Franz Tost estime que les équipes de Formule 1 devront commencer à faire tourner des membres du personnel si le calendrier dépasse les 22 courses.
Cette année, le calendrier de la Formule 1 comptera un nombre record de 22 courses avec l’ajout de deux nouvelles destinations : le Vietnam et les Pays-Bas.
Alors que le président de la FIA, Jean Todt, a récemment déclaré que le personnel travaillant en F1 était privilégié, le directeur de l’équipe Alpha Tauri lui estime pour sa part qu’une limite a été atteinte cette année.
« Nous n’avons pas apporté de changements [en termes de personnel cette année], c’est juste une course de plus que l’an dernier. » explique Franz Tost à Racer.
« C’est presque comme la saison dernière, nous partons en mars et la dernière course a lieu fin novembre, il n’y a pas de grands changements. En 2019, nous avons débuté la saison le 17 mars et l’avons terminé le 1er décembre. »
« En 2020, nous débuterons le 15 mars et terminerons le 29 novembre. Il n’y a donc pas une grande différence. »
« Il y aura une course de plus sur toute la saison, mais nous n’aurons pas besoin de faire tourner le personnel. Mais je pense que 22 courses est maintenant la limite absolue. »
« Si nous avons plus de courses à l’avenir, je pense que les équipes devront faire tourner les gens – mécaniciens, ingénieurs – parce que sinon ce sera trop pour eux. »
Liberty Media, les détenteurs des droits commerciaux de la F1, n’ont pas caché qu’ils souhaitaient allonger le calendrier jusqu’à 25 courses par saison. Avec l’arrivée potentielle de Miami ou encore de Panama ou l’Argentine, l’objectif serait atteint.
Le pilote Mercedes Lewis Hamilton s’est senti obligé de répondre aux rumeurs qui circulent depuis quelques jours à son sujet.
Depuis quelques jours maintenant, certains médias « spécialisés » n’ont pas hésité à affirmer que le pilote Mercedes demanderait jusqu’à 90 millions de dollars par an à Mercedes pour prolonger son contrat au delà de la saison 2020.
Le sextuple champion du monde de Formule 1, dont le contrat avec Mercedes expire à la fin de cette saison, a décidé de publier un court message sur son compte Instagram pour nier catégoriquement toutes ces rumeurs.
« Pour votre information, Toto [Wolff, directeur exécutif de Mercedes] et moi n’avons pas encore parlé de contrat. Rien n’a encore été négocié pour le moment. Tous ces articles ne sont que des rumeurs. » affirme le pilote Mercedes.
Comme nous vous expliquions ce matin dans un précédent article, il est impossible de connaître le véritable salaire d’un pilote de Formule 1 et c’est pourquoi sur F1only.fr nous ne parlons jamais des salaires, ni même des bonus financiers reçus par les pilotes tout au long de l’année.
Il est peu probable que les salaires des pilotes soient un jour publiés et la seule véritable façon de savoir combien gagne un pilote serait d’avoir directement accès à son contrat via le CRB [le comité de reconnaissance des contrats de la FIA]. Personne, hormis les avocats et les managers des pilotes, n’ont accès à ces documents confidentiels.
Le CRB en F1 est un organisme créé par l’organe directeur du sport automobile, la FIA, pour déterminer la légalité des contrats de pilotes et régler les différends entre les équipes de Formule 1 à propos de ces contrats.
Le CRB, fondé en 1992, se réunit à Genève, en Suisse, et est composé d’avocats indépendants qui sont considérés comme ayant une expérience appropriée en droit des contrats. Il vise à régler les différends en quelques jours, plutôt que les délais prolongés qu’un tribunal devrait prendre.
Le CRB a été formé après que Michael Schumacher a signé pour piloter pour l’équipe Benetton en 1991. En mettant en place le CRB, la FIA a tenu à montrer qu’elle souhaitait réguler les transferts en Formule 1 et empêcher certains abus que l’on peut voir dans le football par exemple.
La Scuderia Ferrari a publié une courte vidéo dans laquelle on peut entendre le son du moteur Ferrari 2020.
Tout comme Mercedes ce mardi et McLaren ce mercredi, la Scuderia Ferrari vient de dévoiler le son du moteur V6 hybride de Maranello qui sera monté à l’arrière de la monoplace de Sebastian Vettel et Charles Leclerc cette année.
En plus de motoriser sa propre écurie, Ferrari fournira également son moteur à l’écurie Haas, ainsi qu’à Alfa Romeo en 2020.
Peu avant 10h00 ce mercredi matin à Maranello. Les ingénieurs, les autres membres du personnel et la direction étaient tous présents dans l’installation de la Gestion Sportive de l’écurie italienne pour entendre craquer pour la première fois le moteur Ferrari.
La monoplace 2020 de Ferrari sera officiellement lancée le 11 février à 18h30 au Théâtre municipal Romolo Valli de Reggio Emilia.
Le Royaume Uni a déconseillé à ses ressortissants de voyager en Chine continentale en raison de l’épidémie de coronavirus.
Par le biais d’un communiqué, le Royaume Uni invite ses ressortissants à ne pas voyager en Chine continentale en raison de l’épidémie de coronavirus qui a déjà tué 106 personnes et infecté plus de 4500 autres personnes.
« Le FCO continue de déconseiller tout voyage dans la province du Hubei et déconseille désormais tout voyage « sauf essentiel » dans le reste de la Chine continentale [à l’exclusion de Hong-Kong et Macao]. » a déclaré le ministère britannique des affaires étrangères.
De son côté, la compagnie aérienne Brtitish Airways a décidé d’annuler purement et simplement tous les vols à destination et en provenance de la Chine.
La Formule 1, dont la plupart des équipes sont basées en Angleterre, prend très au sérieux cette affaire, alors que le Grand Prix de Chine doit se tenir dans moins de 80 jours maintenant [le 19 avril 2020].
« Suite aux développements en cours en Chine et à la lumière des conseils officiels émis par le ministère britannique des Affaires étrangères, nous continuons de suivre de près la situation en Chine avec la FIA et le promoteur sur place. » a déclaré la F1 par le biais d’un communiqué.
Pour le moment, le Grand Prix de Chine est toujours maintenu, mais la Formule 1 pourrait décider pour des raisons de sécurité sanitaire d’annuler l’épreuve d’ici le mois prochain en fonction de l’évolution de la situation sur place.
L’équipe McLaren a publié une courte vidéo dans laquelle on peut entendre le son du moteur Renault 2020.
L’écurie britannique basée à Woking a fait craquer le moteur Renault monté à l’arrière de la MCL35 qui sera pilotée cette année par Lando Norris et Carlos Sainz.
Il s’agira de la dernière année de collaboration entre Renault et McLaren, qui sera équipée dès l’an prochain du moteur Mercedes sur sa future MCL36.
L’équipe McLaren dévoilera sa nouvelle monoplace le 13 février prochain en direct depuis ses installations en Angleterre.
L’ancien pilote Mercedes a piloté une Ferrari Monza SP1 sur la piste d’essais de la marque au cheval cabré à Fiorano en Italie.
La Monza SP1 [monoplace], créée sur la base d’une Ferrari 812 Superfast, est l’une des machines les plus abouties de la marque italienne, mais aussi l’une des plus chères avec un prix de vente avoisinant les 1,7 millions d’euros.
Sous le capot de la belle italienne se trouve un moteur V12 de 6,5 litres de cylindrée développant la bagatelle de 812 chevaux. Le 0 à 100 est abattu en seulement 2,9 secondes.
Le champion du monde de F1 2016 Nico Rosberg a eu le privilège de pouvoir faire partie des rares personnes ayant pris le volant de cette voiture spectaculaire et l’Allemand en garde un sacré souvenir.
« C’est un grand honneur de pouvoir conduire cette voiture. J’ai été la première personne extérieure [à Ferrari] à pouvoir la piloter. » explique Nico Rosberg.
« C’est donc un privilège. La conduite est très bonne, mais la puissance…Je ne savais pas que le contrôle de traction avait été enlevé, la voiture patinait beaucoup. Si vous n’avez pas le contrôle de traction, vous vous retrouvez seul avec dieu. »
La Formule 1 a officialisé l’heure de chaque séance de roulage pour le Grand Prix du Japon 2020 qui se déroulera du 9 au 11 octobre.
La F1 avait déjà dévoilé les heures de départ de chaque Grand Prix pour la saison 2020 au début du mois, mais l’horaire du Grand Prix du Japon n’était pas encore officialisé.
C’est désormais chose faite puisque la F1 a dévoilé l’heure du coup d’envoi du Grand Prix du Japon 2020 qui sera donné à 13h10 [heure locale], soit 06h10 pour la France, ce qui veut dire que vous devrez vous lever une heure plus tôt par rapport à l’édition 2019.
Les deux séances d’essais libres de vendredi auront lieu de 11 h à 12 h 30 et de 15 h à 16 h 30 [heure locale], tandis que la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end aura lieu à 12h00 [toujours en heure locale].
Les qualifications du Grand Prix du Japon 2020 auront lieu à 15h00 [heure locale] le samedi 10 octobre.
La McLaren MCL35 sera la première monoplace sur laquelle Lando Norris aura participé à son développement.
Titularisé en 2019 chez McLaren, le jeune Lando Norris s’apprête à participer à sa seconde saison en Formule 1 aux côtés de Carlos Sainz.
Norris se dit beaucoup moins nerveux qu’en 2019 à la même époque, mais le pilote McLaren est tout aussi excité à l’idée de débuter une nouvelle année.
« Je suis impatient de retourner dans la voiture, surtout cette année. » a déclaré Lando Norris, qui participera en 2020 à sa seconde saison en F1.
« J’étais excité [en 2019], mais j’étais beaucoup nerveux à ce stade en 2019 avec toutes les nouvelles choses que je devais affronter : les règles, les informations, la stratégie, la façon de travailler, vraiment beaucoup de choses. »
« Désormais, je connais beaucoup de choses. Je me sens plus détendu et moins nerveux. Au lieu de me demander si je suis prêt pour la première course, cette fois-ci je le suis et c’est pour cela que je suis très excité. »
« Il y a tellement de facteurs qui influent sur la performance en F1, et bien que vous puissiez les étudier, vous ne pouvez pas les comprendre complétement avant de les avoir expérimentés. »
« Par exemple, gérer les pneus, savoir quand pousser et quand ne pas pousser, et comment réagir à une stratégie en évolution rapide. Il faut penser à long terme en course, et cela devient encore plus facile avec l’expérience. »
Un autre facteur clé qui devrait rendre Norris encore plus à l’aise cette année vient du fait que le Britannique a pu participer au développement de la MCL35, ce qui n’était pas le cas l’an dernier avec la MCL34.
« C’est la première année où je participe [au développement ] de la voiture. La MCL34 a été conçue en 2018, et bien que j’ai pu prendre le volant à quelques reprises pendant des séances d’essais libres cette année-là, je n’y ai pas participé complétement. »
« Pour la saison 2020, une grande partie de la MCL35 a été influencée parce que Carlos et moi l’avons demandé. »
L’équipe McLaren dévoilera sa nouvelle monoplace pour la saison 2020 le 13 février prochain en direct de Woking.
McLaren Racing et FAI Aviation Group, le principal fournisseur mondial de services aéronautiques en Allemagne ont annoncé un partenariat pluriannuel à partir de 2020.
FAI Aviation Group est un pionnier européen des solutions aéronautiques haut de gamme mondiales dont le siège est à l’aéroport international Albrecht Duerer de Nuremberg.
L’expérience de FAI s’étend sur plus de 30 ans, offrant une gamme de services aéronautiques tels que l’affrètement VIP, la gestion d’avions, un service sanitaire aérien et la maintenance pour les agences gouvernementales ou encore les ONG.
Dans le cadre de ce partenariat, le logo de FAI Aviation Group sera représenté à l’intérieur de la plaque d’extrémité d’aileron arrière de la McLaren MCL35 pour la saison de Formule 1 2020.
« Le FAI Aviation Group est un partenaire idéal pour McLaren Racing. La confiance accordée à la prestation de services aux ONG et à plusieurs agences gouvernementales souligne la qualité et le professionnalisme de l’entreprise et de ses employés. Nous sommes fiers de les accueillir en tant que partenaires de la saison 2020. » a déclaré le PDG de McLaren, Zak Brown.
L’équipe McLaren dévoilera sa nouvelle monoplace, la MCL35 qui sera pilotée par Lando Norris et Carlos Sainz, le 13 février prochain.
Helmut Marko estime que seule Ferrari serait éventuellement disposée à dépenser une grosse somme pour s’offrir Lewis Hamilton en 2021.
Depuis quelques semaines maintenant, des rumeurs infondées [plus de détails plus bas] suggèrent que Lewis Hamilton demanderait 90 millions de dollars par an à Mercedes pour renouveler son contrat à partir de la saison 2021. Cet accord comprendrait un salaire fixe de 60 millions de dollars plus des bonus en cas de victoires et l’obtention des titres pilotes et constructeurs.
Interrogé sur ces spéculations au sujet du salaire de Lewis Hamilton, Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, estime que le pilote britannique a très peu de chances de recevoir un tel salaire de la part de Mercedes l’an prochain, un aspect qui, selon l’Autrichien, pourrait remettre Hamilton sur la piste Ferrari pour 2021.
« Lewis est sextuple champion du monde et est un personnage très important pour Mercedes sportivement parlant et en termes de marketing. » explique Helmut Marko à AutoBild.
« Je pense qu’il est complétement conscient de sa valeur [sur le marché]. Avec des récompenses pour les victoires en Grand Prix et ses titres de champion du monde, il pourrait certainement obtenir une telle somme. »
« Mais je crois qu’aucune équipe, pas même Mercedes, ne sera disposée à dépenser de telles sommes, sauf Ferrari. »
Impossible de connaître le salaire d’un pilote
Nous nous devons de vous rappeler qu’il est impossible de connaître le véritable salaire d’un pilote de Formule 1 et c’est pourquoi sur F1only.fr nous ne parlons jamais des salaires, ni même des bonus financiers reçus par les pilotes tout au long de l’année.
Nous avons déjà essayé d’investiguer pour connaître le véritable salaire d’un pilote de F1, mais à chaque fois nous avons trouvé portes closes.
Il est peu probable que les salaires des pilotes soient un jour publiés et la seule véritable façon de savoir combien gagne un pilote serait d’avoir directement accès à son contrat via le CRB [le comité de reconnaissance des contrats de la FIA]. Personne, hormis les avocats et les managers des pilotes, n’ont accès à ces documents confidentiels.
Qu’est-ce que le CRB ?
Le CRB en F1 est un organisme créé par l’organe directeur du sport automobile, la FIA, pour déterminer la légalité des contrats de pilotes et régler les différends entre les équipes de Formule 1 à propos de ces contrats.
Le CRB, fondé en 1992, se réunit à Genève, en Suisse, et est composé d’avocats indépendants qui sont considérés comme ayant une expérience appropriée en droit des contrats. Il vise à régler les différends en quelques jours, plutôt que les délais prolongés qu’un tribunal devrait prendre.
Le CRB a été formé après que Michael Schumacher a signé pour piloter pour l’équipe Benetton en 1991. En mettant en place le CRB, la FIA a tenu à montrer qu’elle souhaitait réguler les transferts en Formule 1 et empêcher certains abus que l’on peut voir dans le football par exemple.
Le Britannique Lando Norris assure que son excellente relation avec son coéquipier Carlos Sainz est sincère et réciproque.
En 2019, il a été fréquent de voir les deux pilotes McLaren s’amuser comme des enfants dans le paddock lors des week-ends de Grand Prix, les deux hommes n’hésitant pas à se faire des « blagues » même en pleine interview devant les caméras.
Cette bonne entente entre Lando Norris et Carlos Sainz a très certainement joué un grand rôle dans les résultats de l’équipe tout au long de l’année, et le jeune britannique a insisté sur le fait que cette relation a toujours été très sincère entre eux.
« Carlos et moi avons très bien travaillé ensemble l’année dernière et je pense que cela a beaucoup aidé l’équipe. » explique Lando Norris.
« Cela a contribué à créer une atmosphère plus optimiste et la beauté de notre relation est qu’elle est authentique. Ce n’est pas seulement un grand spectacle pour les médias, nous nous entendons vraiment bien. »
Après une première année en tant que pilote titulaire chez McLaren, le jeune Lando Norris avait besoin de couper complétement avec la F1 cet hiver, afin de recharger efficacement les batteries et d’attaquer une nouvelle saison sur les chapeaux de roue.
« Il est important de prendre le temps de se ressourcer, de ne pas penser à la course et de faire des truc « normaux ». Lorsque vous revenez, vous absorbez mieux les informations, vous avez plus d’idées et vous travaillez de façon plus productive. »
« Pendant la période des fêtes, j’ai passé du temps avec ma famille à Glastonbury. Je n’ai fait ni simulateur, ni ordinateur. J’ai fait du Quad, j’ai peint des casques et j’ai profité de la campagne. »
« Je suis également allé à Dubaï avec des amis, où nous avons profité du soleil et nous sommes beaucoup amusés dans le désert avec des buggys de sable. »
Daniel Ricciardo admet que la saison 2019 a été formatrice pour lui en étant « coincé » dans le milieu de peloton avec sa Renault.
Incapable d’aller se battre à l’avant de la grille avec sa monoplace, le pilote Renault a découvert une bataille intense au milieu du peloton en 2019, ce qui lui a enseigné de précieuses leçons pour la saison 2020.
Plus habitué à se battre pour des podiums ou des victoires lorsqu’il pilotait pour Red Bull, l’Australien a dû s’adapter à la situation l’an dernier avec sa nouvelle équipe et a dû faire preuve de discipline pour commettre le moins d’erreurs possibles, alors que les écarts étaient très serrés en 2019 en milieu de grille.
« Cela m’a appris à me discipliner, parce que vous essayez toujours de piloter aussi durement et aussi rapidement que vous le pouvez. Il est très facile d’en faire trop pour essayer d’obtenir ce dixième supplémentaire et vous pouvez aussi perdre un dixième. » explique Daniel Ricciardo.
« Il faut essayer de rester calme, ce n’est finalement pas si différent du passé, parce que vous essayez toujours de tirer le meilleur parti de la voiture. »
« Il faut juste être conscient des conséquences d’un sur-pilotage. En milieu de peloton, la voiture n’est pas aussi bonne qu’à l’avant, donc, si vous glissez, vous perdez plus de temps et chauffez vos pneus. »
Au championnat du monde 2019, Daniel Ricciardo a terminé à la neuvième position avec 54 points inscrits en 21 courses.
Selon Fernando Alonso, Lewis Hamilton a « élevé son niveau » au cours des deux dernières saisons mais a encore des faiblesses que d’autres n’exploitent pas.
L’Espagnol Fernando Alonso, qui a quitté la F1 à la fin de la saison 2018 et qui envisage de revenir en catégorie reine en 2021, a déclaré au magazine F1Racing qu’il aimerait bien se frotter à Lewis Hamilton.
Selon le double champion du monde, Lewis Hamilton a un point faible dont personne n’a encore jamais profité pour le battre au cours des dernières années.
« Il a fait un pas en avant, il est plus compétitif, il est mieux préparé. » a déclaré Alonso au sujet de son ancien coéquipier chez McLaren.
« Mais il a encore des points faibles qui n’ont pas été soulignés – personne n’a appuyé sur ce bouton – sur cette faiblesse. »
« Il a élevé le niveau ces deux dernières années, en particulier en 2019, lorsque la voiture n’a pas été aussi dominante que les autres saisons. S’il ne peut pas gagner, il est tout de même très proche – il n’est pas 20 secondes derrière – ce qui est le cas de Valtteri [Bottas]. »
« Un week-end où la voiture n’est pas aussi compétitive, Bottas est cinquième ou sixième ou avec une minute de retard, ce qui n’est pas le cas de Lewis. »
« Si vous étudiez bien la saison, il y a toujours une tendance. Il débute l’année lentement et personne n’en profite. Nous sommes tous ravis en nous disant que ce sera l’année de Bottas, mais finalement ce n’est pas le cas. »
« Ce serait bien de rivaliser contre lui dans un bon combat. Peut-être que ses points faibles ne sont pas réels et que tout est calculé, mais ce serait bien de le découvrir. »
« Quand vous avez un bon package et que les autres gars tombent en panne et que vous augmentez votre avance au championnat, tout semble calme. Si vous n’êtes qu’à un point ou 10 points de retard, le stress est différent. Les erreurs sont différentes et vos communications radio sont différentes. Nous avons besoin de le voir lorsque la pression est forte. »
L’Italien Luca de Meo a été nommé directeur général de Renault et prendra ses fonctions à partir du 1er juillet 2020.
L’ancien patron de Seat a été nommé ce mardi directeur général de Renault par le conseil d’administration du constructeur français, il prendra ses fonctions le 1er juillet prochain.
Cela faisait déjà plusieurs semaines que le nom de l’ancien patron de Seat circulait pour prendre les commandes de Renault aux côtés du président Jean-Dominique Senard.
Cette nomination intervient dans un contexte difficile pour le constructeur français, en raison de l’affaire Carlos Ghosn, arrêté puis écroué au Japon l’année dernière. Depuis, l’ex grand patron de l’alliance Renault-Nissan s’est évadé du Japon et se trouve désormais au Liban à Beyrouth.
L’alliance franco-japonaise entre Nissan, Renault et Mitsubishi a été largement fragilisée ces derniers mois et il devenait urgent de nommer un nouveau directeur général, un poste qui est actuellement occupé par intérim par Clotilde Delbos, la directrice financière du groupe.
Clotilde Delbos a été nommée directrice générale adjointe de Renault et devrait prendre ses nouvelles fonctions à la même date que Luca de Meo le 1er juillet 2020.
Quel avenir pour Renault en F1 ?
Reste à savoir maintenant ce que pense le nouveau directeur général de Renault de l’implication du constructeur français en Formule 1.
Clotilde Delbos a annoncé au mois d’octobre dernier que la société espérait conclure d’ici quelques mois un réexamen de sa stratégie « Drive the Future » – un plan lancé en 2017 par Carlos Ghosn et qui doit maintenant être modifié dans le cadre des efforts de l’alliance pour placer l’ère Ghosn derrière.
La Formule 1, un projet initié par Carlos Ghosn et sous l’impulsion Jerôme Stoll, devrait faire partie des activités ciblées par le réexamen de la stratégie du groupe Renault, même si Clotilde Delbos ne le confirme pas directement.
« L’examen du plan « Drive the Future » signifie que nous mettons tout sur la table, c’est un processus normal et il ne s’agit pas d’une analyse mineure. » a déclaré Delbos fin 2019.
« Nous lançons vraiment un passage en revue profond du plan « Drive the Future » afin de prendre en compte le nouveau contexte du marché, le changement dans les usages, la mobilité etc… »
« Tout peut être mis sur la table à un moment donné, c’est un examen approfondi de notre stratégie et de notre plan. »
L’équipe Mercedes a publié un tweet dans lequel on peut entendre le moteur V6 hybride de la Mercedes W11 rugir.
La W11, future monoplace de Valtteri Bottas et Lewis Hamilton pour la saison 2020 de Formule 1, sera présentée aux médias le 14 février depuis le circuit de Silverstone en Angleterre.
Lewis Hamilton prendra d’ailleurs le volant de la W11 pour la toute première fois de l’année le même jour à l’occasion d’un shakedown [journée de tournage] autorisé par la réglementation sportive de la F1 et encadré par la FIA.
Notez que le moteur Mercedes monté à l’arrière de la W11 cette année sera identique à celui monté à l’arrière des Williams et des deux Racing Point.
L’équipe Haas est devenue la dernière équipe en date à dévoiler la date et l’heure de la présentation de sa F1 2020.
L’écurie américaine dévoilera aux médias sa nouvelle monoplace pour la saison 2020 le 19 février à 08h00 dans la pitlane du circuit de Barcelone.
Tout comme l’écurie Alfa Romeo, Haas a décidé de présenter sa monoplace le premier jour des essais hivernaux qui se dérouleront – pour la première session – du 19 au 21 février en Espagne.
L’équipe Williams a annoncé ce mardi deux nouvelles nominations qui renforceront son équipe technique à partir de la saison 2020.
David Worner [ex Red Bull], qui sera designer en chef, et Jonathan Carter [ex Renault], qui sera designer en chef adjoint et chef de la conception, ont tous deux de nombreuses années d’expérience dans le sport. Ils occuperont ces postes dans un avenir proche.
Worner est le responsable de l’initiative de synergie entre Red Bull Racing et la Scuderia Toro Rosso et travaille en Formule 1 depuis 1997, lorsqu’il a rejoint Arrows en tant qu’ingénieur de conception. Il a rejoint Jaguar Racing en 2003, avant de passer chez Red Bull Racing l’année suivante en tant que concepteur de suspension senior.
Carter pour sa part a commencé sa carrière dans le sport automobile en 1979 avec Reynard Racing Cars avant de travailler également pour Arrows en tant qu’ingénieur de conception pendant six ans.
Il a ensuite déménagé chez McLaren en 2002 et était responsable du design composite, avant de diriger une équipe chargée de faire progresser la monocoque de l’équipe.
Il a ensuite occupé le poste d’ingénieur principal Intégration automobile avant de devenir directeur adjoint de la conception des véhicules en 2012. Il est désormais en provenance directe de l’équipe Renault F1 où il était responsable de la conception composite depuis 2015.
Outre ces nouvelles recrues, Williams annonce également une promotion en interne pour Adam Carter qui est nommé au poste d’ingénieur en chef et sera responsable de l’intégration et de la coordination des activités à travers les fonctions d’ingénierie de base et la production.
« Dave et Jonathan apportent une énorme expérience, des connaissances et des compétences à l’équipe Williams, et nous sommes ravis qu’ils nous rejoignent dans un avenir proche. » a déclaré Claire Williams, la patronne de l’équipe.
« Ils renforceront nos capacités de conception et travailleront en étroite collaboration avec Adam Carter, notre ingénieur en chef et les autres membres supérieurs de l’équipe d’ingénierie sur la conception et le développement de la prochaine génération de F1 chez Williams. »
Mattia Binotto est revenu sur l’ambiance qui règne au sein de la Scuderia Ferrari après une première saison passée à la tête de la plus emblématique écurie de la grille.
De son poste de directeur technique chez Ferrari, qu’il occupait encore l’année dernière au mois de janvier, à son nouveau rôle de directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto a connu de véritables montagnes russes en 2019 en termes d’émotions.
Arrivé à Maranello en 1995 en tant que stagiaire, Mattia Binotto a connu une croissance professionnelle spectaculaire au sein de l’entreprise italienne et a réussi à gravir les échelons grâce à ses compétences et a travaillé avec de grands pilotes comme Jean Alesi, Eddy Irvine ou encore Michael Schumacher.
En février 2019, l’Italo-suisse est officiellement nommé directeur sportif de la Scuderia Ferrari en remplacement direct de Maurizio Arrivabene dont le bilan sportif n’a pas été à la hauteur des espérances du constructeur de Maranello, ainsi que des fans au cours des dernières années.
Catapulté au devant de la scène en seulement quelques jours, Mattia Binotto se souvient encore de cette journée si spéciale où il a vu son nom à la une de la Gazzetta Dello Sport en Italie.
« C’était un peu plus soudain que prévu. Le 7 janvier j’ai dû partir à Londres et à l’aéroport de Bologne, j’ai acheté la Gazzetta Dello Sport et la une affichait la nouvelle de ma nomination. » se souvient Binotto.
« Nous avons donc dû faire cette annonce, ce qui n’a pas été simple, mais nous avons réussi à le gérer correctement. »
Une fois la saison 2019 débutée et après des essais hivernaux très prometteurs, la Scuderia Ferrari a déçu beaucoup de monde au Grand Prix d’Australie avec une minute de retard pour ses pilotes sur les deux Mercedes à l’arrivée de l’épreuve.
Une énorme douche froide pour Mattia Binotto, qui a compris à ce moment-là que la saison 2019 n’allait pas être de tout repos pour lui et ses troupes.
Lorsqu’on lui demande quels ont été les autres moments décevants pour lui l’an dernier, il répond : « Après la déception en Australie, je choisirais le GP de Bahreïn, avec une victoire qui était dans la poche mais qui est ensuite partie en fumée à cause de problèmes de fiabilité [sur la voiture de Leclerc]. »
« Je dirais aussi le Canada avec Sebastian [Vettel] qui a gagné mais a ensuite été pénalisé. Ce sont des exemples de la façon dont la première partie de la saison a été vraiment difficile. »
Sebastian Vettel qui déplace le panneau du vainqueur devant un emplacement vide à Montréal
« Mais après la pause estivale, les victoires à Spa, Monza et Singapour ont partiellement compensé ces premières déceptions. Même si cela ne nous a pas suffi pour remporter le titre mondial (…) Je pense en revanche que ça a été des moments privilégiés pour les fans comme pour nous. »
Un véritable esprit d’équipe chez Ferrari
De l’extérieur, et d’après certains médias, l’ambiance au sein de l’équipe Ferrari est exécrable, notamment entre les deux pilotes Sebastian Vettel et Charles Leclerc, qui ont eu quelques frictions au cours de la saison 2019.
Mais Mattia Binotto assure qu’il règne un véritable esprit d’équipe chez Ferrari – y compris entre les deux pilotes : « Je suis vraiment content de voir comment l’esprit d’équipe s’est développé. Nous sommes très unis, compacts, y compris les pilotes, malgré ce que certains insinuent. »
« Un exemple? Le mardi qui a suivi l’incident au Grand Prix du Brésil [les deux pilotes se sont percutés], mon téléphone a sonné et sur l’écran, j’ai vu les noms de Seb et Charles, ensemble. »
« Ils sont rentrés en contact tous les deux pour clarifier les choses et m’ont appelé pour une conférence à trois. Ce n’était pas seulement un geste, et cela montrait vraiment un esprit uni impressionnant. »
« Et de toute façon, en ce qui concerne le Brésil, il vaut mieux qu’un tel épisode se produise maintenant, cela nous aidera à mieux nous comprendre pour l’année prochaine. »
Charles Leclerc et Sebastian Vettel au GP d’Espagne 2019
Un rôle bien différent que celui de directeur technique
En devenant directeur sportif de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto a dû s’adapter à son nouveau poste et a découvert de nouveaux domaines dont il est devenu responsable tels que le marketing, le juridique ou encore la communication.
« 90% de la gestion sportive est composée de techniciens, mais mon rôle couvre également les 10% restants. La communication, le marketing, le parrainage, le juridique, tout comme d’autres domaines qui ont été ajoutés et dans lesquels je suis peut-être moins qualifié. »
« On pourrait dire qu’avant, en tant que directeur technique, j’étais habitué à dépenser, mais maintenant en tant que directeur sportif, je dois penser à faire des économies et même à générer des revenus. »
Renault Sport Racing a officialisé la promotion internationale de sa Renault Sport Academy [RSA] en 2020.
Âgé de dix-huit ans, l’Australien Oscar Piastri rejoint l’Academy en vertu de son sacre en Formule Renault Eurocup en 2019. Le Français Hadrien David, quinze ans, en fait de même après avoir remporté le Championnat de France F4.
Le programme d’Oscar Piastri le mènera en Championnat FIA de Formule 3, où il évoluera avec Prema Racing, l’équipe championne en titre. Le Britannique Max Fewtrell disputera sa deuxième saison dans la catégorie en quittant ART Grand Prix pour intégrer la structure britannique Hitech Grand Prix.
Hadrien David poursuivra sa progression en Formule Renault Eurocup avec MP Motorsport. Il y affrontera le Brésilien Caio Collet, présent pour la deuxième année avec R-ace GP après avoir obtenu la couronne chez les rookies l’an passé.
Au sein du Championnat FIA de Formule 2, l’antichambre de la F1, le Chinois Guanyu Zhou effectuera une seconde campagne avec UNI-Virtuosi dans la foulée de ses débuts impressionnants soulignés par plusieurs podiums. Auteur de belles prestations en F3 en qualité de débutant chez ART Grand Prix, le Danois Christian Lundgaard prolongera l’aventure avec l’écurie française en étant promu en F2.
Les membres de l’Academy pourront s’appuyer sur la vaste expérience de Renault en sport automobile pour progresser dans leurs catégories respectives. En plus d’un programme d’entrainement et de développement personnalisé, ils continueront d’apporter leur contribution pour l’équipe de Formule 1 avec notamment des séances au simulateur à la base d’Enstone en Angleterre.
« Notre Academy continue de se renforcer d’année en année. Nous voulons désormais que le programme franchisse un nouveau palier et obtienne des titres en 2020. » explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.
« L’Academy a d’abord été créée en 2016 avec l’objectif à long terme de faire progresser un pilote de la RSA vers l’un de nos baquets en Formule 1. Nous avons bon espoir d’y parvenir dans un avenir relativement proche. Tout le monde peut voir le talent et le potentiel au sein de l’Academy. »
« De manière plus générale, je suis ravi du soutien que les filiales du Groupe Renault apportent au programme et à leurs pilotes locaux. Je suis très fier du programme et de ses activations et je suis impatient de suivre leurs succès en piste et en dehors. »
Lancée en 2016, la Renault Sport Academy a pour objectif de détecter et de former les jeunes talents à travers les échelons des formules de promotion afin de placer à terme l’un d’eux au volant d’une F1.
Âgé de seulement 15 ans, le Français Hadrien David rejoint la Renault Sport Academy en 2020.
Sacré champion de France F4 l’an dernier à l’âge de 15 ans Hadrien David est devenu en 2019 le plus jeune champion de la catégorie, ce qui lui permet de devenir membre de la Renault Sport Academy en 2020.
Né à Royan (Charente-Maritime), Hadrien David a commencé le karting à huit ans avant de remporter le Championnat NSK Minime en 2015 et d’être couronné en Cadet en 2016. En 2019, Hadrien effectue ses débuts en monoplace en Championnat de France F4 tout en participant à certaines manches des Championnats d’Asie du Sud-Est – remportant six courses sur les huit manches – et d’Allemagne de Formule 4 dans le cadre de son développement.
En 2020, Hadrien évoluera en Formule Renault Eurocup avec l’équipe néerlandaise MP Motorsport. Pour sa cinquantième saison, la catégorie proposera un calendrier de dix meetings, dont neuf accueillent des Grands Prix de F1. Le rendez-vous de Monaco sera d’ailleurs organisé en lever de rideau du Grand Prix de Monaco de Formule 1.
« Rejoindre la Renault Sport Academy est un rêve qui devient réalité après mon sacre en Championnat de France F4 l’an dernier. » a déclaré Hadrien David.
« J’ai hâte de porter les couleurs de Renault en 2020 et de disputer la Formule Renault Eurocup, une catégorie que je suis depuis mon enfance. La compétition sera féroce et je serai aussi le plus jeune pilote sur la grille, mais je suis impatient de relever ce défi. C’est formidable d’avoir le soutien de l’Academy et je suis convaincu que nous pourrons réaliser de belles choses cette saison. »
Quelques mots sur l’Académie Renault
Lancée en 2016, la Renault Sport Academy a pour objectif de détecter et de former les jeunes talents à travers les échelons des formules de promotion afin de placer à terme l’un d’eux au volant d’une F1.
Parallèlement au développement de Renault F1 Team, l’Academy vise à ce que l’un de ses pilotes devienne Champion du Monde de Formule 1 sous ses couleurs. L’année 2020 marquera un renforcement toujours plus profond des liens entre les jeunes pilotes de Renault et Renault F1 Team.