Un problème de fiabilité a « forcé » McLaren à monter la Spec B sur la voiture de Sainz

Ce week-end en Autriche, Carlos Sainz va recevoir la Spec B du moteur Renault, ce qui se traduira par une pénalité sur la grille de départ pour le pilote McLaren.

Carlos Sainz ne sera pas le seul à être pénalisé ce week-end, puisque le pilote Renault Nico Hulkenberg a lui aussi reçu cette Spec B du bloc V6 français et sera donc lui aussi pénalisé sur la grille.

Pour Hulkenberg, l’arrivée de la Spec B à l’arrière de sa monoplace était déjà planifiée par Renault pour le Grand Prix d’Autriche, mais dans le cas de Carlos Sainz, c’est un problème de fiabilité rencontré au Grand Prix de France la semaine dernière qui a obligé l’équipe britannique à prendre les devants.

En effet, au Grand Prix de France la McLaren de Sainz a rencontré des problèmes de surchauffe en raison d’une fuite d’eau, ce qui a failli forcer l’équipe à faire abandonner son pilote qui se battait alors pour la sixième position.

Sur le muret des stands, les ingénieurs ont estimé qu’un abandon était possible afin de ne pas endommager le moteur, mais la bataille pour la sixième place à l’arrivée valait la peine de prendre le risque selon McLaren.

Finalement, Carlos Sainz a réussi à terminer la course en France, mais en raison de la proximité du Grand Prix d’Autriche, les ingénieurs Renault n’ont pas eu le temps de vérifier l’origine du problème sur le V6 monté sur la voiture de l’Espagnol au Grand Prix de France, et ils n’ont donc pris aucun risque pour ce week-end en décidant de monter la Spec B sur sa voiture.

En effet, en raison des hautes températures attendues ce week-end en Autriche, les ingénieurs McLaren n’ont pas voulu prendre le risque de remonter l’unité de puissance défectueuse du Grand Prix de France sur la monoplace de Sainz sur un tracé typé moteur.

Carlos Sainz prendra donc le départ du Grand Prix d’Autriche depuis le fond de la grille ce dimanche aux côtés de Nico Hulkenberg et Alex Albon, eux aussi pénalisés pour un changement de moteur.

Pas de Spec B pour Lando Norris

Le coéquipier de Carlos Sainz ne recevra pas la Spec B du moteur Renault ce week-end en Autriche, le Britannique devrait la recevoir pour son Grand Prix à domicile à Silverstone programmé le 14 juillet.

Après un double abandon en 2018, les ingénieurs Mercedes sont « un peu nerveux » explique Hamilton

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton s’attend à un week-end de course piègeux en Autriche, notamment en raison des fortes chaleurs attendues sur le circuit.

Le quintuple champion du monde s’attend à voir des Ferrari un peu plus en forme qu’au Paul Ricard la semaine dernière, ainsi que les Red Bull, qui ont remporté la course l’an dernier sur le Red Bull Ring.

En 2018, pour sa part Mercedes a connu un double abandon sur le tracé autrichien, ce qui fut le pire résultat de la saison pour l’équipe du constructeur allemand.

Pour ce week-end, avec les hautes températures attendues sur le circuit autrichien, Hamilton admet que les ingénieurs sont légèrement tendus depuis leur arrivée en Autriche ce jeudi.

« Le week-end sera intéressant, et je ne sais pas à quel point nous serons performants. » déclaré le pilote Mercedes ce jeudi à Spielberg.

« Je pense que les Ferrari seront proches, et il sera aussi intéressant de voir où nous nous situons par rapport à Red Bull et eux [Ferrari]. Red Bull est rapide sur ce circuit, ils ont d’ailleurs gagné la course l’an dernier [Max Verstappen]. »

« Je pense que c’est l’une des courses les plus difficiles, parce que l’an dernier nous avons connu un double abandon, donc, vous imaginez bien que tous les ingénieurs sont un peu nerveux et tendus parce qu’il fait chaud ici, et en plus, nous sommes à 700 mètres d’altitude. »

« Même s’il n’y a que dix virages, les voitures sont toujours à la limite en matière de refroidissement, et en plus, elles sont plus lourdes cette année, donc, ce sera pire dans les zones de freinage. »

« Nous sommes tous obligés d’agrandir les prises d’air pour aider au refroidissement, mais c’est pire pour l’aérodynamique des voitures. On perd donc de la performance, et certaines équipes s’en tirent mieux que d’autres. »

Encore une course sans rythme ?

En raison de la chaleur, les pilotes vont certainement essayer de préserver la mécanique tout au long du week-end et encore plus en course dimanche, ce qui pourrait nous offrir une course assez similaire à celle que nous avons vue au Castellet dimanche dernier.

« Il faudra vraiment préserver la voiture, et je ne trouve pas ça génial pour les fans. Les voitures sont trop lourdes, et cela pose problème pour les freins. Nous devrions pouvoir attaquer à fond, mais on ne verra pas ça ce week-end ! »

Pénalisé sur la grille en Autriche, Nico Hulkenberg est condamné à l’exploit

Nico Hulkenberg va devoir prendre le départ du Grand Prix d’Autriche depuis le fond de la grille ce dimanche, après que Renault ait décidé d’introduire la Spec B de son unité de puissance sur la monoplace de l’Allemand.

Dores et déjà condamné à l’exploit en raison de sa pénalité à venir, Nico Hulkenberg sait que la tache ne sera pas facile sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg, qui peut paraître facile de l’extérieur, mais qui est en réalité très technique avec seulement neuf virages et un tour très court.

« Avec seulement neuf virages, les temps sont courts, mais cela ne veut pas dire pour autant que le tour est facile. » nous explique Nico Hulkenberg.

« C’est même tout le contraire. C’est un tracé technique avec des dénivelés, un mélange de courbes rapides et à vitesse moyenne, mais aussi des gros vibreurs dont il faut se méfier, surtout dans les deux derniers virages. »

« Nous avons des éléments à évaluer ce vendredi, mais nous chercherons comme toujours à bien travailler et à progresser au fil des trois jours pour viser un résultat solide. »

Notez que le pilote McLaren Carlos Sainz va lui aussi bénéficier de la Spec B de Renault à l’arrière de sa monoplace ce week-end. L’Espagnol devra lui aussi s’élancer depuis le fond de la grille ce dimanche.

Leclerc : « Nous n’abandonnerons pas tant que tout est possible »

Charles Leclerc semble plus motivé que jamais pour essayer de rattraper Mercedes à la veille du Grand Prix d’Autriche, bien que le Monégasque soit conscient que la tâche ne sera pas facile.

Après un Grand Prix de France où il a terminé à la place du meilleur des autres derrière les deux Mercedes, Charles Leclerc se veut confiant quant aux chances de la Scuderia de réduire considérablement l’écart avec l’équipe du constructeur allemand.

Cependant, Leclerc admet que dans l’immédiat la situation ne tourne pas en la faveur de Ferrari, et que l’écart est encore relativement grand avec Mercedes.

« Je pense que pour le moment, c’est assez difficile. Ils semblent très, très rapides. » a déclaré Charles Leclerc ce jeudi à Spielberg.

« Ils ont été extrêmement rapides au Paul Ricard, s’ils ne rencontrent pas de problèmes, il est difficile pour nous de les mettre au défi. »

Le Monégasque a terminé troisième au Grand Prix de France dimanche dernier, juste derrière la Mercedes de Valtteri Bottas, qu’il a réussi à mettre sous pression en toute fin de course.

« Il avait beaucoup de problèmes avec le deuxième train de pneus, mais nous ne nous en sommes pas occupés. Je pense que nous avons très bien géré notre course, alors cela montre que tout est encore possible. »

« Nous avons fait de notre mieux avec ce que nous avions, alors nous devrions tous en être heureux. Personnellement, c’était bien de passer un bon week-end. Nous nous sommes battus un peu plus, donc c’était bien, mais nous devons simplement continuer à travailler. »

« L’Autriche est l’un de mes circuits préférés. Je pense que pour la voiture, elle devrait peut-être être mieux ajustée par rapport au Paul Ricard. »

« C’est un circuit assez différent, je suis sûr que nous pourrons avoir un week-end positif. Bien sûr, nous allons travailler dur pour essayer de réduire l’écart avec les gars en avant. »

« Nous nous concentrons sur nous-mêmes pour essayer de faire le meilleur travail possible. Mais pour être honnête, il est assez difficile d’être à leur niveau. »

« Nous sommes tous conscients que l’écart est assez grand, mais nous garderons la foi jusqu’à la fin. Ce sera difficile à rattraper, mais nous n’abandonnerons pas. Pas avant que ce ne soit mathématiquement impossible, nous allons donc tout donner. »

Vettel : « Je suis confiant »

Sebastian Vettel se veut plutôt confiant quant aux chances de Ferrari de renverser la situation et de rattraper son retard sur l’équipe Mercedes, qui s’envole au championnat.

Récemment, le compatriote de Vettel, l’Allemand Nico Rosberg, a déclaré que le quadruple champion du monde n’aurait plus aucune chance cette année d’aller se battre pour le titre face à un Lewis Hamilton au sommet de son art au volant d’une monoplace imbattable.

Interrogé ce jeudi en Autriche pour savoir ce qu’il pensait des propos de Nico Rosberg, le pilote Ferrari a insisté sur le fait qu’il regardait vers l’avenir et qu’il croyait très fort en son équipe.

« Je suis impatient, je ne regarde pas vers l’arrière, ce n’est pas comme ça que je travaille. Je me tourne vers l’avenir et je suis confiant, parce que je sais que notre équipe est forte et que nous avons aussi prévu des mises à jour qui, espérons-le, fonctionneront comme prévu, afin que nous puissions changer les choses. » a déclaré Sebastian Vettel ce jeudi dans le paddock de Spielberg.

« Mais je ne suis pas stupide, je sais que le temps passe et que nous ne sommes pas devant Mercedes. Mais comme je l’ai déjà dit, je ne regarde pas trop en arrière, mais plutôt devant. »

« Je suis impatient de courir, je pense que tout peut arriver dimanche. Voyons ce qui se passera ici, nous allons essayer d’en apprendre un peu plus vendredi, et ensuite, nous verrons où nous en serons. »

Helmut Marko demande à Honda de prendre plus de risques lors de la prochaine mise à jour

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, demande au motoriste Honda de prendre un peu plus de risques lors de sa prochaine mise à jour.

Honda a déjà introduit trois mises à niveau sur son moteur cette année, alors que la quatrième est en préparation et devrait être programmée au Grand Prix d’Italie au plus tard.

Depuis le début de leur collaboration avec Honda au début de l’année 2019, Red Bull n’a jamais rencontré le moindre problème moteur et a déjà pu signer deux podiums en neuf courses.

Mais si la fiabilité semble bien au rendez-vous, Helmut Marko voudrait que le motoriste nippon aille un peu plus loin pour offrir à ses pilotes plus de puissance lors de sa prochaine mise à jour.

« Le moteur est incroyablement fiable, car nous n’avons pas encore eu de moteur en panne. » explique Helmut Marko.

« Honda nous a livré tout ce qu’ils nous ont promis. Nos précédentes mises à niveau ne nous ont pas apporté autant que celle de Ferrari ou Mercedes, et nous aimerions donc les voir prendre un peu plus de risques et nous espérerons plus de puissance. »

« Nous préférerions devoir partir de l’arrière [de la grille] avec un moteur plus puissant, car une course excitante est garantie si Max part de l’arrière. »

Vers un changement de pneumatiques en cours de saison ?

Pirelli, la FIA et les équipes de F1 vont se rencontrer ce vendredi à Spielberg au Grand Prix d’Autriche pour discuter d’un éventuel retour des gommes à bande de roulement plus épaisse à partir du Grand Prix de Belgique.

A la demande de la FIA, les équipes de Formule 1, Pirelli et l’instance dirigeante du sport se rencontreront ce vendredi dans le paddock de Spielberg, après que plusieurs équipes ont manifesté leurs préoccupations quant à l’exploitation des pneus 2019.

Il semblerait que le Grand Prix de France du week-end dernier, qui a été jugé ennuyeux par les fans et le monde de la F1 en général, ait obligé la FIA à réagir très rapidement pour essayer de trouver une solution au manque de spectacle dans la catégorie cette année.

Cette rencontre aura lieu ce vendredi matin avant la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche et servira à déterminer si oui ou non Pirelli va devoir ré-introduire les pneus à bande de roulement plus épaisse.

Des pneus « Mercedes »

Rappelons le contexte : Pirelli a introduit cette année des pneus avec une bande de roulement plus mince que ceux proposés lors des saisons précédentes et ce, afin de permettre de faire disparaître les problèmes de surchauffe et de cloquage aperçus l’an dernier en F1.

Problème, ces pneumatiques à bande de roulement plus mince semblent convenir parfaitement à Mercedes, qui arrive à les exploiter comme personne d’autre sur la grille.

Beaucoup de voix se sont alors élevées, notamment le patron de l’équipe Haas, Gunther Steiner, qui a récemment déclaré que Pirelli devait tout simplement cesser de mettre à disposition ces pneumatiques.

« Il doit y avoir une fin. » a déclaré Steiner à propos des performances en dent de scie de l’équipe depuis le début de la saison 2019. « Que pouvons-nous faire ? Il y a un moment, vous ne pouvez plus vous énerver. »

« Je ne dirais pas que je suis déprimé, mais il doit y avoir une fin, il doit y avoir une tendance à la hausse quelque part parce que cela ne peut pas s’empirer. J’espère que ce point arrivera bientôt. »

« Pour nous, les pneus sont tellement incohérents et je pense que c’est la même chose pour les autres. »

« Une voiture est très rapide lors d’une course, et lors de la course suivante, elle est nulle part. Lorsque vous êtes au sommet, vous pensez avoir trouvé quelque chose, et lors de la course suivante, vous êtes de retour à la réalité. Ce sont des montagnes russes. »

« Si vous regardez Monte-Carlo, en qualifications, nous n’avions même pas deux dixièmes de retard sur une Ferrari. Au Canada, combien de secondes nous ont échappé ? Ce ne peut pas être que la voiture, ce sont les pneus. »

« Ferrari n’a pas eu une mauvaise voiture à Monte Carlo. Peut-être qu’ils n’avaient pas les pneus pour travailler là-bas, alors que nous nous avons réussi. »

« Ce qui se passe est très sporadique. Le niveau général de confiance est théorique. Nous ne savons pas quand ils marcheront et quand ils ne marcheront pas [les pneus]. Beaucoup de gens demandent à revenir à la bande de roulement des pneus de l’an dernier, car ils semblent plus cohérents. Ce n’est pas seulement nous. »

Qui votera pour un changement de pneus ?

Reste donc à savoir qui votera en faveur d’un changement de pneumatiques, alors que déjà plusieurs équipes dont Renault, Mercedes ou Alfa Romeo ont déjà dit que les pneus actuels n’étaient pas un problème.

Dans tous les cas, Pirelli a dores et déjà fait savoir qu’un changement de pneus en cours de saison reste possible, mais le manufacturier italien avertit que ces gommes à bande de roulement plus épaisse ne seront pas disponibles tout de suite [probablement après la pause estivale].

Ça semble peu probable !

On ne va tout de même pas vous vendre du rêve, car en toute honnêteté, un changement de pneumatiques en cours de saison nous semble complétement impensable, et il faudra certainement encore attendre l’an prochain avant de voir les premiers changements apparaître.

Marcus Ericsson au volant de l’Alfa Romeo C38 mardi prochain

Le pilote suédois Marcus Ericsson sera de nouveau derrière le volant d’une Formule 1 la semaine prochaine dans le cadre des essais Pirelli sur le circuit Red Bull Ring en Autriche.

Désormais pilote de réserve de l’équipe, Marcus Ericsson sera aux commandes de l’Alfa Romeo C38 mardi prochain pour effectuer une journée de roulage dans le cadre du développement des gommes Pirelli 2020.

Ericsson laissera ensuite sa place à l’actuel pilote titulaire de l’équipe, Antonio Giovinazzi, qui sera aux commandes de la C38 durant la journée de mercredi.

Lors de ces deux journées de tests sur le Red Bull Ring, Pirelli développera les gommes slicks de sa gamme pour la saison 2020, tandis que le manufacturier unique de la F1 effectuera une autre session d’essais les 16 et 17 juillet sur le circuit de Silverstone avec Williams et Red Bull.

Pirelli terminera ensuite son programme d’essais sur le circuit Paul Ricard au Castellet les 10 et 11 septembre avec Mercedes, qui testera des pneus slicks.

 

Max Verstappen attend plus du moteur Honda

L’équipe Red Bull admet qu’il va lui falloir apporter des améliorations « partout » si l’écurie de Milton Keynes souhaite rattraper ses rivaux en 2019.

Alors qu’à la même période l’an dernier, Red Bull avait déjà remporté trois victoires sur les neuf premières courses de la saison 2018, l’équipe de Milton Keynes arrive en Autriche avec seulement deux podiums à son actif.

Red Bull espérait beaucoup de la part de Honda, mais la formation basée à Milton Keynes doit désormais se rendre à l’évidence ; le moteur Honda manque encore de puissance, alors que Red Bull doit aussi travailler sur son châssis.

« Il nous manque au moins deux ou trois dixièmes. » a déclaré Christian Horner, le team principal de Red Bull Racing.

Lorsqu’on lui a demandé si Red Bull perdait du temps avec le moteur Honda ou ailleurs, Horner a répondu : « Partout ».

Verstappen attend plus du moteur Honda

Max Verstappen pour sa part insiste sur le fait que la RB15 n’a pas de problème fondamental, mais qu’il attend plus du moteur Honda.

« Vous pouvez voir que Mercedes et Ferrari ont fait un pas de plus avec leur évolution, Renault aussi. » explique Max Verstappen.

« Je pense que la nôtre n’a pas été assez grande jusqu’ici, donc je pense que nous avons encore du travail à faire là-dessus. »

Concernant ses chances d’obtenir un bon résultat ce week-end au Grand Prix d’Autriche devant des fans hollandais toujours très nombreux à Spielberg, Max Verstappen ne s’attend pas à des miracles.

« Ce ne sont pas les fans qui vont me donner plus de puissance, ni un temps au tour rapide. » conclut le pilote Red Bull.

Des moteurs moins complexes

Le Hollandais aimerait que les moteurs en Formule 1 soient un peu moins complexes, afin d’équilibrer les performances entre motoriste.

« Pour le moment, les différences entre les moteurs sont encore trop grandes. Si nous pouvons également réduire cela un peu en les rendant moins complexes. Je comprends que nous devons rester avec des moteurs hybrides, mais je pense que cela peut être fait d’une meilleure façon. »

Nouveau moteur pour Sainz et Hulkenberg, qui partiront depuis le fond de la grille

Carlos Sainz et Nico Hulkenberg rejoindront le pilote Toro Rosso Alex Albon en fond de grille ce week-end en Autriche, après avoir reçu la nouvelle spécification du moteur Renault.

Au Grand Prix de France, Renault a décidé d’introduire sa Spec B sur la voiture de Daniel Ricciardo, mais pas sur la monoplace de Nico Hulkenberg, qui aurait écopé d’une pénalité de grille pour avoir déjà utilisé ses trois moteurs depuis le début de la saison.

L’équipe du constructeur français a donc décidé de reculer l’échéance et c’est ce week-end au Grand Prix d’Autriche que Renault a voulu mettre à disposition sa Spec B pour Nico Hulkenberg, ce qui lui vaudra le droit de prendre le départ de la course depuis le fond de la grille.

Chez McLaren, seul l’Espagnol Carlos Sainz va bénéficier de cette Spec B [pas Norris], ce qui vaudra aussi au pilote McLaren de prendre le départ depuis le fond de la grille dimanche.

Hulkenberg et Sainz rejoindront en fond de grille Alex Albon, qui reçoit ce week-end la Spec 3 du moteur Honda à l’arrière de sa Toro Rosso.

Pierre Gasly n’est pas inquiet concernant son avenir chez Red Bull

Malgré les rumeurs sur son possible remplacement par l’un des pilotes Toro Rosso, Pierre Gasly insiste sur le fait qu’il ne s’inquiète pas de son avenir chez Red Bull.

Depuis le début de la saison 2019, Pierre Gasly a systématiquement été battu par son coéquipier Max Verstappen et a marqué trois fois de points que le Hollandais en huit courses.

Depuis le Grand Prix de France où il a terminé onzième [dixième après l’application de la pénalité de Ricciardo], le Français se retrouve en plein cœur d’une rumeur qui suggère que Danill Kvyat ou Alex Albon pourraient très vite le remplacer chez Red Bull.

Helmut Marko, le conseiller spécial de Red Bull, a très vite démenti cette rumeur, alors que Pierre Gasly insiste sur le fait qu’il n’est pas inquiet pour son avenir au sein de l’équipe de Milton Keynes.

« Non [pas inquiet], pas vraiment, je pense surtout qu’à l’heure actuelle, personne n’est heureux et je suis le premier à ne pas être heureux de la performance. » déclare Pierre Gasly ce jeudi dans le paddock de Spielberg en Autriche.

« Je suis un pilote de course, je pense que nous sommes loin du potentiel que nous avons et ce n’est pas agréable et personne n’est heureux. »

« Pour le moment, l’objectif est simplement de tout mettre en place, et c’est pareil pour moi, il y a des choses que je peux faire mieux aussi, mais nous ne montrons clairement pas le potentiel. Je pense que c’est l’essentiel sur lequel il faut se concentrer. »

« En fin de compte, vous apprenez toujours de ce genre de situations difficiles, que ce soit à propos de vous-même ou des défis de course, je pense que cela vous rend toujours plus fort au final. »

« C’est ainsi que je vois les choses. Bien sûr, les choses ne se passent pas exactement comme je le veux, mais je suis confiant. Cela fera de moi un pilote plus complet une fois cette phase franchie. »

Une monoplace encore compliquée à comprendre

« Je pense que l’essentiel pour le moment, c’est que lorsque vous vous battez à ce niveau contre les meilleurs pilotes du monde avec les meilleures voitures du monde, vous devez tout avoir à 105%. »

« Vous ne pouvez pas laisser un ou deux pour cent sur la table, tout doit être parfait et même quand c’est parfait, il n’est parfois pas suffisant d’être au top. »

« Pour le moment, j’ai le sentiment qu’il existe de nombreux domaines dans lesquels nous pourrions faire mieux, mais nous sommes probablement à 97%, mais c’est certain qu’à ce niveau, cela fait immédiatement une différence. »

« Nous savons où nous pouvons nous améliorer et nous prenons des mesures pour nous améliorer. Nous travaillons tous dans le même but et dans la même direction pour améliorer les choses. »

« Est-ce que ça va payer ce week-end ou dans deux ou trois week-ends? Je ne sais pas. Mais nous voulons jouer aussi vite que possible – ce sera bénéfique pour tout le monde. »

« Ce n’est pas tant le résultat que le sentiment ressenti après le week-end de course, alors que vous avez fait tout ce qui était en votre pouvoir pour obtenir le meilleur résultat possible avec la voiture que vous avez. Pour le moment je n’avais pas ce sentiment, je ne suis pas satisfait et c’est ce que nous essayons d’améliorer. »

Le jeu « F1 2019 » en vente ce vendredi : Tout ce que vous devez savoir !

A la veille de la date de sortie de F1 2019 sur PS4, XboX et PC, le développeur du jeu, Codemasters, répond aux questions les plus posées par les joueurs.

Quand F1 2019 sera t-il disponible ?

F1 2019 sort le 28 juin 2019 avec l’édition anniversaire. L’édition Legends était aussi disponible avec un accès anticipé de 3 jours le 25 juin.

Sur quelles plateformes sera-t-il disponible?

Il sera disponible sur le système PlayStation 4, ainsi que sur Xbox One, y compris la Xbox One X et sur PC Windows (DVD et via Steam).

L’édition Legends de F1 2019 inclut-elle un accès anticipé au jeu?

Oui, vous pourrez mettre la main sur le jeu le 25 juin. Cependant, si vous êtes aux États-Unis et au Canada, la version numérique n’est disponible que trois jours à l’avance.

Pour ceux qui se trouvent en dehors de cette zone, cela dépend de votre revendeur local, bien que l’acquérir numériquement vous garantisse un accès rapide.

Les McLaren MP4-25 et 2010 Ferrari F10 2010 sont-elles incluses dans l’édition Legends de F1 2019 ou devons-nous acheter l’édition anniversaire pour les obtenir ?

Oui, la McLaren MP4-25 2010 et la Ferrari F10 2010 sont incluses dans l’édition Legends. N’oubliez pas que dans l’édition Legends, vous pourrez piloter avec Ayrton Senna dans sa McLaren MP4 / 5B de 1990 et Alain Prost dans la Ferrari F1-90, affrontant huit défis en course et recevant le mode multijoueur exclusif sur le thème Senna et Prost.

Aurons-nous les monoplaces officielles et définitives 2019 à leur sortie?

Oui! Nous avons déjà montré les voitures finales sur notre blog. Auparavant, certaines des voitures que nous avons utilisées dans les trailers que nous avons montrées jusqu’à présent étaient des voitures réglementaires 2019 conçues en collaboration avec Ross Brawn et Pat Symonds.

Aurons-nous la course Sprint en jouant à la F2 ?

Oui! La saison F2 2018 complète est jouable sur F1 2019, distincte du mode Carrière, et tous les modes de jeu F2 respectent les caractéristiques et les règles de la F2.

Les voitures F2 sont également disponibles en mode Time Trial, Grand Prix (sur toutes les pistes, pas seulement sur les pistes officielles F2), ainsi que dans divers modes de championnat F2.

Sans oublier que vous ferez de la F2 dans une toute nouvelle introduction au mode carrière de F1 2019, en plus d’entendre les commentaires d’Alex Jacques et de Davide Valsecchi.

Aurons-nous la mise à jour 2019 pour la saison F2, et si oui, quand sera-t-elle disponible ?

Oui, nous vous présenterons la mise à jour 2019 de la saison F2 sous forme de téléchargement gratuit après le lancement. Nous vous tiendrons au courant du moment où nous vous l’apporterons !

Serons-nous capables de jouer à la F2 en multijoueur ?

Oui, vous pourrez jouer à la F2 dans les modes Unranked et LAN et nous l’introduirons sous forme de téléchargement gratuit après le lancement !

Pouvez-vous personnaliser votre combinaison de pilote dans F1 2019 et où pouvez-vous les utiliser dans le jeu ?

Oui, vous pouvez! Vous pouvez personnaliser votre combinaison de pilote, vos gants et votre voiture multijoueur.

Certaines personnalisations vous coûteront des points de compétition. Votre combinaison de pilote et vos gants seront utilisés dans vos jeux multijoueurs, ainsi que lorsque vous conduisez des voitures classiques, que ce soit en mode Carrière ou dans tout autre mode de jeu.

Pouvez-vous nous parler de points de compétition ?

Les points de compétition peuvent être gagnés de différentes manières. Vous pouvez les gagner en prenant part à des événements hebdomadaires, en complétant des objectifs hebdomadaires en mode multijoueur avec classement.

Vous pouvez les utiliser de différentes manières: personnalisez votre voiture, votre combinaison, vos gants, etc.

Vous ne pouvez pas acheter de points de compétition, mais vous pouvez également acheter certaines de nos combinaisons ou gants premium.  Tous ces éléments sont uniquement destinés à des fins esthétiques et n’affectent en aucun cas votre performance.

Pourriez-vous nous en dire plus sur le système automatisé des résumés de course ?

Oui, bien sûr. Les rediffusions captureront vos meilleurs moments de vos courses et vous les montreront sous la forme d’un résumé.

Vous pouvez les sauvegarder et les afficher dans « Théâtre » dans le menu du jeu. Si vous jouez sur un PC, vous pourrez également exporter vos rediffusions.

Nico Hulkenberg : « Les pilotes étaient extrêmement courageux à l’époque »

Le pilote Renault Nico Hulkenberg a accepté de comparer deux générations différentes en Formule 1 entre sa RS19 ultra-moderne et une monoplace de 1979.

Voici 40 ans que Jean-Pierre Jabouille et sa RS10 remportaient le Grand Prix de France à Dijon depuis la pole position en 1979, ce qui fut la toute première victoire de Renault en Formule 1.

40 ans après, Nico Hulkenberg et Daniel Ricciardo défendent les couleurs de l’équipe du constructeur français en F1, mais au volant de monoplaces complétement différentes de celles des années 70.

« J’ai énormément de respect pour les pilotes de cette époque. Je peux seulement imaginer à quel point il était non seulement difficile de se battre avec ces voitures en piste, mais aussi de les ménager. » nous explique Nico Hulkenberg.

« Sur le plan mécanique, il n’y avait pas de direction assistée. Il fallait des bras puissants et je trouve cela impressionnant de voir comment ils géraient tout cela. »

« Le volant était assez dépouillé, surtout par rapport aux volants modernes nous offrant un plus grand contrôle sur beaucoup d’aspects de la voiture et la possibilité d’ajuster des réglages. »

« Nous avons l’embrayage et les passages de rapports au volant, mais ils devaient composer avec une boîte en « H » et le pied sur l’embrayage. Nous avons la vie simple en comparaison, car c’est toujours piégeux de changer de vitesse en douceur à la main et au pied tout en assurant une transition lisse. »

« Je suis très heureux que la sécurité ait progressé de façon drastique en Formule 1. De nos jours, nous avons de solides harnais de sécurité, le HANS pour protéger la nuque et le cou et les monoplaces doivent passer de nombreux crashs-tests. »

« À l’époque, c’était plus sommaire avec un baquet étroit et des ceintures de sécurité basiques. Les pilotes étaient extrêmement courageux.

Chaleur, altitude et double abandon en 2018 : Spielberg inquiète Mercedes

Après un double abandon en 2018 au Grand Prix d’Autriche, l’équipe Mercedes arrive à Spielberg pour la neuvième manche de la saison 2019 avec quelques inquiétudes.

Le Grand Prix d’Autriche 2018 a été un véritable fiasco pour Mercedes l’an dernier avec un double abandon sur problème mécanique, ce qui n’est pas pour rassurer Toto Wolff, le directeur de l’équipe, qui rappelle que Mercedes a déjà connu quelques soucis cette saison.

Au Canada, les mécaniciens de l’équipe Mercedes ont dû effectuer une opération « à cœur ouvert » sur la monoplace de Lewis Hamilton seulement quelques heures avant la course, après avoir détecté une fuite sur la voiture du Britannique.

La monoplace de Valtteri Bottas a elle aussi été touchée par quelques petits soucis au Canada, alors que l’écurie cliente de Mercedes, Racing Point, a dû carrément revenir à l’ancienne spécification du moteur Mercedes après un gros problème en essais libres à Montréal.

La semaine dernière en France, à quelques minutes de la séance de qualifications, une alerte a de nouveau été détectée sur la monoplace de Lewis Hamilton, obligeant une nouvelle fois  les mécaniciens à s’agiter autour de la voiture du quintuple champion du monde juste avant une séance importante.

Finalement, cela n’aura pas empêché Hamilton de signer la pole position et de décrocher la victoire le lendemain au Castellet, offrant à Mercedes la huitième victoire depuis le début de la saison 2019.

Pour le Grand Prix d’Autriche, Toto Wolff se veut tout de même très prudent, d’autant que les températures devraient allègrement dépasser les 30 degrés à certains moments du week-end, alors que l’altitude du tracé de Spielberg offrira également des contraintes supplémentaires aux moteurs.

« Notre résultat au Grand Prix d’Autriche de l’année dernière a été le point le plus bas de la saison 2018. » explique Toto Wolff.

« Un double abandon après une première ligne verrouillée [en qualifications] signifie que nous avons laissé beaucoup de points sur la table. »

« La course a été un rappel cruel de la rapidité avec laquelle les choses peuvent mal tourner dans notre sport et du fait que fiabilité et performance vont de pair en Formule 1. »

« Cette année, notre bilan de fin de course a été bon, mais il serait complaisant d’ignorer le fait que pendant deux week-ends consécutifs, nos mécaniciens devaient effectuer l’équivalent d’une » opération à cœur ouvert « sur nos voitures. »

« Nous avons été confrontés à un certain nombre de problèmes liés à différents composants. Chacun de ces problèmes aurait facilement pu nous amener à abandonner. Nous devons donc relever ces défis le plus rapidement possible. »

« Les prévisions pour l’Autriche prévoient des températures de 30 degrés Celsius et plus, combinées à une densité de l’air réduite en raison de l’emplacement de la piste en altitude, ce qui signifie que le refroidissement pourrait devenir un véritable défi à Spielberg. »

« Ajoutez à cela le court tour et les lacunes sur ce circuit et notre direction est claire: nous devons continuer à travailler avec diligence, rester humbles et tout donner pour faire un meilleur travail que celui que nous avions réussi il y a 12 mois. »

Pierre Gasly s’envoie en l’air à Spielberg et regrette d’avoir déjeuné juste avant

Pierre Gasly a pu monter dans un avion de voltige cette semaine en Autriche avec le champion du monde en titre Martin Šonka aux commandes.

Le pilote Red Bull a pu profiter d’une vue plongeante sur la belle campagne de Spielberg, bien que l’oiseau de fer dans lequel il a pris place volait très, très vite et très bas.

Propulsé par un moteur six cylindres 8,9L et refroidi par air, cet avion de voltige peut atteindre la vitesse de pointe de 400 km/h.

C’est donc à bord d’une vraie Formule 1 des airs que le pilote français a pris place, et le moins que l’on puisse dire c’est que Pierre Gasly a souffert durant ce vol après plusieurs séquences de rouleaux, de boucles, de rotations et de décrochages à haute vitesse.

« J’étais dans ce bel avion avec Martin, ma première expérience dans ce type d’avion et c’était incroyable. » a déclaré Pierre Gasly.

« Nous avons survolé la piste, fait de la voltige, et je ne savais pas ce qui se passait la plupart du temps, mais je pense que ce fut une excellente expérience! »

« J’étais un peu inquiet parce que je n’aime pas la perte de contrôle, mais Martin est un champion du monde et il n’y a pas de meilleur pilote avec lequel voler, mais certaines des choses qu’il a faites aujourd’hui dans cet avion étaient complètement folles. »

« J’ai déjeuné avant de prendre l’avion et c’était probablement la pire idée! Je me sentais très malade mais en même temps c’était génial. »

« La quantité de G que nous avons eu aux quatre coins de la piste était incroyable – au premier virage, nous avons touché 6G et c’est comme une gifle massive. Parce que c’est tridimensionnel, c’est très différent des G que nous prenons au freinage ou en virage en F1. »

« Mon cerveau se demandait: « Qu’est-ce qui se passe maintenant? » 5.4 G en freinage brusque et aujourd’hui nous sommes passés à quelque chose comme 6.7 ou 6.8. »

« La rapidité et la netteté avec lesquelles vous êtes capable de tourner était génial. Honnêtement, je ne sais pas quoi dire car je suis toujours sous le choc. C’était vraiment quelque chose de fou! »

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La vidéo de Pierre Gasly dans un avion de voltige à Spielberg

 

La F1 et Marelli s’associent pour offrir aux fans plus de données pendant les courses

La F1 annonce ce jeudi la signature d’un nouvel accord de sponsoring avec Marelli, qui deviendra fournisseur officiel de services de télémétrie de la Formule 1.

Marelli fournira à la Formule 1 des technologies et des services visant à améliorer les services de télémétrie fournis par la F1 à son audience.

Grâce à Marelli, la F1 aura la possibilité de transférer davantage de données en direct des voitures vers la diffusion de la Formule 1, ce qui améliorera à chaque course la quantité et la qualité des informations pouvant être partagées avec le public.

Cela permettra donc de mieux informer le public pendant une course, alors que les graphiques et autres infographies seront également changés.

« Nous sommes ravis d’étendre la portée de notre relation à long terme avec Marelli en utilisant leur technologie avancée pour améliorer nos systèmes de télémétrie. » déclaré Ross Brawn, manager sportif de la Formule 1.

 » Avec ce système amélioré, la Formule 1 sera en mesure de transférer un plus grand volume d’informations en direct depuis les voitures de F1, améliorant l’expérience d’observation de la course pour nos fans, leur donnant plus de perspicacité et plus de détails sur ce qui se passe pendant une course de Formule 1. »

Il n’a pas été précisé si les nouvelles données partagées seraient disponibles uniquement que F1 TV ou bien si tous les diffuseurs TV allaient pouvoir les utiliser.

Ferrari a réussi à cibler son problème et va devoir agir désormais

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, estime que son équipe a désormais ciblé le plus gros problème de la SF90 cette année.

Selon Binotto, son équipe doit faire en sorte d’apporter plus d’appui sur la SF90, afin de lui faire gagner de la vitesse dans les courbes et ce, au détriment de la vitesse de pointe, qui était jusqu’à présent le véritable point fort de la Ferrari.

Au Grand Prix de France, la Scuderia Ferrari a apporté une série de mises à jour sur sa monoplace, mais force est de constater que celles-ci n’ont pas fonctionné comme prévu. Certaines pièces ont donc été conservées sur la voiture et d’autres ont été retirées.

Avec une troisième et une cinquième place à l’arrivée du Grand Prix de France, Ferrari est donc repartie du tracé français avec des sentiments mitigés, avec d’un côté la déception de ne pas avoir pu réduire l’écart avec Mercedes, et de l’autre, le sentiment d’avoir progressé et d’aller dans la bonne direction.

« Je pense qu’il y a deux niveaux de jugements. Le premier est que nous ne pouvons absolument pas être heureux, du moins, nous ne pouvons pas dire que nous sommes plus rapides que nos concurrents. » a déclaré Mattia Binotto.

« Mais nous nous attendions à un week-end de course difficile au Paul Ricard. Nous avons dit que c’était un circuit assez similaire à Barcelone à certains égards. Si vous regardez l’année dernière, nous étions aussi loin au Paul Ricard que nous l’étions à Barcelone. »

« Je pense donc que nous avons progressé un peu, pas encore suffisamment mais nous ne nous attendions pas à réduire complémentent l’écart au Paul Ricard. Nous avons apporté des améliorations; certaines ont bien fonctionné, d’autres pas. Nous avons retiré le fond plat de la voiture après les essais libres du vendredi. »

« Je pense qu’il est toujours dommage que quelque chose ne fonctionne pas. Nous avons donc du travail à faire à cet égard, mais cela nous permet de disposer d’une marge de manœuvre pour améliorer la voiture. »

« Au moins, la direction que nous commençons à définir est la bonne, même s’il y a encore beaucoup à faire. Globalement, je ne peux pas dire que le week-end [en France] a été positif, mais je pense que ce n’est pas trop mal, compte tenu des attentes initiales. »

Chercher plus d’appui au détriment de la vitesse

« Je pense que nous devons chercher à avoir plus d’appui au détriment de la vitesse. Nous savions que la voiture ne serait pas trop efficace, mais donner plus d’appuis pour faire fonctionner les pneus, c’est la direction à prendre. »

« Je pense que le samedi [au Paul Ricard], nous avons vu combien il était difficile de faire fonctionner les pneus. Je pense que c’est une chose sur laquelle nous nous concentrons. »

Londres aimerait accueillir la Formule 1, ce qui mettrait Silverstone hors jeu

Les propriétaires de la Formule 1 sont en pourparlers avec le maire de Londres pour organiser un Grand Prix de Formule 1 dans les rues de la capitale britannique.

Ces pourparlers entre le maire de Londres et la Formule 1 pourraient aboutir à l’organisation d’un Grand Prix de F1 dans les rues de la capitale britannique, ce qui écarterait définitivement le circuit de Silverstone du calendrier.

« Londres est toujours prête à accueillir les plus grands événements sportifs et les meilleurs au monde. » a déclaré un porte parole de la ville.

« Le maire estime qu’il devrait être possible d’organiser une course à Londres à l’avenir et a demandé à son équipe d’explorer les options possibles avec la F1. »

Rappelons que l’édition 2019 du Grand Prix de Grande-Bretagne pourrait être la dernière à se dérouler sur le circuit de Silverstone, après que le BRDC [British Racing Driver Club] a décidé d’activer une clause de sortie pour éviter de devoir payer des frais exorbitants à la Formule 1, le Grand Prix de Grande-Bretagne n’étant pas rentable pour les organisateurs.

Une réponse pour savoir si le circuit de Silverstone continuera à accueillir la F1 après 2019 est attendue dans les prochaines semaines, idéalement avant que le circus de la F1 ne débarque à Silverstone pour le Grand Prix 2019 le 14 juillet.

Selon plusieurs sources, Silverstone s’est vu offrir un nouveau contrat pluriannuel avec de bien meilleures conditions qu’auparavant, mais il semblerait que le fait que Liberty Media veuille organiser une seconde course en Angleterre bloque les négociations entre Silverstone et la F1.

En effet, les marges étant tellement serrées pour les organisateurs de Grand Prix, que l’arrivée d’une seconde course dans le même pays ne ferait qu’accroître les pertes liées à l’organisation d’un Grand Prix de Formule 1 pour Silverstone.

Hamilton soutien Silverstone

Pour le quintuple champion du monde de Formule 1, Lewis Hamilton, le championnat du monde de Formule 1 ne pourrait pas se passer d’un circuit comme celui de Silverstone.

« Le Royaume-Uni est à la base de ce sport. » déclare Hamilton. « Si vous commencez à éliminer les courses légendaires et que vous ne mettez que des nouvelles, vous perdez la culture de la Formule 1. »

« Je crois donc sincèrement qu’ils doivent conserver la Formule 1 au Royaume-Uni, en particulier à Silverstone. C’est un circuit vraiment génial et un endroit génial. »

Vettel sur le GP d’Autriche : « Définitivement celle que je veux gagner »

Sebastian Vettel admet que le Grand Prix d’Autriche fait partie de l’une des courses qu’il souhaite le plus remporter dans le championnat du monde de Formule 1.

Après les huit premières courses de la saison 2019, le pilote allemand n’a toujours pas réussi à décrocher une seule victoire, même s’il a franchi la ligne d’arrivée en premier au Canada, avant de se faire rétrograder pour conduite dangereuse.

En France, le quadruple champion du monde a terminé à une lointaine cinquième position le week-end dernier, alors que Ferrari avait introduit sur la SF90 une série de mises à jour, qui n’ont visiblement pas fonctionné.

Pour la neuvième manche de la saison en Autriche, l’Allemand visera donc la victoire et rien d’autre, alors que le tracé de Spielberg fait partie de ses tracés préférés du calendrier.

« L’Autriche est un endroit populaire auprès de tous les participants et de tous les pilotes. Si vous regardez le paysage autour de la piste, celle-ci est située dans un paysage unique entouré de montagnes. » déclare Sebastian Vettel.

« Si vous avez de la chance, vous verrez même de la neige sur certains sommets montagneux au loin. Rouler dans une voiture de Formule 1 et voir des vaches à côté du circuit est aussi quelque chose d’assez inhabituel. »

« Il est difficile de tout mettre en place sur cette piste même si le tour est très court. Il est crucial d’obtenir une bonne position qualificative pour pouvoir faire une bonne course. »

« C’est définitivement celle que je veux gagner. Nous sommes montés sur le podium par le passé, alors nous allons revenir pour essayer de gagner. »

Au championnat du monde des pilotes, Sebastian Vettel est troisième et accuse désormais 76 points de retard sur le premier, Lewis Hamilton.

Daniel Ricciardo est déterminé à rebondir en Autriche pour marquer de gros points

La septième place de Daniel Ricciardo en France lui a été retirée après l’arrivée pour avoir franchi les limites de la piste, mais l’Australien se rend en Autriche avec l’intention de répliquer immédiatement sur le circuit court et intense de Spielberg.

« Sur une carte, le tracé de Spielberg peut sembler petit, mais il est incroyablement dense. Malgré sa faible longueur, il propose des courbes difficiles et d’autres encore plus compliquées à négocier parfaitement. » explique le pilote Renault.

« Le deuxième et le troisième secteur sont notamment très rapides. Avec les voitures actuelles, les deux derniers virages sont vraiment amusants puisqu’ils laissent très peu de marge d’erreur. »

« Généralement, la course est rythmée et il faut rester extrêmement concentré. Les fautes sont à proscrire, la moindre d’entre elles pouvant être très chronophage tant tout arrive très vite sur cette piste. »

Une bataille amusante en France

Concernant sa performance au Grand Prix de France, où il a été déclassé après l’arrivée de l’épreuve pour avoir doublé l’Alfa Romeo de Kimi Raikkonen en dehors des limites de la piste et pour avoir « poussé » la McLaren de Lando Norris hors piste, Daniel Ricciardo admet qu’il a tout de même pris du plaisir au volant d’une RS19 performante grâce à plusieurs mises à jour.

« Tout d’abord, c’était génial de vivre la manche à domicile de Renault. Il y avait beaucoup de choses à faire et de gens à rencontrer dès que l’on quittait le volant, mais c’était vraiment une belle expérience. Je pense que notre septième place à l’arrivée était un résultat juste étant donné notre rythme. »

« L’équipe méritait de mettre les deux voitures dans le top dix. C’est vraiment décevant de perdre six points, mais les règles du sport automobile sont ainsi… Cela n’empêche pas que la bataille avec Lando, Kimi et Nico était très amusante. »

« Je me suis régalé et nous allons en retirer des enseignements avant de passer à la suite. L’Autriche est notre prochain défi et nous sommes tous déterminés à rebondir pour marquer de gros points. »