Les conditions étaient si difficiles dimanche dernier au départ de la course à Imola que Nicholas Latifi admet qu’il n’avait aucune idée qu’il était entré en contact avec la Haas de Nikita Mazepin dans le premier tour.
Dès le premier tour de course à Imola – dont le départ a été donné sur une piste détrempée – le pilote Williams a commis une erreur en bloquant les roues arrière et est allé au large dans Aqua Minerali.
En revenant sur la piste, le Canadien n’avait aucune visibilité et n’a donc pas vu la Haas de Nikita Mazepin sur le côté droit et l’a percuté.
Le Grand Prix d’Emilie-Romagne de Nicholas Latifi s’est dont arrêté là pour lui, mais le pilote Williams n’a su que beaucoup de temps après qu’il avait percuté la monoplace du Russe.
« De toute évidence, la visibilité était extrêmement, extrêmement mauvaise. Probablement le pire que j’ai jamais connu au départ d’une course, en partie à cause de la nature de la piste, c’est du vieux tarmac, donc il fait remonter beaucoup d’eau et c’était absolument impossible de voir. » a expliqué Latifi, cité par le site du championnat.
« Mon premier tète-à-queue, j’ai bloqué les roues arrière…donc je suis allé en dehors de la piste au virage Aqua Minerali. Je suis ensuite revenu en piste en restant du côté gauche autant que possible. »
« Je pensais alors que Sebastian [Vettel] était le dernier lorsque je l’ai vu me doubler. Je suis donc revenu sur la piste, mais c’était très, très glissant. »
« Pour être honnête, je n’ai pas vu Nikita [Mazepin], il y avait du spray, et en regardant la vidéo, j’ai vu qu’il était dans mon angle mort. Je ne savais pas qu’il était là. je ne l’ai su que longtemps après l’accident. »
« J’étais au centre médical assez longtemps à cause de la paperasse et je pensais que j’avais eu du patinage et que j’étais parti en tête-à-queue à cause de cela. Je n’ai su que j’avais eu un contact avec Nikita que longtemps après. »
« Alors oui, c’est frustrant, c’est malheureux. Nous savions qu’il y avait des opportunités dans les conditions difficiles et c’est donc frustrant de ne pas avoir participé à la course et voir ce qui aurait pu être possible. »
« Immédiatement quand cela s’est produit, j’étais frustré de moi-même, en pensant au potentiel d’une opportunité qui a été gâchée dans le premier tour. »
L’équipe Williams n’a marqué aucun point à Imola dimanche dernier puisque ses deux pilotes ont abandonné en raison d’un crash.
Valtteri Bottas a bouclé 106 tours de circuit ce mercredi sur le tracé d’Imola en Italie avec des pneus 18 pouces montés sur sa Mercedes W10 de la saison 2019.
Cette semaine, l’équipe Mercedes est restée à Imola pour participer à deux journées de tests organisées par Pirelli pour permettre au manufacturier unique de la Formule 1 de poursuivre son travail de développement sur ses gommes 18 pouces qui seront introduites en F1 en 2022.
Ce mardi, c’est le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui était au volant d’une W10 modifiée pour permettre le montage des roues 18 pouces, le Britannique ayant bouclé pour sa part 130 tours de circuit.
Ce mercredi, c’est son coéquipier Valtteri Bottas qui a pris le relais au volant de la W10, le Finlandais a bouclé 106 tours de circuit.
Plus tôt cette année, la Scuderia Ferrari a lancé le programme de tests de Pirelli avec ses deux pilotes en Espagne sur le circuit de Jerez en février et sur le circuit de Bahreïn en mars, avant que l’équipe Alpine y participe également.
Alpine testera de nouveau pour Pirelli le 11 mai à Barcelone avec Red Bull et Alfa Romeo, après le Grand Prix d’Espagne.En 2022, non seulement les équipes utiliseront des pneus de 18 pouces, mais une nouvelle ère de la F1 verra le jour avec un ensemble radical de changements de règles.
Du côté de chez Mercedes, l’équipe championne du monde en titre participera à autre test Pirelli fin mai sur le circuit Paul Ricard en France, toujours sur des gommes 18 pouces, mais cette fois-ci pour piste humide.
?Les images de la Mercedes W10 pilotée par Bottas ce mercredi à Imola avec les gommes 18 pouces de Pirelli #F1pic.twitter.com/U9unf5YBh3
Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, a tenu à souligner la bonne attitude de George Russell après que le pilote Williams ait présenté ses excuses publiques au lendemain de son crash au Grand Prix d’Emilie-Romagne.
A Imola, Russell a tenté un dépassement sur la Mercedes Bottas au bout de la ligne droite principale, mais la roue arrière droite de sa monoplace a touché l’herbe encore humide, ce qui a eu pour conséquence de déstabiliser sa Williams qui est allée percuter la Mercedes de Valtteri Bottas.
Les deux monoplaces ont terminé leur course au fond du bac à gravier au virage de Tamburello et fort heureusement les deux pilotes s’en sont sortis indemnes.
En sortant de la carcasse encore fumante de sa voiture, Russell s’est alors dirigé vers Valtteri Bottas pour lui indiquer qu’il était en faute, ce à quoi le Finlandais a répondu au Britannique en lui présentant son majeur.
Avec un peu de recul et les idées bien plus claires qu’au moment du choc, George Russell a présenté ses excuses publiques à Bottas, son équipe et à tous les gens qui ont pu être touchés par son comportement en publiant un message sur ses réseaux sociaux ce lundi soir, le Britannique insistant sur le fait qu’il « a appris des leçons importantes ce weekend » et qu’il assumait l’entière responsabilité de cet accident.
Lewis Hamilton – qui n’a pas été impliqué dans l’accident dimanche dernier – a directement répondu à George Russell et lui a indiqué qu’il respectait sa prise de responsabilité.
« La force vient de la vulnérabilité. »a-t-il écrit dans un commentaire sur la publication Instagram de Russell.
« Si tu ne fais pas d’erreur, tu ne peux jamais apprendre de leçon. Respect pour ta prise de responsabilité. Passons à la suivante maintenant. »
Williams Racing rendra hommage au capitaine Sir Tom Moore et s’appuiera sur son incroyable héritage en participant au défi Captain Tom 100 au cours du week-end du Grand Prix du Portugal.
Le 6 avril 2020, le capitaine Tom Moore a entrepris de parcourir 100 tours de son jardin dans le but de collecter 1000 £ pour le NHS Charities Together. Cent tours plus tard, ayant éveillé l’imagination non seulement du public britannique mais d’une grande partie du monde, il avait levé l’incroyable somme de 38,9 millions de livres sterling dans plus de 160 pays.
Le capitaine Tom a été fait chevalier pour ses exploits de collecte de fonds, mais malheureusement, il est décédé plus tôt cette année à l’âge de 100 ans.
La Fondation Captain Tom a invité les gens à relever un défi basé sur le chiffre 100, à marquer ce qui aurait été son 101e anniversaire (30 avril) et, ce faisant, à collecter des fonds pour un organisme de bienfaisance de leur choix.
L’équipe Williams visera donc à effectuer 100 arrêts au stand en trois jours avec la contribution de l’équipe de piste à Portimao et du personnel de l’usine de Grove, créant une tâche vraiment unique comprenant une grande variété de membres de l’équipe.
Williams participera à ce défi inspirant pour sensibiliser et maximiser la collecte de fonds pour le travail de l’organisation caritative officielle de l’équipe, la Spinal Injuries Association (SIA). SIA fournit des informations, des conseils et un soutien aux 50000 personnes vivant avec une lésion médullaire au Royaume-Uni et soutient actuellement Martin Hibbert, un survivant de l’attaque de la Manchester Arena et administrateur de la SIA, qui a été gravement blessé dans l’explosion de la bombe.
Martin Hibbert se prépare à gravir le Kilimandjaro pour prouver que, quelle que soit sa situation ou sa circonstance, n’importe qui peut vivre la vie de son choix. Les efforts de collecte de fonds pour ce projet financé par SIA, Martin’s Mountain, établissent un parallèle avec le défi Captain Tom 100, où les deux se concentrent sur l’importance de la motivation et de l’auto-amélioration.
« Le capitaine Sir Tom Moore a inspiré des millions de personnes dans le monde, avec son simple message d’espoir « Demain sera une bonne journée ». » a déclaré Jost Capito, PDG de Williams.
« Il a apporté réconfort et joie à tant de personnes dans le monde pendant la pandémie. Cela a été une période difficile pour tout le monde et l’est toujours, et nous voulons profiter de cette occasion pour faire quelque chose en sa mémoire, tout en collectant des fonds pour une cause très digne. »
« En tant qu’équipe, nous sommes très fiers de nos arrêts aux stands, c’est donc un grand défi pour l’équipe à la fois sur la piste et à l’usine de se réunir pour accomplir, et nous avons hâte de le faire. «
Le Mexicain Sergio Perez a connu un Grand Prix d’Emilie-Romagne fait de hauts et de bas le week-end dernier à Imola.
Le samedi en qualifications, Perez s’est montré plus rapide que son coéquipier Max Verstappen et a décroché la deuxième place sur la grille de départ du Grand Prix d’Emilie-Romagne, juste derrière la Mercedes de Lewis Hamilton qui s’élançait en pole position.
Mais en course le dimanche, Sergio Perez n’a pas été aussi efficace que la veille au cours d’un Grand Prix entaché d’une série d’incidents – dont deux tête-à-queue – pour finalement terminer à la onzième position à l’arrivée de l’épreuve, soit à la porte des points.
Mais le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a insisté sur le fait que son pilote a montré de grandes choses au cours du week-end à Imola et n’a aucun doute sur le fait que Perez finira par performer très bientôt.
« Il vient juste de prendre ce baquet [deuxième course de Perez avec l’équipe Red Bull] et c’est différent de ce à quoi il était habitué [chez Racing Point]. « déclaré Horner dimanche soir à Imola.
« Il a fait un super boulot hier [samedi] pour se placer en première ligne, il a raté de peu la pole position et je pense qu’il y a de belles courses à venir pour lui dans le futur. »
« On pouvait voir dans l’air propre que son rythme était vraiment élevé. C’est difficile pour lui parce qu’on aurait pu gagner quelques points sur Mercedes [Bottas a abandonné]. Il avait un bon rythme, mais il y a encore un long chemin à parcourir [avant la fin de la saison]. »
Au classement des pilotes, Sergio Perez occupe actuellement la huitième place avec 10 points marqués depuis le début de la saison 2021 contre 43 pour son coéquipier Max Verstappen.
Le Japonais Yuki Tsunoda – qui a marqué ses premiers points en F1 dès sa première course au Grand Prix de Bahreïn – a connu un week-end beaucoup plus compliqué à Imola en terminant douzième.
Le pilote AlphaTauri a commis une première erreur en qualifications le samedi et est allé percuter le mur au virage numéro 15, endommageant sérieusement sa monoplace, ce qui l’obligera à prendre le départ de la course depuis le fond de la grille.
Le dimanche en course, l’arrivée de la pluie quelques minutes avant le départ n’a pas rendu la tâche plus facile au jeune débutant, tandis qu’un tête-à-queue au restart du Grand Prix après le drapeau rouge causé par l’accident de George Russell et Valtteri Bottas mettra définitivement un terme à ses chances de marquer des points à Imola.
« Je pense que jusqu’au drapeau rouge j’étais assez bon. » a expliqué Tsunoda ce dimanche soir à Imola.
« Après cela, j’ai eu un tête-à-queue au restart. J’ai tout simplement été trop agressif avec l’accélérateur et j’ai vrillé au virage numéro 2. Après cela, le rythme était plutôt bon, donc c’est dommage d’avoir commis cette erreur et de ne pas avoir pu obtenir de points. »
« Je suis évidemment désolé pour l’équipe, et dans l’ensemble, ce week-end a été difficile pour moi. Je pense que je dois simplement en tirer des leçons et faire mieux la prochaine fois. »
« Il était certainement possible d’obtenir des points. En tout cas, c’est une courbe d’apprentissage et je ne dois pas le refaire la prochaine fois et je devrai juste faire un meilleur week-end à Portimao. »
Malgré le fait qu’il n’a pas marqué le moindre point pour son équipe, le Japonais a tout de même pu acquérir de l’expérience sur une piste humide ce dimanche à Imola.
« C’était la première fois que je pilotais une Formule 1 sur une piste humide et j’ai appris qu’il fallait être très prudent, surtout avec l’accélérateur. »
« Prendre le départ avec des pneus Intermédiaires dans des conditions pluvieuses a rendu la tâche encore plus difficile, mais c’était une excellente occasion pour moi de mieux comprendre comment les composés fonctionnent dans différentes conditions. »
Notez que Yuki Tsunoda a également écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir franchi les limites de la piste à de nombreuses reprises en course.
Le 24 Mars 2018 Liberty Media annonce que Netflix a commandé une série documentaire de dix épisodes apportant « un regard neuf et moderne » sur la catégorie reine du sport automobile.
Le 8 Mars 2019 la première saison est lancée, et depuis, trois autres saisons on été produites sous le même format, la dernière en date étant disponible sur la plateforme de streaming depuis le 19 Mars dernier et a été tournée lors de la saison 2020 de Formule 1.
L’objectif de la Formule 1 en lançant ce nouveau format « inside » est avant tout de toucher un nouveau public, plus jeune, plus féminin, plus américain, alors que depuis quelques années la F1 cherche à élargir ses horizons et les abonnés Netflix correspondent jsutement à ces nouvelles cibles.
D’après Netflix, la série a été rapidement un succès avec un taux d’achèvement de visionnage très élevé que cela soit chez les fans et les non fans de F1 notamment à la faveur des confinements connus ces derniers mois dans les différents pays du globe.
La présence de ce nouveau média est donc par nature plus intrusif que les journalistes traditionnels qui arpentent le paddock de la Formule 1 tout au long de l’année, en allant notamment creuser le caractère des pilotes, du staff ou des directeurs d’écuries, et il a donc fallu s’adapter à la présence des équipes Netflix tout au long de la saison.
A ce titre lors de la première saison les écuries Mercedes et Ferrari avaient refusé d’accueillir les caméras de Netflix, mais ont depuis changé d’avis, et les directeurs d’écurie Mattia Binotto [Ferrari], Franz Tost [AlphaTauri] et Günther Steiner [Haas] ont profité du Grand Prix d’Emilie-Romagne disputé le week-end dernier à Imola pour faire part de leur ressenti.
« Je pense que Netflix est une activité très positive. Cela a attiré beaucoup de fans et a beaucoup d’intérêt pour la F1. » a indiqué Mattia Binotto.
« Je pense que grâce à Netflix, nous avons augmenté d’une manière ou d’une autre le nombre de personnes qui s’intéressent maintenant à la F1. »
« Nous sommes arrivés à la quatrième saison je pense que chaque saison pourrait être meilleure que la précédente et l’intérêt des spectateurs grandira, donc je pense que nous pouvons tous être très positifs et aider en n’étant peut-être pas des acteurs mais en apportant de l’intérêt à la série. »
« Je dois dire que Netflix fait du bon travail. » a ajouté Günther Steiner. Ils ont introduit la Formule 1 en particulier auprès des jeunes et c’est assez positif pour les années à venir, il y a d’autres choses à venir nous verrons la suite. C’est positif. De manière générale, c’est positif, je le vois bien. »
« Je ne sais pas combien de fois je vais jurer cette année, je ne le planifie pas normalement. » a insisté Steiner, qui est devenu une vraie star lors de la diffusion de la première saison à cause de ses coups de gueule largement mis en exergue par la production de Netflix.
« Comme je l’ai toujours dit, je ne suis pas un acteur, donc je n’ai pas de scénario pour faire ça. Je ne sais pas. Je n’ai pas l’intention de jurer moins ou peu. Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve. »
Cette dernière déclaration fait échos à quelques critiques internes qui soulevaient le fait que des rivalités ont parfois été exagérées ou que des scènes ont été jouées voire surjouées.
La saison 4 de Drive to Survive est actuellement en production, tandis que la saison 5 est également prévue en 2022 pour suivre la nouvelle réglementation.
Thrustmaster a dévoilé son nouveau volant Ferrari, la Formula Wheel Add-On Ferrari SF1000 Edition: une réplique de jeu du volant de la célèbre Ferrari SF1000 de la saison 2020 de F1 compatible avec le jeu F1 2020 de Codemasters.
Ultime conception issu de la collaboration entre Thrustmaster et Ferrari depuis plusieurs décennies, ce produit est la réplique à échelle 1:1 du volant de la mythique monoplace Ferrari SF1000.
Le Formula Wheel Add-On Ferrari SF1000 Edition dispose des marquages iconiques et légendaires du véritable volant, d’un écran 4,3 pouces proposant jusqu’à 69 informations de conduites et avec une interface différente selon les jeux.
Le tableau de bord est accompagné de 21 LED iconiques présentes sur véritable la roue : 15 lumières pour le régime moteur et de 2 x 3 lumières pour les informations des commissaires de courses.
La structure 100% carbone de son plastron promet un retour de force équilibré pour une grande précision des mouvements sur le circuit, notamment dans les jeux où les monoplaces sont reines.
Ses poignées en caoutchouc texturé et ses palettes interchangeables T-Chrono Paddles (vendues séparément à 59,99 euros) font de ce volant réplique un réel outil de circuit polyvalent, qui s’adapte parfaitement à chaque pilote.
Sous licence officielle Ferrari, le volant est compatible avec l’ensemble des bases Thrustmaster T-Series (vendues séparément), et est entièrement fonctionnel sur PC, PS4, PS5, et Xbox One, Series X ou Series S.
1000 unités de ce volant au prix de 349,99 euros ont été mises en vente en Europe immédiatement, mais la rupture de stock est déjà annoncée du côté de chez Thrustmaster.
Pas de panique cependant, puisque Thrustmaster a prévu une mise à disposition mondiale à partir du 26 août prochain. Ce volant devrait évidemment être compatible avec F1 2021 lorsque celui-ci sortira au mois de juillet prochain (16 juillet).
Le Britannique Lewis Hamilton a bouclé 130 tours ce mardi sur le tracé d’Imola dans le cadre des essais Pirelli consacrés aux gommes 18 pouces qui seront introduites en 2022.
Après avoir terminé deuxième au Grand Prix d’Emilie-Romagne dimanche dernier à Imola, le septuple champion du monde est resté en Italie cette semaine pour participer à cette première journée de tests organisés par Pirelli.
Le pilote Mercedes a bouclé 55 tours de piste en matinée avec les pneumatiques 18 pouces, tandis qu’après la pause déjeuner, il a repris la piste pour boucler 75 tours dans l’après-midi, soit un total de 130 tours.
Plus tôt cette année, la Scuderia Ferrari a lancé le programme de tests de Pirelli avec ses deux pilotes en Espagne sur le circuit de Jerez en février et sur le circuit de Bahreïn en mars, avant que l’équipe Alpine y participe également.
Alpine testera de nouveau pour Pirelli le 11 mai à Barcelone avec Red Bull et Alfa Romeo, après le Grand Prix d’Espagne.En 2022, non seulement les équipes utiliseront des pneus de 18 pouces, mais une nouvelle ère de la F1 verra le jour avec un ensemble radical de changements de règles.
Ce mercredi à Imola, c’est le coéquipier de Lewis Hamilton, le Finlandais Valtteri Bottas, qui sera en piste pour tester les 18 pouces Pirelli.
Le pilote Aston Martin Lance Stroll était satisfait de son Grand Prix d’Émilie-Romagne, en dépit du fait que le Canadien a rencontré plusieurs problèmes techniques sur sa monoplace dimanche dernier à Imola.
Avant-même le départ de la course, les freins arrière de l’Aston Martin de Lance Stroll se sont enflammés lors de son tour de mise en grille, créant une certaine panique au sein de l’écurie du constructeur britannique 30 minutes seulement avant le départ officiel de la course.
Une fois ce problème résolu, Stroll a pu prendre le départ du Grand Prix, mais l’arrivée de buée à l’intérieur de son casque en raison des conditions humides a gêné sa vision durant une grande partie de la course, tandis que des problèmes de boîte de vitesses avec des rapports qui avaient du mal à passer ont également touché son Aston Martin durant une grande partie du Grand Prix.
Malgré ces soucis, Stroll a réussi à franchir la ligne d’arrivée à la septième place, mais a été rétrogradé d’une position après l’arrivée de l’épreuve en raison d’une pénalité reçue pour avoir doublé Pierre Gasly en dehors des limites de la piste.
A l’arrivée du Grand Prix d’Émilie-Romagne, Stroll ne cachait pas sa satisfaction de voir le drapeau à damier parmi le top dix : « Les gars ont fait un super travail en réparant la voiture. Mes freins étaient en feu avant le tour de formation. » expliquait le pilote Aston Martin dimanche soir.
« Ensuite, j’ai eu un problème avec ma visière à un moment donné durant la course, puis j’ai eu aussi un problème de changement de vitesses tout au long de la course. »
« Nous allons devoir jeter un œil à tout ça parce que ça m’a couté beaucoup de temps en course. Je pense que nous avons encore du travail à faire, parce que la concurrence est forte. Nous devons simplement continuer à pousser. »
De l’autre côté du garage, son coéquipier Sebastian Vettel a lui aussi rencontré des problèmes avant le départ et a même dû s’élancer depuis la voie des stands. L’Allemand finira par abandonner dans le dernier tour de course.
Le groupe McLaren a accepté de vendre son QG de Woking au fonds d’investissement immobilier américain Global Net Lease dans le cadre d’un contrat de cession-bail d’une valeur de 170 millions de livres a annoncé GNL ce mardi.
McLaren a mis son MTC (McLaren Technology Center) sur le marché l’année dernière pour consolider ses finances après une baisse significative des revenus liés à ses activités automobiles et de course en raison de la pandémie mondiale de COVID-19.
Ce mardi, un accord a été annoncé pour le rachat de l’usine emblématique de McLaren par la société GNL, alors que l’accord final devrait être signé avant la fin du deuxième trimestre de cette année. Le bail quant à lui doit courir sur 20 ans.
« Nous sommes ravis d’annoncer que cette installation de classe mondiale fera partie du portefeuille GNL. » a déclaré James Nelson, PDG de GNL.
« Les bâtiments ultramodernes du siège social du groupe McLaren ont remporté de nombreux prix et ont été conçus par le célèbre architecte Norman Foster et qui sont le type de propriétés stratégiques à la location nette qui composent le portefeuille de GNL. »
« Nous sommes très heureux d’avoir pu collaborer et travailler avec l’équipe de direction du Groupe McLaren pour réaliser cette transaction. »
« Nous sommes impatients de débuter notre partenariat à long terme avec McLaren, ainsiq eu des avantages liés à cette transaction pour GNL. Sa présence en tant que société de placement immobilier de premier plan continuera de fournir des opportunités d’acquisitions attrayantes qui complètent notre portefeuille de premier ordre. «
Le McLaren Technology Center est une usine implantée à Woking, dans le Surrey en Angleterre et qui comprend le McLaren Technology Center, le McLaren Production Center et le McLaren Thought Leadership Center.
Le campus présente de nombreuses caractéristiques respectueuses de l’environnement. En 2010, le campus, qui comprend plusieurs lacs qui contribuent aux efforts de refroidissement, a obtenu la certification Carbon Trust Standard du Carbon Trust.
Les bâtiments ont des toits autonettoyants qui utilisent un système de drainage à haute pression pour recueillir l’eau de pluie qui est ensuite utilisée pour remplir le lac.
En 2011, McLaren Racing a été annoncée comme étant la toute première équipe neutre en carbone en Formule 1. La société a également planté plus de 100 000 arbres sur le site et créé un sanctuaire faunique pour les loutres et les martins-pêcheurs.
L’équipe AlphaTauri dispose cette année d’une monoplace qui semble performante avec notamment les deux premières qualifications de Pierre Gasly à Bahreïn et Imola en 5ème position, tandis que Yuki Tsunoda est parvenu à rentrer dans les points dès son premier grand prix de F1 à Bahreïn en signant une 9ème place.
A Imola le week-end dernier, Pierre Gasly a terminé à la septième place, tandis que son coéquipier Tsunoda a connu divers problèmes, dont un gros crash en qualifications, ce qui l’obligera à prendre le départ depuis le fond de la grille le dimanche pour finalement franchir la ligne d’arrivée à la douzième position.
Les résultats des deux premiers week-ends de Grand Prix et les performances des pilotes au volant de l’AlphaTauri AT02 sont donc plutôt encourageants pour la suite de la saison comme nous le laisse entendre Franz Tost, directeur de l’écurie AlphaTauri.
« Pierre est expérimenté. Il en est maintenant à sa quatrième saison et vous pouvez voir de quoi il est capable […] vous ne pouvez y parvenir que si vous avez beaucoup d’expérience. Yuki est le nouveau venu, le rookie, mais il est très rapide, c’est un pilote vraiment hautement qualifié et j’espère que nous aurons une saison réussie. » explique Tost.
« Ce qui m’impressionne chez Yuki, c’est qu’il apprend assez vite. Il est très fort au freinage. Il a un très bon contrôle de la voiture et il donne déjà un bon retour sur le comportement de la voiture et aide les ingénieurs à configurer la voiture et ce n’est pas si habituel que ça pour quelqu’un qui vient directement de la Formule 2. »
« Il semble que la voiture soit assez compétitive du côté du châssis. Je pense que, surtout du côté aérodynamique, l’équipe de Bicester a fait du très bon travail. »
« Mais aussi sur le groupe moteur, Honda, pendant les mois d’hiver, s’est beaucoup amélioré. Ce nouveau moteur a beaucoup de puissance et je suis donc assez optimiste pour cette saison. »
« Je pense que nous avons fait un grand pas en avant. L’équipe complète s’est développée ces dernières années et on voit le résultat. Parce que si vous voulez réussir en Formule 1, ce n’est pas via un seul département, c’est tout un ensemble. Je pense qu’aujourd’hui, nous sommes en assez bonne forme dans tous les domaines et c’est décisif pour être compétitif et pour être à l’avant du peloton. »
Le premier trimestre sera décisif puisque la réglementation 2022 viendra impacter le développement 2021, qui sera petit à petit écarté pour concentrer tout ou partie des ressources de l’écurie sur la monoplace de 2022.
« Nous travaillons déjà sur la voiture de l’année prochaine comme toutes les autres équipes. Nous avons commencé l’année dernière à lire le règlement pour savoir comment sera la voiture et je suppose que jusqu’en juin ou juillet, nous travaillerons également sur la voiture de cette année, mais bien sûr, au cours de la saison, de plus en plus d’ingénieurs travailleront sur le modèle 2022. »
« Cela dépend bien sûr des performances et des progrès que nous aurons au cours du premier semestre. »
Alpha Tauri est actuellement 5ème du championnat constructeurs avec 8 points, l’année dernière l’écurie avait fini 7ème à seulement 24 points de la Scuderria Ferrari. Gasly et Tsunoda sont respectivement 10ème et 11ème au classement pilotes après la deuxième manche de la saison disputée à Imola.
Le Grand Prix de Miami – qui fera son entrée au calendrier de la F1 à partir de 2022 pour dix ans – devrait avoir lieu au deuxième trimestre de l’année pour ne pas entrer en conflit avec le Grand Prix des États-Unis qui se dispute sur le tracé du COTA.
Après plusieurs années de travail avec la communauté locale de Miami pour obtenir l’approbation de l’événement autour du Hard Rock Stadium, la Formule 1 a enfin réussi à signer un contrat pluriannuel avec la ville de Miami pour y disputer un Grand Prix à partir de la saison prochaine.
Dans le cadre de l’expansion du sport aux États-Unis, le PDG de la F1 Stefano Domenicali, a déclaré que la nouvelle course aura lieu plus tôt dans l’année qu’Austin, pour donner à chacun son propre espace sur le calendrier.
« La date sera au deuxième trimestre de l’année prochaine. » a indiqué Domenicali le week-end dernier à Imola.
« Nous avons toujours dit que les États-Unis sont un marché clé dans lequel nous devons développer nos activités. Il y a beaucoup d’opportunités à saisir et avoir deux courses aux États-Unis signifie que nous avons pris la bonne direction pour notre stratégie pour l’avenir. »
« Nous les garderons séparées afin de garder le bon espace pour les deux, et c’est vraiment crucial. »
« Nous sommes fiers – ce n’est pas moi, nous sommes fiers en tant que Formule 1 – parce qu’en ce moment, après une difficile année 2020, les défis de 2021, nous regardons vers l’avenir et jetons les bases d’un avenir incroyable pour la Formule 1. »
Pour le moment, aucune date précise n’a encore été annoncée pour la tenue du Grand Prix de Miami et il faudra attendre quelques semaines pour connaître le calendrier 2022 de la F1 (certainement au mois de juin 2021).
La Ferrari SF21, après un GP d’Émilie-Romagne mouvementé, revient à Maranello avec une quatrième et une cinquième place qui laisse tout de même les experts de l’équipe italienne déçus.
En fait, les performances montrées par la SF21 à Imola ce week-end ont surpris positivement, et les innovations techniques introduites ont confirmé une corrélation correcte entre les données de piste et les données collectées via le simulateur et le tunnel de la soufflerie.
Sur le circuit Enzo et Dino Ferrari, la monoplace de Leclerc et Sainz était équipée avec des solutions techniques différentes par rapport à la version de Sakhir [première course de la saison], avec le lancement de la version modifiée du fond plat, et l’ajout de divers dispositifs aérodynamiques pour adapter la SF21 à la piste d’Imola.
Le circuit d’Imola, après son retour au calendrier l’année dernière, n’est plus une piste que les équipes doivent découvrir. L’amélioration de Ferrari est due à plusieurs variables, dont la piste elle-même qui est plus adaptée aux caractéristiques de la Ferrari de cette année.
Une configuration légèrement différente par rapport à Bahreïn a été testée lors des essais libres vendredi, avec l’apparition de l’aileron arrière en forme de cuillère. L’aileron arrière en forme de cuillère a un profil principal plus neutre, avec une incidence plus faible dans la partie la plus externe.
L’objectif était de réduire légèrement l’appui et la trainée pour prendre un avantage sur la ligne droite principale du circuit d’Imola. Dans la solution aperçue vendredi, le T-Wing et le double profil, généralement placés dans la partie terminale du moteur, avaient également disparu.
Cependant, en raison de la pluie attendue dimanche, Ferrari a mis de côté la solution « cuillère », pour adopter l’aileron arrière standard pour les EL3 (ainsi que pour les qualifications et la course), comme à Bahreïn.
Ce choix a pris une plus grande importance dans les conditions de piste mouillée, et la SF21 s’est plutôt bien comportée lorsque la piste s’est mise à sécher. Cependant, dans les conditions sèches [en fin de course], du fait de ce choix, il y avait un petit manque de vitesse de pointe sur la ligne droite, ce qui ne permettait pas à Charles Leclerc d’exécuter son dépassement sur Norris pour obtenir la troisième place sur le podium.
D’après les données qui ont émergé après la première course à Bahreïn, il semblait clair que Ferrari n’avait pas encore atteint un équilibre optimal avec sa SF21. À Sakhir, la SF21 était une voiture assez glissante, et avait tendance à survirer en sortie de virage. Elle semblait souffrir particulièrement du vent sur un asphalte sali par le sable en provenance du désert.
Un équilibre plus optimal a été trouvé en Émilie-Romagne ce week-end, après avoir analysé les données collectées à Bahreïn avec un arrêt de trois semaines. Un autre bon signe d’une corrélation correcte entre les données de piste et les données observées en usine à Maranello.
De plus, les conditions climatiques italiennes, avec une température plus fraîche qu’à Bahreïn, ont permis à la SF21 de se démarquer davantage en termes de gestion des pneus.
D’un point de vue aérodynamique, les températures plus douces ont permis à Ferrari d’adopter un capot moteur à l’arrière sur lequel il était possible de voir des bouches d’aération plus serrées.
Les travaux aérodynamiques sur la piste d’Imola ont également concerné la partie avant de la monoplace de Leclerc et Sainz, où les deux pilotes ont testé différentes configurations de l’aileron avant. Le choix final, cependant, s’est porté sur l’aileron utilisé à Bahreïn, avec un appui plus important.
Au départ, Ferrari voulait travailler avec un aileron avant avec moins d’appui qu’à Bahreïn et des modifications sur le museau étaient également prévues, mais elles ont été apparemment reportées pour le GP du Portugal sur la piste de Portimao.
La vraie innovation technique concerne le nouveau fond plat, conservé pour toutes les séances après un vendredi de tests et de comparatifs réalisés par les deux pilotes.
La nouvelle spécification présente une forme en « Z » dans la partie centrale, ce qui fait que la forme n’est plus parfaitement diagonale vers l’arrière. Les trois générateurs de vortex ont également disparu, ce qui laisse dans la nouvelle version de la place pour un seul inverseur de débit placé juste à hauteur de « la marche ». (voir ci-dessous).
Le nouveau fond plat a été confirmé vendredi après-midi, alors qu’un autre nouveau fond plat ainsi que plusieurs éléments étaient arrivés de Maranello, afin qu’ils puisse être utilisés sur les deux monoplaces lors des séances officielles.
Le nouveau fond plat fonctionne à l’unisson avec la carrosserie, qui est conçue pour acheminer l’air vers la partie inférieure de la voiture, à travers les côtés évidés qui exploitent l’effet coanda. L’écoulement vers le bas du flux permet d’augmenter le flux d’air dans la surface du fond plat, augmentant ainsi l’efficacité aérodynamique de celui-ci.
Ferrari a confirmé à Imola être l’équipe qui, compte tenu des nouvelles réglementations en matière de diffuseurs et de planchers, a perdu beaucoup moins qu’en 2020.
Le PDG de McLaren, Zak Brown, a promis à Patricio O’Ward – qui pilote pour l’équipe Arrow McLaren SP en Indycar – un test au volant d’une F1 à la fin de la saison si jamais il décrochait une victoire cette année dans le championnat américain de monoplaces.
L’Américain a fait cette proposition à O’Ward le week-end dernier, peu avant le départ de la première course de la saison d’Indycar qui s’est tenue en Alabama et au terme de laquelle O’Ward a franchi la ligne d’arrivée à la quatrième place.
« J’ai une idée, tu as déjà terminé troisième, tu as aussi terminé deuxième. Donc si tu gagnes une course, je parle à Andreas [Seidl, directeur de l’écurie McLaren en F1] pour te mettre dans une monoplace de F1 à la fin de l’année après Abou Dhabi. » a déclaré Brown à son pilote dans une vidéo publiée par l’équipe.
O’Ward a évidemment accepté la défi lancé par son patron : « Je vais tout donner pour obtenir cette victoire, j’espère même qu’il y aura beaucoup de victoires. » a t-il répondu.
S’il devait réaliser un test avec McLaren en Formule 1, il s’agirait du deuxième roulage d’O’Ward au volant d’une F1 après un premier essai pour Red Bull dans le cadre de son évaluation pour rejoindre le programme des jeunes pilotes de l’équipe il y a quelques années.
Brown, pour sa part a récemment fait un pari similaire avec Daniel Ricciardo, pilote de Formule 1 chez McLaren et fan de renom de Dale Earnhardt.
Si l’Australien obtient un podium cette année, il pourra piloter le Wrangler Chevrolet Monte Carlo 1984 qui appartenait à la légende de la NASCAR, et qui fait partie de la collection de voitures de Brown.
Sounds like @ZBrownCEO is in the mood to make another bet.
Le pilote Williams George Russell – impliqué dans un accident à haute vitesse ce dimanche à Imola avec le pilote Mercedes Valtteri Bottas – a présenté ses excuses au Finlandais, ainsi qu’à son équipe.
A Imola, Russell a tenté un dépassement sur la Mercedes Bottas au bout de la ligne droite principale, mais la roue arrière droite de sa monoplace a touché l’herbe encore humide, ce qui a eu pour conséquence de déstabiliser sa Williams qui est allée percuter la Mercedes de Valtteri Bottas.
Les deux monoplaces ont terminé leur course au fond du bac à gravier au virage de Tamburello et fort heureusement les deux pilotes s’en sont sortis indemnes.
En sortant de la carcasse encore fumante de sa voiture, Russell s’est alors dirigé vers Valtteri Bottas pour lui indiquer qu’il était en faute, ce à quoi le Finlandais a répondu au Britannique en lui présentant son majeur.
Avec un peu de recul et les idées bien plus claires qu’au moment du choc, George Russell a présenté ses excuses publiques à Bottas, son équipe et à tous les gens qui ont pu être touchés par son comportement.
« Hier n’était pas mon jour le plus fier. Je savais que c’était une opportunité de marquer des points cette saison, et quand on sait à quel point ces points comptent pour nous en ce moment, parfois on prend des risques. » a expliqué Russell dans un message publié sur les réseaux sociaux ce lundi soir.
« je n’ai pas assuré et je dois en prendre la responsabilité. J’ai eu le temps de réfléchir à ce qui s’est passé après. Je sais que j’aurais dû mieux gérer toute cette situation. »
« Il peut y avoir tellement d’émotions dans ces moments et hier, elles n’ont pas montré le meilleur de moi-même. »
« Je m’excuse auprès de Valtteri, de mon équipe et auprès de quiconque a pu être déçu par mon comportement. Ce n’est pas qui je suis et j’attends plus de moi-même tout comme je sais que d’autres attendent plus de moi. »
« J’ai appris des leçons importantes ce weekend et je sortirai de tout ça en étant un meilleur pilote et une meilleure personne. »
« Maintenant, je suis pleinement concentré sur le Portugal et la chance de pouvoir montrer qui je suis vraiment. merci pour tous les messages, négatifs et positifs, ils vont tous m’aider à grandir. »
Le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, ne tarit pas d’éloges sur son pilote Lando Norris qui a décroché ce dimanche à Imola le second podium de sa carrière en terminant troisième.
Norris s’est retrouvé à combattre le septuple champion du monde Lewis Hamilton en fin de course ce dimanche à Imola, faisant de son mieux pour résister aux attaques répétées du pilote Mercedes alors qu’il rencontrait des problèmes avec son embrayage (son genoux touchait la palette d’embrayage).
Andreas Seidl, le directeur de l’écurie McLaren, a déclaré que la performance de Lando Norris ce week-end a marqué une nouvelle étape dans le développement de sa carrière.
« Je suis vraiment très heureux pour toute l’équipe. Lando vole en ce moment.Il a définitivement franchi la prochaine étape en tant que pilote, je suis tellement content pour toute l’équipe qu’il ait pu marquer cette P3 aujourd’hui.« a déclaré Seidl ce dimanche soir à Imola.
« On pouvait déjà voir à Bahreïn et cet hiver qu’il avait franchi la prochaine étape en tant que pilote et en tant qu’homme. Il a digéré la saison de l’année dernière avec ses ingénieurs de la bonne manière. »
« C’est normal aussi que ces jeunes gens fassent des progrès, surtout au cours de leurs premières années. Ils doivent réussir, sinon ils n’atteindront jamais le sommet, mais c’est vraiment génial de voir comment il réussit. »
« Il a la confiance nécessaire pour faire des tours rapides et ce qu’il a accompli aujourd’hui était génial. »
Concernant les performances de l’équipe ce week-end à Imola, Seidl insiste sur le fait que son équipe doit continuer à travailler pour espérer réduire encore l’écart avec Mercedes.
« Nous sommes toujours dans la position où nous pouvons accepter que Mercedes et Lewis Hamilton nous dépassent en piste. »
« Mais nous devons simplement continuer à travailler dur et, espérons-le, à un moment donné dans le futur, nous pourrons les garder derrière. »
Après la deuxième course de la saison, l’équipe McLaren occupe toujours la troisième place au championnat des constructeurs.
Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, estime que la responsabilité dans l’accident survenu ce dimanche à Imola entre George Russell et Valtteri Bottas incombe au pilote Mercedes.
Russell a tenté de dépasser la Mercedes de Valtteri Bottas au bout de la ligne droite principale, mais au moment où le pilote Williams était à côté de la W12 du Finlandais dans la zone de freinage, sa roue arrière droite a touché l’herbe encore humide, ce qui a eu pour conséquence de déstabiliser sa monoplace.
La Williams de Russell a alors percuté la Mercedes pilotée par Valtteri Bottas et les deux hommes se sont retrouvés au fond du bac à gravier à Tamburello.
Plus de peur que de mal pour les deux hommes, mais en sortant de la carcasse de sa monoplace, Russell est allé s’expliquer avec Valtteri Bottas et lui a fait comprendre qu’il n’était pas satisfait de son comportement lorsqu’il a tenté le dépassement. Bottas pour sa part considérait que la faute revenait à 100% à George Russell.
« Il y aura sans aucun doute un bilan approfondi de l’accident entre Valtteri Bottas et George Russell. » estime Ross Brawn dans sa traditionnelle chronique d’après course sur le site de la F1.
« Le point positif est que les deux pilotes s’en sont sortis indemnes et que les voitures ont résisté à l’impact ce qui montre à quel point nous sommes arrivés en termes de sécurité. »
« Imola est une piste assez étroite donc il n’y a pas beaucoup de place.Lorsque vous ajoutez de l’herbe mouillée de chaque côté, cela devient très, très délicat. »
« Je suis sûr que les deux pilotes vont analyser l’incident et en tirer des leçons, mais il semble que Valtteri ait bougé et n’a laissé à George nulle part où aller.«
Si Ross Brawn estime pour sa part que Valtteri Bottas est plus fautif que George Russell, ce n’est pas l’avis des commissaires de course du Grand Prix d’Émilie-Romagne qui ont conclu à un simple fait de course sans infliger de pénalité à l’un des deux pilotes.
Lewis Hamilton est passé par toutes les émotions ce dimanche à Imola, après un départ depuis la pole position sur la grille de départ, puis un crash et finalement une deuxième place sur le podium à l’arrivée de l’épreuve.
Dès le départ de la course, le pilote Mercedes a perdu sa position de leader face à un Max Verstappen ayant réussi à décoller de son emplacement (humide) bien plus rapidement que le Britannique.
Au premier virage, les deux hommes étaient roue contre roue, mais le pilote Red Bull a réussi à prendre le dessus sur Lewis Hamilton et s’est emparé de la tête de la course.
Après plusieurs tours à chasser la Red Bull de Verstappen sur une piste encore partiellement humide, le pilote Mercedes est rentré au stand pour chausser des pneus Slicks sur sa monoplace un tour après Max Verstappen.
Mais un problème avec le pistolet sur la roue avant droite de sa Mercedes a couté beaucoup de temps à Hamilton lors de son arrêt (4 secondes), ce qui a permis à Verstappen de reprendre la tête de la course tout en forçant le Britannique à cravacher pour rattraper son retard au milieu du trafic sur une piste toujours très humide.
Au 30e tour, alors qu’il était en train de doubler la Williams de George Russell à l’entrée du virage numéro 7, Lewis Hamilton a perdu le contrôle de sa W12 qui est allée terminer sa course dans le mur au fond du bac à gravier, ce qui a endommagé son aileron avant.
Alors que l’abandon semblait se profiler pour le pilote Mercedes, Lewis Hamilton a réussi à dégager sa monoplace en enclenchant la marche arrière pour revenir en piste, ce qui n’a pas manqué de susciter l’interrogation des fans sur la légalité de cette manœuvre mais Michael Masi a insisté sur le fait que Lewis Hamilton a été aidé par son équipe via la radio et qu’il n’y avait donc aucun danger.
Dans son traditionnel compte rendu d’après Grand Prix, le directeur de course de la FIA a expliqué pourquoi la manœuvre d’Hamilton n’a pas été sanctionnée ce dimanche à Imola.
« En regardant l’incident, lorsqu’il faisait marche arrière dans le bac à gravier jusqu’au bord du circuit, et en écoutant la radio entre Lewis et son équipe, ils l’ont conseillé tout au long de la manœuvre » a déclaré Masi aux médias.
« Donc dans ces circonstances particulières je n’ai pas envisagé de rapporter l’incident. »
Les règles stipulent qu’en cas de sortie de piste les pilotes doivent rejoindre le circuit de manière sécuritaire, en revanche il n’y a pas de contre-indication sur l’utilisation de la marche arrière pour un retour en piste (hormis dans la voie des stands ou elle est strictement interdite).
Après avoir réussi à rejoindre la piste au volant d’une monoplace endommagée au niveau de l’aileron avant, Lewis Hamilton occupait la neuvième position en piste, mais là encore, un nouvel accident impliquant son coéquipier et la Williams de George Russell a forcé la direction de course à agiter un drapeau rouge.
Ce drapeau rouge a immédiatement figé le classement de la course et a permis à Lewis Hamilton de rejoindre la voie des stands au ralenti sans perdre de position.
Au restart, Hamilton a réussi à remonter ses adversaires un à un sur une piste devenu quasiment sèche. Il franchira la ligne d’arrivée à la deuxième place et a marqué le point bonus du meilleur tour en course réalisé au 60e tour.
Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a salué le meilleur début de saison de son équipe depuis des années après que Max Verstappen ait décroché sa première victoire de l’année ce dimanche à Imola, quelques semaines après avoir terminé second au Grand Prix de Bahreïn.
Cette victoire à Imola permet également à Max Verstappen de revenir au contact de Lewis Hamilton au championnat du monde des pilotes avec désormais un seul point d’écart entre les deux hommes après la deuxième course de l’année (voir classement complet en bas de l’article).
Cependant, malgré cette première victoire et ce très bon début de saison, Horner a également averti qu’il s’attendait à ce que le combat avec Mercedes serait extrêmement difficile jusqu’à la fin de la saison 2021.
« Max a pris un incroyable départ, puis il a été autoritaire au premier virage pour ensuite contrôler toute la course avec brio. » a déclaré Horner.
« C’est toujours difficile de perdre une course comme ce fut le cas à Bahreïn, d’autant que c’est tellement serré avec Mercedes. Nous sommes venus ici et avons remporté cette victoire et nous repartons avec un seul point de différence entre les deux pilotes au championnat. Il y a encore une longue route à parcourir dans ce championnat. »
« C’est de loin le meilleur début de saison que nous ayons eu depuis plusieurs années, nous voulons donc simplement continuer à rester sur notre élan. »
« C’est aussi fantastique pour Honda, parce que c’est leur première victoire depuis Ayrton Senna en 1991 ici [à Imola]. Nous voulons donc simplement maintenir l’élan tout au long de l’année. »
« Nous avons une bonne voiture, mais nous pouvons aussi voir que Mercedes est très, très rapide. Leur dégradation [de pneus] est meilleure que la nôtre, il suffit de regarder cela à la fin du relais sur les Intermédiaires et leur rythme en fin de course [avec la voiture d’Hamilton]. »
« Lewis a signé le meilleur tour en course avec une belle marge. Il a également bénéficié du DRS, mais leur rythme était très, très fort. Nous allons donc devoir travailler pour les maintenir sous pression. »