Gasly a t-il sauvé sa place ?

Pierre Gasly, qui était sous pression chez Red Bull, a réussi à réagir au Grand Prix de Grande-Bretagne.

En Autriche, le pilote français a terminé la course à la septième position, mais à un tour de son coéquipier Max Verstappen, qui a remporté le Grand Prix, alors que Pierre Gasly ne possédait pas la même spécification d’aileron avant sur sa monoplace [Red Bull avait pris son aileron pour le placer sur la voiture de Verstappen].

Les performances de Pierre Gasly étaient donc en deçà des attentes de l’équipe et le Dr Helmut Marko ne s’est pas gêné pour mettre un coup de pression au Français en lui demandant de réagir très vite avant la pause estivale.

Entre le Grand Prix d’Autriche et celui de Grande-Bretagne, Pierre Gasly a donc retroussé ses manches et a passé du temps à l’usine de Milton Keynes avec ses ingénieurs pour essayer de comprendre ce qui n’allait pas sur sa monoplace.

Après plusieurs jours de travail acharné, le Français a visiblement mis le doigt sur le problème qui touchait sa RB15, puisque à Silverstone il a décroché une très belle quatrième place à l’arrivée de l’épreuve, devant son coéquipier Max Verstappen, qui s’est fait percuter par la Ferrari de Sebastian Vettel.

« Nous nous sommes assis et nous avons étudié comment nous pourrions nous améliorer. Nous avons apporté quelques changements, et nous avons récolté les premiers fruits de ce travail. » a déclaré Pierre Gasly, cité par Formula Passion.

pierre gasly

« La dernière génération de voitures de Formule 1 est très complexe, il est donc essentiel que le pilote et les ingénieurs comprennent parfaitement la voiture. Il est important de comprendre l’effet de chaque modification sur la machine. »

« Mais chaque pilote est différent, surtout dans les catégories inférieures, où de nombreux pilotes n’étaient pas trop intéressés par le travail des ingénieurs. »

« Mais il y avait aussi le contraire, des pilotes passaient plus de temps avec les techniciens devant l’ordinateur. Je suis à mi-chemin je suis convaincu que l’amélioration du travail avec les ingénieurs augmente les chances d’avoir une bonne voiture. »

Gasly conscient de sa chance d’être chez Red Bull

« En F1, il n’y a pas de meilleur baquet que celui d’une équipe de tête. Je n’ai que 23 ans et j’ai la chance de pouvoir me battre pour des podiums lors de ma seconde saison en F1, maintenant, je dois travailler encore mieux pour obtenir les meilleurs résultats possibles. »

« Le Dr Marko et Christian Horner me donnent un maximum de soutien, je suis fortement impliqué dans le travail du week-end de course et nous analysons ensemble les performances d’un GP à l’autre. La relation avec eux est nettement plus intense que lorsque j’étais dans l’équipe junior. »

Resta à savoir maintenant si les progrès réalisés par le Français au Grand Prix de Grande-Bretagne suffiront pour lui assurer une seconde saison chez Red Bull aux côtés de Max Verstappen en 2020.

Charles Leclerc : « Nous devons travailler sur le rythme de course »

Charles Leclerc admet que la Scuderia Ferrari doit impérativement chercher à améliorer le rythme de course de sa monoplace si elle ne veut pas voir Red Bull lui passer devant au championnat.

Actuellement troisième au championnat constructeurs avec 52 points de retard sur Ferrari, l’équipe Red Bull Racing qui est motorisée par Honda depuis le début de l’année, est devenue une vraie menace pour la Scuderia Ferrari.

Pour Charles Leclerc, il va falloir impérativement améliorer le rythme de course de la SF90 pour contrer Red Bull, alors que Mercedes semble toujours sur une autre planète.

« Je pense que nous devons vraiment travailler sur notre rythme de course, parce que Red Bull et Mercedes sont plus forts que nous en course. Red Bull en particulier, alors que Mercedes sont juste plus rapides que nous partout. » explique Charles Leclerc.

« Red Bull de son côté arrive à conserver les pneus beaucoup mieux que nous, donc, nous devons travailler sur ce point, nous devons essayer de comprendre et d’améliorer cela. »

Honda va augmenter la puissance à la rentrée

Dès la rentrée en septembre, Honda mettra à disposition de Red Bull la Spec 4 de son unité de puissance, ce qui devrait permettre aux pilotes Red Bull de bénéficier d’une nette augmentation des performances.

Cette mise à jour moteur sera accompagnée de pénalités sur la grille pour Pierre Gasly et Max Verstappen, mais cela fait déjà partie du plan prévu par le motoriste japonais en début de saison.

Red Bull demande encore plus de puissance à Honda pour le second semestre

Le patron de l’écurie Red Bull Racing, Christian Horner, assure que le motoriste Honda a dépassé toutes les attentes de l’équipe cette année.

Honda a décroché au Grand Prix d’Autriche sa première victoire en F1 depuis son retour en catégorie reine 2015 avec McLaren.

Pour sa première année de collaboration avec Red Bull Racing, le motoriste japonais a déjà décroché une victoire et plusieurs podiums, ce qui prouve les progrès sensationnels effectués en l’espace de deux ans.

« Cette année devrait être une année de transition avec notre nouveau partenaire moteur qui monte en puissance. » explique Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing.

« Cela a dépassé les attentes internes, parce que nous avons décroché la victoire lors de la neuvième course et avons signé des podiums. »

« En Autriche, ce fut une victoire émouvante pour Honda, parce qu’un certain nombre des membres de leur conseil d’administration étaient sur place et ont commencé à voir leurs investissements porter leurs fruits après ces années douloureuses avec McLaren. »

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Le directeur technique de Honda en Autriche

Plus de puissance à la rentrée

Pour la seconde partie de la saison, Red Bull Racing demandera à Honda encore plus de puissance, alors que la prochaine mise à jour est programmée aux alentours du Grand Prix d’Italie en septembre.

« La fiabilité a été très bonne, et nous avons toujours nos trois moteurs disponibles [par pilote]. Ils ont seulement introduit de nouveaux moteurs basés sur une augmentation des performances. »

« Nous en demanderons plus au second semestre [pour la Spec 4], et c’est déjà prévu. Maintenant, ils [Honda] ont goûté au succès, et ils ont pu voir les bénéfices que cela apporte. »

« Après les difficultés qu’ils ont connu dès leur retour en F1, cette victoire [en Autriche] a apporté la dynamique dont ils avaient besoin. »

Au championnat du monde des constructeurs, Red Bull Racing occupe la troisième place et n’accuse que 52 points de retard sur la Scuderia Ferrari.

Pirelli accepte volontiers les critiques quand elles sont constructives

Le patron du programme F1 de Pirelli, Mario Isola, assure qu’il a besoin de l’aide de toutes les équipes pour pouvoir développer des pneumatiques performants.

Il y a quelques semaines au Grand Prix d’Autriche, les équipes de F1 se sont réunies pour une réunion exceptionnelle afin de participer à un vote pour un éventuel changement de la spécification des pneus Pirelli en 2019.

En effet, les pneus Pirelli à bande de roulement plus fine par rapport à l’an dernier ne font pas l’unanimité parmi les équipes, et c’est donc autour d’une table que les équipes se sont réunies pour un vote exceptionnel.

Mais à l’issue de cette réunion, seules cinq équipes ont voté pour le changement : Ferrari, Alfa Romeo Racing, Haas, Red Bull et Toro Rosso, et il n’y aura donc aucun changement sur les pneumatiques en 2019.

Interrogé à Silverstone, Mario Isola assure que le retour des équipes est primordial pour Pirelli, mais l’Italien souligne également que Pirelli a besoin d’une critique constructive.

« Je pense que la critique est utile quand elle est constructive. » explique Mario Isola, le directeur de Pirelli à Tercerequipo

« Toute critique visant à améliorer le produit est appréciée. La critique seule n’aide pas. En nous disant que les pneus ne vont pas bien sans nous dire pour quelle raison, ce n’est pas ce à quoi nous nous attendons, cela devient difficile à interpréter. »

« C’est un point fondamental. Aujourd’hui, si ce n’est pas correct alors que nous développons et normalisons les pneus, nous pouvons en discuter pour en arriver à la meilleure solution. Nous en sommes venus à ce processus après des années d’essais pour impliquer des équipes, des pilotes, et même la FIA et Liberty. »

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« Pour nous, il est essentiel que tout le monde soit impliqué dans la prise de décision, nous avons fait preuve d’une grande ouverture face à l’arrivée de changements réglementaires et techniques majeurs. »

« Aujourd’hui, les normes indiquent que le produit est « congelé », ce qui veut dire que pendant la saison en cours il ne peut pas être modifié […]. »

Les pneus 18 pouces en 2021

En 2021, les pneus 18 pouces seront introduits en Formule 1 et Pirelli doit encore travailler dur pour développer ce type de pneus qui offre de nouveaux défis au manufacturier italien.

« Nous terminons le développement du produit 18 pouces avec l’objectif que les composés aient une fenêtre d’exploitation plus large. Nous développons également une nouvelle construction du caoutchouc, car nous projetons un nouveau concept et nous voulons terminer le travail prochainement, de sorte que tout soit prêt pour la prochaine saison. »

« C’est un concept également applicable aux 18 pouces, il nous aidera à comprendre certaines choses à propos du développement. Pour 2021, nous débuterons les tests en septembre avec Renault, nous les poursuivrons début novembre avec McLaren, pour les terminer à Abou Dhabi avec Mercedes. »

« Clairement, les 18 pouces représentent un nouveau défi pour Pirelli, ainsi que l’élimination des couvertures chauffantes. C’est un double défi pour nous tous. »

Nico Rosberg estime que Carlos Sainz et Lando Norris ne pourront pas rester amis

Le champion du monde 2016 Nico Rosberg pense que Carlos Sainz et Lando Norris ne pourront pas rester amis bien longtemps chez McLaren.

Depuis le début de l’année, l’ambiance au sein de l’écurie McLaren semble excellente entre les deux pilotes, Carlos Sainz et Lando Norris.

Les deux pilotes semblent s’entendre à merveille, et l’équipe de Woking a d’ailleurs confirmé récemment qu’elle garderait le même duo de pilotes l’an prochain.

Mais pour Nico Rosberg, cette bonne entente entre Sainz et Norris ne durera qu’un temps, au moins jusqu’au moment où McLaren sera peut-être en mesure de se battre pour le championnat du monde.

« Vous ne pouvez pas être des amis, vous ne pouvez être amis que s’il y a clairement un numéro un et un numéro deux dans l’équipe. » estime Nico Rosberg, interrogé par Reuters.

« Si vous avez deux gars qui essaient de se battre mutuellement, il est impossible qu’ils soient amis. Ils courent pour la dixième place, s’ils couraient pour le championnat du monde, cela changerait rapidement. Rappelez-vous bien de mes paroles. »

« Vous êtes tellement centré sur votre ego, il y a tellement de politique dans une équipe de F1. Vous vous battez pour le championnat du monde et les enjeux sont tels que, malheureusement, cela devient plus important que l’amitié. »

A l’heure actuelle, l’équipe McLaren occupe la quatrième position au championnat du monde des constructeurs 2019 avec 21 points d’avance sur l’équipe Renault.

Vidéo : Les retrouvailles très émouvantes de Jenson Button et sa Brawn GP

Le Britannique Jenson Button a ressenti beaucoup d’émotions lorsqu’il a pris les commandes de la Brawn GP 001 la semaine dernière à Silverstone.

Dix ans après son seul et unique sacre en Formule 1, Jenson Button a pu remonter pour la première fois dans le cockpit de la monoplace avec laquelle il est devenu champion du monde de F1 en 2009, alors que le patron de l’époque, Ross Brawn, n’était pas très loin non plus.

Cette monoplace incroyable, qui a outrageusement dominé la saison 2009 de F1 et qui est née à peine quelques semaines avant le début de la saison, a ravivé de grands souvenirs à Jenson Button dans le cadre d’une représentation sur le tracé de Silverstone la semaine dernière.

« J’ai remercié toute l’équipe pour cette journée très spéciale, et le fait que nous ne revivrons jamais cette époque a fait ressortir vraiment beaucoup d’émotions. » a déclaré Jenson Button après son roulage aux commandes de la Brawn GP 001 à Silverstone.

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Jenson Button au volant de la Brawn GP 001 à Silverstone – 2019

« C’était vraiment émouvant de revenir dans cette voiture avec laquelle j’ai remporté un championnat. Lorsque j’ai grimpé dedans, l’excitation était la même que lorsque je l’ai pilotée pour la première fois. »

Après avoir remporté le championnat pilotes et constructeurs en 2009, l’équipe Brawn GP a été revendue au constructeur Mercedes et qui est devenue depuis l’actuelle équipe Mercedes-AMG que l’on connaît et qui domine la catégorie reine du sport automobile depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014.

Une histoire incroyable

Le destin de Jenson Button a d’ailleurs pris un tournant incroyable à la fin de la saison 2008, puisque le Britannique s’est retrouvé du jour au lendemain sans contrat à la suite de la décision de Honda de stopper son programme en F1.

Mais en quelques semaines, tout a basculé pour Jenson Button, qui s’est retrouvé pilote titulaire pour l’équipe Brawn GP. La suite de cette histoire incroyable est à lire ou à relire en cliquant sur ce lien.

Vidéo : Jenson Button au volant de la Brawn GP 001 à Silverstone

Sebastian Vettel doit-il quitter la Scuderia Ferrari ?

Sebastien Vettel aurait-il besoin de changer d’équipe pour retrouver une certaine stabilité ? C’est en tout cas ce que lui suggère le Dr Helmut Marko.

Depuis le début de la saison, le pilote Ferrari a déjà commis quelques erreurs qui lui ont coûté [ainsi qu’à Ferrari] de gros points.

Ces erreurs à répétition ont valu au quadruple champion du monde un flot de critiques, notamment de la part de la presse italienne, qui n’a jamais été très tendre avec les pilotes de la Scuderia Ferrari en cas d’échec.

Selon Jonathan Wheatley, le directeur sportif de Red Bull, et qui connaît très bien Sebastian Vettel, le pilote allemand est très certainement trop sensible et n’a peut-être pas trouvé chez Ferrari le cocon dans lequel il a évolué chez Red Bull durant quelques années.

« Sebastian est un homme très intelligent, sensible et chaleureux. » a déclaré à Auto Bild Jonathan Wheatley, directeur sportif chez Red Bull.

« On peut le constater lorsqu’on voit à quel point il aime sa femme et ses enfants ou lors du discours fantastique qu’il a prononcé en l’honneur du regretté directeur de course de la FIA, Charlie Whiting [à Silverstone]. »

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La Ferrari de Vettel dans le bac à gravier à Spielberg

« Sebastian n’est pas un homme aussi dur que Schumacher [Michael] ou Fernando Alonso; qui ont toujours réussi à obtenir des performances de haut niveau. »

« Sebastian est un pilote qui a besoin de sentir un soutien inconditionnel, il a besoin de chaleur dans son nid. Il avait ça avec Red Bull, mais probablement pas chez Ferrari. »

Helmut Marko suggère à Vettel de quitter Ferrari

Pour Helmut Marko, le conseiller motorsport chez Red Bull Racing, il est clair que Sebastian Vettel a besoin de changer d’équipe.

« Sebastian doit se créer un environnement différent. » déclare l’Autrichien. « C’est à dire qu’il doit changer d’équipe. Mais je ne vois aucune possibilité pour 2020. »

« Lorsque vous n’êtes plus certain de votre cause, vous faites des erreurs. Cela se passe dans le subconscient. » conclut Helmut Marko.

Et vous, pensez-vous que Sebastian Vettel doit quitter la Scuderia Ferrari ?

Les bacs à gravier seront conservés sur le circuit de Zandvoort

Le circuit de Zandvoort, qui accueillera les Grand Prix des Pays-Bas à partir de 2020, conservera ses bacs à gravier qui font partie du « patrimoine » de la piste située au bord de la mer du nord.

Les Pays-Bas sont de retour au calendrier de la F1 à partir de 2020 et c’est sur le circuit de Zandvoort que les pilotes s’affronteront l’an prochain, alors que le tracé était en concurrence directe avec Assen au cours des derniers mois.

La F1 a donc choisi Zandvoort, mais des travaux doivent avoir lieu pour rendre le circuit « praticable » pour les Formule 1 modernes. La société Dromo, en charge des travaux de re-asphaltage, a déjà confirmé que les bacs à gravier resteront en place sur le tracé et ne seront pas remplacés par des zones de bitumes comme au Paul Ricard par exemple.

« Nous conserverons tous les bacs à gravier. » a confirmé Jarno Zafelli, l’un des architectes de la société Dromo en charge du re-asphaltage de la piste.

« C’était l’une des demandes de toutes les parties, la FOM l’a demandé en raison de l’héritage de la piste, tandis que les propriétaires l’ont également demandé. »

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Red Bull en démonstration à Zandvoort

« Comme vous le savez, nous pensons qu’il est mieux d’avoir des bacs à gravier plutôt que de l’asphalte si nous estimons que ce n’est pas nécéssaire. »

Selon l’ingénieur, l’inclinaison des bacs à gravier sur le circuit de Zandvoort devrait être suffisante pour empêcher les monoplaces d’atteindre les rangées de pneus situées au fond du bac en cas de sortie de piste.

« Il y a des dunes, ces zones de dégagement sont uniques au monde. Il est donc très difficile d’arriver jusqu’aux barrières dans de nombreux endroits, car elles sont trop abruptes. »

Afin de se conformer aux normes de la Formule 1 moderne, le circuit de Zandvoort va devoir subir d’autres modifications au cours des prochains mois, alors que l’idée de placer un virage incliné [banking] a également été évoquée ces dernières semaines.

Quoi qu’il en soit, les travaux débuteront au mois de novembre 2019 et devraient se terminer peu avant le Grand Prix des Pays-Bas au mois de mars.

Charles Leclerc adapte très vite son pilotage aux différentes situations selon Palmer

L’ancien pilote Renault Jolyon Palmer estime que Charles Leclerc a très rapidement adapté son style de pilotage après la décision des commissaires au Grand Prix d’Autriche de ne pas sanctionner Max Verstappen.

On se souvient tous qu’en Autriche Max Verstappen a doublé Charles Leclerc dans les derniers tours de course en « forçant » le pilote Ferrari à sortir de la piste au virage numéro 3.

Cet incident a été reporté aux commissaires de course à Spielberg, mais ces derniers ont estimé que Max Verstappen n’avait rien fait de mal et le pilote Red Bull a donc remporté le Grand Prix d’Autriche.

Deux semaines plus tard à Silverstone, Charles Leclerc annonçait le jeudi avant la course qu’il acceptait la décision des commissaires en Autriche, mais qu’il adapterait désormais son pilotage pour être un peu plus agressif en piste, puisque les commissaires ont autorisé cela à Verstappen à Spielberg.

Le dimanche en course, Charles Leclerc a appliqué à la lettre ce qu’il avait annoncé deux jours plus tôt, ce qui nous a offert une superbe bataille entre le pilote Ferrari et le pilote Red Bull.

Pour Jolyon Palmer, il est clair que Charles Leclerc apprend très vite et adapte directement son pilotage en fonction des décisions et des règles.

« A Silverstone, il était clair que Leclerc avait appris et adapté son pilotage en fonction de la décision des commissaires de ne pas pénaliser Verstappen deux semaines auparavant (en Autriche). » explique Jolyon Palmer dans une chronique pour la F1.

« Avant la course, Leclerc a déclaré qu’il était heureux que le mouvement de Verstappen soit autorisé, car cela signifiait qu’il pouvait désormais piloter avec plus d’agressivité, et c’est ce qu’il a fait. »

« Par coïncidence, les deux pilotes se sont retrouvés côte à côte sur la grille de départ, derrière les deux Mercedes, et comme en Autriche, Leclerc était devant, mais nettement moins rapide, surtout sur le premier relais. »

« En Autriche, Leclerc a laissé la porte ouverte à l’intérieur au virage 3, une décision qui a fini par causer sa perte, car il a été contraint de quitter la piste. Mais au cours de cette ultime bataille (à Silverstone), il était évident qu’il n’allait pas refaire la même erreur. »

« Chaque fois que Verstappen était suffisamment proche pour attaquer, Leclerc couvrait l’intérieur et laissait Verstappen à l’extérieur […] »

« Leclerc semble apprendre très rapidement […] Il plaçait sa voiture à l’intérieur à chaque fois qu’il était sous pression. Leclerc connaissait parfaitement les règles, il savait que dès que Verstappen allait à l’extérieur, il pourrait passer la vitesse supérieur et le forcer à sortir, exactement comme ça s’est passé en Autriche. C’était très clair au 11e tour au virage 4. »

red bull racing scuderia ferrari
Charles Leclerc et Max Verstappen

La voiture de sécurité a tout gâché

« Une fois que la stratégie lui a échappé en raison de la voiture de sécurité, son angoisse était évidente : « Comment cela est-il arrivé? » a demandé Leclerc à son équipe dans la radio, visiblement pas très amusé de voir Max Verstappen devant lui après tout son travail acharné. »

« Leclerc méritait son podium « chanceux » après l’incident Verstappen/Vettel. Lorsque vous courrez en Formule 1, vous savez contre qui vous vous battez et vous pouvez donc changer votre style de pilotage en conséquence. »

« Est-ce que Leclerc essayait simplement de se venger de Verstappen, ou va-t-il maintenant adopter cette approche beaucoup plus agressive contre tous ses rivaux? Cela reste à voir, mais en tout cas, cela nous a valu un beau Grand Prix de Grande-Bretagne. »

Officiel : Melbourne prolonge avec la Formule 1 jusqu’en 2025

La Formule 1 a annoncé ce jeudi soir la prolongation du contrat de la ville de Melbourne en Australie, qui restera au calendrier jusqu’en 2025.

Au cours des deux décennies écoulées, l’Australie a toujours été la manche d’ouverture du championnat du monde de Formule 1 et s’est avérée être l’une des manches les plus appréciées du paddock et des fans.

Au cours des trois dernières années, près de 900 000 fans sont venus assister au Grand Prix de F1 sur le tracé de l’Albert Park, alors qu’en 2020, la saison débutera un peu plus tôt que d’habitude (du 12 au 15 mars).

« Nous sommes ravis d’avoir renouvelé notre partenariat avec la ville de Melbourne, qui accueillera désormais le Grand Prix d’Australie jusqu’en 2025 au moins. » a déclaré Chase Carey, PDG de la Formule 1.

« La décision de prolonger la relation actuelle pour deux années supplémentaires découle du fait que cet événement a été un succès retentissant pour la capitale de Victoria, pour d’Australie et le monde entier, se révélant immensément populaires auprès des fans et de ceux qui travaillent en Formule 1. »

« En collaboration avec notre partenaire, la Société australienne du Grand Prix, nous prévoyons de rendre le Grand Prix d’Australie encore plus excitant et spectaculaire, en tant qu’événement sportif et forme de divertissement. »

« L’annonce d’aujourd’hui fait suite à celle de la semaine dernière concernant le Grand Prix et est la preuve que de plus en plus de promoteurs partagent notre vision à long terme pour l’avenir de la Formule 1. »

Max Verstappen en faveur des ravitaillements en carburant en F1

La F1 pourrait voter en faveur d’un retour des ravitaillements en course à partir de la saison 2021, comme l’a déjà évoqué le président de la FIA, Jean Todt la semaine dernière à Silverstone.

Un retour des ravitaillements en carburant pendant les courses de Formule 1 ajouterait inévitablement de l’imprévisibilité aux Grands Prix, ce qui améliorerait le spectacle pour les fans.

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait de cette idée de réintroduire les ravitaillements pendant les courses, le pilote Red Bull Max Verstappen n’a pas réfléchi longtemps pour répondre à la question.

« Oui, bien-sûr. » répond Max Verstappen lorsqu’on lui demande s’il aimerait revoir les ravitaillements en course.

« Je préfère aller à fond au lieu de préserver les pneumatiques, comme en Autriche où nous étions au maximum. Ce sera différent pour certaines courses, mais je ne sais pas si la F1 s’améliorera si nous réintroduisons les ravitaillements. »

Un avis que partage le pilote Mercedes Valtteri Bottas, qui considère que les Formule 1 modernes sont devenues bien trop lourdes.

« A partir du moment où les voitures seront plus légères, tout sera mieux. » affirme Bottas. « La course, les pneus, tout ce qui peut être fait pour baisser le poids sera toujours un bonus. Tout le monde va pouvoir en profiter davantage. »

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Une Red Bull au stand à Silverstone

Jean Todt pousse pour un retour des ravitaillements

Le président de la FIA a surpris beaucoup de monde à Silverstone lorsqu’il a lui-même évoqué le retour des ravitaillements en Formule 1.

Cette idée, mûrement réfléchie de la part de celui qui prône une sécurité maximale dans le sport et sur les routes, doit encore être discutée, mais Jean Todt semble vraiment convaincu.

« Je pense que les voitures sont désormais devenues trop lourdes, et nous en avons déjà discuté. Je pousse donc pour que nous analysions les conséquences (d’un retour des ravitaillements), ce qui ferait que les voitures seraient plus légères au départ des courses. » a déclaré Jean Todt.

La Formule 1 publiera toutes les règles pour la saison 2021 un peu plus tard cette année (entre le 15 septembre et le 30 octobre).

Pirelli dévoile les gommes disponibles pour le GP des Etats-Unis

Pirelli, le manufacturier unique de la F1, a dévoilé les types de pneus qui seront mis à disposition des pilotes pour le prochain Grand Prix des Etats-Unis 2019.

La firme italienne mettra à disposition des équipes et des pilotes les pneus C2, C3 et C4 pour le Grand Prix des Etats-Unis 2019 qui se courra à Austin du 1er au 3 novembre.

Ces gommes seront exactement les mêmes que pour les Grands Prix d’Australie, Chine, Azerbaïdjan, France, Autriche, Allemagne, Hongrie, Italie, Russie et Mexique.

Les types de pneus disponibles pour le GP des Etats-Unis 2019

Le Grand Prix des Etats-Unis 2019 sur TMC

Notez que pour la première fois, le groupe TF1 a décidé de retransmettre le Grand Prix des Etats-Unis en direct cette année.

La course en direct d’Austin au Texas sera à suivre sur la chaîne TMC à partir de 20h50 (heure française) le 3 novembre 2019.

Alonso de retour en 2020 ? L’Espagnol continue de laisser planer le doute

L’Espagnol Fernando Alonso continue de laisser planer le doute sur un éventuel retour en catégorie reine du sport automobile en 2020.

L’ancien pilote McLaren, et accessoirement double champion du monde de Formule 1, continue de laisser planer le doute lorsqu’on l’interroge sur son avenir à court terme.

Fernando Alonso affirme que la Formule 1 ne lui permet plus de relever les défis qu’il peut trouver dans d’autres disciplines depuis quelques temps maintenant, et bien qu’il n’écarte pas complétement un retour en F1 en 2020, le pilote espagnol admet que des défis plus interessants l’attendent.

« Ces dernières années, ce que la F1 a pu m’offrir au niveau personnel n’est pas suffisamment attractif. » a déclaré Alonso ce jeudi.

« C’était une étape exceptionnelle pour moi, mais aujourd’hui, je ne trouve pas en Formule 1 les défis que je peux trouver ailleurs. J’ai une idée claire de ce que je vais faire, et je ne laisse aucune porte ouverte, et je n’attends pas, ni ne cherche que quelqu’un m’appelle. »

Fernando Alonso et Carlos Sainz
Fernando Alonso et Carlos Sainz

« J’ai toujours choisi où et à quel moment je voulais courir, car je me base uniquement sur ce qui me rend heureux. Ce que je vais faire à l’avenir est dans ma tête, et ce sera connu en temps voulu. »

« La Formule 1 a besoin d’un dévouement complet, je l’ai et j’ai parié dessus la moitié de ma vie, mais maintenant, je pense avoir des défis plus interessants. »

Le patron de son ancienne équipe McLaren a déjà confirmé la semaine dernière que McLaren ne verrait aucun problème à ce que Fernando Alonso rejoigne une autre écurie en Formule 1 en 2020.

Hamilton impressionné par Norris et Russell

Lewis Hamilton ne tarit pas d’éloges sur ses deux jeunes compatriotes, Lando Norris et George Russell, qui font leurs grands débuts en catégorie reine cette année.

Le pilote Mercedes, qui a débuté sa carrière chez McLaren en 2007, se dit très heureux de constater les progrès effectués par l’écurie britannique au cours des derniers mois, et souligne le travail remarquable du jeune rookie Lando Norris..

« C’est incroyable de voir McLaren se porter aussi bien. » a déclaré Lewis Hamilton. « Ils ont connu des années très difficiles. » souligne le quintuple champion du monde.

« Nous avons eu une petite bagarre [au départ en Autriche avec Norris] et rien que de voir la progression de Lando [Norris], c’est tout simplement impressionnant. »

« En étant aussi jeune, il arrive à garder la tête basse et à délivrer [la performance] le week-end face à Carlos [Sainz] qui a plus d’expérience que lui. »

Lewis Hamilton n’est pas seulement impressionné par Lando Norris, mais aussi par un autre jeune Britannique qui débute sa carrière cette année en F1 chez Williams : George Russell.

« Lando et George ont tous les deux des défis complétement différents. George est dans une équipe qui lutte depuis un certain temps, mais il contribue en partie à les aider et à prendre des mesures pour améliorer leur performances. »

« Je suis un grand fan de Frank [Williams], de cette équipe, de ce qu’ils ont réalisé dans leur histoire…Je pense que c’est une équipe qui a besoin de revenir au top. »

« Je suis personnellement excité à l’idée de continuer à regarder ces deux gars-là grandir, ainsi que les épreuves et les tribulations qu’ils connaîtront. J’espère aussi que nous pourrons faire quelques courses ensemble. » conclut Lewis Hamilon.

Et si Red Bull Racing dépassait la Scuderia Ferrari avant la pause estivale ?

Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari, reconnaît que l’équipe Red Bull Racing a fait des progrès spectaculaires depuis le début de l’année.

Au Grand Prix d’Autriche, Max Verstappen s’est imposé au volant de sa Red Bull à moteur Honda devant Ferrari et Mercedes.

Le Hollandais a certes profité des malheurs de Mercedes, dont la voiture souffrait dans la chaleur du Red Bull Ring de Spielberg, mais on ne pourra pas lui enlever le fait qu’il a réussi à battre les deux pilotes Ferrari à la loyale.

A Silverstone le week-end dernier, le pilote Red Bull s’est de nouveau montré bien plus rapide que les deux pilotes Ferrari, même si Charles Leclerc nous a gratifié d’un beau spectacle en défendant sa position de façon musclée sur la piste face aux attaques incessantes de Verstappen.

Après ces deux courses, le patron de Maranello n’a pas d’autres choix que d’admettre que Red Bull est devenue un adversaire redoutable pour Ferrari, alors qu’au championnat du monde des constructeurs, l’équipe de Milton Keynes est revenue à seulement 52 points de la Scuderia Ferrari.

« Red Bull s’est améliorée et si l’on regarde les deux derniers week-ends, ils ont gagné en Autriche, et ils étaient très performants encore ici (Silverstone). » explique Mattia Binotto dans des propos relayés par Auto Hebdo.

« Notre package et le leur sont très proches en matière de compétitivité. Pour nous, c’est une source de motivation supplémentaire pour redoubler d’efforts, nous améliorer, et aller jusqu’aux avant-postes, et c’est décevant de ne pas en avoir été capables en course (à Silverstone). »

Le patron de la Scuderia Ferrari admet que l’équipe a rencontré un manque de corrélation entre ses essais en soufflerie et les données recueillies sur la piste.

« En Autriche, nous avons fait quelques mesures, nous avons essayé de comprendre le problème, ce qui ne va pas avec le fond plat. » reconnaît Binotto.

« Nous avons obtenu des réponses importantes et significatives à partir de ce test, et nous comprenons donc au moins pourquoi cela n’a pas fonctionné. Nous devons désormais progresser, et progresser de façon évidente. »

Red Bull peut-elle dépasser Ferrari avant la pause estivale ?

Au rythme auquel vont les choses, nous sommes en droit de nous interroger sur la capacité de Red Bull à dépasser Ferrari au championnat du monde des constructeurs avant la pause estivale.

Mathématiquement, c’est possible. Mais il est inutile de préciser que la Scuderia Ferrari mettra tout en oeuvre pour que cela n’arrive pas, car ce serait tout simplement catastrophique en termes d’image pour l’écurie italienne que de partir en vacances en ayant perdu son statut de numéro deux face au moteur Honda monté sur les Red Bull.

Les classements constructeurs 2019

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Nico Rosberg conseille à Valtteri Bottas de s’endurcir face à Lewis Hamilton

Le champion du monde de F1 2016 Nico Rosberg pense que Valtteri Bottas va devoir devenir plus dur psychologiquement face à Lewis Hamilton pour le reste de la saison.

Bottas, actuellement deuxième au championnat du monde des pilotes 2019 avec 39 points de retard sur Lewis Hamilton, a connu un très bon début de saison avec une victoire dès la première course à Melbourne.

Mais le pilote finlandais s’est ensuite fait rattraper par son coéquipier Lewis Hamilton, et après les dix premières course de la saison, le Britannique s’est construit une confortable avance sur Valtteri Bottas.

Selon Nico Rosberg, qui est le dernier pilote avant Valtteri Bottas à avoir lutté contre lui pour le titre au sein de l’équipe Mercedes, le pilote finlandais va devoir muscler son jeu désormais s’il veut avoir encore une chance de battre Hamilton.

« Pour moi, Lewis est un pilote naturellement plus talentueux. Il est le pilote le plus talentueux aux côtés d’Ayrton Senna. » explique Nico Rosberg.

« Le seul moyen de le battre était donc de faire un travail énorme. Avec Valtteri, c’est la même chose. Vous pouvez voir qu’il travaille très fort et il est très dévoué. C’est sa grande force. »

« L’année dernière, il a connu des moments difficiles, mais il a fait de grands pas cette année, même sa barbe lui a apporté quelque chose d’important. »

Devenir plus dur psychologiquement

« C’était difficile [pour moi], parce que ce je ne suis pas naturellement comme ça. Je suis un gars sympa et je pense que Valtteri l’est aussi.C’est vraiment difficile de changer ça. »

« Durant l’hiver, je faisais deux heures d’exercices psychologiques et philosophiques tous les deux jours. La charge de travail était énorme, en plus de tout le reste. »

« J’ai toujours fait ça au cours des autre années, mais la dernière année, j’ai vraiment poussé les choses. » conclut Nico Rosberg.

Valtteri Bottas confirme un test en Rallye pendant la pause estivale

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas participera à un test en Rallye pendant la pause estivale le mois prochain, alors que le Finlandais nous a également confirmé qu’il participerait à son second Rallye l’hiver prochain.

Pour sa toute première apparition en Rallye, Valtteri Bottas était au volant d’une Ford Fiesta WRC aux mêmes spécifications que celles utilisées par M-Sport en 2018 en début d’année lors de l’Artic Lapland Rallye au cours duquel il a terminé cinquième au général.

Le Finlandais s’était même payé le luxe de signer le meilleur chrono dans une étape spéciale, devant des spécialistes de la discipline, mais qui étaient au volant d’une voiture de catégorie R5 moins performante.

Notons qu’à l’époque, Valtteri Bottas a dû demander l’autorisation à Mercedes pour participer à ce Rallye, le constructeur allemand ayant donné son aval, moyennant une grosse prime d’assurance au cas où Bottas se blesserait.

Interrogé par Canal+ à Silverstone pour savoir s’il comptait à nouveau s’essayer au Rallye, Valtteri Bottas a confirmé qu’un test aurait lieu cet été pendant la pause estivale.

« J’adore le Rallye, mais j’ai la tête à la Formule 1. » a déclaré Bottas. « Chaque chose en son temps. C’était le premier Rallye de ma vie et je recommencerai l’hiver prochain. J’ai des tests prévus dès la coupure du mois d’août, donc, ce sera sympa. »

valtteri Bottas mercedes
Valtteri Bottas dans le garage Mercedes

Un test déjà effectué au mois de mai

Notez que Valtteri Bottas a déjà effectué un test routier il y a deux mois en France. Le Finlandais a été surpris au volant d’une Ford Fiesta R5 préparée par M-Sport en catégorie WRC2 Pro.

La F1 reste la priorité pour Bottas

Alors que nous sommes en pleine période de mercato, l’avenir de Valtteri Bottas au sein de l’écurie Mercedes n’est pas encore connu, mais le Finlandais assure que c’est bien en Formule 1 qu’il voit son avenir.

L’équipe du constructeur allemand devrait annoncer son line-up pour la prochaine saison de Formule 1 avant la pause estivale, le plus logique serait de le faire à domicile au Grand Prix d’Allemagne à la fin du mois de juillet.

Jean-Eric Vergne voudrait revenir en F1 uniquement avec une grande équipe

Le double champion du monde de Formule E Jean-Eric Vergne admet qu’il ne dirait pas non s’il recevait une offre de la part d’une grande équipe de F1.

Le Français, qui a décroché dimanche dernier à New-York son second titre en Formule E, assure qu’il se sent bien en catégorie 100% électrique, mais le pilote Techeetah admet aussi qu’il ne dirait pas non s’il recevait un jour une offre pour revenir en Formule 1 dans une écurie de pointe.

« Je pense que s’il y a une opportunité dans une équipe avec une bonne voiture, et avec tout ce que j’ai appris ces dernières années, et la façon dont j’ai progressé, il serait juste de dire que j’aurais une bonne chance en F1. » a déclaré Vergne à Crash.net.

« Au moins, je ferais bien d’essayer, mais l’opportunité n’existe pas encore. Après, on ne sait jamais de quoi l’avenir est fait, peut-être que cela arrivera, peut-être jamais. »

« Mais cela pourrait être un option, cela pourrait être une possibilité, mais je n’ai aucune offre donc ce n’est pas sur la table, en réalité, ce n’est même pas une possibilité pour le moment. »

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Jean-Eric Vergne – pilote DS Techeetah

« Mais les choses peuvent vite évoluer dans le sport auto, et il est donc important d’être toujours au top de sa forme. Il y a toujours beaucoup de « si » et de « peut-être » et je ne sais pas ce qu’il se passe dans l’univers de la Formule 1, en revanche, je sais ce qu’il se passe dans l’univers de la Formule E. »

« J’ai un bon contrat avec mon équipe pour quelques années, c’est une équipe fantastique, et je sais qu’ils me donneront toujours l’une des meilleures voitures de la grille, et c’est ce que veut chaque pilote. »

Pas de retour en F1 juste pour le plaisir

Jean-Eric Vergne ne voudrait surtout pas revenir en F1 pour se retrouver dans une équipe de milieu de grille, le Français estimant avoir désormais suffisamment d’expérience pour briguer un baquet dans une écurie de pointe.

« J’ai déjà été dans une équipe de milieu de grille en étant jeun pilote, et je comprends qu’il faille y être pour faire ses preuves. Mais à mon âge, on a plus le temps de faire ses preuves dans une équipe de milieu de grille en F1. »

« Je ne suis pas intéressé de me battre pour la huitième ou neuvième position, ou juste pour des points. Je ne souhaiterais pas revenir en arrière et connaître la situation dans laquelle j’étais en F1. »

« Je suis beaucoup plus heureux à me battre en Formule E pour des victoires et des titres […] Si j’avais – et c’est un immense « si » – une offre de l’une des trois plus grandes équipes en F1, je l’envisagerais vraiment, mais je n’ai rien reçu. »

L’avenir de Sebastian Vettel en F1 dépendra des règles qui seront introduites en 2021

Sebastian Vettel ne cache plus qu’il attend de voir les nouvelles règles qui seront introduites en Formule 1 en 2021 pour prendre une décision concernant son avenir.

Sous contrat avec Ferrari jusqu’à la fin de la saison 2020, le quadruple champion du monde attend avec impatience la publication des futures règles en F1 pour prendre une décision ferme sur son avenir.

Le pilote allemand connaît une saison plutôt difficile chez Ferrari cette année, avec quelques erreurs en Grand Prix qui lui ont déjà valu la peine d’être sous le feu des critiques de la presse italienne.

Des rumeurs faisant état d’un possible départ à la retraite du pilote allemand à la fin de l’année ont également forcé Sebastian Vettel à réagir en début de saison, mais le pilote Ferrari a assuré qu’il restait plus que motivé pour gagner le championnat du monde avec la Scuderia Ferrari.

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Sebastian Vettel pendant le track-walk

Interrogé à Silverstone le week-end dernier pour savoir s’il les nouvelles règles 2021 joueront un rôle majeur dans sa prise de décision, Vettel a indiqué qu’il attendait effectivement beaucoup de cette nouvelle réglementation.

« Bien sûr que oui. » a répondu Sebastian Vettel à la question de savoir si les règlements de 2021 auraient une influence sur sa décision de rester dans le sport.

« Je dois toujours voir si les voitures seront excitantes, si la Formule 1 l’est également. Le temps presse, et c’est bien qu’on nous demande notre opinion, à nous les pilotes, et nous l’avons donnée, alors que nous l’a donnerons à nouveau s’il le faut. »

« Je pense que le sport va dans la bonne direction pour se développer et nous permettre de grandir, de puiser davantage dans nos propres ressources, notre talent. »

Pirelli écourte ses essais à Silverstone après un gros crash pour Buemi

Sebastien Buemi a été victime d’une grosse sortie de piste au volant de la Red Bull RB15 ce mercredi à Silverstone dans le cadre des essais Pirelli.

Le pilote suisse, qui roulait pour le compte de Pirelli avec une Red Bull RB15 sur le circuit de Silverstone, a perdu le contrôle de sa monoplace à l’entrée du virage Abbey à une vitesse estimée à 270 km/h.

La Red Bull pilotée par Sebastien Buemi a violemment tapé le rail de sécurité, mais le pilote a réussi à sortir de lui-même de la monoplace. Il a cependant été transporté au centre médical du circuit pour des contrôles obligatoires après un tel crash. L’impact subi par la Red Bull de Buemi a été estimé à 20G par le capteur placé sur la Red Bull du Suisse.

Cet accident survenu en fin d’après-midi a donc obligé Pirelli à mettre un terme à sa journée d’essais, alors que des analyses sont en cours pour essayer de déterminer avec précisions ce qu’il s’est passé sur la monoplace de Buemi.

Les premières constatations de la part de Pirelli révèlent que la roue arrière gauche a visiblement éclaté avant que la Red Bull pilotée par Buemi ne rentre dans le virage, mais il est pour l’heure impossible de dire si c’est une simple crevaison ou bien si cela a un rapport avec une défaillance de la suspension ou du pneumatique en lui-même.

Au moment de ce crash, Sebastien Buemi roulait avec des pneus prototypes 2020 non marqués.

Plus de 2000 kms parcourus en deux jours

Au total, Pirelli a tout de même réussi à parcourir plus de 2100 kilomètres (358 tours) au cours de ces deux journées d’essais à Silverstone avec l’aide de Red Bull Racing et de l’équipe Williams.

Les prochains essais Pirelli auront lieu en septembre sur le circuit Paul Ricard en France. Pirelli testera à nouveau des pneus slicks avec l’équipe Mercedes cette fois-ci.