Toto et Susie Wolff, la vie de couple à 300 km/h

Réussir sa vie professionnelle et sa vie personnelle lorsque l’on est directeur et directrice d’une équipe de Formule 1 et de Formule E n’est pas tous les jours facile.

Bien qu’ils soient tous les deux à la tête d’une équipe dans le sport automobile, Susie Wolff et Toto Wolff restent malgré tout un couple comme les autres dans la vie de tous les jours.

Vous vous demandez certainement comment le couple s’y prend pour organiser sa vie autour de la Formule 1 et de la Formule E entre tous les déplacements à travers le monde et surtout quel est l’impact du sport automobile dans le quotidien de ce couple vivant à 300 km/h ?

Entre Susie Wolff qui est la patronne de l’équipe Venturi en Formule E et Toto Wolff, qui est le directeur exécutif de la meilleure équipe de Formule 1, vous vous douterez bien que la vie de famille n’est pas facile à gérer au quotidien, mais reste malgré tout la priorité du couple, avant le travail.

« Il faut toujours définir les bonnes priorités, être une mère qui travaille n’est pas facile. » explique Susie Wolff au Bild lors d’un entretien en compagnie de son mari Toto Wolff.

« Notre relation ne doit pas être affectée. Pour moi, c’est clair, les femmes peuvent tout faire en même temps, mais seulement si elles savent exactement ce qu’elles veulent. »

« Pour moi, cela signifie que notre mariage et la famille passent en premier, puis le travail. Bien-sûr, c’est en partie compliqué, parce que nous sommes tous les deux très occupés, mais nous sommes toujours en contact d’une manière ou d’une autre, et je suis très fière. »

« Bien-sûr, je sais et j’accepte qu’il doit beaucoup voyager, et quelle pression il a. C’est pourquoi je veux pleinement profiter de ses succès avec lui, et dans les moments difficiles, je suis toujours à ses côtés. »

toto et susie wolff mercedes
Toto et Susie Wolff avec Jack Wolff

Toto Wolff confirme que la priorité absolue du couple reste la vie de famille, et seulement après, vient le travail.

« Pour nous, notre mariage est une priorité absolue. Puis viennent les enfants, et enfin le travail. C’est pourquoi nous organiserons toujours tout pour que notre mariage ne souffre pas. Bien-sûr, il y a des moments où nous nous voyons peu, mais nous sommes en contact tous les jours. »

Le petit Jack deviendra t-il pilote ?

Toto Wolff et Susie Wolff ont eu un petit jack il y a deux ans, et bien qu’il soit encore un peu jeune pour choisir sa voie, les parents assurent qu’il fera ce qu’il souhaite réellement.

« J’aimerais qu’il ne devienne pas un pilote, parce que c’est dangereux. » admet Toto Wolff.

« Je ne sais pas si j’aimerais regarder mon enfant le week-end en Kart ou dans une voiture de course. Mais ce que nous allons faire, c’est lui ouvrir les yeux sur toutes les possibilités qu’il devrait avoir dans sa vie. Cela inclue certainement le Karting. »

« Ce que Toto veut dire par « ouvrir les yeux » est particulièrement important pour moi. » souligne Susie Wolff.

« Jack était à Bahreïn en mars et a connu sa première course de Formule 1. Il devait sentir l’atmosphère une première fois, mais c’est exactement comme ça que nous ferons lorsque nous irons au Football ensemble. Il doit découvrir par lui-même. »

Officiel : Jan Monchaux remplace Simone Resta en partance pour Ferrari

Comme nous vous l’annoncions ce mercredi matin, Simone Resta quitte l’équipe Alfa Romeo Racing à la fin du mois de juillet 2019.

Simone Resta, directeur technique de l’équipe Alfa Romeo Racing, cédera sa place à Jan Monchaux, qui prendra ses fonctions au sein de l’écurie suisse à partir du 1er août 2019.

« Je tiens à remercier Simone pour sa contribution à la progression de l’équipe et je lui souhaite le meilleur pour ses futures nominations. » a déclaré le team principal de l’équipe Alfa Romeo, Fred Vasseur.

« En ce qui concerne Jan, je suis ravi de le voir assumer le rôle de directeur technique. Il a fait un travail remarquable jusqu’à présent et je suis confiant qu’il sera capable de diriger notre groupe technique alors que l’équipe poursuit son ascension. »

Jan Monchaux était jusqu’à présent responsable de l’aérodynamique chez Alfa Romeo et évolue donc sur un autre poste clé dans l’entreprise.

« Je suis très enthousiasmé par ce nouveau défi et je suis impatient de commencer mon nouveau poste. » a déclaré Monchaux.

« Les propriétaires, le conseil d’administration et le directeur de l’équipe envoient un message simple mais fort à l’ensemble de l’entreprise: ils attachent de l’importance à la continuité et croient en l’équipe existante et au travail que nous accomplissons. »

Il ne reste plus qu’à attendre maintenant l’annonce de Ferrari qui officialise le retour de Simone Resta à Maranello au poste de directeur technique.

La F1 tient absolument à réduire les aides au pilotage pour 2021

Le week-end dernier à Silverstone, Nikolas Tombazis a confirmé que la FIA travaillait sur de multiples changements en vue de la saison 2021 de Formule 1.

Ce n’est un secret pour personne, la réglementation qui sera introduite en F1 en 2021 va énormément évoluer, notamment sur l’aspect technique de la discipline avec des monoplaces sensiblement différentes.

Toutes ces règles seront publiées très prochainement (entre le 15 septembre et le 30 octobre) et nous aurons largement le temps d’y revenir d’ici la saison 2021.

Autre point intéressant, la FIA se dit prête à réduire le nombre de composants électroniques et d’aides sur les monoplaces, ce qui replacerait en quelque sorte le pilote au centre des préoccupations.

« Certains composants sont toujours sous enquête, et dans les prochains mois, nous prendrons des décisions. Nous cherchons à réduire certains composants électroniques des voitures, ainsi que certaines aides à la conduite. » a confirmé Nikolas Tombazi, le responsable technique à la FIA.

« C’est un sujet assez délicat bien-sûr, et nous y travaillons pour éviter les conséquences indésirables. Nous discutons de la réduction de la télémétrie entre la voiture et les stands, et nous aimerions donc laisser les pilotes seuls pendant la course pour gérer tous les aspects techniques de la voiture. »

williams robert kubica
Le tableau de bord de la Williams de Robert Kubica

« Il y aurait toujours une communication radio avec n’importe quelle stratégie ou information de sécurité, mais il n’y aurait plus de messages du type « tes températures sont trop élevées, fais ceci, fais cela ». »

« Nous préférerions voir ces informations dans le cockpit de la voiture et que le pilote en assume la totale responsabilité, afin qu’il ne soit plus assisté en permanence par le muret des stands. »

Le format des week-ends de course toujours à l’étude

Nikolas Tombazis a également confirmé, entre autres, que le format des week-ends de course pourrait bien évoluer à partir de 2021, en passant par exemple de quatre à trois jours avec des séances d’essais et un contrôle technique programmés le vendredi.

« Nous envisageons peut-être une réduction supplémentaire du personnel pendant les week-ends de course. Enfin, nous allons également examiner les formats des week-ends de course. Cette discussion est d’ailleurs en train de chauffer, et est très intéressante… »

Le but premier d’un changement de format des week-ends de course sera d’augmenter le spectacle en compactant le week-end sur trois jours, ce qui ajouterait plus d’imprévisibilité et donc augmenterait les erreurs.

La seconde explication est que la Formule 1 souhaite toujours rallonger le calendrier en passant jusqu’à 25 courses par saison, ce qui impliquerait inévitablement à la refonte totale d’un week-end de course pour pouvoir « aligner » les courses semaine après semaine dans certains cas.

Valtteri Bottas a un mauvais taux de conversion selon Jolyon Palmer

Jolyon Palmer estime que Valtteri Bottas aura de plus en plus de mal à revenir sur son coéquipier au championnat du monde des pilotes.

A Silverstone, le pilote finlandais Valtteri Bottas a une nouvelle fois été battu par Lewis Hamilton, alors qu’il s’élançait depuis la pole position.

Au final, après le Grand Prix de Grande-Bretagne, Valtteri Bottas accuse désormais un retard de 39 points sur Lewis Hamilton au championnat du monde, alors que nous atteignions le cap de la mi-saison.

« Il y a deux semaines en Autriche, Valtteri Bottas réduisait l’avance de Lewis Hamilton à 31 points, et s’il avait battu son coéquipier à Silverstone, cela aurait permis à Bottas de réduire encore l’écart à moins de 25 points, ce qui représente une victoire. » explique Jolyon Palmer, l’ancien pilote Renault.

« Lorsqu’il a signé sa pole position samedi, Valtteri Bottas semblait être en mesure de faire cela, mais au lieu de cela, Hamilton s’est imposé une nouvelle fois et a encore creusé l’écart, qui est de 39 points désormais. »

« Pour Bottas c’est un coup dur. Il a eu une bonne saison dans l’ensemble, mais Hamilton s’avère trop fort, et c’est difficile pour Bottas de revenir. »

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Victoire de Valtteri Bottas au Grand Prix d’Australie 2019

« Il convient cependant de rappeler que Bottas est un pilote de haut niveau, et il a gagné sa place au sommet de la F1 en battant régulièrement Felipe Massa chez Williams. Il fait également un très bon travail: sa pole position à Silverstone était sa quatrième sur dix courses à ce jour. Ce qui n’est pas une mauvaise statistique du tout. »

« Mais la mauvaise statistique pour Bottas est son taux de conversion. Sur ces quatre pôles, il a remporté une seule course, en Azerbaïdjan, et même cela a été une lutte difficile, tenant d’abord tête à Hamilton dans les premiers virages puis en survivant à de nombreuses pressions du Britannique. »

Hamilton est toujours au dessus chez Mercedes

Pour Jolyon Palmer, le simple fait que Lewis Hamilton ait signé le tour le plus rapide en course avec des pneus durs dans le dernier tour de course, prouve que le Britannique est toujours le plus fort.

« Hamilton était le plus fort dimanche. Son tour le plus rapide dans le dernier tour a simplement souligné son avantage. Sur des pneus durs de 32 tours, il a réussi à faire le tour le plus rapide, alors que Bottas avait des Tendres de cinq tours. »

« Le fait qu’il ait même fait le tour le plus rapide prouvait sa suprématie. Aucun autre pilote n’aurait pris la peine de tenter sa chance avec de si vieux pneus, sachant que son coéquipier venait de le faire avec des pneus Tendres. »

« Le fait que Hamilton l’ait battu (pour le meilleur tour en course) a probablement blessé son ego, sûrement plus que de perdre la course en elle-même. Lewis Hamilton sait clairement qu’il a le dessus et c’est une illustration de cela. »

Un retour de Simone Resta à la Scuderia Ferrari en septembre ?

Il se murmure dans le paddock de la F1 depuis plusieurs que l’ingénieur Simone Resta pourrait revenir à Maranello après la pause estivale.

L’actuel directeur technique de l’équipe Alfa Romeo, Simone Resta, pourrait retourner à la Scuderia Ferrari après l’été pour occuper le poste de directeur technique, actuellement occupé par Mattia Binotto, qui est également directeur sportif de l’équipe italienne.

Simone Resta a rejoint Alfa Romeo l’an dernier pour aider l’équipe à trouver une bonne direction, mais depuis le début de la saison 2019, la Scuderia Ferrari se retrouve sans directeur technique, et c’est donc le directeur sportif de l’équipe, Mattia Binotto, qui doit assumer seul les deux postes clés.

Beaucoup d’observateurs estiment que les problèmes de Ferrari cette année sont essentiellement dus au fait que Binotto ne peut pas assumer seul ces deux fonctions importantes chez Ferrari.

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Mattia Binotto en compagnie de Charles Leclerc et Sebastian Vettel

On pense donc que Resta va revenir chez Ferrari cette année en tant que directeur technique et bras droit de Mattia Binotto, alors que ce changement permettrait à Ferrari de se concentrer pleinement sur le développement de la monoplace 2020, et surtout, sur celle de la saison 2021 pile au moment où les règles qui seront introduites en F1 en 2021 seront publiées par la FIA (entre le 15 septembre et le 30 octobre 2019).

Ce mouvement interviendrait aussi à un moment où la Scuderia Ferrari semble déjà avoir perdu le championnat du monde 2019 face à Mercedes, notamment après une énième erreur de Sebastian Vettel au Grand Prix de Grande-Bretagne dimanche dernier, qui a laissé filer des points importants en terminant seizième.

McLaren n’est pas encore à l’abris d’un retour de Renault selon Carlos Sainz

Carlos Sainz estime que McLaren n’est pas encore dans une position confortable au championnat, bien que l’écurie, quatrième, soit en avance de 21 points sur Renault.

Au Grand Prix de Grande-Bretagne, Carlos Sainz s’est livré à une bataille intense avec le pilote Renault Daniel Ricciardo, alors que le pilote McLaren a finalement réussi à franchir la ligne d’arrivée à la sixième position, seulement sept dixièmes devant la Renault de Daniel Ricciardo.

Sainz explique que malgré une avance de 21 points sur Renault au championnat du monde des constructeurs, l’équipe McLaren ne doit pas encore se relâcher et doit impérativement continuer d’apporter quelques évolutions sur la MCL34.

« Nous avons eu un samedi étrange, donc, nous devrons analyser tout ça. » explique Carlos Sainz.

« Mais nous sommes revenus aux affaires le dimanche en course, après un bon départ, comme lors des dernières courses. Après avoir contrôlé le premier relais, une bonne gestion des pneus nous a permis d’aller plus loin que quiconque et très vite à la fin. »

carlos sainz pilote mclaren renault sur le circuit de silverstone
Carlos Sainz à Silverstone

« Malheureusement, une voiture jaune (la Renault de Ricciardo) a été plus rapide, ce qui signifie que la fin de course a été très stressante, mais en même temps, nous nous sommes bien amusés. »

« C’était amusant, parce qu’il était juste un petit peu plus rapide, et cela lui a permis d’entrer dans la zone de DRS. Il me tenait vraiment dans les lignes droites, avec le vent contraire, des coupures de batterie et nous courrions avec plus d’appui aéro. »

« Mais ont était à fond. C’était des tours de qualifications, et mes pneus durs me permettaient de le faire. C’était très amusant. »

Encore des améliorations à apporter sur la MCL34

Selon Carlos Sainz, McLaren va encore devoir travailler sur sa vitesse de pointe en ligne droite pour se décrocher du milieu de peloton.

« Sur une course ils seront plus rapides, sur une autre, nous serons plus rapides et aujourd’hui (à Silverstone) ils ont été plus rapides. »

« Nous devons impérativement améliorer la voiture à basse vitesse, car c’est ce qui nous donnera l’avantage, et c’est ce que nous n’avons pas pour le moment. »

« Tout ce que nous savons, c’est que nous ne nous sommes pas encore décollés du milieu de peloton, beaucoup de gens disaient que nous avions quittés le milieu de peloton, mais ce n’est pas encore le cas, nous nous battons toujours avec Renault. »

Les pilotes contre la restriction de certaines aides en Formule 1

Le week-end dernier, Jean Todt, le président de la FIA, a proposé d’interdire les aides au pilotage tels que le système anti-calage ou encore la réduction de l’utilisation de la télémétrie entre les stands et la voiture en piste.

Certains pilotes sont favorables à de telles restrictions, mais d’autres comme Max Verstappen, Lewis Hamilton ou Charles Leclerc ne sont pas tout à fait d’accord avec ces propositions.

Selon Max Verstappen, supprimer le système anti-calage en Formule 1 reviendrait à éliminer une monoplace d’office à la moindre erreur du pilote en piste.

« Ne pas avoir de système anti-calage signifierait que vous perdez la voiture en course. » explique Max Verstappen à Race Fans.

« Un pilote peut prendre prendre un mauvais départ, mais au moins, il reste en course. Cela peut aussi arriver pendant un arrêt au stand ou ailleurs. Je pense que ce serait un peu ridicule de perdre une voiture pour ça. »

Le président de la FIA a également proposé de supprimer les garages virtuels des équipes et de limiter l’impact de la télémétrie du muret des stands à la voiture pendant les courses afin d’accroître l’imprévisibilité des Grands Prix. Cependant, Lewis Hamilton se dit sceptique sur ce point.

« Je ne pense pas nécessairement que cela fasse une grande différence pour la course. » affirme le quintuple champion du monde de Formule 1.

Impossible de se passer des ingénieurs

Pour le pilote Ferrari, Charles Leclerc, il deviendrait simplement impossible de faire fonctionner les Formule 1 modernes sans l’aide des ingénieurs sur le muret des stands.

« Je pense que nous sommes assez limités, parce que ces voitures sont très complexes. » explique le Monégasque. « Nous devons aussi les faire fonctionner avec l’aide des ingénieurs en arrière-plan. »

« Nous pouvons peut-être réduire certaines informations, mais je pense que nous devons nous limiter à cela, juste à cause de la complexité de ces monoplaces. »

Réduire le poids des monoplaces

Pour Lewis Hamilton, le point le plus important est de réduire le poids des monoplaces, qui sont devenues bien trop lourdes ces dernières années.

« Les voitures n’ont pas besoin de peser 730 kilos. » ajoute le Britannique. « Elles n’ont pas besoin d’être aussi lourdes. »

« Elles étaient à 600 kilos ou quelque chose comme ça il y a des années, j’ai parlé à mes ingénieurs et ils m’ont dit qu’en modifiant les règles, nous pouvions revenir à cela. »

« Nous devons juste enlever certaines choses de la voiture, mais je pense que nous pouvons les rendre plus légères. »

Ricciardo encouragé chez Renault

Daniel Ricciardo admet être un peu plus soulagé d’avoir terminé le Grand Prix de Grande-Bretagne dans le top dix, après deux courses sans points.

Après le Grand Prix d’Autriche, le pilote Renault ne cachait pas sa frustration de ne pas pouvoir marquer de points au volant d’une monoplace mal équilibrée.

Le doute s’est même installé chez Renault après les commentaires des deux pilotes, qui considéraient qu’un problème fondamental les empêchaient d’exploiter au mieux la RS19 depuis deux courses.

Mais en Grande-Bretagne, les deux pilotes Renault ont terminé dans le top dix, ce qui a rassuré Daniel Ricciardo, qui a franchi la ligne d’arrivée à la septième position à seulement 7 dixièmes de la McLaren de Carlos Sainz.

« Dans l’ensemble, je pense que c’était une bonne course (à Silverstone). Je pense que mon départ n’était pas mauvais, mais Lando (Norris) a réussi à me dépasser après un duel propre. Nous l’avons repassé en lui faisant l’undercut, mais c’était frustrant de voir la voiture de sécurité faire le jeu de Carlos (Sainz), qui a pu profiter d’un arrêt gratuit. » explique Daniel Ricciardo.

« Nous avons eu un peu de malchance sur le coup. Nous l’avons chassé jusqu’à l’arrivée sans pouvoir véritablement l’attaquer. Cela fait du bien de retrouver le top dix, surtout après les deux derniers rendez-vous. »

« Notre rythme sur un tour et celui en course ont connu un regain de forme en peu de temps et nous aurions volontiers signé pour ce résultat il y a deux semaines. »

« C’est encourageant pour moi d’être sixième ou septième à la fin de la journée. Evidemment, je souhaite remonter le plus haut possible sur la grille, mais au final, je me sens épanoui et l’équipe s’en est rendu compte. C’est tout ce que nous pouvions espérer. »

« Ce n’est pas une année où nous nous battons pour le championnat, et nous devons donc prendre tous ces aspects positifs. Je me réjouis avec les gars de chaque petite étape dans ma carrière, nous y arrivons, nous travaillons. »

Pneus : Stratégie agressive pour Renault en Allemagne

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1 a dévoilé les choix de pneumatiques de chaque pilote pour le Grand Prix d’Allemagne 2019.

Comme en Angleterre le week-end dernier, ce sont les pilotes Renault et Toro Rosso qui ont opté pour la stratégie la plus agressive en Allemagne avec pas moins de 10 trains de pneus Tendres pour Nico Hulkenberg, Daniel Ricciardo, Alex Albon et Daniil Kvyat.

Parmi les trois top teams, ce sont les pilotes Mercedes et Red Bull qui ont choisi le moins de pneus Tendres à Hockenheim, seulement huit pour Valtteri Bottas, Lewis Hamilton, Pierre Gasly et Max Verstappen.

Les deux pilotes Ferrari quant à eux ont choisi neuf trains de pneus Tendres chacun, alors que Charles Leclerc se démarque avec deux trains de pneus Durs choisis, tout comme Valtteri Bottas chez Mercedes.

Le Grand Prix d’Allemagne, onzième manche du championnat du monde 2019 de Formule 1 se déroulera du 26 au 28 juillet.

Les pneus de chaque pilote pour le GP d’Allemagne 2019

Silverstone a mis en évidence le talon d’Achille de Ferrari selon Brawn

Le dernier Grand Prix de Grande-Bretagne n’a fait que mettre en évidence le talon d’Achille de Ferrari selon Ross Brawn.

Selon Brawn, la Scuderia Ferrari souffre d’une usure prématurée des pneus et se doit de réagir très rapidement dès son retour à l’usine de Maranello cette semaine, sans quoi, ses chances pour le titre vont s’évaporer comme neige au soleil.

« Charles Leclerc a été fantastique en termes de performances lors de tours de qualifications, sachant qu’il n’a perdu la pole que dans le dernier secteur d’une piste qui ne correspondait pas aux caractéristiques de la SF90, en particulier par temps froid. » explique Ross Brawn, manager sportif de la F1.

« Pendant la course, Ferrari était troisième, loin de Mercedes et derrière les Red Bull. L’usure des pneus semble être le talon d’Achille de l’équipe. Cela se voyait le vendredi et bien que l’équipe ait réussi à résoudre partiellement le problème ce week-end, cela ne suffisait pas pour les mettre dans la lutte pour la victoire. »

« De retour à Maranello, ils vont devoir comprendre pourquoi, et ils doivent réagir rapidement s’ils veulent garder en vie leurs espoirs de se battre pour le championnat. »

« Les deux pilotes ont également eu des dimanches après-midi très différents. Leclerc a inscrit son cinquième podium de la saison, son quatrième d’affilée. »

« Il était visiblement ravi après une course qui a mis en lumière non seulement son talent et son style de pilotage propre, mais également sa bravoure dans ces duels passionnants, à la fois en défense et en attaque. »

« Les commentaires de Charles dans les interviews après la course ont révélé qu’il était plus heureux d’avoir triomphé dans ses duels avec Verstappen et Gasly que dans le résultat final, montrant que ce sont ces éléments qui font de la Formule 1 ce qu’elle est. »

FaceApp : A quoi ressembleront les pilotes dans quelques années ?

Vous êtes curieux de savoir à quoi ressembleraient les pilotes de F1 dans quelques dizaines d’années, et bien voici un petit aperçu.

Depuis quelques jours le phénomène FaceApp a envahi la toile, et naturellement, les pilotes de Formule 1 n’ont pas pu y échapper.

Pour voir à quoi pourraient ressembler votre/vos pilotes préférés dans quelques années, il vous suffit de cliquer sur la galerie ci-dessous et de faire défiler les images des quelques pilotes déjà touchés par le phénomène.

Les pilotes de F1 dans quelques années

Brawn : « Vettel doit rester calme et s’appuyer sur le soutien de son équipe »

Ross Brawn estime que Sebastian Vettel se retrouve dans une situation compliquée actuellement parce que l’Allemand ressent une pression différente des autres années.

Depuis plusieurs courses maintenant, Sebastian Vettel commet des erreurs qui lui coûtent cher et qui nuisent à sa réputation.

La dernière en date survenue à Silverstone le week-end dernier n’a pas arrangé la situation pour le quadruple champion du monde, et beaucoup de médias, notamment en Italie, n’ont pas hésité à critiquer assez violemment le pilote Ferrari.

Selon Ross Brawn, qui est désormais manager sportif de la Formule 1, Sebastian Vettel doit s’appuyer sur le soutien de son équipe pour essayer de sortir de cette spirale négative dans laquelle il se trouve depuis le Grand Prix du Canada.

« Depuis le Canada, Sebastian semble avoir de plus en plus de difficultés et, à Silverstone, ces malheurs se sont encore aggravés. » estime Ross Brawn dans sa dernière chronique pour la Formule 1.

« Contrairement à Leclerc, il ne s’est jamais senti à l’aise dans la voiture, comme en témoignent les lacunes lors des qualifications, puis en course, où il n’a pas tiré le meilleur parti de l’opportunité de la Safety Car, après s’être vu attribuer la troisième place. »

« Puis il y a eu son erreur lorsqu’il a percuté Max Verstappen. Il s’est immédiatement rendu compte qu’il s’était trompé et après la course, il a rapidement présenté ses excuses à Max. »

« C’est un moment difficile pour Sebastian, car il ressent probablement une pression différente de celle à laquelle il était habitué, et il doit se demander dans quelle direction aller maintenant, étant donné que cette année encore, il a une chance de remettre Ferrari au sommet. »

« Sebastian est un pilote incroyable, comme le montre son palmarès, mais pour le moment, il doit rester calme et s’appuyer sur le soutien de son équipe, et je suis sûr qu’il le fera. »

« Je pense qu’il n’y a pas d’autre équipe comme Ferrari pour ce qui est de motiver ses pilotes avec affection et énergie positive. »

Ross Brawn : « Red Bull est devenue la deuxième force après Silverstone »

Ross Brawn estime que l’équipe Red Bull Racing est devenue la deuxième force du plateau après le Grand Prix de Grande-Bretagne, bien qu’aucun de ses pilotes ne soit monté sur le podium.

A Silverstone, Red Bull Racing a été clairement plus rapide que Ferrari en course, sur un tracé pourtant plus favorable aux Ferrari qu’à la RB15 équipée du moteur Honda.

Au final, aucun des deux pilotes Red Bul n’a pu monter sur le podium dimanche, mais Ross Brawn pense tout de même que l’équipe de Milton Keynes est désormais passée devant Ferrari.

« Bien qu’aucun de leurs pilotes ne soit monté sur le podium, Red Bull est devenue la deuxième force à la fin du week-end de Silverstone. » déclare Ross Brawn, manager sportif de la Formule 1.

« Ils sont toujours plus proches de Mercedes et Ferrari en qualifications, et en course, l’équipe de Milton Keynes était même en avance sur l’équipe italienne en termes de performance. »

« Et finalement, ce n’est que la collision entre Verstappen et Vettel qui a mis un terme aux chances du Néerlandais (Verstappen) de monter sur le podium. »

« Le mérite de l’amélioration de l’équipe devrait être partagé équitablement entre Red Bull, qui se distingue une fois de plus par son développement sur le châssis et en termes d’aérodynamique, et Honda, qui surprend sans aucun doute quelques personnes par la vitesse à laquelle ils progressent en termes de performance avec leur unité de puissance. »

« Pour la Formule 1, il est important que la société japonaise reprenne le dessus, car elle favorise la concurrence. »

« Il y a deux ans, Honda risquait réellement de mettre un terme à son engagement dans l’ère hybride et je pense qu’il est louable qu’ils aient trouvé le moyen d’avancer sans trop de pression, grâce à la saison dernière avec Toro Rosso, avant de joindre leurs forces avec une équipe de premier plan qu’est Red Bull. »

Rappelons tout de même qu’au championnat du monde des constructeurs, l’équipe Red Bull Racing est troisième à 52 points de Ferrari.

En Italie, Sebastian Vettel est devenu le « Capitaine Fracasse »

La presse italienne n’a visiblement pas du tout apprécié la dernière erreur de Sebastian Vettel commise au Grand Prix de Grande-Bretagne dimanche dernier.

Nous vous proposions ce lundi un petit florilège (à lire ici) des réactions de la presse italienne à l’encontre du pilote allemand après son contact avec la Red Bull de Max Verstappen au Grand Prix de Grande-Bretagne dimanche à Silverstone.

Mais ce mardi, Autosprint frappe encore plus fort que ses concurrents en publiant son nouveau numéro avec une couverture « fracassante » intitulée « Capitan fracassa ».

Dans ce numéro, Mario Donnini n’hésite pas à dire que « tout le monde à Maranello continue d’ignorer que Sebastian Vettel n’est pas la solution pour Ferrari, mais un problème. »

« Depuis un an, depuis plus de vingt courses en Grand Prix, Vettel commet en moyenne une grave erreur toutes les deux courses. » peut-on lire dans Autosprint.

« Depuis le début de la saison, il s’avère être en difficulté même sur un tour rapide par rapport à son coéquipier Leclerc, qui se tient devant lui avec une régularité indicative. »

« À ce jour, Sebastian Vettel n’a jamais été remis en question. Les hauts responsables de Ferrari continuent de lui donner toute leur confiance. Même en termes de tactique de course, celle qui fonctionne le mieux est réservée à lui. Il peut même avoir le privilège de la refuser s’il n’est pas entièrement convaincu. »

Ferrari ne réagit pas

« Pourquoi prétendre que rien ne soit arrivé face à la crise spectaculaire, mélancolique et dévastatrice de Sebastian Vettel? Pourquoi ne pas noter que c’est la séquence d’erreur la plus intense, la plus dommageable et la plus inquiétante d’un pilote Ferrari en 69 ans? »

« Pourquoi ne pas souligner que face à une telle mitraillette de gaffes – dans le jargon nous parlerions de Vettelate -, un timonier comme Enzo Ferrari aurait pris la situation pour lui-même, convoquant le pilote pour un échange passionnant. »

Enfin, le journaliste d’Autosprint résume sa thèse : « Sebastian Vettel peut redevenir le premier pilote Ferrari, mais pour le moment, il ne le mérite pas. »

Charles Leclerc a tenu sa parole en musclant son jeu à Silverstone

Charles Leclerc nous avait promis qu’il allait muscler son jeu avant le Grand Prix de Grande-Bretagne, et force est de constater que le Monégasque a tenu sa parole dimanche dernier à Silverstone.

Le pilote Ferrari Charles Leclerc nous a gratifié d’une belle bagarre avec Max Verstappen en piste dimanche dernier à Silverstone, et les deux hommes sont toujours restés corrects dans leur approche, même si quelques fois, la limite n’était pas très loin.

Interrogé après la course, Charles Leclerc a admis qu’il était devenu un peu plus agressif en piste après un Grand Prix d’Autriche durant lequel Max Verstappen a « poussé » la Ferrari de Leclerc en dehors des limites de la piste pour s’emparer de la première place.

« C’est définitivement la course la plus amusante que je n’ai jamais eue dans ma carrière. » a lancé Charles Leclerc à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne.

« Et bien que ma carrière soit courte, un an et demi seulement, c’était vraiment très, très amusant de l’intérieur de la voiture. Je pense que l’Autriche a été une véritable révélation pour moi, car j’ai compris jusqu’à quel point nous pouvions aller et ce qui était accepté, et je suis très heureux au final de courir de la sorte. »

« Je pense que tous les pilotes veulent faire la course à fond et c’est ce que nous avons fait pendant la majeure partie de la course. »

« C’était très, très amusant – toujours à la limite, mais je pense toujours dans les règles – et très, très agréable dans la voiture. »

« J’étais définitivement plus agressif. Au moins je sais jusqu’où je peux aller. Je pense que la bataille avec Max était à la limite, mais elle y est restée et ne l’a jamais dépassée. C’était très amusant de se battre de cette façon pendant une aussi longue partie de la course. »

Rien de personnel avec Verstappen

Bien qu’il se soit retrouvé aux prises avec Verstappen pour la deuxième fois en autant de courses, Leclerc a déclaré que son approche aurait été la même avec n’importe quel autre pilote de la grille.

« Il n’y avait rien de personnel, mais après l’Autriche, je pense que si les commissaires ont accepté de nous laisser courir de la sorte, et bien j’en suis ravi et c’est ce que j’ai fait ce week-end. »

Au final, Charles Leclerc a terminé le Grand Prix de Grande-Bretagne sur la troisième marche du podium, alors que Max Verstappen a dû se contenter d’une cinquième place, car il a été percuté par le coéquipier de Leclerc au 37e tour de course.

Au championat du monde des pilotes, Charles Leclerc n’est désormais plus qu’à trois points de Sebastien Vettel et occupe la quatrième position.

Red Bull et Williams en piste cette semaine à Silverstone pour les tests Pirelli

Les équipes Red Bull Racing et Williams sont restées sur le circuit de Silverstone cette semaine pour participer à deux journées de tests avec Pirelli.

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, continue son travail de développement sur ses gommes 2020 cette semaine à Silverstone et bénéficie pour cela de l’aide de deux équipes.

Ce mardi et ce mercredi, Red Bull et Williams mettront chacune à disposition de Pirelli une monoplace pilotée par les pilotes titulaires durant ces deux journées de tests.

Aujourd’hui (mardi), Pierre Gasly est au volant de la Red Bull RB15, tandis que George Russell est aux commandes de la Williams FW42. Les deux hommes travailleront toute la journée sur le développement des pneus slicks qui seront introduit en F1 l’an prochain.

Ces essais se déroulent à huis clos et nous sommes donc tributaires des informations que Pirelli voudra bien nous dévoiler à la fin de ces deux journées d’essais privés. Un compte rendu sera donc publié ce mercredi soir sur F1only.fr.

Notez que les prochains essais privés pour Pirelli auront lieu sur le circuit Paul Ricard au Castellet dans le sud de la France les 10 et 11 septembre prochains avec l’équipe Mercedes. Une fois de plus, ce seront les pneus slicks 2020 qui seront testés.

Kimi Raikkonen : « Nous devons vérifier certaines choses avant la prochaine course »

Kimi Raikkonen  a souffert d’un manque de vitesse de pointe dans les lignes droites à Silverstone le week-end dernier où le pilote Alfa Romeo a tout de même terminé huitième.

Le pilote finlandais a connu une course compliquée à Silverstone en s’élançant depuis la douzième position sur la grille de départ au volant d’une monoplace en manque de vitesse dans les lignes droites du tracé britannique.

Raikkonen a dû ruser en se servant de son DRS tout au long de la course pour ne pas se faire dépasser par ses adversaires dans les lignes droites.

« Je dois admettre que ce n’était pas la course la plus facile. » reconnaît Kimi Raikkonen. « Je pense que la voiture se comportait plutôt bien, surtout en seconde partie de course, mais il nous manquait toujours un peu de vitesse en ligne droite. »

« Ma meilleure arme était de m’accrocher dans la zone de DRS d’un pilote afin que personne d’autre ne puisse me dépasser. »

Kimi Raikkonen appelle son équipe à travailler davantage sur ce problème avant la prochaine course en Allemagne, alors que le tracé d’Hockenheim offrira également de belles lignes droites.

« Je pense que nous devons vérifier certaines choses avant la prochaine course, parce que dans l’ensemble, ce fut un week-end difficile avec un problème moteur vendredi, juste au moment où nous essayions de comparer les deux packages. »

« Au final, je ne pense pas que nous ayons eu un très bon week-end, mais nous avons au moins réussi à marquer des points. »

Christian Horner confirme une mise à jour du moteur Honda après la pause estivale

Le week-end dernier à Silverstone, le moteur Honda a connu un problème inédit de turbo, qui a visiblement empêché Max Verstappen d’exploiter au mieux sa machine en qualifications.

Le pilote Red Bull Racing expliquait après la séance de qualifications qu’un problème de « lag » avec le turbo lui avait fait perdre au moins deux dixièmes de secondes sur son tour le plus rapide.

Ce problème de turbo aurait également touché la voiture de Pierre Gasly le vendredi en essais libres, mais l’équipe n’a jamais confirmé cette information.

Quoi qu’il en soit, Christian Horner assure que c’est la première fois depuis le début de l’année qu’un tel problème apparaît avec le moteur Honda, mais cela ne semble pas inquiéter  le motoriste japonais selon lui.

« Cela ne s’est jamais produit auparavant. » explique Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing. « Je pense que cela est l’affaire de Honda, mais ils semblent assez confiants. »

Concernant la prochaine mise à jour du moteur Honda, Horner confirme qu’elle sera introduite après la pause estivale, comme prévu initialement, alors que les deux pilotes, Pierre Gasly et Max Verstappen devront inévitablement écoper de pénalités.

« Cela dépend de beaucoup de choses, mais si nous apportons un nouveau moteur, le timing idéal serait probablement à Spa ou Monza. »

« Ce sont les deux premières courses après la pause estivale, et Monza a toujours été un bon endroit pour prendre des pénalités. »

S’il devait quitter Mercedes, Valtteri Bottas ne dirait pas non à Ferrari

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas a répondu avec une grande franchise à quelques questions posées par Laurent Dupin de Canal+ le week-end dernier à Silverstone.

Le Finlandais, qui a terminé à la seconde place au Grand Prix de Grande-Bretagne, a discuté de son coéquipier Lewis Hamilton, de son contrat avec Mercedes ou encore de son souhait de rejoindre Ferrari s’il devait quitter l’équipe du constructeur allemand un jour.

« Peut-être que j’aurais quelques victoires de plus. » déclare avec le sourire Valtteri Bottas au micro de Canal+ lorsqu’on lui demande ce que cela changerait pour lui si Lewis Hamilton n’était pas en F1.

« Mais honnêtement, je ne changerais pas cela, parce qu’il me pousse à me transcender, à m’améliorer. C’est un défi. »

Concernant l’annonce du renouvellement de son contrat pour 2020, Valtteri Bottas admet qu’il aimerait naturellement connaître la décision de Mercedes le plus tôt possible, mais le Finlandais assure qu’il fera preuve de patience.

« Avant l’année prochaine ! » lance Bottas quand Laurent Dupin lui demande à quel moment il voudrait savoir s’il continue avec Mercedes ou pas en 2020. « C’est encore un peu tôt, mais ça me va. »

Bottas ajoute qu’il pense avoir fait ce qu’il fallait pour prouver à son employeur qu’il méritait sa place dans l’équipe l’an prochain : « Je crois oui. On doit encore attendre quelques courses. Rien n’est signé, mais mon but est de toujours m’améliorer, donc, ça devrait aller. »

Et si le Finlandais devait pour une raison quelconque quitter Mercedes… « Si je devais quitter Mercedes… Je voudrais être dans la seconde meilleure équipe. En ce moment, ce serait Ferrari. »

Rappelons que Valtteri Bottas est actuellement sous contrat avec l’équipe Mercedes, mais ce contrat se termine à la fin de la saison 2019. Le Finlandais possède cependant une option de renouvellement pour 2020 que Mercedes peut activer à tout moment.

L’équipe du constructeur allemand devrait annoncer son line-up pour la prochaine saison de Formule 1 avant la pause estivale, le plus logique serait de le faire à domicile au Grand Prix d’Allemagne à la fin du mois de juillet.

Hamilton: Vettel va rebondir

Lewis Hamilton est persuadé que Sebastian Vettel va très vite rebondir après sa seizième position au Grand Prix de Grande-Bretagne 2019.

Sebastian Vettel a commis une erreur de jugement en course ce dimanche à Silverstone et est venu percuter la Red Bull de Max Verstappen par l’arrière dans une phase de freinage.

Le pilote Ferrari a alors complétement ruiné sa course, obligé de repasser par les stands pour changer d’aileron avant, et a en plus écopé d’une pénalité de dix secondes pour avoir envoyé Max Verstappen dans le décor.

Un dimanche compliqué donc pour Sebastian Vettel, mais Lewis Hamilton estime que l’Allemand va réagir dès la prochaine course, qui se disputera chez lui en Allemagne sur le circuit d’Hockenheim.

« J’ai adoré courir contre Ferrari l’année dernière, et j’aurais aimé me battre contre Ferrari aujourd’hui (à Silverstone). » a déclaré Lewis Hamilton après avoir remporté le Grand Prix de Grande-Bretagne ce dimanche.

« J’aime me battre contre Red Bull et Ferrari, mais à l’heure actuelle, c’est comme ça. Cependant, je crois absolument qu’il (Vettel) va rebondir. »

« Il a eu une course difficile (à Silverstone), mais il est quadruple champion du monde et il va récupérer. Il se rachètera s’il en a besoin, et je suis certain qu’il reviendra plus fort lors de la prochaine course. C’est ce que font les grands athlètes. »