Martin Whitmarsh, ancien directeur de McLaren, rejoint Aston Martin

Martin Whitmarsh a été recruté au nouveau poste de directeur général du groupe d’Aston Martin Performance Technologies.

Aston Martin Performance Technologies englobera les activités de Formule 1 et de la marque et développera, appliquera et commercialisera également les capacités techniques et la propriété intellectuelle du groupe, dans le but de fournir les meilleurs services d’innovation, d’ingénierie, de test et de fabrication à travers une variété des secteurs clés de l’industrie.

Whitmarsh est surtout connu des initiés du sport automobile, des médias et des fans pour sa longue et fructueuse période chez McLaren, pour laquelle il a travaillé pendant 25 ans (1989-2014) à divers postes de direction, notamment celui de directeur général du groupe et directeur d’équipe de Formule 1 pendant six ans ( 2008-2014). Sous sa direction, McLaren a diversifié ses activités commerciales au-delà de son activité principale de Formule 1, en lançant McLaren Automotive et McLaren Applied Technologies.

Whitmarsh a joué un rôle de premier plan dans la victoire de plus de 100 Grands Prix de Formule 1 et de plusieurs championnats du monde de Formule 1, et a été au centre du développement de plusieurs champions du monde de Formule 1, dont Lewis Hamilton. Whitmarsh a également été président de l’Association des équipes de Formule 1 pendant quatre ans (2009-2013).

« Je suis ravi d’avoir été nommé par Lawrence [Stroll] au poste de Group Chief Executive Officer de la nouvelle entité Aston Martin Performance Technologies, à compter du 1er octobre 2021. » a déclaré le Britannique.

« Je connais et admire Lawrence depuis de nombreuses années, et j’ai toujours été extrêmement impressionné par son formidable sens des affaires et son ambition apparemment inépuisable. De même, j’ai toujours respecté la  « Team Silverstone », si je peux l’appeler ainsi, qui a souvent frappé au-dessus de son poids sous ses diverses incarnations précédentes, et qui a maintenant le poids avec lequel frapper plus fort que jamais. »

« Lawrence a l’intention avec Aston Martin de remporter les championnats du monde de Formule 1, purement et simplement, et je ne l’aurais pas rejoint dans cette entreprise à moins d’être totalement convaincu que c’était un objectif tout à fait réalisable. Je sais ce qu’il faut pour gagner en Formule 1 et, inspiré par le leadership de Lawrence et soutenu par les compétences, la passion et la détermination de la main-d’œuvre, j’ai l’intention de faire tout mon possible pour m’assurer que notre équipe devienne l’opération gagnante que Lawrence est déterminé qu’il devrait l’être. »

« Enfin et surtout, je suis très enthousiasmé par la formation de la nouvelle entité Aston Martin Performance Technologies, sous laquelle siègera l’équipe de F1 d’Aston Martin, et je suis enthousiasmé par la perspective de développer et d’appliquer nos capacités techniques. et la propriété intellectuelle en tant que nouvelle entreprise prospère et rentable. »

Russell espère poursuivre sur sa bonne dynamique en Russie

Après avoir marqué des points pour l’équipe Williams à trois reprises lors des quatre dernières courses disputées, le Britannique George Russell entend bien poursuivre sur sa lancée ce week-end à Sotchi.

Huitième à l’arrivée du Grand Prix de Hongrie, deuxième à l’arrivée du Grand Prix de Belgique et enfin neuvième au Grand Prix d’Italie il y a dix jours, le futur coéquipier de Lewis Hamilton chez Mercedes à partir de la saison 2022 est en grande forme et aborde donc la quinzième manche de l’année avec beaucoup d’optimisme.

« Je me sens reposé et frais après le récent triplé de courses et prêt à reprendre la course en Russie. C’est une piste exigeante avec des sections difficiles et des virages rapides qui en font un défi à la fois pour le pilote et la voiture. » nous explique Russell à la veille du Grand Prix de Russie.

« Le parc olympique de Sotchi est également un endroit unique pour faire des courses et passer devant certains des sites des Jeux olympiques d’hiver constitue une toile de fond spectaculaire. »

« Après de bons résultats lors des dernières courses, dont des points dans trois des quatre dernières courses, nous allons tout mettre en œuvre en tant qu’équipe pour poursuivre sur cette lancée ce week-end. »

Depuis le début de la saison 2021, George Russell a réussi à marquer 15 points sur les 22 que compte l’équipe Williams au championnat du monde des constructeurs. Avant le Grand Prix de Russie, l’équipe de Grove occupe la huitième place avec 19 points d’avance sur Alfa Romeo.

Classement constructeurs F1 2021

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Gene Haas s’est rendu à Maranello pour la première fois

Le propriétaire de l’équipe Haas, l’Américain Gene Haas, a pu se rendre pour la première fois depuis trois ans au bureau d’études de l’équipe à Maranello en Italie juste avant le Grand Prix d’Italie afin de se faire sa propre opinion sur le travail réalisé par les ingénieurs sur le développement de la monoplace de la saison 2022.

En raison des restrictions dues au Covid-19, le propriétaire de l’écurie américaine n’a pas pu faire le déplacement en Europe au cours des trois dernières années, alors que Haas dispose depuis le début de cette saison d’un bureau d’études implanté sur le site de Ferrari à Maranello.

Le groupe d’ingénieurs qui travaillent à Maranello est dirigé par Simone Resta dans un bâtiment totalement « séparé » de la Scuderia Ferrari, tandis que les employés n’ont pas accès aux zones dans lesquelles les employés Ferrari travaillent.

« Y aller avec Gene [Haas] me permet – ainsi qu’à toute l’équipe – de continuer vers l’avenir. » nous explique Gunther Steiner, le directeur de l’équipe Haas.

« Il n’est pas allé en Italie depuis trois ans, en raison du Covid-19, il n’a pas pu venir ces dernières années, alors je lui ait fait visiter pour lui montrer comment nous avons changé, comment nous nous sommes organisés nous-mêmes et comment Simone [Resta] dirige le groupe. »

« Je pense qu’il était content de ce qu’il a pu voir, et encore une fois, il attend avec impatience 2022 comme nous tous. Je pense que nous serons prêts. Je ne sais pas encore où nous en sommes, mais nous allons certainement faire des pas en avant. »

« Je pense que le développement se passe bien, je peux voir certaines similitudes avec les années qui ont précédé nos problèmes, comme en 2017 ou 2016 [les deux années durant lesquelles Haas était compétitive]. Donc, ça a l’air plutôt bien. »

« Mais encore une fois, je ne peux pas vous donner de chiffres et savoir à quel point nous serons bons. Je ne sais pas encore, parce que je ne sais pas comment les autres avancent. »

Pour rappel, l’écurie Haas a pris la décision de tirer un trait sur la saison 2021 pour concentrer toutes ses ressources sur le développement de la monoplace 2022. Les deux pilotes Nikita Mazepin et Mick Schumacher ont donc à leur disposition cette année une monoplace identique à celle de la saison 2020, mise à part l’homologation du châssis pour respecter les règles techniques 2021.

Gasly s’attend à être compétitif sur toutes les courses restantes

Le Français Pierre Gasly se veut optimiste et estime que son équipe pourra être compétitive sur toutes les courses restantes de la saison 2021.

Si le Grand Prix d’Italie s’est mal passé pour l’équipe AlphaTauri à Monza avec un double abandon sur des problèmes de fiabilité, la tendance depuis le début de l’année est plutôt bonne pour l’écurie italienne, qui se bat pour la cinquième place au championnat du monde des constructeurs contre l’équipe Alpine.

Avant le Grand Prix de Russie programmé ce week-end à Sotchi, l’équipe AlphaTauri occupe la sixième place au classement avec 84 points inscrits depuis le début de l’année, soit 11 unités de moins qu’Alpine.

A la veille de la quinzième manche de la saison, Pierre Gasly estime que l’excellent niveau de performance d’AlphaTauri depuis quelques courses est de bon augure pour le reste de la saison : « Ce qui s’est passé à Monza était regrettable, car je pense que nous aurions pu faire quelque chose de bien là-bas, surtout quand on regarde comment s’est déroulée la course.«  a déclaré Gasly.

« Le week-end s’est très mal terminé pour l’équipe, pour moi et pour Yuki après que nos performances aient été très bonnes avant la course et j’ai fait une super qualification. C’est vraiment dommage, mais il y a eu une tendance positive après la pause estivale car notre niveau de performance a été très bon sur les trois courses depuis lors.« 

« Je pense que c‘est de bon augure pour le reste de la saison, car je pense que nous pouvons être compétitifs sur toutes les courses restantes. D’une certaine manière, c’était bien que nous ayons pris la pénalité moteur en Italie et j’espère que nous pourrons terminer la saison sans en avoir plus. »

Avant le Grand Prix de Russie, il reste au total huit courses à disputer avant la fin de la saison 2021 de Formule 1.

Le directeur de la GPDA s’attend à d’autres clashs entre Hamilton et Verstappen

Alors que la rivalité entre les deux prétendants au titre s’intensifie course après course après un énième contact entre Max Verstappen et Lewis Hamilton au Grand Prix d’Italie il y a dix jours, le directeur de la GPDA [l’Association des Pilotes de Grand Prix] Alex Wurz a déclaré qu’il est très probable que les deux hommes se percutent de nouveau avant la fin de la saison.

Alex Wurz souligne le fait que Max Verstappen et Lewis Hamilton sont lancés cette année dans une bataille pour l’un des championnats les plus prestigieux du sport et que de futurs clashs semblent inévitables pour la suite de la saison.

« En toute honnêteté, c’est très probable qu’il y ait d’autres contacts. Ils doivent tous les deux défendre leur territoire. C’est un sport. » a expliqué Alex Wurz au micro de Sky Sports.

« Que ce soit la boxe, le football, le handball ou tout autre sport, quand deux grands s’affrontent, des choses comme ça peuvent arriver. »

Alex Wurz – qui connait bien Lewis Hamilton et Max Verstappen – insiste sur le fait que la bagarre entre les deux pilotes en piste ces derniers mois n’a certainement pas érodé leur respect mutuel.

« En dehors de la voiture, je parle aux deux pilotes et ils se parlent. Ils ont un très grand respect l’un pour l’autre, et c’est vraiment agréable à voir. Mais d’un autre côté sur la piste, ils sont ici pour se battre, ils sont ici pour remporter le championnat du monde de Formule 1. C’est l’un des titres les plus prestigieux que vous puissiez obtenir dans le monde du sport. Ils doivent se battre, cela fait partie du jeu, espérons-le avec le respect dont ils ont besoin pour leur propre équipe et leurs propres résultats et pas seulement pour eux-mêmes. »

« Pour terminer premier, il faut d’abord finir, donc ils ne peuvent pas se permettre trop d’accidents. »

Revenant sur l’accrochage de Monza, Wurz n’a pu que constater que les deux pilotes ne se sont pas percutés délibérément :  « Il est important de garder à l’esprit que les pilotes peuvent prendre des décisions différentes sur la piste. Ils sont humains et ils étaient tous les deux en colère à cause des mauvais arrêts aux stands et du déroulement de la course. »

« Vous savez également que vous n’avez qu’une seule chance. Peut-être qu’à Monza, tous les facteurs se sont réunis, les deux ne pouvaient tout simplement pas supporter la pression et ce qui devait se passer s’est passé. » conclut Wurz, qui a également confirmé qu’il aurait une discussion avec les deux protagonistes prochainement.

Avant le Grand Prix de Russie qui se dispute du 24 au 26 septembre sur le tracé de Sotchi, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui mène le championnat du monde des pilotes avec cinq points d’avance sur Lewis Hamilton.

Classement des pilotes F1 2021

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Alain Prost opposé à l’idée des grilles inversées en F1

Le directeur non-exécutif de l’équipe Alpine, Alain Prost, se dit totalement opposé à l’idée d’introduire une grille inversée en F1 et le quadruple champion du monde n’hésite pas à dire qu’il quitterait le sport si jamais ce genre d’artifice était introduit en catégorie reine dans un avenir plus ou moins proche.

Depuis quelques mois maintenant, les dirigeants de la Formule 1 cherchent des solutions pour rendre plus « sexy » un week-end de course et ont donc déjà proposé plusieurs options aux équipes dont la qualification sprint qui est actuellement testée lors de trois Grands Prix cette année.

Outre les qualifications sprint, la F1 a également envisagé l’introduction d’une grille inversée où l’on verrait les meilleurs pilotes prendre le départ de la course depuis le fond de la grille. Mais cette idée n’a pas rencontré le succès escompté auprès des directeurs d’écuries, notamment Toto Wolff, patron de l’équipe Mercedes, qui se dit totalement opposé à ce système de grille inversée.

Interrogé sur le sujet à son tour, le Français Alain Prost, désormais directeur non-exécutif de l’équipe Alpine en Formule 1, se dit lui aussi opposé aux grilles inversées, ce qui irait – selon lui – à l’encontre de l’ADN de la F1.

« La grille inversée, je déteste ça. S’ils introduisaient la grille inversée en Formule 1, je pense que je quitterais ce sport parce que c’est le pire que l’on puisse faire pour la Formule 1. » a expliqué Alain Prost.

« Je préfère voir la domination d’une équipe parce qu’elle fait un meilleur travail, plutôt que ça. Je suis très traditionaliste, mais je reste ouvert. Je suis heureux de tester des choses quand c’est possible. Mais la Formule 1 doit rester une sorte de tradition, c’est à dire la technologie et le summum du sport automobile. »

« Nous devons comprendre pourquoi on veut prendre ce genre de décisions et ce qu’il y a derrière. Je pense que la meilleure équipe doit gagner parce qu’elle est la meilleure, parce que c’est ça l’esprit et le but de la F1. »

Et vous chers lecteurs, que pensez-vous de cette idée de grille inversée en Formule 1 ? Vous pouvez donner votre avis dans la section des commentaires au bas de cet article.

Nikita Mazepin impatient de rouler devant son public en Russie

Le Russe Nikita Mazepin se dit impatient de courir ce week-end au Grand Prix de Russie devant son public pour la première fois depuis qu’il a débuté sa carrière en Formule 1 en début d’année.

Ce week-end, la Formule 1 se rend sur le tracé de Sotchi au bord de la Mer Noire pour y disputer la quinzième manche de la saison 2021. Nikita Mazepin – qui a débuté sa carrière en catégorie reine cette année avec l’équipe Haas – est impatient de rouler devant ses fans, même si le Russe ne se fait aucune illusion quant aux performances de sa monoplace sur l’Autodrome de Sotchi.

« Tout d’abord, j’ai vraiment hâte d’y aller. Je suis allé à Sotchi plusieurs fois, j’y suis allé pour le tout premier Grand Prix en 2014, si je ne me trompe pas, et à l’époque, le pays avait une signification très différente pour moi. » nous explique Mazepin.

« Je n’ai pas couru pour mon pays, je n’étais même pas en Formule 3 à l’époque. De toute évidence, avoir réussi six ans plus tard signifie beaucoup pour moi et je fais partie des pilotes chanceux qui ont une course à domicile et j’ai hâte d’en ressentir la sensation. »

« Je suis monté deux fois sur le podium [dans les catégories inférieures] et j’y ai décroché la pole position. C’est un circuit sur lequel j’aime vraiment piloter, mais nous ne ferons pas grand-chose cette année. Il y a une très longue ligne droite avec le DRS, et dans les catégories juniors, j’y ai fait quelques très beaux dépassements. C’est toujours agréable d’être sur le podium dans n’importe quelle course, et si c’est votre course à domicile, c’est encore mieux. »

Lorsqu’on lui demande s’il ressent une pression particulière à l’idée de courir devant ses fans ce week-end, le Russe a répondu : « Je pense que c’est une pression positive. »

« Il y a cette pression qui vous rend tendu dans la voiture et vous fait ralentir. La pression de Sotchi pour moi me donne juste une motivation supplémentaire et cela me donne plus d’endorphines et d’énergie pour traverser les moments les plus difficiles de la préparation de la course. »

« Néanmoins, j’y vais avec l’esprit clair pour essayer d’extraire tout ce que je peux de moi-même et de la voiture et j’ai hâte de voir à quoi ressemblera l’atmosphère après ce que tout le monde a vu aux Pays-Bas. »

Enfin, lorsqu’on lui demande ce qu’il pense du fait que le tracé de Sotchi sera remplacé dès 2023 par le circuit d’Igora Drive à Saint-Pétersbourg, Nikita Mazepin répond : « Positif. »

« Je pense que Sotchi offre un très haut niveau d’hospitalité, la piste elle-même et les vues autour de la piste. Je suis sûr que les personnes en charge feront de leur mieux pour ne pas abaisser les normes, mais potentiellement les élever. »

Pirelli a choisi ses composés les plus Tendres pour Sotchi

Pirelli a choisi les trois composés les plus Tendres de sa gamme pour le Grand Prix de Russie 2021, c’est la première fois depuis le Grand Prix d’Autriche que ces gommes seront utilisées par les pilotes.

La nomination est la même que la saison dernière; à savoir les C3, C4 et C5, alors que Pirelli justifie ce choix en raison du fait que la piste russe est d’une faible intensité, la surface du Sotchi Autodrome n’ayant cessé de « mûrir » depuis sa création en 2014.

Les courbes situées autour du parc olympique de Sotchi sont dans l’ensemble moyennement lentes, avec une série de courbes à 90 degrés. En général, le circuit est limité à l’arrière et se concentre donc sur la traction et le freinage.

Le virage le plus difficile (et le seul limité à l’avant) est le virage 3 : un virage à gauche multi-trajectoires et qui rappelle un peu le célèbre virage 8 d’Istanbul en Turquie, la prochaine étape du calendrier. En raison des lignes droites plutôt longues, les équipes à Sotchi ont tendance à utiliser une configuration d’appui faible à moyenne, ce qui met encore plus l’accent sur l’adhérence mécanique des pneus.

La piste est peu fréquentée durant l’année, elle est donc souvent particulièrement « verte » et glissante en début de week-end. Cela peut parfois conduire à ce que les pneus glissent sur l’asphalte, notamment lors des séances d’essais libres du vendredi, mais, comme ce fut le cas l’an dernier, le graining chute généralement beaucoup entre les essais libres et la course grâce à l’évolution de la piste.

« Au cours des dernières années, nous avons vu une belle variété de stratégies, avec les trois composés sur la grille de départ et différentes tactiques mises en œuvre lors du grand prix. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« L’année dernière, le C5 Tendre a mieux fonctionné que prévu et les niveaux de graining de toutes les gommes se sont progressivement réduits entre les essais libres et la course, grâce à la forte évolution de la piste car au fil des années l’asphalte a progressivement mûri et n’est plus aussi lisse qu’avant. »

« Grâce à la gomme qui va s’installer avec la succession des nombreuses courses ce week-end [dont la Formule 2], l’évolution de la piste et l’adhérence devraient encore être améliorées. »

Les choix de pneus de Pirelli

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Horner laisse la porte ouverte à un retour de Gasly chez Red Bull

Le Français Pierre Gasly espérait que ses remarquables performances pour l’équipe AlphaTauri depuis 2020 lui auraient assuré un retour en tant que titulaire au sein de l’écurie Red Bull Racing pour 2022, mais le Normand a finalement été confirmé pour une saison supplémentaire chez AlphaTauri.

Ayant marqué des points dans dix des quatorze courses déjà disputées cette saison, Pierre Gasly connait à ce jour une saison parfaite et occupe actuellement la neuvième place au championnat du monde des pilotes. Le Français a également presque à lui seul maintenu son équipe dans la lutte pour la cinquième place au classement constructeurs compte tenu des difficultés rencontrées par son jeune coéquipier Yuki Tusnoda depuis le début de la saison.

Les bonnes performances de Gasly laissaient supposer que le Français signerait en 2022 son retour aux côtés de Max Verstapen chez Red Bull, mais c’est bien le Mexicain Sergio Perez qui a été confirmé à Milton Keynes pour la saison prochaine, pour ce qui sera sa deuxième année aux côtés de Verstappen.

Lorsqu’on demande à Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, si Pierre Gasly figure toujours sur la liste des candidats à un baquet dans son écurie à un moment donné dans le futur, le Britannique a répondu : « Je ne ferais jamais cela, exclure quoi que ce soit. »

« Il pilote à un très bon niveau, il est encore très jeune, il fait un excellent travail. Pour 2023, nous avons plusieurs options qui s’offrent à nous, donc quand vous êtes dans la situation dans laquelle nous sommes, c’est exactement ce que nous voulons. » a expliqué Christian Horner, cité par le site du championnat du monde.

« Pierre Gasly a fait un travail phénoménal avec AlphaTauri au cours des deux dernières saisons, et leurs aspirations continuent de croître, donc pour lui, conserver la tête du classement [entre coéquipiers, ndlr] est une bonne chose. Il reste un pilote Red Bull Racing prêté à AlphaTauri. »

Récemment, Horner a également indiqué que Red Bull disposait d’une option sur Alexander Albon pour la saison 2023, alors que le jeune Thaïlandais rejoindra l’équipe Williams à partir de 2022.

Ricciardo « certain » que Verstappen serait allé voir Hamilton en cas de blessure

Le pilote McLaren Daniel Ricciardo a apporté son soutien à son ancien coéquipier Max Verstappen après le crash survenu au Grand Prix d’Italie impliquant le pilote Red Bull et le Britannique Lewis Hamilton.

A mi-course à Monza, Max Verstappen a tenté de dépasser Lewis Hamilton au virage 1, mais la monoplace du Néerlandais a roulé sur l’une des bordures couchées et a littéralement décollé pour atterrir sur la Mercedes d’Hamilton. Le pneu arrière droit de la monoplace de Verstappen est allé percuter la tête de Lewis Hamilton, mais le septuple champion du monde était protégé par le système de protection du cockpit, le Halo.

Après le crash, on a pu voir un Max Verstappen visiblement énervé sortir de sa monoplace, marcher sur la piste sans porter le moindre regard à son adversaire et rejoindre le garage Red Bull à pied.

La semaine dernière, Sir Jacky Stewart a fustigé l’attitude du pilote Red Bull pour ne pas avoir pris le temps d’aller voir si Lewis Hamilton allait bien juste après le crash : « Verstappen met plus de temps que prévu pour mûrir. » a t-il affirmé dans les colonnes du Daily Mail.

« Ne pas aller voir Hamilton après un grave accident alors que vous venez de rouler sur le gars, c’est quelque chose que je ne comprends pas vraiment. »

Daniel Ricciardo – vainqueur du Grand Prix d’Italie au volant de sa McLaren –  a expliqué pourquoi – selon lui –  Max Verstappen n’avait pas pris le temps de s’arrêter aux côtés de Lewis Hamilton pour voir si le Britannique allait bien.

« Je connais Max, nous avons été coéquipiers durant quelques années [chez Red Bull, ndlr]. C’est tout lui, c’est un compétiteur, il va le laisser sur la piste et c’est tout. » a déclaré Ricciardo dans le podcast Pardon My Take.

« Je suppose qu’il portait encore un peu de colère ou de frustration depuis Silverstone [lorsque Hamilton a célébré sa victoire alors que Verstappen était à l’hôpital après un gros crash, ndlr]. C’est peut-être pour cette raison qu’il a juste dit « Fais ça » et s’est éloigné. »

« Je l’ai vu passer au dessus de sa tête, puis il s’est arrêté un peu plus en avant. Je pense qu’au moment où Lewis essayait de faire une marche arrière [pour sortir sa monoplace du bac à graviers], Max l’a vu et a pensé « Ok, Lewis va bien ». »

« Lorsque nous subissons un accident et que nous savons que l’autre pilote a été blessé, je suis certain à 100% que nous essaierons tous de l’aider, nous ne lui tournerons pas le dos. »

Après ce crash, les commissaires sportifs ont jugé Max Verstappen responsable et lui ont infligé une pénalité de trois places sur la grille de départ du Grand Prix de Russie, prochaine manche du championnat du monde. Ricciardo pour sa part, estime que le Néerlandais a tenté une manœuvre de dépassement légitime sur la Mercedes d’Hamilton, mais a reconnu que l’exécution était maladroite.

« Je ne pense pas que ce que Max a fait était stupide. Il a vu une opportunité et il l’a saisie, mais ce n’était évidemment pas la meilleure. »

Alonso ne voudrait pas affronter Verstappen chez Red Bull

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a indiqué qu’il n’aimerait pas être le coéquipier de Max Verstappen chez Red Bull, notamment parce que la bonne coopération entre l’équipe de Milton Keynes et le pilote néerlandais empêche quiconque de le battre.

Alonso estime que Max Verstappen est au sommet de son art cette année en Formule 1, le Néerlandais ayant réussi à atteindre un haut degré de maturité dans ce qui est déjà sa sixième saison en catégorie reine.

Lorsqu’on demande au pilote Alpine s’il estime que Max Verstappen est aussi meilleur que lui, l’Espagnol a répondu : « Je pense qu’il est au sommet de son art, je pense qu’il est actuellement le meilleur pilote du paddock de la F1. » a déclaré Alonso dans un entretien accordé à RacingNews365.

« Les étapes qu’il a faites étaient très claires dans les premières années. Il a débuté à un niveau élevé, mais parfois il a causé des accidents et était un peu trop agressif. Désormais, il a un haut degré de maturité, et en combinaison avec sa vitesse naturelle, ce serait très difficile de le battre. »

« Pour le moment, c’est le seul pilote contre lequel je préfère ne pas concourir. J’ai beaucoup de respect pour Max, mais pour le moment, je pense que très peu de pilotes pourraient rejoindre Red Bull puis battre Verstappen compte tenu de son expérience au sein de l’équipe. Si vous placez Verstappen en dehors de Red Bull, vous aurez peu-être une meilleure chance. »

Pour rappel, jusqu’à présent seul l’Australien Daniel Ricciardo a réussi à battre Max Verstappen chez Red Bull en 2016 et 2017. Depuis, Max Verstappen a systématiquement battu ses coéquipiers au championnat du monde.

La F1 ne se rendra pas en Allemagne en 2022

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a confirmé que l’Allemagne ne figurera pas dans le calendrier de la saison 2022, notamment parce que les organisateurs ne manifestent pas une folle envie d’organiser un Grand Prix l’an prochain.

Depuis le début de la crise sanitaire en 2020, de nombreux Grands Prix de Formule 1 se disputent à huis clos, ce qui représente pour les organisateurs une grosse perte financière, puisqu’ils financent en grande partie l’événement avec le fruit de la vente des billets.

Du côté de l’Allemagne, les organisateurs semblent donc assez frileux à l’idée d’organiser un Grand Prix de Formule 1 l’an prochain dans ce contexte et le PDG de la catégorie reine a confirmé que l’Allemagne ne figurera pas au calendrier 2022.

« Non, malheureusement non. Je le regrette beaucoup. J’ai l’impression que les organisateurs n’osent pas vraiment organiser un Grand Prix. » a révélé Stefano Domenicali dans les colonnes de Sport Bild.

« C’est dommage car l’Allemagne a eu plus de succès avec Mercedes ces dernières années que n’importe quelle autre équipe auparavant. De plus, l’Allemagne compte un quadruple champion du monde encore actif avec Sebastian Vettel et il y a également Mick Schumacher, le fils du septuple champion du monde. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que le risque financier est bien trop important pour les organisateurs, Domenicali a répondu : « Je ne pense pas. »

« Regardez les Pays-Bas, Zandvoort est presque complet pour les trois prochaines années et il y avait une atmosphère fantastique [cette année]. Nous avons aussi Miami où nous participerons à la deuxième course américaine aux côtés d’Austin l’année prochaine, et qui affichera également rapidement complet. »

Avec le retrait du calendrier de pays historiquement liés à la Formule 1, la catégorie reine du sport automobile se doit de trouver de nouvelles destinations dans le monde et le retour de l’Afrique du Sud pourrait devenir une réalité à l’avenir.

« J’aimerais en rester à 23 courses [par saison], pas 25, ce qui a déjà été discuté. » poursuit Domenicali.

« Nous avons des demandes de renseignement en provenance d’Afrique, nous parlons d’Afrique du Sud, Afrique du Nord, plus ou ou deux courses en Extrême-Orient comme la Corée. J’imagine environ un tiers des courses en Europe, les autres dans le reste du monde. Nous débuterons à Bahreïn en 2022. »

La Formule 1 devrait dévoiler d’ici quelques semaines le calendrier définitif de la saison 2022 qui débutera comme l’a annoncé Stefano Domenicali à Bahreïn.

McLaren F1 prolonge son partenariat avec Arrow Electronics

McLaren Racing et Arrow Electronics, entreprise mondiale de technologie et d’innovation, ont annoncé aujourd’hui une extension de partenariat sur plusieurs années qui permettra à Arrow de continuer à soutenir McLaren dans sa quête de succès avec les équipes McLaren en Formule 1 et Arrow McLaren SP en IndyCar.

Arrow Electronics continuera en tant que sponsor titre d’Arrow McLaren SP dans le championnat Indycar, tout en continuant en tant que partenaire de l’équipe McLaren en F1.

Depuis 2019, le partenariat entre Arrow Electronics et McLaren Racing a permis aux deux organisations de mettre une croyance commune dans la technologie et l’innovation au centre d’un engagement commun pour faire progresser et apporter des services et des solutions à l’équipe et à leurs réseaux respectifs.

La nouvelle d’aujourd’hui fait suite à l’annonce en août de l’acquisition par McLaren Racing d’une participation majoritaire dans Arrow McLaren SP. La marque Arrow Electronics continuera d’être représentée sur les voitures et pilotes de course McLaren F1, Lando Norris et Daniel Ricciardo, et les voitures et pilotes de course Arrow McLaren SP, Pato O’Ward et Felix Rosenqvist.

« Arrow Electronics est un partenaire précieux de McLaren Racing dans le cadre de nos programmes de Formule 1 et d’IndyCar. » a commenté Zak Brown, le PDG de McLaren.

« Cette extension de partenariat à long terme reflète parfaitement la relation solide que nous avons bâtie et la productivité de notre partenariat depuis le début de 2019. Avec notre récent investissement majoritaire dans Arrow McLaren SP et la profonde implication d’Arrow dans l’équipe depuis 2015, notre partenariat se renforce au fur et à mesure que nous progressons sur notre chemin commun et nos ambitions partagées de gagner ensemble. »

Pour rappel, lors de la dernière course de la saison 2021 disputée à Monza, l’équipe McLaren a décroché un doublé au Grand Prix d’Italie. Actuellement, l’écurie britannique occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs.

Horner ne pense pas que la pénalité de Verstappen soit un handicap à Sotchi

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, n’est pas trop inquiet de la pénalité dont a écopé son pilote Max Verstappen sur la grille de départ du Grand Prix de Russie, le Britannique estimant que cela ne devrait pas trop l’handicaper au départ de la course, bien qu’il reconnait que le tracé russe soit plus favorable à Mercedes.

Max Verstappen a écopé d’une pénalité de trois places sur la grille de départ du Grand Prix de Russie après avoir été jugé responsable par les commissaires sportifs du Grand Prix d’Italie de l’accident survenu en premier virage entre lui et le pilote Mercedes Lewis Hamilton.

Mais comme le rappelle Christian Horner, le fait de partir depuis la pole position à Sotchi peut s’avérer être un réel handicap, notamment parce que la ligne droite est relativement longue avant le premier virage, ce qui permet aux pilotes placés derrière le poleman de bénéficier de l’aspiration.

« C’est un bastion de Mercedes, pour moi Monza et Sotchi sont des circuits Mercedes, donc ce sera un défi. » explique Christian Horner.

« Nous avons également une pénalité de grille à prendre en considération pour Max, mais à Sotchi, ce n’est pas un réel handicap en raison de l’aspiration jusqu’au virage 1. Je regardais les résultats du Grand Prix de Russie 2018 et Max est passé de dernier à premier avant de devoir faire son arrêt au stand. »

« Nous étions deuxièmes là-bas l’an dernier, mais c’est un circuit sur lequel nous n’avons jamais gagné… J’ai hâte d’y être et de voir comment nous nous en sortons.« 

En raison de cette pénalité, Red Bull pourrait également choisir de monter un quatrième moteur neuf à l’arrière de la monoplace de Max Verstappen, ce qui l’obligerait à prendre le départ depuis le fond de la grille…

Mercedes doit encore « calibrer » Russell avant son arrivée dans l’équipe

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a insisté sur le fait qu’il fera tout pour veiller à ce que la relation entre George Russell et Lewis Hamilton l’an prochain chez Mercedes soit la plus paisible possible afin d’éviter de revivre la situation vécue lorsque Nico Rosberg et Lewis Hamilton se battaient pour le championnat du monde entre 2014 et 2016.

Lorsqu’on lui demande comment il compte s’y prendre pour gérer la dynamique de l’équipe en 2022 et empêcher la dégradation de la relation entre ses deux pilotes, Toto Wolff a répondu : « Il [Russell] a prouvé qu’il méritait d’avoir une place dans une monoplace de premier plan, et maintenant nous devons juste l’adapter à la situation de Mercedes. »

« Il y a beaucoup de pression, il va avoir un coéquipier incroyable avec les plus grands records et il est donc important de le calibrer et de le conditionner de la bonne manière. Nous avons déjà vu des situations dans le passé où ils ont échoué [avec Nico Rosberg, ndlr] ; Lewis faisait partie d’un groupe dans lequel l’équipe ne comprenait pas très bien comment cela pouvait potentiellement se passer. »

« Désormais, je pense que nous sommes à peu près un peu mieux préparés à cette situation néanmoins, il [Russell] a l’ambition d’être un futur champion et Lewis a l’intention d’en remporter un autre [de championat, ndlr], donc c’est une question de calibrage. »

« Je pense que vous devez également respecter le point de vue et l’ambition de l’autre gars. Nous n’allons pas mettre un pilote dans la voiture qui n’aura pas l’ambition de faire du mieux possible pour battre son coéquipier, gagner des courses et des championnats. »

« Je peux donc me mettre à sa place, j’essaie de discuter avec lui de ce que cela signifie pour la dynamique de l’équipe, ce que cela pourrait signifier, comment nous devons maintenir l’élan dans l’équipe. Et il est très intelligent et il comprend ça. »

George Russell rejoindra Mercedes à la fin de cette saison 2021 après la dernière course disputée à Abou Dhabi le 12 décembre.

Kubica ne pense pas être sur la liste de Vasseur pour 2022

L’actuel pilote de réserve de l’équipe Alfa Romeo, le Polonais Robert Kubica, ne pense pas qu’il soit en pole position pour décrocher un baquet à temps plein au sein de l’équipe du constructeur italien la saison prochaine.

On sait depuis quelques semaines maintenant que le Finlandais Valtteri Bottas va rejoindre Alfa Romeo à la fin de cette campagne 2021 après avoir signé un contrat pluriannuel avec l’équipe dirigée par le Français Frederic Vasseur.

Concernant l’identité du futur coéquipier de Bottas, l’équipe devrait faire une annonce dans les prochaines semaines et on sait dores et déjà que l’actuel pilote titulaire, l’Italien Antonio Giovinazzi, n’est plus prioritaire pour occuper ce baquet en 2022. Fred Vasseur a déjà indiqué en effet qu’il y avait au moins cinq noms sur sa liste de prétendants pour le deuxième baquet chez Alfa Romeo l’an prochain.

Lorsqu’on a demandé à Robert Kubica s’il pensait faire partie de cette liste, le pilote polonais – qui a remplacé Kimi Raikkonen à Zandvoort et à Monza – dit qu’il n’en a aucune idée et qu’il se concentre de toute façon sur son programme en Endurance.

« C’est une question difficile, pour être honnête. J’ai appris de mon côté que tout peut arriver du jour au lendemain – un test positif ou négatif – alors il ne faut jamais dire jamais. » a déclaré Robert Kubica le week-end dernier à Monza.

« Mais de façon réaliste, je pense qu’il y a d’autres pilotes mieux placés sur la liste. Je ne sais pas, vous devriez le demander à Fred [Vasseur, le directeur de l’équipe Alfa Romeo]. »

« De mon côté, j’ai déjà un programme de courses en Endurance sur lesquelles, bien-sûr, je concentre toute mon attention. Quoi qu’il arrive à l’avenir, je n’ai qu’à attendre et voir. »

Il est bon de noter que le baquet Alfa Romeo occupé actuellement par Antonio Giovinazzi est le seul baquet encore disponible en F1 pour la saison 2022.

Transferts F1 2022

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Red Bull dispose d’une option sur Albon pour 2023

Le Thaïlandais Alexander Albon rejoindra à la fin de cette saison 2021 l’équipe Williams, mais l’actuel pilote de réserve de l’écurie Red Bull pourrait revenir à Milton Keynes en 2023 car Red Bull dispose d’une option sur son pilote a révélé Christian Horner.

Le transfert d’Alex Albon chez Williams a bien failli ne jamais se faire, notamment parce que Mercedes – qui motorise Williams – ne souhaitait pas particulièrement voir arriver l’un des pilotes juniors de Red Bull au sein d’une équipe partenaire.

Pour permettre à Albon de rejoindre Williams, Red Bull a donc accepté de libérer le Thaïlandais pour une année, mais après l’annonce de l’arrivée d’Alex Albon chez Williams à partir de 2022, Christian Horner a déclaré que Red Bull maintiendrait tout de même une relation avec lui et qu’il y aurait des « options futures ».

Lorsqu’on demande à Christian Horner ce que cela signifiait, le Britannique a répondu : « Cela signifie que nous avons de bonnes relations avec Alex, il conservera un lien avec Red Bull et nous aurons une option sur ses services en 2023 si besoin. » a expliqué Horner au site du championnat du monde.

« Il était de toute façon hors contrat à la fin de l’année prochaine, donc fondamentalement, ce que nous avons fait est d’accélérer ce processus et de sécuriser les options futures pour lui. »

Albon a passé le plus clair de son temps dans les coulisses de l’équipe Red Bull en 2021, passant de longues journées dans le simulateur pour aider à développer non seulement la voiture de cette année, mais aussi la monoplace de 2022.

« Il a fait un excellent travail dans les coulisses, il a été très impliqué dans la voiture de l’année prochaine. » a rappelé Horner.

« Il a signé son accord avec Williams, puis il est retourné directement dans le simulateur dans la soirée pour y rouler durant des heures. Nous allons le faire travailler dur d’ici la fin de l’année. Le nombre d’heures passées dans le simulateur est juste insensé, mais tout cela s’ajoute à ce que nous parvenons à réaliser sur la piste. »

« Ce qui m’a impressionné, c’est la façon dont il a assumé ce rôle, à partir du moment où il a été informé après Abou Dhabi l’année dernière, et c’est l’une des raisons pour lesquelles nous étions particulièrement désireux de l’aider à récupérer un baquet en F1. »

« Sa contribution nous manquera l’année prochaine, mais Juri Vips et Liam Lawson font un excellent travail. Nous avons toujours Sébastien Buemi sous contrat, Jake Dennis a également fait un excellent travail pour nous. Nous avons donc de la force et de la profondeur au sein de l’équipe de simulation. »

La F1 pourra-t-elle se rendre au Brésil en 2021 ?

Alors que la vaccination progresse rapidement au Brésil et qu’une chute significative du nombre de décès liés au Covid-19 est visible depuis quelques semaines, la venue de la Formule 1 à Sao Paulo du 12 au 14 novembre reste toujours incertaine.

En effet, ce vendredi 17 septembre la FIA a confirmé l’annulation du championnat du monde de Karting 2021 prévu au Brésil début décembre en raison des restrictions liées au Covid-19 dans certaines parties du pays.

« Le championnat du monde FIA Karting 2021, comprenant les catégories OK et OK Junior, qui devait se dérouler à Birigui, au Brésil, du 2 au 5 décembre, a été annulé car la pandémie de Covid-19 continue de poser des problèmes aux équipes, aux pilotes et aux organisateurs dans de nombreuses régions. » peut-on lire dans un court communiqué publié par la fédération Internationale de l’Automobile ce vendredi.

Récemment, la Formule 1 a publié une nouvelle version de son calendrier 2021 avec une révision de date concernant la Turquie et le Brésil, la manche brésilienne ayant été décalée d’une semaine par rapport à la date initiale.

L’annulation du championnat du monde de Karting de la FIA ne signifie pas pour autant que la Formule 1 ne va pas se rendre au Brésil, puisque la catégorie reine du sport automobile a mis en place un système de « bulles sanitaires » lui permettant justement de faire évoluer tout le paddock dans des conditions de sécurité renforcées face à la pandémie.

Impossible d’affirmer pour l’instant si le Grand Prix de Sao Paulo (sa nouvelle dénomination cette année) sera annulé pour la deuxième année consécutive et il faudra attendre encore quelques jours une information officielle de la part de la F1 qui, rappelons-le, n’a toujours pas annoncé le remplaçant du Grand Prix d’Australie le 21 novembre.

Calendrier F1 2021

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Red Bull confirme que l’arrêt au stand raté à Monza résulte de la directive de la FIA

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a expliqué que l’arrêt au stand complétement raté de son écurie sur la monoplace de Max Verstappen au Grand Prix d’Italie est indirectement responsable de l’accrochage entre Lewis Hamilton et le Néerlandais au premier virage et qui a forcé les deux hommes à abandonner.

Selon Horner, cet accident n’aurait peut-être jamais eu lieu si l’arrêt au stand de Max Verstappen n’avait pas duré une éternité (plus de dix secondes), la faute à la nouvelle directive introduite (à lire ici) depuis le Grand Prix de Belgique afin de « ralentir » les écuries lors des arrêts.

« Il y a eu une rare erreur humaine dans notre arrêt au stand, en raison de la nouvelle directive technique, mais néanmoins c’est quelque chose dont nous devons tirer des leçons. » explique Christian Horner.

« Cet arrêt lent a désynchronisé l’endroit où Max aurait dû se trouver en piste. Mercedes a aggravé cette situation alors qu’ils ont eu eux aussi du mal avec leur propre arrêt sur la voiture de Hamilton, ce qui signifiait que les deux pilotes étaient au coude à coude. »

« Les deux pilotes savaient qu’ils devaient être devant en raison de la difficulté de dépasser. Max était désireux de conserver son élan et Lewis était désireux de conserver sa position sur la piste. »

« C’était un crash maladroit, mais les deux pilotes ont immédiatement pu confirmer qu’ils allaient bien. Avec Lewis essayant de faire marche arrière et de revenir dans la course, même la voiture médicale n’a pas été déployée. Je suis reconnaissant que le halo ait fait son travail [sur la Mercedes d’Hamilton]. Je pense que même les plus sceptiques et les plus virulents ont maintenant changé d’avis à ce sujet. »

Après le Grand Prix d’Italie, les commissaires ont estimé que seul Max Verstappen était responsable de cet accident et lui ont infligé une pénalité de trois positions sur la grille de départ du GP de Russie, mais Christian Horner n’est pas du même avis.

« Je partage toujours la même conviction aujourd’hui – les deux ont joué un rôle et il est difficile de blâmer un côté plus que l’autre. Si la FIA voulait marquer le coup, elle aurait pu imposer la même pénalité aux deux pilotes mais la faute a été jugée plus du côté de Max et, comme il n’a pas terminé la course, la seule option était de lui donner un pénalité de grille, que nous acceptons. »

Alain Prost prône une F1 avec moins de courses et plus d’essais

Le 14 juillet Alpine F1 annonçait un nouveau podcast « Prost in the Paddock »  , un format dans lequel le quadruple champion du monde s’exprime durant une quinzaine de minutes sur l’écurie pour laquelle il est consultant sportif et plus largement sur le monde de la Formule 1.

Ce 15 septembre, Alain Prost livre son avis sur le rythme du championnat qui est de plus en plus soutenu et qui est motivé selon lui par une raison assez simple : « Je pense que la raison d’avoir plus de courses est évidemment d’obtenir plus d’argent. » explique Alain Prost.

« C’est toujours une question de compromis. Nous avons perdu de gros sponsors, quand j’étais pilote, nous avions les cigarettes, l’alcool, nous avons perdu ces gros revenus. Nous avons besoin de gonfler les revenus. Augmenter le nombre de courses n’est pas stupide du tout, mais il y a toujours une limite. »

« Nous devons comprendre que certaines personnes dans les meilleures équipes sont là depuis longtemps. Ils veulent passer plus de temps avec leurs familles. Avec les voyages tout le temps, c’est très difficile. Je ne suis pas vraiment en faveur de tant de courses. Nous devons faire attention à ne pas en avoir trop. »

Durant sa carrière de pilote des années 80 au début des années 90, les championnats comportés 15 à 16 courses par an. Cette saison 2021 était composée initialement de 23 Grands Prix, nous n’en aurons finalement « que » 22, la faute à la pandémie. Un nombre de courses conséquent  avec une saison qui démarre en mars pour finir en décembre avec une trêve estivale d’au moins deux semaines, ce qui nous amène à voir maintenant régulièrement des Grands Prix sur deux voir trois week-ends à la suite.

Cette année, pas moins de trois « back-to-back » et deux « triple headers » sont prévus, un rythme qui peut plaire aux fans mais qui est indéniablement épuisant pour les pilotes et le staff des écuries (et les journalistes).

« Pour en revenir au nombre de courses, je dirais peut-être une vingtaine de courses. Vingt et une courses maximum, mais je remettrais des essais au cours de l’année. Je changerais le règlement pour avoir des essais car c’est facile à mettre en place. » ajoute Alain Prost.

« L’avantage des essais, c’est que vous pouvez tester les choses sur la piste, vous faites faire de l’exercice aux pilotes. Vous pouvez utiliser de jeunes pilotes pour pouvoir voir exactement ce qu’ils font, vous pouvez aussi inviter des sponsors et la presse. »

« Vous faites du buzz mais d’une meilleure manière aujourd’hui puisque il y a les réseaux sociaux, nous avons tous ces outils qui n’existaient pas avant. Dans ce cas-là, vingt courses suffisent parce que vous pouvez générer, non pas des revenus, mais surtout plus de visibilité. » conclut le directeur non exécutif d’Alpine F1.