La chance des fans d’avoir un duel inter-équipiers et équipes pour le titre

Les fans de Formule 1 sont gâtés en 2025, même si nombre d’entre eux, supporters en premier lieu des Ferrari et de Charles Leclerc et Lewis Hamilton, peinent sans doute à trouver dans cette saison tous les éléments pouvant les réjouir. Reste que la dynamique observée dans ce championnat, qui permet d’assister à une lutte entre équipiers chez McLaren avec Oscar Piastri et Lando Norris – ainsi que celle entre équipes rivales, avec le champion du monde en titre Max Verstappen venant challenger le duo, offre de quoi se régaler.

La plupart du temps, on assiste à une lutte entre les rivaux pour le titre, comme en 2021 où Lewis Hamilton, dans sa Mercedes, a livré une bataille acharnée à Verstappen, ou à une lutte au sein d’une même équipe, comme entre 2014 et 2016, où le Britannique s’est affronté à son coéquipier Nico Rosberg.

Mais cette saison, nous avons la chance d’avoir les deux. Tous les ingrédients sont réunis pour une lutte titanesque. Les campagnes les plus mémorables sont celles qui offrent quelque chose d’un peu différent, et c’est le cas cette année.

En 2003, Michael Schumacher a défendu avec succès son titre avec Ferrari, mais les défis lancés par Juan Pablo Montoya dans sa Williams et Kimi Raikkonen dans sa McLaren ont rendu la course très serrée jusqu’à la fin.

Puis il y a eu la saison 2010, unique en son genre, qui a vu Fernando Alonso, chez Ferrari, se battre toute l’année contre deux duos de coéquipiers : Sebastian Vettel et Mark Webber chez Red Bull, et Lewis Hamilton et Jenson Button chez McLaren.

Cependant, la situation actuelle peut être comparée avec le plus de précision à celle de 2007, lorsque Alonso et Hamilton, chez McLaren, ont affronté la Ferrari de Raikkonen.

Piastri a récemment fait allusion à cette campagne légendaire, déclarant que Norris et lui « essayaient de répéter 2007 ». Il n’aura pas manqué de remarquer que les luttes intestines à Woking cette année-là avaient permis au pilote finlandais de s’emparer de son seul et unique titre…!

Alex Wurz propose une refonte en trois étapes du circuit de Monaco pour relancer le spectacle

Le directeur de la GPDA (Association des pilotes de Grand Prix), Alex Wurz, a dévoilé un plan en trois étapes destiné à moderniser le tracé urbain de Monaco, dans l’objectif de redonner du dynamisme à l’épreuve la plus emblématique du calendrier de la Formule 1.

Cette proposition intervient à la suite de l’introduction, cette saison, d’une nouvelle règle imposant deux arrêts au stand — mesure censée favoriser les dépassements mais qui s’est révélée inefficace dans les étroites rues de Monte-Carlo.

Fort de son expérience d’ancien pilote de F1 et vainqueur des 24 Heures du Mans, l’Autrichien a formulé trois suggestions concrètes pour repenser certains segments du circuit. Selon lui, ces ajustements doivent permettre d’améliorer la qualité des courses tout en respectant les contraintes urbaines et historiques du tracé princier.

Wurz, dont la société WurzDesign est également impliquée dans la conception du futur circuit de Qiddiya en Arabie saoudite, précise que l’approche adoptée vise à conserver le prestige unique de Monaco tout en répondant aux exigences modernes du spectacle en F1.

Nouvelle chicane

Dans sa proposition, Alex Wurz recommande de repositionner la Nouvelle Chicane plus en amont sur le tracé, afin d’offrir une meilleure opportunité de dépassement pour le pilote en chasse dans la séquence gauche-droite.

Wurz a décrit la Nouvelle chicane actuelle comme un « endroit propice aux dépassements », avant d’ajouter : « Je suis convaincu, d’après ma propre expérience en tant que spectateur et mes discussions avec mes collègues pilotes, que le déplacement de la chicane vers l’arrière, ce qui est physiquement possible compte tenu des contraintes de toute ville, devrait être réalisable

Cela signifie que la défense dans ce virage, qui est assez facile à réaliser grâce au coude et aux bosses, deviendra plus difficile.

« On peut préparer le dépassement et le réaliser avec une plus grande probabilité si on déplace la chicane plus loin. »

Cela nécessitera bien sûr d’importants travaux, mais Wurz est convaincu que la construction dans le port est techniquement faisable. Il est également conscient de l’impact que cela pourrait avoir sur le virage du Tabac et souhaite que les pilotes continuent de lever le pied à l’approche de ce virage.

Virage du Grand Hotel

Wurz a suggéré d’élargir le circuit de 2,4 mètres à l’entrée du célèbre virage en épingle à cheveux afin de donner aux pilotes plus de possibilités de dépassement. Il a également suggéré de supprimer le vibreur à la sortie du virage et de prolonger l’asphalte jusqu’aux murs extérieurs.

« La ligne de course idéale ne changera pas », a-t-il expliqué. « Cela ne changera pas le caractère du virage. Mais cela permettrait un dépassement en plongée. Si cela ne fonctionne pas, vous gagnez tout de même ici [à la sortie du virage] grâce à l’asphalte supplémentaire, également de 2,5 mètres. Une fois encore, cela conduira simplement à un peu plus de défense. Ce virage permettra donc d’amorcer les dépassements dans la nouvelle chicane, ce qui devrait améliorer les dépassements et la traçabilité dans les rues de Monaco. »

Virage de la Rascasse

Wurz souhaite redessiner le célèbre virage de la Rascasse en déplaçant le point de corde de deux ou trois mètres et en élargissant la piste. Il a fait remarquer qu’il y a une entrée de parking à l’extérieur du virage qui ne peut pas être déplacée, mais « nous pouvons tirer le maximum de ce que nous avons et lorsque ce point de corde sera plus éloigné, la ligne d’entrée changera forcément ». Il a ajouté : « Vous ouvrirez beaucoup plus le virage pour permettre les attaques, ce qui signifie que tout pilote en tête devra soit se défendre, soit accepter de laisser la porte ouverte. Si vous vous défendez, vous sortirez beaucoup plus lentement, ce qui créera un train derrière vous et augmentera la pression sur tous les pilotes. »

Contrairement à la modification proposée à la Nouvelle chicane, Wurz estime que la modification de la Rascasse devrait être beaucoup plus facile à mettre en œuvre pour les organisateurs.

 

Le besoin absolu de Red Bull de conserver Verstappen est partagé par Mateschitz Jr

Max Verstappen a réussi à renforcer le soutien d’une personnalité très influente et puissante au sommet de Red Bull.

Suite au décès fin 2022 du cofondateur et figure emblématique de Red Bull, Dietrich Mateschitz, les 49 % de parts détenues par l’Autrichien dans la société de boissons énergisantes sont désormais entre les mains de son fils, Mark.

Mark Mateschitz, 33 ans, était présent à Imola pour le 400e Grand Prix de Red Bull Racing, remporté avec brio par le quadruple champion du monde Verstappen, parti en pole position et contre toute attente, grâce à évolution très efficace de sa voiture, lui ayant permis de reprendre du terrain aux deux pilotes McLaren au championnat, juste avant l’épreuve emblématique de Monaco.

« Max a brillamment piloté et gardé la tête froide », a-t-il déclaré au journal De Telegraaf, après Imola. « Mon père aurait été fier. »

Impressionner publiquement Mateschitz pourrait être décisif pour l’avenir de Verstappen, qui reçoit des offres très lucratives de la part d’équipes rivales alors que les clauses de sortie liées aux performances approchent à grands pas pour la pause estivale.

Compte tenu du fait que Sergio Perez, Liam Lawson et maintenant Yuki Tsunoda ont récemment démontré qu’ils ne pouvaient pas rivaliser avec le rythme de Verstappen, Mateschitz admet qu’il est crucial pour Red Bull de conserver le Néerlandais.

« Nous savons depuis longtemps que nous devons le garder », a-t-il déclaré au journal Bild. « Max est essentiel au concept Red Bull. »

Cependant, bien que son influence au sein de la société Red Bull soit immense et que son compte en banque soit bien garni, Mateschitz a insisté sur le fait qu’il n’intervenait pas dans la gestion de l’équipe de F1. « Je donne des conseils amicaux », a-t-il déclaré en riant.

Sondage : la nouvelle réglementation sur les ailerons bouleversera-t-elle la hiérarchie en 2025 ?

Les nouvelles règles encadrant l’utilisation des ailerons flexibles en Formule 1 entreront officiellement en vigueur ce week-end à Barcelone, à l’occasion du Grand Prix d’Espagne.

Après plusieurs plaintes émanant de différentes équipes au cours des derniers mois, la FIA avait annoncé en début d’année l’instauration de contrôles renforcés sur ces éléments aérodynamiques, soupçonnés de contourner les limites du règlement. Le débat sur la légalité de la flexibilité des ailerons est un serpent de mer en F1, régulièrement relancé — le dernier épisode en date remontant à l’été dernier, lors du Grand Prix de Belgique.

Depuis, l’instance dirigeante a observé de près les comportements de certaines monoplaces, notamment parmi les équipes de pointe. Si toutes ont jusqu’à présent réussi à se conformer aux tests existants, la FIA a décidé d’aller plus loin. À partir de ce week-end, des essais de charge plus rigoureux seront appliqués spécifiquement aux ailerons avant, avec l’objectif clair de réduire tout avantage aérodynamique résultant d’une flexion excessive.

Reste à voir si cette évolution réglementaire influencera significativement la hiérarchie actuelle sur la grille.

Toto Wolff suggère que Ferrari pourrait y gagner avec les nouvelles restrictions sur les ailerons

Alors que la FIA introduit à partir du Grand Prix d’Espagne de nouvelles contraintes techniques sur les ailerons avant, Toto Wolff estime que Ferrari pourrait en sortir gagnante grâce à une approche plus prudente dans sa conception aérodynamique.

Ces tests de charge renforcés visent à limiter davantage la flexibilité des ailerons, un sujet sensible en Formule 1 depuis l’an dernier. La polémique avait notamment enflé après les soupçons entourant l’aileron arrière de McLaren, à la suite de la victoire d’Oscar Piastri à Bakou.

Si l’impact réel de ces nouvelles vérifications reste à confirmer, certaines équipes sont soupçonnées d’avoir exploré les limites du règlement via des éléments aérodynamiques particulièrement flexibles. À l’issue du Grand Prix de Monaco, Wolff a ainsi souligné que Ferrari adopte une philosophie plus « conservatrice » en matière de design, ce qui pourrait jouer en sa faveur si les ajustements réglementaires affectent les performances de ses rivaux.

« Je pense que ce que nous avons vu, c’est que Ferrari était probablement la plus conservatrice en matière d’ailes flexibles », a déclaré Wolff, cité par Sky F1. « Nous devons voir quel sera l’impact sur le classement. Je ne suis pas sûr que cela aura un effet, mais c’est un autre angle intéressant et je ne sais pas comment cela va se passer. »

Programme et horaires du Grand Prix de F1 d’Espagne 2025

La Formule 1 débarque ce week-end sur le tracé de Barcelone, en Catalogne (Espagne), pour la neuvième manche du championnat, du 30 mai au 1er juin. 

Retrouvez le programme complet et les horaires du GP d’Espagne de Formule 1 pour ne rien manquer

Date Séance Horaires Chaine
Vendredi Essais Libres 1 13:30 – 14:30 Canal+ Sport
  Essais Libres 2 17h00 – 18h00 Canal+ Sport
Samedi Essais Libres 3 12H30 – 13H30 Canal+ Sport
  Qualifications 16h00 – 17h00 Canal+ Sport
Dimanche Grand Prix 15h00 Canal+

 

Mattia Binotto tempère les attentes autour du moteur Audi pour 2026

Mattia Binotto, à la tête du projet Audi F1, a reconnu que l’écurie ne disposera pas du moteur le plus performant lors de ses débuts en championnat du monde en 2026. Le constructeur allemand fera son entrée officielle en Formule 1, après avoir acquis l’usine Sauber à Hinwil, qui servira de base à son programme.

Présenté pour la première fois lors du Grand Prix de Belgique 2022, le projet Audi a pris forme dans le contexte des nouvelles réglementations moteur, qui entreront en vigueur en 2026. Celles-ci imposent une part accrue d’électrification, avec une répartition de puissance de 50 % entre moteur thermique et énergie électrique. Toutefois, ce seuil pourrait être révisé à la baisse, des discussions étant en cours pour éviter une perte de performance dans les longues lignes droites.

Binotto, désormais PDG et directeur général de Sauber Motorsport après un long passage chez Ferrari où il dirigeait notamment le département moteur pendant l’ère Schumacher, reste réaliste. Il reconnaît qu’Audi ne pourra pas rivaliser immédiatement avec les motoristes établis en matière de performances, malgré son engagement ambitieux.

« Je sais bien, pour avoir été ingénieur moteur, que la fabrication de groupes motopropulseurs est beaucoup plus complexe et compliquée qu’on ne pourrait l’imaginer en regardant les courses en tant que spectateur », a-t-il déclaré à Autosport. « Aujourd’hui, cependant, nous entrons dans un domaine extrêmement avancé qui n’a jamais été exploré. Nous allons donc rencontrer un niveau de difficulté plus élevé, même si le point de départ reste toujours le moteur. Nous devrons changer la culture du moteur, et cela ne sera pas facile. Nous restons concentrés sur nous-mêmes, nous savons que 2026 ne sera pas l’année où nous serons au sommet.
Nous n’aurons pas le meilleur groupe motopropulseur, mais je suis convaincu que la voie empruntée est la bonne. En 2014, lorsqu’un système hybride plus important a été introduit sur le groupe motopropulseur, c’était un championnat des moteurs au début, car Mercedes avait fait la différence. C’est une situation qui pourrait se reproduire, et ceux qui doivent rattraper leur retard vont essayer de le faire. »

Victor Martins fera ses débuts en F1 avec Williams lors des EL1 du Grand Prix d’Espagne

L’écurie Williams a confirmé que Victor Martins prendra le volant de la FW47 lors des essais libres 1 du Grand Prix d’Espagne, à Barcelone. Le pilote français participera à sa première séance officielle en Formule 1 dans le cadre des sessions obligatoires de FP1 réservées aux jeunes pilotes.

Champion de Formule 3 en 2022, Martins évolue actuellement en Formule 2 avec l’équipe ART Grand Prix. Son meilleur résultat cette saison reste une troisième place obtenue lors de la course principale à Djeddah. Initialement membre de la filière Alpine, il a intégré la Williams Driver Academy en mars dernier et a déjà pris le volant d’une monoplace de l’équipe britannique lors d’un essai privé organisé à Monza en avril. Il avait effectué ses premiers tours en F1 l’an passé avec Alpine.

Martins devient ainsi le deuxième pilote de la jeune garde à participer à une FP1 pour Williams en 2025, après Luke Browning, qui avait remplacé Carlos Sainz à Bahreïn. L’équipe de Grove a ainsi rempli deux des quatre engagements requis cette saison, signifiant qu’Alex Albon et Sainz devront chacun céder leur place lors d’une autre séance d’ici la fin de l’année.

« Je suis très heureux de prendre le volant de la FW47 pour la première fois à Barcelone. Ce sera une expérience incroyable de piloter pour l’équipe », a déclaré Martins. « Je travaille dur pour me préparer au mieux afin de tirer le meilleur parti de mon temps au volant et de faire de cette séance une expérience enrichissante pour moi-même et pour l’équipe. Je suis extrêmement reconnaissant à tout le monde chez Williams Racing de m’avoir donné cette opportunité et j’ai hâte de profiter de chaque seconde ! »

Le directeur sportif Sven Smeets a ajouté que Martins « continue de démontrer qu’il est un pilote talentueux, et cette séance est une étape importante dans sa carrière au sein de l’Académie. Sa participation à notre programme TPC et son travail sur simulateur à Grove l’ont bien préparé, et nous sommes impatients de le voir dans le garage ce week-end. »

Cadillac suscite beaucoup d’intérêt, même pour les pilotes NASCAR

Un nouveau nom vient s’ajouter à la liste croissante des candidats pour les deux nouveaux sièges de Cadillac en Formule 1 en 2026.

Déjà étroitement liés à l’écurie américaine, fortement soutenue par General Motors, figurent des noms bien établis de la F1 tels que Sergio Perez, Valtteri Bottas, Guanyu Zhou et Mick Schumacher.

Auparavant, l’idée était claire : Cadillac allait probablement associer la star américaine de l’Indycar Colton Herta, qui ne dispose pas encore d’une super licence F1, à un pilote de F1 expérimenté.

« Cette équipe suscite beaucoup d’intérêt et nous en sommes très reconnaissants », a déclaré Dan Towriss, une figure clé de l’équipe, au Arkansas Democrat Gazette. Il ne cache pas son désir de centrer l’équipe autour d’un pilote américain, mais reconnaît qu’une approche différente pourrait être nécessaire dans un premier temps.

« Nous voulons que cette personne soit mise en position de réussir et que son siège soit respecté lorsque ce pilote américain rejoindra l’équipe », a déclaré Towriss. « Nous trouverons le bon moyen et le bon moment pour faire entrer le bon pilote en Formule 1. »

Dans le paddock, le sentiment grandit que la stratégie de Cadillac pourrait être de laisser Herta, 25 ans, en Indycar pour l’instant, et de susciter l’intérêt du marché américain d’une autre manière.

Le Mexicain Pato O’Ward, par exemple, est une autre star de l’Indycar constamment associée à la F1. Interrogé sur les rumeurs concernant Cadillac, Zak Brown, PDG de McLaren, qui dirige O’Ward dans l’équipe Indycar de la marque avec un contrat ferme, n’a pas nié le lien.

« Je n’aimerais pas ça », a déclaré Brown, « mais je ne l’en empêcherais pas ».

Un autre nom à ajouter à la liste est celui du pilote de Nascar Kyle Larson, qui, selon le journal susmentionné, est souvent comparé à Max Verstappen en termes de talent. Lorsque l’Associated Press a interrogé le président de General Motors, Mark Reuss, au sujet de Larson, il a répondu : « Concentrons-nous d’abord sur Indianapolis [qui avait lieu en même temps que Monaco, ndlr] ». En effet, Larson, 32 ans, participait pour la deuxième fois cette année à l’Indy 500, également pour McLaren.

Enfin, Reuss a nié que le régime tarifaire controversé de Donald Trump aura une incidence sur le projet Cadillac F1. « L’impact pour nous est d’environ 5 milliards de dollars », a-t-il déclaré. « Mais cela n’aura aucune incidence sur ce projet (F1). »

 

 

Sondage F1 – Quel pilote remportera le Grand Prix d’Espagne 2025 ?

Ce week-end, la F1 défait ses valises sur le tracé de Catalogne, à proximité de Barcelone, pour y disputer l’un des Grands Prix les plus prisés par les supporters français, toujours nombreux dans les gradins. Neuvième manche du championnat, elle a traditionnellement marqué le retour de la F1 en Europe pendant de longues années. Barcelone est connu pour être un circuit « juge de paix » de la saison, où les performances des autos sont bien souvent très représentatives de la hiérarchie en place pendant le reste de la saison. Il y sera donc particulièrement intéressant de voir qui a la main, après un GP de Monaco moins représentatif en raison de ses caractéristiques urbaines très particulières. 

L’année passée, Max Verstappen s’y était imposé avec deux secondes d’avance sur la McLaren de Lando Norris. Lewis Hamilton (Mercedes) avait complété le podium, à plus de 17 secondes du vainqueur. Lando Norris avait été élu « pilote du jour » et avait également signé le meilleur tour en course.

 

PepsiCo devient partenaire officiel de la Formule 1 jusqu’en 2030

La Formule 1 a officialisé un partenariat de longue durée avec le géant de l’agroalimentaire PepsiCo, à l’occasion de la célébration du 75e anniversaire du championnat. L’accord, qui s’étend jusqu’à la saison 2030, intègre plusieurs marques phares du groupe au cœur de l’écosystème de la F1.

Les produits Sting Energy, Gatorade et Doritos seront désormais bien plus visibles sur les circuits et dans les événements officiels du sport. Sting Energy devient ainsi la boisson énergétique officielle de la discipline, tandis que Gatorade est désigné partenaire officiel des courses sprint. Doritos, de son côté, obtient une désignation plus originale en devenant le « partenaire officiel des en-cas salés » de la Formule 1.

Cette collaboration s’inscrit dans la volonté de la F1 de renforcer ses liens avec de grandes marques mondiales, en diversifiant ses partenariats stratégiques à l’échelle internationale.

« Aujourd’hui, nous célébrons le partenariat entre deux marques mondiales emblématiques et historiques », a déclaré Stefano Domenicali, directeur général de la F1. « Une union qui réunira tradition et innovation, générant excitation, divertissement et expériences inoubliables pour nos fans et nos clients dans le monde entier. PepsiCo exploitera le potentiel unique de la Formule 1 en tant que plateforme mondiale pour toucher de nouveaux publics et nous bénéficierons de leur énergie, de leurs produits extraordinaires et de leur communauté fidèle. Avec une longue histoire de créativité et de capacité à célébrer les moments amusants et spéciaux de la vie, PepsiCo est le partenaire idéal pour partager ensemble des moments uniques tout au long de notre voyage. »

La FIA justifie la sévérité de la sanction infligée à George Russell lors du Grand Prix de Monaco

La Fédération internationale de l’automobile (FIA) a apporté des précisions sur la pénalité infligée à George Russell lors du Grand Prix de Monaco, soulignant sa volonté de poser un précédent clair afin d’éviter des abus similaires durant la course.

Au 50e tour, le pilote Mercedes a délibérément coupé la Nouvelle Chicane – les virages 10 et 11 – pour dépasser la Williams d’Alex Albon. Cette manœuvre a conduit les commissaires à sévir plus fermement que d’habitude. Bien que ce type d’infraction soit en général sanctionné par une pénalité de 10 secondes, la FIA avait anticipé ce genre de situation spécifique sur le tracé monégasque. Avant même le départ, le directeur de course avait averti les équipes qu’une application plus stricte du règlement serait de mise à cet endroit précis du circuit. L’objectif : dissuader les pilotes d’exploiter cette échappatoire pour gagner du terrain de manière non réglementaire.

Russell, conscient de la conséquence, avait indiqué à son équipe par radio qu’il acceptait la sanction, préférant prendre un avantage en piste malgré la pénalité. Les commissaires ont alors choisi d’imposer une pénalité équivalente à un passage par la voie des stands (drive-through), bien plus lourde qu’une simple pénalité en temps. La FIA estime que cette décision a eu l’effet escompté. Kimi Antonelli, qui avait commis une infraction similaire plus tard dans la course, a finalement restitué sa position à Albon, préférant éviter une sanction. Aucun autre pilote n’a ensuite tenté de contourner la réglementation de manière comparable.

Les explications de la FIA quant à la sévérité de la pénalité de George Russell

Il était clair, d’après le message radio dans lequel il disait qu’il « prendrait la pénalité », que le dépassement avait été fait délibérément car il se sentait retardé par la voiture 23 qui roulait de façon erratique.

Anticipant que de telles situations pourraient se produire lors du Grand Prix de Monaco, toutes les équipes ont été informées avant la course par le directeur de course (à la demande des commissaires) que les commissaires examineraient attentivement une sortie délibérée de la piste au virage 10 pour doubler une voiture ou un train de voitures lentes.

Cette communication précisait également que la pénalité de 10 secondes prévue par les lignes directrices pourrait être insuffisante pour cette infraction délibérée et que la pénalité appliquée pourrait être supérieure à 10 secondes.

Nous avons donc considéré que l’infraction délibérée de la voiture 63 justifiait une pénalité de passage et nous l’avons infligée.

Business – La F1 est-elle nuisible à l’économie de Las Vegas ?

Alors que le deuxième Grand Prix de Las Vegas s’est tenu au mois de novembre dernier, deux chefs d’entreprise locaux ont vivement critiqué l’événement, le sport et ses autorités.

On se rappelle que le conseiller de l’écurie Red Bull, le Dr Helmut Marko, avait admis avant le GP de l’an dernier qu’il n’en était pas fan, le qualifiant de « pas si génial » et déclarant à Osterreich : « Il ne bénéficie pas d’un grand soutien de la population locale. »

Il se trouve que le GP de Las Vegas, dont le promoteur est Liberty Media, semble également ne pas bénéficier du soutien total de l’État du Nevada, plusieurs rapports faisant même état de difficultés rencontrées par le personnel de la F1 pour obtenir l’autorisation d’entrer sur le territoire.

« Ils ne voulaient pas me laisser entrer », avait déclaré le pilote RB Yuki Tsunoda. « Ils m’ont retenu pendant deux ou trois heures et ont failli me renvoyer chez moi, alors que mon passeport montre que je me déplace constamment d’un pays à l’autre et que j’ai un visa valide, et qu’il n’y a pas longtemps, j’ai couru sur un autre circuit américain, à Austin. »

Wade Bohn, propriétaire d’une station-service aux couleurs de Coca-Cola à Las Vegas, raconte qu’il était ravi d’apprendre que sa ville allait rejoindre le calendrier de la Formule 1 en 2023.

Mais les perturbations causées à la ville ont finalement abouti à une chute choquante de 65 % de ses revenus pour le mois de novembre. Il a déclaré au Journal de Montréal qu’en novembre 2022, il avait réalisé un chiffre d’affaires de 682 000 dollars. Aujourd’hui, « je n’atteindrai même pas les 200 000 dollars », a-t-il révélé. « Ça me rend malade », a ajouté M. Bohn. « Si cette course est toujours là dans quatre ans, c’est fini pour moi. J’ai déjà licencié 50 % de mes employés. »

« Les dégâts causés par une course de 90 minutes qui a lieu une fois par an sont inexplicables. Je ne comprends pas ce concept. C’est notre ville. »

Le restaurateur Randy Markin, quant à lui, poursuit carrément  la Formule 1 en justice pour les pertes financières causées par les perturbations que l’événement entraîne pour son entreprise.

« Aucun événement n’a jamais détruit ma ville comme la F1 », a déclaré le propriétaire du restaurant italien Battista’s Hole In The Wall. Il affirme que lorsque la Formule 1 est en ville, il enregistre 50 % de réservations en moins.

« C’est horrible », a-t-il déclaré. « Nous sommes censés faire salle comble. Les gens appellent pour annuler leurs réservations parce qu’ils ne peuvent pas venir à cause des embouteillages et des fermetures. »

« Nous étions le restaurant le plus fréquenté en dehors du Strip », a déclaré M. Markin, ajoutant que certains autres restaurants voisins ferment même pendant toute la semaine de la course.

Faisant référence aux responsables de la Formule 1, il s’est emporté : « Ces gens s’en fichent complètement. C’est la première fois qu’une entreprise s’installe à Las Vegas sans s’intégrer dans le tissu urbain. Et Dieu seul sait combien d’entreprises sont déjà venues ici. Aucune ville au monde n’organise de grands événements comme nous le faisons. Mais pourquoi les citoyens détestent-ils autant cette course ? C’est parce que la F1 se promène le nez en l’air, sans se soucier de rien et en détruisant tout autour d’elle. Ils arrivent en jet privé, font leur boulot et repartent. Ça ne marche pas comme ça ici. »

La F1 s’est excusée après les perturbations de l’événement de 2023 et s’était engagée à faire mieux pour 2024. Mais Markin affirme que rien n’a changé.

« Si la F1 se souciait vraiment de Las Vegas, nous n’aurions pas à nous battre devant les tribunaux. Il est impossible de s’asseoir avec ces gens et de discuter, car ils s’en moquent. Ils n’ont aucune loyauté. Et leur façon de penser qu’ils sont plus grands et plus forts grâce à leur argent ne fonctionne plus. Surtout pas dans ce marché unique. »

 

 

Après leur bataille controversée à Monaco, Albon invite Russell à dîner

À la suite de leur confrontation en piste lors du Grand Prix de Monaco, Alex Albon a offert un dîner à George Russell, en signe « d’apaisement« . Le pilote Williams a ainsi tenu à désamorcer les tensions provoquées par un affrontement stratégique sur l’un des circuits les plus étroits du calendrier.

Cette saison, la Formule 1 a instauré une règle imposant deux arrêts aux stands lors de la course monégasque, dans l’espoir de dynamiser une épreuve souvent figée par l’impossibilité de dépasser. Plusieurs équipes ont répondu à cette contrainte par des stratégies jugées limites, voire très controversées. C’est dans ce contexte que Williams a ordonné à ses pilotes, Carlos Sainz et Alex Albon, de ralentir volontairement à certains moments pour créer des écarts suffisants avec leurs poursuivants, évitant ainsi de perdre des positions lors de leur second arrêt obligatoire.

George Russell s’est retrouvé pris dans ce jeu tactique, coincé derrière la monoplace d’Albon pendant une longue partie de la course. Frustré, le pilote Mercedes a rson rival de piloter de manière « erratique » pour conserver sa place en piste. Il a fini par couper la chicane délibérément à la sortie du tunnel afin de le dépasser, assumant la pénalité qui s’en est suivie.

Au final, Albon et Sainz ont sécurisé les neuvième et dixième positions, tandis que Russell, pénalisé, a échoué à la porte des points, terminant onzième. Malgré les tensions, Albon a voulu faire un geste envers Russell, son ami de longue date, en l’invitant à dîner pour tourner la page sur cet épisode tendu.

« Je dîne avec lui ce soir, alors il va certainement recevoir l’addition », a déclaré Russell après la course. Pour expliquer la tactique de Williams, Albon a déclaré : « Nous savions que c’était une possibilité. Nous savions que cette stratégie pouvait se produire. Nous en avons parlé jeudi. Nous ne voulions pas que cela se produise, et je pense que de notre côté, ce n’était pas la façon dont nous allions faire la course. Une fois que RB a commencé, cela nous a mis dans une position où nous devions le faire aussi. La seule façon de s’en sortir était de répéter ce qu’ils avaient fait. Ce n’est pas très joli et c’est frustrant, mais au final, c’est un sport d’équipe et nous avons maximisé les trois points pour l’équipe ».

Alex Albon a alors retenu les deux Mercedes afin de laisser l’espace à Carlos Sainz de réaliser ses deux arrêts obligatoires. Mais Russell et Albon ont mis leur duel en piste derrière eux en dînant ensemble plus tard dans la soirée de dimanche. Albon a révélé qu’il avait payé l’addition dans un message sur les réseaux sociaux, dans lequel il a partagé une photo des deux hommes souriant ensemble. « Tu es le bienvenu George Russell », a simplement indiqué Albon en légende de son message.

Verstappen évite toute spéculation sur le titre mondial et aborde sa saison, « Course par course »

Max Verstappen a préféré écarter toute considération sur la course au titre mondial à l’issue du Grand Prix de Monaco, répétant qu’il aborde cette saison étape par étape. Le pilote Red Bull, quadruple champion en titre, s’est contenté d’une quatrième place dimanche sur le tracé monégasque, à 20,5 secondes du vainqueur Lando Norris.

Le Néerlandais a brièvement mené la course jusqu’au 77e des 78 tours, en raison d’une stratégie décalée de Red Bull qui visait à tirer parti d’un éventuel drapeau rouge ou d’une voiture de sécurité. Ce pari n’a cependant pas porté ses fruits, Verstappen étant rappelé aux stands pour son deuxième arrêt obligatoire.

Red Bull, en difficulté sur les tracés comportant de nombreux virages à basse vitesse, n’a pas pu rivaliser en qualifications avec McLaren et Ferrari. Cette faiblesse structurelle a contraint Verstappen à s’élancer depuis une position moins favorable, compromettant ses chances de se battre pour la victoire en principauté.

Avec ce résultat, il accuse désormais un retard de 25 points sur Oscar Piastri, actuel leader du championnat, avant le Grand Prix d’Espagne prévu ce week-end. Le circuit de Barcelone, plus fluide et moins sinueux, devrait néanmoins mieux convenir à la RB21.

Interrogé sur ses ambitions pour le championnat après cette nouvelle contre-performance relative, Verstappen est resté fidèle à sa ligne : « Je ne veux pas penser à ça maintenant. On avance course par course », a-t-il déclaré, préférant se concentrer sur le travail à accomplir plutôt que sur les calculs de points.

« Eh bien, honnêtement, je ne pense pas vraiment au championnat. Je veux juste aller course par course », a déclaré Verstappen. « Bien sûr, sur certains circuits, vous pouvez être un peu plus compétitif, et sur d’autres, vous aurez un peu plus de mal. Et je pense qu’il était clair que, encore une fois, à Monaco, nous avons eu du mal. Mais honnêtement, chaque année, nous avons eu des difficultés ici avec cette nouvelle génération de voitures. Il n’y a qu’en ’23 que nous avons bénéficié d’un énorme avantage en termes de rythme, ce qui nous a permis de remporter la course. Mais toutes les autres années, personnellement, j’ai toujours eu beaucoup de mal. »

Si Verstappen n’aime pas manquer un podium, il estime que Red Bull a tiré le meilleur parti de son package compte tenu de ses « limites » actuelles. Red Bull a excellé sur les circuits composés de virages à grande vitesse, remportant des victoires au Japon et à Imola.

« Je pense qu’au vu de notre rythme tout au long du week-end, nous avons fait du bon travail », a ajouté Verstappen. « Mais oui, je pense qu’en tant qu’équipe, bien sûr, nous ne sommes jamais satisfaits de la P4. Mais nous devons aussi l’accepter quand nous connaissons nos limites avec la voiture. »

Sergio Pérez choisira-t-il Alpine ?

La question concernant le retour de Sergio Pérez en F1 n’est peut-être pas à formuler comme : « qui voudra de lui » mais plutôt « à qui voudra-t-il s’associer ? ». Car, ne l’oublions pas, le pilote Mexicain demeure extrêmement convoité en raison des dizaines de millions de dollars de partenariats commerciaux qu’il amène avec lui d’Amérique Latine.

Après une saison 2024 décevante pour Sergio Perez, le pilote de Formule 1 mexicain cherche à revenir sous les feux de la rampe et dispose de plusieurs options qui pourraient lui ouvrir la voie pour un retour en force sur les circuits.

Malgré les nombreuses rumeurs concernant la signature d’un contrat avec Cadillac, il ne semble pas y avoir eu beaucoup de mouvement ces dernières semaines. Au contraire, certaines suggestions laissent entendre que ce pilote talentueux pourrait faire équipe avec Alpine.

Des rumeurs circulent parmi les personnes ayant un intérêt direct dans la Formule 1, qui suggèrent qu’Alpine pourrait chercher à recruter Perez pour la saison 2026, après le remplacement de Jack Doohan par Franco Colapinto. Cette décision laisserait l’équipe sans pilote expérimenté pour épauler Pierre Gasly lors de la saison à venir, et avec Perez qui cherche à revenir dans le giron, cela pourrait être une combinaison idéale.

Cette nouvelle fait suite aux informations d’ESPN selon lesquelles Perez était sur le point de signer avec Cadillac. Son départ de Red Bull après la saison 2024 a laissé Perez sans contrat, et il a passé du temps à profiter de sa famille. Cependant, le Mexicain est impatient de revenir et a exprimé son intérêt pour un retour en F1 avec Cadillac. Le constructeur américain fera son entrée sur la grille en 2026 et voudra devenir un nouveau concurrent des favoris déjà bien établis tels que Red Bull, Mercedes et Ferrari.

Certaines sources suggèrent que Perez serait en négociations avancées avec Cadillac. Il semblerait que Perez ait fait valoir que sa riche expérience serait essentielle pour aider l’équipe à se mettre en place pour sa première saison. L’expérience est certainement quelque chose que l’équipe recherche et qui compléterait son effectif, qui compte déjà de nombreux talents tels que Colton Herta, mais qui manque peut-être d’expérience.

La longue liste d’expériences de Perez chez Sauber, Force India et Racing Point montre à quel point ce pilote talentueux est capable de tirer le meilleur parti de voitures qui ne sont pas toujours en tête du peloton. Ce niveau d’adaptabilité et d’intuition pourrait être crucial pour l’équipe Cadillac, qui vise à faire sensation dans ce sport dès ses débuts.

D’un point de vue personnel, Perez espère retrouver un peu de sa forme après la baisse de régime qui a conduit Red Bull à résilier son contrat en 2024. Ayant pris fin bien plus tôt que prévu et alors qu’il lui restait encore deux ans de contrat, le départ de Perez a été un coup dur, mais peut-être justifié par les géants de la course automobile. Sa série de résultats médiocres a marqué le début d’une période difficile, durant laquelle il n’a remporté aucune victoire et n’a décroché que quatre podiums, ce qui est tout simplement insuffisant pour un pilote de son calibre, comme il en était lui-même parfaitement conscient. Ce déclin significatif lui a valu d’être remplacé par Liam Lawson aux côtés de Max Verstappen dans l’écurie Red Bull.

Alors que Perez réfléchit à son avenir et passe du temps avec sa famille loin des circuits, il examine les opportunités qui s’offrent à lui et semble déterminé à trouver la meilleure option pour atteindre ses objectifs de carrière. Il a déclaré par le passé qu’il restait motivé et axé sur la réussite, ce qu’il souhaite retrouver chez son futur employeur.

Atout pour presque toutes les équipes, Perez est quelqu’un qui pourrait faire la différence sur les circuits de Formule 1 lors de la saison 2026 s’il parvient à retrouver la forme qui était la sienne par le passé. Son transfert devrait être confirmé dans les prochains mois.

Sondage – Le GP de Monaco mérite-t-il encore sa place au calendrier F1 ?

Le Grand Prix de Monaco mérite-t-il toujours sa place dans le calendrier de la F1 ?

Monaco a de nouveau été l’un des mots les plus pronconcés par les fans de sports mécaniques ce week-end, alors que le célèbre circuit européen a accueilli la huitième manche de la saison F1 2025.

Le Grand Prix de Monaco est l’une des courses les plus emblématiques et historiques de tout le sport automobile, cela ne fait aucun doute. Capable d’attirer vers lui une aura qui dépasse le cadre du sport pur, le tracé sinueux et étroit de la Principauté rend chaque tour extrêmement difficile pour tous les pilotes lors des qualifications, la moindre erreur étant immédiatement sanctionnée. Mais il est également devenu le théâtre au fil des ans de courses de plus en plus ternes.

En effet, la course est traditionnellement monotone, car le tracé ne permet pas beaucoup de dépassements. Ces dernières années, les courses sont devenues de plus en plus ennuyeuses, les voitures étant plus lourdes et plus larges que jamais.

Monaco a sa place garantie dans le calendrier jusqu’à la fin de la saison 2031, mais mérite-t-il vraiment cette place ? A vous de nous le dire ! 

 

 

Adrian Newey vole au secours de Lance Stroll après des critiques « injustifiées »

Adrian Newey a pris position en faveur de Lance Stroll, estimant que le pilote canadien fait régulièrement l’objet de jugements excessifs et injustifiés. Selon le célèbre ingénieur, les critiques à l’encontre du pilote Aston Martin ne reflètent pas toujours la réalité de ses performances.

Fils de Lawrence Stroll, milliardaire canadien et propriétaire de l’écurie Aston Martin, Lance évolue dans l’ombre d’un projet ambitieux : hisser l’équipe au sommet de la Formule 1. Pour y parvenir, son père n’a pas hésité à engager Fernando Alonso, double champion du monde, et récemment à convaincre Newey de quitter Red Bull, une décision qui a secoué le paddock.

L’équipe aurait également approché Max Verstappen avec une offre particulièrement généreuse, démontrant une volonté claire de bâtir un projet autour de talents de renom. Pourtant, malgré ces grands noms, Lance Stroll demeure une figure constante dans le baquet de l’Aston Martin, suscitant des interrogations sur la légitimité de sa place au sein de l’écurie.

Actuellement dans sa cinquième saison avec l’équipe basée à Silverstone, le meilleur classement de Stroll au championnat reste une 10e place, obtenue en 2021. Ces résultats ont alimenté les critiques, certains estimant qu’il n’a pas suffisamment prouvé sa valeur face à une concurrence redoutable.

Mais pour Adrian Newey, l’évaluation de Stroll mérite d’être nuancée. Le concepteur de génie voit chez le Canadien des qualités sous-estimées et juge sévères les analyses souvent réduites à son lien familial avec le propriétaire de l’écurie. Un soutien de poids dans un environnement où la pression médiatique et les comparaisons incessantes peuvent peser lourd sur un pilote.

Il « a une réputation injustement mauvaise, en moyenne », a déclaré Newey à la BBC. « Tout pilote qui arrive en Formule 1 est clairement très bon », a-t-il ajouté. « Mais je pense que Lance est bien meilleur que des pilotes qui ont été très mauvais. »

Ce week-end, le pilote canadien a terminé le Grand Prix de Monaco à la 15eme position, accusant deux tours de retard sur le vainqueur de la course, Lando Norris. Il faut toutefois noter que le pilote Aston Martin a réalisé pendant la course un superbe dépassement sur un pilote Sauber, à la sortie du tunnel. 

F1 – Une Ferrari de Schumacher de 2001 bat un record aux enchères à Monaco

Une monoplace Ferrari F2001 pilotée par Michael Schumacher a établi un nouveau record en devenant la Formule 1 la plus chère jamais vendue ayant appartenu au septuple champion du monde. Mise aux enchères ce week-end à Monaco par RM Sotheby’s, la voiture a été adjugée pour 18,17 millions de dollars (environ 15,9 millions d’euros).

Ce modèle emblématique a été piloté par Schumacher lors de ses victoires aux Grands Prix de Monaco et de Hongrie en 2001, une saison qui l’a vu décrocher son quatrième titre mondial. Ce montant dépasse les 13,2 millions de dollars payés en 2022 pour une autre Ferrari conduite par l’Allemand, la F2003-GA.

La F2001 devient ainsi la voiture de Schumacher la plus onéreuse jamais vendue aux enchères, et se hisse à la quatrième place du classement général des monoplaces de F1 les plus chères. En tête de ce classement figure toujours une Mercedes W196 R Stromlinienwagen pilotée par Juan Manuel Fangio et Stirling Moss en 1955, cédée plus tôt cette année pour 54 millions de dollars.

Plus d’une décennie après son grave accident de ski, Michael Schumacher demeure hors de la vie publique. Il partage encore le record de titres mondiaux en F1 avec Lewis Hamilton, désormais pilote Ferrari, qui pourrait peut-être un jour battre ce record sous les mêmes couleurs, le rouge emblématique de Maranello.

Fernando Alonso défend son niveau de performance après un nouveau revers à Monaco

Fernando Alonso a vigoureusement défendu son niveau de performance après un nouveau zéro pointé en Grand Prix en 2025, cette fois-ci à Monaco.

Le pilote Aston Martin a vu ses espoirs s’envoler peu après la mi-course, contraint de retirer sa monoplace sur problème de groupe motopropulseur. Ce nouvel incident prolonge une série difficile pour l’Espagnol, qui reste l’un des quatre pilotes encore à zéro point au championnat avant la manche suivante, disputée à domicile le week-end prochain à Barcelone.

« Je suis à un très haut niveau », a insisté Alonso après le Grand Prix de Monaco. « Évidemment, on ne doute jamais de soi quand on est pilote de Formule 1. Mais il est vrai que de temps en temps, un bon résultat est toujours le bienvenu.Cela vous donne le sourire. Vous allez à la salle de sport le lendemain et vous êtes un peu plus motivé, vous avez de bonnes nouvelles. Dans mon cas, il n’y a pas de bonnes nouvelles. Je dois donc continuer à aller à la salle de sport demain matin. Je dois continuer à bien performer et c’est ce que je fais. Monaco est un endroit très spécial, très particulier. Les tours de qualification sont incroyables. Les tours en course sont bons, même sans le système DRS. Si je n’avais pas marqué de points à cause d’un rythme lent, de contacts avec d’autres voitures, d’un accrochage avec le mur ou de mes propres erreurs, je serais très frustré. Mais je ressens le contraire ; j’ai l’impression d’être à un très haut niveau. Je suis donc détendu et j’attends une opportunité. »

On a demandé à Alonso s’il était impatient de voir les choses changer rapidement chez Aston Martin, notamment avec la nouvelle réglementation et l’arrivée d’Adrian Newey dans l’écurie. 

« Eh bien, pour être honnête, je serai heureux si tout se passe comme ça toute la saison et que je gagne en Australie l’année prochaine », a-t-il répondu. « Pour moi, cela ne change pas grand-chose de terminer 8e à Barcelone ou au Canada et de marquer 8 points cette année ou 22. L’année prochaine, avec le changement de réglementation, nous espérons vraiment être en mesure de nous battre pour le championnat. Je suis donc heureux d’accumuler tous les abandons cette année. »