Robert Kubica au volant de l’Alfa Romeo en EL1 à Bahreïn

Le pilote de réserve de l’équipe Alfa Romeo Racing, Robert Kubica, aura de nouveau l’opportunité de prendre le volant de la C39 avant la fin de la saison comme il l’a confirmé à nos confrères de TVP Sport.

Le pilote polonais sera au volant de l’Alfa Romeo lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn, ainsi que pour les EL1 du Grand Prix d’Abou Dhabi, dernière manche de la saison 2020.

« Mon rôle sera le même que d’habitude, cependant, beaucoup de temps s’est écoulé depuis que je suis monté dans la voiture la dernière fois, donc, la tâche ne sera pas facile. » a expliqué le Polonais à TVP Sport.

« Je vais devoir rapidement passer à une voiture de Formule 1 après le DTM. Mon objectif sera donc de collecter autant d’informations aussi précieuses que possible pour aider l’équipe à se préparer pour le week-end. »

« Cela devrait aussi m’aider à comprendre dans quelle direction la voiture a évolué et ce qui a changé depuis plusieurs mois. »

On ne sait toujours pas en revanche lequel des deux pilotes titulaires Robert Kubica remplacera pour les essais libres 1 à Bahreïn et Abou Dhabi.

Hamilton revient sur ses discussions avec Ferrari qui n’ont jamais abouti

Lewis Hamilton explique que ses contacts établis avec la Scuderia Ferrari ces dernières années n’ont finalement jamais dépassé le stade de discussions, notamment pour des raisons de timing.

En effet, le pilote Mercedes ne s’est jamais retrouvé disponible sur le marché des pilotes au cours des dernières années lorsqu’un baquet à Maranello se libérait, et bien qu’il ne soit absolument pas certain que le Britannique aurait signé un contrat avec Ferrari, des discussions informelles ont bien eu lieu entre les deux parties.

« Nous n’avons jamais été vraiment proches, nous avons eu des discussions à quelques occasions, mais nous n’avons jamais dépassé le stade d’évoquer les différentes options sur la table. » a expliqué Hamilton dans un entretien accordé à la Gazzetta Dello Sport.

« Nous ne sommes jamais allés au-delà [des discussions]. Nos positions ne se sont jamais alignées, et je pense que le timing compte beaucoup et que les choses n’arrivent jamais par hasard. »

« Ces dernières saisons, mon contrat expirait toujours à un moment différent des autres pilotes. Voilà comment cela s’est passé au final. »

Le septuple champion du monde de F1 devrait en toute logique signer un nouveau contrat avec Mercedes pour au moins deux saisons, tandis qu’il aura la possibilité en 2021 de devenir le pilote le plus titré de l’histoire avec peut-être un huitième titre mondial.

Une erreur de procédure de départ sur les Red Bull à Istanbul ?

Dimanche dernier au Grand Prix de Turquie, les deux pilotes Red Bull, Max Verstappen et Alexander Albon, sont restés littéralement collés sur la grille de départ à l’extinction des feux.

Bien que la piste étaient largement glissante et que les deux pilotes Red Bull se trouvaient du côté sale de la grille, selon l’ancien pilote Renault Jolyon Palmer, ce départ complétement raté pour eux pourrait être dû à une erreur de procédure et non à une erreur de la part des pilotes.

« Le départ a été un désastre relatif pour les deux pilotes Red Bull. » estime Jolyon Palmer dans sa dernière chronique pour le site de la F1.

« En partant deuxième et quatrième, ils étaient tous les deux du côté sale et le plus humide de la grille et cela a certainement eu un effet, avec d’autres pilotes comme Leclerc et Norris qui ont eu également des départ hideux en partant depuis les douzième et quatorzième places. »

« Sans aucun doute, le meilleur côté pour prendre le départ était l’extérieur, qui était plus sec. Nous avons vu dans la dernière partie de la course à quel point il y avait peu d’adhérence en dehors de la ligne de course et à quel point il était facile de tourner depuis la partie la plus humide. »

Le départ raté de Red Bull à Istanbul

« C’est cette différence d’adhérence qui a fait le plus grand mal aux Red Bull, Leclerc et Norris, car ils ont à peine réussi à décoller depuis l’extérieur. »

« Mais il y avait d’autres pilotes qui ont réussi de bons départs malgré le fait qu’ils étaient eux aussi du mauvais côté de la grille. Notamment Lewis Hamilton qui a pris le départ depuis la sixième place et qui a rapidement dépassé les deux Red Bull. »

« Cela indique qu’il ne s’agissait pas seulement d’une mauvaise adhérence et le fait que les deux pilotes aient eu un départ aussi lamentable suggère une erreur de procédure, plutôt qu’une erreur de pilotage spécifique, bien que Verstappen a tiré sur son embrayage une deuxième fois, alors que le régime moteur diminuait, ce qui a rendu son départ pire que celui d’Albon. »

« Les deux pilotes Red Bull ont pris le départ sur la première vitesse, qui est la méthode conventionnelle sur le sec et à peu près la seule fois que la première vitesse est utilisée sur la piste. »

« Mais dans des conditions humides, tous les autres partant depuis le top dix ont utilisé la deuxième vitesse pour démarrer, pour limiter le patinage des roues au démarrage. »

« Cependant, AlphaTauri a également utilisé la première vitesse [autres monoplaces équipées du moteur Honda] et ils ont eu de meilleurs départs, donc, ce n’est peut-être pas la raison déterminante. »

Le départ vu depuis la Ferrari de Vettel 

Ferrari : une décision « importante » de ne pas lancer la course derrière la Safety Car

La Scuderia Ferrari salue la décision de la direction de course de ne pas avoir donné le départ du Grand Prix de Turquie derrière la Safety Car dimanche dernier à Istanbul.

En Turquie, Ferrari a décroché son meilleur résultat de l’année avec une troisième place pour Sebastian Vettel et une quatrième position pour son coéquipier Charles Leclerc à l’arrivée de l’épreuve.

Onzième et douzième sur la grille de départ, les chances de voir l’un des deux pilotes Ferrari sur le podium ce dimanche étaient donc très faibles, mais la décision prise par la direction de course de lancer le Grand Prix sur départ arrêté et non pas derrière la voiture de sécurité a été un élément très important selon Ferrari.

« La pluie qui est tombée avant la course a restreint le choix des pneus avec lesquels commencer à l’alternative entre les pneus pluie et intermédiaires, et nous avons opté pour le premier car il y avait encore beaucoup d’eau stagnante à de nombreux points de la piste. » nous explique Iñaki Rueda, stratège en chef chez Ferrari.

« La décision de la direction de course de ne pas partir derrière la Safety Car était importante car si nous avions fait quelques tours à un rythme réduit, les pneus auraient perdu encore plus de température, rendant la conduite encore plus difficile dans les premiers tours de course. »

« Nos deux pilotes sont partis de la onzième et de la douzième position et à Istanbul la différence entre les côtés propres et sales était très nette, même sur piste humide. »

« Sebastian a profité de cette opportunité de manière magistrale, avec un très bon départ et après avoir évité une partie du chaos qui s’était créé devant lui, il s’est retrouvé quatrième après quelques virages. »

« Au contraire, Charles a eu beaucoup plus de difficultés dans les premiers tours de course et au départ et s’est retrouvé à la quatorzième place à la fin du premier tour. »

A l’arrivée, Sebastian Vettel a franchi la ligne collé à la boîte de vitesses de la Racing Point de Sergio Perez et l’écart entre les deux hommes était de seulement 327 millièmes.

Alfa Romeo soulagée de ne pas perdre de place au championnat après la Turquie

Avec ses deux monoplaces dans le top dix sur la grille de départ du Grand Prix de Turquie le week-end dernier, l’équipe Alfa Romeo pensait que les conditions de piste difficiles allaient lui offrir des opportunités pour repartir d’Istanbul avec de gros points.

En qualifications le samedi, Kimi Raikkonen a signé le huitième meilleur temps et Antonio Giovinazzi a réussi à placer son Alfa Romeo sur la dixième place de la grille, cependant, l’optimisme affiché avant le début de la course est vite retombé lorsque Giovinazzi a dû abandonner sur problème mécanique et que Kimi Raikkonen a commencé à dégringoler dans le classement.

« Nous n’avons pas été en mesure de capitaliser sur les très bonnes performances que nous avons réalisées en qualifications, alors que nous étions parmi les plus rapides en piste. » a déclaré Fred Vasseur, team principal de l’équipe Alfa Romeo.

« Notre course a été difficile, parce que les pneumatiques étaient très difficiles à gérer. Nous aurions probablement pu nous débrouiller sur une piste mouillée, mais dans des conditions de séchage progressif, nous avons eu du mal. »

« Au final, nous avons perdu la voiture d’Antonio à cause d’un problème technique en début de course et Kimi [Raikkonen ] a terminé 15e, ce qui n’était pas ce que nous espérions. »

Seul point positif pour Alfa Romeo, l’écurie suisse conserve sa huitième position au classement des constructeurs après le Grand Prix de Turquie.

« De manière positive au moins, nous n’avons pas perdu de position sur nos rivaux au championnat et nous sommes sur le point de confirmer notre huitième place au classement des constructeurs, avec trois courses à disputer. »

Classement F1 2020 constructeurs 

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Nico Hülkenberg reste en contact et patiente pour 2021

L’Allemand Nico Hülkenberg assure qu’il n’a pas d’annonce à faire sur un éventuel contrat avec une équipe de F1 pour la saison prochaine, mais l’ancien pilote Renault confirme qu’il est en contact avec des équipes.

Nico Hülkenberg a quitté la Formule 1 à la fin de la saison 2019 lorsqu’il a quitté l’équipe Renault F1 pour être remplacé par le Français Esteban Ocon et depuis, le pilote allemand chercher toujours à revenir en catégorie reine.

Cette année, Hülkenberg a fait bonne impression lorsqu’il est venu remplacer à la dernière minute le Mexicain Sergio Perez [positif au Covid] au Grand Prix de Grande-Bretagne au volant d’une Racing Point qu’il a découvert à peine quelques minutes avant la première séance d’essais libres.

Malheureusement, il ne pourra pas prendre le départ de la course le dimanche en raison d’une panne détectée sur sa monoplace quelques minutes avant le départ.

Après ce week-end à Silverstone en tant qu’intérim de luxe, Hülkenberg a été conservé par Racing Point pour le second week-end sur le même tracé dans le cadre du Grand Prix du 70e anniversaire de la F1 toujours pour remplacer Perez forcé de rester à l’isolement et, là encore, Hülkenberg a impressionné par sa vitesse de pointe et sa rapidité d’adaptation dans un environnement nouveau.

Au Grand Prix de l’Eifel, une nouvelle fois l’Allemand a été appelé à la rescousse par Racing Point pour qu’il remplace Lance Stroll, lui aussi testé positif au Covid et, là encore, Hülkenberg a fait le job en terminant la course le dimanche à la huitième place, alors qu’il s’élançait depuis le fond de la grille.

Après ses belles prestations, Nico Hülkenberg est donc évidemment en discussions avec des équipes pour la saison prochaine et l’option la plus sérieuse semble être l’équipe Red Bull Racing, qui n’a toujours pas pris de décision concernant l’avenir de son pilote Alex Albon.

Interrogé sur la chaîne Servus TV [qui appartient à Red Bull], Hülkenberg dit qu’il n’a pour le moment pas grand chose à annoncer.

« Il n’y a rien à signaler, les rumeurs se sont un peu calmées et je pense que cela prendra un peu de temps avant que ce ne soit vraiment clair. » indique Hülkenberg au micro de Servus TV.

« Bien-sûr, je suis en contact avec des gens qui savent ce qui se passe, mais pas tous les jours ou toutes les semaines. »

« J’ai des gens qui m’aident, mais en principe, les premiers contacts, ce genre de choses, je les fais généralement moi-même. »

Le pilote allemand n’a cependant pas exclu la possibilité de revenir avant la fin de l’année pour remplacer un pilote et se tient donc toujours prêt à partir : « On verra si c’est le cas, de toute façon, c’est une situation complétement imprévisible. »

« Bien-sûr, je ne peux rien supposer et je ne m’attends pas à ce que quelque chose se produise tous les week-ends. Mais bien-sûr, cela peut arriver, je dois juste rester en forme et être prêt. »

Pierre Gasly veut comprendre ce qui n’a pas fonctionné à Istanbul

Le Français Pierre Gasly ne cachait pas son mécontentement après un Grand Prix de Turquie compliqué pour lui et son équipe à Istanbul.

Le pilote AlphaTauri savait dès le départ du Grand Prix que la course serait difficile pour lui, puisqu’il a écopé d’une pénalité le reléguant en fond de grille pour un changement de moteur sous parc fermé le samedi soir après les qualifications.

Au final, Gasly a franchi la ligne d’arrivée à la treizième position avec 1 tour de retard sur le top dix et après la course, le Français ne cachait pas sa colère d’avoir dû lutter au volant d’une monoplace en manque de compétitivité sur une piste détrempée.

« Tout le week-end a vraiment été mauvais. Nous avons eu une très mauvaise performance sur le mouillé. » a déclaré Pierre Gasly dimanche soir.

« Honnêtement, c’est même un peu gênant parce que nous étions tellement lents dans les conditions humides avec les Intermédiaires. Nous ne pouvions pas les faire fonctionner. »

« C’était la même chose en qualifications, et en plus nous avons pris une pénalité, donc nous avons eu beaucoup de problèmes. »

« Nous devons faire mieux [lors des prochaines courses], parce que honnêtement, ce fut une mauvaise performance de notre part. »

« Nous devrons faire mieux pour les prochaines courses. Bien-sûr, il s’agissait de conditions tout à fait uniques et je ne pense pas que nous allons de nouveau les affronter. »

« Mais juste pour nous tous, nous devons comprendre ce qui n’a pas fonctionné. Nous avions déjà des réponses [le samedi après les qualifications] mais nous n’avons pas pu faire de changement [avant la course]. »

« Je pense que nous aurions pu faire un bien meilleur travail, mais maintenant c’est fait et nous devons nous pencher sur les trois prochaines courses. »

Une piste glissante certes, mais un GP de Turquie sensationnel pour Brawn

Le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, a insisté sur le fait que le manque d’adhérence sur le tracé d’Istanbul le week-end dernier pour le Grand Prix de Turquie a été largement évoqué par les pilotes, mais qu’il ne fallait pas oublier que le circuit d’Istanbul a été ajouté au calendrier à la dernière minute.

Avant que la F1 n’arrive à Istanbul, les organisateurs ont pris la décision de resurfacer tout le circuit, ce qui a eu pour conséquence de rendre la piste quasiment impraticable pour les pilotes tant elle était glissante.

L’arrivée de la pluie sur le tracé dès le samedi n’a certainement pas arrangé les choses, mais Ross Brawn insiste sur le fait que certains pilotes s’en sont mieux sortis que d’autres.

« Le promoteur et le pays ont fait un travail fantastique pour mettre le circuit en position d’accueillir un Grand Prix sensationnel. » estime le manager sportif de la Formule 1 dans sa dernière chronique pour le site du championnat du monde.

« Je suis conscient que les pilotes n’étaient pas satisfaits des niveaux d’adhérence globaux, mais c’était une conséquence de la décision tardive de courir là-bas car le calendrier a été révisé pour répondre au Covid-19. »

« Je pense que les pilotes doivent parfois se souvenir qu’il s’agit d’une course et de savoir qui franchit la ligne en premier, alors même si les niveaux d’adhérence n’étaient pas élevés, c’était la même chose pour tout le monde. »

« Certains pilotes ont baissé la tête et l’ont accepté, d’autres ont trouvé que c’était une distraction. »

« Avoir une surface difficile comme nous l’avons eu ce week-end n’était pas une mauvaise chose. Cela montrait au maximum le talent d’un pilote. Je ne pense pas que les niveaux d’adhérence soient une mesure du niveau de compétitivité que vous aurez. »

« La concurrence doit être juste et équitable. C’est un sport, nous devons donc donner à chacun la même chance. C’est un défi, mais cela devrait être considéré comme une bonne chose. »

« À titre d’exemple, Monaco a toujours été considérée comme une épreuve et une course très difficile, mais si vous l’acceptez et que vous la considérez positivement comme un grand défi, vous réussirez et gagnerez des courses là-bas. Si vous y allez dans un état d’esprit négatif, vous ne réussirez pas. »

« La Turquie n’avait pas la surface la plus adhérente, mais ceux qui ont baissé la tête et pensaient que c’était une opportunité ont eu du succès. »

Max Verstappen au volant d’une Red Bull mal réglée à Istanbul

Sixième à l’arrivée du Grand Prix de Turquie dimanche dernier, Max Verstappen a dû composer au volant d’une monoplace déséquilibrée à la suite d’une erreur de réglage de l’aileron avant de la RB16 commise par son équipe.

Après un départ complétement raté depuis la deuxième place sur la grille, en raison notamment d’un manque de grip sur une piste détrempée, le pilote Red Bull s’est ensuite débattu durant toute la course au volant d’une monoplace totalement déséquilibrée après que son équipe ait modifié le set-up de son aileron avant.

« En gros, tout est allé de travers. Il s’avère que le réglage de mon aileron avant était erroné. » a expliqué le pilote Red Bull à De Telegraaf après la course.

« Nous avions d’un côté sept degrés de moins que ce que nous aurions dû avoir sur le réglage de l’aileron, ce qui est beaucoup. »

« Normalement, on ajuste d’un degré ici et là, ou quelque chose comme ça, mais là, sept degrés c’est beaucoup. Il n’y a donc rien à faire en tant que pilote, car rien ne fonctionne dans ce cas. »

Max Verstappen occupe la troisième place au championnat des pilotes avec 27 points de retard sur Valtteri Bottas et 30 points d’avance sur Sergio Perez, quatrième.

« Des riches plus riches et des pauvres plus pauvres » en Turquie selon Russell

Le pilote Williams George Russell regrette que son week-end à Istanbul ait été perturbé par le manque d’adhérence sur une piste resurfaçée avant que la F1 n’arrive en Turquie et qui a rendu la vie difficile à toutes les équipes.

Comme l’admet George Russell, le plaisir était plutôt limité sur la piste d’Istanbul avec des conditions incroyablement glissantes tout au long du week-end et une impression de rouler avec une Formule 1 sur une véritable patinoire de l’aveu même de certains pilotes.

Après avoir terminé le Grand Prix de Turquie à un tour du vainqueur Lewis Hamilton, et après avoir tapé le mur à l’entrée de la voie des stands lors de son tour de reconnaissance avant le départ de la course, George Russell explique pourquoi la vie des pilotes au plus bas de la grille est tellement plus difficile que pour les pilotes Mercedes ou Red Bull.

« Je pense que c’est le plus dur à comprendre pour ceux qui ne pilotent pas une F1. Quand on va plus lentement, il y a moins d’adhérence. » explique George Russell dans le podcast F1 Nation.

« C’était le cas ce week-end et c’est pourquoi les riches sont devenus plus riches et les pauvres plus pauvres. Les voitures rapides avec le plus d’appuis et la plus grande adhérence mécanique pouvaient aller plus vite dans les virages au départ, ce qui leur a donné ensuite plus de température dans les pneus, et donc encore plus d’adhérence. »

« Ensuite, il y a aussi le fait que les voitures plus lentes sortent des stands un peu plus lentement aussi. Vous perdez alors de l’adhérence et vous vous retrouvez dans une spirale descendante, tandis que les autres sont dans une spirale ascendante. C’est pour cela que vous avez vu tant de différence dans les temps au tour entre nous. »

« Cela ne veut pas dire qu’aucun d’entre n’était à la limite, parce que nous étions tous à la limite, mais à notre propre limite, et malheureusement, c’était très différent d’un pilote à l’autre. »

Russell admet que le manque d’adhérence lui a laissé un sentiment doux-amer à la fin du week-end, lui qui souhaitait performer pour sa toute première visite sur le tracé d’Istanbul.

« C’était les pires conditions dans lesquelles je n’ai jamais piloté. Ce n’était pas tellement à cause de l’humidité, mais bien à cause du manque d’adhérence. »

« Nous voulons toujours pousser ces voitures à la limite, et ce week-end, nous n’avons tout simplement pas pu le faire. »

« Nous travaillons normalement en dixièmes de secondes, pas en secondes. Vous n’avez qu’à regarder les écarts entre les voitures, les différences se sont faites avec les pneus et je n’ai jamais vécu un week-end de course où c’était aussi sensible avec les pneus. »

« C’est vraiment dommage, parce que c’était une très bonne piste que nous n’avons pas pu apprécier. »

Roy Nissany confirmé au volant de la Williams pour les EL1 à Bahreïn

Le pilote de réserve de l’équipe Williams Racing, Roy Nissany, participera à sa troisième et dernière séance d’essais libres de l’année le vendredi 27 novembre à Bahreïn.

Après avoir déjà pris le volant de la Williams FW43 à deux reprises cette année lors d’essais libres du vendredi [Barcelone et Italie], Nissany participera à sa dernière séance d’essais libres au Grand Prix de Bahreïn sur le tracé de Sakhir.

Après ce roulage, le pilote israélien aura de nouveau la possibilité de prendre les commandes de la FW43 lors de la seule journée de tests d’après saison qui est organisée à Abou Dhabi le mardi 15 décembre.

Lors de ce test des jeunes pilotes, Roy Nissany roulera toute la journée sur la piste de Yas Marina, alors que Jack Aitken sera lui aussi en piste au même moment dans la seconde Williams FW43.

« Le test d’Abou Dhabi est une autre excellente occasion pour moi de développer ma connexion avec la voiture. » a déclaré Nissany.

« Contrairement à des EL1, le test nous donne beaucoup plus de temps et de kilomètres pour affiner et mettre en synergie la voiture et ma conduite. »

Williams confirme ses pilotes pour les tests d’Abou Dhabi

L’équipe Williams a confirmé ses pilotes pour les tests qui auront à Abou Dhabi après la dernière course de la saison 2020.

L’écurie britannique alignera Roy Nissany et Jack Aitken au volant de la FW43 le mardi 15 décembre à Abou Dhabi.

Jack AItken et Roy Nissany s’appuieront tous les deux sur leur expérience antérieure de la FW43, Aitken ayant participé aux EL1 au Grand Prix de Styrie. Nissany quant à lui a conduit la voiture à deux reprises jusqu’à présent cette année, en EL1 aux Grands Prix d’Espagne et d’Italie.

Le test des jeunes pilotes qui remplace le traditionnel Tire Test de fin de saison, ne durera qu’une journée et s’adressera uniquement aux pilotes n’ayant pas pris le départ de plus de deux Grands Prix. Jack Aitken et Roy Nissany, qui ont tous deux concouru en Formule 2 cette année, passeront chacun une journée au volant avec l’équipe grâce à l’utilisation de deux monoplaces pour cette journée de tests.

« Williams est ravie de pouvoir offrir ce temps de piste supplémentaire aux pilotes de l’académie de l’équipe pour les aider dans leur développement et dans le travail de corrélation en cours dans les coulisses de Grove. » indique l’équipe.

« Bien sûr, je suis ravi de pouvoir revenir dans la FW43 à Abou Dhabi. Après ma sortie en EL1 avec l’équipe plus tôt dans l’année, je chercherai à tirer parti de mon expérience avec l’équipe et à obtenir des tours toujours bienvenus à mon actif. » a déclaré Jack Aitken.

« Même si nous ne pourrons pas trop tester avec la façon dont le programme est défini, il y a toujours des choses à apprendre, et ce sera une excellente façon de terminer la saison. »

Roy Nissany a ajouté: « Le test d’Abu Dhabi est une autre excellente occasion pour moi de développer ma connexion avec la voiture. »

« Contrairement à des EL1, le test nous donne beaucoup plus de temps et de kilomètres pour affiner et mettre en synergie la voiture et ma conduite. »

Pilotes présents en piste le mardi 15 décembre à Abou Dhabi 

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Abiteboul sur Alonso : le vieux n’a rien perdu de sa ferveur !

Le patron de l’équipe Renault F1, Cyril Abiteboul, a admis qu’il n’était pas encore certain que Fernando Alonso puisse participer aux tests des jeunes pilotes sur la piste d’Abou Dhabi après la dernière course de la saison 2020.

Le double champion du monde de F1 – qui fera son grand retour en 2021 avec l’équipe Alpine F1 [nouvelle identité de l’équipe Renault] – a déjà pu boucler 100 kilomètres au volant de la RS20 de la saison actuelle à Barcelone lors d’une journée de tournage.

Mais ce roulage au volant de la monoplace de la saison en cours est extrêmement encadré par la FIA et l’équipe ne peut utiliser que des gommes spéciales de démonstration lors de cet essai et n’a pas le droit de développer la monoplace.

Dans ce contexte, Renault a donc décidé de permettre à Alonso de rouler au volant d’une monoplace de la saison 2018 lors de deux journées de tests organisées à Bahreïn au début du mois d’octobre, ainsi que deux autres journées organisées ce début de semaine à Abou Dhabi.

Interrogé sur la possibilité de voir une nouvelle fois le pilote espagnol prendre le volant cette fois-ci de la RS20 après la dernière course de la saison à Yas Marina, Cyril Abiteboul a confirmé que l’équipe attendait toujours une réponse de la FIA.

« On attend encore une réponse de la FIA pour être tout à fait honnête sur la possibilité de rouler en « post-season » le mardi après le Grand Prix d’Abou Dhabi avec la voiture de 2020. » a déclaré Cyril Abiteboul au micro de Canal+ samedi dernier.

« Si ça ne se fait pas, ça sera dommage, on acceptera, mais il y a de toute façon ces quatre journées de roulage [Bahreïn et Abou Dhabi] qui auront été faites. »

Concernant les performances du pilote espagnol au volant de la Renault RS18 lors de son premier test de deux jours à Bahreïn, Abiteboul assure que le double champion du monde n’a rien perdu de sa vitesse et a été très rapide face aux petits jeunes de l’Académie.

« Il est ultra motivé. Il a fait deux belles journées [à Bahreïn], deux fois 500 kilomètres. Il a été impressionnant de régularité, il a été impressionnant de feedbacks, il a été rapide aussi, très rapide, même par rapport aux petits jeunes, parce que c’était une séance organisée avec également nos jeunes pilotes de l’Académie, et je peux vous dire que le vieux il n’a rien perdu de sa ferveur. »

Brawn : Perez mérite plus que tout sa place sur la grille en 2021

Ross Brawn, manager sportif de la F1, a salué la belle performance de Sergio Perez et Sebastian Vettel dimanche dernier au Grand Prix de Turquie.

A Istanbul, Perez et Vettel ont terminé sur le podium au terme d’une course dont la gestion était loin d’être facile en raison des conditions difficiles avec une piste détrempée et donc très glissante.

Perez a franchi la ligne d’arrivée à la seconde position, tandis que Sebastian Vettel a fait une belle remontée depuis la onzième place sur la grille de départ pour finalement franchir la ligne d’arrivée à la troisième position, s’offrant ainsi son premier podium de l’année.

Pour Ross Brawn, il ne fait aucun doute que ses deux pilotes d’expérience ont démontré ce dimanche face aux jeunes leur talent dans des conditions particulières.

« Ce que nous avons pu voir, c’est que la vieille génération a démontré son expérience et les jeunes prétendants ont démontré qu’ils ont encore un peu plus à apprendre. » estime Brawn dans sa dernière chronique pour la Formule 1.

« C’est fascinant de regarder la performance de Sebastian ce week-end, alors que les gens n’hésitent pas à écarter les sportifs dès qu’ils ont une période plus calme. »

« Dimanche nous a rappelé son énorme talent. Il a été un peu dans l’ombre de Charles [Leclerc] cette année, et arriver à la fin de son mariage avec Ferrari n’est pas facile. »

« Je pense que le Grand Prix de Turquie a été un grand jour pour lui. Il n’a pas fait d’erreur et était prêt à bondir dès qu’une opportunité se présentait. »

« Perez quant à lui a réalisé une excellente performance, et je l’ai déjà dit dans cette chronique, ce serait une tragédie s’il n’était pas en F1 l’année prochaine. »

« Il mérite plus que tout sa place sur la grille. Si vous êtes une équipe à la recherche d’un pilote compétitif pour maximiser chaque opportunité, Perez est votre homme. »

Rappelons que Sergio Perez devra quitter l’équipe Racing Point à la fin de cette saison et sera remplacé par…Sebastian Vettel l’an prochain.

Le Mexicain pour sa part n’a toujours pas signé de contrat pour 2021 et sa seule option sérieuse semble être l’équipe Red Bull Racing, qui a décidé qu’elle prendrait une décision concernant l’avenir de son actuel pilote, Alex Albon, à la fin de l’année.

Pour la petite anecdote, grâce à son podium décroché à Istanbul dimanche dernier, Sergio Perez se retrouve désormais quatrième au championnat des pilotes.

La FIA incapable de prouver que Verstappen a coupé la ligne des stands

Ce dimanche au Grand Prix de Turquie, le pilote Red Bull Max Verstappen a été placé sous enquête par les commissaires sportifs de l’épreuve à la suite d’une sortie de la voie des stands litigieuse.

Le pilote Red Bull a touché la ligne blanche qui matérialise la séparation entre la sortie de la voie des stands et la piste et que les pilotes ne doivent surtout jamais couper sous peine de se voir infliger une lourde pénalité.

Ci dimanche à Istanbul, après son arrêt au stand le pilote Red Bull a « effleuré » la ligne blanche à la reprise des gaz sur une piste complétement détrempée à cet endroit précis [voir vidéo ci-dessous @Canal+]

Après la course, les commissaires sportifs ont donc visionné toutes les caméras disponibles pour regarder cet incident sous tous les angles, mais force est de constater qu’aucune des caméras ayant filmé la scène ne leur a permis d’y voir plus clair comme précisé dans le compte rendu des commissaires.

« Après avoir examiné des preuves vidéo provenant d’une grande variété de caméras et d’angles avec les résolutions les plus élevées disponibles, les commissaires sont incapables de trouver des preuves concluantes démontrant hors de tout doute raisonnable qu’une partie de la voiture #33 a complétement traversé la ligne blanche séparant la sortie des stands de la piste. » peut-on lire dans le compte rendu.

Au final donc, Max Verstappen n’a écopé d’aucune pénalité après course et a donc bien conservé sa sixième position à l’arrivée du Grand Prix de Turquie.

190 tours de plus pour Alonso au volant de la Renault RS18

Tests terminés pour Fernando Alonso à Abou Dhabi après deux journées de roulage sur le tracé de Yas Marina au volant de la Renault RS18.

Le double champion du monde de F1 – qui fera son grand retour en catégorie reine l’an prochain avec Alpine F1 [la nouvelle identité de Renault F1 en 2021] – a bouclé dimanche 74 tours du circuit et 116 tours ce lundi, soit 190 tours au total.

Avant ces deux journées de tests à Abou Dhabi, Alonso a déjà pu rouler deux jours à Bahreïn avec la RS18 et une journée à Barcelone au volant de la RS20  de cette saison.

« Bonjour tout le monde, je viens de terminer ma seconde journée de test ici à Abou Dhabi, après Bahreïn. » a déclaré Alonso dans une courte vidéo postée par Renault.

« C’est juste fantastique de pouvoir retourner au volant d’une Formule 1, de ressentir de nouveau la vitesse d’une F1, prendre connaissance des procédures de l’équipe. J’ai savouré chacun des tours. »

« J’ai hâte d’être l’année prochaine, de revenir en course et entre-temps, je vais soutenir l’équipe pour les dernières courses. A très bientôt. »

Avant qu’il ne débute officiellement en tant que pilote titulaire l’an prochain avec Alpine, Fernando Alonso devrait tout de même participer aux tests des « jeunes pilotes » à Abou Dhabi en fin d’année, bien que Renault F1 attend toujours la confirmation de la FIA.

Sans gros sponsor derrière lui, Magnussen devrait quitter la F1

Remercié par l’équipe Haas qu’il quittera à la fin de cette saison, le pilote danois Kevin Magnussen n’a que très peu de chances de pouvoir rester en catégorie reine l’an prochain en raison du peu d’options disponibles et du manque de soutien financier.

Lorsqu’on lui demande s’il pense avoir encore une chance de rester en Formule 1 en 2021, Kevin Magnussen a été très franc et a répondu : « Il ne me semble pas y avoir de possibilités de rester en Formule 1 en tant que pilote sans l’appui de gros sponsors, chose que je n’ai pas. » explique Magnussen au journal danois Ekstra Bladet.

« Il n’y a donc aucune possibilité que je puisse rester en F1, à part s’il y a peut-être un poste de pilote de réserve, je ne sais pas. »

Le pilote danois a en fait déjà tiré un trait sur la F1 et a entamé des discussions dans d’autres catégories, mais Magnussen ne veut pas encore annoncer quoi que ce soit tant qu’il ne détient pas un contrat en bonne et due forme entre les mains.

« Les discussions deviennent de plus en plus sérieuses et je suis sur le point de savoir ce qu’il va probablement se passer. Mais ce n’est pas quelque chose dont je peux parler, car rien n’a encore été signé. »

Lorsqu’on lui demande s’il est certain de pouvoir encore rouler l’année prochaine dans n’importe quelle catégorie, Magnussen répond : « Je suis presque sûr de pouvoir piloter quelque chose l’année prochaine. »

Au début du week-end à Istanbul, Magnussen a évoqué des discussions avec plusieurs équipes en Indycar : « L’Indycar est en haut de ma liste de souhaits. » a indiqué Magnussen jeudi dernier en conférence de presse du Grand Prix de Turquie.

« J’ai toujours été un grand fan, même enfant, cela m’a toujours attiré. Je pense que les ovales sont vraiment cool et spectaculaires. Ce serait de toute façon quelque chose de complétement différent [par rapport à la F1]. »

« Les tracés sur lesquels ils roulent sont vraiment « old school », j’aime beaucoup. J’ai toujours très bien aimé les Etats-Unis et je pourrais très bien m’imaginer vivre là-bas et y courir. »

« Il y a des négociations avec les équipes, mais il ne reste plus beaucoup de cockpits et le plus gros problème est que je ne peux pas arriver avec beaucoup d’argent. »

Brawn : Hamilton est au sommet de sa carrière

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, estime que Lewis Hamilton est au sommet de sa carrière après avoir décroché ce dimanche en Turquie son septième titre mondial, égalant ainsi le record établi par Michael Schumacher précédemment.

Sixième sur la grille de départ ce dimanche à Istanbul, le Britannique Lewis Hamilton a réussi à garder son calme dans des conditions de piste compliquées et à remonter lentement mais sûrement jusqu’aux leaders avant de décrocher finalement sa 94e victoire en Formule 1 et un septième titre mondial.

« Toutes mes félicitations à Lewis. Il a montré aujourd’hui [dimanche] pourquoi il est un talent si exceptionnel. Je suis toujours intéressé par les commentaires de Lewis pendant la course à la radio de l’équipe, suggérant que les choses ne vont pas bien, ce qui est toujours divertissant – mais il tient toujours. » a déclaré Ross Brawn dans sa dernière chronique pour la F1.

« En Turquie, bien que son équipe Mercedes ait eu du mal à garder le rythme tout le week-end sur une surface glissante dans des conditions froides, il est resté patient dans la course, a élaboré des stratégies et a poussé au besoin. »

« Il a fait fonctionner les pneus quand personne d’autre ne le pouvait. C’était la démonstration parfaite de ce qu’il est: sept fois champion du monde, égalant le record de Michael [Schumacher]. »

« C’est le genre de domination que dans la carrière de la plupart des gens dans le sport automobile, on ne voit qu’une seule fois. »

« J’ai eu la chance de le voir deux fois. J’ai eu la chance de travailler avec Lewis et Michael. Ce sont des personnages différents, ce qui est merveilleux car vous ne voulez pas de caractères métronomiques en F1. »

« Lewis est différent de Michael dans la façon dont ils abordent les choses. Au cœur de cela, ils ont tous deux un talent donné par Dieu. »

« Il est difficile de designer une faiblesse dans l’arsenal de Lewis. Il semble parfois ému à la radio mais l’équipe sait gérer cela grâce au calme de son ingénieur Pete Bonnington. »

« Bono ne se laisse pas impressionner par ce que dit Lewis et a une bonne riposte quand il est trop excité. Tout le monde dans cette équipe travaille si bien ensemble. »

« Dimanche n’a pas été une victoire facile. Il n’a pas mis la voiture en pole et est parti de loin. Ce fut un week-end difficile pour lui, en ce qui concerne la météo, les conditions et la piste. »

« Clairement, cela ne convenait pas à Mercedes au départ, mais ils ont gardé la tête baissée. Il est venu de plus bas sur la grille aujourd’hui. Il gagne quand il n’a pas d’opposition et il gagne quand on lui lance un gros défi. »

« En ce moment, il est au sommet de sa carrière. Et je ne sais pas à quel moment sa forme va commencer à se détériorer. »

Le directeur de Pirelli en F1 testé positif au Covid

La Formule 1 a confirmé ce lundi que le directeur de Pirelli, Mario Isola, a été testé positif au Covid-19 ce dimanche 15 novembre avant le départ du Grand Prix de Turquie.

L’Italien a été immédiatement placé à l’isolement et tous les cas contacts ont été testés aussi, mais aucun d’entre eux n’a renvoyé de résultat positif.

« La FIA, la Formule 1 et Pirelli peuvent confirmer que le directeur de Pirelli, Mario Isola, a été testé positif au COVID-19 le dimanche 15 novembre lors du Grand Prix de Turquie. » indique la Formule 1 ce lundi.

« Mario a renvoyé un résultat positif lors du programme de tests Covid régulier du dimanche. Il a été isolé, est asymptomatique et adhérera aux directives médicales locales. »

« Tous les cas contacts étroits ont été déclarés, testés à nouveau et aucun cas n’a renvoyé de résultat positif. Mario Isola sera rapatrié en Italie suivant les protocoles sanitaires rigoureux. »

Mario Isola a rapidement donné de ses nouvelles sur les réseaux sociaux en précisant qu’il se sentait bien et qu’il n’avait aucun symptôme.

Rappelons également qu’avant le début du week-end à Istanbul, le directeur par intérim de l’équipe Williams, Simon Roberts, a lui aussi été testé positif au Covid et placé à l’isolement pour dix jours.

Nico Rosberg félicite Hamilton pour son septième titre « plus que mérité »

Le champion du monde 2016 – et accessoirement ancien coéquipier et rival direct de Lewis Hamilton chez Mercedes durant quelques années – a lui aussi salué la performance du Britannique, qui est devenu ce dimanche à Istanbul septuple champion du monde de Formule 1.

La rivalité entre les deux hommes a été portée à son paroxysme lors de la saison 2016 au terme de laquelle l’Allemand Nico Rosberg a décroché son unique couronne mondiale en catégorie reine avant d’annoncer son retrait du sport quelques jours plus tard.

Les deux hommes se connaissent depuis leur enfance où ils ont évolué en Karting et, depuis cette époque, leur relation s’est dégradée au fil du temps et des compétitions pour devenir complétement ingérable pour l’équipe Mercedes en 2016.

Malgré cette rivalité, Nico Rosberg a tout de même tenu à saluer l’exploit réalisé ce dimanche par son ancien coéquipier, qui a réussi à égaler le record jusque-là détenu par Michael Schumacher avec ses sept titres mondiaux.

« Septuple champion du monde, c’est fou ! C’est plus que mérité. C’est sûrement l’une des plus grandes réalisations de l’histoire du sport. » a écrit Rosberg sur les réseaux sociaux.

« Toutes mes félicitations Lewis et profite des célébrations avec ta famille et tes amis. »