Ferrari travaille sur un aileron arrière style Mercedes pour l’Espagne

Ferrari travaille sans relâche pour essayer de résoudre ses problèmes qui l’ont empêché de battre Mercedes au cours des trois premières courses de la saison 2019.

La Scuderia Ferrari possède une bonne monoplace cette année, mais comme l’a souligné Nico Rosberg juste après le Grand Prix de Chine, l’équipe italienne souffre d’un problème d’aérodynamisme fondamental sur la SF90.

A Shanghai par exemple, la Ferrari SF90 avait toujours un avantage de quatre dixièmes sur Mercedes dans les lignes droites, mais cet avantage a fondu comme neige au soleil sur les parties sinueuses du circuit.

Ainsi, le directeur de l’équipe de Maranello, Mattia Binotto, a assuré que Ferrari travaillait déjà sur la résolution de ce problème avec le développement d’un nouvel aileron arrière style Mercedes, et qui devrait être introduit dès le Grand Prix d’Espagne.

« Nous avons, selon le circuit, certaines limitations. Donc, nous travaillons sur un aileron arrière comme Mercedes. » a confirmé Binotto à AMUS.

Ce nouvel aileron arrière ne devrait pas être introduit pour la prochaine course en Azerbaïdjan, puisque les caractéristiques du tracé urbain de Bakou nécessitent l’introduction d’ailerons moins prononcés en raison de la très longue ligne droite de départ/arrivée.

En plus de ce nouvel aileron arrière, la Scuderia devrait peaufiner son package aérodynamique à l’avant de la monoplace afin de respecter un certain équilibre des flux sur la carrosserie de la SF90.

Pour Russell, le plus gros problème est en entrée de virage avec la Williams

George Russell révèle que lui et son coéquipier ont beaucoup de mal à gérer la Williams FW42 dès l’entrée des virages, alors que les deux pilotes essaient toujours de comprendre ce qui ne va pas sur leur monoplace.

Ce n’est un secret pour personne, la Williams FW42 est une monoplace ratée, et les deux pilotes auront certainement le plus grand mal à exploiter au mieux cette monoplace tout au long de la saison 2019.

Robert Kubica expliquait avant le Grand Prix de Bahreïn que le comportement de la FW42 était tout simplement incompréhensible et soulignait la grande différence de comportement entre les deux voitures, alors qu’elles avaient les même réglages.

Pour Russell, qui débute sa carrière en Formule 1 cette année, le plus gros problème se situe en entrée de virage avec sa monoplace.

« En ce moment, Robert [Kubica] et moi avons de gros problèmes avec le comportement de la voiture à l’entrée du virage et au milieu de la courbe par rapport à la sortie. » explique George Russell à Motorsport-Total.com

« C’est très différent dans tous les domaines, et c’est ce qui rend le pilotage si difficile. C’est principalement aérodynamique, mais aussi un peu mécanique, je dirais 75/25. »

« Nous aurons des améliorations, comme dans n’importe quelle équipe, mais ce n’est pas comme si nous allions avoir quelque chose de spécial. »

« Je n’ai absolument pas réussi à améliorer mes qualifications lors des deux dernières courses, et je pense que j’ai encore besoin de comprendre et de respecter les limites de la voitures. »

Une grande mise à jour devrait arriver au Grand Prix d’Espagne pour Williams, tout comme pour les autres équipes d’ailleurs. Mais le retard pris par l’écurie britannique cette année semble tout simplement irrattrapable, ce qui devrait pousser Williams à se tourner très rapidement vers le développement de sa monoplace 2020.

Alfa Romeo n’a pas suivi les préconisations de Ferrari à Shanghai

Ferrari a révélé que l’équipe Alfa Romeo n’a pas souhaité changer l’unité de contrôle montée sur ses monoplaces au Grand Prix de Chine, alors que le fabricant italien avait mis à disposition de ses équipes clientes un nouveau boîtier.

Au Grand Prix de Bahreïn, la Ferrari de Charles Leclerc a été touchée par un problème technique lié à l’unité de contrôle électronique, ce qui a coûté au Monégasque une potentielle victoire le dimanche en course.

Après l’apparition de ce problème, Ferrari a décidé de changer l’unité de contrôle électronique sur ses deux monoplaces pour le Grand Prix de Chine et a également demandé à ses écuries clientes de procéder à ce changement pour éviter tout risque de panne.

L’équipe Haas a effectué ce changement sur ses deux monoplaces, mais Alfa Romeo n’a pas eu le temps d’effectuer ce changement pour le Grand Prix de Chine en raison de problèmes liés à l’installation.

La conséquence a été lourde pour Alfa Romeo puisque Antonio Giovinazzi n’a pas pu participer aux qualifications le samedi, ce qui a finalement obligé l’équipe Alfa Romeo à procéder au changement de ce boîtier.

« Nous l’avons changée [l’unité de contrôle], parce que sur la voiture de Charles [Leclerc] elle a connu une défaillance. » a expliqué Mattia Binotto, le directeur sportif de la Scuderia Ferrari.

« Nous savons qu’avec la spécification initiale des unités de contrôle nous avons eu quelques problèmes de fiabilité, donc, nous l’avons simplement changée pour une meilleure. »

« Nous l’avons changée sur la voiture de Seb [Vettel] également, par précaution, alors que nous avons aussi demandé à nos équipes clientes de les changer aussi. »

« Haas l’a fait, mais pas Alfa Romeo en raison de problèmes d’installation. Ils ont estimé que c’était trop compliqué, trop risqué. En conséquence, Antonio [Giovinazzi] a de nouveau rencontré un problème en qualifications, donc nous espérons que ce soit changé dès que possible. »

La Formule 1 en discussions pour une course urbaine à Pékin

La Formule 1 a confirmé que la discipline était en train d’évaluer la possibilité de mettre en place une seconde course en Chine dans un proche avenir.

Le directeur commercial de la F1, Sean Bratches, a confirmé que des réunions avec les représentants du gouvernement sont actuellement en train de discuter de la possibilité d’organiser une autre course de Formule 1 dans une seconde ville chinoise après Shanghai.

« Il y a des réunions organisées avec des représentants de gouvernements locaux pour identifier une deuxième ville qui pourrait accueillir un Grand Prix. » a confirmé Sean Bratches, le directeur commercial de la F1 à l’AFP.

« Nous serions très intéressés par une course sur un circuit urbain. Si vous voulez promouvoir la marque auprès des fans occasionnels et des non-fans, pour qu’ils deviennent des fans réguliers, il faut… leur montrer de près ce qu’est vraiment ce sport. »

Selon l’AFP, la ville de Pékin serait envisagée pour accueillir une course de Formule 1 en plein centre-ville.

La Chine est inscrite depuis 2004 au calendrier de la Formule 1 avec un Grand Prix organisé sur le circuit international de Shanghai. Et Liberty Media, propriétaire de la F1 depuis 2017, ne cache pas son intérêt pour le marché asiatique puisque l’an prochain Hanoï accueillera le premier Grand Prix du Vietnam.

Briatore sur Ferrari : « Rien de nouveau, la voiture est toujours lente »

Après la prestation de Ferrari au Grand Prix de Chine le week-end dernier, Flavio Briatore s’est de nouveau montré très critique envers la Scuderia.

A Shanghai, Ferrari a décroché un podium avec la troisième place de Sebastian Vettel, mais le second pilote Charles Leclerc a dû obéir à des consignes que beaucoup jugent incompréhensibles et a terminé la course à la cinquième place.

Interrogé par la télévision italienne pour avoir son opinion sur le début de saison de Ferrari, Flavio Britatore ne change pas de version depuis la première course en Australie.

« Est-ce que Ferrari va mal ? Ce n’est pas nouveau, la voiture est lente depuis huit ans. » souligne Flavio Briatore à la télévision italienne.

Un double rôle pour Binotto !

Selon l’Italien, la Scuderia Ferrari a eu tout simplement tord de nommer Mattia Binotto en tant que directeur sportif, alors que l’ingénieur faisait déjà un travail remarquable en tant que directeur technique chez Ferrari.

L’ancien responsable de Renault en Formule 1 avait déjà mis en garde la Scuderia il y a quelques mois contre le risque encouru avec une telle décision. Il estime désormais, après les trois premières courses de l’année, que le temps lui a donné raison.

« Binotto est un excellent directeur technique, mais il a également été nommé chef d’équipe. Ils [Ferrari] risquent désormais de ne pas avoir de directeur entièrement dévoué et de le perdre également dans la partie technique. »

Un problème inédit chez Haas

Depuis deux courses, l’équipe Haas est confrontée à un problème inédit avec sa monoplace, un problème essentiellement concentré sur les pneus de la VF-19.

Depuis le Grand Prix de Bahreïn, les pilotes Haas n’arrivent pas à trouver du rythme en course, et comme l’expliquait Romain Grosjean le week-end dernier à Shanghai, après seulement deux tours, les pneus perdent en performance.

Ce phénomène n’existait pas lors des essais hivernaux à Barcelone, bien que les températures hivernales étaient bien plus basses que celles rencontrées depuis le début de la saison en Australie.

En Chine le week-end dernier, les deux pilotes Haas s’étaient montrés compétitifs lors de la séance de qualifications et avaient réussi une fois de plus à rentrer en Q3.

Mais en course, alors que les températures étaient assez fraîches, le rythme de la VF-19 a sensiblement chuté, et Romain Grosjean et Kevin Magnussen n’ont pas réussi à terminer dans le top dix à l’arrivée de l’épreuve.

« Nous avons compris le problème après Bahreïn, mais nous ne pouvions pas le résoudre à temps, nous avons encore besoin de travailler dessus. » explique le patron de l’équipe Haas, Gunther Steiner.

« Nous devons continuer de travailler et de trouver une solution à notre grand problème. Nous n’avons pas connu cela durant les essais hivernaux, car la piste est complétement différente des pistes comme Bahreïn, ici [Shanghai] ou Bakou. »

Le phénomène devrait s’accentuer à Bakou

Avec l’une des plus grandes lignes droites du calendrier et des virages à faible vitesses dans les rues de Bakou, Steiner pense que le phénomène va s’accentuer au Grand Prix d’Azerbaïdjan, prochaine étape de la F1.

« Bakou est encore pire, je me prépare à être très déçu. J’espère que nous trouverons une solution avant Bakou. Sur ce type de piste, nous ne pouvons pas obtenir plus d’énergie dans les pneus. »

« Ce sont des pistes avec de longues lignes droites et des virages à faible consommation d’énergie où nous ne pouvons pas chauffer les pneus. »

« Lors des essais hivernaux, même s’il faisait froid à Barcelone, vous chargez plus le pneu, vous mettez plus d’énergie et vous pouvez conserver la chaleur. »

« En Australie, la température était plus élevée, donc tout allait bien. Mais à Bahreïn et ici [Shanghai], cela ne fonctionne tout simplement pas. »

La communauté française de la F1 désolée par l’incendie de Notre-Dame de Paris

La communauté française de la Formule 1 a suivi avec préoccupation l’incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame ce lundi soir à Paris.

La cathédrale Notre-Dame de Paris, qui a survécu à deux guerres mondiales, à la révolution et à l’invasion nazie, est le bâtiment  historique le plus visité du monde et c’est donc avec une grande tristesse et émotion que la communauté française de la Formule 1 a réagi ce lundi.

Presque 24h après cet incendie, les autorités françaises ont ouvert une enquête pour connaître les raisons exactes de ce drame, tandis que fort heureusement aucun mort n’est à déplorer.

Très rapidement, les pilotes français Romain Grosjean et Pierre Gasly ont publié de courts messages sur Twitter pour montrer leur désolation de voir partir en fumée une partie du patrimoine de l’histoire française.

« Force et courage à nos pompiers pour sauver notre trésor. » a twitté le pilote Red Bull Racing Pierre Gasly.

« Remerciements spécialement à tous les pompiers qui ont fait de leur mieux pour sauver notre monument, notre histoire, notre patrimoine. » a écrit Romain Grosjean sur son compte Twitter.

« Une immense tristesse de voir un incendie ravager Notre-Dame de Paris ce soir. Grâce au courage des pompiers, le pire a été évité au péril de leurs vies. » pouvait-on lire sur le compte Twitter de Jean Todt, président de la FIA.

Le président du GIP Grand Prix de France, Christian Estrosi, a lui aussi réagi à cet événement dramatique : « Horrifié par ces images de la Cathédrale Notre-Dame de Paris en feu. C’est un traumatisme et un drame pour les millions de Français et tous les amoureux de notre histoire et de notre patrimoine. »

Ricciardo ne voulait pas savoir pourquoi Hulkenberg n’était plus derrière lui en Chine

Daniel Ricciardo, qui a terminé le Grand Prix de Chine à la septième position et qui a donc marqué ses premiers points pour Renault, s’est dit satisfait d’avoir exécuté une stratégie à un seul arrêt à Shanghai.

Le pilote Renault a pris le départ du Grand Prix de Chine à la septième position sur la grille de départ et a réussi à conserver cette place jusqu’à l’arrivée de la course, malgré la pression du pilote Racing Point Sergio Perez.

Ricciardo est resté sur une stratégie à un seul arrêt en Chine, et c’est grâce à cela que le pilote Renault a pu franchir la ligne d’arrivée dans les points dimanche dernier.

« Je suis heureux que nous ayons pu faire cet arrêt unique, étant donné que nous avions déjà essayé à Bahreïn et que cela n’avait pas fonctionné pour nous. » explique Daniel Ricciardo.

« Ce n’était pas facile, parce que Perez [Sergio] était très rapide, il m’a poussé durant toute la course. J’ai essayé de gérer l’écart au début, mais il revenait et je devais à nouveau accélérer. »

« Vers la fin de la course, la situation devenait un peu difficile, mais il souffrait lui aussi, alors la situation était un peu moins tendue au cours des derniers tours. »

« J’avais vraiment l’impression de bien m’y prendre, alors qu’une partie de moi-même voulait que les pneus se dégradent rapidement pour que je puisse faire un second arrêt. »

« Finalement, je savais que nous devions faire encore un bon bout de chemin avec les pneus durs, et j’étais donc un peu nerveux. Mais finalement, je suis content que cela ait fonctionné. »

« C’est certainement un peu positif pour nous, même si j’ai été surpris par le rythme de Perez en course. Idéalement, nous voulons réduire davantage l’écart avec les autres, et nous pensons pouvoir nous améliorer sur certains points. D’une manière générale, si nous arrivons bien à organiser nos week-ends nous devrions être à l’avant de la grille. »

Ricciardo n’était pas au courant de l’abandon de Hulkenberg

Concernant l’abandon de son coéquipier Nico Hulkenberg pendant la course, Daniel Ricciardo admet qu’il n’était pas au courant que l’Allemand avait rencontré des problèmes de fiabilité.

« Je ne savais pas qu’il avait abandonné. Je le soupçonnais, parce que je ne voyais plus son nom sur le tableau d’affichage et j’ai même cessé de le voir dans mes rétroviseurs. »

« Mais je sentais qu’il était un peu trop tôt pour qu’il fasse un arrêt, donc, je me suis posé des questions. Mais j’ai préféré ne pas savoir et me concentrer uniquement sur ma course. »

« Maintenant, je sais qu’il nous reste encore du travail à faire en matière de fiabilité. Je ne savais pas quel était son problème, mais je sais que ce n’était pas un accident, donc il s’agissait d’un problème de fiabilité. »

Vettel admet que Ferrari n’arrive pas à libérer tout le potentiel de la SF90

Sebastian Vettel estime que Ferrari peut encore trouver de la performance avec sa monoplace cette saison, le pilote allemand insistant sur le fait que le plein potentiel de la SF90 n’a pas encore été exploité.

A Shanghai, Ferrari aurait dû placer ses deux monoplaces aux troisième et quatrième places à l’arrivée de l’épreuve, mais une stratégie hasardeuse de la part de l’équipe italienne a coûté une position à Charles Leclerc, qui a terminé la course à la cinquième place.

Pour Sebastian Vettel, qui a terminé sur la troisième marche du podium en Chine, Ferrari n’a pas été assez forte le week-end dernier à Shanghai face à Mercedes.

« Nous sommes heureux d’avoir signé un podium, mais dans l’ensemble, nous ne pouvons pas être satisfaits, car nous étions trop lents. » nous explique Sebastian Vettel.

« Nous espérions être mieux placés et être dans le match avec Mercedes, mais nous ne l’étions pas. C’est aussi dommage que nous n’ayons pas réussi à terminer troisième et quatrième. »

« Concernant les consignes, la priorité reste toujours pour l’équipe, et Charles et moi-même sommes conscients que nous pilotons pour l’équipe. Nous pouvons faire notre propre course, mais nous devons avant tout nous assurer que Ferrari soit en position de battre ses rivales. »

La SF90 a encore du potentiel

Concernant la performance de la SF90 cette saison, Sebastian Vettel estime que l’équipe n’a pas encore réussi à exploiter le plein potentiel de la monoplace après seulement trois courses.

« Je pense que nous avons une bonne voiture, mais nous ne sommes toujours pas en mesure de libérer tout son potentiel. Nous en apprenons beaucoup à ce sujet, et il est important de beaucoup rouler pour mieux comprendre. »

« Nous obtenons une image de plus en plus claire de ce qui nous manque pour le moment, donc, je pense que les prochaines semaines seront importantes pour nous, afin que nous puissions prendre la bonne voie pour les mois à venir. »

Pneus : Red Bull opte pour le choix le plus agressif à Bakou parmi les top teams

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé les choix de pneus de chaque pilote pour la quatrième manche de l’année qui se déroulera sur le circuit urbain de Bakou en Azerbaïdjan le 28 avril.

Pour cette quatrième manche de la saison, Pirelli a mis à disposition des équipes les gommes C2, C3 et C4. Le C2 étant la gomme la plus dure du week-end, alors que la C4 sera la plus tendre.

D’un point de vue stratégique, à l’avant du peloton, ce sont les pilotes Red Bull qui ont opté pour un choix plus agressif avec pas moins de neuf trains de pneus Tendres pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Chez Ferrari en revanche, les deux pilotes de la Scuderia ont opté pour « seulement » sept trains de pneus Tendres, contre huit pour les pilotes Mercedes.

Rappelons que le circuit de Bakou est situé en plein centre-ville et est donc, sur le papier, favorable aux Red Bull, qui ont toujours été très fortes sur des tracés urbains.

Petite particularité du côté de chez Renault avec Daniel Ricciardo qui n’a choisi qu’un seul train de pneus Médiums pour ce Grand Prix d’Azerbaïdjan. L’Australien a préféré choisir le maximum de trains de pneus Tendres [10] et deux trains de pneus durs.

Les choix de chaque pilote pour Bakou

Villeneuve : « Williams n’est plus une équipe de course »

Dernier pilote à avoir offert un titre mondial à l’équipe Williams il y a 22 ans, Jacques Villeneuve se montre très critique envers son ancienne écurie.

L’équipe Williams est bien loin de se battre pour le titre mondial en Formule 1 depuis quelques années, pire, l’écurie britannique est devenue la lanterne rouge de la discipline en 2018 et n’a toujours pas marqué le moindre point cette année après trois courses.

Selon Jacques Villeneuve, Williams ne cherche même plus à remporter des courses, alors que Williams a publié ses comptes de l’année 2018 récemment et a confirmé des profits.

« Ses dirigeants paient pour les mauvaises décisions prises au cours des récentes années. » déclare Jacques Villeneuve au Journal de Montréal.

« Williams n’est plus une équipe de course, c’est une entité publique qui doit rendre des comptes en fin d’année. Tout ce qu’on fait, c’est de satisfaire son président et directeur général. Or, la compagnie a fait 16 millions (US) de profits en 2018, donc, elle va bien. »

« Si l’entreprise a fait autant d’argent, c’est qu’elle n’en a pas suffisamment consacré dans son équipe de course. Le président ne veut pas gagner en F1, il veut juste s’assurer de faire le plus de gains possible pour les investisseurs. C’est tout ce qui importe… »

Simple coïncidence, le fondateur de l’équipe Williams, Sir Franck Williams, fête aujourd’hui ses 77 ans.

Christian Horner : « Gasly a fait un pas en avant, il a réalisé des progrès »

Le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, estime que Pierre Gasly se sent désormais plus à l’aise avec sa monoplace après les trois premières courses de l’année.

Le pilote français, qui a rejoint Red Bull cette année, a admis qu’il ne se sentait pas à l’aise au volant de la RB15.

Déjà, dès les essais hivernaux à Barcelone, Pierre Gasly a été victime de deux crashs avec sa monoplace, ce qui a fortement ralenti son apprentissage avec sa nouvelle équipe avant le début de la saison.

Par la suite, à Melbourne Pierre Gasly a été piégé en qualifications par une stratégie hasardeuse de la part de son équipe et a dû prendre le départ de la course depuis la dix-septième position sur la grille.

A Bahreïn, le Français a finalement marqué ses premiers points pour sa nouvelle équipe en terminant huitième, mais son rythme était loin de celui de son coéquipier Max Verstappen.

En Chine, Gasly a de nouveau rencontré des difficultés pour trouver un rythme similaire à celui de son coéquipier, mais le Français terminera tout de même la course à la sixième position et signera le meilleur tour en course avec des pneus neufs.

Son patron estime qu’il a fait de grands progrès depuis le début de la saison, même s’il admet que Gasly n’est pas encore tout à fait à l’aise avec la RB15.

« Il a fait un pas en avant ce week-end [en Chine], même s’il n’est pas toujours complètement à l’aise avec la voiture. » explique Christian Horner.

« Il est encore en train de peaufiner son style de pilotage pour arriver à optimiser le meilleur de la voiture, les caractéristiques de la voiture, et il fait des progrès avec ça. »

« Je pense que manifestement c’est un vrai défi pour lui, mais il a réalisé des progrès, et il a signé le meilleur tour en course [en Chine], ce qui devrait lui donner un peu plus de confiance en lui. »

Après le Grand Prix de Chine, Pierre Gasly est retourné directement an Angleterre à l’usine de Milton Keynes de Red Bull pour préparer la prochaine épreuve dans le simulateur durant deux journées.

Renault ne peut pas rivaliser avec les « machines de guerre » que sont Mercedes et Ferrari

Pour Alain Prost, qui occupe le poste de conseiller spécial chez Renault, Mercedes et Ferrari sont tout simplement inatteignables cette année en F1 pour l’équipe du constructeur français.

Alain Prost, qui n’hésite pas à qualifier les top teams de « machines de guerre », admet que Renault ne peut que constater à quelle vitesse Mercedes et Ferrari développent leurs monoplaces depuis quelques années maintenant.

« Les trois top teams son inatteignables, il faut être réaliste. Le tout c’est d’essayer de s’en rapprocher en qualifications et en course. » admet Alain Prost, conseiller spécial de l’équipe Renault au micro de Canal+.

« Il faut développer, développer encore, mais il faut aussi travailler la fiabilité quand même. Je pense qu’on a encore une ou deux courses encore un peu difficiles, après ça commencera à aller mieux. »

« Mais ce sont des machines de guerre [Mercedes et Ferrari], avec beaucoup plus de moyens, beaucoup plus de personnel. Donc, il faut être ingénieux, mais c’est vrai que le règlement ne vous permet pas d’être ingénieux. »

« Plein de choses dans les cartons » chez Renault

« Il faut construire des grosses machines, nous on a amélioré la voiture, on améliore toujours un petit peu, mais eux ils font aussi bien et peut-être même mieux. Il faut passer la vitesse supérieure, mais on le sait. »

« Il y a plein de choses dans les cartons, donc, attendons de voir si on arrive à récupérer le gap, mais pour l’instant, il n’y a pas péril dans la demeure dans le programme que l’on s’est fixé, si ce n’est qu’on est un peu moins bien en termes de performance, mais surtout de fiabilité dans ce début de saison. »

« Par contre, en performance moteur, je peux vous dire qu’on est pas mal du tout. » conclut l’ancien pilote de Formule 1.

Pour rappel, Renault a marquer des points le week-end dernier à Shanghai grâce à la septième position de Daniel Ricciardo à l’arrivée de l’épreuve.

Mais le pilote australien a terminé la course avec un tour de retard sur les Mercedes, les Ferrari et les deux Red Bull. Son coéquipier Nico Hulkenberg a quant à lui abandonné sur panne mécanique.

Honda prépare une mise à jour de 20 chevaux pour Bakou

Le motoriste Honda poursuit son processus d’amélioration pour atteindre le niveau de puissance des moteurs Ferrari et Mercedes. Ainsi, Honda espère pouvoir introduire une mise à jour au prochain Grand Prix à Bakou.

Selon les dernières indiscrétions du paddock à Shanghai, Honda devrait apporter à Bakou une mise à niveau de son unité de puissance, faisant gagner au moteur monté à l’arrière des Red Bull et des Toro Rosso environ 20 chevaux supplémentaires.

Cette première mise à jour du motoriste japonais arriverait sur un tracé sur lequel la vitesse de pointe des monoplaces prévaut. On estime d’ailleurs que cette mise à niveau pourrait apporter un gain d’environ deux dixièmes au tour.

Alors que Honda fait de petits pas en avant depuis le début de la saison, son concurrent Renault fait un pas en arrière cette année, avec des problèmes de fiabilité sur son unité de puissance.

Honda avance, Renault régresse

Carlos Sainz a dû abandonner en Australie en raison d’un incendie qui a éclaté sous le capot moteur de sa McLaren [problème de MGU-K], puis c’est au tour des deux pilotes Renault d’abandonner à Bahreïn, alors que Nico Hulkenberg a de nouveau dû abandonner ce dimanche à Shanghai.

Pendant ce temps-là, Honda n’a connu qu’un seul gros problème avec son unité de puissance sur la Toro Rosso de Daniil Kvyat lors des EL1 au Grand Prix de Chine ce week-end.

Après les trois premières courses de l’année, Honda a déjà signé un podium lors de la manche inaugurale à Melbourne et deux quatrième place avec Verstappen à Bahreïn et en Chine.

La bataille entre les deux fabricants est donc à son apogée cette année, alors que le motoriste japonais souhaite retrouver sa dignité après plusieurs saisons de galère avec l’équipe McLaren entre 2015 et 2017.

Renault pour sa part cherche désormais à retrouver une certaine fiabilité, alors que le moteur du constructeur français est devenu en 2019 le moins compétitif de la grille.

Leclerc sacrifié à Shanghai ? « Non, nous sommes une équipe » répond le Monégasque

Charles Leclerc n’a pas l’impression d’avoir été sacrifié par son équipe ce dimanche au Grand Prix de Chine, après que le Monégasque ait reçu l’ordre de laisser passer son coéquipier.

A Shanghai, Charles Leclerc a reçu la consigne de son équipe de laisser passer Sebastian Vettel, qui se trouvait derrière lui en début de course, mais qui ne semblait pas plus rapide que le Monégasque à ce moment-là.

Charles Leclerc s’est alors exécuté, mais à partir du moment où son coéquipier est passé devant lui, les pneus de sa monoplace se sont dégradés beaucoup plus rapidement que prévu.

Au final, Charles a perdu une position de plus dans la manœuvre, puisque Max Verstappen a profité de l’occasion pour doubler Leclerc et s’emparer de la quatrième place à l’arrivée.

Interrogé pour savoir s’il estimait avoir été sacrifié par son équipe ce dimanche à Shanghai, Charles Leclerc assure que non.

« Non, nous sommes une équipe. » souligne le pilote monégasque, qui a terminé le Grand Prix de Chine à la cinquième place. « Nous essayons aujourd’hui de faire le meilleur travail possible pour tout le monde, pas pour moi seul. »

Charles Leclerc rappelle que la situation n’est pas toujours facile à gérer pour les stratèges de l’équipe assis sur le muret des stands. Le Monégasque insistant sur le fait que Ferrari avait certainement une bonne raison d’agir ainsi dimanche dernier à Shanghai.

« C’est toujours une situation très difficile à gérer. » souligne Leclerc. « A ce moment-là, bien-sûr, j’ai ressenti de la frustration dans la voiture, encore plus lorsque Sebastian m’a dépassé et que j’ai vu qu’il ne s’éloignait pas et que j’endommageais mes pneus. »

« Mais il y a une bonne explication derrière tout cela, et je comprends parfaitement. » conclut Charles Leclerc.

Pour sa part, le patron de la Scuderia, Mattia Binotto, a remercié Charles Leclerc pour la manière dont il a géré la situation en piste.

« Je suis ravi qu’il réagisse ainsi, il fait preuve de maturité. » a déclaré Binotto. « Il est clair que sa course a été affectée, et si Charles est fâché ou contrarié, il a tout à fait le droit de l’être. »

« Mais nous avons essayé de donner à Seb [Vettel] l’espace nécéssaire pour voir s’il pouvait suivre la Mercedes [de Bottas]. Dance cette phase de la course, nous devions essayer quelque chose. »

Problème logiciel pour Renault

Le patron de Renault, Cyril Abiteboul, estime que le problème qui a forcé Nico Hulkenberg à abandonner dimanche à Shanghai est un problème mineur, et qui devrait être résolu très rapidement.

Une fois de plus, Renault a perdu l’une de ses monoplaces en course pour un problème de fiabilité, plus précisément, un problème logiciel en connexion avec le MGU-K.

Selon Cyril Abiteboul, ce problème va être résolu dans les prochains jours avec l’introduction d’une mise à jour logiciel, mais les faits sont là, Renault a une nouvelle fois perdu de gros points par manque de fiabilité.

« Nous avons eu le même problème à Melbourne. » explique Cyril Abiteboul à GPToday.net. « Nous avons ensuite dû faire pression sur les ingénieurs à Viry pour obtenir davantage de pièces. »

« Cela signifiait que nous devions accélérer une partie du processus pour installer quatre nouveaux MGU-K ici [Shanghai]. »

« En fait, nous avons déclenché quelque chose avant-même que nous ayons le temps d’enquêter correctement sur le problème. Ce n’est pas une excuse, mais un fait… »

« Toutes les autres voitures ont fonctionné avec la même pièce sans le moindre problème. Nous avons parcouru 5000 kilomètres au banc d’essai avec cette pièce, et il n’y en a qu’une, pour une raison particulière, qui est passée dans un mode déclenchant une anomalie sur la partie logiciel. »

Le directeur de Renault pense qu’une simple mise à jour sur le logiciel qui gère le MGU-K devrait suffire pour que Nico Hulkenberg n’ait pas besoin de recevoir une pièce neuve pour la prochaine course à Bakou, évitant ainsi la pénalité.

« Nous pensons que c’est un problème de logiciel, nous devons changer quelque chose au niveau logiciel pour gérer ce qui a changé sur le plan matériel. »

« Pendant la course, nous avons demandé à Nico d’essayer de faire un certain nombre de choses [sur son volant], mais il n’a pas réussi à régler le problème. »

Nico Rosberg pointe le plus gros problème de Ferrari : Le manque d’appui dans les virages

Ce week-end au Grand Prix de Chine, les Mercedes ont été largement plus rapides que les deux Ferrari parce que l’équipe du constructeur allemand a réussi à combler son déficit dans les lignes droites en gagnant de la vitesse dans les virages.

Le circuit de Shanghai, qui offre une variété technique entre l’épingle à cheveux, la courbe rapide en appui et les très longues lignes droites qui le composent n’a pas réussi à Ferrari selon Nico Rosberg.

Sur ce tracé plus technique qu’il n’y parait, Mercedes a réussi à améliorer son package aérodynamique pour combler son déficit de vitesse dans les lignes par rapport à Ferrari.

Selon Nico Rosberg, le champion du monde 2016, c’est sur ce point précis que Ferrari va devoir travailler dans les prochains jours si l’équipe italienne souhaite rester compétitive tout au long de l’année.

« Les Mercedes sont très fortes, ils sont les grands favoris pour le moment. » estime Nico Rosberg.

« Ferrari ne fait que lutter, le plus gros problème de Ferrari provient de l’aérodynamique. Ils ont trop peu d’adhérence et n’ont tout simplement pas assez d’appui dans les virages. »

« C’est là qu’ils perdent le plus de temps et ce n’est pas l’idéal pour essayer de faire le meilleur tour possible. Ils sont donc au mauvais endroit avec la voiture. »

« Ils ont essayé de mettre un peu plus d’aileron arrière ce week-end, mais ils n’avaient pas un assez grand aileron arrière, ils doivent encore le produire. »

« Mais travailler uniquement sur l’aileron arrière n’est pas très efficace, parce que cela ne fait qu’accroître la résistance aérodynamique. Ce n’est pas la voie à suivre. »

« La meilleure façon de s’y prendre et de travailler sur d’autres endroits sur la voiture telles que l’aileron avant ou les plaques latérales. C’est ce sur quoi ils doivent vraiment se concentrer désormais. Mais c’est beaucoup de travail, ça va prendre du temps. »

Renault peut-elle vraiment se contenter d’un tel résultat ?

Avec une des deux Renault terminant le Grand Prix de Chine à la septième position, l’équipe du constructeur français se réjouit du résultat obtenu à Shanghai ce week-end.

Il est vrai que Daniel Ricciardo a enfin pu ouvrir son compteur de points pour Renault cette saison, après deux abandons consécutifs lors des deux premières courses, ce qui en soit, est un pas en avant.

Chez Renault d’ailleurs on se réjouit de cette septième position acquise par Daniel Ricciardo ce dimanche, obtenue grâce à une stratégie à un seul arrêt sur laquelle l’équipe a dû basculer pendant la course.

« Ce week-end, nous pouvons nous réjouir de voir Daniel ouvrir son compteur avec nous. » se réjouit Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.

« Il a mené une course intelligente pour préserver ses pneus avec une stratégie à un seul arrêt sur laquelle nous avons dû basculer pour conserver notre position après être partis en gommes tendres. »

Encore un problème de fiabilité

De l’autre côté du garage, la situation était nettement moins positive pour Nico Hulkenberg, qui a dû une nouvelle fois abandonner en raison d’un nouveau problème rencontré sur le MGU-K.

« C’est clairement une course décevante de notre côté. Le départ a été difficile, j’ai perdu une position et il était difficile de suivre les voitures devant. »  a expliqué le pilote allemand.

« Nous sommes ressortis dans le trafic après notre arrêt et j’ai ressenti une perte de puissance. Nous avons fait de notre mieux pour résoudre ce problème semblant toucher le logiciel, mais ce n’était pas possible et nous avons dû rentrer définitivement. Nous analysons le souci, mais il serait lié au MGU-K. »

« Nous avons des choses sur lesquelles travailler avant la prochaine course, et nous allons tout passer au peigne fin pour revenir plus forts. »

De la poudre aux yeux

La réalité est que Daniel Ricciardo a effectivement franchi la ligne d’arrivée à la septième position ce dimanche à Shanghai, mais le pilote Renault accuse un tour de retard sur les six monoplaces qui le précédent, dont deux sont équipées d’un moteur Honda.

Ce résultat est-il à la hauteur d’une équipe d’usine qui prétend signer des podiums pour sa quatrième année depuis son retour en Formule 1 en 2016 et qui vise même des victoires sur certains Grands Prix ?

La réponse est clairement NON. Renault n’est pas à sa place actuellement et doit faire face à des problèmes de fiabilité en ce début d’année qui sont tout simplement inacceptables pour une équipe d’usine ayant investi en masse au cours des deux dernières années dans installations flambant neuves et qui s’offre les services d’un pilote de pointe comme Daniel Ricciardo.

Un problème connu depuis cet hiver

Le problème de MGU-K que connaît Renault n’est pas nouveau, puisque déjà pendant les essais hivernaux en Espagne, l’équipe a rencontré ce problème à plusieurs reprises, mais force est de constater qu’après les trois premières courses de l’année, le constructeur français semble incapable de fixer ce souci.

Certes, au championnat constructeurs Renault est toujours quatrième, mais il ne faut pas oublier que l’équipe Alfa Romeo est également quatrième à égalité de points avec Renault et semble afficher une bien meilleure fiabilité, bien que la monoplace d’Antonio Giovinazzi a été touchée par des problèmes au cours des deux dernières courses.

Alors oui, on peut se réjouir de voir Daniel Ricciardo septième à l’arrivée du Grand Prix de Chine le week-end dernier, mais avec un tour de retard, est-ce réellement une belle performance ou bien simplement de la poudre aux yeux ?

Que font les responsables ?

Comme dans chaque entreprise, et certainement encore plus en Formule 1, lorsque les résultats ne sont pas à la hauteur, que les problèmes ne sont pas rapidement réglés et que les objectifs ne sont pas atteints, des changements en interne sont à prévoir au plus vite pour essayer de redresser la barre.

Dans un sport ultra-compétitif qui avance à vitesse grand V, avoir déjà du retard dès les premières courses de la saison n’est jamais un bon signe et on sait parfaitement qu’une équipe en délicatesse dès les essais hivernaux n’arrivera quasiment jamais à rattraper son retard en cours d’année.

Son tête-à-queue dans le tour de formation a été le moment le plus excitant pour Kubica

Avant dernier avec deux tours de retard sur le reste de la grille à l’arrivée du Grand Prix de Chine, Robert Kubica ne retire rien de positif de sa troisième course en 2019.

Le pilote polonais a signé une course anonyme à Shanghai et a terminé une fois de plus derrière son coéquipier George Russell.

Seul lot de consolation pour Kubica, il ne termine pas dernier cette fois-ci, puisque avec quatre arrêts au stand, Lando Norris est la lanterne rouge du Grand Prix de Chine.

Robert Kubica semble de plus en plus dépité au volant d’une monoplace dont l’écart ne cesse de grandir avec les autres équipes au fil des courses.

« Honnêtement, il n’y avait pas grand chose à dire. Le moment le plus excitant de la course a été mon tête-à-queue dans mon tour de formation. » explique le pilote Williams.

« J’ai essayé de chauffer les pneus et j’ai perdu la voiture dans le virage six. J’ai ensuite pris un bon départ et j’ai été à l’intérieur de la ligne de départ, mais honnêtement, je ne voulais rien risquer. »

« ‘J’étais proche de l’une des Racing Point et j’étais à l’intérieur et je ne savais pas s’il allait resserrer la ligne, alors j’ai laissé assez d’espace et perdu deux places là-bas. Il est difficile de risquer quelque chose quand on sait que le rythme sera ce qu’il sera. »

Williams assure faire des progrès

Pourtant, chez Williams on continue d’être confiant et on assure que la FW42 progresse course après course.

« Nous avons apporté quelques améliorations à la voiture ce week-end et nous avons commencé à réduire l’écart. » assure Dave Robson, ingénieur en chef chez Williams.

« Nous avons également testé de nouveaux composants qui pourraient nous aider à réduire davantage l’écart dans les prochaines courses. »

« La prochaine course dans les rues de Bakou posera de nouveaux défis, mais nous sommes prêts à les relever à mesure que nous continuons d’apprendre à connaître le FW42. »

Valtteri Bottas piégé par une simple ligne blanche au départ de la course à Shanghai

Auteur de la pole position au Grand Prix de Chine, Valtteri Bottas s’est fait piéger par une simple ligne blanche au départ de la course ce dimanche.

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas estime avoir perdu la course dès le départ en posant ses roues arrière sur la ligne de départ/arrivée située juste après son emplacement.

Du patinage au moment de passer sur cette ligne a fait perdre une position au Finlandais au profit de son coéquipier Lewis Hamilton, qui a remporté la course.

« Pour nous en tant qu’équipe, c’est vraiment un début de saison parfait; Nous n’aurions pas pu imaginer trois doublés de suite, donc un grand merci à toute l’équipe pour leur travail acharné. » a déclaré Bottas.

« Nous avons réussi à maximiser chaque opportunité, ce qui est formidable à voir. Personnellement, j’ai été un peu déçu, alors que j’étais en pole, mais j’ai ensuite perdu la course au départ. »

« Une ligne blanche se trouvait juste après mon emplacement de départ, et j’ai donc eu un problème de patinage lorsque j’ai mis les roues dessus, et j’ai donc perdu ma position au profit de Lewis. »

« Tout est question de détails dans ce sport. Malheureusement, ce détail a décidé le reste de la course. Le côté positif est que nous avions un bon rythme à Shanghai, bien meilleur qu’à Bahreïn. »

« Je pense que nous sommes bien placés, mais nous devons continuer à pousser, car cette piste est très unique par sa configuration et Bakou présentera des défis très différents, donc, ce sera à nouveau intéressant dans deux semaines. »

A l’arrivée, Valtteri Bottas termine deuxième et perd sa première place au championnat du monde des pilotes, il est désormais second avec six points de retard sur Hamilton.