Le Russe Nikita Mazepin – récemment limogé par l’équipe Haas – a annoncé ce mercredi avoir lancé une nouvelle fondation pour venir en aide aux sportifs qui ont été empêchés de concourir pour des raisons politiques.
Le pilote russe a vu son contrat en Formule 1 avec Haas résilié plus tôt cette semaine à la suite des retombées de l’invasion de l’Ukraine par son pays. Alors que Nikita Mazepin estime que la décision de son ancienne équipe est « injuste », parce qu’il était prêt à courir sous bannière neutre comme l’avait souhaité la FIA, il s’est engagé à faire tout ce qu’il peut pour soutenir les athlètes qui rencontrent des difficultés similaires et a donc lancé la fondation We Compete As One.
S’exprimant depuis Moscou ce mercredi lors d’une conférence de presse avec plusieurs médias, Nikita Mazepin a déclaré que sa fondation serait financée par l’argent du sponsor Uralkali qui était initialement destiné à l’équipe Haas pour la saison 2022 et qui a d’ailleurs déjà été versé à l’écurie américaine. En parallèle, Uralkali a indiqué qu’elle envisageait des poursuites judiciaires contre Haas pour une rupture de contrat « déraisonnable » et a demandé à l’équipe un remboursement des sommes déjà payées (c’est à lire ici).
Pour en revenir à la fondation We Compete As One, Nikita Mazepin a expliqué qu’elle servirait à fournir un soutien financier et non financier aux athlètes qui ne pourraient pas concourir à la suite de décisions politiques. Ce soutien pourrait également inclure une aide juridique, ainsi qu’une aide psychologique.
« La décision de Haas n’était basée sur aucune directive de l’instance dirigeante du sport, ni dictée par des sanctions qui ont été imposées contre moi ou mon père ou son entreprise. » a déclaré le Russe.
« Évidemment, je ne pense pas que ce soit juste. Mais il y a quelque chose de plus important et je pose la question : n’y a-t-il pas de la place pour une certaine neutralité dans le sport ? Un athlète a-t-il le droit non seulement d’avoir une opinion, mais de garder cette opinion hors de l’espace public ? Un athlète devrait-il être puni pour cela ? Et voulons-nous que le sport devienne juste une autre place publique pour les protestations et le débat politique ? »
« Nous connaissons tous des cas où un pays refuse de concourir avec un autre aux Jeux olympiques en raison de ses désaccords politiques. Nous avons vu dans les années 1980 qu’une génération d’athlètes a perdu ses rêves et la possibilité de concourir au plus haut niveau lorsque les pays ont commencé à se boycotter les uns les autres. Est-ce là que nous voulons que le sport soit ? Ou le sport est-il un moyen de rassembler les gens, même dans les moments les plus difficiles, et surtout dans les moments les plus difficiles. Mon expérience de ces derniers jours a grandement éclairé ma réflexion sur ces questions. »
« Nous savons tous que la carrière d’un athlète est courte et qu’il faut des années de sacrifices intenses pour performer au plus haut niveau. Lorsque cette récompense finale est retirée, c’est dévastateur. Et personne ne pense ce qui se passe pour ces athlètes. Je vais en parler. »
Concernant un éventuel retour en Formule 1, Mazepin admet qu’il n’a pas totalement abandonné l’idée, mais le Russe dit que pour l’instant, il se concentrera sur sa fondation plutôt que de reprendre le volant : « Je ne vois pas la F1 comme un chapitre clos pour moi, je vais rester dans une condition [physique] de course et je serai prêt à saisir une opportunité si elle se présente et pour le moment je ne vise que la F1 et aucune autre catégorie. »
« Je ne prévois pas de participer à différentes catégories et différents championnats. Je vais vraiment consacrer toute mon attention et mon temps à travailler avec cette fondation que j’ai établie. »
Concernant la guerre qui est actuellement en cours en Ukraine, Mazepin n’a pas souhaité à répondre à certaines questions trop directes, mais le Russe a admis que c’était une période « douloureuse » pour tout le monde : « Je comprends que le monde n’est plus ce qu’il était il y a deux semaines, et pour moi comme pour vous tous, c’est une période extrêmement douloureuse. Ceux qui ne vivent pas dans cette partie du monde ou qui ne sont pas nés ici n’en verront qu’une partie. Ceux d’entre nous qui vivons en Russie ou en Ukraine, le verrons à bien d’autres niveaux. »
« Comme nous tous, j’ai des amis et des proches qui, par la force du destin, se sont retrouvés des deux côtés de ce conflit. Ce dont nous discutons aujourd’hui est important, mais ce n’est rien en comparaison de ce qui se passe dans une large image. »
Today I am announcing the creation of a new foundation to help athletes who have been blocked from competing for political reasons. #WeCompeteAsOne
La société Uralkali – l’ex sponsor principal de l’équipe Haas en Formule 1 – a réagi à l’annonce faite par l’écurie américaine le week-end dernier qui a indiqué avoir mis un terme avec effet immédiat à son contrat de sponsoring ainsi qu’au contrat du pilote russe Nikita Mazepin en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
La société Uralkali dénonce ce mercredi une décision prise de façon unilatérale par l’équipe Haas et la considère comme « déraisonnable » et se réserve donc le droit d’engager des poursuites judiciaires et de réclamer des dommages-intérêts, ainsi que le remboursement des « sommes importantes » qu’Uralkali avait payées pour la saison de Formule 1 2022.
« La Société considère la décision de l’équipe comme déraisonnable et estime que le sport doit toujours être libre de politique et de pression de facteurs externes. » indique Uralkali ce mercredi dans un communiqué.
« Compte tenu de ce qui précède, Uralkali entend protéger ses intérêts conformément aux procédures légales applicables et se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires, de réclamer des dommages-intérêts et de demander le remboursement des sommes importantes qu’Uralkali avait payées pour la saison de Formule 1 2022. Comme la majeure partie du financement du sponsoring pour la saison 2022 a déjà été transférée à Haas et étant donné que l’équipe a résilié l’accord de sponsoring avant la première course de la saison 2022, Haas a donc manqué à ses obligations envers Uralkali pour la saison de cette année. »
De plus, Uralkali compte utiliser cet argent pour financer une fondation de soutien aux athlètes russes et biélorusses qui ont été écartés des plus grandes compétitions internationales ces derniers jours en raison de leur nationalité.
« Uralkali demandera le remboursement immédiat des sommes perçues par Haas. Le remboursement de Haas et la partie restante du financement des sponsors d’Uralkali pour 2022 seront utilisés pour établir la fondation de soutien aux athlètes We Compete As One.«
L’équipe Haas a finalement reçu tout son fret à Bahreïn, mais ce dernier est arrivé très tard ce mardi soir sur le circuit, ce qui aura un impact sur le programme de l’écurie américaine.
Comme nous vous le rapportions un peu plus tôt cette semaine, l’avion cargo de la Formule 1 qui transportait le matériel de l’équipe Haas (dont les monoplaces) est tombé en panne et a dû rester sur le tarmac de l’aéroport d’Istanbul. Le fret de l’équipe Haas est donc resté plusieurs jours à l’aéroport de Doncaster au Royaume-Uni et a finalement été expédié dans un avion cargo qui s’est envolé en direction de Leipzig puis Bahreïn où il est arrivé tard ce mardi soir.
Le fret de l’équipe Haas est donc désormais sur le circuit de Bahreïn, mais l’écurie a indiqué ce mercredi qu’elle a accumulé beaucoup de retard dans ses préparatifs et qu’elle pourrait manquer la première matinée des tests ce jeudi : « Le fret de l’équipe est arrivé tard hier soir sur le circuit de Bahreïn.« a indiqué Haas dans un court communiqué.
« Ce retard aura un impact sur notre programme, mais nous visons à être sur la piste pour la deuxième session ce jeudi après-midi avec Pietro Fittipaldi au volant de la VF-22. »
L’équipe est donc déjà lancée dans une véritable course contre la montre pour installer tout son matériel, mais il ne fait aucun doute que le personnel des autres équipes de la grille viendra porter assistance dans les prochaines heures à l’écurie américaine pour lui permettre de prendre part aux essais hivernaux dès ce jeudi matin.
Cette semaine, la Formule 1 poursuit ses essais hivernaux 2022 sur le tracé de Sakhir à Bahreïn avec trois journées de roulage programmées entre le jeudi 10 mars et le samedi 12 mars. Ces journées seront à suivre en direct et en intégralité sur F1only.fr.
Comme pour les trois premiers jours des essais hivernaux qui se sont déroulés fin février à Barcelone en Espagne, nous vous proposons une couverture intégrale des trois derniers jours de tests cette semaine à Bahreïn où les équipes de F1 commenceront à travailler sur la performance des machines avant d’attaquer la plus longue saison de l’histoire de la discipline le 18 mars sur le même tracé avec 23 Grands Prix inscrits au calendrier 2022.
Le programme des essais hivernaux à Bahreïn est assez simple : les journées de roulage débuteront à 08h00 (heure de Paris) et s’achèveront à 17h00 (heure de Paris). Une pause déjeuner d’une heure sera programmée tous les jours entre 12h00 et 13h00 (heure de Paris). Durant ces trois jours d’essais, nous prendrons le direct le matin à partir de 07h50 (heure de Paris) pour vous faire vivre l’intégralité des journées de roulage via notre live texte agrémenté d’images et de vidéos.
Chaque jour, nous publierons à partir de 12h00 un résumé de la matinée, tandis qu’un résumé complet de chaque journée sera disponible le soir aux alentours des 17h15, suivi des réactions à chaud des différents protagonistes. Je vous donne donc rendez-vous dès ce jeudi 10 mars à partir de 07h50…
Pour info : vous pourrez également suivre ces essais hivernaux en direct et en intégralité sur le service de streaming de la Formule 1 F1TV, cependant, il vous faudra payer un abonnement (plus d’infos ici).
À l’occasion de la sortie de Gran Turismo 7 le 4 mars, en exclusivité sur PS4 et PS5 , Sony Interactive Entertainment France a annoncé un partenariat avec le pilote F1 Esteban Ocon.
Le Français prodiguera de précieux conseils à tous les joueurs de Gran Turismo 7. En effet, des sessions de jeu en ligne avec lui seront proposées tout au long de l’année, pendant lesquelles les fans du monde entier – et des invités surprises – pourront venir l’affronter. Esteban Ocon lancera également des défis aux joueurs de GT7 avec, entre autres, des chronos à battre.
Lors de cette première vidéo en tant qu’ambassadeur, le pilote est au volant – virtuel – de l’Alpine Vision Gran Turismo, voiture dessinée spécifiquement pour Gran Turismo, le Français redécouvre à son bord le circuit bien connu des fans de Gran Turismo « Deep Forest ». Un occasion pour lui de donner ses impressions sur la manette haptique Dualsense et ses gâchettes adaptatives ainsi que sur le design sonore du jeu: « C’est hyper bien fait! » a-t-il déclaré.
« Les petites pétarades à l’échappement aussi, à chaque fois qu’on passe le rapport.. c’est excellent. On sent vraiment la vibration dans la manette […] on ressent vraiment plus qu’avant, c’est vraiment un pur kiff de jouer avec la manette »
Le jeu est disponible depuis 5 jours et récolte d’excellentes notes auprès des médias spécialisés, un retour apprécié après les derniers épisodes plus en retrait. Vous pouvez retrouver la vidéo complète et en français ci dessous:
Le directeur d’Alfa Romeo, Fred Vasseur, pense que le débutant Guanyu Zhou sera bien aidé par le très expérimenté Valtteri Bottas cette saison, le Finlandais ayant roulé pour les champions du monde durant cinq années.
En 2022, l’équipe Alfa Romeo est la seule de la grille à aligner un duo de pilotes complétement nouveau avec le Finlandais Valtteri Bottas (qui a quitté Mercedes) et le Chinois Guanyu Zhou (qui arrive directement de la Formule 2). Les deux hommes ont évidemment commencé à travailler ensemble durant l’hiver et jusqu’à présent la collaboration est plutôt bonne selon le patron de l’équipe, qui souligne à quel point Zhou aura besoin de l’expérience de l’ancien pilote Mercedes Valtteri Bottas cette année.
« Je pense que c’était le bon moment pour nous de faire ce changement. Mais pour moi, ce n’est pas du tout un problème de débuter la nouvelle saison avec un nouveau duo de pilotes. » a déclaré Fred Vasseur à Barcelone il y a quelques jours.
« Il était très important d’avoir quelqu’un avec une énorme expérience de la Formule 1 et avec Valtteri [Bottas] nous avons ça et il soutiendra Zhou. La collaboration est plus que bonne jusqu’à présent entre eux. »
« Ils collaborent vraiment très bien, c’est important pour Zhou. Je pense aussi que nous ne devons pas mettre trop de pression sur les épaules de Zhou, mais la F1 est un grand pas en avant – pas seulement en termes de pilotage, car je pense que le pilotage n’est pas loin d’une F2 – mais plus sur la gestion de tout, y compris vous [les médias]. Honnêtement, je suis confiant parce que l’approche est bonne ; il est positif, il est ouvert d’esprit. Donc, nous verrons. » conclut Vasseur.
L’Allemand Mick Schumacher entame cette année sa deuxième saison avec l’écurie Haas en Formule 1 après avoir fait ses débuts en catégorie reine l’an dernier.
Mick Schumacher a pu avoir un bref aperçu du potentiel de sa monoplace à la fin du mois de février lors des premiers essais hivernaux, bien que plusieurs pannes sont venues perturber les tests de l’écurie Haas à Barcelone. Malgré cela, la première impression de la VF-22 est plutôt positive pour Schumacher : « La première impression est positive, je pense que nous pourrons rouler un peu plus à l’avant [dans la hiérarchie]. Nous verrons à quel point nous sommes vraiment bons et si c’est suffisant lors du premier week-end de course à Bahreïn. » a déclaré l’Allemand au Bild.
« Elle semble prometteuse, nous avons travaillé dur et échangé des idées presque continuellement. De temps en temps, l’équipe prenait quelques jours de repos, mais pas trop. Tout le monde est très motivé dans l’équipe et il est important de conserver cette atmosphère vivante avec de bons résultats. Mais vous devez toujours fixer vos objectifs un peu plus haut, c’est comme ça qu’on reste affamé. »
Concernant ses objectifs pour la saison à venir justement, Schumacher préfère ne pas s’emballer et attendra la première course de l’année à Bahreïn le 20 mars pour y voir un peu plus clair sur les forces en présence.
« Pour l’instant je n’en ai pas pour cette saison [des objectifs], nous devrons attendre et voir à quelle vitesse je m’habituerai à la voiture. Après le deuxième test [à Bahreïn entre le 10 et le 12 mars], je devrais avoir une idée plus précise de ce qui m’attend pour cette saison. Si la voiture fonctionne, alors nous pourrons performer. Le problème est le suivant : ce n’est qu’à la première course à Bahreïn que toutes les équipes joueront cartes sur table. Tous les temps au tour et les impressions des tests précédents seront alors secondaires. »
En 2021, Mick Schumacher n’a pas marqué le moindre point en Formule 1, notamment parce que le jeune allemand était au volant d’une monoplace qui n’a pas été développée par l’équipe de toute la saison, Haas ayant préféré concentrer toutes ses ressources sur le développement de la VF-22 issue de la nouvelle règlementation. La saison 2022 débutera le 18 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.
Le groupe Sauber a nommé Alessandro Alunni Bravi au poste de directeur général, à compter du 1er mars 2022.
Alunni Bravi, qui possède une expérience de plusieurs décennies dans le sport automobile et est directeur juridique et membre du conseil d’administration du groupe Sauber depuis 2017, apportera toute son expertise en se concentrant sur le marketing, les communications, les ventes, le juridique, l’informatique et la finance.
« Alessandro a fait partie intégrante de la croissance de notre entreprise, sur et hors piste, ces dernières années et je suis ravi de la contribution qu’il apportera dans son nouveau poste. Peu de gens peuvent égaler sa connaissance du sport automobile avec celle des affaires et du paysage juridique complexe dans lequel nous opérons, et cela fait d’Alessandro la bonne personne pour relever ce défi.« a déclaré Frederic vasseur, team principal de l’équipe Alfa Romeo.
« Je suis ravi d’accéder à ce nouveau poste. C’est un honneur de relever le défi d’être directeur général d’une entreprise avec l’histoire réussie de Sauber.« a ajouté Alessandro Alunni Bravi.
« Je suis également conscient de la responsabilité que ce poste implique envers les plus de 500 personnes employées par Sauber, un engagement que je remplirai avec du travail acharné, de la passion et du dévouement. Je tiens à remercier Frédéric Vasseur et les actionnaires du Groupe Sauber, ainsi que tous ceux qui ont été à mes côtés ces dernières années, me permettant de franchir cette nouvelle étape. Il y a beaucoup de travail à faire, mais je suis ravi de commencer cette nouvelle aventure. »
Le constructeur automobile Ferrari a décidé de faire un don d’un million d’euros pour soutenir les Ukrainiens, tandis que la production de véhicules pour le marché russe est suspendue « jusqu’à nouvel ordre ».
Les fonds seront acheminés par la région Émilie-Romagne qui, en collaboration avec la Croix-Rouge et le HCR, financeront des projets humanitaires internationaux soutenant l’Ukraine ainsi que des initiatives locales axées sur l’accueil des réfugiés dans la région italienne. De plus, une aide ira à l’Association Tchernobyl de Maranello, Fiorano, Formigine – ONLUS pour subvenir aux besoins des Ukrainiens qui seront hébergés dans la zone proche de la Société.
« Ferrari se tient aux côtés de toutes les personnes en Ukraine touchées par cette crise humanitaire en cours. » a déclaré le PDG de Ferrari, Benedetto Vigna.
« Si nous espérons un retour rapide au dialogue et une solution pacifique, nous ne pouvons rester indifférents à la souffrance de toutes les personnes concernées. Nos pensées et notre soutien vont vers eux. Nous jouons notre petit rôle aux côtés des institutions qui apportent un soulagement immédiat à cette situation. »
Concernant la production de véhicules pour le marché russe qui est suspendue jusqu’à nouvel ordre, Ferrari a indiqué : « Nous continuons à surveiller la situation de près et respecterons toujours toutes les règles, réglementations et sanctions.«
L’équipe Williams a annoncé à la veille de la saison 2022 de Formule 1 l’arrivée au sein de son Académie du Britannique Oliver Gray.
Oliver Gray rejoint l’Académie après une première saison réussie en monoplace, au cours de laquelle il a remporté deux victoires et deux pole positions dans le championnat britannique F4 2021. Le pilote britannique s’est régulièrement classé parmi les dix premiers, prenant la troisième place du très compétitif Rookie Championship. Oliver Gray a terminé l’année en participant au championnat italien de F4, en participant aux six dernières courses de la série sur les circuits historiques du Mugello et de Monza.
Au cours de sa carrière internationale de karting, Gray a remporté plusieurs titres de championnat Motorsport UK et British Kart au niveau X30 Junior, tout en remportant les honneurs de vice-champion de la IAME Euro Series en 2019. En 2020, Oliver Gray a enregistré une performance notable lors de la manche de la WSK Euro Series à Sarno, où il a dominé tout au long de l’épreuve. En tant que pilote de l’Académie, Oliver Gray sera immergé au sein de l’équipe Williams, travaillant en étroite collaboration avec les départements de l’entreprise pour soutenir son développement en tant que pilote.
« Aujourd’hui est un jour spécial dans ma carrière car je peux officiellement dire que je fais partie de Williams Racing ! Williams est une équipe avec tant d’histoire et de succès en Formule 1 et j’espère un jour pouvoir ajouter à cela. » a déclaré Gray.
« Alors que je commence à travailler avec l’équipe, mes objectifs immédiats sont de me développer en tant que pilote sur et hors piste, ainsi que de me concentrer sur ma saison 2022 ; J’ai hâte de commencer. Il y a beaucoup de gens qui ont joué un rôle dans ma carrière en sport automobile jusqu’à présent et je tiens à remercier tout le monde, en particulier Sven, Jost et l’équipe de Williams Racing pour leur confiance en moi. »
Charles Leclerc a déclaré que l’effet de marsouinage – terme utilisé en F1 pour décrire le phénomène de rebond d’une monoplace dans les lignes droites – a eu pour conséquence de le rendre « un peu malade ».
A Barcelone lors des premiers tests de l’année, de nombreuses monoplaces ont été victimes de marsouinage dans les lignes droites, un phénomène de retour en Formule 1 après plusieurs années et qui est en grande partie dû aux nouvelles règles techniques qui font la part belle à l’effet de sol sur ces machines nouvelle génération. Le pilote Ferrari Charles Leclerc a comparé la sensation aux turbulences dans un avion, admettant que cela le rendait malade. : « Cela ressemble à des turbulences comme dans un avion, parce que vous montez et descendez durant toute la ligne droite. » a déclaré Charles Leclerc après les premiers tests à Barcelone.
« Je pense que l’une des vidéos publiées par la Formule 1 montre assez bien ce phénomène, et je ne peux pas dire que ce soit agréable, parce que ça rend un peu malade, mais ça va. Nous n’en sommes encore qu’au début de ce projet et j’ai l’impression que c’est un problème que tout le monde a plus ou moins dans le paddock. Mais tous les meilleurs ingénieurs du monde sont ici et je suis sûr que nous trouverons bientôt une solution. »
En effet, tout le monde s’accorde à dire dans le paddock que ce phénomène de marsouinage sera facilement résolu, notamment en réglant la hauteur de caisse des monoplaces. En toute logique donc, nous ne devrions plus voir ce phénomène cette semaine à Bahreïn lors des trois dernières journées d’essais hivernaux qui se disputeront du 10 au 12 mars.
Mercedes a présenté sa nouvelle Safety Car ainsi que la Medical Car qui seront utilisées cette année en Formule 1 en alternance avec Aston Martin.
La Mercedes-AMG GT Black Series apparaît pour la première fois en tant que voiture de sécurité officielle de la F1 tandis que la Mercedes‑AMG GT 63 S 4MATIC+ fera également ses débuts officiels en Formule 1 en 2022 en tant que Medical Car. Il s’agit des variantes les plus puissantes de ces deux modèles.
« Ces dernières années, Mercedes-AMG a célébré un grand nombre de succès incroyables dans le Championnat du Monde de Formule 1. Huit titres de constructeurs et sept titres de pilotes au cours des huit dernières années parlent d’eux-mêmes. » a déclaré Philipp Schiemer, PDG de Mercedes‑AMG Gmbh.
« À cela s’ajoute le transfert étendu et généralisé de technologie et d’image de ce plus grand championnat du sport automobile et de nos véhicules de série. Le sport automobile compte beaucoup pour nous, tout comme le meilleur niveau de sécurité possible. Il ne faisait absolument aucun doute qu’après plus de 25 ans, nous prolongerions notre engagement en tant que fournisseur de la voiture de sécurité et de la voiture médicale – avec deux véhicules absolument exceptionnels de notre gamme. »
D’un point de vue technique, les deux voitures sont presque entièrement de série. Cependant, elles disposent d’un équipement complet spécifique à leurs tâches respectives sur la piste. La caractéristique la plus notable de la voiture de sécurité officielle de la F1 est l’absence de la barre lumineuse habituelle sur le toit, qui aurait interféré avec l’équilibre aérodynamique soigneusement raffiné de l’AMG GT Black Series. Au lieu de cela, les ingénieurs de développement d’Affalterbach ont proposé quelque chose de complètement nouveau. A l’avant, la signalisation obligatoire a été intégrée dans la partie supérieure du pare-brise, tandis que les feux dos à la route ont été élégamment intégrés dans le becquet arrière. Toutes les fonctions de signalisation sont assurées par des lumières LED à réaction rapide et économes en énergie.
A l’avant, trois petits modules lumineux orange et un grand module vert sont positionnés de chaque côté du logo AMG, au niveau des pare-soleil. Dans la lame supérieure principale de l’aileron arrière se trouvent 13 lumières orange – trois sur les bords extérieurs de chaque côté qui brillent régulièrement, et sept autres lumières au centre qui clignotent si nécessaire. Il existe également quatre autres modules LED verts plus larges. Deux minuscules caméras vidéo sont installées dans la jambe de spoiler du côté droit et leurs images sont affichées à l’intérieur de la voiture. Une caméra sert de rétroviseur électronique pour le copilote (petit moniteur dans la garniture de toit à droite du rétroviseur conventionnel), tandis que l’autre transmet un flux TV en direct. Au service des spectateurs dans les tribunes, un module lumineux est également présent dans chacune des vitres latérales arrière qui affiche « SC » (pour Safety Car) en orange lorsque la voiture est en action.
La plaque d’immatriculation arrière est également éclairée en orange ou en vert en synchronisation avec les feux de sécurité. De même, les phares et les feux arrière ont un rôle important à jouer dans la signalisation. Chaque fois que la voiture de sécurité est en piste, son clignotement rapide attire encore plus l’attention.
L’intérieur de la voiture de sécurité de la F1 est le même que celui de l’AMG GT Black Series standard avec une option comprenant une protection contre le retournement. L’arceau de sécurité léger en titane tubulaire boulonné se compose d’un cadre principal, d’un renfort de ceinture, de deux renforts arrière et d’une croix diagonale à l’arrière. Le système augmente encore la rigidité déjà excellente du véhicule et a ainsi une influence positive sur les performances du véhicule. Il améliore également la sécurité passive.
Les seules grandes nouveautés sont les harnais de sécurité à six points prescrits par la FIA et deux tablettes dans la console centrale et le tableau de bord devant le siège passager. Ils permettent au copilote Richard Darker de surveiller le peloton de Formule 1. Le signal TV international est affiché sur la tablette de gauche de la console centrale. Et le bon moniteur peut être commuté entre la représentation animée montrant la position actuelle des voitures de course sur la piste ou les temps au tour actuels. La gestion des données pour les outils de communication visuelle est assurée par un InCar Hotspot avec WLAN. Tandis que Bernd Mayländer (pilote officiel de la Safety Car) se concentre sur la piste tout en gardant un œil sur les choses dans le rétroviseur, Richard Darker maintient le contact radio avec la direction de course. Dans la console centrale se trouvent deux boutons rouges pour contrôler toutes les commandes de la radio ainsi que deux boutons rotatifs pour régler le volume. Mayländer et Darker se parlent également par interphone radio. Le cockpit est équipé d’un deuxième système radio en secours d’urgence.
D’autres systèmes supplémentaires spécifiques à la FIA sont également installés et sont identiques à ceux de chaque voiture de course de Formule 1. Ils comprennent le système de transpondeur pour le chronométrage, le GPS haute résolution et la télémétrie. De même, le «système de marshalling» est intégré, qui utilise trois LED colorées dans l’habitacle des instruments et devant le copilote pour afficher les signaux de drapeau pour la section respective de la piste. En plus de cela, il y a le « voyant médical ». En cas d’accident sur la piste qui dépasse un seuil critique de force g, les LED clignotent plusieurs fois. Cela donne à Bernd Mayländer et Richard Darker un avertissement supplémentaire pour se préparer à l’action.
L’AMG GT Black Series possède toutes les références nécessaires pour le travail difficile au plus haut niveau du sport automobile. Le moteur central avant avec configuration de boîte-pont, le moteur V8 biturbo avec lubrification à carter sec, la transmission à double embrayage et le châssis hautement réglé avec suspension à double triangulation en aluminium offrent les bases pour des tours rapides sur un circuit. La structure légère à mélange intelligent de matériaux garantit non seulement un faible poids total du véhicule, mais également un centre de gravité bas et une répartition du poids avantageuse.
Le modèle haut de gamme de la série AMG GT à deux portes a été développé spécifiquement pour la vie sur circuit, avec 537 kW (730 ch), une carrosserie en blanc plus rigide, la nouvelle suspension réglable, une ingénierie légère intelligente et une aérodynamique active. Aucun autre modèle AMG homologué pour la route n’est actuellement plus proche du sport automobile que cela. Cela vaut pour tout, de la transmission à double embrayage AMG SPEEDSHIFT DCT 7G au système d’échappement à double tuyau en acier inoxydable de faible épaisseur avec un silencieux en titane.
Il comprend également le châssis, réglable en hauteur manuellement et équipé d’amortisseurs adaptatifs, variables sur trois préréglages. Le carrossage peut être modifié individuellement à l’avant et à l’arrière ainsi que les réglages des barres anti-roulis. Des roulements de pivot supplémentaires sur les triangles arrière, des plaques de cisaillement en fibre de carbone et des supports de moteur et de transmission à commande électronique spécialement adaptés améliorent également l’excellente maniabilité et les performances.
Pour la voiture de sécurité officielle de la F1, les spécialistes de la suspension d’Affalterbach ont conçu une configuration en combinaison avec les pneus Pirelli P Zero qui offre la meilleure solution possible pour tous les circuits et conditions météorologiques. Les freins composites céramiques hautes performances AMG de série sont exactement les mêmes que ceux de la série AMG GT Black standard. Il en va de même pour l’aérodynamisme finement réglé avec une grande jupe avant, des volets supplémentaires, un séparateur avant plus grand et le bord de déchirement vertical sur la jupe arrière. Associée à l’aileron arrière à deux pales avec un volet supplémentaire à commande électronique, l’aérodynamique confère à l’AMG GT Black Series une force d’appui et un équilibre optimaux.
L’accélération et la vitesse de pointe sont plus que suffisantes pour le travail. La version de production standard de la Mercedes-AMG GT Black Series achève le sprint de zéro à 100 km/h en 3,2 secondes et atteint une vitesse de pointe de 325 km/h.
Voiture médicale
La Mercedes-AMG GT 63 S 4MATIC+ fait ses débuts en Formule 1 en tant que deuxième voiture officielle – succédant à sa devancière, la C 63 S AMG Estate. La nouvelle voiture médicale officielle de la F1 est en attente d’une intervention d’urgence rapide et peut acceuillir à son bord jusqu’à trois médecins, dont le coordinateur des secours médicaux de la FIA, le Dr Ian Roberts. Un ou deux médecins locaux occupent les sièges arrière.
La voiture médicale suit le peloton de la Formule 1 pendant le premier tour car les voitures de course sont particulièrement collées dans cette phase critique de la course. En cas d’incident, cela garantit que les médecins peuvent atteindre le lieu de l’accident le plus rapidement possible et commencer immédiatement à administrer les premiers soins. Pendant la course, la voiture médicale officielle de la F1 est en attente dans la voie des stands à côté de la voiture de sécurité.
Pour s’assurer de ne pas perdre de temps en cas d’urgence, la voiture médicale officielle de la F1 est livrée avec des performances maximales sur circuit. Le moteur V8 biturbo de 4,0 litres délivre une puissance maximale de 470 kW (639 ch) et propulse le coupé quatre portes de zéro à 100 km/h en 3,2 secondes. Sa vitesse de pointe est de 315 km/h. Comme la voiture de sécurité, son moteur V8, sa transmission AMG SPEEDSHIFT MCT 9G, ses supports moteur dynamiques et son différentiel arrière à blocage électronique sont les mêmes que dans la version routière. Un autre avantage par rapport à la C 63 S à propulsion est la transmission intégrale AMG Performance 4MATIC+ entièrement variable, qui garantit une traction optimale et le plus haut niveau de sécurité de conduite, même par mauvais temps et sous une pluie battante. La suspension AMG RIDE CONTROL + de série sur la voiture médicale offre la configuration parfaite pour un service rapide sur circuit avec trois à quatre personnes et un équipement d’urgence à bord. La décélération est également assurée par un système de freinage en céramique haute performance AMG.
En termes d’apparence, la voiture médicale diffère de la voiture de production standard en grande partie en raison des logos FIA et F1 distinctifs et de la barre lumineuse sur le toit. Elle est montée sur une écope en fibre de carbone conçue pour offrir la plus faible résistance au vent possible. En même temps, elle optimise le flux d’air vers l’aile arrière fixe. La disposition et la conception de l’écope en fibre de carbone et de la barre lumineuse ont été le résultat d’essais approfondis en soufflerie. La lame de l’aile arrière est fixée à l’angle le plus raide possible pour générer une force d’appui maximale. Le Pack Aérodynamique en option est identique à celui du véhicule routier et disponible pour tous les clients.
D’autre part, les phares et les feux arrière avec fonction de signalisation ainsi que la plaque d’immatriculation arrière éclairée avec lettrage « voiture médicale » sont d’autres différences par rapport au véhicule standard. À l’intérieur du coffre spacieux se trouve l’ensemble complet d’équipements d’urgence, y compris un défibrillateur, un appareil respiratoire, un pack de sauvetage et deux extincteurs portatifs. Lorsque le capot arrière est ouvert, des feux clignotants supplémentaires signalent un avertissement aux voitures de course.
A l’intérieur, les premiers intervenants sont maintenus fermement en place, même à grande vitesse, par quatre sièges baquets de course individuels, comprenant des harnais à six points sur les sièges avant et des harnais à quatre points à l’arrière. Pour une sécurité maximale, les consoles des sièges sont soudées au plancher de la voiture. L’unité de commutation FIA est la même que celle de la voiture de sécurité mais positionnée dans ce cas dans la console centrale. Un poste radio facilite la communication avec la direction de course. Pour garder un œil sur la course, il y a trois tablettes et un moniteur supplémentaire pour le rétroviseur électronique installé dans le tableau de bord côté passager. Comme la voiture de sécurité, la voiture médicale dispose également d’un hotspot InCar et d’un WLAN.
Tous les pilotes de Formule 1 portent des gants spéciaux équipés de capteurs dans l’auriculaire pour surveiller leurs signes vitaux. En cas d’urgence, les ambulanciers de la voiture médicale peuvent recevoir des informations en temps réel sur l’un des écrans leur indiquant le pouls actuel ou le niveau d’oxygène dans le sang de la victime. Cela leur permet de coordonner des mesures de première intervention efficaces et ciblées.
Comme l’année dernière, la Mercedes-AMG Safety Car et la Medical Car débuteront la saison 2022 avec leur peinture rouge distinctive. Comme l’année dernière, Mercedes-AMG partage les tâches de voiture de sécurité et de voiture médicale avec le constructeur britannique de voitures de sport Aston Martin. Les deux marques entretiennent une coopération technique de grande envergure, Mercedes-AMG fournissant ainsi aux Britanniques ses moteurs biturbo à huit cylindres.
La Scuderia Ferrari cherchera à « optimiser » les performances de la F1-75 lors des trois prochains jours d’essais hivernaux à Bahreïn après avoir collecté de nombreuses informations clés à Barcelone fin février.
Ferrari a terminé les trois premiers jours de tests en Espagne en ayant bouclé le plus de tours sur le tracé catalan avec une F1-75 extrêmement fiable, alors que le Monégasque Charles Leclerc a signé le temps le plus rapide lors de la deuxième journée. A la veille des essais qui se poursuivront cette semaine à Bahreïn du 10 au 12 mars, le patron de l’équipe italienne insiste sur le fait que Ferrari – tout comme les autres équipes de la grille – va désormais travailler sur l’optimisation des performances dans des conditions plus représentatives que celles rencontrées en Espagne.
« Notre voiture ne sera pas très différente de ce que nous avons. La première étape pour nous est d’optimiser le package que nous avons déjà. Nous sommes encore loin des meilleures performances, non seulement parce que nous avons utilisé beaucoup de carburant [à Barcelone], ou bien pas le meilleur régime moteur, mais aussi parce qu’il y a encore beaucoup à exploiter sur la voiture elle-même. » a déclaré Mattia Binotto.
« Nous allons voir ce que les autres apporteront. Certes, en tant que Scuderia Ferrari nous sommes toujours préoccupés par les mises à niveau de nos concurrents, et je suis à peu près sûr qu’ils seront très, très forts [à Bahreïn]. »
« A Barcelone, notre objectif était de collecter des données comme nous l’avons dit, d’essayer de comprendre la corrélation, mais quand nous serons à Bahreïn, nous serons très proches de la première course de la saison. Nous allons tous, je crois, essayer de simuler des situations de qualifications et nous essaierons tous d’extraire de la performance de la voiture. A Bahreïn, je pense que ce sera plus la performance, la compétitivité relative des équipes sera plus claire. »
Il est toutefois bon de rappeler que même si nous y verrons un peu plus clair en termes de hiérarchie lors des trois jours de tests à Bahreïn, la véritable hiérarchie sera connue le 19 mars à la fin de la séance de qualifications du Grand Prix de Bahreïn.
La Formule 1 va lancer cet été un jeu de simulation de gestion dans le cadre d’un nouvel accord multi-titres à long terme avec Frontier Developments.
F1 Manager 2022 permettra aux joueurs d’assumer le rôle de Team Principal de leur propre équipe au sein de la catégorie reine du sport automobile et devrait sortir sur différentes plateformes dans le courant de l’été 2022 mais aucune date officielle n’a encore été dévoilée.
« C’est formidable de voir F1 Manager 2022 prendre forme et que les gens voient ce titre passionnant prendre vie. Je sais par expérience personnelle que diriger une équipe peut être difficile, mais c’est certainement gratifiant.« a déclaré Ross Brawn, le manager sportif de la F1, qui a dirigé l’écurie Brawn GP en 2009.
« La franchise F1 Manager est une excellente opportunité pour les fans de se mettre à la place d’un directeur d’équipe et d’en faire l’expérience par eux-mêmes. Je suis convaincu qu’avec leur propre expérience réussie dans le jeu de gestion, Frontier offrira une expérience agréable et engageante aux fans. »
F1 Manager 2022 sera lancé à l’été 2022 sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Xbox One, Steam et Epic Store, alors que vous pouvez désormais lister le jeu sur Steam.
Alfa Romeo pense pouvoir régler ses différents problèmes de fiabilité rencontrés à Barcelone lors des trois premiers jours d’essais hivernaux avant que la saison 2022 ne débute le 18 mars.
Avec seulement 175 tours au compteur de la C42 en trois jours de roulage à Barcelone, l’équipe Alfa Romeo a effectué le deuxième plus petit nombre de tours de toutes les équipes de la grille en Espagne fin février. Des problèmes de fiabilité ont en effet contraint Valtteri Bottas et Guanyu Zhou à rester de longues heures au garage. Lorsqu’on demande au directeur technique de l’équipe, Jan Monchaux, si les problèmes de fiabilité se poseraient à nouveau à Bahreïn cette semaine pour la suite des essais hivernaux, il a répondu : « Je n’ai pas de boule de cristal avec moi. Dans le passé, nous étions généralement très bons en termes de fiabilité, mais pour cette monoplace, nous avons dû aller très loin sur certaines caractéristiques de conception, essentiellement à cause de l’impact du poids. » a expliqué Jan Monchaux.
« Oui, nous avons eu ici et là quelques problèmes, mais je suis relativement confiant que nous arriverons à passer outre ces problèmes mécaniques. Dans une certaine mesure, je préfère qu’ils se produisent maintenant que pendant la saison. »
« Habituellement, lorsque nous avons ces problèmes, nous les résolvons une bonne fois pour toutes. C’est aussi pour cette raison que nous conduisons des tests. Bien-sûr, nous aurions aimé faire plus de kilomètres, mais c’est comme ça, nous ne pouvons pas changer cela. »
Ce qui est frappant en ce début d’année, c’est la différence de conception de chaque équipe avec des points de différenciation clairs sur chaque monoplace de la grille, que ce soit du côté des pontons très travaillés de la Ferrari F1-75 ou bien du fond plat spectaculaire de la Mercedes W13. Même s’il dit qu’il est clairement intéressé de voir ce que ses rivaux ont proposé comme conception cette année, Monchaux dit qu’il n’est absolument pas surpris par les différentes approches et insiste sur le fait qu’Alfa Romeo n’hésitera pas à « copier » des solutions intéressantes.
« Les règles sont très prescriptives dans de domaines tels que la conception de l’aileron avant et de l’aileron arrière, mais nous ne sommes pas surpris de voir des interprétations différentes sur la carrosserie et qui donnent un style différent à toutes les voitures que nous avons pu voir en piste. Il est donc assez interessant de voir ce que nos concurrents ont mis au point et nous allons certainement examiner de très près des solutions intéressantes. »
Après avoir terminé à la neuvième place au championnat du monde des constructeurs en 2021, l’équipe Alfa Romeo visera la septième place cette année, ce qui serait un objectif « décent » selon le directeur de l’équipe Fred Vasseur.
Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a accusé ses rivaux de l’équipe Mercedes de comportement « d’intimidation » entrainant le départ du directeur de course Michael Masi.
L’avenir de Michael Masi s’est avéré être un sujet de discussion majeur tout au long de l’intersaison, à la suite de la prise de décision controversée de l’Australien dans les derniers tours du Grand Prix d’Abou Dhabi 2021. Mercedes et Lewis Hamilton ont estimé que le titre des pilotes avait été injustement retiré, alors que le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a fait pression pour que des changements soient apportés par la FIA. L’Autrichien a même insinué que son pilote vedette ne reviendrait plus en Formule 1 en 2022, tandis que Hamilton s’est muré dans un long silence pendant plus de deux mois.
Au final, la FIA a pris la décision de modifier la structure de la direction de course à partir de la saison 2022 et a choisi d’écarter Michael Masi qui conserve tout de même un rôle au sein de la FIA mais qui n’est plus en rapport avec la Formule 1. Interrogé sur toute cette affaire, le patron de l’équipe Red Bull estime pour sa part que Mercedes a une grande part de responsabilité dans la décision prise par la FIA d’écarter Masi.
« Était-il juste de le virer en raison de la pression exercée sur lui par une équipe rivale ? Pour moi, c’était une erreur. Cela équivaut à de l’intimidation, c’est passivement agressif. Michael a fait des erreurs, c’est frustrant, mais il faut regarder le rôle qu’il occupait et les outils dont il disposait. Vous ne pouvez rejeter la faute sur Michael, c’est injuste de faire ça. » a déclaré Horner au micro de la BBC.
Le Britannique a poursuivi en expliquant que – selon lui – l’ancien directeur de course de la F1 a été traité de façon inacceptable, à la fois par des fans le menaçant sur les réseaux sociaux et par la FIA, qui n’a pas suffisamment soutenu son directeur de course.
« Nous avons subi de nombreuses erreurs de Michael. Mais il était dans un rôle à haute pression dans un sport à haute pression. Mais ce qui est impardonnable, c’est les trolls, les abus en ligne, les menaces de mort que lui et sa famille ont eues. Cela ne peut en aucun cas être toléré. Cela n’a rien à voir avec le sport, c’est juste de l’intimidation pure et simple et je n’accepterai en aucun cas cela au sein de notre organisation. »
« C’est pour cette raison que j’ai parlé pour Michael parce que j’ai senti qu’il n’avait eu aucun soutien, il a été mis à sec, il y a eu une campagne concertée très passive-agressive contre lui. Je défendrai toujours quelqu’un qui est victime d’intimidation, car l’intimidation n’est pas acceptable. »
De nombreuses personnes estiment que Michael Masi n’a pas correctement appliqué les règles lors de la dernière manche de la saison 2021 à Abou Dhabi, notamment en permettant à seulement cinq monoplaces de se dédoubler derrière la voiture de sécurité. Christian Horner pour sa part estime que les règles ont été appliquées ce jour-là différemment.
« Je ne pense pas que les règles n’ont pas été suivies correctement. Je pense qu’elles ont été appliquées peut-être différemment de ce qu’elles étaient auparavant en ne permettant pas à chaque voiture de se dédoubler. Si les commissaires avaient estimé que les règles n’avaient pas été appliquées, ils n’auraient jamais annoncé les résultats. » estime Horner.
Christian Horner a également réfuté l’idée selon laquelle c’est Red Bull qui a exercé la plus grande pression sur Michael Masi à la radio lorsque le directeur de course devait décider de faire sortir une voiture de sécurité ou pas après le crash du pilote Williams Nicholas Latifi. Le patron de l’équipe de Milton Keynes se défend d’avoir mis le directeur de course sous pression à ce moment précis du Grand Prix, Horner estimant que c’est son homologue de chez Mercedes, Toto Wolff, qui a mis le plus de pression sur Masi.
« Vous devez rapporter les faits. Qui a été le premier à appeler Michael [Masi] ? Ce n’était pas moi. Je n’ai fais que répondre à la pression exercée sur lui que j’entendais dans mon oreille de la part d’une équipe rivale [Mercedes]. C’est mon travail en tant que directeur d’équipe, je la représente et je dois la défendre. Je pense qu’il y avait probablement moins de pression que nos rivaux exerçaient pour ne pas avoir de voiture de sécurité ou pour ne pas avoir de voiture de sécurité virtuelle[…] »
Horner a également insisté sur le fait que la décision de Masi de ne laisser que cinq monoplaces se dédoubler derrière la Safety Car n’a eu aucun impact sur les résultats de l’épreuve.
« En regardant cet incident [le crash de Latifi], ce n’était pas un gros accident car le pilote n’a pas été blessé. La voiture était près d’une sortie et il semblait très probable qu’elle allait être dégagée et qu’il n’y aurait aucun problème à libérer les sept voitures au lieu de cinq [derrière la Safety Car]. Si les sept voitures avaient été libérées, auriez-vous eu un problème avec cette décision ? Cela n’aurait fait aucune différence pour le résultat du championnat, la seule erreur qu’il a commise c’est qu’il aurait pu libérer les deux dernières monoplaces. Il aurait pu le faire facilement, mais cela n’aurait eu aucun effet matériel sur la course. »
Horner fait partie des nombreuses personnes à admettre que Michael Masi a essayé de faire de son mieux pour éviter que la dernière course de la saison ne se termine derrière une voiture de sécurité : « Cela aurait été la pire fin possible d’une saison magnifique. Lorsque vous regardez l’intensité de cette saison, la voir se terminer derrière une voiture de sécurité aurait été vraiment choquant. » insiste Horner, bien que le Britannique a admis que l’image de la F1 a été ternie par cette affaire et réfutant l’idée que le sport a permis au divertissement de prendre le pas sur l’intégrité sportive.
« Oui, mais le directeur de production de Netflix n’était pas à côté de Michael Masi lorsqu’il a pris ses décisions. La F1 est toujours un sport, mais le sport est un divertissement. On pourrait aussi dire qu’il y a eu des gens qui ont parlé de la Formule 1 au cours des deux dernières années et des deux mois et demie où traditionnellement ils auraient été en hibernation. Les chiffres d’audience n’ont jamais été aussi élevés, tous les promoteurs sont complets, Silverstone essaie d’ajouter des places dans ses tribunes, il n’y a jamais eu autant de concurrence pour accueillir un Grand Prix, alors est-ce si grave ?
Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé ses choix de pneumatiques pour les trois premières courses de la saison 2022 qui se disputeront à Bahreïn, en Arabie Saoudite et en Australie.
Pour la première manche de l’année qui se déroulera à Bahreïn du 18 au 20 mars, Pirelli a choisi de mettre à disposition des pilotes ses pneus C1(Durs), C2 (Mediums) et C3 (Tendres) sur un tracé plutôt agressif avec les pneus en raison de son degré d’abrasivité élevé et de la présence du sable sur la piste.
Pour la deuxième manche de l’année qui se déroulera en Arabie Saoudite sur le tracé urbain de Djeddah du 25 au 27 mars, Pirelli a choisi les pneus C2 (Durs), C3 (Mediums) et C4 (Tendres). Ce choix est un cran plus tendre que pour Bahreïn car l’asphalte est moins agressif sur ce circuit relativement neuf.
Enfin, pour la troisième manche de l’année qui se déroulera du 8 au 10 avril en Australie sur le tracé urbain de l’Albert Park de Melbourne, Pirelli a choisi les pneus C2 (Durs), C3 (Mediums) et C5 (Tendres). Là encore, l’asphalte a été entièrement refait au cours de l’hiver et les pilotes rouleront donc sur un tracé complétement neuf.
Pour rappel : un jeu de pneus Tendres doit être réservé pour la Q3 lors des qualifications, les pilotes qualifiés dans le top dix devront ensuite les restituer à Pirelli, tandis que les pilotes n’auront plus l’obligation cette année de prendre le départ de la course avec les pneus utilisés en Q2. De plus, un jeu de Mediums et de Durs doivent être conservés pour la course et tous les pilotes auront l’obligation d’utiliser au moins un de ces composés.
Le Grand Prix du Made in Italy et d’Emilie-Romagne, qui se dispute sur le circuit international Enzo e Dino Ferrari à Imola, restera au calendrier de la Formule 1 jusqu’en 2025.
Le célèbre tracé italien restera au calendrier de la Formule 1 pour trois années supplémentaires après avoir signé une prolongation de contrat à la veille de la saison 2022 qui débutera le 18 mars à Bahreïn. Imola a d’abord accueilli le Grand Prix d’Italie en 1980, mais est ensuite devenu le lieu du Grand Prix de Saint-Marin de 1981 à 2006, avant d’accueillir en 2020 le Grand Prix d’Emilie-Romagne en pleine crise sanitaire.
« Je suis ravi que nous poursuivrons notre excellent partenariat avec Imola pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne jusqu’en 2025. Le circuit est emblématique et fait partie de l’histoire de notre sport et ils ont fait un travail incroyable en organisant deux courses pendant la pandémie. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.
« C’est un moment de fierté pour nos fans italiens d’accueillir deux courses et pour tous nos fans du monde entier de voir ce circuit fantastique au calendrier pour l’avenir. Je tiens à remercier toutes les personnes impliquées dans la réalisation de cet objectif et le travail de la région d’Émilie-Romagne, en particulier le président de l’Automobile Club d’Italie, Angelo Sticchi Damiani, le président d’Émilie-Romagne, Stefano Bonaccini, le ministère de l’Économie et Finances, le ministère des Affaires étrangères et la ville d’Imola. Nous avons tous hâte d’être de retour à Imola en avril pour ravir nos fans. »
Le Grand Prix d’Emilie-Romagne 2022 se disputera à Imola du 22 au 24 avril. Il s’agira de la quatrième manche du championnat du monde.
L’équipe Haas pourrait manquer la première des trois journées de tests à Bahreïn cette semaine en raison d’un problème d’ordre logistique à la suite d’une panne d’un avion cargo transportant le matériel de l’écurie américaine.
Alors que le reste des équipes attend l’essentiel de son matériel à Bahreïn ce lundi 7 mars, les deux voitures Haas et les cartons de pièces détachées de l’équipe sont toujours bien emballés à l’aéroport de Doncaster. En effet, l’un des cinq avions cargo utilisés par la Formule 1a connu des problèmes techniques et est resté bloqué sur le tarmac de l’aéroport d’Istanbul. L’équipe américaine cherche désormais des solutions alternatives, ce qui est un pari compte tenu de la situation tendue du trafic aérien de fret en ce moment.
Toujours selon AMUS, un avion cargo devrait s’envoler vers Leipzig ce lundi soir et de là il volera en direction de Bahreïn mardi matin. Les voitures et les pièces détachées seraient dans le royaume mardi soir au plus tôt, ce qui pourrait obliger Haas à annuler la première journée des tests comme l’a évoqué le directeur de l’écurie, Guenther Steiner : « Nous pourrions peut-être annuler le premier jour de test. Toutes les autres équipes ont une avance de deux jours dans la préparation. »
Il semble donc que le sort s’acharne sur l’équipe Haas en ce début d’année, puisqu’après la guerre en Ukraine qui a contraint l’équipe à résilier son contrat avec le sponsor principal Uralkali et le pilote Nikita Mazepin, puis une série de problèmes techniques lors des essais à Barcelone, qui n’ont donné qu’un bref aperçu du potentiel de la nouvelle voiture, voilà qu’un problème logistique vient déjà perturber le programme de Haas à Bahreïn.
Pour rappel, les essais hivernaux à Bahreïn débutent le jeudi 10 mars et se terminent le samedi 12 mars. La saison quant à elle débutera sur le même tracé une semaine plus tard.
Le Russe Nikita Mazepin devrait s’adresser aux médias ce mercredi 9 mars et révéler plus de détails sur son départ précipité de l’équipe Haas, qui a annoncé le week-end dernier avoir mis un terme au contrat de son pilote avec effet immédiat.
Samedi dernier, l’équipe Haas a indiqué dans un court communiqué qu’elle mettait fin au contrat de Nikita Mazepin et de son sponsor Uralkali avec effet immédiat en réponse directe à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, choisissant ainsi de rompre ses liens avec la Russie. Après cette annonce, le pilote âgé de 22 ans a lui aussi publié un court communiqué dans lequel il expliquait que la décision avait été prise de façon « unilatérale » par son équipe et « qu’aucun processus n’avait été suivi ».
« Je suis très déçu d’apprendre que mon contrat en F1 a été rompu. Bien que je comprenne les difficultés, la décision de la FIA et ma volonté constante d’accepter les conditions proposées pour continuer ont été complètement ignorées et aucun processus n’a été suivi dans cette démarche unilatérale. » a-t-il écrit tout en précisant :« J’en dirai plus dans les prochains jours. »
Le processus auquel Nikita Mazepin a fait allusion dans son communiqué est en rapport avec la décision prise quelques jours plus tôt par la FIA qui a autorisé les pilotes russes et biélorusses à concourir cette année dans les compétitions internationales mais à la seule condition qu’ils le fassent sous bannière neutre et à titre individuel. L’instance dirigeante avait même décidé de faire signer une charte de bonne conduite à chaque pilote russe ou biélorusse dans laquelle ils s’engageaient à ne jamais montrer un quelconque soutien à la Russie.
Visiblement donc, Nikita Mazepin était prêt à signer cette charte de bonne conduite, ce qui lui aurait permis de disputer la saison 2022 de Formule 1 [hormis le GP de Grande-Bretagne], mais son équipe en a décidé autrement et a tout simplement mis un terme à son contrat, ainsi qu’à celui de la société de son père Uralkali, qui n’était autre que le sponsor titre de l’écurie.
Le pilote russe s’adressera donc aux médias ce mercredi 9 mars à 10h00 (heure de Paris) selon une information révélée par nos confrères de RacingNews365 et fournira un peu plus de détails sur les conditions de son départ de l’équipe américaine Haas.