Après son absence, Ricciardo veut maximiser ses essais libres à Bahreïn

Absent lors des trois dernières journées des essais hivernaux à Bahreïn en raison d’un résultat positif à un test Covid-19, l’Australien Daniel Ricciardo s’apprête à débuter la saison 2022 ce week-end avec une moins bonne préparation que son coéquipier Lando Norris.

Testé positif au Covid-19 la semaine dernière, Daniel Ricciardo a dû rester à l’isolement durant quelques jours, ce qui ne lui a pas permis de rouler avec la MCL36 sur le tracé de Sakhir pour les derniers essais de pré-saison. Malgré son absence, le pilote McLaren est resté en contact permanent avec son équipe et son coéquipier afin de se préparer au mieux pour la première manche de l’année.

« Je suis content d’être de retour, je me sens mieux et prêt pour le Grand Prix de Bahreïn et la saison à venir. J’ai été déçu de ne pas être dans la voiture la semaine dernière, mais malgré mon absence, j’ai pu rester en contact avec l’équipe, discuter avec Lando de la voiture et me préparer du mieux que je pouvais pour le week-end de course. » a déclaré Ricciardo.

Ce week-end à Bahreïn, Ricciardo cherchera à maximiser son temps de roulage lors des essais libres afin de rattraper le retard : « Je veux maximiser les séances d’essais libres pour mieux comprendre la voiture et peaufiner tout ce qui doit l’être pour les qualifications et avant l’extinction des feux dimanche. Il est difficile de savoir où nous serons sur la grille, mais ça va être compétitif et j’ai hâte de remonter dans la voiture et de faire la course. »

En 2022, Ricciardo entame sa deuxième saison consécutive chez McLaren et se sent désormais « plus à l’aise », « plus en confiance » après avoir décroché l’an dernier une première victoire avec l’écurie britannique au Grand Prix d’Italie.

« À l’aube de ma deuxième année avec l’équipe, je me sens plus confiant et à l’aise que jamais. Je suis déterminé à tirer parti des performances de l’an dernier et à utiliser tout ce que l’équipe et moi avons appris des hauts et des bas pour faire de cette saison l’une de nos meilleures. » insiste l’Australien.

« Une nouvelle itération de voitures est une chose à laquelle je ne suis pas étranger et qui s’accompagne de beaucoup d’excitation. J’attends avec impatience les batailles en piste avec ces nouvelles voitures, en particulier à Bahreïn avec ses opportunités de dépassement. »

L’an dernier, Daniel Ricciardo a terminé à la huitième place au championnat du monde des pilotes avec 115 points inscrits.

Damon Hill prévient : « Il ne faut pas sous-estimer Mercedes »

Lewis Hamilton estime que Mercedes est actuellement derrière Ferrari, Red Bull et peut-être également McLaren dans la hiérarchie actuelle après les six jours d’essais à Barcelone et Bahreïn, mais Damon Hill pour sa part n’est pas du tout du même avis que le septuple champion du monde.

Certain pilotes à l’image de Carlo Sainz ne croient pas aux propos du septuple champion du monde et estiment que Mercedes a caché son jeu durant les essais hivernaux. De son coté, l’ancien pilote de F1 Damon Hill n’exclut pas que Mercedes soit en tête en ce début de saison, malgré ses difficultés apparentes à trouver du rythme lors des essais disputés à Barcelone et à Bahreïn. Le champion du monde 1996 s’est exprimé au micro de Sky Sports à ce sujet : « Ce que je pense, c’est que dans le passé ils ont eu des problèmes lors des essais et ont ensuite gagné la première course », a déclaré Hill.

« Il ne faut jamais les sous-estimer. Ils ont remporté huit titres constructeurs d’affilée, donc ils en ont les capacités. […] Il y a 22 courses, le championnat est un long chemin. Ils seront peut-être derrière lors des deux premières courses, mais j’ai appris à ne pas les sous-estimer, et il semble qu’ils ont eu quelques problèmes lors des tests. »

Cependant Damon Hill n’oublie pas pour autant les contraintes qui frappent Mercedes, les constructeurs disposent en effet d’un temps de développement limité en soufflerie en fonction de leur place au championnat. Mercedes est ainsi l’écurie disposant du moins de temps de développement cette année après avoir remporté le championnat du monde constructeurs en 2021.

« C’est une question de temps et de travail. Ils ont d’énormes ressources, mais ils sont limités maintenant sur certaines des ressources qu’ils peuvent réellement employer et par les plafonds budgétaires. » insiste-t-il.

Lorsque qu’on lui demande s’il estime que la saison ressemblera à celle de l’année dernière; à savoir la bataille Hamilton / Verstappen, Damon Hill juge que la compétition pourrait s’élargir à d’autres pilotes : « Je pense que nous pourrions assurément voir Ferrari dans le lot », a-t-il déclaré. « Les deux pilotes [Ferrari] sont très bons et la Ferrari semble relativement bonne aussi ».

« En dehors de ça, peut-être que McLaren et peut-être AlphaTauri de temps en temps pourraient rivaliser. L’Alfa Romeo avait l’air bien aussi. Il y a donc de la concurrence dans tout le peloton, mais je pense que les favoris habituels seront à la lutte, peut-être avec une Ferrari un peu plus forte. » Conclut le Britannique

Début de réponse dès ce week-end puisque la saison 2022 de Formule 1 débute avec le Grand Prix de Bahreïn (du 18 au 20 mars).

Ricciardo apte pour le GP de Bahreïn

Testé positif au Covid-19 la semaine dernière, le pilote McLaren Daniel Ricciardo a finalement retourné un test négatif cette semaine et est donc autorisé à participer au Grand Prix de Bahreïn, première manche du championnat du monde de F1 2022.

L’équipe de Woking a confirmé ce mercredi matin que son pilote va mieux après une période d’isolement obligatoire de quelques jours, l’Australien pourra donc retourner dans le paddock de Sakhir dès ce jeudi 17 mars.

« L’équipe McLaren peut confirmer qu’après avoir été testé positif au Covid-19 la semaine dernière, Daniel a désormais retourné un test négatif. Il peut donc retourner dans le paddock ce jeudi, prêt à concourir ce week-end pour le Grand Prix de Bahreïn. » indique l’équipe ce mercredi dans un court communiqué.

« Daniel s’est senti mieux chaque jour et a continué à rester à l’isolement durant tous ces jours en accord avec la règlementation en place à Bahreïn. »

Pour rappel, l’équipe McLaren a fait rouler seulement Lando Norris la semaine dernière lors des trois dernières journées d’essais hivernaux à Bahreïn. Daniel Ricciardo pour sa part n’a pu rouler avec la MCL36 qu’à Barcelone, l’Australien n’a pu boucler « que » 212 tours durant ces essais.

Haas a peur de ne pas terminer le GP de Bahreïn

A la veille de la première course de la saison 2022 de F1 qui est programmée ce week-end avec le Grand Prix de Bahreïn, le directeur de l’équipe Haas redoute les problèmes de fiabilité sur la VF-22.

Lors des six journées d’essais hivernaux, l’équipe Haas a été touchée par quelques problèmes de fiabilité que ce soit à Barcelone lors de la première partie des tests ou bien à Bahreïn la semaine dernière. C’est donc avec une grande inquiétude concernant la fiabilité que l’écurie américaine s’apprête à aborder le premier Grand Prix de l’année : « Ce sur quoi nous devons commencer à travailler, c’est la fiabilité. Nous ne l’avons pas fait comme nous le voulions et nous avons encore une montagne à gravir devant nous. » nous explique Guenther Steiner, team principal de l’équipe Haas.

« En termes de performance, c’est assez difficile à dire parce que nous n’avons pas suffisamment couru, mais je dirais que ça n’a pas l’air mal. Tout d’abord, nous devons terminer la course. Nous avons eu beaucoup de problèmes de fiabilité [lors des essais hivernaux], donc j’ai un peu peur. Je pense que si nous pouvons terminer la course, nous aurons de la chance. Je suis tout de même optimiste, prudemment optimiste, quant à entrer dans les points et ce serait alors un succès. »

Avec seulement 413 tours de circuit réalisés durant les six jours de tests hivernaux, l’équipe Haas occupe la dernière place d’un classement dominé par Ferrari avec ses 788 tours.

La règle des retardataires sous Safety Car modifiée par la FIA

Une modification subtile mais importante de la réglementation a été entreprise par la FIA à la veille de la saison 2022 de Formule 1 qui débute ce week-end avec le Grand Prix de Bahreïn (du 18 au 20 mars).

La FIA a décidé de mettre en œuvre un tout petit changement dans la règlementation sportive pour lever l’ambiguïté concernant la règle sur les monoplaces dédoublées derrière une voiture de sécurité. Désormais « toutes » les voitures seront autorisées à se dédoubler derrière une Safety Car avant que la course ne reprenne. Cette modification mineure de la règlementation est une réponse directe à la controverse qui a éclaté au Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 lorsque Michael Masi, ancien directeur de course de la F1, a autorisé seulement quelques monoplaces à se dédoubler avant de relancer la course pour un tour.

L’article 55.13 du règlement sportif indique désormais ceci : « si le directeur de course estime qu’il est sûr de le faire, et que le message « les voitures dédoublées peuvent maintenant dépasser » est indiqué à tous les concurrents via le système de messagerie officiel, toutes les voitures qui ont été dédoublées par le leader seront tenues de dépasser les voitures dans le tour du leader et la voiture de sécurité. »

Autre ajustement mineur concernant cette fois le système de points pour les courses entre 50 et 75% de la distance. Un pilote terminant quatrième marquera désormais 10 points au lieu de 9 comme indiqué un peu plus tôt cette année dans une première mise à jour du barème, tandis qu’un pilote classé septième recevra 4 points au lieu de 5.

Quelques articles supplémentaires ont également été ajoutés au règlement, indiquant qu’après la course, les pilotes « doivent rester entièrement vêtus jusqu’à ce qu’ils aient été pesés », ce qui comprend un casque et des gants.

Alpine F1 assure maitriser le marsouinage sur l’A522

Le directeur sportif d’Alpine, Alan Permane, assure que l’équipe du constructeur français a réussi à régler son problème de marsouinage sur l’A522 juste à temps avant le début de la saison 2022 de Formule 1.

Le marsouinage – terme utilisé pour décrire le phénomène de rebond des monoplaces de Formule 1 dans les lignes droites – a été au centre des discussions dès la première journée des essais hivernaux à Barcelone en février. Quasiment toutes les équipes ont été impactées par ce problème et Alpine n’y a pas échappé avec son A522. Cependant, à la veille de la campagne 2022, Alan Permane assure que le problème est désormais résolu pour Alpine et que les ingénieurs maitrisent parfaitement le sujet.

« Nous pouvons l’activer et le désactiver maintenant. Nous savons ce qui cause cela et ce qui l’arrête, mais nous ne sommes pas certains de savoir exactement si nous le voulons, si c’est plus rapide dans certains cas ou pas et si nous devrions vivre avec. » a déclaré Alan Permane après les essais hivernaux, cité par le site du championnat.

« Nous avons eu le cas avec des réglages où Fernando (Alonso) a dit qu’il ne serait pas capable de courir comme ça. Si vous regardez d’autres voitures, il est certain que la Ferrari à certains moments était vraiment, vraiment rebondissante. Nous avons une bien meilleure maitrise de cela maintenant. »

« Nous avons joué avec toutes sortes de choses, sur la rigidité de la suspension, sur les ressorts, les barres de torsion, le carrossage et avons testé différentes choses. Donc, nous sommes nettement meilleurs après ces deux derniers jours [à Bahreïn] plutôt que lorsque nous avons disputé les trois jours à Barcelone. »

« Nous avons trouvé notre limite, ce n’est pas qu’une seule chose. C’est évidemment lié à l’arrière de la voiture, mais il y a aussi d’autres facteurs. Donc, ce n’est pas aussi simple que de relever la hauteur de caisse, il y a d’autres choses à régler aussi. Nous avons trouvé deux ou trois choses qui ont aidé en aggravant certaines choses et nous avons alors compris qu’en faisant le contraire serait mieux. »

A la veille de la première course de l’année qui est programmée ce week-end à Bahreïn, Permane a insisté sur le fait qu’il est incapable de situer précisément Alpine dans l’ordre hiérarchique, mais qu’il a confiance quant au fait de pouvoir se battre pour la Q3 en qualifications.

« Je ne connais toujours pas l’ordre hiérarchique, mais je sais que nous ne sommes pas à des kilomètres [du peloton] comme nous en avions l’air à Barcelone. Nous sommes là, il s’agit juste de tout rassembler. Je ne dirais pas que les pilotes sont ravis et que nous nous attendons à nous battre pour la pole, mais j’espère que nous serons dans le coup et que nous nous battrons certainement pour la Q3. »

Schumacher : Magnussen sera une « bonne référence »

L’Allemand Mick Schumacher estime que son nouveau coéquipier, Kevin Magnussen, sera « une bonne référence » pour lui lors de sa deuxième saison en Formule 1 avec l’équipe Haas.

Avant le début de la saison 2022, l’équipe américaine Haas s’est séparée de son pilote Nikita Mazepin et de son sponsor russe Uralkali en réponse directe à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Obligée de trouver un pilote en urgence à seulement quelques jours des essais hivernaux programmés à Bahreïn du 10 au 12 mars, l’écurie Haas a rappelé son ancien pilote, le Danois Kevin Magnussen, qui a immédiatement accepté l’offre.

Magnussen, qui a couru pour l’équipe Haas entre 2017 et 2020, revient en Formule 1 avec beaucoup d’expérience, puisqu’il a déjà piloté pour McLaren ou encore Renault dans le passé et c’est justement cette expérience que Mick Schumacher compte exploiter cette année pour sa deuxième saison en tant que titulaire en Formule 1 : « C’est définitivement bénéfique pour moi et pour l’équipe. » a déclaré Mick Schumacher au sujet du retour en F1 de Magnussen.

« Il a fait partie de l’équipe durant quatre années, puis il a évidemment eu une pause d’un an [en 2021]. Mais tout le monde l’apprécie dans l’équipe, l’émotion et le feeling au sein de l’équipe sont vraiment bons, et il sera une bonne référence, donc ce n’est que du positif. Je pense que je peux bénéficier de son expérience. C’est une bonne référence, je vais donc avoir l’opportunité de me mesurer à lui et d’avoir la pression et d’essayer de performer sous pression. »

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, va dans le sens des commentaires de Schumacher et estime lui aussi que l’expérience de Magnussen ne peut être qu’un point positif pour l’écurie en 2022 : « Évidemment, nous l’avons évalué en tant que pilote [Magnussen], mais nous l’avons aussi évalué sur le fait qu’il connaît bien l’équipe, et en arrivant aussi rapidement dans l’équipe, c’était bien d’avoir quelqu’un qui connaît son chemin dans l’équipe et que l’équipe le connaît. » a déclaré Steiner.

« C’est aussi bien pour Mick [Schumacher] de l’avoir à ses côtés, cela le rendra meilleur. Mick est complétement d’accord avec ça, d’avoir un pilote expérimenté dans l’équipe, qui sait piloter ces voitures. Il le fait depuis six ans, donc je pense que dans l’ensemble c’est une très bonne décision pour l’équipe. »

Pirelli s’est montré prudent pour le GP de Bahreïn

Pour la première course de la saison 2022 programmée ce week-end (du 18 au 20 mars) sur le tracé de Sakhir à Bahreïn, Pirelli n’a voulu prendre aucun risque et a donc proposé aux équipes les pneus les plus durs de sa gamme avec les C1, C2 et C3.

Si le Grand Prix de Bahreïn signe le début de la saison 2022 de Formule 1, cette course sera également la première pour les nouveaux pneus Pirelli de 18 pouces. Afin de ne prendre aucun risque, Pirelli a donc choisi de proposer ses gommes les plus dures pour cette manche, soit un cran plus dur que la saison passée lorsque les Formule 1 roulaient encore avec des 13 pouces.

Ce choix a été fait en tenant compte du tracé, des caractéristiques de l’asphalte et des températures typiques de Sakhir. Bahreïn reste parmi les pistes les plus abrasives du calendrier (avec un score de 5/5 en termes d’abrasivité dans le classement Pirelli) en raison d’un asphalte qui contient un pourcentage élevé de granit qui entraîne des niveaux élevés d’usure et de dégradation. Bien que l’abrasion de l’asphalte soit élevée, le sable que le vent apporte du désert environnant et les dépôts sur la piste peuvent provoquer de nombreux dérapages qui affectent l’adhérence.

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De plus, Sakhir est une piste en stop-and-go, avec une valeur de 4/5 au classement Pirelli pour la traction et 4/5 pour le freinage. Au niveau des charges latérales, la note est de 3/5, et les pneus arrière sont ceux appelés à faire le plus de travail. Il y a normalement un degré élevé d’évolution de la piste au cours du week-end et cette année sera probablement encore plus élevée car la Formule 2 et la Formule 3 seront présentes en tant que courses de soutien à la Formule 1.

Autre point important à prendre en compte pour comprendre le choix de Pirelli, la course démarre immédiatement après le coucher du soleil à 18h00 le dimanche 20 mars, avec des températures de piste assez différentes entre les EL1 et les EL3 et plus similaires pour les EL2 et les qualifications. Le dimanche pendant le Grand Prix, les températures de l’asphalte pourront encore chuter même pendant les 57 tours de course.

« Pour ce premier Grand Prix, nous avons opté pour les gommes les plus dures de la gamme compte tenu du tracé de la piste, des caractéristiques de l’asphalte et des températures mais aussi parce que les gommes sont complètement différentes des années précédentes.«  nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli en Formule 1.

« Les équipes ont déjà eu l’occasion de se familiariser avec la Gamme de pneus 18″ 2022 ayant effectué un total de six jours de tests avec tous les composés, mais pas toujours dans des conditions représentatives. Nous savons par le passé que les températures de piste peuvent jouer un rôle important à Bahreïn, affectant la dégradation des pneus, et nous l’avons également remarqué lors de tests récents. »

« Pendant la course, les températures devraient être plus douces que celles des EL1 et EL3, les équipes devront donc se concentrer sur les données qu’elles peuvent collecter en EL2 et en qualifications. Il est encore difficile de prédire la stratégie de course, mais Bahreïn a été une course à plusieurs arrêts dans le passé, mais il sera intéressant de voir si quelqu’un essaie quelque chose de différent cette année. »

Infographie Pirelli GP de Bahreïn

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Un développement constant sera la clé en 2022 selon Verstappen

Le champion du monde en titre Max Verstappen a insisté sur le fait que le développement constant des monoplaces 2022 sera la clé du succès en Formule 1 cette saison.

Avec l’introduction d’une toute nouvelle règlementation technique en Formule 1 cette année, les équipes repartent toutes d’une page blanche en ce début de saison, ce qui pourrait nous offrir quelques surprises dès les premiers Grands Prix. A ce titre, Max Verstappen a tenu à rappeler que les temps signés lors des essais de pré-saison ne sont absolument pas pertinents, bien que le Néerlandais a signé le meilleur temps absolu des essais lors de la dernière journée : « Être le plus rapide [ne veut rien dire], c’est une progression naturelle tout au long de la journée, aussi parce que nous avons testé différents pneus en vue du Grand Prix du week-end prochain [GP de Bahreïn]. Personne n’a montré son jeu, nous non plus. » a déclaré Verstappen samedi dernier à Bahreïn.

« La voiture se comporte bien, également en termes d’équilibre, ce qui est très important. Au cours des essais, nous avons bouclé tout notre programme, et c’est très positif. Les nouvelles pièces montées sur la voiture ont très bien fonctionné, comme nous l’espérions. Nous avons beaucoup appris sur la voiture et nous l’avons rendue plus rapide. C’est exactement ce que nous recherchions. »

Le pilote Red Bull estime comme beaucoup que la hiérarchie qui se dessinera lors des trois premières courses de l’année pourrait être bien différente de celle de la fin de saison, le Néerlandais insistant sur le fait que le développement permanent de ces nouvelles monoplaces sera primordial en 2022.

« Je pense que cette saison, il s’agit moins de savoir comment vous vous débrouillez aux trois premières courses, mais beaucoup plus de savoir comment nous pourrons continuer à développer la monoplace. Tout est nouveau, il reste encore beaucoup à apprendre sur la voiture, donc pendant la saison, nous devrons faire en sorte que la voiture aille plus vite et continue à progresser. »

Le Grand Prix de Bahreïn – première manche du championnat du monde 2022 – est programmé du 18 au 20 mars sur le tracé de Sakhir.

Alpine est en F1 pour « gagner » et « donner de l’émotion »

A la veille de la saison 2022 de Formule 1 qui débute le 18 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, le PDG d’Alpine Laurent Rossi assure que l’écurie du constructeur français ne cessera jamais d’être ambitieuse.

L’équipe Alpine espère pouvoir terminer le championnat du monde 2022 au minimum à la cinquième place, position à laquelle l’écurie du constructeur français a terminé la saison dernière après une rude bataille contre l’équipe AlphaTauri. Afin de mettre toutes les chances de son côté cette année, Alpine a mis en place au cours de l’hiver un nouvel encadrement technique avec la promotion cette année de Matt Harman au rôle de directeur technique et de Pat Fry au poste de directeur de la technologie, alors que l’ancien directeur d’exploitation de l’équipe Aston Martin, Otmar Szafnauer, a également rejoint Alpine au poste de team principal, tandis que Bruno Famin occupe le poste de directeur exécutif à Viry-Châtillon.

L’écurie de Formule 1 est désormais composée d’environ 1200 personnes et en tant que marque automobile française, Alpine a une certaine pression vis-à-vis des fans au A fléché et du groupe Renault de façon plus générale : « La pression c’est un privilège. C’est ce qui nous donne envie de briller pour nos fans, pour les supporters de l’équipe de France de Formule 1, mais aussi pour 180 000 employés du groupe Renault. » insiste Laurent Rossi en entretien avec notre confrère de RTL, Frederic Veille.

« On ne cessera jamais d’être ambitieux. c’est notre marque de fabrique. On n’est pas là juste pour faire une course et repartir. On est là pour gagner, pour donner de l’émotion à ceux qui nous regardent et pour en recevoir aussi nous-mêmes. »

Bien que les ambitions de l’équipe soient grandes, le PDG d’Alpine se veut tout de même réaliste à la veille de la saison 2022 et sait que la nouvelle règlementation introduite cette année en Formule 1 pourrait être à double tranchant : « On a de l’ambition mais on est aussi  réaliste. » insiste Laurent Rossi.

« C’est une année qui va chambouler la grille. On peut très bien en être les bénéficiaires. Mais on peut très bien démarrer la saison un peu plus bas que ce qu’on aimerait faire. Mais ça ne change rien à notre objectif : la victoire, avec notre double champion du monde (Fernando Alonso) et un Français qui brille (Esteban Ocon) et qui est un probable futur champion du monde. » conclut le PDG d’Alpine.

Sainz proche d’une prolongation chez Ferrari

La Scuderia Ferrari et Carlos Sainz sont proches de trouver un accord pour renouveler le contrat qui les unit et qui doit prendre fin cette année.

L’Espagnol Carlos Sainz a quitté McLaren fin 2020 pour rejoindre la mythique équipe Ferrari avec qui il a signé un contrat de deux saisons. Ce contrat arrivera donc à son terme à la fin de la campagne 2022, mais les deux parties discutent depuis quelques mois maintenant d’une reconduction et seuls quelques détails restent encore à régler avant de trouver un accord confirme le pilote madrilène : « Ce n’est un secret pour personne que nous sommes en négociations, mais je ne peux pas vous dire à quel moment nous serons d’accord sur tout. Mais nous sommes tous contents, il y a des pas en avant. » a déclaré Carlos Sainz après les essais de Bahreïn, cité par le Corriere en Italie.

De son côté, le patron de la Scuderia, Mattia Binotto, a lui aussi confirmé des pourparlers avec son pilote : « Nous y travaillons tous les jours, l’intention est commune, et ce n’est qu’une question de détails avant que nous trouvions un accord. »

Il semblerait que les discussions entre Sainz et Ferrari portent sur un accord de deux ans, ce qui  voudrait dire que le pilote espagnol serait engagé avec l’écurie de Maranello jusqu’à la fin de la saison 2024, tout comme son coéquipier Charles Leclerc. Ferrari pourrait d’ailleurs annoncé la reconduction du contrat de Sainz avant que ne débute la saison 2022, histoire de « libérer » l’esprit de son pilote.

Voici l’impressionnant simulateur F1 perso de Vettel

L’équipe Aston Martin a livré un simulateur de pointe, basé sur un châssis R&D de l’AMR21, au domicile de son pilote Sebastian Vettel.

Avec un calendrier en Formule 1 de plus en plus long, la logistique et les contraintes de temps peuvent rendre le temps passé dans un simulateur à l’usine difficile à gérer, de sorte que le simulateur à domicile offre au pilote Aston Martin Sebastian Vettel la possibilité d’entrer dans le rythme avant les week-ends de Grand Prix.

Sebastian Vettel et l’équipe Aston Martin ont donc décidé de commencer le processus de construction d’un simulateur « maison » à la fin de la campagne 2021, et le projet a évolué vers une configuration comprenant trois écrans et de vraies pièces physiques de l’AMR21 (monoplace de l’an dernier). La conception garantit à Sebastian Vettel une vue réaliste du pilote derrière le volant, jusqu’à l’autocollant Honey Ryder derrière le volant et les rétroviseurs extérieurs et l’appuie-tête de l’AMR21.

Sebastian's simulator

Le simulateur est équipé du baquet de course de Sebastian Vettel, ainsi que de son appui-tête et des ceintures de sécurité utilisés lors de la campagne 2021. Mais l’expertise de l’équipe est allée au-delà du cockpit, aidant également à créer le cadre métallique dans lequel se trouve le simulateur, ainsi qu’à mettre en œuvre la configuration à trois écrans après qu’une version à deux écrans se soit avérée limitée.

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Supervisées par Matt Tomalin, concepteur principal d’équipements de garage, les discussions et les recherches sur le projet ont commencé en avril 2021, les deux mois suivants étant consacrés à affiner la conception avec des outils de CAO. La construction a commencé en juillet, avant que le processus de rétroaction des pilotes et de recherche de pannes ne suive en août. En septembre, le simulateur était prêt à être expédié au domicile de Sebastian Vettel.

Le principal concepteur et fabricant de simulateurs Pro Sim a également soutenu l’équipe dans la fourniture du système de retour d’information sur le volant et dans l’étalonnage d’un système de freinage qui imite la configuration d’une voiture de F1. AMF1 et Pro Sim se sont associés pour créer un simulateur vraiment unique. Alors que les pilotes à travers la grille ont accès au leur, Sebastian Vettel peut désormais lui aussi reproduire l’expérience du cockpit du pilote.

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Cela signifie que le quadruple champion du monde peut intégrer ses propres sessions de simulation dans ses préparatifs pour chaque Grand Prix cette année, démontrant ainsi son engagement à extraire le maximum de performance possible.

Alex Albon « très excité » à la veille de son retour en F1

Le Thaïlandais Alexander Albon s’apprête à participer ce week-end au Grand Prix de Bahreïn à sa toute première course de Formule 1 depuis la fin de la saison 2020, sa dernière campagne en tant que titulaire pour l’équipe Red Bull.

Remplacé par le Mexicain Sergio Perez pour la saison 2021 chez Red Bull, Alexander Albon a dû se contenter d’un rôle de pilote de développement pour l’écurie de Milton Keynes l’an dernier, le Thaïlandais concentrant essentiellement son travail dans le simulateur. Mais cette saison, Albon fait son grand retour en Formule 1 en tant que titulaire au sein de l’équipe Williams aux côtés du Canadien Nicholas Latifi.

Le Grand Prix de Bahreïn de ce week-end sera donc sa première course depuis son ultime Grand Prix disputé à Abou Dhabi en 2020, et le pilote Williams ne peut cacher son excitation d’être de nouveau au départ : « Je suis évidemment très excité pour la première course de l’année et de reprendre la course.«  a déclaré Albon.

« Nous allons voir le résultat de tout le travail acharné de tout l’hiver et de tout ce que nous avons appris en six jours de tests. Donc, j’ai vraiment hâte de voir tout cela se réunir et pousser autant que possible. La piste est délicate [à Bahreïn] car, comme nous l’avons vu lors des essais, il y a beaucoup de vent, du sable et de la chaleur, des conditions difficiles à affronter. Mais c’est une bonne piste sur laquelle faire la course, donc je pense que ce sera un week-end passionnant pour la Formule 1. »

Lewis Hamilton va modifier son nom

Le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton a annoncé ce lundi qu’il avait entamé des démarches pour changer de nom afin d’intégrer le nom de famille de sa maman Carmen Larbalestier, séparée de son père Anthony Hamilton lorsque le pilote Mercedes était âgé de deux ans.

S’exprimant lors d’un événement organisé par l’un des sponsors de l’équipe Mercedes ce lundi à Dubai, Lewis Hamilton a révélé qu’il avait déjà entamé des démarches pour changer de nom et qu’il espérait que cela puisse se faire d’ici la fin de cette année.

« Cela signifierait beaucoup pour ma famille. Je suis vraiment fier du nom de ma famille, Hamilton. Mais en fait, peut-être qu’aucun d’entre vous ne sait que le nom de ma mère est Larbalestier et je suis sur le point de le mettre devant mon nom. » a déclaré Hamilton devant quelques fans.

« En fait je ne comprends pas bien l’idée que lorsque les gens se marient, la femme perd son nom. Et ma mère, je souhaite vraiment que son nom perdure à côté du nom Hamilton. »

Lorsqu’on lui a demandé à quel moment il pensait que cela serait fait, le Britannique a répondu : « J’espère bientôt. Je ne sais pas si ce sera ce week-end, mais nous y travaillons. »

S’exprimant sur son silence de deux mois après le Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 où il a perdu un potentiel huitième titre mondial, Lewis Hamilton a expliqué : « J’avais besoin de me débrancher. Juste pour que vous sachiez si l’un d’entre vous veut le faire, le simple fait de se déconnecter des réseaux sociaux est une très, très bonne chose. »

« Tous les gens qui me suivent et me soutiennent me manquaient, mais j’avais vraiment besoin de temps pour me recentrer. J’étais avec ma famille, j’ai essayé d’être le meilleur oncle possible afin de créer des souvenirs dans la reconstruction de la famille et je suis revenu pour me battre. »

La saison 2022 de Formule 1 débute ce vendredi 18 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, première manche d’une campagne composée de 22 Grands Prix.

Russell : « Encore du travail » face à Red Bull et Ferrari

Bien qu’il considère que Red Bull et Ferrari se trouvent devant Mercedes en termes de performance avant la première course de l’année, George Russell a insisté sur le fait que les problèmes de Mercedes sont la raison de ce déficit, plutôt que de pointer le bon travail de leurs rivaux.

Au terme des six journées d’essais hivernaux, il est bien difficile d’établir une véritable hiérarchie, notamment parce qu’on ne connait pas les modes moteur ou les niveaux de carburant des monoplaces lorsqu’elles roulent durant les tests d’avant saison. Cependant, il nous est toujours possible de regarder le comportement des monoplaces en bord de piste pour se faire une première idée, et il faut l’admettre, la Mercedes W13 ne nous a pas laissé une aussi bonne impression que la Red Bull RB18 ou la Ferrari F1-75.

En effet, la Mercedes W13 semble souffrir davantage du marsouinage, et le dernier jour des essais qui se sont déroulés à Bahreïn la semaine dernière, ce phénomène était toujours présent sur la monoplace pilotée par Lewis Hamilton et George Russell, bien plus que sur la Red Bull ou la Ferrari.

Il n’y a donc rien de surprenant à ce que Russell désigne Red Bull et Ferrari comme favoris à la victoire pour la première course, mais le Britannique insiste sur le fait que le potentiel de développement de la W13 est élevé en raison justement des problèmes de marsouinage : « Je ne pense pas qu’ils [Red Bull et Ferrari] soient exceptionnels [en termes de performance]. Je pense plutôt que nous ne sommes pas aussi compétitifs que nous le souhaiterions. » a déclaré George Russell après les six jours d’essais hivernaux.

« Je pense que Red Bull et Ferrari se trouvent dans une position naturelle, leur delta avec le milieu du peloton est probablement correct, nous sommes juste un peu plus loin derrière par rapport à ce que nous souhaitons. Donc, dans l’état actuel des choses, Red Bull a l’air incroyablement forte, Ferrari a l’air vraiment solide…et nous, nous avons encore du travail à faire. »

En réponse à ces propos, le pilote Ferrari Carlos Sainz a déclaré qu’il ne croyait pas un mot au discours de Mercedes et pense que l’équipe championne du monde en titre joue une nouvelle fois le bluff comme chaque année (c’est à lire ici).

Magnussen ne pensait pas que la F1 lui manquerait autant

Kevin Magnussen signe son grand retour en Formule 1 cette saison au sein de l’équipe Haas en remplacement direct du Russe Nikita Mazepin, qui a vu son contrat rompu avec effet immédiat par l’écurie américaine à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Magnussen – qui avait quitté la Formule 1 à la fin de la saison 2020 – a admis qu’il n’a pas dû réfléchir trop longtemps lorsque le patron de l’équipe Haas l’a appelé la semaine dernière pour lui proposer un baquet de titulaire à partir de 2022 : « Quand Guenther [Steiner, directeur de Haas] m’a appelé, j’ai dit ‘oui’ immédiatement ! Puis j’ai pensé : « Est-ce que j’aurais vraiment dû lui dire oui ? Est-ce que c’est intelligent ? » Et puis très rapidement, je me suis dit ‘oui’ je dois le faire, c’est trop excitant. » a déclaré Kevin Magnussen, avant d’expliquer que la nouvelle génération de monoplaces introduites cette année en Formule 1 a clairement joué un rôle dans sa prise de décision.

« Le fait que nous ayons cette nouvelle voiture qui est totalement différente, avec tout le monde qui part d’une page vierge, a également été crucial dans ma décision de revenir, et je pense que c’est très excitant. Il y a cet élément d’inconnu, le fait qu’il pourrait y avoir des surprises, et je veux donc être là au cas où nous pourrions faire quelque chose d’amusant. »

Le Danois – qui a passé la saison 2021 aux Etats-Unis en Indycar et en Endurance – a expliqué que lors de ses deux dernières années passées chez Haas entre 2019 et 2020 il avait perdu sa motivation à force de se battre en fond de peloton tous les week-ends, alors que Magnussen aurait pu rester en Formule 1 s’il avait accepté une offre faite par une autre équipe de la grille.

« J’aurais pu rester en Formule 1 dans une autre équipe si je l’avais vraiment voulu, mais je n’avais pas vraiment la motivation parce que je manquais de motivation de courir derrière. Je n’ai fait ça que pendant deux ans [courir à l’arrière du peloton], parce que avant cela j’avais toujours été au milieu du peloton et c’était vraiment amusant [chez McLaren et Renault]. »

« Je pense que ces deux années [passées chez Haas] ont été difficiles et j’ai perdu de la motivation, puis je suis parti et j’ai fait d’autres courses. Vous savez, j’ai obtenu des podiums, des pole positions, des victoires, et tout cela était vraiment amusant et j’aimais cela. C’est alors que Guenther [Steiner] m’a appelé et a gâché tout ça ! Je ne savais pas que la F1 me manquerait autant, et quand j’ai eu l’opportunité, j’ai dit oui. »

En 2022, Kevin Magnussen participera donc à sa septième saison en tant que titulaire en Formule 1, alors que la Danois a signé avec Haas un contrat pluriannuel.

Carlos Sainz ne croit pas au bluff de Mercedes

Le pilote Ferrari Carlos Sainz reste persuadé que Mercedes n’est pas aussi en difficulté qu’elle le laisse penser en ce début de saison, l’Espagnol insistant sur le fait l’équipe du constructeur allemand joue le bluff chaque année.

Au cours des trois jours d’essais qui se sont déroulés à Bahreïn, l’équipe Mercedes est restée très discrète. En effet, après avoir fait couler beaucoup d’encre en dévoilant une W13 au design radicalement différent de celui aperçu plus tôt en Espagne, Mercedes a semblé plus en difficulté durant les trois derniers jours de roulage à Sakhir, alors que Lewis Hamilton s’est montré extrêmement pessimiste quant aux chances de Mercedes de se battre pour la victoire dès la première course de l’année (à lire ici).

Le coéquipier de Lewis Hamilton, le Britannique George Russell, a pour sa part désigné la Scuderia Ferrari comme l’équipe « globalement la plus forte » lors de ces tests, Russell ayant également déjà eu la même analyse lors des premiers jours d’essais hivernaux à Barcelone quinze jours plus tôt.

Cependant, le pilote Ferrari Carlos Sainz a déclaré qu’il n’était pas dupe face aux propos des pilotes Mercedes, l’Espagnol ajoutant que Ferrari disposait des données GPS pour savoir ce que font les autres : « Je pense que nous avons à faire à une équipe Mercedes typique, à un George typique. Ils font les éloges des autres [équipes], puis lorsqu’ils arrivent à la première course, ils explosent la concurrence, ce qui est typique. » a déclaré Sainz.

« Si c’était la première année qu’ils le faisaient, je les croirait peut-être, mais ils font ça depuis cinq ou six ans maintenant et ils continuent de performer lors de la première course. Donc, comme vous pouvez l’imaginer, je ne m’attarde pas trop sur les commentaires, et oui, sur les données GPS on peut voir ce qu’ils font…donc, je ne vais pas rajouter grand chose. »

Le pilote Ferrari a ajouté que toutes les équipes de la grille ont travaillé pour récolter un maximum de données durant ces tests et que les conditions de piste très chaudes et venteuses des deux premiers jours d’essais à Bahreïn ont certainement masqué le véritable potentiel de chaque monoplace.

« Nous avons tous parcouru notre programme, nous avons passé en revue les différentes choses que nous voulons tester avant de revenir ici pour le premier week-end de course. Donc, c’est toujours difficile de savoir où tout le monde se situe, particulièrement ici à Bahreïn où tout peut changer suivant l’heure (plus chaud la journée que le soir). Le changement de direction du vent peut aussi signifier qu’un virage peut devenir très difficile alors qu’il était facile. La température de la piste monte et descend, ce qui signifie que vous pouvez être deux à trois dixièmes plus rapide ou plus lent. Il est donc très difficile de tirer des conclusions à Bahreïn, même lorsque vous testez des choses dont vous souhaitez tirer des conclusions. »

Carlos Sainz a-t-il raison de ne pas croire Mercedes ? Nous le saurons très rapidement puisque la première séance de qualifications de l’année est programmée ce samedi 19 mars à Bahreïn et aucune équipe ne pourra alors cacher son jeu…

Alonso est ravi de l’arrivée de Szafnauer chez Alpine F1

Le double champion du monde de Formule 1 Fernando Alonso est convaincu que le nouveau team principal de l’équipe Alpine, Otmar Szafnauer, va faire « grandir rapidement » l’écurie du constructeur français.

Alpine a procédé à un certain nombre de changements dans sa structure managériale au cours de l’hiver, le PDG d’Alpine Laurent Rossi ayant fait venir à Enstone l’ancien directeur d’exploitation d’Aston Martin, l’Américain Otmar Szafnauer, au poste de team principal, tout en promouvant Pat Fry au poste de directeur de la technologie et Matt Harman au poste de directeur technique.

A Bahreïn la semaine dernière, Fernando Alonso a tenu à souligner l’impact positif de l’arrivée au sein de l’équipe de Szafnauer, un homme expérimenté et qui saura motiver les troupes selon l’espagnol : « J’ai parlé avec lui à l’usine lors de la journée au simulateur avant [les tests] Bahreïn, et oui, il est dedans, il travaille d’arrache-pied. Il a aussi beaucoup d’expérience, donc il apporte beaucoup de motivation à tout le monde, donc c’est un excellent ajout à l’équipe. Nous avons bon espoir qu’il nous aide à grandir rapidement, et oui, nous sommes ravis de l’avoir à nos côtés. » a déclaré Alonso.

L’espagnol a ajouté qu’il est pleinement en accord avec les aspirations d’Alpine qui souhaite rendre l’équipe suffisamment compétitive pour remporter des championnats à court ou moyen terme : « Nous pensons que nous pouvons avoir une chance, avec la nouvelle règlementation qui est en place cette année, que dans un programme à court ou moyen terme, Alpine soit capable de se battre pour le championnat. »

« C’est pour cela que nous sommes ici et pour cela que nous travaillons si dur. Il y a le plafond budgétaire en place, il y a toutes ces choses dans lesquelles la Formule 1 est entrée, et je pense qu’il y a une possibilité pour tout le monde, et c’est pourquoi Alpine et le groupe Renault sont ici. »

En 2021, l’équipe Alpine a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs et vise au minimum la P5 cette saison.

Esteban Ocon sur Alonso : « On se complémente »

Le Français Esteban Ocon s’apprête à disputer une deuxième saison consécutive aux côtés du double champion du monde de F1 Fernando Alonso chez Alpine avec qui il a noué des liens forts la saison dernière.

En 2021, Esteban Ocon a accueilli à ses côtés chez Alpine l’Espagnol Fernando Alonso, pour qui le jeune homme de 25 ans vouait une véritable admiration avant qu’il ne devienne son coéquipier en Formule 1. Après cette première saison disputée aux côtés du double champion du monde, Ocon a admis qu’une véritable amitié est née entre lui et l’Espagnol.

Lors de cette première saison de collaboration, Fernando Alonso s’est défendu « comme un lion » contre Lewis Hamilton au Grand Prix de Hongrie pour permettre à son coéquipier de décrocher sa première victoire en carrière, tandis que le Français a rendu la pareille à Alonso au Grand Prix du Qatar quelques mois plus tard, ce qui permettra au pilote espagnol d’aller décrocher son premier podium depuis la saison 2014. Depuis 2021 donc, les deux hommes travaillent main dans la main chez Alpine et lorsqu’on demande à Esteban Ocon de dresser un bilan de sa collaboration avec le double champion du monde à la veille du début de la saison 2022, le Normand a répondu : « Il est très bon le bilan, on collabore super bien avec Fernando. » a déclaré Esteban Ocon au micro de notre confrère de RTL, Frederic Veille.

« Je pense que l’atmosphère au sein de l’équipe est juste excellente, on arrive à se comprendre sur les réglages de la voiture, on se complémente aussi, on arrive à pousser l’équipe dans la même direction, donc c’est top. Il y a une très belle entente, c’est quelqu’un qui a beaucoup de points communs avec moi dans la compétitivité, son esprit de vainqueur forcément qu’il a toujours, c’est un grand champion et il pousse très fort, donc ça me pousse aussi à être meilleur de mon côté. J’espère que je lui apprend énormément aussi et c’est le but pour que l’on fasse de bons résultats. »

Concernant ses objectifs pour la saison 2022, le pilote Alpine a insisté sur le fait qu’il n’est pas simplement en Formule 1 pour faire de la figuration et espère bien pouvoir aller décrocher d’autres victoires dans sa carrière dès cette année après la première en Hongrie en 2021 : « C’est clair qu’on a envie de regagner des courses, je ne suis pas là que pour participer. Mais en tout cas, peu importe où on commencera, l’objectif c’est de progresser et de se rapprocher du top. »

La saison 2022 de Formule 1 débute ce vendredi 18 mars avec le Grand Prix de Bahreïn sur le tracé de Sakhir.

La saison 2022 de la F1 débute ce week-end !

La Formule 1 débute sa saison 2022 cette semaine avec la première manche du championnat du monde qui se déroule à Bahreïn sur le tracé de Sakhir du 18 au 20 mars.

Cette année, le calendrier de la Formule 1 est composé de 22 Grands Prix (la Russie a été annulée) avec un début de saison le 18 mars à Bahreïn et une finale programmée à Abou Dhabi sur le tracé de Yas Marina le 20 novembre. Au total, le grand cirque de la Formule 1 visitera 20 pays en seulement neuf mois.

La saison 2022 débute avec un double header (deux courses consécutives) avec le Grand Prix de Bahreïn immédiatement suivi par l’Arabie Saoudite sur le tracé urbain de Djeddah. Direction ensuite l’Australie (absente du calendrier depuis 2019 en raison de la crise sanitaire), puis direction l’Europe à Imola avant de repartir vers les Etats-Unis pour le tout premier Grand Prix de Miami. Retour ensuite en Europe pour y disputer trois Grands Prix avec l’Espagne, Monaco et l’Azerbaïdjan, avant de repartir sur le Canada et de se rendre au Royaume-Uni. A partir du 10 juillet, la F1 posera de nouveau ses valises en Europe pour une série de six Grands Prix avec l’Autriche, la France, la Hongrie, la Belgique, les Pays-Bas et l’Italie.

Direction ensuite l’Asie avec le Grand Prix de Singapour qui fait son grand retour au calendrier cette année après une absence de deux ans en raison de la crise sanitaire, alors que le Japon fait lui aussi son grand retour pour les mêmes raisons. Fin octobre, la F1 retournera aux Etats-Unis pour y disputer une deuxième course sur le tracé d’Austin au Texas, avant d’entamer la dernière ligne droite de ce marathon avec Mexico, Sao Paulo et enfin Abou Dhabi.

Il est bon de noter qu’à l’heure d’écrire ces quelques lignes le Grand Prix de Russie, initialement programmé le 25 septembre, a été annulé et que la F1 n’a pas encore annoncé s’il serait remplacé par une autre destination (cet article sera mis à jour dès qu’une information officielle sera publiée). Ci-dessous, vous pouvez retrouver le calendrier officiel de la saison 2022 de Formule 1. Je vous souhaite dores et déjà une excellente saison 2022 en notre compagnie chers lecteurs et lectrices !

Calendrier F1 2022

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