Lewis Hamilton ne compte pas stopper sa carrière de si tôt : « J’aime piloter »

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton assure qu’il ne compte pas stopper sa carrière de si tôt, le Britannique prenant toujours autant de plaisir à piloter.

Avec déjà cinq titres de champion du monde à son actif, le pilote Mercedes ne compte pas s’arrêter là et semble se diriger vers un sixième sacre cette saison.

Leader du classement des pilotes 2019 avec 250 points marqués en douze courses, Lewis Hamilton est toujours en pleine forme, alors que le natif de Stevenage en Angleterre a soufflé 34 bougies en janvier dernier.

Interrogé pour savoir s’il pensait à la retraite, Hamilton souligne qu’il a encore beaucoup à faire avec son équipe Mercedes avant de penser à se retirer de la compétition.

« ‘J’ai regardé des sports, différents sports, et je vois, y compris le nôtre, des gens que j’ai observés en grandissant, qui se sont arrêtés et sont passés à autre chose. » explique le quintuple champion du monde de F1, cité par MotorsportWeek.

« Évidemment, je suis dans un sport où je suis l’un des pilotes les plus âgés, alors j’ai une perspective différente. »

« Naturellement, à 34 ans vous avez des perspectives différentes. Mais le voyage jusqu’ici a été phénoménal. Nous avons progressé, mais la majorité des gens sont toujours les mêmes depuis mon arrivée dans l’équipe. »

« Ce long parcours que nous avons entrepris ensemble a été remarquable, et en ce moment, je suis juste excité de savoir ce que nous pouvons faire de plus ensemble et de voir quelle est la prochaine étape. »

« Honnêtement, je ne sais pas pourquoi certaines personnes prennent la décision de s’arrêter au moment où elles le décident, mais pour ma part, j’aime piloter. »

« J’aime vraiment ce défi d’arriver chaque week-end et me plonger dans les données. J’adore ce rapport que vous entretenez avec ce groupe de personnes. Un jour je vais devoir m’arrêter, mais maintenant je me sens bien physiquement et mentalement et je n’ai pas le projet d’arrêter de si tôt. »

« Nous avons encore plus à faire, il y a plus à gagner, à l’intérieur de la voiture comme à l’extérieur, dans le sport et en dehors du sport. »

Daniel Ricciardo : « Nous devons progresser si nous voulons des podiums en 2020 »

Daniel Ricciardo estime que Renault va devoir faire de grands progrès au cours de la seconde partie de saison si elle veut viser des podiums en 2020.

Actuellement sixième au classement des constructeurs avec 43 points de retard sur son équipe cliente McLaren [quatrième], l’équipe Renault n’est clairement pas à sa place cette année.

Le pilote Daniel Ricciardo espère beaucoup des prochaines mises à jour aérodynamiques qui seront introduites sur la RS19 aux alentours du Grand Prix de Russie.

« Nous avons apporté des mises à jour en France, elles n’étaient pas grandes, alors je prévois que la prochain nous apporte un peu plus. » explique Daniel Ricciardo.

« Mais les [prochaines] mises à jour ne seront pas prêtes pour les premières courses, ce sera peut-être après [Renault va d’abord introduire une mise à jour moteur]. »

Le pilote australien insiste sur le fait que Renault va devoir faire de grands progrès au cours des prochains mois si l’équipe du constructeur français souhaite se battre pour des podiums en 2020.

« Au cap de la mi-saison, nous devrions dire que tout va bien, mais nous devons faire mieux. Si nous voulons être sur le podium en 2020, nous devons commencer à faire de plus grands pas pour le second semestre. »

« Jusqu’à présent, je suis quelque part au milieu avec quelques attentes, mais je m’attends à terminer plus régulièrement dans le top six au cours de la seconde moitié de saison. »

Max Verstappen se fixe une limite : « Je ne resterai pas là à 36 ans pour être le dernier »

Le pilote Red Bull Max Verstappen ne compte pas rester en Formule 1 après ses 36 ans s’il n’a pas de monoplace capable de gagner.

Le Hollandais a été en 2015 le plus jeune pilote de l’histoire de la F1 en débarquant chez Toro Rosso à l’âge de 17 ans et 166 jours.

Cela laisse donc à Max Verstappen encore une belle marge pour penser à la retraite, alors qu’il insiste sur le fait qu’il ne restera pas en F1 au delà de ses 36 ans s’il n’a pas une monoplace compétitive.

« Maintenant j’ai 21 ans, et j’espère être en F1 jusqu’à l’âge de 36 ans, ce qui me laisse encore quinze ans. » explique Max Verstappen.

« Il faut vous rappeler que j’ai débuté en F1 à l’âge de 17 ans, c’est à dire plus tôt que les autres. Je pense que cela dépend aussi de votre niveau de compétitivité à l’âge de 36 ans, si vous êtes toujours dans une voiture capable de lutter pour le championnat ou des podiums, alors oui. »

« Evidemment, je ne voudrai pas piloter pour être le dernier. Je ne resterai pas là à 36 ans pour être le dernier, c’est certain. »

Max Verstappen occupe actuellement la troisième place au classement des pilotes 2019, il n’est qu’à sept points de la seconde place de Valtteri Bottas. Il a décroché depuis le début de la saison deux victoires et une pole position.

Sebastian Vettel : « La clé est de rester calme et de faire nos devoirs »

Sebastian Vettel estime que la Scuderia Ferrari peut être en mesure de rattraper son retard sur Mercedes au cours de la seconde partie de la saison.

L’écart entre Ferrari et Mercedes lors de la dernière course à Budapest était d’une minute pleine au termes du Grand Prix de Hongrie remporté par Lewis Hamilton.

Beaucoup estiment que la Scuderia Ferrari manque de volonté cette année, alors que l’écurie de Maranello n’a toujours pas remporté la moindre victoire depuis le début de l’année.

Mais pour Sebastian Vettel, dont la dernière victoire avec Ferrari remonte au Grand Prix de Belgique 2018, la Scuderia ne manque pas d’engagement et fera tout pour essayer de combler son retard sur Mercedes en seconde partie de saison.

« Vous regardez le tableau des points, vous regardez la dernière course [en Hongrie], vous regardez aussi là où nous perdons par rapport aux autres, et évidemment, nous nous occupons de tous ces choses là, nous travaillons très dur. » explique Sebastian Vettel.

« Je ne pense pas que nous manquons d’engagement, tout le monde est très passionné. Donc, je pense que la clé est de rester calme, de faire nos devoirs et, évidemment, d’essayer de rattraper notre retard. C’est la priorité essentielle. »

Spa 2018 : La dernière victoire de Sebastian Vettel !

Au Grand Prix de Belgique 2019, cela fera tout juste un an que le pilote Ferrari Sebastian Vettel n’a plus remporté la moindre course en F1.

Il faut remonter très loin en arrière pour se souvenir de la dernière course remportée par le quadruple champion du monde Sebastian Vettel. C’était il y a tout juste un an au Grand Prix de Belgique 2018.

Depuis cette dernière victoire en Belgique, Sebastian Vettel n’est plus jamais monté sur la première marche d’un podium, tandis que son ancien coéquipier Kimi Raikkonen a offert à la Scuderia la dernière victoire de l’équipe italienne au Grand Prix des Etats-Unis quelques semaines plus tard.

« Je dois faire preuve d’autocritique, car je n’ai pas fait le meilleur travail possible. » explique Sebastian Vettel lorsqu’on évoque avec lui cette année sans victoire.

« C’est donc une chose sur laquelle je dois me concentrer et sur laquelle je dois m’améliorer pour la seconde partie de la saison. »

Vettel a frôlé la victoire au Canada 2019

La seule véritable chance pour Sebastian Vettel d’obtenir une victoire cette année fut au Grand Prix du Canada 2019, où le pilote allemand a été pénalisé à l’arrivée pour avoir effectué un retour en piste jugé dangereux.

L’Allemand avait bien franchi la ligne d’arrivée à la première position, mais les commissaires ont décidé de lui infliger une pénalité, ce qui a permis à Lewis Hamilton de remporter l’épreuve au Canada.

« A part ici [au Canada], je pense que c’était un peu fait de hauts et de bas. » souligne le quadruple champion du monde.

« Certaines courses étaient meilleures, et d’autres étaient pires. Mais certainement les deux dernières courses ont peut-être été un peu meilleures pour moi, alors que pendant certaines courses au début, je me suis battu un peu plus quand nous avons essayé certaines choses. »

Au championnat du monde, Sebastian Vettel occupe la quatrième position, il a marqué 156 points depuis le début de la saison 2019.

Daniel Ricciardo cite les cinq qualités que doit avoir un très bon pilote de F1

Le pilote Renault Daniel Ricciardo nous explique quelles doivent être les cinq plus grandes qualités pour devenir un très bon pilote en Formule 1.

Le pilote australien, qui a rejoint Renault en début d’année après une décennie passée dans le clan Red Bull, nous explique qu’un très bon pilote se doit d’être avant tout posé, patient, calme et très agile pour réussir, ce qui peut être un paradoxe dans un milieu où tout va à 300 km/h.

« En premier, il faut avoir un manque de sensation : Il peut y avoir de mauvaises conséquences à ça, mais je pense qu’il faut avoir ce manque de sensation pour pousser sa voiture au maximum et ne pas avoir peur des conséquences. » nous explique l’Australien.

« 2, beaucoup de finesse : On pilote vite, on fait de tous petits mouvements avec les mains, les pieds. C’est très délicat, je ne suis pas un artiste, mais il faut être très précis dans ce que nous faisons. »

« 3, savoir être calme et résister à la pression : Le monde entier vous regarde, vous allez tellement vite que vous avez besoin de vous ramener à la raison, de ne pas vous enflammer. »

« 4, être impitoyable : Aller chercher ce que vous voulez. S’imposer, avoir une forte personnalité. Si ce n’est pas en dehors de la voiture, il faut l’avoir dans la voiture. »

« 5, être heureux : Il faut d’ailleurs d’abord être heureux. Si vous l’êtes, vous pourrez aller chercher plus de choses en vous. A chaque fois que j’ai gagné une course de F1, j’étais bien heureux dans ma vie. »

Ocon ou Bottas ? Lewis Hamilton a simplement été consulté par Mercedes

En toute logique, le patron de l’équipe Mercedes a demandé son avis à Lewis Hamilton concernant la décision de choisir entre Valtteri Bottas ou Esteban Ocon pour 2020.

Le quintuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, a évidemment son mot à dire quant à l’identité de son futur coéquipier chez Mercedes l’an prochain.

Pour 2020, Mercedes peut choisir entre conserver Valtteri Bottas pour une quatrième année consécutive ou bien s’offrir les services du jeune Esteban Ocon, qui patiente sagement en tant que pilote de réserve chez Mercedes cette année.

Mais contrairement à ce qui a été dit ces derniers jours dans la presse [notamment chez nos voisins espagnols], ce n’est pas à Lewis Hamilton que reviendra la décision finale, mais bien à ses employeurs, qui feront une annonce officielle dans les prochains jours.

L’équipe Mercedes a simplement souhaité consulter son pilote numéro 1 pour connaître son avis sur la question, comme le ferait n’importe quelle autre équipe de la grille.

« Je signale que nous faisons notre choix pour l’intérêt de l’équipe, mais que Lewis est avec nous depuis longtemps, alors, oui, je lui ai soumis notre liste restreinte, lui demandant son opinion: il pense exactement comme nous, tous les deux méritent d’être son coéquipier. » a déclaré Toto Wolff, directeur exécutif de l’équipe Mercedes.

Mercedes devrait faire son annonce dès la rentrée à la fin du mois d’août, bien que Toto Wolff a déjà déclaré qu’il ne savait pas encore si cette annonce serait faite à Spa en Belgique.

Selon le patron de Mercedes, la F1 doit travailler davantage pour réduire son empreinte carbone

Toto Wolff aimerait que la F1 se penche davantage sur l’empreinte carbone de la discipline au cours des prochains mois.

A partir de 2021, la FIA devrait introduire de nouvelles règles en F1, dont une qui obligera les écuries à utiliser un carburant constitué à 25% au minimum de carburant synthétique et presque neutre en CO2.

Cependant, tous ces efforts ne suffisent pas pour le patron de Mercedes, qui souhaite que le grand cirque de la F1 aille plus loin en matière d’écologie et notamment en ce qui concerne les déplacements entre chaque course.

« Chaque industrie du divertissement, y compris la Formule 1, doit œuvrer pour afficher une empreinte carbone neutre. » explique Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes.

« Dans le cas contraire, les grandes entreprises ne viendront plus en F1. Cela signifie que le circus de la F1 doit pouvoir voyager d’un point A à un point B de façon écologique. »

Le paradoxe de la Formule 1

La situation pourrait paraître totalement paradoxale dans un milieu où l’empreinte carbone par personne peut à certains moments de la saison dépasser celle de l’intégralité de la population d’un petit village.

En effet, la Formule 1 ne s’arrête jamais, et il en faut des camions, bateaux, avions, scooters, voitures et autres moyens de transports pour déplacer tout ce petit monde [personnels des équipes, journalistes, pilotes, VIP..] autour du globe en l’espace de quelques mois.

Sans compter le déplacement des fans sur les différents circuits du calendrier chaque week-end de course [comptez au moins trois aller-retour (hôtel circuit) par week-end pour un fan].

Vous l’aurez compris, l’empreinte carbone laissée par la Formule 1 à chaque week-end de course ne s’arrête pas simplement aux monoplaces qui roulent en piste à peine sept heures entre les séances d’essais du vendredi et la course le dimanche.

Sao Paulo fera tout pour garder la Formule 1 face à Rio De Janeiro

Le gouverneur de la ville de Sao Paulo au Brésil assure que la Formule 1 ne partira pas à Rio, comme a pu l’affirmer le président Bolsonaro il y a quelques semaines.

Le président du Brésil a présenté à la presse un projet visant à faire venir la F1 à Rio de Janeiro d’ici 2020, mais la ville de Sao Paulo ne compte pas se laisser faire et compte bien garder la F1.

« La Formule 1 ne quittera pas la ville de Sao Paulo, vous pouvez en être certains. » a affirmé le gouverneur de la ville cette semaine, Joao Doria.

« Il y a beaucoup de désir de la part de Rio de s’accaparer la F1, mais nous n’autoriserons pas le départ de la F1, elle ne quittera pas Sao Paulo. Nous avons des engagements avec Liberty Media pour la F1 continue de venir ici à Sao Paulo. »

« J’ai survolé Deodoro [l’endroit où doit se disputer le Grand Prix en 2020], mais il n’y a rien là-bas. Comment pouvez-vous imaginer un investissement, planifier, exécuter, construire avec un budget qui n’existe pas encore d’ici 2020 ? »

« Il n’y a pas d’autodrome là-bas, ce n’est pas quelque chose qui peut être considérée comme une proposition viable. »

« Si vous souhaitez nous défier, c’est bien. Mais je peux vous garantir que Sao Paulo aura le plus de chance de gagner. »

Le circuit de Spa en Belgique reste la piste préférée de Max Verstappen

Max Verstappen souligne à quel point il aime le tracé de Spa en Belgique, qui reste à l’heure actuelle sa piste préférée au calendrier de la F1.

Le pilote Red Bull explique prendre beaucoup de plaisir sur le circuit de Spa Francorchamps, alors que le Grand Prix de Belgique est considéré comme sa course à domicile, tant les fans hollandais viennent en masse chaque année.

« C’est ma piste préférée, c’est un tracé incroyable avec des virages rapides. Toute la dynamique de cette piste rend le pilotage vraiment agréable. » explique Max Verstappen lorsqu’il évoque la prochaine course de la saison à Spa en Belgique.

Cette saison, nous avons beaucoup parlé de la façon dont Max Verstappen animait le sport avec son pilotage spectaculaire, mais le pilote Red Bull souligne qu’il est juste là pour faire son travail, et si cela rend les courses plus excitantes, alors tant mieux !

« Je ne suis pas là pour essayer de faire un grand spectacle, j’essaie simplement d’obtenir le meilleur résultat. »

« Lorsque nous sommes qualifiés P4 ou P5, vous devez dépasser les concurrents dans la course et cela crée automatiquement de l’action, j’aime me battre sur la piste et me battre pour obtenir une victoire. »

« Le début de l’année était un peu ennuyeux, mais après, nous avons eu de bonnes courses, ce qui est bien pour les fans. Je vais me battre avec les autres pilotes, et je pense que les fans aiment ça. »

Le Grand Prix de Belgique sera la première course après la pause estivale, l’épreuve se disputera du 30 août au 1er septembre 2019.

Renault confirme l’introduction d’une Spec C [+10cv] au Grand Prix d’Italie

L’équipe Renault a confirmé l’introduction d’une mise à jour moteur [Spec C] pour le Grand Prix d’Italie 2019.

Rémi Taffin, le responsable des moteurs chez Renault, a indiqué que cette ultime mise à jour moteur apporterait environ dix chevaux supplémentaires.

Confronté à plusieurs problèmes mécaniques depuis le début de la saison [MGU-H, bielle, échappement], Renault espère que cette énième mise à jour moteur sera fiable et performante.

« La hausse des performances correspond à un ordre de grandeur compris entre la Spec A et la Spec B. » explique Rémi Taffin.

Cette mise à jour moteur devrait être testée au Grand Prix de Belgique à la rentrée, mais ne sera introduite qu’à partir du Grand Prix d’Italie une semaine plus tard.

En plus de cette mise à jour moteur, l’équipe Renault introduira dès la Belgique plusieurs mises à jour aérodynamiques sur la RS19, afin d’essayer de contrer l’équipe McLaren, qui est toujours la quatrième force de la grille.

Renault introduira des ailerons plus petits pour avoir moins de traînée [important sur des circuits comme Spa et Monza], alors que d’autres améliorations seront introduites avant les dernières courses de la saison.

« Nous avons besoin de deux courses extraordinaires comme l’a fait Toro Rosso en Allemagne, et nous serons de retour dans la partie. » explique Taffin.

Notez qu’au Grand Prix de Belgique, Ferrari introduira une mise à jour moteur [+20cv], alors que Mercedes n’a pas encore décidé si elle introduira sa MAJ à Spa ou à Monza. Honda pour sa part introduira sa MAJ au Grand Prix d’Italie.

Au championnat du monde, Renault occupe la sixième position, quatre points derrière Toro Rosso et 43 points derrière McLaren.

Max Verstappen en veut toujours plus : « Nous voulons gagner plus de courses »

Le pilote Red Bull Max Verstappen compte bien décrocher d’autres victoires cette année au volant de sa RB15 à moteur Honda.

Depuis le début de la saison 2019, Max Verstappen a décroché deux victoires. Le Hollandais est le seul homme de la grille à avoir réussi à stopper l’hégémonie de Mercedes en raflant deux victoires et une pole position en douze courses.

« C’est très bien, mais ça pourrait toujours être mieux. » a déclaré Max Verstappen. « Je pense que dans la plupart des courses, nous avons maximisé les résultats et je me sentais bien dans la voiture, mais bien sûr, nous voulons gagner plus de courses. »

« Nous avons connu un départ un peu plus difficile que je l’aurais souhaité, mais décrocher deux victoires est une bonne chose. Nous avons amélioré la voiture et Honda a amélioré son moteur. »

La première victoire de la saison en Autriche a été le point culminant pour Max Verstappen, il s’agissait non seulement de la première victoire pour Honda depuis 2006, mais aussi de la course à domicile de Red Bull Racing.

« J’étais particulièrement heureux que Honda remporte cette course. Toute victoire est une bonne chose, mais j’étais heureux que ce soit chez nous en Autriche. »

L’autre victoire de Max Verstappen cette saison a été signée au Grand Prix d’Allemagne dans des conditions difficiles : « C’était délicat là-bas. » souligne le pilote Red Bull.

« Il y avait tellement de conditions changeantes qu’il fallait rester vigilant car il était facile de se tromper, mais en tant qu’équipe, nous avons très bien géré la situation. »

« Une bonne communication, de bons arrêts aux stands et rester concentré, c’est ce qui était le plus important. Nous avions la bonne stratégie, les bonnes communications et les bons pneus lorsque cela importait. Une fois que j’étais en tête avec les pneus slicks, il aurait été difficile de me dépasser. »

James Key nous explique pourquoi McLaren a décidé de construire sa propre soufflerie

James Key, le directeur technique de l’équipe McLaren, nous explique pourquoi McLaren a décidé de construire sa propre soufflerie à Woking.

La soufflerie «vieillissante» de McLaren, utilisée depuis dix ans dans le cadre d’un partenariat avec Toyota à Cologne, en Allemagne, sera bientôt remplacée par une installation sur mesure située au siège social de McLaren à Woking.

Le directeur technique, James Key, a expliqué pourquoi McLaren s’engageait dans la construction d’une nouvelle installation et pourquoi il était plus important que jamais d’avoir la leur.

James Key, qui a rejoint l’équipe McLaren cette saison, a expliqué qu’une soufflerie est un «petit secret» qui aide les équipes à tirer le meilleur parti de leur conception. En conséquence, une nouvelle soufflerie figurait tout en haut de la liste des souhaits de son chef d’équipe, Andreas Seidl.

« C’est très important, je pense que lorsque Andreas et moi sommes arrivés [dans l’équipe], nous avons immédiatement adhéré à ce projet. » explique Key.

« C’était l’un des grands projets, qui était un peu sur la table mais qui devait être rationalisé et discuté, et c’est exactement ce que nous avons fait… »

« Nous entretenions d’excellentes relations avec Toyota au cours des 10 dernières années, tout en nous fournissant un très bon service, mais le fait est que le tunnel est vieillissant par rapport à celui qui est à la pointe de la technologie. »

« Dans de nombreuses équipes de Formule 1, la technologie utilisée dans une soufflerie moderne en F1 est remarquable: c’est l’un de ces petits secrets qui sont cachés. Mais si vous avez la chance d’en voir un et de voir ce qui se passe, il y a une énorme quantité de technologies et de techniques et méthodologies intéressantes dans la façon dont vous testez actuellement en soufflerie. »

James Key souligne à quel point la soufflerie reste essentielle dans le développement d’une monoplace et ce, même si désormais les équipes utilisent la CFD.

« CFD et souffleries se complètent très bien, en particulier dans le sport automobile, lorsque nous vivons une situation très chaotique autour de notre projet très éphémère. »

« La voiture bouge un peu partout, elle a des pneus qui tournent et un flux d’air, c’est beaucoup de complexité. La CFD comprend donc de mieux en mieux le fonctionnement de ces flux et nous montre à nous en tant qu’ingénieurs ce qui se passe. »

« Mais on ne peut pas représenter de multiples conditions en seulement 10 minutes, et une soufflerie peut le faire avec la résolution moléculaire. »

« Ça se complète donc et, bien que la CFD y parvienne, commencer à recréer exactement ce qu’un tunnel peut faire est encore loin. J’imagine que nous envisageons la mise au point de nouvelles technologies et de nouvelles techniques qui faciliteront la construction de nouvelles souffleries. »

Une soufflerie très puissante

D’autres équipes, telles que Mercedes, disposent de souffleries puissantes qui leur permettent de rester en avance sur leurs concurrents.

Leur installation est équipée d’un moteur de 2,2 mégawatts (consommant autant d’énergie qu’une éolienne), alimentant un ventilateur en fibre de carbone pouvant produire jusqu’à 80 mètres par seconde, soit plus qu’un ouragan de catégorie cinq.

« Pour essayer de faire avancer l’équipe, nous devions essayer de faire correspondre la compétition à cet égard. Et pour ce faire, il y avait des options, mais l’option la plus logique était de disposer d’une nouvelle installation dans nos locaux à Woking. »

« Nous avons eu une réaction très positive et proactive, favorable de la part de nos actionnaires pour aller de l’avant. »

« Et même si les réglementations changent et deviendront plus restrictives à l’avenir – c’est un peu contre-intuitif – il est plus important de disposer d’une installation de pointe sous votre contrôle. »

« Donc, indépendamment de tout cela, pour essayer de réaliser de véritables progrès dans l’avenir, nous avions besoin de quelque chose de si important pour notre performance plus près de chez nous. »

Red Bull aurait proposé à Fernando Alonso de remplacer Pierre Gasly

Selon nos confrères de la presse espagnole, Fernando Alonso aurait refusé une offre de Red Bull Racing.

Monde Deportivo, qui affirme détenir des informations, rapporte que l’équipe Red Bull Racing a offert à Fernando Alonso la possibilité de remplacer le Français Pierre Gasly dans le baquet de la RB15 pour le reste de la saison 2019.

Selon le journal espagnol, l’équipe Red Bull Racing a contacté l’entourage de Fernando Alonso lors du Grand Prix de Grande-Bretagne 2019 le mois dernier pour lui proposer la place de Pierre Gasly, mais l’Asturien aurait refusé l’offre de Red Bull.

Si l’on en croit le journal espagnol, Red Bull était donc déjà en train de penser au remplacement de Pierre Gasly avant d’arriver à Silverstone, soit juste après le Grand Prix d’Autriche où le Français a terminé à plus d’un tour de Max Verstappen, qui a remporté l’épreuve.

Finalement, Red Bull Racing a décidé de promouvoir son jeune pilote Alexander Albon [Toro Rosso] à la place de Pierre Gasly. Le Thaïlandais débutera aux côtés de Max Verstappen au Grand Prix de Belgique dès la rentrée à la fin du mois. Pierre Gasly quant à lui retourne chez Toro Rosso aux côtés de Daniil Kvyat pour les neuf courses restantes.

Fernando Alonso pour sa part a déclaré qu’il ne reviendrait pas en Formule 1 s’il n’était pas en mesure de se battre au volant d’une monoplace compétitive pour le championnat du monde.

Red Bull Racing occupe actuellement la troisième place au championnat du monde des constructeurs, et se retrouve désormais à seulement 44 points de la Scuderia Ferrari.

Charles Leclerc aimerait avoir la constance et la force mentale d’Hamilton

Le Monégasque Charles Leclerc admet qu’il aimerait avoir la même constance ou bien la force mentale de Lewis Hamilton.

Le jeune Charles Leclerc, qui a débuté sa carrière en F1 en 2018 avec Sauber-Alfa Romeo, a pu rejoindre dès sa seconde année l’équipe Ferrari aux côtés de Sebastian Vettel.

Le jeune Monégasque a déjà réussi à décrocher sa première pole position cette année, mais n’a pas encore pu décrocher sa première victoire, bien qu’il était très proche de réaliser l’exploit à deux reprises cette saison.

Au Grand Prix de Bahreïn tout d’abord, le pilote Ferrari s’était élancé depuis la pole position et semblait se diriger vers la toute première victoire de sa carrière en F1, mais un problème moteur en a décidé autrement et l’a privé de la première place sur le podium.

C’est ensuite au Grand Prix d’Autriche que Charles Leclerc a de nouveau tutoyé la victoire, mais c’était sans compter sur un certain Max Verstappen qui, dans les derniers tours de course, est venu doubler de façon musclée le Monégasque pour s’emparer de la première place.

Outre ces deux victoires manquées, Charles Leclerc a également commis quelques erreurs cette année comme à Bakou lors des qualifications ou bien en Allemagne en course lorsqu’il a dû abandonner après avoir encastrer sa Ferrari dans le mur sous la pluie.

Interrogé pour savoir ce qu’il aimerait prendre chez Lewis Hamilton, le pilote Ferrari a répondu : « La constance, la capacité de toujours savoir exprimer le maximum. » a déclaré Leclerc.

« La force mentale aussi, tout le monde peut faire un bon tour, mais la différence vient du fait de mettre tout ensemble dans le moment qui compte. Je m’entraîne tellement pour réussir. »

Au championnat du monde, Charles Leclerc occupe la cinquième place avec 132 points marqués depuis le début de l’année.

Mercedes, Renault et Honda veulent geler le développement de leurs moteurs

Mercedes, Renault et Honda n’excluent pas la possibilité de geler le développement de leurs moteurs avant la saison 2021.

En effet, les trois motoristes craignent que les discussions sur le climat ne finissent par atteindre le sport automobile et, ce jour-là, il sera politiquement incorrect de piloter avec des voitures consommant de trop grandes quantités de carburant sur des circuits [même si d’énormes progrès ont déjà été réalisés en F1 ces dernières années].

La F1 se prépare d’ailleurs à affronter cette tempête, puisque l’instance dirigeante du sport compte introduire à partir de 2021 de nouvelles règles sur le carburant utilisé en Formule 1.

Il y a quelques jours, Chase Carey, le PDG de la F1, annonçait que la catégorie reine du sport automobile travaillait « d’arrache-pied sur des carburants synthétiques, des biocarburants ou encore des carburants à base d’hydrogène » et affirmant que la question de la durabilité allait devenir beaucoup plus centrale avant la fin de cette année.

Face à un tel changement, les motoristes envisagent donc de geler purement et simplement le développement de leurs moteurs pour la saison prochaine, en attendant de connaître les futures règles qui seront introduites en F1 en 2021.

« Avec le plafond budgétaire et une répartition plus équitable de l’argent, deux de nos demandes sont satisfaites. Mais, cela ne suffit pas. » déclare Cyril Abiteboul, le patron de l’équipe Renault.

« Si nous ne voulons pas que la Formule 1 nous coûte plus cher, le seul moyen est de geler le développement des moteurs jusqu’en 2021. Jusque-là, tout le monde est au même niveau de toute façon. »

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, estime qu’un gel du développement des moteurs serait logique dans le cas où toutes les unités de puissance obtiendraient quasiment les mêmes chiffres sur un banc d’essais.

« Si nous constatons sur le banc d’essais que la puissance et le couple des quatre moteurs se situent dans une fourchette de 1%, alors, un gel du développement est logique. » explique l’Autrichien.

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, et qui s’exprime au nom de Honda, soutient lui aussi cette idée : « Il doit y avoir un gel des moteurs, sinon, les coûts vont s’envoler. » souligne Marko.

« Nous avons déjà vu à l’époque du V8 combien d’argent nous avons pu économiser avec le gel du développement. Avec les monstres que nous avons actuellement, les économies réalisées seraient encore plus importantes. »

Mise à jour moteur pour Mercedes à Spa ou Monza

Mercedes se prépare à introduire une mise à jour moteur au Grand Prix de Belgique dès la rentrée pour contrer la Scuderia Ferrari.

Au Grand Prix de Belgique, Ferrari introduira une mise à jour moteur [la Spec 3] et un nouveau carburant, ce qui devrait permettre aux deux pilotes de l’équipe italienne de gagner environ 20 chevaux supplémentaires par rapport à la Spec 2.

Les deux prochaines courses du calendrier [Spa et Monza] sont des tracés favorables à Ferrari avec de longues lignes droites, ce qui fait de la Scuderia Ferrari l’équipe favorite pour la victoire pour ces deux Grands Prix.

Mais nous sommes en mesure de vous confirmer que l’équipe Mercedes ne restera pas les bras croisés et se prépare elle aussi à introduire une mise à jour moteur dès la rentrée, mais aucune décision n’a encore été prise en interne pour savoir si ce sera à Spa ou à Monza sur les terres de Ferrari.

La précédente mise à jour moteur introduite par Mercedes au Canada n’a pas rencontré le succès escompté, puisque des problèmes ont touché la Racing Point de Lance Stroll en essais libres, la Mercedes de Valtteri Bottas, ainsi que la monoplace de Lewis Hamilton juste avant le départ de la course.

Honda introduira une mise à jour moteur à Monza

Rappelons que le motoriste Honda a décidé pour sa part d’introduire une autre mise à jour moteur au Grand Prix d’Italie, alors qu’un nouveau carburant sera également disponible pour Red Bull Racing et Toro Rosso au Grand Prix de Russie.

Sergio Perez envisage de se retirer de la F1 en 2021 s’il n’a pas une monoplace compétitive

Sergio Perez admet qu’il pourrait prendre sa retraite en 2021 s’il ne se retrouve pas au volant d’une monoplace capable de lui offrir des podiums.

Le pilote mexicain a débuté sa carrière en F1 avec Sauber en 2011, avant de rejoindre la prestigieuse écurie McLaren pour une saison en 2013. Depuis la saison 2014, Sergio Perez roule pour l’équipe Racing Point [anciennement Force India].

L’an dernier, Sergio Perez a joué un rôle clé dans le rachat de l’écurie Force India, le Mexicain ayant déclenché lui-même la procédure de mise sous tutelle de l’écurie et avec le soutien des autres créanciers :  Mercedes et le sponsor titre de l’équipe BWT.

Grâce à cela, l’équipe a pu être rachetée par un consortium canadien dirigé par Lawrence Stroll et est devenue depuis l’équipe Racing Point.

Évoquant son avenir, le pilote mexicain admet qu’il souhaite rester chez Racing Point pour plusieurs années encore.

« Après ce qui s’est passé, j’ai assumé une responsabilité différente avec cette équipe et avec ces personnes. » explique Perez dans un entretien accordé à Racer.

« C’est la raison pour laquelle je veux rester et idéalement obtenir un accord à long terme car je pense que cela peut bien fonctionner. »

« Pour être honnête, oui (j’ai cherché ailleurs). Au cours des dernières années, j’ai toujours signé des contrats d’une année et, heureusement, il ya toujours eu des opportunités ici et là. »

« En fin de compte, je finis toujours par rester et je suis heureux que d’autres équipes soient venues poser des questions et suscitent un certain intérêt. Mais ma principale priorité sera de rester [avec Racing Point]. Si je peux réussir avec cela, je serai heureux. Sinon, nous verrons ce qui se passera. »

Prêt à partir en retraite si….

Sergio Perez admet qu’il ne compte pas rester en Formule 1 si en 2021 il n’est pas au volant  d’une monoplace capable de décrocher des podiums, et pourquoi pas des victoires.

« Je suis optimiste en raison de l’infrastructure, de la capacité d’amélioration et du rythme de développement que nous allons mettre en œuvre. Tout cela va être très, très important. » souligne le Mexicain.

« On ne sait jamais ce qui peut se passer en Formule 1. Je sais certainement que je ne resterai pas ici encore plusieurs années – certainement moins que ce que j’ai déjà fait en Formule 1. »

« Je suis ici depuis un moment. Donc on ne sait jamais, mais je me dis que si en 2021 je ne suis pas candidat aux podiums et que je ne vois pas que je vais avoir cette opportunité, je ne serai pas ici au-delà. Mais nous sommes vraiment optimistes et nous voulons vraiment bien réussir pour les années à venir. »

Esteban Ocon chez Mercedes en 2020, attention aux fake news !

Depuis quelques heures, de fausses informations circulent sur les réseaux sociaux concernant l’avenir d’Esteban Ocon en Formule 1.

En pleine période des transferts en F1, des petits malins s’amusent à créer de faux comptes sur les réseaux sociaux pour lancer de fausses informations [fake news].

La dernière fausse information publiée sur les réseaux sociaux concerne le pilote Français Esteban Ocon, selon laquelle il pilotera aux côtés de Lewis Hamilton en 2020 en remplacement de Valtteri Bottas.

Cette information est totalement fausse et uniquement destinée à tromper les utilisateurs. La décision concernant le line-up pour la saison 2020 chez Mecedes est attendue au plus tôt au mois de septembre. Cette annonce sera d’abord faite par l’équipe du constructeur via un communiqué de presse.

Ci-dessous, le faux compte Twitter de la F1 [qui a changé depuis la publication de cet article]

La FIA a lancé un appel d’offres pour un système de contrôle de la pression des pneus

La FIA a prévu d’introduire un système standard de contrôle de la pression des pneus en Formule 1 à partir de la saison 2021.

Avec l’interdiction des couvertures chauffantes à partir de la saison 2021 et l’arrivée des jantes 18 pouces, la FIA souhaite également introduire un système de contrôle de la pression des gommes, permettant aux instances d’obtenir des informations complètes en temps réel.

Un appel d’offres a été lancé par la FIA et les candidats ont jusqu’au 30 août 2019 pour y répondre. Une décision définitive sera ensuite prise par les instances d’ici le 4 octobre 2019, alors qu’un système prototype devra être fourni à Pirelli [le manufacturier unique de la F1] avant le 15 novembre.

Ce prototype permettra à Pirelli de tester le système lors des essais pneumatiques qui seront organisés au mois de décembre de cette année à Abou Dhabi. Les équipes recevront alors leurs propres exemplaires au mois de février.

Le contrat portera sur seulement deux saisons de F1 entre 2021 et 2023, mais une extension de deux années est prévue dans le cas où ce système se montrerait efficace.