Le PDG de la F1 prédit un championnat très serré et le retour de Mercedes

Après les neuf premières manches de la saison 2022, Max Verstappen est le leader avec 46 points marqués devant son coéquipier Sergio Perez. Mais Stefano Domenicali, PDG de la F1, estime que rien n’est encore décidé et que le championnat promet d’être très serré d’ici la fin de l’année.

Le pilote Red Bull Max Verstappen a remporté le Grand Prix du Canada dimanche dernier pour porter à six ses victoires pour la saison, soit le triple du pilote Ferrari Charles Leclerc pourtant en tête du championnat avec plus de 40 points d’avance sur Verstappen il y a encore quelques courses de cela. Si la situation s’est largement inversée au cours des dernières semaines, le patron de la catégorie reine estime pour sa part qu’il serait très prématuré de considérer que Max Verstappen et Red Bull ont dores et déjà plié les deux championnats.

« Si vous vous souvenez, les commentaires de Max Verstappen après les trois premières courses étaient que le match était terminé parce que Ferrari menait d’environ 40 points. Désormais c’est l’inverse, car Max mène le championnat de 46 points. » a déclaré Stefano Domenicali au Evening Standard.

« Je dirais que nous devons être prudents parce que le championnat est très long et il va y avoir beaucoup de hauts et de bas. Il est trop tôt pour dire que le championnat est terminé, et je dis ça non pas parce que je l’espère, mais bien parce que je le crois. Nous n’en sommes qu’au tiers de la saison. Il y a encore beaucoup de courses et je suis sûr que le championnat sera serré. »

« Leclerc est en pleine forme et Ferrari est très proche. » poursuit le PDG de la Formule 1. « Je vois aussi des signes que Mercedes devient plus rapide, donc le scénario pour le championnat est serré. »

Concernant la forme de Mercedes justement, Domenicali reste persuadé que l’équipe du constructeur allemand va très rapidement revenir dans le match : « Tout dépendra de la façon dont les voitures s’adaptent aux circuits et comment, avec ce plafond budgétaire, les équipes introduiront les évolutions sur les voitures. C’est la beauté de la situation dans laquelle nous nous trouvons. »

« Bien-sûr, Mercedes va être plus proche, car c’est une équipe incroyable avec tous les titres remportés dans le passé – huit d’affilée. Ils vont être là, ils n’abandonneront pas et cela aidera à ce que la situation soit un peu plus mélangée. » conclut l’Italien.

Avant le Grand Prix de Grande-Bretagne qui se disputera du 1er au 3 juillet sur le circuit de Silverstone, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 40 points de retard sur la Scuderia Ferrari et 116 points de retard sur Red Bull Racing.

Toto Wolff : « Trop tôt » pour parler de 2024 avec Hamilton

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, estime qu’il est encore un peu trop tôt pour commencer à parler contrat avec le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton alors que le Britannique est engagé avec Mercedes jusqu’à la fin de la saison 2023.

L’an dernier, l’équipe Mercedes annonçait la reconduction du contrat de son pilote vedette pour deux années supplémentaires, soit jusqu’à la fin de la saison 2023. En 2022, Lewis Hamilton et Mercedes ont donc entamé une dixième année de collaboration en Formule 1 après avoir déjà décroché ensemble huit titres constructeurs depuis la saison 2014.

Cette saison 2022 n’a peut-être pas commencé de la meilleure des manières, Lewis Hamilton étant actuellement sixième au classement, mais lorsqu’on lui a demandé au Grand Prix du Canada s’il pensait que son pilote continuerait au-delà de la fin de la saison prochaine, Toto Wolff a estimé qu’il était encore un peu trop tôt pour penser à 2024.

« Devons-nous vraiment commencer à parler des contrats 2024 en juin 2022 ? Nous sommes heureux avec Lewis et il ne fait aucun doute que nous nous embarquons dans cette saison et la saison suivante sous des auspices favorables. Mais je pense qu’il est trop tôt pour parler de 2024. Mais cela dit, je ne pouvais pas souhaiter meilleur duo de pilotes. » a déclaré Toto Wolff à Montréal le week-end dernier, cité par le site du championnat du monde.

L’Autrichien reconnaît en effet que ses deux pilotes travaillent main dans la main cette saison malgré les difficultés que rencontre l’équipe depuis le début de l’année, ce qui est selon Wolff un atout indéniable : « Je peux dire qu’au sein de l’équipe Lewis a toujours été très positif dans son état d’esprit et la façon dont les deux fonctionnent ensemble est vraiment étonnante. Lors des briefings, ils ne cessent de se poser des questions et je suppose que ce serait différent si nous nous battions à l’avant. »

« C’est super de voir comment les deux ont vraiment aidé [l’équipe] à progresser et je suis content pour Lewis car il avait la malchance de son côté, il aurait pu être sur le podium plusieurs fois si la voiture de sécurité n’avait joué contre lui. »

Albon attend une mise à jour sur sa Williams avec impatience

Le Thaïlandais Alex Albon espère que le package de mise à jour qui sera introduit par Williams la semaine prochaine à Silverstone dans le cadre du Grand Prix de Grande-Bretagne contribuera à améliorer le rythme de la FW44.

Depuis le début de la campagne 2022, l’équipe Williams a été l’écurie la plus lente de la grille et occupe après la neuvième manche de l’année la dernière place au championnat du monde des constructeurs avec seulement trois points marqués – tous par Alex Albon. Le pilote thaïlandais espère donc que la prochaine mise à jour majeure que va introduire Williams sur sa FW44 à Silvertsone va lui permettre à lui et à son coéquipier Nicholas Latifi de faire un pas en avant en termes de performance à Silverstone la semaine prochaine.

« Tout le monde a introduit des mises à jour, mais nous n’avons pas eu de mise à jour majeure depuis un moment maintenant. Sur le plan de l’équilibre, nous avons des faiblesses dans la voiture qui ne sont pas si évidentes à corriger. » a expliqué Alex Albon après le Grand Prix du Canada.

« Avec les mises à jour, la plupart des choses concernent principalement le comportement de la voiture dans les virages, et j’espère que cela la mettra dans une bien meilleure fenêtre. Cela rend les choses assez délicates, parce que comme ici [à Montréal] vous avez des chicanes à grande vitesse et des virages très serrés et c’était très difficile pour nous de trouver le bon compromis tout au long du tour. »

Au Canada justement, Alex Albon s’est qualifié douzième sur la grille de départ, mais le pilote Williams a franchi la ligne d’arrivée le dimanche à la treizième place après une course terne dans laquelle il pense avoir atteint le maximum possible : « Nous savions que cette piste allait être difficile et malgré nos bonnes qualifications, dès les trois ou quatre premiers tours je pouvais dire que ça allait être difficile. Je pense que la P13 était tout ce que nous pouvions obtenir. »

Avant le Grand Prix de Grande-Bretagne, Alexander Albon occupe la dix-septième place au championnat du monde des pilotes avec trois points inscrits depuis le début de la saison 2022.

Jehan Daruvala a testé une F1 sur le tracé de Silverstone

L’Indien Jehan Daruvala a eu l’opportunité de rouler pour la première fois de sa carrière au volant d’une Formule 1 cette semaine lors d’un test privé organisé sur le circuit de Silverstone.

Le pilote de Formule 2 – membre du Red Bull Junior Team – a pu prendre les commandes d’une monoplace de Formule 1 de l’équipe McLaren de la saison dernière sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni. Durant ces deux journées, Daruvala a pu enchaîner les tours et acquérir une certaine expérience, bien que ce test ne signifie en rien que le pilote indien se retrouve l’an prochain sur la grille de la Formule 1.

« Quelles journées ! Ce fut une expérience irréelle au volant d’une Formule 1 pour la première fois sur le circuit de Silverstone. Un grand merci encore à tous ceux qui ont rendu cela possible, je me suis beaucoup amusé et j’ai tellement appris en seulement deux jours. » a écrit Daruvala sur son compte Twitter après son test.

Jehan Daruvala est actuellement troisième du classement en F2 à dix points du Français Théo Pourchaire. L’Indien est donc déjà qualifié pour obtenir une super licence en Formule 1, cependant, l’équipe Red Bull a déjà confirmé ses deux pilotes pour l’an prochain, alors que du côté de chez AlphaTauri, le Français Pierre Gasly a lui aussi été confirmé pour 2023.

Le jeu F122 dévoile les notes des pilotes

Codemasters et Electronic Arts ont publié en partenariat avec la Formule 1 le classement des pilotes pour le jeu F1 22, qui sortira le 1er juillet sur PlayStation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4, Xbox One et PC.

Pour la première fois, Codemasters a modifié l’algorithme, afin que les statistiques soient plus représentatives de la forme actuelle d’un pilote et moins dépendantes de son parcours. Les experts en Formule 1 Anthony Davidson, David Croft et Alex Jacques ont également collaboré avec le studio pour aller au-delà des données pures et séparer l’homme de la machine. Les évaluations au moment du lancement sont compilées jusqu’au Grand Prix de Monaco 2022 inclus. Les évaluations dynamiques sont réparties en quatre catégories, accompagné d’un score global. Ces catégories sont les suivantes :

  • Expérience (EXP) : Elle est basée sur le nombre de départs en course d’un pilote au cours de sa carrière.
  • Racecraft (RAC) : La capacité du pilote à se frayer un chemin dans le peloton et à terminer à une position supérieure à celle de départ.
  • Sensibilisation (AWA) : Le fait de passer moins de temps dans la salle des commissaires aidera les pilotes dans cette catégorie. Les pénalités du monde réel auront un impact sur le score.
  • Rythme (PAC) : Avantage ceux qui se rapprochent le plus des meilleurs temps des qualifications et de la course. Le fait de battre son coéquipier est également pris en compte pour un pilote.
  • Évaluation (RTG) : La combinaison des quatre notes précédentes. Cette évaluation générale augmente et diminue tout au long de la saison en fonction des performances.

Le classement des pilotes dans F1 22 est un élément clé de « Mon Écurie », le mode de jeu  pilote-directeur. Nouveauté en 2022, « Mon Écurie » comprend désormais trois situations de départ permettant ainsi aux joueurs de décider s’ils veulent gravir les échelons depuis le bas de l’échelle ou s’ils souhaitent directement tenter de remporter la victoire.

F1 22 sortira le 1er juillet 2022, sur PlayStation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4, Xbox One et PC via Origin et Steam. Les joueurs peuvent pré-commander l’Édition Champions de F1 22 en version numérique pour bénéficier de contenu supplémentaire et de trois jours d’accès anticipé. Ci-dessous, retrouvez dans la galerie d’images toutes les notes des pilotes pour le lancement du jeu (cliquez sur la photo pour ouvrir la galerie).

Inflation : Horner appelle la FIA à agir rapidement

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a une nouvelle fois demandé à la FIA d’agir rapidement pour faire en sorte de relever le plafond des coûts en Formule 1 car la situation est devenue urgente selon lui.

Depuis la fin de l’année 2021, le coût de la vie et des matières premières a largement augmenté dans le monde et ce phénomène a été encore un peu plus aggravé depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie au mois de février dernier. Dans ce contexte financier tendu, les équipes de F1 doivent opérer dans un plafond des coûts qui a été abaissé à 140 millions de dollars pour cette saison 2022, mais certaines d’entre-elles – dont Red Bull ou Ferrari – demandent depuis déjà quelques semaines à la FIA d’augmenter ce plafond des coûts car elles pensent qu’elles n’arriveront pas à le respecter d’ici la fin de la saison ce qui entraînerait alors des pénalités que le patron de Red Bull souhaite éviter absolument.

« Ce que nous pouvons voir dans le monde en ce moment, c’est que nous ne maîtrisons pas l’inflation et l’augmentation des coûts qui affectent les ménages du monde entier. Au Royaume-Uni, nous constatons une inflation prévue à 11%. » a déclaré le patron de l’équipe Red Bull à Sky Sports.

« Il y aura un effet direct sur le personnel, sur les matières premières, sur l’électricité, les marchandises, sur les pièces fournies. Je pense qu’il s’agit véritablement d’une situation de cas de force majeure à laquelle la FIA doit faire face. Il y a probablement 50% des équipes qui vont franchir le plafond d’ici la fin de l’année si cela continue comme ça, probablement plus. »

Le dépassement du plafond par les équipes signifierait que des pénalités seraient appliquées par la FIA, mais Horner a toujours espoir que la situation s’arrange avant d’en arriver à de telles extrémités et que des équipes décident de porter l’affaire devant des tribunaux : « Nous ne voulons pas d’un championnat décidé devant les tribunaux où à Paris devant la FIA. Nous avons six mois pour résoudre ce problème et nous devons agir maintenant. »

Horner souligne que le risque majeur est de perdre des emplois dans un court terme et l’abandon total du budget capé dans un second temps si des mesures ne sont pas prises rapidement : « Je pense que les meilleures équipes devront se débarrasser entre deux à trois cents chacune pour pouvoir s’en sortir. Est-ce correct ? Le problème est que si le plafonnement des coûts échoue gravement, il disparaîtra pour toujours. »

« Nous devons trouver une solution à ce problème, personne n’aurait pu le prédire. Nous avons abaissé le plafond des coûts de 35 millions pendant la pandémie, et personne n’aurait pu prédire les problèmes que nous avons. »

Valtteri Bottas plus épanoui que jamais avec Alfa Romeo

Valtteri Bottas assure qu’il ne regrette absolument pas son choix d’avoir rejoint l’équipe Alfa Romeo avec laquelle le Finlandais semble plus épanoui que jamais. 

Après cinq saisons passées chez Mercedes aux côtés (ou dans l’ombre) du septuple champion du monde Lewis Hamilton, le pilote finlandais a décidé d’ouvrir un nouveau chapitre dans sa carrière en 2022 en rejoignant l’écurie Alfa Romeo avec laquelle il a déjà marqué 46 points et après avoir terminé dans le top 10 dans sept des neuf premières courses cette saison.

« Cela ressemble définitivement à une nouvelle ère, un nouveau chapitre, et je ressens tellement d’énergie. Il y a quelques années, j’ai peut-être pensé à combien de temps je voulais rester encore en F1, mais maintenant, il y a tellement d’années devant moi et j’en profite. » a déclaré Valtteri Bottas.

« L’équipe a vraiment été accueillante, il y a des gens vraiment sympas avec qui travailler. J’ai l’impression, même après seulement quelques courses, que je suis ici depuis très, très longtemps. Il y a vraiment un très bon travail d’équipe. »

Depuis son arrivée dans l’équipe, Bottas assume un tout nouveau rôle; celui d’être le pilote le plus expérimenté face à un son coéquipier Guanyu Zhou qui débute sa carrière en Formule 1 cette année. Le Finlandais insiste sur le fait qu’il essaie de donner autant d’informations que possible au Chinois dans son nouveau rôle de « mentor » : « C’est une nouvelle situation pour moi, je n’ai jamais eu de coéquipier plus jeune ou moins expérimenté auparavant. »

« C’est nouveau mais c’est assez facile de l’aider pour moi et j’essaie de lui donner toutes les informations que je peux. Nous parlons de réglages, de pilotage, c’est une conversation très ouverte et il est très désireux d’apprendre. »

Après neuf manches disputées depuis le début de la saison, l’équipe Alfa Romeo occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs à seulement six points d’Alpine et quatorze points de McLaren qui est quatrième. Bottas insiste sur le fait que l’objectif de l’équipe est bien de terminer cette campagne 2022 dans le top 4 : « Je pense que c’est un bon objectif pour cette année [de terminer quatrième]. En débutant la saison, cela aurait été une sorte d’objectif agressif, mais maintenant cela semble réaliste et c’est possible ! Je pense que tout le monde dans l’équipe vise vraiment cela. » conclut le Finlandais.

McLaren a des nouveautés « dans les tuyaux » pour Silverstone

Lando Norris a confirmé que l’équipe McLaren a plusieurs nouveautés dans les tuyaux pour le Grand Prix de Grande-Bretagne, dixième et prochaine manche du championnat du monde 2022 de Formule 1, qui se déroulera du 1er au 3 juillet sur le tracé de Silverstone.

Lors de la dernière course disputée à Montréal, l’équipe McLaren a connu un week-end « d’enfer » puisque les deux pilotes ont terminé la course en dehors des points le dimanche sur un tracé clairement pas adapté à la MCL36 de Ricciardo et Norris. Cependant, malgré la déception évidente de ne pas avoir marqué le moindre point au Canada, Lando Norris se veut plutôt optimiste pour la suite de la saison après avoir vu les performances de McLaren fluctuer au cours des neuf Grands Prix dejà disputés depuis le début de l’année.

« L’une des choses les plus folles de la saison 2022 a été la façon dont les performances ont fluctué de manière si spectaculaire d’une piste à l’autre. Dans une certaine mesure, il fallait s’y attendre, les équipes s’habituant toutes à ces nouvelles réglementations techniques. Mais je n’ai certainement jamais rien connu de tel dans ma carrière. » souligne Lando Norris dans sa chronique publiée dans les colonne de The Telegraph.

« La bonne nouvelle est que cela signifie que les choses peuvent changer rapidement. Montréal était, à vrai dire, un week-end d’enfer pour nous chez McLaren. Mais il n’y a aucune raison de croire que nous ne pouvons pas changer les choses et être beaucoup plus compétitifs lors de notre course à domicile à Silverstone la semaine prochaine. Après tout, nous sommes passés de la 15e place lors de la première course de cette saison à Bahreïn, où nous étions à des kilomètres du rythme, à la cinquième place en Australie deux courses plus tard, puis à un podium à Imola. »

« Oui, nous avons été moins compétitifs lors des deux dernières courses en Azerbaïdjan et au Canada. Mais nous connaissons les raisons et nous travaillons dur pour arranger les choses. C’était un peu comme si tout ce qui aurait pu mal tourner à Montréal avait mal tourné. Lors des qualifications, nous avons eu un problème avec le bloc d’alimentation qui m’a exclu de la Q2. C’était un coup dur car ces conditions changeantes étaient exactement ce que nous aurions voulu, offrant des opportunités de gagner des places. »

« La course elle-même a été frustrante, avec la voiture de sécurité virtuelle qui est sortie quelques tours après notre arrêt aux stands, puis qui a été doublée et qui a eu quelques ratés avec le changement de pneus. Je pense qu’une arrivée dans les points aurait pu être envisagée si tout s’était parfaitement déroulé lors des qualifications et le jour de la course, mais n’importe quel pilote pourrait en dire autant. La vérité, c’est que nous n’avions pas assez de rythme au Canada. Et je dois lever la main sur les erreurs. »

« Ce fut un week-end difficile pour l’équipe, avec mon coéquipier Daniel Ricciardo également hors des points en 11ème. Mais nous en tirerons des leçons. Nous avons quelques choses en préparation pour Silverstone et j’ai hâte d’y aller, devant nos fans locaux. Rien que le trajet vers Silverstone ne ressemble à rien d’autre, toute cette énergie positive, des commissaires aux portes lorsque vous arrivez le matin, aux fans agitant des drapeaux ou portant les couleurs de McLaren. Vous vous nourrissez du support. Cela fait une énorme différence. »

« Nous ferons tout notre possible pour faire oublier le Canada. Nous avons quelques trucs dans les tuyaux, la surface de la piste est complètement différente de celle de Montréal et il sera intéressant de voir si la nouvelle directive technique de la FIA concernant le marsouinage est entrée en vigueur d’ici là. De toute évidence, c’était le principal sujet de discussion du week-end au Canada et je dois admettre que j’étais un peu en conflit à ce sujet (à lire ici). »

Avant le Grand Prix de Grande-Bretagne, l’équipe McLaren occupe toujours la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec huit points d’avance sur Alpine.

Pierre Gasly confirmé chez AlphaTauri pour 2023

Le Français Pierre Gasly continuera de rouler pour l’équipe AlphaTauri lors de la saison 2023 de Formule 1 a confirmé l’écurie italienne ce vendredi.

Le Français de 26 ans poursuivra l’aventure en 2023 avec l’équipe AlphaTauri qu’il a rejoint en 2017 avant de faire un passage durant quelques mois chez Red Bull en 2019 pour finalement revenir à l’écurie de ses débuts. Au total, Pierre Gasly a marqué depuis le début de sa carrière en Formule 1 325 points et a décroché trois podiums dont une victoire en Italie en 2020.

« Cela fait maintenant cinq ans que je suis dans cette équipe et je suis fier du chemin parcouru ensemble et des progrès que nous avons réalisés. Je suis heureux de rester avec mon équipe AlphaTauri. » a déclaré Pierre Gasly.

« La nouvelle réglementation de cette année nous a créé de nouveaux défis et pouvoir planifier notre développement avec l’équipe pour les 18 prochains mois est une bonne base de travail pour l’avenir. »

La reconduction de Pierre Gasly pour une année supplémentaire n’est pas une surprise, puisque le team principal d’AlphaTauri, Franz Tost, a révélé le week-end dernier à Montréal dans le cadre du Grand Prix du Canada que le Français poursuivrait l’aventure avec l’équipe l’an prochain.

Photos : Bottas dans les rues de Milan avec une F1

Le pilote Alfa Romeo Valtteri Bottas a célébré les 112 ans de la marque italienne comme il se doit cette semaine puisque le Finlandais a pu arpenter les rues du centre-ville de Milan en Italie au volant d’une Formule 1 (voir galerie au bas de l’article).

112 ans se sont écoulés depuis la fondation d’Alfa Romeo en 1910, et la marque italienne historique a choisi de célébrer son anniversaire d’une manière unique, dans la ville où tout a commencé il y a tant d’années. Le pilote Alfa Romeo, Valtteri Bottas, a piloté pour l’occasion sa voiture rouge et blanche dans les rues de Milan, en partant de la célèbre Piazza Duomo et en passant par les monuments les plus emblématiques de la ville du nord de l’Italie, notamment la Piazza San Babila, la Porta Nuova, la majestueuse gare centrale et le quartier futuriste de City Life, avant de terminer sa course dans le nouveau magasin phare d’Alfa Romeo, via Gattamelata.

Ce site est un lieu d’une grande importance historique pour Alfa Romeo puisqu’en 1910 se trouvait ici l’usine de Portello, le premier site de production de la marque, où il y a 112 ans, l’Anonima Lombarda Fabbrica Automobili, ou ALFA, a été introduite dans le monde, marquant le début de l’histoire pour cette marque automobile emblématique.

Mercedes introduira de nouvelles pièces sur sa W13 à Silverstone

L’équipe Mercedes introduira sur sa monoplace de nouvelles pièces lors du Grand Prix de Grande-Bretagne sur un circuit de Silverstone qui devrait un peu plus convenir aux caractéristiques de la W13.

Après avoir connu un début de saison difficile, l’équipe championne du monde en titre cherche toujours à décrocher sa première victoire en Grand Prix cette année, mais elle devra pour cela arriver à débloquer tout le potentiel d’une W13 toujours en proie au phénomène de marsouinage, bien que celui-ci a été largement diminué depuis le Grand Prix d’Azerbaïdjan. A Silverstone, prochaine manche du championnat du monde, Mercedes introduira donc de nouveaux éléments sur son package, des éléments qui lui permettront peut-être de réduire encore un peu plus l’écart avec les leaders sur une piste qui a très souvent souri à l’écurie du constructeur allemand ces dernières années.

« Nous apporterons de nouveaux éléments à Silverstone où nous essaierons de faire évoluer la voiture en essayant d’obtenir un peu plus de rythme avec le package que nous avons ainsi que les nouveaux éléments que nous allons ajouter. » explique Mike Elliott, directeur technique de Mercedes.

« Je pense qu’en même temps nous devons être honnêtes avec nous-mêmes et dire que pour le moment nous sommes en retard sur les leaders Ferrari et Red Bull et que lors d’une course normale, je pense que ça sera difficile. Mais je pense que Silverstone sera un circuit qui nous conviendra mieux, comme ce fut le cas à Barcelone, bien que ça sera un peu difficile. »

« Quoi qu’il en soit, nous pousserons aussi fort que possible, nos pilotes attaqueront aussi fort que possible parce que nous voulons renouer avec la victoire. Nous voulons gagner pour l’équipe, nous voulons vraiment gagner pour les fans, donc nous verrons ce qui se passe. »

Avant le Grand Prix de Grande-Bretagne, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 188 points inscrits depuis le début de l’année.

Michael Schumacher bientôt décoré en Allemagne

Le septuple champion du monde de F1 Michael Schumacher va se voir décerner le « Prix d’état » par l’état de Rhénanie du Nord-Westphalie pour « ses exploits sportifs exceptionnels et en reconnaissance de son engagement social exemplaire envers son pays d’origine ».

Le septuple champion du monde – qui n’a plus été vu en public depuis son accident de ski dans les Alpes françaises en 2013 – va se voir décerner le « Prix d’état » le 20 juillet prochain, il s’agit de la distinction la plus importante dans l’état de Rhénanie du Nord-Westphalie. La cérémonie aura lieu au Motoworld de Cologne, mais le champion du monde ne sera pas présent physiquement pour recevoir ce prix, il sera représenté par sa femme Corinna Schumacher et ses deux enfants Gina et Mick. L’ancien président de la FIA, Jean Todt, sera lui aussi présent et tiendra un discours.

« Le Prix d’état est la distinction la plus importante dans l’état de Rhénanie du Nord-Westphalie, cette année il sera décerné à Michael Schumacher pour ses exploits sportifs et exceptionnels et en reconnaissance de son engagement social exemplaire envers son pays d’origine. » précise le Premier ministre du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie.

« En tant que personne, il n’a jamais perdu son attitude terre-à-terre et a toujours gardé un œil sur ses semblables. Sans que cela lui importe, ce caractère bien trempé et ses succès sportifs en ont fait une légende vivante. »

Russell : « Aucune garantie » que Silverstone convienne à la Mercedes

George Russell estime que le tracé de Silverstone – théâtre de la prochaine manche du championnat du monde de F1 – devrait un peu plus convenir à la Mercedes W13, mais le Britannique insiste sur le fait qu’il n’y a absolument aucune garantie.

Depuis le début de la saison, Mercedes a le plus grand mal à comprendre sa monoplace en proie au phénomène de marsouinage, bien que lors de la dernière course disputée au Canada, Lewis Hamilton a décroché une troisième place alors que son coéquipier George Russell a réussi à terminer quatrième, soit son neuvième top cinq depuis le début de l’année. Interrogé pour savoir s’il pense que Mercedes a désormais résolu ses problèmes et si l’équipe s’apprête à débarquer à Silverstone avec une plus grande confiance, Russell a répondu : « J’aimerais penser que la nature à grande vitesse [de Silverstone] devrait nous convenir davantage, mais il n’y a aucune garantie. » estime George Russell.

« Chaque piste sur laquelle nous sommes allés, nous étions en quelque sorte dans l’inconnue. Nous sommes confrontés à des problèmes différents à chaque course à laquelle nous participons. Donc, j’aimerais penser que nous serons plus compétitifs [à Silverstone], mais je ne sais pas. »

« Nous résolvons un problème et puis nous tombons dans un autre piège. Le marsouinage a été résolu, mais nous pilotons la voiture près du sol et nous touchons le sol de façon agressive. Donc, il ne semble pas y avoir de point idéal pour le moment. Nous avons couru haut, nous avons couru bas, mais les performances ne se sont pas améliorées ou diminuées et la rigidité ou le fond plat n’ont pas vraiment changé de façon surprenante. »

Russell a réalisé trois podiums lors de sa première saison en tant que pilote Mercedes à plein temps, ne terminant pas pire que P5 dans toutes les courses de 2022 jusqu’à présent, et il mène actuellement Lewis Hamilton de 34 points au championnat des pilotes. Lorsqu’on lui a demandé d’évaluer sa saison 2022 jusqu’à présent, Russell pense qu’il y a place à l’amélioration, mais il a rapidement tourné l’attention vers Hamilton, révélant qu’il s’est senti inspiré en regardant son coéquipier travailler dans les coulisses.

« Je pense que ça n’a pas été un mauvais début de saison personnellement. Il y a certainement de la place pour s’améliorer dans certains domaines et je pense que c’est évidemment une position vraiment privilégiée d’être coéquipier avec Lewis et d’apprendre tellement de lui – comment il travaille, comment il s’occupe de ses affaires avec ses ingénieurs, comment il fait pour garder toute l’équipe motivée. »

« Également sur le plan technique, il est assez impressionnant, ce que beaucoup de gens ne reconnaîtront ou n’apprécieront probablement pas. Il y a certainement de la place pour s’améliorer mais je pense qu’en termes de résultats, ça s’est bien passé. Je ne pense pas que nous aurions pu obtenir des résultats beaucoup plus élevés quand je regarde la saison de manière rationnelle. Probablement à part Bahreïn, nous avons probablement terminé aussi haut que possible à chaque course. »

« Vous devez regarder les points positifs et vous devez regarder les choses de manière rationnelle. Et nous ne pouvons pas être déçus de ne pas avoir gagné de course cette saison avec le package que nous avions. Et nous sommes dans cette phase de développement et je pense que cela a été assez bien optimisé. En tant qu’équipe, je pense que nous avons fait un excellent travail pour maximiser les points dont nous disposions. Donc, vous devez prendre cela comme un élément positif et essayer de continuer sur cette lancée. Et j’espère que lorsque nous aurons une voiture plus rapide, nous serons en bonne forme pour nous battre pour ces victoires. »

A Silverstone, l’équipe Mercedes cherchera à maintenir son record avec huit victoires lors des dix dernières participations au Grand Prix de Grande-Bretagne.

Madrid candidate pour accueillir un GP de F1

La ville de Madrid en Espagne a officiellement déclaré son intérêt auprès du PDG de la Formule 1 Stefano Domenicali pour accueillir un Grand Prix de F1 dans les années à venir.

Le gouvernement régional, par l’intermédiaire du ministère de la Présidence, de la justice et de l’intérieur, a envoyé une lettre au PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, pour exprimer officiellement son intérêt à faire partie du calendrier de la catégorie reine. Bien que le projet n’a pas encore été monté, l’exécutif madrilène a déjà commencé à travailler et souhaite présenter prochainement une candidature officielle avec toutes les garanties nécessaires.

Dans sa lettre envoyée à Stefano Domenicali le 20 juin dernier, la communauté exprime son désir de faire partie du calendrier de la Formule 1 et souligne les caractéristiques qui – selon elle – font de la région une option idéale : « C’est un plaisir de vous écrire au nom du gouvernement de la Communauté de Madrid pour exprimer notre intérêt pour le développement d’un Grand Prix de Formule 1 à Madrid. » peut-on lire dans cette lettre.

« Comme vous le savez peut-être, la communauté de Madrid connaît un développement économique et social exceptionnel dans le contexte espagnol et européen. Nous recevons de plus en plus de visiteurs du monde entier et les compétitions sportives dans la Communauté de Madrid sont de plus en plus prestigieuses et appréciées. »

Dans l’hypothèse d’un accord, le circuit de Jarama situé dans le nord de Madrid et d’une longueur de 3,850 km, devrait être l’endroit idéal pour accueillir une course de Formule 1, cependant, il reste encore plusieurs obstacles à franchir pour la Communauté madrilène avant de pouvoir accueillir un Grand Prix puisque l’Espagne fait déjà partie du calendrier avec un Grand Prix qui se tient à Barcelone et dont le contrat a été récemment renouvelé jusqu’en 2026.

Autre point important : il faudra s’assurer que le projet d’une course à Madrid soit vraiment viable et rentable économiquement, car si la Communauté de Madrid souligne qu’accueillir une course de Formule 1 signifierait de nombreux investissements, il est également vrai que les infrastructures déjà en place sont devenues un trou noir pour l’administration publique et leur viabilité parfois soumise à d’importantes subventions.

Haas annonce un partenariat caritatif avec la Starlight Children’s Foundation

L’équipe Haas a annoncé avoir signé un partenariat caritatif avec la Starlight Children’s Foundation aux États-Unis, pour apporter un soutien et un répit aux enfants gravement malades et hospitalisés ainsi qu’à leurs familles.

Fondée en 1982, Starlight a été créée avec pour mission d’apporter le bonheur aux enfants gravement malades et à leurs familles, en travaillant avec plus de 800 hôpitaux pour enfants à travers l’Amérique. Depuis sa création, l’organisme de bienfaisance a eu un impact positif sur 21 millions d’enfants et continue de travailler sans relâche pour apporter joie et réconfort à ceux qui reçoivent un traitement.

Ensemble, l’équipe Haas et Starlight travailleront sur de multiples synergies pour soutenir le programme de l’association caritative. Lors des événements de course aux États-Unis, le personnel, y compris les pilotes et les principaux représentants, visitera les hôpitaux pour enfants dans les zones locales, et lors des courses phares, l’équipe organisera un programme exclusif pour les enfants recevant un traitement et leurs familles pour venir à une course pour une expérience inoubliable loin de hôpital. Tout au long de l’année, les enfants auront accès à des sessions de questions-réponses en direct et à des cours avec le personnel, s’immergeant dans le monde du sport automobile, avec un accent particulier sur les sujets STEM. L’alliance se développera à l’échelle nationale, avec des projets plus larges visant à soutenir les hôpitaux dans de nombreux États qui seront annoncés en temps voulu.

Pour commencer sa collaboration, le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, et le pilote de réserve officiel Pietro Fittipaldi se sont rendus dans un hôpital pour enfants près de la base américaine de l’équipe à Charlotte, en Caroline du Nord, pour rendre visite à certains des enfants recevant un traitement.

« Haas dispose d’une plate-forme pour sensibiliser et mettre en évidence le travail incroyable de ceux qui comptent sur le soutien des autres pour fonctionner, et je pense que nous avons le devoir de faire plus. » a déclaré Guenther Steiner, Team Principal de Haas F1 Team.

« Je suis vraiment fier de notre partenariat avec Starlight et je suis ravi de la façon dont nous pouvons les aider à atteindre leurs objectifs dans plusieurs domaines de l’association. Ensemble, nous nous engageons à créer des expériences positives pour les enfants gravement malades. »

« Ce fut vraiment un honneur de rencontrer les enfants et les familles de l’hôpital pour enfants de Levine. » a ajouté Pietro Fittipaldi, pilote officiel d’essai et de réserve de Haas F1 Team.

« Je ne peux qu’imaginer à quel point il est traumatisant pour un enfant de devoir aller à l’hôpital, loin du confort de sa maison, et après seulement un peu de temps à jouer avec les enfants, il est clair que toute distraction est la bienvenue pour lui faire perdre la tête. du traitement. Merci à Guenther de m’avoir invité au premier événement de cette collaboration – c’est une journée qui restera gravée dans ma mémoire pendant très longtemps. »

Melbourne veut conserver sa place en début de saison

Le PDG du Grand Prix d’Australie espère pouvoir continuer à conserver sa course en début de saison qui est selon lui une place de choix dans le calendrier de la Formule 1.

L’avenir à long terme au calendrier de la F1 du Grand Prix d’Australie étant désormais assuré après l’annonce il y a quelques jours d’un nouvel accord pour maintenir la course à Melbourne jusqu’en 2035, le PDG du GP d’Australie espère que sa course pourra continuer à figurer au début du championnat du monde sans pour autant être la manche d’ouverture de l’année. Westacott préférerait désormais voir son Grand Prix occuper l’une des premières places, en raison de l’attention supplémentaire et du battage médiatique générés par un scénario qui évolue plutôt que de commencer.

« Nous avons toujours convoité la première course, car je pense qu’il y a quelque chose de spécial dans la manche d’ouverture. C’est l’ouverture de la saison, les nouvelles livrées [des monoplaces], les équipes…il y a un certain niveau de fraîcheur. » estime Andrew Westacott, PDG de l’Australian Grand Prix Corporation.

« Mais dans une ville comme Melbourne, vous n’avez pas la capacité de générer tout le battage médiatique et l’excitation médiatique de la même manière que lorsqu’il y a eu deux courses [avant d’arriver à Melbourne]. [Cette année] Il y avait déjà eu un scénario sur Ferrari, la compétitivité de la nouvelle monoplace, le marsouinage…il y a eu des intrigues qui suscitaient de plus en plus d’anticipation pour les personnes qui débutaient dans le sport ou qui manifestaient un certain intérêt. »

« Tant que nous sommes dans la première, deuxième ou troisième course et que le timing est bon – c’est à dire que nous serons en début de calendrier – alors ça marchera parce que vous pouvez construire beaucoup plus de scénarios. Les fans pourront voir ce qui s’est passé lors des premières manches, que ce soit à Bahreïn et en Arabie Saoudite ou ailleurs dans le futur. »

Pour l’édition 2022, le Grand Prix d’Australie a enregistré un record de fréquentation avec plus de 419 000 fans venus assister à l’événement sur le site de l’Albert Park de Melbourne au mois d’avril.

La boîte de vitesses bien en cause dans l’abandon de Perez au Canada

Sergio Perez a confirmé que son abandon dimanche dernier au Grand Prix du Canada était dû à une défaillance de la boîte de vitesses montée sur sa monoplace et qui était arrivée au terme de son cycle de six courses consécutives.

Dimanche dernier au Grand Prix du Canada, le Mexicain Sergio Perez a dû immobiliser sa monoplace sur le bord de piste en raison d’une panne survenue au 9e tour de course. Le Mexicain a donc abandonné sur problème mécanique, mais l’unité de puissance de sa Red Bull a très rapidement été mise hors de cause puisque le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a indiqué dès le dimanche soir que c’est la boîte de vitesses qui était tombée en panne sur la voiture de Perez : une information désormais confirmée par le pilote lui-même.

« C’était la boîte de vitesses, en fait c’était sa dernière course, elle était proche de la limite et malheureusement elle a cassé, ce sont des choses difficiles à prévoir, de plus sur une piste comme le Canada où il y a beaucoup de bosses. » explique Sergio Perez à Fox Sports.

Depuis le début de la saison 2022, Max Verstappen et Sergio Perez ont été confrontés à des problèmes de fiabilité moteur, les deux pilotes Red Bull ayant dû abandonner lors de deux Grands Prix chacun. Bien que son abandon le week-end dernier au Canada n’a rien à voir avec un problème moteur, Perez estime que son équipe doit impérativement résoudre tous ses soucis de fiabilité qui peuvent coûter très cher au championnat du monde.

« Il est important de résoudre ces problèmes qui sont toujours différents pour nous, parce que chaque problème de fiabilité a été différent au cours de l’année. Donc, nous devons continuer à travailler, c’est un point qui décidera du championnat, sans aucun doute, ces zéros coûtent très cher à ce stade du championnat. » insiste Perez.

Sergio Perez ayant abandonné lors de la dernière course, le Mexicain sera autorisé à recevoir une boîte de vitesses neuve lors de la prochaine manche qui se disputera à Silverstone le 3 juillet sans écoper de pénalité sur la grille de départ.

Vers un calendrier avec un système de rotation en F1 ?

Le PDG de McLaren, Zak Brown, estime qu’à moment donné la F1 n’aura pas d’autre choix que d’envisager une rotation de certaines destinations du calendrier si elle souhaite introduire de nouvelles courses à l’avenir.

Depuis quelques années, le calendrier de la Formule 1 ne cesse de s’allonger avec l’ajout de plusieurs nouvelles destinations comme Miami ou encore le Qatar. L’arrivée de ces nouveaux Grands Prix met inévitablement les courses historiques sous pression et ces dernières doivent redoubler d’efforts pour espérer conserver leur place face à des nouveaux sites toujours plus spectaculaires offrant à la F1 de nouveaux décors et de nouvelles ambiances visant à attirer de nouveaux fans. Dans ce contexte, et alors que certains Grand Prix historiques comme celui de Belgique, de France ou encore Monaco, voient leur contrat arriver à terme cette année, la question de savoir si ces courses – qui font partie de l’ADN de la Formule 1 – doivent figurer au calendrier chaque année est désormais posée.

Avec la très probable arrivée de l’Afrique du Sud au calendrier dès la saison prochaine, certaines manches européennes historiques pourraient donc être contraintes à un système de rotation (une année sur deux) dans le meilleur des cas. Interrogé sur le sujet, le PDG de McLaren, Zak Brown, dit qu’il faudra probablement envisager un système de rotation à un moment donné car la demande est très forte de la part de nombreux nouveaux pays.

« Oui, je pense que nous avons le luxe d’avoir de plus en plus de pays qui souhaitent organiser des Grands Prix et que nous pouvons mettre dans notre calendrier, donc c’est un bon problème à avoir. » estime le PDG de McLaren.

« En fin de compte, je pense que nous avons tous une énorme confiance en Stefano [Domenicali, PDG de la F1] pour mettre en place un calendrier le plus optimal pour les fans, pour les équipes, pour la durabilité en ce qui concerne la logistique, l’économie et tout cela entre en jeu lors de la création d’un calendrier. Je pense qu’il y aura probablement un moment où nous devrons envisager des courses en rotation parce que si nous avons la demande, et qu’il y a de grandes pistes et de grands pays, alors je pense que nous devrions essayer de les adopter. »

« Mais ce sera au delà de ce qu’il est physiquement possible de concourir. Et puis nous avons de superbes sites qui sont arrivés : Vegas, Miami et…je pense que nous aimons tous les circuits historiques, donc j’espère qu’il y aura la place pour garder tout le monde dans un calendrier adaptable et flexible à l’avenir. »

Le calendrier pour la saison 2023 n’est pas encore connu (il devrait être publié au mois de juillet), mais on sait déjà que la catégorie reine travaille sur un projet de 24 courses dont 16 hors Europe.

Villeneuve : « Si la voiture est mauvaise, c’est le problème de Mercedes, pas celui de la FIA »

Jacques Villeneuve s’est montré à nouveau critique envers Mercedes, estimant que si la voiture était mauvaise, c’était leur problème et pas celui de la FIA. En revanche, il a félicité la performance de Lewis Hamilton lors du Grand Prix du Canada.

Le champion du monde F1 1997 a en effet loué le talent de Lewis Hamilton indiquant qu’il avait su tirer le meilleur de la monoplace lors de ce Grand Prix à Montréal et qu’il avait pris les bonnes décisions. Dans sa chronique d’après-course sur le site Formule1.nl, Jacques Villeneuve a confié : « Il y a quelques semaines, j’étais très critique envers Lewis Hamilton, alors maintenant je dois lui faire un compliment. La voiture était compétitive [lors du Grand Prix du Canada] et Lewis a très bien piloté. C’était important pour lui de monter sur le podium. »

Lors des qualification du GP du Canada, Lewis Hamilton a signé le quatrième temps alors que son coéquipier George Russell a tenté le pari osé de chausser des pneus Slicks en conditions humides, ce qui ne lui a pas réussi (à lire ici). Dimanche, le septuple champion du monde a terminé la course à la troisième place juste devant son coéquipier.

« Samedi, Lewis Hamilton a remporté le duel de qualifications après cet étrange pari de George Russell. Et il a su tirer le maximum de la course, a pris les bonnes décisions et il avait la vitesse. » a indiqué Jacques Villeneuve.

« La saison a été difficile et c’est peut-être le coup de boost dont il avait besoin. Peut-être que ses mauvais moments sont maintenant derrière lui et qu’il est de retour en mode combat. »

Au sujet du projet de la FIA d’introduire des changements pour réduire ou éliminer le problème de « marsouinage », Jacques Villeneuve considère injuste d’imposer à d’autres équipes des changements alors qu’elles ont elles-mêmes travaillé pour résoudre ce problème.

« J’ai été moins impressionné par Toto Wolff et la campagne Mercedes. Ils ont toujours tout fait pour conserver leur avantage au fil des années. Maintenant, ils ont construit une mauvaise voiture et c’est leur problème, pas celui de la FIA. D’autres équipes ont également résolu le problème, pourquoi devraient-elles maintenant être punies par un changement de règle ? »

« Je pense que Mercedes a trouvé quelque chose, comme si c’était déjà prêt. Ils rebondissaient moins et étaient rapides, ils n’ont certainement pas augmenté la hauteur de caisse. »

Toujours au sujet du marsouinage et plus précisément des problèmes qu’il peut engendrer pour les pilotes, le Canadien considère que le risque fait partie de la course. Il ne comprends donc pas les plaintes de l’équipe au sujet du danger pour la santé et la sécurité des pilotes.

« Je ne comprends pas ces ‘gémissements’ constants. La course est dangereuse. L’inhalation de carbone des freins est également mauvaise pour la santé, tout comme les forces G ou la déshydratation pendant une course longue et chaude. Personne n’oblige Mercedes à configurer sa voiture comme ça. » a conclu Jacques Villeneuve.

Alonso mérite vraiment son baquet en F1 selon Rosberg

A 40 ans, Fernando Alonso a prouvé lors du Grand Prix du Canada qu’il était encore très performant. Le pilote Alpine a en effet décroché une place sur la première ligne de la grille de départ aux côtés de Max Verstappen, poleman à Montréal.

Malheureusement, Fernando Alonso n’a finalement signé que la neuvième place du Grand Prix du Canada, victime d’une fuite d’air sur l’unité de puissance de sa monoplace et pénalisé de 5 secondes à l’issue de la course. Au lendemain du GP, Nico Rosberg a déclaré dans l’émission Any Driven Monday sur la chaîne Sky Sports, avoir été impressionné par les performances du pilote espagnol lors de la neuvième manche de la saison de F1 2022 .

« C’est tellement brillant ce qu’il fait avec cette voiture. Ocon, par exemple, est un très bon pilote mais Alonso à Montréal était bien loin devant en termes de performance sur le weekend complet. »

« Je suis un grand fan d’Alonso en ce moment. Nous savons tous qu’en termes de talent et de compétences, c’est l’un des meilleurs de tous les temps. »

L’Espagnol a fait des choix de carrière en Formule 1 que certains qualifient de mauvais, les plus connus étant son départ de McLaren après une saison 2007 tendue et sa décision de quitter Ferrari pour rejoindre McLaren en 2015. Nico Rosberg reconnaît que certaines « soft skills » ont parfois manqué au double champion du monde : 

« Il lui a parfois manqué la compétence sociale : il a souvent eu du mal à être dans les meilleures équipes avec les meilleures voitures parce que ces équipes ne voulaient plus vraiment de lui à cause du passif qu’elles avaient avec lui. C’est certainement l’une de ses faiblesses dans sa carrière pour obtenir des résultats encore meilleurs, mais en termes de talent, il est sûrement l’un des meilleurs de tous les temps. »

« J’ai été le coéquipier de Michael Schumacher et à l’époque, il avait 41 ans. La vitesse était là mais à certains moments, il y a avait parfois une faiblesse sur sa capacité à s’adapter rapidement à certaines situations. Parfois, on pouvait ressentir la différence d’âge et probablement, à cet âge, vous avez dépassé votre pic de performances, c’est humain. »

« Qu’Alonso soit encore capable de piloter comme ça, c’est tellement cool. J’étais tellement dégoûté pour lui [au Grand Prix du Canada], j’étais déçu en regardant la télé parce que je voulais tellement qu’il soit sur le podium. Je pense qu’Alpine a aussi commis quelques petites erreurs, ce n’était pas seulement de la malchance, avec les VSC, ils auraient pu passer par les stands. »

Sur le sujet controversé de l’âge de Fernando Alonso et sur le fait que les plus anciens pilotes devraient peut-être laisser la place aux jeunes et notamment à Oscar Piastri , Nico Rosberg a été clair :  » Fernando Alonso conduit si bien qu’il ne devrait même pas y avoir de discussion sur le fait qu’il prenne la place de qui que ce soit. C’est plus que mérité pour lui d’être là où il est. »

« Sa façon de piloter est super spectaculaire, les fans du monde entier adorent ça et c’est un atout majeur pour l’équipe Alpine. Peut-être que d’autres personnes en F1 pourraient faire un peu de place pour Piastri plutôt qu’Alonso… » mais le champion du monde 2016 n’a pas souhaité préciser le nom des pilotes auxquels il pensait.