Robert Kubica ne regrette pas son retour après une course difficile en Australie

Malgré son mauvais résultat en Australie, Robert Kubica assure qu’il ne regrette pas sa décision d’être revenu en Formule 1 cette année avec Williams.

Qualifié bon dernier sur la grille de départ du Grand Prix de Formule 1 d’Australie, Robert Kubica terminera à la même position et avec trois tours de retard à l’arrivée de l’épreuve.

Le Polonais assure qu’il ne regrette absolument pas son retour en catégorie reine du sport automobile après huit années d’absence, même s’il admet qu’il aurait préféré débuter la saison 2019 avec un peu plus d’entrainement.

« Non, finalement, j’ai fait le choix après six semaines de réflexion. Je savais que ce serait un défi extrêmement difficile de revenir dans un sport aussi compétitif. » explique Kubica à Motorsport.com

« Je savais aussi que ce serait difficile pour Williams, cependant, je ne m’attendais pas à arriver en Australie avec si peu de préparation [Williams est arrivée aux essais hivernaux avec plus de jours de retard]. Par là, je ne parle pas d’un point de vue physique, mais du manque de pilotage. »

« Pour moi, en tant que pilote, les essais de Barcelone étaient les plus importants de ces huit dernières années, Il n’y avait rien de plus important que ces tests à Barcelone pour moi, mais malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme prévu. »

« Tout ça m’a mis dans une position inconfortable, et d’une manière ou d’une autre, je dois faire avec ici [Melbourne], à Bahreïn et probablement quelques courses après. »

« Je pense que je n’ai aucun regret, même si j’ai vécu des moments difficiles en Australie. C’est toujours amusant et c’est très différent. Après la course, je n’étais pas ému, mais c’était une réussite pour moi. »

Horner : « Trop tôt pour parler du championnat »

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a déclaré qu’il était trop tôt pour considérer son équipe comme un sérieux prétendant au titre en 2019.

Red Bull Racing a signé son premier podium de la saison dimanche dernier à Melbourne avec la troisième place de Max Verstappen à l’arrivée de l’épreuve, permettant au passage à Honda de décrocher son premier podium depuis la saison 2008.

Cependant, cette belle performance de la part de l’équipe Milton Keynes, qui débute à peine sa relation avec le motoriste japonais, ne doit pas faire oublier que la saison 2019 sera longue.

Dans ce contexte, Christian Horner, ne veut pas encore s’emballer et ne souhaite pas faire de prédictions concernant le championnat du monde constructeurs.

« Je pense qu’il est un peu trop tôt pour parler du championnat. » a déclaré Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing.

« Nous sommes tous très fiers du résultat et très reconnaissant du produit qu’il [Honda] nous ont offert. J’espère juste que c’est le point de départ d’une belle saison. »

« Nous voulions réduire l’écart avec Mercedes et Ferrari et nous l’avons fait. Ce n’est qu’une course, mais nous avons pris un bon départ et nous devons désormais miser sur cette énergie positive. »

Honda va apporter une première mise à jour très bientôt

Helmut Marko, le consultant motorsport de Red Bull, a révélé dimanche dernier à l’arrivée du Grand Prix d’Australie que Honda avait déjà planifié une première mise à jours moteur pour Red Bull.

« Le patron, qui était à Melbourne, nous a promis qu’il y aurait plus de puissance bientôt. Désormais, c’est à nous de développer le châssis pour rattraper les équipes qui nous précédent. » a déclaré Marko.

 

Wihuri ne prend pas pour acquis les insultes de Bottas à Melbourne

Le directeur du groupe Wihuri, Antti Ilmari Aarnio-Wihuri, a préféré ne pas commenter le message controversé lancé par Valtteri Bottas dimanche dernier à Melbourne lors de son tour d’honneur.

Le message radio de Valtteri Bottas après l’arrivée du Grand Prix d’Australie, dans lequel il proposait à tous ses détracteurs « d’aller se faire foutre », très certainement en réponse aux nombreux commentaires négatifs sur ses performances l’an dernier, n’a visiblement pas touché l’ancien commanditaire du pilote finlandais.

La société Wihuri, qui sponsorisait Bottas jusqu’à la fin de la saison 2018, n’a pas pas voulu commenter les propos que le pilote Mercedes a tenu dimanche dernier à Melbourne.

« Je ne parlerai pas des déclarations de Bottas, ses propos sont les siens et je ne me positionne pas dessus. » a déclaré Aarnio Wihuri, s’adressant au journal finlandais Ilta Sanomat.

Selon Aarnio Wihuri, la victoire de Valtteri Bottas en Australie pour la première manche de la saison n’était pas vraiment une surprise, elle n’a en tout cas pas impressionné l’homme d’affaires.

« Je ne suis pas surpris, je sais que Mercedes est en pleine forme. Je ne suis pas impressionné par la victoire de Bottas, et la voiture d’Hamilton a eu des problèmes dés le début de course. » souligne le Finlandais.

Marko : « Honda nous promet plus de puissance bientôt »

Le consultant motorsport pour Red Bull Racing, Helmut Marko, a révélé que Honda allait introduire une première mise à jour moteur très prochainement.

Red Bull a permis à Honda de signer son premier podium depuis 2008 le week-end dernier à Melbourne avec la troisième position de Max Verstappen à l’arrivée de l’épreuve.

Les progrès du motoriste japonais au cours de l’hiver ont été impressionnants, en terme de performance, mais en terme de fiabilité également.

Cependant, après ce premier podium de l’année pour l’équipe Red Bull, Helmut Marko ne veut pas s’emballer, qualifiant la performance de satisfaisante.

« Nous espérons que la forme de Mercedes était spécifique au circuit de Melbourne, la victoire sur Ferrari n’est pour le moment qu’une satisfaction. » insiste Helmut Marko à AMUS.

« Nous étions en avance sur Ferrari, mais nous voulons être en avance sur tout le monde au final. La meilleure partie de la voiture reste le moteur Honda, nous devons juste améliorer le châssis. »

« Nous avons trop peu d’appui, mais cela découle de la philosophie des cinq dernières années, dans lesquelles nous devions constamment compenser le manque de performance. »

« Nous avons toujours considéré qu’il nous fallait le moins de résistance possible dans les lignes droites, et c’est pourquoi nous n’avions pas de grands ailerons à Melbourne. Nous allons essayer de résoudre tout cela le plus tôt possible. »

Bientôt une mise à jour moteur

Helmut Marko révèle cependant que le patron de Honda a annoncé à Melbourne qu’une mise à jour moteur arriverait très prochainement.

« Le patron, qui était à Melbourne, nous a promis qu’il y aurait plus de puissance bientôt. Désormais, c’est à nous de développer le châssis pour rattraper les équipes qui nous précédent. »

Les choix de pneus de chaque pilote pour Bahreïn

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, vient de dévoiler les choix de pneumatiques de chaque pilote pour le Grand Prix de Bahreïn, seconde manche de la saison 2019 de Formule 1.

Pour cette seconde course de l’année sur le circuit de Sakhir, les pilotes ont choisi en grande majorité les gommes les plus tendres proposées par Pirelli, les C3.

Ce sont les pilotes Renault et Toro Rosso qui ont fait le choix le plus agressif, avec pas moins de 10 trains de pneus Tendres pour Hulkenberg, Ricciardo, Albon et Kvyat.

Parmi les équipes de pointe, c’est Pierre Gasly, le pilote Red Bull, qui a effectué le choix le plus conservateur, avec seulement huit trains de pneus Tendres, contre neuf pour son coéquipier Verstappen.

Les pilotes Ferrari et Mercedes quant à eux sont sur la même stratégie avec neuf trains de pneus Tendres, trois Médiums et 1 train de pneus Durs.

Les pneus pour chaque pilote à Bahreïn

 

Wolff assure que Mercedes n’a pas bluffé aux essais hivernaux

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, assure que son équipe n’a pas caché son jeu lors des essais hivernaux à Barcelone cet hiver.

Cet hiver à Barcelone, l’équipe Mercedes est restée très discrète pendant les huit jours de tests sur la piste de Montmelo, l’écurie du constructeur allemand se contentant uniquement d’aligner les tours jour après jour, mais sans jamais aller chercher le chrono.

A contrario, Ferrari a fait forte impression durant les essais hivernaux, l’équipe italienne arrivant jeudi dernier à Melbourne en tant que grande favorite.

Mais après la première course de la saison, il semble clair que c’est une nouvelle fois Mercedes qui domine la catégorie reine du sport automobile, l’équipe des flèches d’argent ayant signé son premier doublé à Melbourne ce dimanche.

Quoi qu’il en soit, Toto Wolff assure qu’i n’y avait aucun bluff de la part de Mercedes à Barcelone et que l’équipe a eu beaucoup de mal à comprendre la voiture lors des premiers jours.

« Nous avons vraiment eu du mal lors de la première semaine des essais à Barcelone, et c’est seulement vers la fin de la seconde semaine que nous avons compris la voiture. » explique Toto Wolff au micro de Canal+.

Pour la seconde semaine des essais hivernaux, Mercedes a créé la surprise en débarquant avec une W10 ayant un tout nouveau package aérodynamique, celui qui devait être introduit ici à Melbourne quinze jours plus tard.

« On ne savait pas [en arrivant à Melbourne] si on allait être plus rapide que Ferrari, au même niveau ou moins rapide, mais dés le vendredi ça a bien fonctionné. » conclut l’Autrichien.

Après la première manche de l’année, Mercedes occupe désormais la première place au classement des constructeurs avec 44 points, soit le double de Ferrari.

Lance Stroll : « Enfin une voiture de course ! »

Lance Stroll ne pouvait pas cacher sa joie d’avoir marqué ses tous premiers points en Australie avec sa nouvelle écurie dimanche dernier.

Le Canadien, qui a quitté Williams à la fin de la saison 2018 pour remplacer Esteban Ocon chez Racing Point, n’a pas hésité à lancer une pique à son ancienne écurie Williams.

« Enfin une voiture de course ! » a laché Stroll ce dimanche à Melbourne dans le carré des interviews, faisant allusion à sa monoplace Williams de l’an dernier.

« Je suis vraiment content de ma course, ça fait du bien de marquer des points dés la première course de la saison. Je ne peux pas dire que je me suis ennuyé, j’ai essayé de me rapprocher de Hulkenberg et Raikkonen devant moi, tout en faisant attention à Kvyat et Gasly derrière moi. »

« Il y avait beaucoup de pression, mais finalement, j’ai bien résisté et j’ai réussi à marquer deux points. Il s’est passé exactement ce à quoi je m’attendais avant la saison, le combat au milieu du peloton est devenu encore plus difficile, mais nous apprécions. »

« Avec les nouvelles règles [aéro], vous pouvez suivre les adversaires, mais je suis curieux de voir ce que cela va donner sur d’autres pistes où nous pourrons dépasser plus facilement. »

Romain Grosjean estime qu’il est plus facile de suivre une monoplace

Romain Grosjean a déclaré qu’il était plus facile de suivre une autre monoplace cette année en course, en revanche, le Français regrette que les dépassements soient toujours aussi compliqués.

Sixième au départ du Grand Prix d’Australie, Romain Grosjean a dû abandonner après un arrêt au stand mal exécuté en raison d’un problème sur l’écrou de serrage de la roue avant gauche de sa monoplace.

Avant son abandon, le pilote Haas jouait le top cinq et a pu se rendre compte de l’efficacité de la nouvelle réglementation aéro introduite en 2019 en F1.

Cette nouvelle réglementation a obligé les équipes à concevoir des ailerons avant et arrière plus grands, afin de permettre aux monoplaces de se suivre plus facilement et donc d’améliorer les dépassements.

Après cette première course de l’année, Romain Grosjean estime qu’il est plus facile de suivre une autre monoplace, mais le pilote français ajoute qu’il est toujours aussi difficile de dépasser.

« En course, j’ai eu l’impression que c’était plus facile de suivre un adversaire. » a déclaré Grosjean.

« C’est une bonne chose, mais les pneus risquent toujours de surchauffer à mesure que accélérez, donc dépasser est toujours très difficile. »

« Le meilleur exemple a été Antonio Giovinazzi, certains adversaires étaient plus rapides que lui, mais il leur a fallu un bon moment avant de pouvoir le doubler. »

« Vous pouvez suivre une autre voiture de près, mais les pneus surchauffent trop et ils commencent à perdre du grip juste au moment où vous allez porter une attaque. »

« Après, je pense qu’au niveau des ailerons avant nous avons fait un pas dans la bonne direction, mais nous avons maintenant de pneus plus robustes qui ne se dégradent pas dans le sillage d’une voiture. »

Toto Wolff : « C’est le Valtteri Bottas que l’on veut dans l’équipe »

Toto Wolff affirme qu’il a été surpris par la domination de Valtteri Bottas sur son coéquipier Lewis Hamilton ce week-end en Australie.

A Melbourne, pour la première course de l’année, c’est le Finlandais Valtteri Bottas qui a remporté la course, devant son coéquipier Lewis Hamilton et la Red Bull de Max Verstappen.

Le patron de l’équipe Mercedes a admis qu’il ne s’attendait pas à ce que Valtteri Bottas domine à ce point son coéquipier dimanche en course, alors que le Finlandais est passé sous le drapeau à damiers avec plus de 20 secondes d’avance sur Hamilton.

« Pas avec une telle domination. » répond Wolff lorsque Margot Laffitte lui demande s’il s’attendait à voir un Bottas devant son coéquipier ce week-end.

« Il est revenu de la pause hivernale très fort dans sa tête, il nous l’a dit et on l’a vu, ce n’était pas seulement la barbe [Bottas s’est laissé pousser la barbe cet hiver]. »

« Mais la domination que l’on a pu voir aujourd’hui me rappelle ses années en Formule Renault ou en Formule 3 où il était vraiment le « Benchmark à battre », c’est le Valtteri que l’on veut dans l’équipe. »

A l’issue du Grand Prix d’Australie, Valtteri Bottas occupe la première place du championnat pilotes avec 26 points, devant Hamilton et Verstappen.

Onzième en Australie, Gasly voit « du positif dans l’ensemble »

Avec une onzième position à l’arrivée du Grand Prix d’Australie pour sa première course avec Red Bull, Pierre Gasly se dit tout de même satisfait du résultat après s’être élancé depuis le fond de la grille.

En raison d’une erreur stratégique de la part de son équipe le samedi en qualifications, Pierre Gasly n’a pas réussi à passer le stade de la Q1 au volant de sa Red Bull.

Obligé de prendre le départ depuis la dix-septième position, le Français a tout de même réussi à remonter plusieurs places en course pour finir à la porte des points le dimanche.

« C’était un week-end positif dans l’ensemble. » assure Pierre Gasly dans des propos relayés par l’Equipe.

« La voiture est montée crescendo des essais à la course, et d’un point de vue personnel, je savais qu’en partant dix-septième ce serait compliqué. »

« Toute la seconde partie de course, je me suis retrouvé bloqué derrière la Toro Rosso de Kvyat, et c’est toujours aussi difficile de dépasser ici, même avec les nouveaux ailerons et le DRS. En plus, la Toro Rosso est vraiment très rapide en ligne droite. »

« J’étais pas loin à un moment, mais c’est dur, et ce le sera toute la saison. Tout a bien commencé sinon, je me sens de mieux en mieux dans la voiture, j’ai eu un rythme semblable à celui de Max. J’ai vraiment hâte d’être à Bahreïn. »

Une protection de visière a fait surchauffer les freins de Raikkonen à Melbourne

Kimi Raikkonen a terminé le Grand Prix d’Australie 2019 à la huitième position avec son Alfa Romeo, permettant à l’équipe italienne d’inscrire ses premiers points de la saison.

Le pilote finlandais Kimi Raikkonen, qui a quitté Ferrari à la fin de la saison 2018 pour rejoindre Alfa Romeo Racing, se dit satisfait du comportement de sa monoplace en course.

Neuvième au départ de la course, Raikkonen a réussi à gagner une position au terme des 58 tours du Grand Prix d’Australie, alors qu’un problème de surchauffe avec ses freins arrière a bien failli le faire abandonner.

« Notre voiture a été assez forte en course, mais je suis resté coincé derrière des voitures, et il n’y avait pas grand chose à faire. » explique Raikkonen.

« On dirait qu’il est plus facile de se rapprocher de la voiture de devant, mais il est encore très difficile de doubler. De plus, nous avons eu un problème avec la température des freins arrière lorsqu’un tear-off de la visière est allée dedans. »

« C’est la raison pour laquelle nous avons dû nous arrêter plus tôt que prévu, mais comme je l’ai dit, la voiture est rapide, et elle se comporte bien, donc, je suis impatient d’être à Bahreïn. »

Charles Leclerc : « C’est pas la panique! »

Charles Leclerc ne pense pas que l’écart d’une minute entre sa Ferrari et la Mercedes de Valtteri Bottas à l’arrivée du Grand Prix d’Australie soit le reflet de la vraie performance de sa monoplace cette année.

Le Monégasque a franchi le drapeau à damiers à Melbourne à la cinquième position, derrière son coéquipier Sebastian Vettel, pourtant plus lent, et à presque une minute de la Mercedes de Bottas.

Interrogé à l’arrivée de l’épreuve pour savoir s’il pensait que la saison allait être difficile pour Ferrari, Charles Leclerc a souligné que le circuit de Melbourne est atypique et ne reflète pas forcément la vraie performance des monoplaces.

« C’est pas la panique ! «  a déclaré Leclerc ce dimanche soir à Melbourne au micro de Laurent Dupin.

« Enfin c’est pas la panique, nous ne sommes pas là où l’on s’attendait, clairement, mais par contre comme on a vu dans le passé, Melbourne c’est quand même une piste très spéciale qui ne représente pas toujours la vraie performance des voitures. »

« On va essayer de bosser pour nous améliorer, mais je ne pense pas que nous soyons réellement à cette distance là sur les autres pistes. »

Il y a bien eu contact entre les deux Ferrari au premier virage de Melbourne

L’image est passée inaperçue pendant le Grand Prix d’Australie, mais les deux pilotes Ferrari se sont touchés au premier virage du circuit peu après le départ de la course.

Dés le départ, Charles Leclerc a tenté de porter une attaque sur la Ferrari de son coéquipier Sebastian vettel à l’extérieur du premier virage à Melbourne.

Mais le pilote allemand a tassé la monoplace de Leclerc sur le vibreur à l’extérieur du virage, obligeant le Monégasque à mettre deux roues dans l’herbe et à lever le pied pour éviter l’accrochage.

Mais en visionnant les images fournies par la caméra montée sur la Red Bull de Max Verstappen, on peut s’apercevoir qu’il y a bien eu un contact entre les deux hommes et que cela aurait pu très mal se terminer pour Vettel.

En effet, sur la vidéo ci-dessous, vous pouvez constater que l’aileron avant de la monoplace de Charles Leclerc touche le pneu arrière gauche de la voiture de Sebastian Vettel, qui évite de peu la crevaison.

Horner affirme que Gasly a plus de potentiel que Sainz

L’an dernier, Red Bull Racing s’est retrouvée à devoir faire un choix difficile en perdant son pilote Daniel Ricciardo, qui a décidé de rejoindre Renault pour 2019.

Le départ de l’Australien a mis Red Bull dans l’embarras, qui a dû en urgence trouver le remplaçant de Ricciardo pour la prochaine saison de F1.

Le choix le plus naturel se portait sur Carlos Sainz, qui appartenait encore à Red Bull et qui avait été prêté à Renault pour 2018, mais finalement, l’équipe de Milton Keynes a décidé de promouvoir son pilote maison Pierre Gasly.

Christian Horner, le team principal de l’écurie Red Bull Racing, a expliqué que Gasly semblait avoir un plus grand potentiel que Sainz.

« Carlos est un pilote talentueux et je suis heureux de le voir poursuivre sa carrière en F1 avec McLaren. Mais nous avions le sentiment que Pierre avait plus de potentiel pour nous. » déclare Christian Horner.

Une promotion prématurée

Le départ soudain de Ricciardo a conduit l’équipe Red Bull Racing à promouvoir prématurément Pierre Gasly, alors pilote Toro Rosso, et qui n’en était qu’à sa première saison complète en F1.

Mais même s’il est conscient que ce fut un choix risqué en raison du  manque d’expérience de Gasly, Christian Horner assume pleinement la décision.

« L’âge n’a pas d’importance, même s’il est vrai que je me sens vieux, parce que que l’âge des deux pilotes additionné n’atteint pas le mien, alors que je suis l’un des plus jeunes patrons d’équipe. »

« Max [Verstappen] a déjà démontré un excellent niveau de performance lors de la seconde moitié de saison 2018, c’est une grande force. »

« Pierre quant à lui a encore du chemin à faire, nous l’avons promu après seulement une année chez Toro Rosso, peut-être un peu plus tôt que prévu, mais il a le plein soutien de l’équipe et est fort d’une expérience de plusieurs saisons dans l’équipe junior. »

Binotto : « Une bonne leçon, mais nous reviendrons plus forts »

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, estime que son équipe a pris une véritable leçon ce dimanche à Melbourne, mais insiste sur le fait que la SF90 n’a pas encore dévoilé tout son potentiel.

L’équipe italienne a placé ses deux monoplaces à l’arrivée du Grand Prix d’Australie à la quatrième et cinquième position, derrière la Red Bull de Max Verstappen et les deux Mercedes d’Hamilton et Bottas.

L’écart entre la Mercedes du Vainqueur [Bottas] et la première des deux Ferrari a été de 57 secondes, soit quasiment une minute sous le drapeau à damiers.

Cependant, le directeur de l’équipe de Maranello affirme que le résultat obtenu ce dimanche par Ferrari à Melbourne ne reflète pas le vrai potentiel de la SF90.

« Une chose est certaine, ce week-end n’a pas révélé le potentiel réel de notre voiture. » a expliqué Mattia Binotto au micro de Sky Sports.

« Nous sommes certains d’avoir un potentiel plus grand, nous savons que nous avons plus de potentiel à libérer. »

« Je pense que c’est une bonne leçon, et si nous arrivons à identifier le problème, nous reviendrons bien plus forts. »

« Il est clair que ce n’était pas ce à quoi nous nous attendions, parce que les essais hivernaux étaient clairement différents. Dés le vendredi, nous n’avons pas trouvé l’équilibre idéal de la voiture, et nous avons souffert avec les pneus. »

« Nous avons essayé différentes configurations tout au long du week-end, mais nous n’avons jamais réellement réussi à trouver l’équilibre parfait. Nos performances pendant la course ont reflété simplement le rythme que nous avions en qualifications également. »

« Je pense qu’il est encore un peu trop tôt pour juger, est-ce que nous comprenons ce qui s’est passé ? Probablement pas, et nous devons donc analyser toutes les informations que nous avons récolté. »

« minute » de silence pour Ferrari

Une minute (58 secondes plus précisément), c’est l’écart constaté entre la Mercedes de Valtteri Bottas et les deux Ferrari ce dimanche à l’arrivée du GP d’Australie.

Quatrième et cinquième à l’arrivée de l’épreuve, les deux pilotes Ferrari n’ont rien pu faire pour éviter de terminer le Grand Prix d’Australie 2019 une minute derrière la Mercedes de Valtteri Bottas, vainqueur de la course ce dimanche à Melbourne.

Alors que la SF90 était selon Sebastian Vettel « A la limite de la perfection » juste après les essais hivernaux 2019, c’est bel et bien une Scuderia Ferrari à la limite de la « correction » que nous avons pu voir ce week-end à Melbourne.

Dés le début du week-end, Ferrari a admis que sa monoplace ne se comportait pas comme elle le devrait, tandis que la douche froide est arrivée le samedi à l’issue des qualifications du Grand Prix d’Australie quand Lewis Hamilton a collé sept dixièmes à la Ferrari de Vettel sur l’exercice du tour rapide.

Refroidi mais pas « inquiet » déclarait encore Sebastian Vettel à l’issue des qualifications ce samedi. Le quadruple champion du monde savait que le rythme de course de Ferrari était bien meilleur que celui d’un tour lancé, l’Allemand était donc relativement serein avant le départ de la course.

« La Q3 ne s’est pas terminée comme c’était prévu, pourtant la voiture allait bien, aujourd’hui elle avait l’air plutôt bien. » déclarait Vettel samedi soir après les qualifications.

« La course c’est demain, et je pense que nous avons une bonne voiture, même si cette piste de Melbourne est très particulière ici. Je ne m’inquiète pas trop, même si ce n’est pas génial. »

Mais en course ce dimanche, les deux pilotes Ferrari n’ont jamais été inquiétants pour qui que ce soit, avec un rythme largement inférieur aux Mercedes, l’équipe du constructeur allemand se permettant même le luxe d’aller chercher assez facilement le meilleur tour en course pour faire gonfler la cagnotte des points à l’arrivée, alors que Sebastian Vettel demandait encore à son équipe pourquoi il était si lent en piste.

Finalement, Ferrari repart de Melbourne en étant deuxième au championnat constructeurs et accuse déjà 22 points de retard sur Mercedes, tandis que Red Bull-Honda n’est qu’à seulement 7 points de la Scuderia Ferrari, alors qu’elle n’a réussi à marquer les points qu’avec une seule de ses voitures ce dimanche.

Abiteboul sur Ricciardo : « Il lui faudra une certaine forme de patience au démarrage »

Le patron de Renault, Cyril Abiteboul, n’en veut absolument pas à Daniel Ricciardo pour son erreur commise ce dimanche au départ du Grand Prix d’Australie à Melbourne.

Dés le départ de la course, la pilote Renault Daniel Ricciardo, alors douzième sur la grille, a commis une grossière erreur en mettant ses roues dans la pelouse du côté droit de la piste, afin d’éviter la monoplace de Sergio Perez, qui venait de se décaler de son emplacement.

Le fait de passer dans la pelouse a détruit l’aileron avant de la Renault de Ricciardo, obligeant l’Australien à repasser par les stands, tandis qu’il abandonnera quelques tours plus tard pour « ménager la mécanique » selon Renault.

Interrogé par nos confrères d’Auto Hebdo pour savoir si Ricciardo n’avait pas sous-estimé la tâche qui l’attendait en rejoignant une équipe, Cyril Abiteboul assure que non.

« Ce n’est pas qu’il a sous-estimé, mais on ne court pas de la même façon dans une écurie de milieu de tableau par rapport à un top team. » explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing dans un entretien accordé à Auto Hebdo.

« Ça, je le pense. Peut-être qu’il va lui falloir se faire la peau dure, qu’il ait une certaine forme de patience au démarrage. »

« On ne se refait pas trois places comme ça. Il va le découvrir mais je ne suis absolument pas paniqué. C’est un garçon intelligent. On aura à Bahreïn un circuit un peu plus traditionnel, avec plus de place sur les côtés. « 

Bottas a désobéi aux consignes ce dimanche à Melbourne

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a révélé que les pilotes, ainsi que les ingénieurs de l’écurie, ont désobéi aux consignes ce dimanche à Melbourne concernant le meilleur tour en course.

Cette année, la F1 a introduit une nouvelle règle qui permet au pilote se trouvant dans le top dix à l’arrivée de marquer un point supplémentaire en cas de meilleur tour en course. L’équipe du pilote marque également un point de plus.

Ce dimanche à Melbourne, c’est Valtteri Bottas, le pilote Mercedes et vainqueur de l’épreuve, qui a marqué le point du meilleur tour en course, alors que le patron avait clairement donné l’ordre de ne pas aller chercher ce point supplémentaire en course si les deux voitures étaient aux deux premières places.

« Aujourd’hui [dimanche], dans la matinée, lorsque nous avons parlé de stratégie, je leur ai interdit de faire le tour le plus rapide si nous avions les deux voitures aux deux premières positons. » a expliqué Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes.

« Ils ont ignoré ces consignes, je pense que c’est un complot entre les ingénieurs et les pilotes parce que les ingénieurs étaient enthousiastes et les pilotes étaient enthousiastes aussi. Je dois donc ré-écouter la radio pour voir comment cela s’est passé. »

Mercedes obtient le double de points que Ferrari

Le patron de l’écurie du constructeur allemand se montre tout de même satisfait du résultat obtenu à Melbourne par son équipe, puisque Mercedes repart de l’Australie avec 44 points, soit le double de Ferrari.

« Au final, je suis heureux. Recueillir ce point supplémentaire, je pense que c’est bien, c’est divertissant, c’est une excellente nouvelle partie du spectacle. »

« Je pense tout de même que ce sont de gros risques, surtout lorsque nous sommes dans les gros points. Faut-il aller chercher le tour le plus rapide ? »

Helmut Marko : « Nous devons améliorer notre châssis »

Helmut Marko, le consultant motorsport pour l’équipe Red Bull Racing, se dit heureux des performances du moteur Honda, monté à l’arrière des Red Bull et des Toro Rosso cette année.

Ce dimanche à Melbourne, grâce à la troisième place de Max Verstappen, Red Bull a permis à Honda de signer son premier podium depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne 2008.

Les progrès effectués par le motoriste japonais au cours de l’hiver sont flagrants, non seulement en terme de performance, mais aussi et surtout, en terme de fiabilité, puisque aucune monoplace motorisée par Honda n’a connu de panne mécanique ce week-end en Australie.

Helmu Marko se montre très satisfait de la performance de son équipe et du moteur Honda ce week-end à Melbourne, même si l’Autrichien souhaite que son équipe améliore encore un peu plus le châssis de la RB15.

« Je suis très très heureux. Nous n’avons eu aucun problème avec le moteur depuis les premiers tours d’essais jusqu’à présent. » a déclaré Marko ce week-end à Melbourne. » à Race Fans.

« [En course] Nous avons économisé beaucoup d’énergie car nous voulions attaquer les trois derniers tours. Malheureusement, Max est allé un peu au large, donc nous ne pouvions pas attaquer Hamilton. »

« Nous sommes tout de même heureux que l’écart avec Mercedes lors des qualifications ne soit pas si grand en course, Mais nous savons que nous devons beaucoup travailler sur le châssis pour pouvoir défier quiconque se trouve devant. »

Norris a commis de petites erreurs pour sa première course en F1

Pour sa première course en Formule 1 avec l’équipe McLaren, Lando Norris n’a pas réussi à marquer ses premièrs points à Melbourne ce week-end.

Le jeune britannique Lando Norris, qui s’élançait pourtant de la huitième position après de superbes qualifications samedi, a commis quelques erreurs de jeunesse au départ de la course, ce qui l’a automatiquement écarté du top dix.

« L’équipe m’a donné une bonne voiture, suffisamment rapide pour faire partie du top dix, mais j’ai commis quelques erreurs qui ont anéanti mes chances de marquer des points. » regrette Lando Norris.

« Je suis un peu déçu, mais c’est cool de pouvoir tout de même terminer ma première course en Formule 1. »

« Je pense que je n’ai pas pris un départ parfait, j’ai eu du mal à prendre le dessus sur une voiture plus lente, puis j’ai fait un gros blocage de roue. Il va donc falloir travailler sur ces erreurs. »

« Je suis agacé par ce que j’ai fait, parce que je pense qu’il y avait plus de potentiel. Désormais je dois me concentrer sur Bahreïn, que j’attends avec impatience. »

A l’arrivée de l’épreuve, Lando Norris termine tout de même à la douzième position, ce qui n’est finalement pas si mal pour sa toute première course en catégorie reine.