du mal à digérer le crash de Nico Hulkenberg au Grand Prix d’Allemagne dimanche dernier.

Le pilote Renault se battait pour son tout premier podium, mais après une erreur de pilotage sur une piste mouillée, l’Allemand est allé encastrer sa monoplace dans le mur, l’obligeant à abandonner.

Cyril Abiteboul est revenu sur ce moment marquant du week-end pour Renault, alors que le manager français estime que Hulkenberg aurait peut-être besoin d’une psychanalyse pour régler ses problèmes.

Les mots choisis par Abiteboul sont forts, et ne sont certainement pas anodins en pleine période de discussions concernant l’avenir de l’Allemand chez Renault.

« C’est un sport dur, très dur. On aurait pu avoir une jolie lumière sur une saison qui est très compliqué pour nous. Cela aurait pu être très encourageant. Maintenant, honnêtement, ce qu’il nous faut, c’est une voiture plus rapide. Tout simplement. » explique Cyril Abiteboul à Auto Hebdo.

« La dernière épreuve sur le mouillé remonte à 2017 ; on ne va pas attendre 2021 pour se dire « Tiens, on va peut-être envisager de faire un résultat décent ». Cela aurait donné du peps, cela aurait été sympa d’en parler à la machine à café demain (lundi). On serait partis en vacances avec un peu plus d’énergie. Cela aurait été un très beau cadeau à Nico. »

« Ces dernières secondes écrasent tout le reste du week-end, avec une Q2 magnifique de Nico. Son départ était extraordinaire, il dispose d’une vraie intelligence en course. Il y a un vrai dialogue avec son ingénieur Mark Slade à la radio. »

« Le muret des stands a pris toutes les bonnes décisions au moment judicieux. Il a été meilleur que les autres. Nous sommes les seuls à ne pas être tombés dans le piège de vouloir s’arrêter trop tôt. Tout ça, c’est extrêmement rageant. Il y a une énorme frustration. »

« On a tous eu les larmes aux yeux. C’est très dur de monter comme ça aussi vite, avant de replonger. Soyons honnêtes, cela intervient à un moment de discussions important pour la suite. Nous réfléchissons à nos options pour l’avenir. Il le sait, c’est quelque chose qui entre en ligne de compte. »

« C’est un élément humain, voire sentimental, parce que Nico nous accompagne maintenant depuis trois ans. »

Nico Hulkenberg se sabote !

Cyril Abiteboul met ensuite les pieds dans le plat et pointe les défauts du pilote allemand : « Premièrement, la Q3. Il sort une Q2 magnifique [en Allemagne], mais il n’arrive pas à répéter son chrono. »

« J’ai d’ailleurs senti à son retour dans le stand à la fin de Q2 que ça allait être difficile pour lui, lorsqu’il a vu que ça allait être très serré avec les autres pilotes. »

« De plus, on a l’impression que quand quelque chose lui tend les bras, que ce soit une sixième place ou autre chose, ça lui échappe. Il se sabote, est-ce que psychanalytiquement il veut travailler sur ce point ? Lui ne le veut pas. » assure le manager français.

« On en a parlé un peu car cela nous préoccupe. Mais avec autant de choses positives à côté, on ne peut pas non plus le blâmer sur l’ensemble de cette manche. »

Rappelons que Nico Hulkenberg est sous contrat avec Renault jusqu’à la fin de la saison 2019, alors que plusieurs noms, dont celui d’Esteban Ocon, circulent pour le remplacer chez Renault en 2020.

McLaren concentrera ses efforts sur la fiabilité ce week-end à Budapest

L’équipe McLaren va se concentrer essentiellement sur la fiabilité de la MCL34 ce week-end au Grand Prix de Hongrie.

Après un Grand Prix d’Allemagne où la monoplace de Lando Norris a dû abandonner sur problème mécanique, l’équipe de Woking va faire en sorte d’avoir un niveau de fiabilité exemplaire ce week-end à Budapest.

L’écurie britannique est actuellement la quatrième force du plateau et compte bien partir en vacances en ayant confirmé sa position de meilleure des autres à la fin du week-end en Hongrie.

« Après un week-end chaotique en Allemagne, nous passons directement à la préparation du Grand Prix de Hongrie. Le Hungaroring représente un défi délicat pour les équipes et il est essentiel de générer des niveaux d’appui élevés pour avoir de bons réglages. » explique Andrea Seidl, le team principal de l’équipe McLaren.

« Il sera crucial de voir l’impact de la température de la piste et des pneus lorsque nous entrerons en piste ce vendredi. »

« Bien que la pause estivale approche à grands pas, nous nous attachons à maintenir nos opérations en piste au plus haut niveau possible, et nous devons continuer à progresser si nous voulons maintenir notre écart par rapport au reste du milieu de peloton. »

« Nous devons en particulier veiller à la fiabilité de nos voitures afin de donner à nos pilotes les meilleurs outils possibles pour faire leur travail. »

Robert Kubica jouera à domicile à Budapest

Robert Kubica estime que le Grand Prix de Hongrie est l’épreuve la plus proche d’une course à domicile pour lui.

Le Grand Prix de Hongrie est la course la plus proche de la Pologne, bien que l’Allemagne soit également limitrophe avec le pays de naissance de Robert Kubica.

Le pilote Williams s’attend donc à voir beaucoup de fans venus le soutenir ce week-end en Hongrie, alors que le pilote polonais arrive tout droit d’Allemagne où il a marqué son premier point de la saison 2019 en terminant la course à la dixième position après le déclassement des deux Alfa Romeo.

« La Hongrie est l’épreuve la plus proche d’une course à domicile pour moi. Même si ce n’est pas en Pologne, j’attends de nombreux supporters polonais. » explique Robert Kubica.

« J’ai fait mes débuts en Formule 1 au Grand Prix de Hongrie en 2006 et c’était la première course de Formule 1 à laquelle j’avais participé [en tant que spectateur] à l’âge de 12 ans, en 1997. »

« Il y a beaucoup de choses que je peux essayer de comprendre en Hongrie, espérons que ce soit un bon weekend. Enfin, je voudrais remercier les fans pour leur soutien pendant cette période difficile. »

Mercedes gratte à nouveau la peinture blanche sur sa W10

Mercedes a confirmé que la livrée de la W10 utilisée au Grand Prix d’Allemagne ne sera pas conservée au Grand Prix de Hongrie.

Pour fêter ses 125 ans dans le sport automobile, l’équipe Mercedes s’est présentée en Allemagne avec une monoplace à la livrée spéciale en rapport avec l’histoire de Mercedes.

La Mercedes W10 de Lewis Hamilton et Valtteri Bottas a reçu une peinture spéciale qui était blanche sur l’avant de la monoplace et qui s’effritait en partant vers l’arrière pour laisser apparaître la célèbre robe argentée des flèches d’argent.

Avec cette déco spéciale, Mercedes a voulu faire un clin d’œil au passé, puisque selon la légende, en 1934 des mécaniciens ont gratté la peinture blanche de la monoplace Mercedes pour essayer de réduire le poids de la voiture d’au moins un kilos pour lui permettre de respecter le poids minimal imposé.

Après avoir gratté la peinture blanche, est apparue la coque en aluminium et qui a donné aux Mercedes ce surnom des flèches d’argent.

Mais malheureusement pour Mercedes, cette initiative n’aura pas porté chance à l’équipe au Grand Prix d’Allemagne, puisque l’écurie du constructeur allemand a signé son pire résultat de l’année à Hockenheim dimanche dernier avec un abandon pour Valtteri Bottas et une neuvième place pour Lewis Hamilton [bien aidé par la pénalité infligée aux deux Alfa Romeo].

Retour des flèches d’argent en Hongrie

Pour le Grand Prix de Hongrie, les flèches d’argent seront donc de retour comme l’a confirmé Mercedes : « Il est temps de gratter cette peinture blanche et de revenir à ce que nous faisons de mieux! Hongrie, nous sommes en route! De retour dans l’action à Budapest » peut-on lire sur le compte Twitter de l’équipe Mercedes.

Le moteur Renault a atteint 1000 ch

Rémi Taffin a confirmé que le moteur Renault a dépassé la barre des 1000 chevaux cette année en mode qualifications.

Le bloc V6 du constructeur français aurait réussi à atteindre la barre des 1000 chevaux si l’on en croit Rémi Taffin, le responsable des moteurs chez Renault.

Il est bien difficile, voire impossible, d’obtenir des chiffres précis concernant la puissance moteur de chaque équipe, même si l’on sait que la barre des 1000 chevaux peut être facilement atteinte par les motoristes en Formule 1.

Le problème qui se pose est que les moteurs ne tiendraient pas le coup durant toute une course avec une telle puissance développée, et c’est pourquoi les équipes utilisent toute cette puissance uniquement pour la dernière phase des qualifications.

Appelé « mode fête » pour certains ou « bouton magique » pour d’autres, ce mode moteur extrême peut facilement dépasser les 1000 chevaux chez certains motoristes lors des qualifications, dont Renault.

« Nous ne pouvons pas toujours obtenir cette performance [les 1000 chevaux]. Cela dépend de nombreux facteurs tels que la configuration des circuits et les températures extérieures. » explique Rémi Taffin à AMUS.

Renault a réussi à dépasser la barre symbolique de 1000 chevaux depuis l’introduction de la Spec B de son unité de puissance au Grand Prix de France.

Renault utilise les vibrations pour « gratter » quelques chevaux

La réglementation autorise un débit maximum de 100 kg par heure pendant la course, mais il existe toujours la possibilité d’utiliser une petite marge et c’est ce que Renault fait.

En effet, le débitmètre positionné dans le réservoir de carburant est exposé à certaines vibrations du fait du mouvement de la monoplace sur la piste, En raison de ces vibrations, la réglementation autorise une tolérance de trois grammes de plus en termes de consommation de carburant et Renault se sert de cette toute petite fenêtre pour gagner de la puissance.

« L’augmentation du débit ne fonctionne que pendant un très court laps de temps, il faut ensuite être à nouveau en dessous, sinon, vous n’atteignez pas les 100 kilos en moyenne. » souligne Rémi Taffin.

Sebastian Vettel se méfie d’un tracé très piégieux à Budapest

Le pilote Ferrari Sebastian Vettel s’attend à disputer un Grand Prix de Hongrie difficile sur le tracé du Hungaroring de Budapest.

Pour la dernière manche avant la pause estivale en Formule 1, les équipes ont rendez-vous à Budapest pour le Grand Prix de Hongrie ce week-end.

Véritable tourniquet, le tracé hongrois n’offre que très peu de répit aux pilotes, alors qu’un passage hors trajectoire est totalement déconseillé, tant la piste est poussiéreuse tout au long du week-end.

Pour cette douzième manche de la saison 2019, Sebastian Vettel s’attend donc à vivre un Grand Prix compliqué, où seuls les pilotes expérimentés arriveront certainement à tirer leur épingle du jeu de ce piègieux tourniquet hongrois.

« Le Hungaroring est une piste assez physique dans une voiture de Formule 1 actuelle, car il n’y a pas de longues lignes droites et c’est un circuit très stop and start, ce qui signifie que vous travaillez toujours au volant. » nous explique Sebastian Vettel.

« Et compte tenu de la période de l’année, il fait habituellement très chaud, ce qui n’aide en rien. De plus, si le circuit est sec, le circuit devient très poussiéreux, en particulier en début de week-end. »

« Ce n’est pas dit que la piste s’améliore au cours du week-end, car entre les excursions hors piste des voitures et le vent ramènent du sable sur la piste. Cela signifie que vous serez durement puni si vous êtes hors trajectoire ou si vous faites une erreur, car vous perdrez du temps et les autres pilotes attendront de pouvoir en profiter. »

« Les virages clés sont le 1 et le 14. Dans le virage 1, vous pouvez essayer de doubler mais c’est risqué, car la ligne droite est vraiment trop courte. Il y a aussi une possibilité à la sortie du virage 14, mais il n’y a aucune garantie. »

Sergio Perez assume sa responsabilité après « une erreur stupide » à Hockenheim

Sergio Perez a présenté ses excuses à toute son équipe après un Grand Prix d’Allemagne frustrant pour le pilote mexicain, qui a terminé dans le mur dès les premiers tours.

Les conditions étaient difficiles dimanche dernier à Hockenheim en raison de la pluie, et le premier pilote à se faire piéger fut Sergio Perez, qui est allé percuter le mur dans les premiers tours de course avec sa Racing Point.

Le pilote mexicain a dû abandonner et assume entièrement sa responsabilité après « une stupide erreur » qui a coûté de gros points à son équipe.

« Je pense que c’était le bon choix [de prendre un départ arrêté]. C’est bon pour le spectacle et les conditions étaient difficiles, mais c’est comme ça que ça devrait être. » explique Sergio Perez.

« C’était juste une erreur stupide de mon côté, j’ai pris le virage [11], j’ai mis trop de puissance, il y avait un peu d’aquaplaning sur l’arrière et je l’ai perdue et je me suis retourné. Je ne pouvais pas repartir, c’est vraiment dommage. »

« Nous avons perdu une excellente occasion de marquer de bons points pour l’équipe. J’ai présenté mes excuses à toute l’équipe sur la piste et à l’usine, parce que nous avons fait des progrès incroyables. »

Bien que Sergio Perez n’ait pas marqué le moindre point en Allemagne, l’équipe Racing Point a tout de même réussi à revenir à seulement huit points de la sixième place occupée par Renault au championnat grâce à la quatrième place de Lance Stroll à l’arrivée.

Renault F1 annonce un « programme important d’évolutions » pour la seconde partie de saison

Renault F1 n’apportera pas d’évolution sur la RS19 ce week-end au Grand Prix de Hongrie, alors qu’un programme important d’améliorations sera en place à partir de la rentrée.

Ce week-end, le Grand Prix de Hongrie marque la fin de la première moitié de la saison 2019 de Formule 1, alors que la traditionnelle trêve estivale fera beaucoup de bien à tout le personnel travaillant en F1.

L’équipe Renault, qui est désormais sixième au classement constructeurs trois points derrière l’équipe Toro Rosso et à 41 points de McLaren, se doit de réagir très vite en marquant un maximum de points dès ce week-end en Hongrie, mais le constructeur français sait que le tracé de Budapest est l’un des plus difficiles du calendrier.

« La piste est étroite avec beaucoup de virages lents. La seule longue période d’accélération est la ligne droite des stands et nous utilisons une configuration à forts appuis aérodynamiques. » nous explique Nick Chester, le directeur technique de l’équipe Renault.

« C’est d’ailleurs l’une des quatre fois seulement de la saison où nous l’exploitons avec Monaco, Singapour et le Mexique. La vitesse moyenne est basse, mais les pneus souffrent, notamment à l’arrière. Enfin, les opportunités de dépassement sont rares, ce qui rend les qualifications encore plus critiques que sur les autres rendez-vous. »

« Statistiquement, le Grand Prix de Hongrie est la course la plus chaude de l’année. La pluie est rare, mais il y en a eu l’an dernier en qualifications. Ce n’est donc pas une inconnue même si les températures ambiantes sont généralement très élevées et dépassent allègrement 30°C tout le week-end. »

« Nous avons une carrosserie au cas où, plus ouverte pour une meilleure dissipation de la chaleur. Il est probable que nous l’utilisions aussi au Mexique, où le mercure peut également monter très haut. »

« C’est éreintant pour les pilotes qui n’ont aucun répit en l’absence de ligne droite. De plus, la course est longue. C’est l’une des plus physiques de l’année. »

Des évolutions prévues pour la rentrée

Renault n’apportera donc aucune évolution sur la RS19 au Grand Prix de Hongrie ce week-end, qui marque la fin de la première partie de la saison 2019.

L’équipe du constructeur français concentrera tous ses efforts sur la seconde partie de l’année après les vacances avec quelques améliorations prévues à partir de la rentrée début septembre.

« Tout le monde est fatigué après un début d’année assez intense, mais ce sera l’occasion de se ressourcer et de se concentrer sur un programme important d’évolutions prévues pour la seconde partie de saison. »

Les pilotes présents en conférence de presse ce jeudi à Budapest

Cinq pilotes seront présents ce jeudi en conférence de presse d’avant Grand Prix à Budapest pour la douzième manche de la saison 2019 de Formule 1.

Romain Grosjean sera présent en conférence de presse ce jeudi à Budapest, le pilote Haas viendra certainement nous parler de ses difficultés à comprendre le comportement de sa monoplace depuis le début de l’année et du fait qu’il continuera avec le package de Melbourne ce week-end au Grand Prix de Hongrie.

Le coéquipier de Romain Grosjean, Kevin Magnussen, sera lui aussi présent ce jeudi en conférence de presse. Le Danois reviendra très certainement sur l’énième contact en course avec la monoplace de Romain Grosjean au Grand Prix d’Allemagne dimanche dernier.

Lance Stroll, qui a terminé quatrième au Grand Prix d’Allemagne, sera lui aussi présent en conférence de presse à Budapest. Le Canadien reviendra certainement sur ce Grand Prix fou disputé sous la pluie à Hockenheim.

Daniil Kvyat, qui a décroché la troisième place en Allemagne au volant de sa Toro Rosso, viendra nous expliquer ce qu’il a ressenti lorsqu’il est monté sur le podium pour la première fois depuis son retour en F1 cette année.

Enfin, le pilote Williams Robert Kubica viendra nous parler de son premier point marqué le week-end dernier en Allemagne depuis son retour en Formule 1 après huit ans d’absence. Le Polonais a terminé dixième au Grand Prix d’Allemagne, bien aidé il est vrai, par la pénalité de 30 secondes infligée aux deux Alfa Romeo.

La conférence de presse du Grand Prix de Hongrie débutera ce jeudi 1er août à 15h00 (heure française) sur le circuit du Hungaroring de Budapest.

Helmut Marko : « Gasly est trop faible dans les duels et les dépassements »

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull Racing, estime que Pierre Gasly est encore trop faible dans ses duels en piste.

Sous pression depuis quelques courses en raison de résultats en deçà des attentes de ses employeurs, le Français Pierre Gasly a une nouvelle fois connu un week-end compliqué en Allemagne.

Le pilote Red Bull Racing a crashé sa monoplace en essais libres le vendredi après-midi, mais il a ensuite très bien réagi le lendemain en qualifications en signant le quatrième temps le plus rapide de la séance.

Mais le dimanche en course, Pierre Gasly s’est à nouveau fait remarquer en allant percuter l’arrière de la Toro Rosso d’Alex Albon en fin de course, ce qui a causé une crevaison de la roue avant gauche et par effet domino la perte de son aileron avant.

Pierre Gasly a donc dû abandonner pour la seconde fois de la saison [Azerbaïdjan et Hockenheim] à quelques tours du drapeau à damier, alors qu’en comparaison directe, son coéquipier Max Verstappen décrochait ce dimanche sa seconde victoire de la saison et accessoirement son quatrième podium.

« En qualifications, il nous a montré une belle réaction après son accident. Son rythme de course n’était pas si mauvais non plus. » explique Helmut Marko à AMUS.

« Mais Gasly est trop faible dans les duels et lors des manœuvres de dépassement. Le contact en fin de course avec Albon [pilote Toro Rosso] était complétement inutile. »

Pierre Gasly terminera la saison 2019 chez Red Bull

Malgré tout, et pour peut-être enlever un peu de pression sur les épaules du Français, Helmut Marko a déclaré ce week-end que Pierre Gasly terminerait la saison avec Red Bull.

« Nous ne changerons rien cette année. » a déclaré Marko à Motorsport-Total. « Nous continuerons avec ces pilotes jusqu’à la fin de l’année. »

Racing Point testera encore de nouvelles pièces à Budapest

L’équipe Racing Point aura encore de nouvelles pièces à tester sur la RP19  ce week-end au Grand Prix de Hongrie.

Racing Point s’est présentée en Allemagne avec une monoplace largement remaniée, pour ce qui fut sa première grande mise à jour depuis le début de la saison 2019.

Simple coïncidence ou simple opportunisme en raison des conditions météo et du chaos qui a régné sur le Hockenheimring ce dimanche,  l’équipe a marqué de gros points grâce à la quatrième place de Lance Stroll à l’arrivée du Grand Prix d’Allemagne.

A Budapest, l’équipe Racing Point continuera donc son travail de développement de la RP19 en testant d’autres pièces.

« La Hongrie constituera un autre test important pour notre voiture mise à jour et nous avons d’autres éléments mécaniques à évaluer ce week-end. » explique Otmar Szafnauer, le directeur de Racing Point.

« Notre performance en Allemagne montre que nous allons dans la bonne direction et je pense que cette nouvelle philosophie aérodynamique offre de nombreux autres avantages. »

« En réfléchissant sur l’Allemagne, c’était fait de hauts et de bas. Les courses sous la pluie peuvent être une loterie, mais ce fut un soulagement de terminer la journée avec quelques points en poche. »

« Nous devons reprendre l’habitude de marquer des points régulièrement. Historiquement, nous n’avons pas les meilleures statistiques au Hungaroring, mais nous allons tout donner pour essayer de remporter des points. »

Abiteboul : « Nous devons marquer de gros points en Hongrie pour rester dans le match »

Après un Grand Prix d’Allemagne catastrophique pour l’équipe Renault avec un double abandon comme seul résultat, l’équipe du constructeur français doit impérativement rebondir à Budapest.

Dernière manche avant la pause estivale, le Grand Prix de Hongrie sera la dernière chance pour Renault de rattraper son retard sur McLaren avant que toutes les équipes ne partent en vacances durant trois semaines.

Désormais sixième au classement des constructeurs, l’équipe Renault se doit de réagir avant de partir en vacances, afin de rester sur une bonne note pour clôturer la première moitié de saison.

« Hockenheim nous a laissé un goût amer, car des courses exceptionnelles comme celle de dimanche peuvent rapporter de gros points. » explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.

« En Hongrie, nous avons une nouvelle chance de démontrer ce dont nous sommes capables et je sais que nos deux pilotes sont motivés pour exploiter notre potentiel et prendre le chemin des vacances sur une note positive. »

« Nous restons mobilisés sur notre objectif de construire une voiture plus compétitive. Nous avons eu un avant-goût de ce que l’on peut ressentir à évoluer aux avant-postes au mérite et c’est tout ce dont nous avons besoin avant la pause estivale. Le championnat est ouvert et il est évident que nous devons marquer de gros points en Hongrie pour rester dans le match. »

Alfa Romeo annonce l’arrivée d’Alessandro Cinelli, ex ingénieur Ferrari

L’équipe Alfa Romeo a annoncé aujourd’hui l’arrivée d’Alessandro Cinelli au poste de chef aérodynamicien.

Cinelli commencera à travailler avec l’équipe Alfa Romeo à partir du 19 août prochain, cet Italien arrive directement de la Scuderia Ferrari où il occupait le poste de chef de groupe Aero, ainsi que d’autres postes au sein du département aérodynamique de Ferrari au cours d’un mandat de 17 ans avec l’équipe.

Alessandro Cinelli remplacera Jan Mochaux, qui a été promu récemment directeur technique de l’équipe en remplacement de Simone Resta en partance pour Ferrari.

« Je suis ravi d’accueillir Alessandro chez Sauber Motorsport et chez Alfa Romeo Racing. Il se joint à une solide équipe en aérodynamique et nous sommes impatients de les voir poursuivre le travail accompli jusqu’à présent. » a déclaré Fred Vasseur, le team principal d’Alfa Romeo.

« Les nominations récentes montrent comment nous continuons à renforcer nos structures et représentons une évolution, plutôt qu’une révolution, un système qui nous a permis de progresser au cours des dernières années. »

Romain Grosjean conserve le package aéro de Melbourne à Budapest

Le patron de l’équipe Haas a confirmé que Romain Grosjean conservera le package aéro de Melbourne sur sa monoplace pour le Grand Prix de Hongrie.

Depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne, l’équipe Haas a décidé de monter sur la voiture de Romain Grosjean le package aéro de Melbourne afin de faire des comparaisons avec la voiture de Kevin Magnussen, qui est équipée des dernières évolutions aéro.

Mais en Angleterre, les deux pilotes ont dû abandonner dès le premier tour de course, ce qui n’a pas permis à l’équipe de comparer les packages. En Allemagne le week-end dernier, les conditions météo n’ont pas permis là encore de comparer les donnée de façon efficace, et c’est donc en toute logique que les tests se poursuivront ce week-end au Grand Prix de Hongrie.

« Après avoir comparé les trois spécifications à Hockenheim, nous ne sommes pas encore parvenus à une conclusion quant à ce qui se passe réellement sur notre rythme de course. » explique Gunther Steiner, le team principal de l’équipe Haas.

« Nous semblons encore assez lents, mais pouvons faire un bon tour de qualifications. Nous avons donc décidé de faire courir à Budapest Romain Grosjean avec la spécification Melbourne et Kevin Magnussen avec la spec Hockenheim. »

« Nous allons prendre toutes les données et essayer simplement de comparer les améliorations possibles et de voir où nous en sommes. Au début de la saison, nous avions l’air très compétitif, puis dans les courses après Melbourne, ce n’est plus le cas. »

« Nous devons donc comprendre ce qui s’est passé et c’est ce que nous devons faire lorsque vous comparez deux spécifications de voiture. Espérons que nous pourrons obtenir autant d’informations que possible et parvenir à une conclusion dans la direction à suivre. »

Mise à jour du moteur Honda à Monza et nouveau carburant en Russie pour Red Bull

Helmut Marko estime que Red Bull Racing n’est plus très loin de pouvoir se battre directement avec Mercedes en qualifications désormais.

Le conseiller motorsport de l’équipe Red Bull Racing estime que la marge est désormais très faible entre Mercedes et Red Bull lors des qualifications, alors qu’en course, l’équipe a déjà prouvé qu’elle pouvait battre les flèches d’argent à la régulière comme en Autriche.

« Nous ne sommes plus très loin [de Mercedes], c’est ce que nous avons pu voir lors des dernières qualifications. » explique Helmut Marko dans un entretien accordé à AMUS.

« Nous étions à moins de deux dixièmes à Silverstone, et nous aurions pu être encore plus proches à Hockenheim si nous n’avions pas eu de problème. Ça va dans la bonne direction. »

« A Monza, nous obtiendrons une mise à jour moteur, et en Russie, nous aurons un nouveau carburant. Ensuite, ce sera au tour du châssis. »

Helmut Marko estime que Red Bull est en retard sur ses objectifs parce que les évolutions apportées en France n’ont pas fonctionné comme prévu sur le circuit Paul Ricard.

« Nous n’avions pas d’équilibre, cela a rendu la voiture incroyablement difficile à piloter. En fait, nous aurions dû mieux faire en France, mais les améliorations n’ont pas fonctionné comme prévu en raison de la configuration de la piste et du tarmac. »

« Honda a aussi été trop conservateur avec son nouveau moteur. En Autriche, nous avons réussi à tout rassembler pour la première fois. Nous avons gagné sur la piste, pas parce que Mercedes avait des problèmes. »

« Le refroidissement fait également partie du package de la voiture, et Max a dépassé les Mercedes et les Ferrari en piste. En Angleterre, nous aurions même pu finir deuxième si Max n’avait pas été autant ralenti par Leclerc. »

A la question de savoir si Max Verstappen a encore ses chances de prétendre au titre cette année, Helmut Marko a répondu : « Je ne l’exclue pas. »

Mercedes a annoncé le nom du remplaçant de Niki Lauda

L’équipe Mercedes de Formule 1 a annoncé le nom du remplaçant de Niki Lauda au poste de directeur non exécutif de l’écurie.

Mercedes a confirmé la nomination d’un nouveau président non exécutif et la nomination d’un nouveau directeur non exécutif suite au décès de Niki Lauda, à l’issue du conseil d’administration tenu la semaine dernière à Stuttgart en Allemagne.

Markus Schäfer, membre du conseil de direction de Daimler AG, responsable de la recherche de groupe et du développement de Mercedes-Benz Cars, a été nommé président non exécutif du conseil.

Frank Markus Weber, vice-président du développement de Daimler AG, a également été nommé administrateur non exécutif avec effet immédiat. Cela fait suite aux départs du conseil d’administration de Mercedes d’Ola Källenius, désormais président du conseil d’administration de Daimler AG et responsable de Mercedes-Benz Cars, et de Bodo Uebber, qui ont tous deux démissionné de leurs fonctions d’administrateur le 22 mai 2019.

S’exprimant sur l’importance du programme de Formule 1 pour Mercedes-Benz, le président non exécutif, Markus Schäfer, a déclaré: « Mercedes-Benz joue un rôle moteur dans la transformation en une mobilité sans émissions. Pour maintenir la mobilité personnelle, une technologie de pointe est nécessaire pour repousser les limites et redéfinir les normes. »

« Pour y parvenir, il faut uniquement se concentrer sur un objectif commun et créer un esprit d’équipe fantastique. Nos enseignements tirés du monde passionnant de la Formule 1 nous ont apporté des synergies précieuses et inspirantes, et je suis impatient de renforcer cette coopération étroite. »

Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes en Formule 1 a ajouté : « L’engagement de notre société mère a été fondamental pour le succès de l’équipe et continuera à l’être dans les années à venir. »

« Ce soutien à la Formule 1 a toujours été reflété dans le conseil d’administration de notre équipe, avec une forte représentation de la haute direction de Daimler, et se poursuit par les nominations de Markus et Frank Markus pour les années à venir. »

« La Formule 1 est une plate-forme technologique et marketing puissante pour Mercedes-Benz dans le monde et une vitrine précieuse pour les valeurs de la société et sa compétitivité. »

Charles Leclerc : « Budapest, l’un des circuits les plus techniques »

Le pilote Ferrari Charles Leclerc admet que le circuit du Hungaroring de Budapest fait partie de ses circuits favoris en Formule 1.

Véritable tourniquet sur lequel les pilotes n’ont que très peu de temps de repos, le circuit du Hungaroring est très apprécié par les pilotes, même si ce tracé hongrois est considéré comme l’un des plus durs du calendrier.

Le Monégasque Charles Leclerc fait partie de ceux qui l’apprécient et s’attend à vivre une course frénétique ce week-end pour ce qui sera le dernier Grand Prix avant les vacances.

« Le Hungaroring est certainement l’un des circuits les plus techniques de la saison et certains de ses aspects me font penser à une piste de karting. » explique Charles Leclerc avant la douzième manche de la saison 2019.

« Les virages se succèdent rapidement et en tant que pilote, vous n’avez même pas beaucoup de temps pour réfléchir. »

« Il n’y a pas un seul endroit où vous pouvez reprendre votre souffle, c’est frénétique. Personnellement, j’aime bien ce circuit, parce qu’il est très difficile d’être compétitif là-bas.

« Il est particulièrement difficile de réaliser le tour de qualifications parfait, car il faut pousser fort, tout en gardant à l’esprit de préserver vos pneus pour qu’ils durent dans le secteur final. »