Leclerc était « intimidé » à l’idée de travailler avec Vettel chez Ferrari

Charles Leclerc admet qu’il était « intimidé » à l’idée de travailler aux côtés du quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel lorsqu’il est arrivé chez Ferrari en 2019.

Après avoir débuté sa carrière en F1 au sein de l’écurie Sauber Alfa Romeo en 2018, le jeune monégasque est catapulté chez Ferrari au bout d’une saison où il remplacera le Finlandais Kimi Raikkonen.

Encore tout jeune et avec une expérience relativement limitée dans le monde de la F1, Leclerc s’est retrouvé du jour au lendemain sous les feux des projecteurs et a dû apprendre à travailler au sein d’une énorme organisation comme Ferrari et aux côtés d’un quadruple champion du monde, ce qui a clairement intimidé le jeune monégasque.

« Au début de mon séjour chez Ferrari, c’était différent de ce que j’avais vécu avec mes autres coéquipiers parce que Seb était un tel champion. » explique Charles Leclerc dans un entretien accordé à la F1.

« Tout comme avec Ferrari, j’étais très intimidé par Seb au début, ce qui est normal, mais en fait, c’est un gars très normal et un gars très gentil. »

Après une brève période d’adaptation, Leclerc a rapidement pris le dessus sur son coéquipier et s’est offert sa première victoire en F1 dès sa première saison avec l’écurie italienne [au GP de Belgique].

Au fil des semaines, la relation entre les deux hommes est alors devenue un peu plus tendue et a atteint son apogée au Grand Prix du Brésil 2019 lorsque les deux pilotes se sont percutés en course et ont dû tous les deux abandonner.

« Il y a eu des moments un peu plus difficiles, comme le Brésil [en 2019], ce qui arrive toujours, mais je pense que nous avons assez bien géré la situation et nous avons réussi à tourner la page assez rapidement par la suite. »

Depuis, la relation entre Vettel et Leclerc semble s’être assagie, même s’ils se sont de nouveau percutés au Grand Prix d’Autriche en début de saison.

« Nous nous entendons très bien depuis le début. Il y a une compétitivité qui joue un rôle dans la relation mais qui ne change jamais la façon dont nous nous parlons. C’est une bonne chose. »

L’an prochain, Charles Leclerc fera équipe avec l’Espagnol Carlos Sainz chez Ferrari, tandis que Sebastian Vettel rejoindra le Canadien Lance Stroll chez Aston Martin.

Russell veut que la FIA revoie la règle après un drapeau rouge en F1

Le Britannique George Russell estime que la FIA devrait repenser les règles autour des relances de course en F1, ainsi que ce qui est permis de faire sur les monoplaces durant une période de drapeau rouge.

Au cours des deux derniers Grands Prix, la FIA a dû déployer le drapeau rouge en course à plusieurs reprises, ce qui est assez rare.

Le problème dont parle George Russell est que la FIA autorise les pilotes à rentrer aux stands pendant un drapeau rouge et leur permet de changer de pneumatiques et de monter des pièces neuves sur les monoplaces.

Si certains pilotes sont ravis de se retrouver tout à coup avec des gommes neuves « gratuitement », d’autres comme Russell peuvent se sentir flouer après avoir bataillé en piste pour conserver leur position face à des pilotes en difficulté avec leurs pneumatiques et qui retrouvent tout à coup des pneus frais.

« Le plus gros [problème] est le changement de pneus. » a déclaré George Russell qui a terminé à la onzième place à l’arrivée du Grand Prix de Toscane dimanche dernier, cité par MotorsportWeek.

« Ces gars-là obtiennent des changements de pneus gratuits [pendant les périodes de drapeau rouge], nous étions sur une bonne stratégie de pneus, les pneus étaient super pour nous, tout à coup les gens peuvent rentrer aux stands et mettre les pneus qu’ils veulent et obtenir un arrêt gratuit. »

« J’étais devant Charles [Leclerc], il n’avait pas boxé, mais il a eu de la chance avec le drapeau rouge, puis il était devant moi, et il pouvait simplement mettre un nouveau train de pneus. Je perds une position contre lui sous le drapeau rouge. »

« S’ils veulent faire ça plus souvent, ils doivent travailler sur quelques règles, vous ne devriez pas être autorisé à changer de pneu gratuitement, cela fait partie de la course, vous êtes dans la course, vous devez restez sur les pneus sur lesquels vous étiez [avant le drapeau rouge]. »

« Les gens ont planifié leur stratégie autour d’une course normale et non autour d’une course avec un drapeau rouge. »

Le pilote Williams aimerait également que la FIA revoit sa position sur les relances de course avec un départ arrêté après un drapeau rouge.

« Je ne suis pas très sûr sur ce sujet [départ arrêté], parce que vous êtes en plein milieu d’une course avec différentes charges de carburant. »

« Nous prenons tous le départ de la course avec 100 kg de carburant, et tout à coup, nous devons faire un autre départ avec 40 kg ou quelque chose comme ça, et cela a un effet énorme sur le départ. »

« C’est juste une inconnue pour tout le monde. C’est une loterie, nous ne sommes pas ici pour jouer, nous sommes ici pour voir qui est le plus rapide et pour obtenir un gagnant au mérite. »

« En toute honnêteté, ces dernières semaines ça a été un bouleversement, un peu moins cette semaine [au Mugello], mais la semaine dernière [à Monza] c’était un bouleversement énorme. »

Pas de changement en 2020

Après le Grand Prix d’Italie disputé à Monza, le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a déclaré que la réglementation autour du drapeau rouge ne serait pas revue cette saison, mais que des discussions avec les chefs d’équipes auront lieu avant la saison 2021 pour voir s’il faut apporter des changements à cette régle.

Jean Todt estime que la F1 n’aurait pas survécu sans l’hybridation

Le président de la FIA, Jean Todt, estime que sans l’introduction des moteurs hybrides en 2014, la F1 n’aurait probablement pas survécu.

Les moteurs hybrides n’ont pas reçu le meilleur des accueils par les fans de F1 dès leur introduction en 2014, notamment parce que les unités de puissance étaient devenues très complexes et surtout ne faisaient plus aucun bruit comparé aux moteurs V8, V10 ou encore V12.

Jean Todt a défendu l’utilisation de ces moteurs hybrides en compétition et le Français reste convaincu que c’était la voie à suivre pour la Formule 1, estimant que le sport se doit de s’adapter à son époque.

« Notre sport est unique, c’est une lutte machine contre machine, homme contre homme. Mais la machine a complétement changé au fil des ans et le monde qui l’entoure a également changé. » explique Jean Todt à nos confrères d’AMUS.

« Le changement climatique est au sommet de l’agenda de tous les gouvernements et vous pouvez aimer les moteurs de Formule 1 actuels ou non, mais sans l’hybridation, nous n’aurions pas survécu. »

« Si nous réussissons à utiliser des e-carburants à partir de 2023, alors nous serons également flexibles dans le choix de l’architecture du moteur. »

« Ensuite, vous pouvez aussi commencer à penser à une unité de puissance moins complexe, tant qu’elle reste efficace. »

Hamilton « à la limite » avec les températures de ses freins dimanche

Bien qu’il ait remporté le Grand Prix de Toscane dimanche dernier sur le tracé du Mugello, Lewis Hamilton s’est fait une grosse frayeur lorsqu’il a vu les températures de ses freins sur son écran encastré dans son volant.

Le Britannique a expliqué qu’en rejoignant la grille de départ après le premier drapeau rouge,  les températures de ses freins étaient montées à près de 200 degrés d’un côté de sa monoplace, ce qui l’a obligé à réaliser un tour de formation assez agressif avec ses freins pour équilibrer les températures.

Lorsque Lewis Hamilton est arrivé sur son emplacement sur la grille de départ, vous avez certainement remarqué la fumée qui s’échappait des écopes de frein de sa monoplace.

« Lors du tour de formation, j’ai eu un écart de température de mes freins avant d’environ 200 degrés. » a expliqué Hamilton.

« Donc, j’ai dû pousser très fort pour ramener l’autre à égalité. Je les ai montés à mille degrés et j’ai essayé de les refroidir entre le dernier virage et jusqu’au départ. »

« Je suis arrivé sur la grille et il y avait beaucoup de fumée et j’étais vraiment inquiet…Je pense avoir vu une flamme à un moment donné, ce qui n’est pas bon, car cela brûle tout ce qu’il y a à l’intérieur. »

« Heureusement, on a démarré assez rapidement et je n’ai plus eu de problème à partir de là. Mais c’était définitivement à la limite. »

Finalement au redémarrage de la course, le sextuple champion du monde a réussi à prendre le dessus sur son coéquipier avant le premier virage et n’a plus jamais été inquiété par la suite jusqu’à l’arrivée.

Guéri, Flavio Briatore partage son expérience du Covid

Flavio Briatore a vaincu le Covid-19 et a pu retourner chez lui à Monaco, trois semaines après son hospitalisation en Italie.

L’ancien directeur de Benetton et Renault F1 a été admis fin août à l’hôpital San Rafaele de Milan pour une prostatite aiguë, mais après avoir réalisé un test Covid qui s’est révélé être positif, l’Italien a été placé à l’isolement.

De retour désormais chez lui à Monaco après avoir réalisé un autre test qui s’est révélé être négatif, Flavio Briatore a voulu partager son expérience de la maladie pour montrer que l’on peut s’en sortir.

« Je ne veux pas minimiser la maladie, mais je veux juste vous raconter ce qui m’est arrivé. » a expliqué Briatore dans une vidéo postée sur Instagram.

« […]L’année dernière, j’ai eu une pneumonie et j’étais terriblement malade, je suis resté plus d’une semaine à l’hôpital. Ce que j’ai vécu ces derniers jours n’a rien de comparable […] »

« […]Je ne veux surtout pas banaliser, mais cela a été ma propre expérience […] J’ai compris que le Covid peut être vaincu et que nous ne devons surtout pas nourrir nos phobies et l’hystérie de masse qui peuvent conduire à la destruction totale […]  J’ai été malade durant deux journées, le reste était bien moins important qu’une pneumonie. »

« La maladie du Covid vous rend vulnérable, c’est certain. Mais je peux vous dire que l’on peut en guérir. »

Enfin, Briatore a eu également quelques mots pour certains médias italiens qui n’ont pas hésité à dire que l’homme d’affaires était dans un état jugé « sérieux ».

Pierre Gasly devient membre d’honneur de l’Automobile Club d’Italia

Après sa première victoire en F1 au Grand Prix d’Italie disputé il y a quelques jours de cela sur le tracé de Monza, le Français Pierre Gasly a reçu la carte d’or en tant que membre d’honneur de l’Automobile Club d’Italia.

Pierre Gasly – qui vit en Italie dans la région de Milan depuis son retour chez Toro Rosso l’an dernier – a été honoré pour avoir remporté la course avec la monoplace d’une équipe italienne.

« C’est une façon de le remercier pour la joie que lui, Milanais d’adoption et à bord d’une monoplace italienne, a offert à nous tous fans de sport automobile sur un circuit historique comme celui de l’Autodromo Nazionale de Monza. » a déclaré le président de l’Automobile Club de Milan, Geronimo La Russa.

« C’est un geste pour l’accueillir dans notre ville et pour renforcer encore son identité milanaise, son lien avec la métropole où il vit, avec la Lombardie et avec l’Italie. »

« Pour moi, Monza était quelque chose d’incroyable, gagner un GP de Formule 1 était mon rêve depuis que j’avais 5 ou 6 ans en regardant Schumacher. » a ajouté Pierre Gasly lors de la cérémonie.

« Le faire avec l’Alpha Tauri à 20 kilomètres d’où je vis est quelque chose d’incroyable, cette victoire restera dans mon cœur jusqu’à la fin de ma carrière. »

« Je veux gagner à nouveau, je veux être encore plus compétitif et cette saison je veux collecter le plus de points possible. »

« Je voudrais être compétitif un jour et me battre pour la victoire du Championnat du Monde. »

Aston Martin dévoile son premier simulateur: l’AMR-C01

Aston Martin – qui aura sa propre équipe d’usine en F1 à partir de 2021 – a dévoilé l‘AMR-C01 Racing Simulator, l’ultime simulateur pour les pilotes qui souhaitent concourir dans le monde virtuel.

L’AMR-C01 est le premier produit né d’un nouveau partenariat entre Aston Martin et la société de technologie britannique Curv Racing Simulators.

l’AMR-C01 a une monocoque légère en fibre de carbone et utilise la dernière technologie pour offrir une expérience de conduite totalement immersive à l’utilisateur. La position assise reflète celle de l’Aston Martin Valkyrie, ajoutant une sensation futuriste d’hypercar au simulateur.

Assemblé à la main par Curv Racing Simulators, en utilisant les composants de la plus haute qualité et le dernier logiciel Assetto Corsa, l’AMR-C01 est prêt à transporter ses utilisateurs dans le monde passionnant de la course virtuelle.

« C’était un défi pour l’équipe de conception car, bien que le simulateur ne soit pas une voiture, il est inspiré de nos voitures de course. » nous explique Marek Reichman, directeur de la création chez Aston Martin.

« Il fallait qu’elle dégage la même élégance, avec les mêmes lignes dynamiques et l’équilibre des proportions que n’importe quelle Aston Martin avec une livrée de course. »

« Je peux imaginer l’AMR-C01 dans la plus belle des résidences comme une œuvre d’art sculpturale à part entière. »

Les courses d’esports ont connu une croissance exponentielle lorsque les calendriers de course mondiaux ont été suspendus en 2020 et continuent de prospérer maintenant que les courses réelles ont repris.

La société Curv Racing Simulators – partenaire d’Aston Martin sur ce projet – est dirigée par le pilote d’usine Aston Martin, Darren Turner, spécialiste des simulateurs avec plus de 20 ans d’expérience dans la simulation de pointe en Formule 1.

« L’AMR-C01 est tout au sujet de l’amour de la course. Nous avons créé un simulateur domestique avec une immersion incroyable qui offre aux utilisateurs la possibilité de passer un bon moment en course dans le monde virtuel, dans le confort de leur propre maison. » nous explique Turner.

« Notre objectif était de créer un simulateur offrant autant de plaisir en réalité virtuelle que la vraie course. »

« Les voitures de course sont très amusantes et c’est formidable de voir qu’avec la croissance des courses Esports, de plus en plus de gens s’impliquent maintenant. »

« Nous avons modélisé la position de conduite sur l’Aston Martin Valkyrie afin que les utilisateurs d’AMR-C01 puissent profiter pleinement de l’expérience hypercar. »

« Je suis très fier de ce que nous avons pu accomplir, avec conception et ingénierie créant ce que je crois être le plus beau simulateur domestique disponible. »

Limité à 150 exemplaires seulement, le carnet de commandes de l’Aston Martin AMR-C01 de construction britannique est désormais ouvert.

Le simulateur est livré avec un prix de vente conseillé de base de 57 500 £ (environ 62 000 euros), de quoi freiner les ardeurs de quelques passionnés, même si on leur a toujours dit que « quand on aime, on ne compte« .

Les premières livraisons sont prévues au quatrième trimestre 2020. Pour plus d’informations, veuillez visiter: www.curvrs.com

Red Bull écrase la concurrence dans les stands en F1

Un arrêt au stand en F1, c’est bien plus que s’arrêter, changer de pneu et accélérer. Une planification parfaite et une précision absolue à une vitesse à couper le souffle sont nécessaires pour réussir du premier coup.

Les arrêts aux stands sont probablement la preuve la plus visuelle de la raison pour laquelle la Formule 1 est un sport d’équipe.

C’est pourquoi DHL, le partenaire logistique de la catégorie reine du sport automobile, a lancé en 2015 le prix DHL Fastest Pit Stop pour récompenser le travail d’équipe et les performances exceptionnels des « héros méconnus » qui apportent une contribution cruciale au succès des pilotes sur la piste.

Lors de chaque week-end de course, DHL attribue des points aux dix équipes ayant réalisé l’arrêt les plus rapide pendant le Grand Prix. Le barème de points étant le même que pour le championnat du monde de F1 [25, 18, 15, 12, 10, 8, 6, 4, 2 et 1].

Le week-end dernier au Grand Prix de Toscane c’est l’équipe Red Bull qui a réalisé l’arrêt le plus rapide de la course sur la monoplace d’Alex Albon en 2,02 sec, tandis que Mercedes a signé le second arrêt le plus rapide sur la monoplace de Lewis Hamilton en 2,27 sec et Ferrari a terminé troisième avec un arrêt en 2,40 sec sur la SF1000 de Sebastian Vettel.

Avec 250 points inscrits depuis le début de l’année, l’équipe Red Bull demeure plus que jamais l’équipe la plus rapide dans les stands, devant Mercedes [161 points] et Williams [127].

Lanterne rouge de ce classement après la neuvième manche de l’année, l’équipe Haas n’a marqué qu’un seul petit point jusqu’à présent.

Classement arrêt au stand

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Ferrari introduira une mise à jour sur la SF1000 au GP de Russie

L’équipe Ferrari a prévu d’introduire quelques mises à jour aéro sur sa monoplace pour la prochaine manche du championnat 2020 de F1 qui se déroulera sur le circuit de Sotchi en Russie du 24 au 27 septembre.

Sixième au championnat constructeurs après les neuf premières courses de la saison 2020, la Scuderia Ferrari doit se contenter cette année d’une monoplace ayant un problème fondamental [son moteur] et même si l’écurie italienne va introduire quelques nouvelles pièces aéro sur la SF1000 avant la fin de l’année, le directeur de l’équipe ne se fait guère d’illusions quant au gain réel en termes de performance.

« Nous aurons des mises à jour lors de la prochaine course [GP de Russie], mais cela ne devrait pas faire une grande différence. » expliquait Mattia Binotto dimanche dernier au Mugello.

« Lorsque vous avez un problème fondamental, comme c’est le cas pour notre voiture, je pense qu’il faut un peu plus de temps et de recul. Vous devez vous repositionner et avancer. »

Le week-end dernier au Mugello, les deux pilotes Ferrari Charles Leclerc et Sebastian Vettel ont terminé dans le top dix au terme d’une course chaotique où seules douze monoplaces ont réussi à franchir la ligne d’arrivée.

Huitième et dixième à l’arrivée du Grand Prix de Toscane, le résultat était certes décevant pour une équipe comme Ferrari, mais certainement meilleur que lors de la course précédente à Monza où les deux pilotes ont dû abandonner.

« Charles et Sebastian ont tous deux fait ce qu’ils pouvaient compte tenu du niveau de performance de la voiture [au GP de Toscane]. »

« Nous travaillons dur pour essayer de corriger les défauts de base, mais ce n’est pas quelque chose qui peut être changé en peu de temps et avec des mises à jour partielles. »

Tous les signaux sont au vert pour que le Mugello reste au calendrier de la F1

Le circuit du Mugello [qui appartient à Ferrari] a obtenu la certification ISO 20121, une norme internationale qui définit les exigences d’un système de gestion d’événements durable.

À ce jour, le circuit du Mugello – qui a accueilli pour la première fois une course de F1 dans le cadre du championnat du monde le week-end dernier – est le seul circuit au monde certifié selon le système de gestion d’événements durables ISO 20121.

La norme s’applique aux activités liées aux événements organisés et témoigne de l’engagement du circuit du Mugello à mettre en place un système de management responsable et durable, en plus du système intégré déjà en place depuis quelques années selon les normes ISO 9001, ISO 14001, EMAS et OHSAS 18001.

La gestion durable comprend, à titre d’exemple non exhaustif, les aspects suivants:

  • Collecte différenciée des déchets et recyclage des matériaux
  • Efficacité énergétique
  • Biodiversité
  • Mobilité
  • Santé et sécurité des travailleurs
  • Accessibilité pour les personnes handicapées
  • Lutte contre le gaspillage alimentaire
  • Développement du territoire

L’objectif de cette norme est également d’impliquer et d’influencer toutes les parties prenantes impliquées (organisateurs, Fédérations, clients, employés, fournisseurs, pilotes, équipes, invités, médias et communautés) pour qu’elles se comportent correctement lors des événements organisés dans les installations du circuit.

Le Mugello au calendrier en 2021 ?

Du côté de la Formule 1, après le très spectaculaire Grand Prix de Toscane remporté par le pilote Mercedes Lewis Hamilton dimanche dernier, on ne cache pas son enthousiasme et il y a fort à parier pour que le tracé du Mugello figure de nouveau au calendrier de la F1 l’an prochain.

« La Toscane est une belle partie du monde, mais je n’avais jamais imaginé, pendant toutes mes années de tests pour Ferrari là-bas, que la Formule 1 y serait un jour. » explique Ross Brawn, manager sportif de la F1.

« Le Mugello est une piste fabuleuse, dans un endroit à couper le souffle, et il n’a pas déçu avec une action sensationnelle. »

« Bien sûr, la situation inhabituelle [coronavirus] nous a permis de courir ici, mais nous avons saisi l’occasion et cela nous a offert une course mouvementée, en partie en raison de la nature du circuit. »

« Il y a eu de très bons dépassements et la grande vitesse du tracé a rendu la tâche très difficile aux pilotes. C’était un vrai défi physique et mental, dans des conditions très chaudes. »

Vous l’avez compris, tous les signaux sont au vert pour que le Mugello fasse partie du calendrier de la Formule 1 de façon permanente à partir de 2021.

Pour Zak Brown, en 2022 cinq ou six équipes pourront gagner en F1

Le PDG de McLaren, Zak Brown, estime que l’introduction des nouvelles règles en F1 à partir de 2022 profitera clairement aux fans qui pourront voir au moins trois fois plus d’équipes se battre pour des victoires.

Actuellement, la F1 est largement dominée par l’équipe Mercedes depuis 2014 et l’introduction des moteurs hybrides, mais selon Brown, l’arrivée du plafond budgétaire [qui entrera en vigueur en 2021] et l’introduction des nouvelles règles en 2022 vont permettre à plusieurs écuries de fonctionner au même niveau que les plus grandes avec un budget similaires, ce qui devrait au final nous offrir plus de spectacle et de suspens.

« Je pense que le délai [retardé] d’introduction des changements de règles fonctionne à notre avantage, pour je dirais deux raisons. » explique Zak Brown dans le podcast Fast Lane.

« Premièrement, le plafond budgétaire est passé, donc maintenant la nouvelle voiture doit être développée dans le cadre de ce budget… »

« L’autre est qu’il y aura des apprentissages avec Mercedes comme il y en avait toujours avec Renault la première année [à partir de 2021, McLaren sera motorisée par Mercedes]. »

« Nous sommes la seule équipe à changer de groupe motopropulseur, et nous pouvons maintenant développer notre voiture 2022 avec le même budget que les autres, je pense que nous serons donc sur un pied d’égalité. »

« Nous dépensons trois à cinq fois moins que Mercedes et Ferrari et nous avons une assez grande marge par rapport à Red Bull. »

« Donc je pense que cela signifie simplement que nous allons tous être en concurrence avec des ressources similaires, donc c’est comme la bonne vieille phrase « que le meilleur homme gagne, mais ce sera « que la meilleure équipe gagne ». »

« Je pense que le vrai gagnant ce seront les fans de course, parce que vous allez passer de deux équipes qui peuvent gagner actuellement au double, peut-être même le triple. »

« On pourrait même voir cinq ou six équipes qui peuvent gagner et je pense juste que ce sera plus excitant pour les fans. »

Brawn : Bottas devra battre Hamilton « au mental »

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, pense que Valtteri Bottas va devoir désormais se concentrer sur son mental s’il souhaite battre Lewis Hamilton au championnat cette année.

Le week-end dernier au Grand Prix de Toscane, le Finlandais Bottas a dominé toutes les séances d’essais libres mais s’est fait battre pour quelques millièmes par son coéquipier Lewis Hamilton en qualifications le samedi.

Le dimanche, Valtteri Bottas a réussi à prendre le dessus sur Hamilton au départ et menait la course jusqu’à ce qu’un drapeau rouge soit déployé après un gros crash dans la ligne droite départ/arrivée et qu’un second départ arrêté soit ordonné par la direction de course.

Cette fois-ci, Lewis Hamilton a pris un bien meilleur envol et a rapidement dépassé Valtteri Bottas qui n’aura finalement jamais réussi à rattraper son coéquipier.

« Valtteri Bottas quitte la Toscane en pensant qu’il devrait avoir un trophée de la victoire en sa possession, le Finlandais était en grande forme après avoir pris la tête sur Lewis Hamilton. » explique Brawn dans sa dernière chronique pour la F1.

« Mais il a laissé filer la victoire entre ses doigts et il doit avoir du mal à accepter une autre défaite face au champion du monde en titre. »

« Cela doit lui faire mal et le laissera se demander ce qu’il doit faire pour avoir raison de son coéquipier? »

« Il est toujours dans la course au championnat, bien sûr, mais à chaque course, ses chances diminuent. »

« C’est maintenant une bataille mentale, car il a la vitesse. Mais Lewis est implacable, saisit chaque opportunité et en donne rarement une à son opposition. »

Au championnat du monde des pilotes, Valtteri Bottas est actuellement second derrière Lewis Hamilton, mais avec 55 points de retard sur le Britannique, les chances de décrocher le titre cette saison diminuent de plus pour le Finlandais.

Après le crash de Stroll, Perez pourrait être privé de mise à jour à Sotchi

Racing Point aura du pain sur la planche pour introduire une mise à jour sur la monoplace de Sergio Perez à Sotchi pour le Grand Prix de Russie après le crash de Lance Stroll lors du Grand Prix de Toscane de dimanche dernier.

La RP20 pilotée par Lance Stroll au Grand Prix de Toscane – qui a terminé en morceaux – était la seule avec un nouveau package sur le circuit italien, mais l’équipe Racing Point espérait fournir les mêmes pièces au mexicain Sergio Perez à Sotchi.

L’équipe appartenant au père de Lance Stroll n’avait que suffisamment de pièces de rechange pour faire fonctionner une seule voiture avec la mise à jour au Mugello.

« Il (Stroll) a eu la mise à niveau, donc maintenant nous allons devoir faire beaucoup de travail pour rassembler suffisamment de pièces pour que les deux puissent avoir la mise à niveau en Russie. » a déclaré Otmar Zafnauer, directeur de l’équipe Racing Point, à Reuters.

Dans le cas où Racing Point n’a pas le temps et les ressources nécessaires pour fabriquer de nouvelles pièces sur ses deux monoplaces avant le Grand Prix de Russie, c’est le Canadien Lance Stroll qui recevra de nouveau la mise à jour parce qu’il devance son coéquipier au championnat du monde et que le Mexicain quittera l’équipe à la fin de la saison 2020.

Sergio Perez avait déclaré aux journalistes avant la course de dimanche au Mugello, où il a terminé cinquième, qu’il avait hâte d’avoir la mise à jour à Sotchi.

Le T-shirt porté par Hamilton en Toscane fait polémique

La FIA cherche à savoir si Lewis Hamilton a enfreint les règles en portant un t-shirt lors du Grand Prix de Toscane sur lequel un message inscrit a voulu mettre en évidence la brutalité policière.

Lewis Hamilton, qui a remporté la pole position et la victoire au Mugello le week-end dernier dans le cadre du Grand Prix de Toscane, portait un T-shirt avant et après la course, sur lequel on pouvait lire à l’avant: « Arrêtez les flics qui ont tué Breonna Taylor. »

Sur l’arrière du T-shirt, il y avait une photo de son visage et l’inscription: « Dites son nom. »

Breonna Taylor était une femme noire américaine, qui plus tôt cette année a été abattue à son domicile par la police, qui venait effectuer une perquisition dans le cadre d’un enquête de stupéfiant, mais dans laquelle elle n’était pas mêlée.

Son petit ami, Kenneth Walker, a tiré sur la police, pensant à une intrusion et les policiers ont riposté. Breonna Taylor a alors été touchée par huit balles et est décédée des suites de ses blessures.

Les agents, munis d’un mandat de perquisition, agissaient dans le cadre d’un avis de recherche erroné concernant un suspect recherché qui n’habitait finalement plus dans l’immeuble et qui était déjà détenu.

Bien que la FIA et la F1 soutiennent la lutte contre le racisme et les discriminations depuis le début de cette saison 2020, notamment en permettant aux pilotes et membres d’équipe de porter un T-shirt « End Racism » avant chaque hymne national lors des week-ends de course, le fait que Lewis Hamilton ait décider d’apposer un message qui peut être considéré comme politique sur son T-shirt  a semé le trouble.

En effet, les statuts de la FIA stipulent que l’instance dirigeante se doit d’être totalement neutre dans tout ce qu’elle entreprend.

« La FIA s’abstiendra de manifester une discrimination fondée sur la race, la couleur de la peau, le sexe, l’orientation sexuelle, l’origine ethnique ou sociale, la langue, la religion, l’opinion philosophique ou politique, la situation familiale ou le handicap dans le cadre de ses activités et de prendre des mesures à cet égard. » peut-on lire dans les documents officiels de la FIA.

Il y a également une référence dans le Code Sportif International qui stipule que les équipes ne peuvent pas utiliser de message «politique» sur leurs voitures, mais il n’y a aucune mention spécifique pour les pilotes.

« Les concurrents participant à des compétitions Internationales ne sont pas autorisés à apposer sur leur Automobile une publicité de nature politique ou religieuse ou préjudiciable aux intérêts de la FIA. »

L’équipe Mercedes de son côté a indiqué sur ses réseaux sociaux que le message affiché le week-end dernier par Lewis Hamilton en Toscane n’avait rien de politique, mais relevait plutôt de la question des droits de l’homme.

« Nous n’introduisons pas la politique en F1, ce sont des questions de droits de l’homme que nous essayons de mettre en évidence et de sensibiliser. Il y a une grande différence. »

Cette question devrait être discutée lors du briefing des pilotes avec la FIA au cours du prochain week-end de course au Grand Prix de Russie fin septembre.

La question désormais est de savoir si un pilote de Formule 1 doit uniquement se contenter de faire ce pour quoi il est payé [piloter et représenter son équipe] ou bien si de par son statut un pilote peut ou doit porter un message qui peut être considéré comme politique.

Le débat est ouvert, vous avez quatre heures…

Ocon après son abandon en Toscane : « il y aura d’autres opportunités »

Obligé d’abandonner au Grand Prix de Toscane en raison d’un problème de surchauffe des freins arrière sur sa RS20, le Français Esteban Ocon pense qu’il aura « d’autres opportunités » cette année.

« Nous avons eu un problème de surchauffe des freins. Derrière la voiture de sécurité, les freins arrière étaient en feu. » a expliqué Esteban Ocon après son abandon.

« Cela a endommagé l’arrière de la voiture et les conduits de frein je pense. Nous ne pouvions malheureusement pas remonter la voiture avant la fin du drapeau rouge et nous avons donc abandonné. »

« C’est dommage parce que nous étions dans une bonne position, j’avais pris un bon départ. Nous avions un bon rythme et nous pensions vraiment pouvoir terminer dans une bonne position. »

« Cela devient assez fou cette année et c’est d’autant plus intéressant puisque cela offre davantage d’occasions de signer de gros résultats. »

Ce dimanche au Grand Prix de Toscane, l’équipe Renault a tout de même réussi à marquer douze points grâce à la quatrième place de Daniel Ricciardo, ce qui permet à l’écurie du constructeur français d’augmenter son écart sur la Scuderia Ferrari avec désormais 17 points d’avance au classement des constructeurs.

Le PDG de Ferrari n’attend aucune amélioration avant 2022

Le PDG de Ferrari, Louis Camilleri, admet que son équipe de F1 se retrouve « dans un creux » et admet qu’il sera difficile de changer les choses avant 2022 car il n’y a « pas de solution miracle ».

La formation italienne traverse une saison 2020 déplorable et occupe actuellement la sixième place du championnat des constructeurs, 17 points derrière Renault et avec seulement 13 points d’avance sur AlphaTauri.

La situation s’est légèrement améliorée le week-end dernier avec une double arrivée dans les points, mais les deux pilotes de l’écurie italienne ont surtout réussi à profiter des faits de course et des nombreux abandons pour terminer dans le top dix [seulement douze voitures à l’arrivée].

« Écoutez, nous sommes dans un creux maintenant, et nous savons que nous sommes dans un creux. » a déclaré le week-end dernier Louis Camilleri dans le cadre du Grand Prix de Toscane, cité par Crash.net.

« C’est une confluence de facteurs, mais tout ce que je dirai sera une excuse. Et nous n’avons pas d’excuses. »

« Donc, ce qui compte, c’est de se concentrer sur les problèmes que nous avons et de travailler dur avec détermination pour revenir à ce que nous considérons comme notre juste place. »

Avec des possibilités limitées de faire progresser le développement avant une révision de la réglementation en 2022 et alors que le châssis et le moteur seront gelés l’an prochain, Camilleri a admis qu’il serait «difficile» pour Ferrari d’améliorer considérablement sa compétitivité à court terme.

« Je veux dire de façon réaliste, ça va être difficile. En Formule 1, nous nous battons toujours contre le temps, à la fois sur la piste et en développement, et il n’y a pas de solution miracle. »

« Nous allons donc prendre du temps. J’espère qu’avec un peu plus de flexibilité dans les règlements l’année prochaine, nous pourrons au moins augmenter le niveau d’où nous sommes. »

« Mercedes … Chapeau à eux, ils ont fait un travail incroyable et nous verrons en 2022 avec les nouveaux règlements, si cela crée une réinitialisation. C’est notre espoir. »

Une nouvelle fois, le PDG de la marque italienne a confirmé que Ferrari ne comptait pas quitter la catégorie reine, malgré toutes les rumeurs qui émergent de la part de certains médias à chaque fois que l’équipe est en difficulté, d’autant que Ferrari a signé les nouveaux accords Concorde récemment, ce qui l’engage au moins jusqu’en 2025.

« Je pense que Ferrari et la Formule 1 sont en quelque sorte liées à la hanche. Comment imaginer la Formule 1 sans Ferrari? Ou l’inverse? »

« Nous sommes là depuis toujours et nous sommes la seule équipe. D’autres vont et viennent. Et oui, l’histoire crée aussi une pression. Nous attendons donc avec impatience les mille prochains [Grands Prix]. »

Brawn : l’expérience de Vettel sera « inestimable » pour Aston Martin

C’est désormais officiel depuis quelques jours, le quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel rejoindra la future équipe Aston Martin aux côtés de Lance Stroll en 2021.

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, estime les résultats de l’équipe Aston Martin devront correspondre à ses ambitions l’an prochain avec l’arrivée future d’un pilote du calibre de Sebastian Vettel.

« C’était une histoire qui a fait la une des médias depuis plusieurs mois maintenant, ce n’était donc pas une surprise lorsque Racing Point a annoncé que Sebastian Vettel les rejoindrait la saison prochaine avant leur changement de nom en Aston Martin F1 Team. » déclaré Ross Brawn dans sa traditionnelle chronique pour la F1.

« C’est une grande déclaration de Lawrence Stroll. Vettel est un champion éprouvé et je pense qu’il a toujours le combat en lui. »

« Faire appel à quelqu’un de sa stature aidera à élever tout le monde au sein de l’équipe, dont les aspirations sont désormais nettement plus élevées. »

« Son expérience sera inestimable. Mais cela place désormais l’équipe à un autre niveau et les résultats devront commencer à correspondre à l’ambition de Lawrence Stroll. »

« Sergio Perez se retrouve désormais disponible après une très longue période avec cette équipe. Il doit avoir des émotions très mitigées. »

« Cependant, c’est un pilote très rapide qui roule à son apogée en ce moment et qui mérite une place sur la grille de l’année prochaine. J’espère qu’il pourra trouver la bonne opportunité et commencer une nouvelle aventure. »

Vidéo : Différence entre une F1 et une MotoGP au Mugello

Le week-end dernier, la F1 a débarqué sur le tracé du Mugello en Italie pour la toute première fois dans le cadre d’une manche comptant pour le championnat du monde.

Le Grand Prix de Toscane, neuvième manche de la saison 2020, a été remporté par le Britannique Lewis Hamilton au volant de sa Mercedes et au terme d’une course chaotique qui restera certainement gravée dans les annales du sport.

Sous le drapeau à damier, Hamilton a devancé son coéquipier Valtteri Bottas et la Red Bull pilotée par le Thaïlandais Alex Albon, qui a décroché son tout premier podium en F1.

Le tracé du Mugello est bien connu des amateurs de MotoGP, puisque la piste située dans les collines toscanes accueille la discipline depuis quelques temps maintenant, et il est toujours très intéressant de comparer la catégorie reine du deux roues à la F1.

En MotoGP, la pole position au Mugello [qui est dans la même configuration que le Grand Prix F1 de Toscane disputé ce dimanche] a été décrochée l’an dernier par Marc Marquez en 1,45.519.

En Formule 1, c’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui a décroché la pole position samedi dernier au Mugello en 1,15.144, soit 30 secondes de moins sur l’exercice d’un tour rapide.

Evidemment, il faudra prendre en compte le fait que les pilotes MotoGP [que nous respectons énormément] ne sont que sur deux roues, ce qui explique cet écart important, notamment lorsque les F1 de 2020 passent pied au plancher grâce à leur niveau d’appui dans le second secteur du tracé.

Attention, dans la vidéo ci-dessous, le tour de Lewis Hamilton n’est pas celui de sa pole position en 2020, mais un tour signé en 1,18.409. Cependant, la comparaison est tout de même intéressante entre les deux machines.

Hamilton vs Marquez au Mugello

@Gerardo Mastro J

Pour la FIA, les pilotes sont les seuls responsables du carambolage au Mugello

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a déclaré qu’il n’était pas nécessaire de revoir les procédures de redémarrage, insistant sur le fait que les pilotes savaient pertinemment qu’une relance de course sur le tracé du Mugello pourrait potentiellement être risquée.

Carlos Sainz, Antonio Giovinazzi, Nicholas Latifi et Kevin Magnussen ont tous été éliminés dans un énorme accident ce dimanche au Grand Prix de Toscane, alors que les pilotes à l’arrière du peloton se sont mis à la vitesse de course avant le leader de la course Valtteri Bottas – qui a pour sa part imposé un rythme de course assez lent à l’avant du peloton pour ne pas se faire doubler dans la ligne droite de départ/arrivée.

Bottas a souligné son innocence dans la situation après la course, et a été soutenu par les commissaires sportifs qui ont déclaré qu’il avait le droit de dicter le rythme du peloton jusqu’à la ligne de contrôle.

Au lieu de cela, les commissaires ont constaté que la cause principale de l’incident était due à « l’application incohérente de l’accélérateur et du frein, à partir du dernier virage le long de la ligne droite des stands » par les 12 pilotes visés par des avertissements après la course [voir la liste ici].

Après la course, Bottas et son coéquipier Lewis Hamilton ont suggéré que l’extinction tardive des feux de la voiture de sécurité (pour indiquer le retour du SC aux stands) était probablement un facteur clé de l’accident, mais cela a été fermement rejeté par Michael Masi.

« En termes simples, ils peuvent critiquer tout ce qu’ils veulent. Si nous regardons une perspective de distance entre l’endroit où les lumières ont été éteintes et la ligne de contrôle, ce n’est probablement pas différent, sinon plus long, que de nombreux autres sites. » a-t-il expliqué.

« Les feux de la voiture de sécurité s’éteignent là où ils le doivent, la voiture de sécurité est dans la voie des stands, nous avons les 20 meilleurs pilotes du monde, et comme nous l’avons vu plus tôt dans la course de Formule 3, ces pilotes de la catégorie junior avaient une relance très similaire à ce qui se passait dans la course de F1 et tout s’est bien passé sans incident. »

Michael Masi a également souligné qu’à son avis, la faute incombait aux pilotes et non aux règles.

« Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de revoir la règle de redémarrage de Safety Car. À la fin de la journée, l’élément clé est que les pilotes ont tous été très clairement informés lors de la réunion des pilotes de vendredi soir, qu’il y avait deux éléments clés à se rappeler. »

« l’un était de s’assurer qu’ils ne dépassent pas la voiture de sécurité. avant la ligne de Safety Car à l’entrée des stands. La deuxième partie, inhabituelle pour ce circuit, est la ligne de contrôle où ils peuvent dépasser qui est située à proximité de la sortie de la voie des stands. »

« Ce n’est pas une surprise, et nous avons vu des choses similaires à Bakou avec une si longue distance jusqu’à la ligne de contrôle, où le leader – qui a tout à fait le droit de dicter le rythme – est resté assez lent pour essayer d’éviter une aspiration des voitures de derrière. »

Malgré les éclaircissements du directeur de course de la FIA, il faudra s’attendre à ce que ce sujet soit remis sur la table lors du prochain briefing des pilotes à Sotchi pour le Grand Prix de Russie.

Percuté, bloqué et pénalisé, Raikkonen marque ses premiers points de l’année

Le Grand Prix de Toscane n’a pas été un long fleuve tranquille pour le pilote Alfa Romeo Kimi Raikkonen qui a finalement réussi à marquer ses premiers points de la saison au terme d’une course semée d’embûches.

Percuté dés le premier tour de course au virage numéro deux, le pilote finlandais a tout de même réussi à rester en piste et à continuer le Grand Prix au volant d’une monoplace largement endommagée.

Plus tard, c’est un arrêt au stand extrêmement long [plus de douze secondes] qui ralentit une nouvelle fois Kimi Raikkonen, mais le déploiement d’un drapeau rouge quelques tours plus tard viendra finalement lui sauver la mise et le remettre dans la course.

Enfin, Raikkonen a écopé d’une pénalité de cinq secondes rajoutées à son temps final pour avoir coupé une ligne blanche à l’entrée de la voie des stands.

Au final, le pilote Alfa Romeo a franchi la ligne d’arrivée à la huitième position et sera pénalisé d’une place une fois sa pénalité de temps infligée.

« Ce n’était certainement pas la course la plus fluide, mais nous avons finalement réussi à ramener quelques points, donc nous pouvons en être heureux. » nous expliquait Raikkonen ce dimanche soir.

« Ma course a mal commencé, je ne suis pas sûr de ce qui s’est passé exactement au virage deux mais j’ai été touché et j’ai subi beaucoup de dégâts. »

« Celui qui m’a heurté ne s’attendait probablement pas à ce que le peloton ralentisse autant que nous, mais de toute façon, le crash a emporté une partie de mon plancher et de mon aileron avant. »

« Les dégâts ont rendu la maniabilité de la voiture vraiment mauvaise et nous avons eu du mal avec l’équilibre: nous avons perdu beaucoup d’appui mais au final nous avons quand même pu avancer à un rythme décent. »

« J’ai eu un arrêt au stand lent mais heureusement, le deuxième drapeau rouge nous a ramenés dans le combat. »

« Ensuite, j’ai eu une pénalité pour avoir franchi la ligne d’entrée des stands, ce qui n’a pas aidé, mais après le deuxième drapeau rouge, j’ai quand même pu faire de bons tours et au final, je n’ai perdu qu’une place. »

« C’était loin d’être la parfaite exécution d’une course mais, malgré tous les problèmes, nous avons quand même rapporté deux points importants. »

« C’est encore un peu dommage car nous avons fait de bons progrès et je pense que nous aurions pu terminer encore plus haut avec un après-midi plus propre, mais j’espère que nous porterons la performance aux prochains événements. »