Perez sur le Hungaroring : « Un tracé qui donne lieu à des courses intéressantes »

Sergio Perez s’attend à vivre un Grand Prix de Hongrie difficile ce week-end à Budapest pour la troisième manche de la saison 2020 de F1.

Le pilote mexicain apprécie le circuit du Hungaroring, mais souligne à quel point il est très difficile d’y signer un tour parfait tant le tracé est petit et serré.

« J’aime la disposition du circuit – mais je n’y ai jamais eu beaucoup de chance. C’est un tracé serré, sinueux et qui donne généralement lieu à des courses intéressantes, alors que le premier secteur nous offre des opportunités de dépassement. » nous explique Sergio Perez, qui a terminé sixième dimanche dernier au Grand Prix de Styrie en partant depuis la dix-septième place.

« Pour vous jeter à l’intérieur du virage 1, vous devez être très confiant avec les freins, mais avec une grande échappatoire, les pilotes sont prêts à prendre plus de risques. »

« Nous considérons ce circuit comme une piste technique, car il n’est pas facile d’y avoir un tour propre. C’est toujours très sale en dehors de la trajectoire et toute erreur dans les virages à basse et moyenne vitesse est coûteuse. »

« Garder votre élan tout au long du tour est bien plus difficile que sur n’importe quelle autre piste. »

La troisième manche de la saison 2020 se déroulera ce week-end en Hongrie du 17 au 19 juillet et sera évidemment à suivre en direct sur F1only.fr

Wolff persuadé que Red Bull sera très forte au GP de Hongrie

Le patron de l’équipe Mercedes reste convaincu que Red Bull Racing sera un sérieux prétendant à la victoire ce week-end au Grand Prix de Hongrie.

La troisième course de la saison 2020 se déroulera ce week-end à Budapest sur le circuit du Hungaroring, surnommé « le tourniquet hongrois », notamment parce que les pilotes n’ont quasiment aucune possibilité de se reposer sur un tour rapide, la seule ligne droite étant bien trop courte.

Le Hungaroring est un circuit parfaitement adapté à la Red Bull RB16 et son châssis, alors que les températures généralement très élevées au cours du week-end en Hongrie de part l’emplacement du circuit, vont faire souffrir non seulement les machines, mais aussi les pilotes et les pneumatiques.

Dans ce contexte, et alors que l’un des points faibles de la Mercedes est le refroidissement de son moteur, l’équipe championne du monde en titre s’attend à une concurrence coriace de la part de Red Bull ce week-end à Budapest.

« Je suis convaincu à 100% qu’ils seront très forts en Hongrie. » a déclaré le patron de Mercedes, Toto Wolff.

« C’est une piste sur laquelle ils ont montré des performances exceptionnelles. Nous nous sommes également améliorés ces dernières années, mais c’est toujours un week-end difficile. »

« Les températures chaudes sont encore un peu un talon d’Achille pour nous, et de ce que je j’ai vu sur les prévisions météorologiques, on pourrait atteindre les 30 ° C dimanche. » 

« Nous devons bien nous préparer, nous concentrer sur Budapest et, espérons-le, en tirer le meilleur parti. »

« Là où nous perdions sur Red Bull en Autriche, c’était en particulier dans les virages lents 3 et 4, qui semblaient être notre vulnérabilité. »

« Partout ailleurs sur les lignes droites et dans les virages rapides, nous sommes plus rapides. Il nous suffit donc de continuer à développer, pousser et comprendre la voiture. »

« Budapest en un tracé bien différent avec beaucoup d’appui, beaucoup de virages à vitesse lente et moyenne, donc nous verrons bien comment nous nous en sortirons là-bas. »

Flavio Briatore aurait enlevé entre 5 et 10% de son salaire à Leclerc pour le punir

L’ancien patron de l’équipe Renault, Flavio Briatore, estime que Ferrari devrait punir financièrement son pilote Charles Leclerc après le double abandon de l’équipe dimanche dernier au GP de Styrie.

Dimanche en Autriche, Charles Leclerc s’élançait depuis la quatorzième position sur la grille de départ du Grand Prix de Styrie. Mais après les deux premiers virages, le Monégasque est arrivé au virage 3 avec un peu trop de vitesse et est allé percuter la monoplace de son coéquipier Sebastian Vettel.

La Scuderia Ferrari a donc subi un double abandon dès les premières minutes de la course et, bien que Charles Leclerc a assumé sa responsabilité très rapidement pour cet incident, le pilote monégasque n’a pas été sanctionné par son écurie.

Pour Flavio Briatore, ce qui s’est passé dimanche dernier en course entre les deux Ferrari est tout simplement inacceptable et l’Italien pense que Ferrari devrait punir financièrement Charles Leclerc pour cette erreur.

« Cette fois-ci il est très clair que Leclerc était en tort, parce qu’il a essayé de rentrer dans un espace dans lequel il n’avait pas la place. » a expliqué Briatore à la Rai.

« Vettel sait déjà qu’il va partir et donc il n’aidera pas son coéquipier. Mais Seb ne pensait pas qu’il allait être attaqué de la sorte. »

« C’est un désastre que les deux voitures se soient retrouvées hors course après seulement 300 mètres. Les ingénieurs et les mécaniciens de chez Ferrari doivent être respectés. »

« Il est vraiment inutile de prendre des risques dans cette position. Ces voitures n’appartiennent pas aux pilotes mais à l’équipe. Ces gars doivent respecter le travail de l’équipe. »

« Si j’avais été le patron, je lui aurais infligé une amende en lui enlevant entre 5 et 10% de son salaire. La seule façon de les punir, c’est avec de l’argent. »

Flavio Briatore s’en prend également au management de l’équipe Ferrari, notamment Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia.

« Il n’y a pas de leader chez Ferrari. Ils sont tous jeunes et ont fait beaucoup d’erreurs. Après le départ de Montezemolo, ils ont fait des choses stupides. »

« Lorsque vous faites de la F1, vous devez comprendre la F1. Dans chaque département, vous devez avoir le meilleur si vous voulez avoir des résultats cohérents. »

« La voiture souffre sur le sec, sur le mouillé. La voiture est lente, elle n’est pas rapide, elle souffre dans sa partie aérodynamique. »

« Si j’étais à la place de Binotto, j’abandonnerais cette année, mais j’abandonnerais aussi l’année prochaine. Je me concentrerais sur le développement de la monoplace 2022 avec les nouvelles règles. »

Une annonce concernant l’avenir de l’équipe Haas en Hongrie ?

Le patron de l’équipe Haas, Gene Haas, sera présent pour la première fois de l’année dans le paddock ce week-end en Hongrie pour la troisième course de la saison 2020.

Absent du paddock depuis les essais hivernaux de Barcelone, l’Américain fera son retour ce week-end en Hongrie et il se pourrait bien qu’il fasse ce déplacement pour faire une annonce officielle concernant l’avenir de son équipe en catégorie reine du sport automobile.

L’écurie Haas est arrivée en F1 en 2016 utilisant le concept d’écurie cliente de Ferrari – qui lui fournit de nombreuses pièces dont le moteur, la boîte de vitesses ou encore les suspensions.

Après des débuts prometteurs, l’écurie américaine s’est très rapidement aperçue de la limite de ce concept d’écurie cliente, puisque le développement de sa monoplace d’année en année n’a jamais vraiment suivi celui des autres écuries de la grille faute d’investissements.

En 2019, l’équipe de Gene Haas a terminé à l’avant dernière place au championnat du monde des constructeurs avec seulement 28 points marqués et alors que l’écurie a perdu en plein milieu d’année son principal sponsor Rich Energy.

Pour ce début d’année 2020, la monoplace pilotée par Romain Grosjean et Kevin Magnussen semble complétement ratée et le moteur Ferrari monté à l’arrière de la VF-20 souffre d’un réel déficit de puissance cette saison, ce qui ne va pas aider Haas, qui n’a toujours pas marqué le moindre point après les deux premières courses.

Autre point, l’arrivée de la crise du coronavirus est venue calmer les ardeurs du patron de l’équipe, qui a décidé de ne plus investir un seul dollar dans le développement de la monoplace au moins jusqu’au mois de septembre.

Dans ce contexte, difficile de croire que l’équipe Haas va poursuivre l’aventure en Formule 1 en 2021 et il sera donc intéressant de suivre attentivement ce que Gene Haas dira ce week-end au Grand Prix de Hongrie.

Lorsqu’on interroge le pilote Kevin Magnussen au sujet de son avenir au sein de l’écurie Haas, le Danois dit qu’il n’est pas nerveux, mais admet qu’en F1 on ne peut jamais être sûr de quoi que ce soit.

« Non, je ne veux pas dire que je suis nerveux, mais je sais aussi qu’on ne peut jamais être certain de quoi que ce soit en Formule 1. » explique Kevin Magnussen au journal danois BT.

« Je suis aussi devenu plus vieux et je suis arrivé à un point où je prends les choses comme elles viennent. Je suis devenu meilleur pour rester concentré. »

« Au début de ma carrière, ce genre de chose aurait eu un impact beaucoup plus important sur mon bien-être mental, mais maintenant, je suis beaucoup plus calme. »

« Je sais ce que je peux faire et ce que je représente et ce que j’ai à offrir à une équipe. Tout cela me donne une certaine tranquillité d’esprit. Tant que je fais de mon mieux, je ne peux pas faire plus. »

Concernant son avenir et celui de l’équipe en F1, le pilote danois attend toujours que son patron Gene Haas prenne une décision et l’Américain sera justement présent en Hongrie ce week-end pour la troisième course de la saison 2020.

« Gene sera présent à la course ce week-end. Nous ne l’avons pas vu depuis les essais hivernaux, et maintenant, nous allons voir s’il dit quelque chose concernant l’avenir. »

Magnussen assure qu’il n’entrera en contact avec aucune autre équipe de la grille tant que son patron n’aura pas fait une annonce, notamment parce que l’équipe américaine dispose d’une option sur le contrat du pilote danois.

« Il n’y a pas grand chose à faire, parce que Haas a une option sur moi [pour 2021]. Pour l’instant, je n’ai pas le droite de faire quoi que ce soit. »

« Mon avenir est entre les mains de l’équipe, dès qu’ils annonceront quelque chose, je pourrais commencer à faire quelque chose ou pas s’ils décident que nous continuons ensemble. »

« Je préfère rester avec Haas, parce que cette équipe est un peu ma maison depuis quatre ans et c’est là que je me sens à l’aise. »

Autre hypothèse, on sait que Sergio Perez – dont le baquet est menacé par Sebastian Vettel – est entré en contact avec l’équipe Haas via son agent. Une potentielle arrivée du pilote mexicain chez Haas en 2021 avec ses sponsors personnels ferait le plus grand bien à l’écurie américaine, en difficulté financièrement.

Les pilotes de F1 apprécient les courses consécutives, mais pensent au personnel des équipes

Avec un début de saison retardé de plusieurs mois en raison de la crise du coronavirus, la F1 s’est lancée début juillet dans une course contre la montre pour rattraper son retard et doit donc enchaîner les Grands Prix.

Jusqu’à présent, dix courses ont été confirmées au calendrier de la F1 en 2020 – toutes se disputeront en Europe entre début juillet et fin septembre.

Ce calendrier compacté oblige la catégorie reine du sport automobile à programmer les Grands Prix quasiment semaine après semaine, ce qui nous donne le droit d’avoir une triplette (enchaînement de courses) en juillet, une autre en août et une troisième en septembre.

Après plusieurs mois d’attente, les pilotes – Lewis Hamilton compris – sont dans leur grande majorité satisfaits de pouvoir se battre en piste chaque semaine au volant de leur monoplace, mais n’oublient pas pour autant que cela oblige le personnel qui travaille en F1 à rester loin de leur famille pendant une longue période.

« Moi, en tant que pilote, je pense que nous pouvons faire beaucoup de courses consécutives, les trois jours entre les deux sont définitivement suffisants. » expliquait Lewis Hamilton dimanche soir après sa victoire au Grand Prix de Styrie.

« Donc, dans ce genre de saison, je pense que ça va, mais ce n’est pas seulement pour moi, c’est pour un grand groupe de personnes qui sont constamment sur la route et qui vont être encore loin de leurs familles. »

« C’est une période tellement difficile de devoir rester dans sa bulle et de ne pas voir de gens. Je pense que ça va vraiment être lourd pour les membres de notre équipe. »

« Je sais qu’ils aiment la course, mais ils ont des familles qu’ils aimeraient voir, alors j’espère vraiment que les choses dans le monde s’amélioreront un peu pour nous. »

Interrogé sur le sujet Valtteri Bottas rejoint le point de vue de son coéquipier : « J’ai vraiment le même sentiment que Lewis. » a déclaré le Finlandais.

« Du point de vue des pilotes, nous sommes vraiment attachés à ce sport, comme tout membre de l’équipe, et nous adorons la course, il est donc difficile de fixer une limite stricte du point de vue du pilote. »

« Au moins, nous sommes en Europe, donc les distances à parcourir sont assez faciles, ce qui facilite les choses, donc les triplettes, je ne les vois pas vraiment comme un problème, même s’il y en aura beaucoup. »

« Mais, c’est sûr, il y a beaucoup de membres de l’équipe qui ont des familles, des petits enfants à la maison, et ce n’est pas juste d’être si longtemps loin de leur famille. Mais c’est comme ça. »

Ce week-end, la F1 disputera sa troisième course de la saison 2020 avec le Grand Prix de Hongrie programmé du 17 au 19 juillet sur le Hungaroring de Budapest.

Le Grand Prix de Hongrie sera la dernière course de la première triplette qui comprenait également le Grand Prix d’Autriche et le Grand Prix de Styrie.

La gestion de la dégradation des pneus est un élément clé sur le Hungaroring

Le paddock de la F1 arrive cette semaine en Hongrie pour y disputer la troisième manche de la saison 2020 sur un tracé assez brutal avec les monoplaces et les pilotes.

Surnommé « le tourniquet hongrois », le circuit Hungaroring est très souvent comparé au tracé urbain de Monaco avec des courbes lentes et qui met l’accent sur le grip mécanique des monoplaces en sortie de virage.

En règle générale, en Hongrie, les températures sont les plus élevées de toute la saison. Le manque d’air frais causé par la position de la piste la rend particulièrement difficile pour les pilotes et les monoplaces.

Les pneus quant à eux sont très sollicités, sans possibilité de refroidissement étant donné les 14 courbes presque continues, avec seulement une courte ligne droite.

Pirelli s’attend donc à quelques surprises cette année en Hongrie, d’autant que plusieurs équipes vont arriver à Budapest avec des nouveautés sur les voitures.

« Pour la première fois, le Grand Prix de Hongrie est la troisième course de la saison. Les trois composés nommés et les allocations de set sont les mêmes que lors des deux premières courses, avec des pilotes qui connaissent bien cette piste. » nous explique Mario Isola, le directeur de Pirelli en F1.

« En 2019, Max Verstappen a établi un nouveau record de piste, qui était invaincu depuis 2004: il sera donc très intéressant de voir comment les monoplaces 2020 se comporteront ce week-end, avec les mêmes composés et la même gamme. »

« Le Hungaroring est un circuit très exigeant pour les monoplaces et les pilotes, où une gestion optimale de la température est essentielle et qui nous a par le passé surpris. »

« Il sera intéressant de comprendre si le fait que la Hongrie ne soit que la troisième course de l’année peut affecter l’équilibre sur la piste, avec certaines équipes qui apporteront des développements aux monoplaces juste ce week-end. »

Les données Pirelli pour le GP de Hongrie

Brawn est sûr qu’il y aura des cas positifs au Covid-19 dans le paddock de la F1

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, est quasiment certain que le sport verra des cas positifs au Covid-19 et ce, malgré les efforts entrepris par la catégorie reine pour rendre le paddock sûr.

Depuis le début de la saison 2020, plus de 10 000 tests PCR ont été réalisés dans le paddock de la F1 sur des pilotes, le personnel des équipes, ainsi que sur des officiels de la catégorie et tous ont été négatifs jusqu’à présent.

La FIA et la F1 rendent publics les résultats de ces tests tous les sept jours, mais selon le manager sportif de la F1, Ross Brawn, il faudra s’attendre à ce que des cas positifs soient révélés, mais il estime que le sport sera prêt à réagir.

« Il est étonnant que nous ayons réussi à traverser tout le week-end, pour la deuxième fois consécutive, avec des tests négatifs. Il y aura des tests positifs, j’en suis sûr. » confie Brawn dans sa dernière chronique pour le site de la F1.

« Lorsque nous aurons ces tests positifs, nous devrons nous assurer de les traiter correctement et de manière appropriée afin de minimiser l’impact qu’ils ont sur la F1. »

« Ce fut un début fantastique. Tout le monde est tellement content et soulagé que nous ayons commencé la saison. »

« Étant donné que la pandémie a affecté les pays de différentes manières, nous devons être flexibles au cours des six prochains mois, mais nous avons un programme raisonnable devant nous et, à l’exemple des deux premières courses, nous pouvons avoir une saison de Grand Prix incroyablement excitante. »

Chez Renault F1, Daniel Ricciardo a mis une pression positive à l’équipe

Si certains considèrent le [bref] passage de Daniel Ricciardo chez Renault comme un échec, d’autres comme Cyril Abiteboul préfèrent voir le côté positif des choses.

Daniel Ricciardo a rejoint l’équipe Renault au début de la saison 2019 et a signé un contrat pluriannuel avec le constructeur français.

Après une première année mitigée et une neuvième place au classement des pilotes, les fans du losange attendaient avec impatience de voir ce que l’Australien allait pouvoir apporter à Renault pour sa seconde saison en 2020.

Mais entre-temps, la Scuderia Ferrari a bousculé le marché des pilotes en annonçant l’arrivée à partir de la saison 2021 de l’Espagnol Carlos Sainz à Maranello en remplacement direct de Sebastian Vettel – qui quittera pour sa part l’équipe italienne à la fin de cette saison.

Daniel Ricciardo a donc très rapidement décidé de saisir l’opportunité qui s’offrait à lui chez McLaren. L’Australien a même admis après coup qu’il avait entamé des discussions avec l’équipe britannique dès l’hiver dernier, alors qu’il n’avait même pas encore débuté sa seconde saison avec Renault F1.

Concernant la signature de Daniel Ricciardo – qui quittera donc Renault en fin d’année pour rejoindre McLaren – Cyril Abiteboul assure que le passage de l’Australien dans l’équipe aura apporté beaucoup de positif, même si de l’extérieur, cela ne se voit pas forcément.

« Chaque pilote a eu – à peu près – un rôle à jouer dans notre construction en particulier – c’est quelque chose que je voudrais redire – parce que je sais qu’on a été critiqués sur ce choix de Daniel [Ricciardo], surtout compte tenu de la façon dont ça se termine. » a confié Abiteboul au micro de Canal+.

« Daniel encore une fois nous a mis une pression qui était une pression extrêmement positive pour cette équipe. »

« Des fois on dit « maintenant vous avez la pression », bien oui on a la pression. La preuve, on a fait des évolutions fortes dans notre organisation l’année dernière que nous n’aurions peut-être pas faites si nous n’avions pas eu cette pression mise par un pilote du niveau de Daniel. »

« Donc, ça restera – quoi que l’on fasse sur la piste – de toute façon une association qui aura été positive sur ce qui a été fait en dehors de la piste. »

Abiteboul admet que changer de pilote tous les ans n’est pas bon pour Renault F1

La semaine dernière, Renault F1 a confirmé l’arrivée dans l’équipe en 2021 du double champion du monde Fernando Alonso, qui remplacera directement Daniel Ricciardo aux côtés d’Esteban Ocon.

Depuis son retour en F1 en 2016, l’équipe Renault a changé son duo de pilotes à chaque saison avec dans un premier temps un duo composé de Kevin Magnussen et Jolyon Palmer la première année, puis Hülkenberg/ Palmer en 2017 avant que le Britannique ne soit remplacé avant même la fin de la saison par l’Espagnol Carlos Sainz.

En 2018, Renault F1 aligne Nico Hülkenberg et Carlos Sainz, tandis qu’en 2019 l’Espagnol Sainz est remplacé par Daniel Ricciardo.

Pour la saison 2020, Renault s’est séparée de Nico Hülkenberg à la fin de la campagne 2019 et a remplacé l’Allemand par le Français Esteban Ocon.

A partir de la saison prochaine, Esteban Ocon sera toujours pilote Renault [normalement] et il sera rejoint par Fernando Alonso en remplacement direct de Daniel Ricciardo [si vous avez mal à la tête, c’est normal].

Interrogé justement sur ce turnover incessant de pilotes au sein de l’équipe Renault depuis le retour du constructeur français en 2016, Cyril Abiteboul admet que ce n’est pas très bon pour une équipe et que Renault y a certainement perdu quelque chose, mais l’arrivée d’un pilote champion du monde faisait partie de la feuille de route de l’écurie.

« Cela faisait partie des choses quand même que l’on avait construites en 2015, au cours de cette longue période d’hésitation vu de l’extérieur, mais de construction de l’intérieur. » explique Cyril Abiteboul au micro de Canal+.

« Il y avait une construction d’une feuille de route sur la partie pilotes, avec effectivement un pilote calibre champion du monde à gérer pour cette période là à peu près. Donc, c’est effectivement l’exécution d’un plan. »

« Ce n’est pas une satisfaction quand même de changer de pilote tous les ans, je pense que ce n’est pas bon, je pense que l’on perd quelque chose. » admet le Français.

« Après, il y a quand même aussi la nécessité, les circonstances, je n’ai pas de regret majeur. J’ai un regret, mais que je ne préciserai pas, mais je n’ai pas de regret majeur d’en être arrivé là quand  même. »

Pas d’essais libres pour Alonso en 2020

Lorsqu’on lui demande si Fernando Alonso pourrait rouler cette année pour Renault pendant des essais libres ou bien pendant des essais privés, Abiteboul confirme que le plan de Renault n’est pas de faire rouler absolument l’Espagnol cette année, à moins d’avoir une opportunité.

« On ne va pas lui apprendre à conduire et puis il démontre qu’il est capable de conduire à peu près n’importe quoi qui a quatre roues, voire même trois roues. »

« Il va faire du simulateur, il roulera peut-être la RS18, la voiture d’il y a deux ans, parce qu’on ne peut pas faire aujourd’hui mieux que ça. Je ne crois pas que nous allons faire du FP1 [EL1] parce que ça n’a pas de sens. »

« En FP1, on fait deux trains de pneus, des choses pouvant avoir un caractère très particulier pour un jeune, mais là ce n’est pas le cas. »

« Moi, je ne suis pas très inquiet, en plus il y a plus de charge [aéro], il y en a plus que lorsqu’il conduisait, et donc quant il y a plus de charge c’est plutôt facile de s’adapter que quand il y a moins de charge aéro. »

« Voilà, je ne suis pas extrêmement angoissé par rapport à ça, mais s’il y a des opportunités de le faire rouler, on le fera. »

La pluie attendue ce week-end au Grand Prix de Hongrie

Tout comme au Grand Prix de Styrie le week-end dernier, la pluie pourrait de nouveau s’inviter ce samedi pour les qualifications du Grand Prix de Hongrie.

Le paddock de la F1 se dirige ce lundi vers le circuit du Hungaroring de Budapest en Hongrie pour y disputer la troisième manche de la saison 2020 de F1, après les deux premières courses de l’année qui se sont tenues sur le Red Bull Ring de Spielberg en Autriche.

Les premières prévisions météo pour le Grand Prix de Hongrie annoncent un fort risque de pluie (50%) pour la journée de samedi pendant les qualifications et de « possibles averses » pour la journée de dimanche au moment où le départ du Grand Prix de Hongrie 2020 sera donné.

Concernant la journée de vendredi, les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Hongrie devraient se disputer sur le sec, bien que de nombreux nuages devraient être présents au dessus du circuit toute la journée.

A cinq jours de la première séance d’essais libres programmée ce vendredi 17 juillet, la fiabilité de ces prévisions est assez bonne, cependant, les conditions peuvent évoluer rapidement.

Evidemment, nous publierons sur F1only.fr un bulletin météo complet pour le Grand Prix de Hongrie dès la fin de semaine et vous pourrez comme d’habitude suivre l’évolution de la météo en temps réel tout au long du week-end.

La Hongrie met en place de nouvelles restrictions à ses frontières à partir de mercredi

La Hongrie a imposé de nouvelles restrictions aux voyages transfrontaliers à partir de mercredi prochain afin d’empêcher la propagation du coronavirus après une recrudescence de nouveaux cas dans plusieurs pays, a déclaré dimanche le chef de cabinet du Premier ministre Viktor Orban.

La Hongrie a levé la plupart de ses restrictions de confinement en mai et a ouvert ses frontières aux voyageurs en provenance des États de l’Union européenne et des pays voisins non membres de l’UE.

Dimanche, Gergely Gulyas a déclaré lors d’une conférence de presse en ligne que de nouvelles restrictions étaient nécessaires pour maintenir le coronavirus « hors des frontières » afin d’éviter la réintroduction de mesures de confinement nationales.

Selon les nouvelles règles, les ressortissants hongrois revenant de pays à haut risque répertoriés comme « jaunes » et « rouges » devront subir des contrôles de santé à la frontière et devront passer en quarantaine 14 jours même s’ils ne sont pas infectés.

« Cela ne peut être évité qu’avec deux tests COVID-19 négatifs au cours des 5 derniers jours ». a déclaré Gulyas.

Des pays des Balkans tels que l’Albanie, le Kosovo, le Monténégro et l’Ukraine voisine appartiennent à la catégorie rouge, parmi certains autres États.

La Serbie, la Bulgarie, le Portugal, la Roumanie, la Russie, la Suède et le Royaume-Uni figurent parmi les pays classés « jaunes », tandis que les voyages depuis la Croatie – une destination de vacances populaire pour les Hongrois – sont libres pour le moment. La liste sera revue régulièrement.

Concernant le personnel de la Formule 1 – qui est en transit actuellement entre l’Autriche et la Hongrie – il ne devrait pas y avoir de problème particulier, notamment parce que toutes les personnes présentes dans le paddock de Spielberg ce week-end ont été testées négatives et sont donc en conformité avec la législation hongroise.

Le Grand Prix de Hongrie – troisième manche de la saison 2020 de F1 – se tiendra du 17 au 19 juillet sur le circuit du Hungaroring de Budapest.

La Hongrie, qui compte environ 10 millions d’habitants, avait enregistré 4 234 cas de COVID-19 et déclaré 595 décès.

Pour Brawn, les pilotes Ferrari ont commis le « péché capital » ce dimanche en entrant en collision

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, est revenu sur l’incident entre les deux pilotes Ferrari ce dimanche au Grand Prix de Styrie et qui a causé un double abandon pour l’écurie italienne.

Ancien directeur technique de Ferrari jusqu’à 2006, le Britannique Ross Brawn garde toujours un œil intéressé sur les performances de son ancienne équipe et le spectacle offert ce week-end en Autriche par la Scuderia ne lui a évidemment pas plu.

Après la seconde manche de la saison 2020 remportée par Lewis Hamilton, Ross Brawn revient sur la collision des deux pilotes Ferrari en début de course dans sa dernière chronique pour le site de la F1.

« Le Grand Prix de Styrie était un autre spectacle de course sensationnel avec des batailles dans le peloton – mais c’était un week-end de course à oublier pour Ferrari, avec leurs pilotes commettant un péché capital en entrant en collision et en forçant les deux voitures à quitter la course dans les premiers tours. » explique Brawn.

« En tant que chef d’équipe, vous ne voulez jamais que cela se produise, mais cela nuira encore plus à Ferrari, car ils ont travaillé dur pour apporter leur package aérodynamique amélioré en Autriche avec une semaine d’avance – et la collision entre Sebastian Vettel et Charles Leclerc leur a enlevé la possibilité d’analyser le nouveau package. »

« Charles a très bien accepté le blâme de l’accident, mais cela n’aide pas. Cela dit, c’est du sport et ces choses peuvent arriver – et maintenant, il semble que les ingénieurs de retour à l’usine ont beaucoup de travail à faire. »

« L’un des plus gros problèmes de Ferrari est que de toutes les équipes sur la grille, elle est soumise au contrôle le plus attentif des médias, notamment en Italie. »

« Je sais par ma propre expérience que la pression des médias en Italie peut être incroyablement intense, et vous devez vous assurer qu’elle ne touche pas votre personnel. »

« La direction doit y faire face et s’assurer que le personnel maintient la foi et reste concentré sur ce qui doit être fait. »

« Ils ne vont pas inverser la tendance du jour au lendemain, et il y a un long chemin devant eux. Ils doivent savoir s’il y a un problème fondamental avec la voiture – et ils doivent le savoir rapidement – parce qu’ils sont clairement en retrait. »

Très confiante, Racing Point estime que Renault F1 est mal informée

Dans un communiqué publié ce lundi, l’équipe Racing Point a déclaré qu’elle était « extrêmement déçue » de voir ses résultats au Grand Prix de Styrie remis en question par ce que l’écurie considère être une protestation « erronée due à de mauvaises information ».

Pour rappel, ce dimanche après l’arrivée du Grand Prix de Styrie, l’équipe Renault F1 a déposé une protestation auprès de la FIA pour qu’elle vérifie la légalité des écopes de freins de la Racing Point RP20.

L’équipe du constructeur français estime que Racing Point utilise les mêmes écopes de freins que la Mercedes de la saison 2019, ce qui est interdit par la réglementation.

La FIA a donc débuté une enquête ce dimanche soir après avoir jugé recevable la plainte de Renault et a pris la décision dans un premier temps de placer les écopes de freins des monoplaces de Lance Stroll et Sergio Perez sous scellés, tout en demandant à Mercedes de lui fournir les écopes de freins de son ancienne monoplace de la saison passée.

Ce lundi, Racing Point a réagi en publiant un court communiqué dans lequel l’équipe basée à Silverstone rappelle que la FIA a déjà déclaré légal le concept de la RP20 avant même le début de la saison.

« Toute suggestion d’acte répréhensible est fermement rejetée et l’équipe prendra toutes les mesures nécessaires pour garantir l’application correcte de la réglementation aux faits. »a fait savoir Racing Point dans un communiqué.

« Avant le début de la saison, l’équipe a coopéré avec la FIA et a répondu de manière satisfaisante à toutes les questions concernant l’origine des designs de la RP20. »

« L’équipe est convaincue que la protestation sera rejetée une fois qu’elle aura présenté sa réponse. »

La décision de la FIA concernant cette affaire n’est pas attendue avant quelques jours, sans doute pour le début du week-end du Grand Prix de Hongrie, troisième manche de la saison 2020.

Percuté au virage 4 par Perez, Albon a eu des « flashbacks » d’Hamilton ce dimanche

Le pilote Red Bull Alex Albon a de nouveau failli perdre gros au virage numéro 4 ce dimanche sur le tracé du Red Bull Ring pour le Grand Prix de Styrie.

La semaine dernière au Grand Prix d’Autriche, Alex Albon a perdu une chance de terminer sur le podium après avoir été percuté par la Mercedes de Lewis Hamilton au virage 4 et la même scène s’est reproduite exactement au même endroit ce dimanche avec la Racing Point de Sergio Perez.

Cependant, le pilote Red Bull a eu plus de chance que la semaine dernière et a pu rester en piste tout en conservant la quatrième position, alors que l’aileron avant de la monoplace de Perez a été détruit lors de cet accrochage.

S’exprimant après la course, Albon a admis en plaisantant qu’il avait eu « des flashbacks de Hamilton » lorsque la monoplace de Perez a touché la roue arrière droite de sa Red Bull dans le virage 4.

« J’ai eu des flashbacks de Lewis Hamilton. » a plaisanté Alex Albon après la course. « Perez était très rapide, dans le dernier tour, il m’a touché au virage quatre, mais je lui ai laissé suffisamment d’espace. »

« Je pense qu’il est allé un peu trop au large et nous nous sommes touchés, mais nous avons évité le crash, donc c’est ok. C’était juste une course difficile. »

« Pour être honnête, je manquais un peu de rythme ce week-end et je dois encore trouver un peu de temps. Je suis finalement heureux de terminer quatrième, c’était bien d’obtenir des points après ce qui s’est passé la semaine dernière. »

Le classement de la course

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George Russell a présenté ses excuses à Williams après le GP de Styrie

Le Britannique George Russell a tenu à présenter ses excuses à son équipe Williams après le Grand Prix de Styrie où il a terminé à une lointaine seizième place ce dimanche.

Après une séance qualificative disputée samedi sous la pluie et à l’issue de laquelle le pilote Williams a réussi à se classer douzième, Russell a finalement pris le départ de la course depuis la onzième position sur la grille, grâce à une pénalité infligée au pilote Ferrari Charles Leclerc.

A la porte des points dès le départ, George Russell a vu ses chances de finir dans le top dix s’évanouir dès le début de la course après avoir perdu le contrôle de sa monoplace au virage 6 en raison d’un manque de grip.

George Russell a pu revenir sur la piste, mais s’est retrouvé en fond de classement aux côtés de son coéquipier Nicholas Latifi. Les deux hommes termineront le Grand Prix de Styrie aux 16° et 17° positions.

S’exprimant après la course, le jeune britannique a tenu à présenter ses excuses à son équipe pour ne pas avoir réussi à aller chercher les points ce dimanche.

« Toutes mes excuses à l’équipe. J’ai tout gâché au départ. » a déclaré Russell. « J’ai pourtant pris un bon départ, j’ai réussi à maintenir ma position, mais à l’extérieur du virage 6 j’ai complétement perdu la voiture. »

« Il n’y avait aucun grip et je dois juste présenter mes excuses à mon équipe. Qui sait ce que nous aurions pu faire ? Je rebondirai la semaine prochaine [au Grand Prix de Hongrie]. »

Le classement de la course

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Toujours leader du championnat, Bottas a « limité les dégâts » ce dimanche en Styrie

En partant depuis la quatrième place sur la grille de départ ce dimanche, Valtteri Bottas a réussi à limiter les dégâts en franchissant la ligne d’arrivée du GP de Styrie à la seconde position.

Après les deux premières manches de la saison 2020 disputées sur le tracé du Red Bull Ring en Autriche, le pilote Mercedes occupe toujours la première place au classement des pilotes avec 43 points marqués, soit six unités d’avance sur son coéquipier Lewis Hamilton.

Ce dimanche, sa seconde place à l’arrivée du Grand Prix de Styrie lui a permis de limiter les dégâts et de conserver la tête du championnat du monde 2020.

« En partant depuis la quatrième place, je pense que l’objectif était juste de limiter les dégâts. » a déclaré Bottas après l’arrivée du Grand Prix ce dimanche soir.

« Les qualifications n’étaient pas idéales, c’est pourquoi nous n’avons pas marqué 25 points aujourd’hui, mais nous avons quand même marqué de gros points. »

« Les performances de la voiture étaient excellentes et je suis toujours en tête du championnat, donc, ce n’est pas trop mal. »

« Bien-sûr, je ne suis pas 100% heureux parce que je n’ai pas gagné, c’est comme ça qu’on le ressent en tant que pilote. Mais Lewis a fait un excellent travail ce week-end. »

Le classement des pilotes 2020

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Vettel : « Nous sommes tous les deux suffisamment mûrs pour surmonter cet incident »

Le Grand Prix F1 de Styrie a été marqué par le double abandon de Ferrari dès le premier tour de course ce dimanche à la suite d’une collision entre les deux pilotes de l’équipe italienne.

Au troisième virage, Charles Leclerc est arrivé « dans le paquet » avec beaucoup de vitesse et a tenté de faire l’intérieur à son coéquipier Sebastian Vettel, qui ne l’a pas vu arriver et qui n’avait de toute façon aucune place pour s’écarter et éviter le contact tant le peloton était dense.

La monoplace de Charles Leclerc a donc percuté celle de Vettel, brisant instantanément l’aileron arrière de la SF1000 du quadruple champion du monde et l’obligeant à abandonner dès le premier tour.

La monoplace de Charles Leclerc a elle aussi été très endommagée avec un aileron avant brisé et surtout un fond plat complétement détruit sur sa partie arrière, ce qui a là aussi obligé le pilote Ferrari à abandonner quelques minutes après son coéquipier.

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Charles Leclerc assume

Très rapidement, Charles Leclerc a assumé son entière responsabilité dans cet accrochage et a immédiatement présenté ses excuses à son coéquipier dans un premier temps, puis à toute son équipe – qui avait travaillé dur pour introduire des nouveautés techniques anticipées ce week-end au Grand Prix de Styrie.

« C’est clairement ma faute, il n’y a pas de discussion à avoir là-dessus. Aujourd’hui, j’ai fait le con tout simplement. » a déclaré le Monégasque au micro de Canal+ juste après son abandon.

« Je n’ai pas d’autre mot, et il faut avouer quand ça se passe, et en plus de ça ce n’est pas le moment. Comme je l’ai dit la semaine dernière, il faut prendre les opportunités quand elles se présentent, aujourd’hui ça pouvait en être une. »

« J’ai été trop…j’ai vu une opportunité qui était…euh…j’appellerais même pas ça une opportunité. Mais j’ai quand même essayé et je me suis dit que si ça passait on gagnait quatre ou cinq places, mais bon, c’est clairement pas passé. J’ai été stupide et j’apprendrais. »

Vettel n’a rien pu faire

Sebastian Vettel pour sa part n’a rien pu faire pour éviter le contact : « Je n’ai pas pris un bon départ en perdant du temps et en me retrouvant en dehors de la ligne idéale. » a expliqué l’Allemand ce dimanche juste après son abandon.

« Ensuite, nous sommes arrivés au virage et je me suis retrouvé à me battre avec deux voitures. J’étais à l’intérieur et je ne m’attendais pas à une attaque là-bas. »

« Lorsque la voiture de Charles est arrivée, ce que je ne pouvais pas voir, je n’ai malheureusement pas pu m’éloigner car il n’y avait pas assez d’espace. »

« Nous sommes tous les deux suffisamment mûrs pour surmonter cet incident. La journée a été évidemment décevante mais je suis optimiste: heureusement nous n’avons pas à attendre trop longtemps avant de remonter dans la voiture. Nous espérons que la Hongrie s’avérera être une meilleure piste pour nous. »

Binotto ne cherche pas de coupable

Le directeur de l’équipe Ferrari pour sa part n’a pas souhaité chercher un coupable pour ce double abandon et cet incident n’était pour lui que la « pire fin possible d’un week-end qui était déjà très décevant. »

« Ça fait très mal, de voir les deux voitures dans le garage après quelques tours. Mais de tels incidents peuvent se produire lorsque vous commencez au milieu du peloton: inutile de dire à qui est la faute. » a déclaré Binotto dimanche soir avant de quitter le circuit.

« C’est la pire fin possible d’un week-end qui était déjà très décevant. Il est vrai qu’aujourd’hui nous n’avons pas fait la course pratiquement mais nous ne pouvons pas nous cacher derrière l’accident qui a éliminé les deux voitures. »

« Cela dit, la réponse n’est pas dans les accusations mais dans le travail. C’est en période de difficultés que la valeur, le talent et la maturité des gens doivent sortir et je suis sûr que ce sera comme ça. »

Au championnat du monde des constructeurs, Ferrari occupe la cinquième position avec 19 points marqués après les deux premières manches de la saison 2020.

Le classement des constructeurs

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Ricciardo pense qu’il aurait dû bloquer Lance Stroll en fin de course

Le pilote Renault Daniel Ricciardo estime qu’il aurait dû bloquer la Racing Point de Lance Stroll ce dimanche dans les derniers tours de course.

Après une superbe bataille pour préserver la sixième position, Daniel Ricciardo a dû effectuer une manœuvre d’urgence pour éviter un accrochage au troisième virage à trois tours du drapeau à damier avec la Racing Point de Lance Stroll.

Les deux hommes sont sortis de la piste et l’incident a même fait l’objet d’une enquête de la part des commissaires de course du Grand Prix de Styrie, mais elle n’a finalement abouti à aucune sanction et a été considérée comme un incident de course.

Relégué au huitième rang, le pilote australien passait à un souffle de reprendre son bien dans le tout dernier virage et a franchi la ligne d’arrivée avec une grande frustration.

« J’ai réalisé un bon départ et j’ai bien progressé dans la hiérarchie. Les médiums se sont bien comportés dans notre premier relais, mais les tendres n’étaient pas aussi rapides que nous l’aurions pensé en les chaussant puisqu’ils ne nous ont pas vraiment offert les gains attendus. » a expliqué Ricciardo en fin de course.

« La fin de course était frustrante et j’ai eu du mal à conserver ma position dans les deux derniers tours. »

« Concernant l’incident, j’ai vu Stroll arriver, mais je sentais que nous allions nous accrocher si je m’engageais dans le virage. »

« J’ai donc dû prendre cette décision. J’aurais peut-être dû le bloquer et c’est dommage de perdre quelques places à cause de cet instant précis. Le sentiment dominant est la frustration, mais nous sommes désormais bien lancés dans cette saison. »

Après l’arrivée de la course, Renault a déposé une protestation contre les deux Racing Point au sujet de la légalité des écopes de freins de la monoplace de Lance Stroll et de Sergio Perez.

Si la FIA déclare les deux monoplaces non conformes, Daniel Ricciardo héritera alors de la sixième position et des huit points qui vont avec. Une décision de la part de la FIA est attendue dans les prochains jours.

Les résultats du Grand Prix de Styrie restent provisoires

Avec la protestation déposée ce dimanche par Renault auprès de la FIA au sujet de la légalité des écopes de freins de la Racing Point, les résultats du Grand Prix de Styrie – et donc les classements pilotes et constructeurs – restent provisoires.

Ce dimanche soir à Spielberg, Renault a déposé de façon officielle une protestation auprès de la FIA en lui demandant de vérifier la légalité des écopes de freins de la Racing Point RP20 – monoplace largement inspirée de la Mercedes de la saison 2019.

Les commissaires de course du Grand Prix de Styrie ont jugé la protestation de Renault recevable et ont donc décidé de placer sous scellés les écopes de freins des deux monoplaces de l’équipe Racing Point, alors qu’en même temps, la FIA a demandé à Mercedes de lui fournir un exemplaire des écopes de freins de sa monoplace de la saison passée pour effectuer des comparaisons.

Pour sa protestation, Renault F1 s’appuie sur l’annexe 6 du règlement sportif de la F1 qui stipule qu’une certaine liste de pièces – dont les écopes de freins – doivent être conçues par sa propre équipe ou bien sous traitées, mais pas par un autre concurrent.

Parmi ces pièces listées, on retrouve la structure d’impact arrière, la carrosserie (ailerons, pontons…), les prises d’air ou encore les écopes de freins…

La FIA va donc désormais analyser de plus près les écopes de freins de la Racing Point en les comparant directement avec celles de la Mercedes de la saison 2019 et devra décider si ces pièces sont identiques et ont été construites et fournies par Mercedes.

Les liens entre Mercedes et Racing Point sont forts, puisque le constructeur allemand a signé un partenariat technique avec l’écurie basée à Silverstone, ce qui permet à Racing Point d’utiliser la soufflerie de Mercedes en Allemagne, d’utiliser une partie des composants électroniques de la marque à l’étoile, ainsi que le moteur et d’autres pièces mécaniques.

Depuis cet hiver, la Racing Point a fait couler beaucoup d’encre de par sa ressemblance frappante avec la Mercedes de la saison dernière, mais jusqu’ici, la FIA a toujours déclaré que la RP20 était conforme à la réglementation, des délégués techniques de la Fédération ayant même fait le déplacement à l’usine de l’équipe il y a quelques mois pour s’assurer de la conformité de la monoplace.

Beaucoup de points en jeu

Si Renault a attendu la seconde manche de la saison 2020 pour porter cette réclamation, c’est uniquement parce que les deux Racing Point ont terminé devant la Renault de Daniel Ricciardo ce dimanche au Grand Prix de Styrie.

Sergio Perez a franchi la ligne d’arrivée en sixième position, tandis que Lance Stroll a terminé septième, juste devant Daniel Ricciardo huitième.

Si la FIA décide de sanctionner l’équipe Racing Point en déclassant ses deux monoplaces du Grand Prix de Styrie, Ricciardo hériterait alors de la sixième place et les huit points qui vont avec, tandis que Racing Point perdrait alors les 14 points marqués par ses deux monoplaces dimanche.

Au classement constructeurs, Renault remonterait alors d’un cran pour s’emparer de la cinquième place, tandis que Racing Point se retrouverait sixième.

Une décision des commissaires est attendue dans la semaine, peut-être même avant le début du Grand Prix de Hongrie qui sera la troisième manche de la saison 2020 de F1 ce week-end.

Le classement constructeurs

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Protestation de Renault : Des pièces placées sous scellés par la FIA

La FIA a confirmé ce dimanche soir que la protestation de Renault F1 concernant la légalité de certaines pièces de la Racing Point était recevable.

La protestation faite par l’équipe Renault F1 après l’arrivée du Grand Prix de Styrie concerne les écopes de freins avant et arrière de la RP20 de l’équipe Racing Point que Renault juge trop similaire à celles de la Mercedes de la saison 2019.

Ces écopes de freins ont été placées sous scellés par la FIA en vue de procéder à une analyse détaillée. La FIA  a également demandé à Mercedes de lui fournir les écopes de freins de la W10 de la saison 2019.

Aucune décision n’est attendue ce dimanche soir de la part des commissaires et il faudra donc attendre certainement le Grand Prix de Hongrie la semaine prochaine pour connaître le verdict, alors qu’aucune date n’a été précisée.

Ce dimanche au GP de Styrie, Sergio Perez a terminé la course à la sixième position et Lance Stroll à la septième place. Ce résultat est officiel, mais demeure provisoire dans l’attente d’une décision de la FIA concernant la protestation de Renault.

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