Classement et résultats des Essais Libres 1 du Grand Prix de Singapour

Découvrez les résultats de la première séance d’essais libres avant le Grand Prix de Singapour de F1 2025 !

Classement des Essais Libres 1 du Grand Prix de Singapour

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:31.116 S
2
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:31.266 S
3
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:31.392 S
4
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:31.480 S
5
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:31.481 S
6
 
Lando NORRIS
McLaren 1:31.698 S
7
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:31.755 S
8
 
Carlos SAINZ
Williams 1:31.812 M
9
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:31.860 S
10
 
Esteban OCON
Haas 1:32.128 S
11
 
George RUSSELL
Mercedes 1:32.139 M
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:32.315 S
13
 
Pierre GASLY
Alpine 1:32.378 S
14
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:32.399 M
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:32.461 S
16
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:32.538 S
17
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:32.611 S
18
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:33.034 S
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:33.324 S
20
 
Alexander ALBON
Williams   H

Max Verstappen estime à « 50 %» ses chances de sacre mondial en 2025

Max Verstappen refuse de se projeter en favori malgré son récent retour en forme. Interrogé sur ses chances de remporter le championnat du monde 2025 de F1, le Néerlandais a répondu avec pragmatisme :

« 50 %, parce que soit je le fais, soit je ne le fais pas. Nous n’avons vraiment rien à perdre. En tant qu’équipe, c’est ainsi que nous abordons les choses. »

Longtemps, le pilote Red Bull n’a pas semblé en mesure de rivaliser avec McLaren, dominateur sur la première moitié de saison. Oscar Piastri et Lando Norris avaient pris une avance conséquente grâce à une série de 11 victoires en 14 courses avant la pause estivale.

Mais les choses ont changé depuis la rentrée. Verstappen s’est imposé coup sur coup à Monza et à Bakou, relançant ainsi son camp dans la lutte. Avec 69 points de retard sur Oscar Piastri, actuel leader du championnat, le quadruple champion du monde sait que le défi reste immense, mais il entend profiter de chaque opportunité d’ici la fin de saison.

La déclaration du Néerlandais illustre sa philosophie directe et décomplexée : Red Bull n’a plus la pression d’un favori, mais peut miser sur son expérience et sa constance pour jouer les trouble-fête dans le sprint final.

« Nous essayons de faire de notre mieux et d’être plus compétitifs, dans l’espoir de confirmer que la direction que nous avons prise avec la voiture est plus compétitive, même sur un circuit comme celui-ci. C’est ce que nous espérons, et nous verrons bien ce qui se passera à partir de là. »

Singapour reste le seul circuit du calendrier de F1 où Verstappen n’a pas encore triomphé au cours de sa carrière. Après avoir rencontré des problèmes sur les derniers circuits à forte adhérence en Hongrie et aux Pays-Bas, Verstappen s’attend à une meilleure performance de la part de Red Bull cette fois-ci.

« Nous n’avons pas été particulièrement performants là-bas [en Hongrie et aux Pays-Bas], j’espère donc que cela ne se reproduira pas », a-t-il déclaré. « Mais je pense qu’avec la façon dont nous pilotons la voiture, cela ira un peu mieux, mais je ne sais pas dans quelle mesure. »

Singapour : la FIA active le protocole canicule, les pilotes contraints de choisir entre gilet rafraîchissant et lest

La FIA a déclenché une alerte canicule pour le Grand Prix de Singapour, où les températures dépasseront les 31 °C et pourraient transformer la course en véritable épreuve de survie.

Les pilotes devront prendre une décision cruciale : porter le gilet rafraîchissant – un système de refroidissement par circulation d’eau fraîche – ou accepter un lest supplémentaire sur leur monoplace.

Cette mesure fait écho au Grand Prix du Qatar 2023, marqué par des conditions extrêmes qui avaient envoyé plusieurs pilotes chez le médecin après l’arrivée. Depuis, la FIA a mis au point le Driver Cooling System, testé notamment par George Russell à Bahreïn en début d’année. Le Britannique avait salué son efficacité, tout en soulignant ses limites dans l’espace restreint du cockpit.

Si le dispositif n’a pas été rendu obligatoire cette saison, le règlement (article 26.19) stipule qu’en cas de forte chaleur, ceux qui choisissent de ne pas le porter devront compenser par un surpoids réglementaire.

« Toutefois, tout pilote peut choisir de ne pas porter les équipements personnels qui font partie du système de refroidissement du pilote », précise le règlement. « Dans ce cas, tous les autres composants du système de refroidissement du pilote, y compris tout moyen de refroidissement, doivent être installés. En outre, la différence de masse entre l’équipement personnel normalement utilisé par le pilote et tout élément de l’équipement personnel du pilote faisant partie du système doit être compensée par l’installation de 0,5 kg de lest dans le cockpit. Ce lest, désigné à cet effet, sera inclus dans la somme des masses décrites à l’article 4.7b du règlement technique. »

L’événement de ce week-end à Singapour est la première fois que la FIA déclare un risque de chaleur depuis que ce terme a été ajouté au règlement cette année.

Hamilton et Leclerc apaisent les tensions après Bakou

Lewis Hamilton a confirmé avoir eu une discussion constructive avec Charles Leclerc après le Grand Prix d’Azerbaïdjan, où une incompréhension avait jeté un froid au sein du camp Ferrari.

À Bakou, Ferrari avait demandé à Hamilton de dépasser Leclerc en fin de course pour tenter d’aller chercher les voitures devant. Bien que le Britannique n’ait pas réussi à progresser, il n’a pas restitué sa position au Monégasque avant l’arrivée, contrairement aux règles internes de l’équipe.

Hamilton s’était immédiatement excusé après la course, mais Leclerc avait laissé entendre que son coéquipier n’avait pas respecté les consignes de la Scuderia.

Avant le Grand Prix de Singapour, Hamilton a tenu à clarifier la situation :

« J’ai parlé à Charles. Tout va bien. Charles a été formidable, et oui, nous avons travaillé sur la communication pour nous assurer que cela ne se reproduise plus. Cela ne se reproduira plus. »

Christian Horner a approché Haas pour un possible retour en F1

L’ancien directeur de Red Bull, Christian Horner, n’a pas attendu longtemps avant d’explorer des options pour un retour en Formule 1. Selon le patron de Haas, Ayao Komatsu, le Britannique de 51 ans a pris contact plus tôt cette année avec l’écurie américaine afin de mener des « discussions exploratoires ».

Après avoir dirigé Red Bull pendant 20 ans et mené l’écurie à six titres constructeurs et sept titres pilotes, Horner a été brutalement démis de ses fonctions peu après le Grand Prix de Grande-Bretagne 2025. Il a ensuite négocié une indemnité de départ avec Red Bull GmbH, conclue le mois dernier.

Depuis son départ, Horner n’a pas été aperçu dans le paddock. De nombreuses spéculations évoquaient un projet de retour en tant que copropriétaire d’une équipe, ambition qu’il n’avait pas pu réaliser chez Red Bull.

Komatsu a confirmé :

« Oui, c’est vrai qu’il nous a contactés et l’un de nos collaborateurs a eu une discussion exploratoire avec lui. »

« Et c’est tout. Il n’y a rien eu de plus. » Lorsque on lui a demandé s’il était surpris que Horner ait contacté l’équipe, Komatsu a répondu : « Je n’ai rien d’autre à dire à ce sujet. »

Et lorsqu’on lui a fait remarquer que Horner ne chercherait pas à obtenir son poste s’il souhaitait occuper une fonction plus élevée, il a ajouté : « Écrivez ce que vous voulez. Je ne vais pas alimenter cette rumeur. »

Horner a quitté Red Bull en tant que l’un des directeurs d’écurie les plus titrés de l’histoire de la F1, ce qui fait de lui un candidat attractif pour plusieurs écuries. Si Cadillac a également été mentionnée comme une destination possible pour Horner, Aston Martin a refusé de mettre fin aux spéculations selon lesquelles elle pourrait le recruter à l’avenir. Horner est actuellement en période de ‘jardinage‘ dans le cadre de son accord de départ de Red Bull, qui serait fixé à neuf mois, ce qui signifie qu’il sera libre de rejoindre un autre projet de F1 début 2026.

Stats F1 – Les records en cours à connaitre

Depuis plus de sept décennies, la Formule 1 écrit une histoire faite de vitesse, d’exploits et de rivalités qui ont marqué l’imaginaire collectif. Derrière chaque saison, au-delà des victoires et des défaites, se dessinent des records qui témoignent de la domination d’un pilote, de la constance d’une équipe ou encore de l’évolution technologique des monoplaces. Ces chiffres ne sont pas de simples statistiques : ils incarnent des époques, des styles de pilotage et des légendes qui continuent d’inspirer des générations entières de passionnés.

Certains noms résonnent avec une force particulière. Michael Schumacher et Lewis Hamilton se partagent les sommets des palmarès avec des titres et des victoires qui semblent longtemps inaccessibles. Fernando Alonso, grâce à sa longévité, s’impose comme une référence en nombre de tours parcourus. Les records ne se limitent pas aux pilotes : les équipes elles-mêmes écrivent l’histoire. Ferrari, Red Bull ou encore Mercedes incarnent des dynasties où la recherche de performance et l’excellence collective définissent le succès.

Les tableaux suivants regroupent ces records emblématiques, qu’ils concernent les pilotes ou les constructeurs. Ils offrent une vision claire de ceux qui ont marqué la discipline et permettent de mesurer l’ampleur des exploits réalisés sur les circuits du monde entier.

 

Record Pilote  
Championnats du monde pilotes

Michael Schumacher

Lewis Hamilton

7 titres
Victoires en Grand Prix Lewis Hamilton 105 victoires
Pourcentage de victoires Lee Wallard 50,0 %
Podiums Lewis Hamilton 202 podiums
Pourcentage de podiums Dorino Serafini 100,0 %
Pôles (positions de départ en première ligne) Lewis Hamilton 104 pôles
Victoires en sprint Max Verstappen 12 victoires
Tours pilotés (nombre total de tours effectués en course) Fernando Alonso 22 696 tours
Points marqués (total de points au cours de sa carrière) Lewis Hamilton 4 983,5 points

 

Record Équipe  
Championnats du monde des constructeurs Ferrari 16 titres
Victoires en course Ferrari 249 victoires
Pourcentage de victoires Brawn 47,06 %
Podiums d’équipe (total) Ferrari 846 podiums
Pourcentage de podiums Kurtis 66,67 %
Positions de départ en pole position par l’équipe Ferrari 252 poles
Victoires en sprint (équipes) Red Bull 13 victoires

Aston Martin n’écarte pas l’hypothèse Horner après son départ de Red Bull

Le directeur d’Aston Martin, Andy Cowell, a laissé la porte entrouverte à une possible arrivée de Christian Horner, récemment poussé vers la sortie chez Red Bull.

Horner, limogé de son poste de directeur le 9 juillet et officiellement parti le 22 septembre, observe actuellement une période de congé sabbatique. Des rumeurs insistantes le lient toutefois à un retour rapide dans le paddock, dès le début de la saison prochaine.

Le Britannique, figure emblématique de l’écurie de Milton Keynes pendant près de deux décennies, a vu son nom circuler du côté de Ferrari, Alpine, Haas, Cadillac et Aston Martin. Avant le Grand Prix de Singapour, Cowell a été interrogé sur l’éventualité de discussions internes concernant une offre à Horner. Sa réponse, mesurée, entretient le flou :

« Christian prend un peu de temps pour lui en ce moment », a-t-il déclaré, refusant de confirmer ou d’infirmer l’existence de contacts directs.

Cette déclaration alimente encore un peu plus les spéculations autour de l’avenir de Horner, dont l’expérience et le palmarès en font un atout convoité pour plusieurs équipes.

« Il profite probablement de ses amis et de sa famille. Mais il adore ce sport. Je lui souhaite bonne chance dans tout ce qu’il entreprendra à l’avenir. »

Interrogé par RacingNews365, Cowell a répondu : « Je pense que le palmarès de Christian parle de lui-même. C’est un excellent compétiteur. Je suppose que c’est à Christian de décider ce qu’il veut faire. Il voudra peut-être quitter le sport, il voudra peut-être faire autre chose dans le sport, mais c’est à Christian de décider, n’est-ce pas ? Je pense que nous avons une équipe solide et que nous allons de l’avant avec elle. Nous sommes une équipe relativement jeune. Nous disposons d’excellentes installations. Nous développons les outils nécessaires et avons recruté des personnes compétentes comme Adrian [Newey], Enrico [Cardile] et Gioacchino {Vino} dans le domaine de l’aérodynamique. Mais il y a aussi des personnes en interne. Il y a un gars qui s’appelle Michael Hart qui travaille sans relâche avec Adrian sur le développement aérodynamique, Charles Wood, etc. Et avec la vision de Lawrence et les revenus de sponsoring qui arrivent, sous l’impulsion de Jeff [Slack], je pense que nous avons une équipe assez solide. »

Vidéo – Quand Lando Norris s’éclate avec une Nissan Skyline oldschool

La star de Formule 1 Lando Norris a fait sensation à Tokyo la semaine dernière, non pas sur le circuit, mais dans les rues. Quelques jours avant le Grand Prix du Japon, le pilote McLaren a pris le volant d’une Nissan Skyline Liberty Walk débridée pour traverser le cœur de la capitale japonaise, apportant une touche de performance automobile sur les routes pluvieuses de la ville.

Une virée endiablée aux mains d’une star de la F1

Il ne s’agissait pas d’une simple balade. Ce projet s’inscrivait dans le cadre d’un partenariat entre Monster Energy et le préparateur japonais Liberty Walk, tous deux connus pour leur approche audacieuse de la culture automobile. Norris ne s’est pas contenté de conduire la voiture, il s’est pleinement investi dans l’expérience, arrivant même au circuit de Suzuka le jour de la course au volant du même bolide.

Bien sûr, l’attention était partagée entre Norris et la voiture qu’il pilotait : une Nissan Skyline LB-Kaido Works radicale et construite sur mesure. La voiture est à l’origine une Skyline de la génération R32, construite de 1989 à 1993, un modèle surtout connu pour avoir lancé le désormais légendaire badge GT-R. Mais entre les mains de Liberty Walk, elle devient tout autre chose : plus bruyante, plus large et indéniablement agressive.

 

Vous pouvez réellement acheter cette Skyline démente

La carrosserie est la caractéristique la plus frappante. Inspirée du style « Kaido Racer », la voiture imite le look extrême des voitures de course du Groupe 5 de l’ère Super Silhouette au Japon. Avec ses ailes surdimensionnées, son splitter avant effilé et son aileron arrière imposant, la Skyline ne ressemble plus guère à son modèle d’origine. La version de Liberty Walk mise tout sur la présence, et elle tient toutes ses promesses.

Cette construction n’est pas seulement un modèle unique destiné à un contenu vidéo. Liberty Walk propose le kit carrosserie LB-Kaido complet aux acheteurs prêts à transformer leur propre voiture. À 29 620 £ (environ 37 000 $ au taux de change actuel), ce n’est pas donné, et ce prix n’inclut pas la R32 elle-même ! Remplacer le capot allongé de la voiture de Norris par un capot standard permet de réduire légèrement le coût, mais dans tous les cas, il s’agit d’un investissement considérable.

McLaren met fin à sa collaboration avec Alex Dunne

McLaren a confirmé la rupture, avec effet immédiat, de son contrat avec Alex Dunne, membre de son programme junior depuis 2023.

L’Irlandais, actuellement engagé en Formule 2, avait rejoint la structure de Woking après une première saison en Formule 3. Pour sa campagne inaugurale en F2, il avait signé deux victoires, deux pole positions et sept podiums, des résultats jugés prometteurs.

Malgré cela, McLaren a décidé de mettre un terme à la collaboration à seulement deux manches de la fin de la saison. Selon les informations disponibles, des divergences sur l’orientation future de sa carrière seraient à l’origine de cette séparation.

Dans un communiqué, l’équipe britannique a précisé :

« McLaren Racing a mis fin à son contrat avec Alex Dunne, membre du programme de développement des pilotes McLaren. »

Cette décision marque un coup d’arrêt pour Dunne, qui voyait en McLaren une rampe de lancement potentielle vers la F1. L’avenir du jeune pilote, âgé de 19 ans, reste désormais incertain à court terme.

« Ce fut un plaisir de travailler avec Alex au cours de l’année écoulée et de pouvoir contribuer à son succès et à son développement en tant que pilote grâce au programme de développement des pilotes McLaren. Alex sera libéré avec effet immédiat. Nous lui souhaitons bonne chance pour la suite de sa carrière. »

Dunne a fait ses débuts en F1 en mai dernier à Zandvoort, au volant de la McLaren MCL60 de la saison 2023. Lors du Grand Prix d’Autriche, il a participé à la FP1 et a impressionné avec un temps au tour qui l’a placé en quatrième position, à moins d’un dixième du leader du championnat, Oscar Piastri. Dunne a participé à une deuxième séance d’essais lors du Grand Prix d’Italie le mois dernier. Il occupe actuellement la cinquième place du classement des pilotes de F2. Le jeune homme de 19 ans a publié sa propre déclaration sur Instagram, soulignant qu’il était « enthousiaste à l’idée de ce qui l’attend » dans l’avenir.

« À compter d’aujourd’hui, j’ai décidé d’un commun accord de quitter le programme de développement des pilotes McLaren », a déclaré Dunne. « Je tiens à remercier toutes les personnes chez McLaren qui m’ont aidé à me développer et à m’améliorer en tant que pilote. Avoir eu ma première opportunité de piloter une voiture de F1, suivie de deux séances de FP1, est quelque chose que je garderai toujours dans mon cœur. Je leur souhaite à tous le meilleur pour l’avenir. Merci à la ‘famille Papaya’. Il reste encore deux manches importantes sur lesquelles se concentrer cette année, je suis très enthousiaste pour la suite. »

Esteban Ocon s’offre une Lamborghini Revuelto personnalisée par Mansory

Esteban Ocon a enrichi sa collection automobile avec un modèle spectaculaire : une Lamborghini Revuelto revue et corrigée par le préparateur Mansory.

Connue pour ses créations audacieuses, l’entreprise dirigée par Kourosh Mansory revendique une philosophie dépassant le simple tuning, avec l’ambition de « créer des chefs-d’œuvre uniques qui défient les conventions ».

La supercar du pilote Haas ne laisse en effet personne indifférent. Si certains jugent que la Revuelto, déjà impressionnante en version standard, n’a pas besoin d’une telle personnalisation, d’autres estiment que les retouches de Mansory révèlent tout le potentiel visuel et technique de l’hypercar.

Sous le capot, la transformation ne se limite pas à l’esthétique. Le V12 de 825 ch a été porté à 880 ch, tandis que l’apport des moteurs électriques permet d’atteindre une puissance combinée de 1070 ch. Un chiffre qui place la machine du Français dans la catégorie des hypercars les plus redoutables du marché.

Mansory - Esteban Ocon
Mansory – Esteban Ocon
Mansory - Esteban Ocon
Mansory – Esteban Ocon
Mansory - Esteban Ocon
Mansory – Esteban Ocon

Lifestyle – Une montre Aston Martin de caractère pour les fans ultimes

L’écurie Aston Martin Aramco Formula One Team s’est associée au groupe Timex pour créer des accessoires exclusifs inspirés de la course automobile, alliant l’énergie du sport automobile et le style contemporain.

Fière expression du leadership du groupe Timex en matière de conception et de fabrication, la collection Aston Martin Aramco a été conçue pour une vie à cent à l’heure, annonce l’équipe commerciale du team F1. La collection incarne « l’esprit de compétition, l’innovation et le design audacieux », apportant une nouvelle dimension au monde des produits lifestyle liés au sport automobile.

Disponibles à partir de septembre 2025, les produits seront commercialisés dans le monde entier via la boutique officielle Aston Martin Aramco, les détaillants de montres, le réseau de distribution du groupe Timex et des partenaires e-commerce haut de gamme.

La montre DWF est le modèle phare de la gamme, avec son boîtier en fibre de carbone de 43 mm et son mouvement chronographe japonais, protégé par un verre minéral bombé. Le cadran est dominé par deux compteurs carrés, mis en valeur par les détails contrastés vert et citron vert caractéristiques d’Aston Martin Aramco. Alors que les poussoirs et la couronne s’inspirent des feux de course, dans des tons rouge, ambre et vert, le bracelet NATO offre un confort quotidien accru grâce à ses boucles en aluminium anodisé et sa texture antidérapante.

Pour les fans comme pour les pilotes, le bracelet BAT est fabriqué à partir de silicone léger et ajustable, et arbore le logo officiel d’Aston Martin Aramco ainsi que les couleurs emblématiques de l’équipe.

 

Pietro Fittipaldi devient pilote de développement chez Cadillac F1

Pietro Fittipaldi a officialisé son arrivée chez Cadillac en tant que pilote de développement, confirmant avoir déjà pris part à plusieurs séances sur simulateur.

Le Brésilien, petit-fils du double champion du monde Emerson Fittipaldi, a disputé deux Grands Prix de Formule 1 en 2020 avec Haas, en remplacement de Romain Grosjean après son accident à Bahreïn. Depuis, il a multiplié les expériences en WEC et en IndyCar, tout en conservant un lien avec la F1 à travers des programmes d’essais ponctuels.

Sur les réseaux sociaux, Fittipaldi a expliqué avoir « travaillé au développement de la voiture 2026 à travers des essais sur simulateur et des simulations complètes de GP » ces derniers mois.

Cadillac, qui fera ses débuts en Formule 1 l’an prochain avec un moteur client Ferrari avant de développer sa propre unité de puissance à partir de 2029, comptera sur Valtteri Bottas et Sergio Perez comme pilotes titulaires en 2026. Colton Herta, engagé parallèlement en FIA F2 pour accumuler les points nécessaires à sa superlicence, sera pilote d’essai.

Alex Palou face à McLaren devant la justice civile à Londres

Quadruple champion IndyCar, Alex Palou a comparu lundi devant le tribunal dans le cadre d’un procès civil l’opposant à McLaren. L’affaire trouve son origine dans la saison 2022, lorsque l’Espagnol avait annoncé avoir signé un accord avec l’écurie britannique, malgré un communiqué de Chip Ganassi Racing (CGR) affirmant qu’il y resterait pour 2023.

Le litige avait alors été réglé par un accord à l’amiable, permettant à Palou de poursuivre avec CGR. Un choix payant puisque le pilote de 28 ans a décroché depuis quatre titres IndyCar, dont le dernier en 2025.

Cependant, McLaren réclame désormais environ 20 millions de dollars de dédommagement, ce qui a conduit à l’ouverture d’une procédure à Londres pour régler les aspects financiers de l’accord rompu.

Interrogé par Fox Sports au début du mois, Palou a confié son envie de tourner la page : « Il est temps, n’est-ce pas ? C’est bien que cela se termine cette année. Et je ne sais évidemment pas comment tout cela va se dérouler ni comment cela va se passer. C’est ma première fois [au tribunal], donc on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. »

Palou n’a jamais couru pour McLaren, mais il a fait ses débuts en FP1 en F1 avec l’écurie basée à Woking lors du Grand Prix des États-Unis 2022, et a également participé à plusieurs essais privés.

Briatore défend Alonso face à sa réputation de pilote « difficile »

Flavio Briatore a tenu à réhabiliter l’image de Fernando Alonso, souvent présenté comme un pilote compliqué à encadrer. Le directeur exécutif d’Alpine a rejeté cette réputation, qu’il juge exagérée et entretenue par les médias.

Double champion du monde, Alonso traîne cette étiquette depuis sa rupture houleuse avec McLaren en 2007, année marquée par une rivalité interne intense avec Lewis Hamilton et par le scandale du « Spygate ». Plus tard, son deuxième passage chez McLaren en 2015 a alimenté cette image, notamment à travers ses critiques virulentes de Honda, fournisseur du moteur jugé peu compétitif.

Pour Briatore, ces épisodes ne reflètent pas la réalité du caractère du pilote espagnol. « Parfois, les gens disent dans les médias que Fernando était difficile à gérer », a-t-il expliqué à ESPN, laissant entendre que cette vision caricaturale a occulté ses qualités de compétiteur et de leader.

Alonso, qui a construit une carrière longue de plus de vingt ans ponctuée de succès mais aussi de choix d’équipes parfois malheureux, reste l’un des pilotes les plus respectés du plateau. Son exigence et sa franchise, selon Briatore, devraient être vues comme les marques d’un champion animé par la volonté de gagner plutôt que comme des défauts de personnalité.

« Mais c’est vraiment n’importe quoi. Je suis choqué chaque fois que j’entends cela. Fernando est toujours un coéquipier. Il fait toujours en sorte que tout le monde travaille ensemble. La preuve en est aujourd’hui chez Aston Martin. »

Alonso a remporté ses deux titres de champion du monde sous la direction de Briatore chez Renault en 2005 et 2006. Aujourd’hui âgé de 44 ans, Alonso est le pilote de F1 le plus âgé sur la grille de départ et continue de se battre pour décrocher un troisième titre mondial avec Aston Martin.

« La voiture n’est pas compétitive, mais il est toujours là, à se battre », a déclaré Briatore à propos de la volonté et de la soif de victoire d’Alonso. « Tout le monde sait ce dont il a besoin. Il est comme un rottweiler. Il est toujours là. Vous allez à un endroit, et le rottweiler vous mord tout le temps. C’est Fernando. C’est comme ça qu’il veut gagner. »

Hamilton pointe la hauteur de caisse comme frein aux performances de Ferrari

Lewis Hamilton estime que Ferrari pourrait gagner en compétitivité en Formule 1 si la SF25 pouvait être exploitée avec une hauteur de caisse plus basse.

Pour sa première saison chez la Scuderia, le septuple champion du monde vit une campagne en demi-teinte. Hormis une victoire lors de la course sprint à Shanghai, suivie d’une disqualification en Grand Prix pour usure excessive du plancher de sa monoplace, Hamilton n’a pas encore décroché de podium sur une course principale. Son meilleur résultat reste une quatrième place obtenue à Imola, en Autriche et à Silverstone.

Afin d’éviter de nouvelles sanctions, Ferrari a relevé l’arrière de la monoplace, un choix qui a directement affecté la compétitivité de la SF25. Avec la réglementation actuelle basée sur l’effet de sol, chaque millimètre de hauteur supplémentaire se traduit par une perte d’appui et de vitesse, plaçant Ferrari en difficulté face à Red Bull et Mercedes dans la bataille pour la deuxième place du championnat constructeurs. Actuellement, seulement 18 points séparent les trois écuries.

Conscient que Ferrari manque de rythme pour viser la victoire sur la base de sa performance brute, Hamilton reste convaincu qu’un réglage plus agressif sur la hauteur de caisse pourrait permettre à l’équipe italienne de réduire l’écart.

« Personnellement, je ne pense pas que ces dernières courses aient vraiment une incidence sur l’année prochaine », a-t-il néanmoins relativisé.

« Bien sûr, l’objectif est de progresser et de continuer à travailler, mais plus j’acquiers d’expérience avec l’équipe, plus je grandis avec elle ; cette expérience sera toujours bénéfique. À l’avenir, les choses que nous apprenons, quelles que soient les leçons auxquelles nous sommes confrontés, nous aideront certainement. Je ne pense pas qu’il y ait un circuit où nous pourrons battre les McLaren, ou peut-être les Red Bull, qui sont tout simplement en tête. Ils sont en tête sur tous les circuits, donc je ne m’attends pas à ce que cela change, mais si nous parvenons à optimiser les performances de la voiture, ce qui revient en fin de compte à la rendre plus basse, alors peut-être pourrons-nous nous rapprocher un peu. »

Le Grand Prix de Singapour : un rendez-vous unique en Formule 1

Depuis son introduction en 2008, le Grand Prix de Singapour est devenu l’un des événements les plus spectaculaires et emblématiques du calendrier de la Formule 1. Disputée sur le circuit urbain de Marina Bay, cette course est la première de l’histoire de la discipline à s’être déroulée entièrement de nuit, offrant un spectacle visuel éblouissant grâce aux milliers de projecteurs qui transforment la ville en un véritable écrin lumineux.

Le tracé de Marina Bay mesure environ 4,94 kilomètres et comprend 19 virages serrés, alternant entre longues lignes droites et chicanes exigeantes. Contrairement à d’autres circuits urbains comme Monaco, il offre davantage de zones de dépassement, notamment dans la longue portion avant le virage 7. Néanmoins, la piste reste extrêmement physique pour les pilotes : avec une température souvent proche de 30 °C, une humidité dépassant les 80 % et une course qui dure régulièrement près de deux heures, Singapour est réputé comme l’épreuve la plus éprouvante du championnat.

Au fil des années, Marina Bay a livré des moments marquants qui font désormais partie de la légende de la F1. L’édition inaugurale de 2008 est restée tristement célèbre pour l’affaire du “Crashgate” : Nelson Piquet Jr. s’était volontairement accidenté sur ordre de son équipe Renault, favorisant la victoire de son coéquipier Fernando Alonso. Ce scandale a profondément marqué l’histoire de la discipline.

Plus récemment, le Grand Prix de 2017 avait frappé les esprits avec un départ chaotique sous la pluie. Les Ferrari de Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen s’étaient accrochées avec la Red Bull de Max Verstappen, laissant Lewis Hamilton filer vers un succès inattendu qui a joué un rôle crucial dans sa conquête du titre cette année-là. En 2022, la météo a de nouveau chamboulé la hiérarchie avec une piste détrempée au départ, ce qui a permis à Sergio Pérez de s’imposer après une course haletante.

Au-delà du sport, le GP de Singapour est également un événement culturel et touristique majeur. Chaque année, il attire des dizaines de milliers de spectateurs venus du monde entier. Le cadre est unique : les monoplaces filent au pied de gratte-ciel illuminés, longent la baie et passent même sous une tribune, une rareté dans le monde de la F1. En parallèle, de nombreux concerts et animations transforment le week-end en véritable festival. Des artistes internationaux tels que Mariah Carey, Muse ou encore Red Hot Chili Peppers se sont déjà produits lors des éditions passées, renforçant l’aura de glamour de l’événement.

Spectacle visuel, défi physique et intensité stratégique : le Grand Prix de Singapour s’impose comme un incontournable de la saison, où chaque édition promet de nouvelles surprises et de nouvelles pages d’histoire à écrire.

Norris admet avoir progressé dans sa « gestion des risques » en F1

Lando Norris estime avoir franchi un cap dans sa « gestion des risque »s au fil de la saison, après plusieurs erreurs coûteuses lors des premières manches.

En Chine, à Bahreïn et en Arabie saoudite, le pilote McLaren a compromis ses qualifications, notamment à Djeddah où un accident l’a relégué en fond de grille. Pendant ce temps, son coéquipier Oscar Piastri enchaînait trois victoires, tandis que Norris devait se contenter d’une deuxième, d’une troisième et d’une quatrième place. Résultat : le Britannique a concédé 30 points à son rival direct dès ce début de championnat.

Aujourd’hui, alors que 25 points seulement séparent les deux hommes à l’aube du Grand Prix de Singapour, et avec encore 199 points en jeu sur sept manches, Norris juge que sa capacité à limiter les dégâts s’est renforcée.

« Je continue à faire des erreurs, ce n’est pas que j’ai arrêté, je continue à en faire », a-t-il reconnu face aux médias. « Mais j’ai appris à mieux les gérer, à prendre moins de risques inutiles. »

Conscient de l’importance de chaque résultat dans une lutte aussi serrée, Norris insiste sur le fait que ses erreurs ne disparaissent pas, mais que leur impact sur ses performances globales s’est réduit. Une évolution qu’il espère décisive dans la course au titre face à Piastri.

« Je pense que certaines des erreurs que je fais ne sont peut-être pas aussi graves qu’avant, comme l’accident en Arabie saoudite [lors des qualifications] et en Chine, qui m’ont coûté beaucoup de points. Ce n’est donc pas que je ne fais pas d’erreurs, j’essaie de m’améliorer dans tout ce que je peux, tant sur la piste qu’en dehors. Je pense que comprendre les niveaux de risque et accepter que parfois, perdre un demi-dixième au lieu d’essayer de gagner un demi-dixième peut faire la différence entre commettre une erreur de trois dixièmes et avoir un problème comme en Chine ou en Arabie saoudite. Je pense donc que mon équilibre en matière de risques s’est amélioré, tout comme ma conduite et ma capacité à comprendre la voiture. J’avais plus de mal avec cela à l’époque qu’aujourd’hui, donc c’était un ensemble de différents éléments, mais tout s’est amélioré grâce au travail en coulisses. »

Yuki Tsunoda va régaler les fans japonais avec la Honda RA272 à Suzuka

Yuki Tsunoda pilotera la Honda RA272, la première voiture victorieuse de Formule 1, lors du Grand Prix du Mexique 2025, dans le cadre d’une course de démonstration commémorative.

Tsunoda prendra le volant de cette voiture classique pour rendre hommage à la victoire de Richie Ginther au Grand Prix du Mexique de 1965. Cette victoire était la première et unique victoire de l’Américain en F1, et la première d’une longue série pour Honda.

La RA272 était la voiture de Honda lors de sa deuxième saison en tant que constructeur en F1. Propulsée par un moteur V12 de 1,5 litre et paraissant minuscule par rapport aux machines modernes, elle a terminé sixième du championnat des constructeurs cette saison-là.

La livrée entièrement blanche de Red Bull lors du Grand Prix du Japon 2025 rendait hommage à la voiture classique de la marque japonaise, marquant la dernière année de collaboration entre les deux partenaires.

Exprimant sa fierté de piloter une voiture aussi importante dans l’histoire du sport automobile japonais, Tsunoda décrit cette opportunité comme un « honneur ».

« C’est un honneur de piloter la RA272 dans ce lieu spécial où Honda a remporté sa première victoire en F1. Piloter sur le circuit où la RA272 a ouvert la voie à l’histoire du sport automobile japonais il y a 60 ans est une expérience particulièrement spéciale et profondément émouvante. Avec l’histoire des défis relevés par Honda dans mon cœur, je veux offrir aux fans une conduite qui transmette des rêves et de la passion.»

Yuki Tsunoda a également piloté la Honda RA272 au Goodwood Festival of Speed.

Honda ravi de voir Tsunoda piloter une machine classique

Koji Watanabe, président de Honda Racing Corporation, a ajouté : « C’est un immense plaisir que la RA272 roule à nouveau au Mexique, là où Honda a remporté sa première victoire, il y a 60 ans, en 1965.

« De plus, le fait que Tsunoda, un pilote représentant le Japon en F1, pilote cette voiture historique revêt une grande importance.

« Nous pensons que ce sera une occasion précieuse de revenir sur l’histoire des défis relevés par Honda tout en partageant nos rêves et nos espoirs pour l’avenir avec nos fans. »

Honda a connu une histoire incroyable et riche en événements en F1. Le constructeur a notamment fait partie du légendaire duo McLaren-Honda, qui a propulsé Ayrton Senna et Alain Prost vers plusieurs titres de champions du monde des pilotes et des constructeurs. De plus, son aide apportée à Red Bull Powertrains le lie à la récente domination de Max Verstappen.

Après avoir annoncé son départ de la F1, Honda fournira des moteurs à Aston Martin à partir de 2026, Adrian Newey cherchant à reproduire ses succès chez Red Bull avec l’écurie basée à Silverstone.

Gp de F1 de Singapour 2025 : chaleur étouffante et humidité accablante au programme

Le Grand Prix de Singapour est reconnu comme l’épreuve la plus exigeante du calendrier de la F1, mais l’édition 2025 s’annonce encore plus redoutable, avec des conditions météorologiques extrêmes qui mettront les pilotes à rude épreuve.

Dès les essais libres de vendredi, le ton sera donné : 32 °C et 80 % d’humidité, transformant les monoplaces en véritables fours. La seconde séance, disputée dans une atmosphère un peu plus fraîche (28 °C), sera marquée par la persistance d’une humidité suffocante et la menace d’orages.

Samedi, les pilotes devraient bénéficier de conditions sèches en piste, mais la chaleur restera implacable avec une température ressentie de 39 °C lors de la dernière séance d’essais. Les qualifications, elles, devraient se dérouler sans pluie, mais toujours dans un climat oppressant.

Dimanche, jour de course, le scénario sera tout aussi éprouvant : 28 °C annoncés, ressentis comme 37 °C, avec une humidité de 74 % et peu de flux d’air dans les cockpits. Sur ce circuit urbain étroit et exigeant de Marina Bay, la condition physique comptera autant que la vitesse pure. Les pilotes devront gérer près de deux heures de course, perdant plusieurs kilos, malgré les bains de glace et stratégies de refroidissement utilisés en amont.

Avec un tel cocktail mêlant chaleur suffocante, humidité extrême et risque de pluie, le Grand Prix de Singapour 2025 pourrait bien s’imposer comme l’épreuve d’endurance ultime de la saison, et un véritable test pour certains rookies en F1.

Lewis Hamilton regrette la limitation des budgets en F1

Lewis Hamilton a affirmé que les restrictions financières imposées par le plafonnement des coûts ont contribué à rendre la saison 2025 de Formule 1 « moins passionnante » au sommet.

Le plafonnement budgétaire a été mis en place en 2021 afin de réduire l’écart entre les dépenses des principaux challengers dans ce sport et celles des autres équipes.

Mais cela s’est avéré être un obstacle au spectacle lorsqu’une équipe a commencé la campagne en position dominante, comme cela a été le cas en 2025 avec McLaren.

McLaren est en passe de conserver le championnat des constructeurs, car elle possède une avance considérable de 333 points, tandis que le titre des pilotes est également en bonne voie pour revenir à l’équipe.

Chaque écurie devant respecter un budget fixe et des changements réglementaires radicaux se profilant à l’horizon en 2026, les principaux rivaux de McLaren ont abandonné la poursuite cette saison.

Hamilton, dont l’équipe Ferrari fait partie, a souligné que ce n’était pas le cas dans le passé, lorsqu’il n’y avait aucune contrainte sur les montants pouvant être dépensés.

« Je me souviens qu’en 2008, lorsque nous [McLaren] étions encore en mesure d’apporter des améliorations cette année-là, nous continuions à nous battre, nous continuions à développer la voiture jusqu’à la fin, et bien sûr, la voiture de l’année suivante a été un désastre, mais ils auraient dû faire les deux en tandem », a déclaré Hamilton. « Et puis en 2013, j’ai de nouveau changé d’écurie [passant de McLaren à Mercedes], donc c’est difficile de se prononcer sur ce point, mais je dirais que cette fois-ci, ce n’est pas aussi passionnant parce que nous avons changé très tôt, et donc nous devons nous contenter de ce que nous avons pour l’année.

Lewis Hamilton estime que le plafonnement des coûts a eu un impact négatif sur le spectacle en 2025.

« Cela rend donc cette saison moins passionnante, car il n’y a pas d’évolutions, et il faut donc terminer l’année avec ce que l’on a, mais l’année prochaine sera passionnante, car il y aura beaucoup d’améliorations tout au long de la saison. »

McLaren conteste l’affirmation de Hamilton sur la limite des dépenses

Cependant, le patron de McLaren, Andrea Stella, a mis en avant le revirement de son équipe sous le régime actuel pour souligner que des progrès sont possibles avec une limite des dépenses.

« J’ajouterais que le plafond budgétaire est l’un des aspects les plus importants de la réglementation que nous avons mise en place pour garantir la santé et la viabilité de ce sport », a-t-il rétorqué. « Je pense donc qu’il est important de le souligner.

« En même temps, permettez-moi de dire que, par exemple, chez McLaren, nous avons pu faire un pas en avant décent dans le cadre du plafond budgétaire, car je pense qu’en fin de compte, on peut trouver des performances non seulement d’un point de vue financier, mais aussi d’un point de vue technique. Je ne pense donc pas que le plafond budgétaire soit une limitation. »