Miami augmente sa capacité d’accueil pour 2023

Les organisateurs du GP F1 de Miami ont augmenté la capacité d’accueil du circuit international de Miami pour l’événement 2023 en raison de la forte demande, avec des tribunes agrandies, de nouvelles suites d’accueil et un Campus Pass mis à jour. 

Compte tenu du succès de l’événement à guichets fermés de l’année dernière, les organisateurs avaient précédemment annoncé qu’il y aurait une augmentation de 3 000 places en tribune pour la course de cette année qui se dispute du 5 au 7 mai 2023, portant le nombre total à 56 000. En raison de la forte demande, les caractéristiques phares de 2022, telles que le Yacht Club de la marina et le Hard Rock Beach Club, se développent également. De plus, les organisateurs ont ajouté 61 nouvelles suites d’accueil et deux nouveaux espaces de club de luxe.

Comme annoncé il y a de cela quelques jours déjà (à lire ici), pour 2023, un tout nouveau bâtiment permanent du Paddock Club s’étendra sur plusieurs niveaux le long du Hard Rock Stadium, offrant une vue imprenable sur la voie des stands et la ligne droite de départ/d’arrivée et proposera des espaces d’accueil de luxe.

Un nouveau Pass Campus

Les organisateurs ont également annoncé la création d’un Pass campus d’admission générale de 3 jours amélioré, qui est mis en vente dès aujourd’hui. Ce Pass permettra à plus de fans de découvrir la Formule 1 et la culture de Miami grâce à l’accès à des endroits uniques autour du site. Cela comprend des plates-formes d’observation surélevées – situées entre les virages 8 et 10 et l’accès à la Fan Zone officielle de F1, y compris des simulateurs de course et diverses offres de nourriture et de boissons.

Les détenteurs de billets, y compris ceux ayant le Pass Campus d’admission générale, bénéficieront également d’une vue extérieure panoramique sur le circuit international de Miami à partir, ainsi que de la possibilité de parcourir de nombreuses parties emblématiques du campus.

Les détenteurs d’un Pass Campus d’admission générale pourront visiter la marina où se trouvent les yachts de luxe à l’intérieur des virages 6-7. D’ici, ils pourront dîner sur le pont du Yacht Club et profiter de diverses options de restauration et de boissons spécialisées dans la cuisine locale du sud de la Floride. L’admission au Pass Campus comprend également l’accès à The Fountains, situé du côté sud du stade, juste en face du podium où les fans pourront assister aux célébrations avec les trois meilleurs pilotes.

« Notre première course en mai dernier a été un succès à guichets fermés au cours duquel plus de 240 000 spectateurs ont visité le circuit international de Miami pour une expérience inoubliable. » a déclaré Tyler Epp, président du Grand Prix de Miami.

« En raison d’une demande écrasante, nous avons maximisé le site pour augmenter la capacité des tribunes, élargir l’hospitalité et améliorer l’expérience de nos détenteurs de billets d’admission générale Pass Campus, pour donner l’opportunité à encore plus de fans de découvrir l’incroyable spectacle de la Formule 1. »

« Dans tout ce que nous faisons, nous nous engageons à offrir une expérience inégalée aux fans pour garantir que Miami sera l’une des courses incontournables du calendrier de la Formule 1 pour la prochaine décennie. »

Pour acheter vos billets pour le prochain Grand Prix de Miami, cliquez sur ce lien qui vous redirigera vers la billetterie officielle de l’événement.

Une Mercedes-AMG aux couleurs de la F1 d’Hamilton et Russell

Afin de marquer comme il se doit la fin de la saison 2022 de Formule 1, Mercedes a présenté un modèle spécial de sa SL reflétant le look de la W13 pilotée l’an dernier par Lewis Hamilton et George Russell en catégorie reine du sport automobile.

Ainsi,  la Mercedes SL 63 4MATIC+ « Motorsports Collectors Edition » s’habille d’une superbe robe avec une graduation des couleurs allant de l’argent high-tech métallisé au noir obsidienne métallisé, tout comme la W13 utilisée lors de la saison 2022 de Formule 1 par l’équipe du constructeur allemand. Il en va de même pour les motifs en étoile sur les flancs du véhicule et les contrastes de couleur Petronas (sponsor de Mercedes) : ceux-ci se retrouvent sur le tablier avant, les bas de caisse et le diffuseur arrière.

À cela s’ajoutent des jantes forgées AMG à doubles branches de 21 pouces en finition noir mat avec des rebords de jante couleur Petronas, alors que la capote électrique est en noir.

Le pack AMG Night et le pack AMG Night II améliorent l’aspect visuel de la « Motorsport Collectors Edition ». Avec le pack AMG Night, certaines caractéristiques extérieures sont finies en noir brillant : le séparateur avant, les panneaux de bas de caisse, les coques de rétroviseurs et la garniture décorative du diffuseur arrière.  À cela s’ajoutent des sorties d’échappement assombries.

Le pack AMG Night II ajoute d’autres finitions en chrome noir, notamment la calandre, la typographie et l’étoile Mercedes à l’arrière. De plus, les composants intérieurs des phares et des feux arrière sont assombris. Les étriers de frein du système de freinage composite hautes performances AMG sont également peints en noir. Le bouchon de réservoir AMG en chrome argenté avec inscription « AMG » souligne également le statut particulier de l’édition.

Les sièges Performance AMG de série sont disponibles avec deux revêtements : en cuir Nappa noir/microfibre avec surpiqûres rouges et emblème AMG en relief sur les appuie-tête ou en cuir Nappa noir/microfibre avec surpiqûres jaunes et emblème AMG en relief sur les appuie-tête. La garniture en fibre de carbone AMG s’harmonise également avec le volant chauffant équipé d’une jante en fibre de carbone.

Seulement 100 exemplaires de cette Mercedes SL 63 « Motorsports Collectors Edition » seront fabriqués et vendus, avec sous le capot un moteur V8 biturbo de 4 Litres développant quelques 585 chevaux. Le tarif et la date de commercialisation n’ont en revanche pas été communiqués par Mercedes.

Petrov : « Sans la Russie, les titres sportifs ne sont pas valables »

L’ancien pilote de F1, Vitaly Petrov, juge inacceptable la décision prise par la FIA en 2022 d’interdire aux athlètes russes de participer à des compétitions internationales sous la bannière russe.

En 2022 à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le CIO (Comité International Olympique) a annoncé que les athlètes russes et biélorusses ne pourraient pas participer à des compétitions internationales. Cependant, la FIA n’a pas suivi ces recommandations puisqu’elle a autorisé les pilotes russes à participer à des compétitions internationales à condition de courir sous bannière neutre.  De plus, la FIA a indiqué qu’aucune compétition internationale ne sera organisée en Russie et Biélorussie jusqu’à nouvel ordre.

Dans la foulée de cette annonce, la Fédération Automobile de Russie (RAF) a jugé cette décision « discriminatoire » et a tenu à rappeler à la FIA son obligation de neutralité : « La FIA doit promouvoir la protection des droits de l’homme et de la dignité humaine et s’abstiendra de toute discrimination fondée sur la race, la couleur de peau, le sexe, l’orientation sexuelle, l’origine ethnique ou sociale, la langue, la religion, les convictions philosophiques ou politiques, l’état civil ou le handicap dans le cadre de ses activités et de prendre toute mesure à cet égard. » pouvait-on lire dans un communiqué de la RAF.

Suite aux décisions de la FIA, le seul pilote russe de la grille en F1 – Nikita Mazepin – avait donc été autorisé à concourir pour la saison 2022 à la seule condition que ce dernier court sous bannière neutre. Mais l’écurie Américaine Haas – pour laquelle Mazepin courait en Formule 1 – avait alors décidé de se séparer de son pilote avec effet immédiat, ainsi que de son sponsor principal, la société russe Uralkali appartenant au père de Mazepin.

« Haas F1 Team a choisi de mettre fin, avec effet immédiat, au partenariat en titre d’Uralkali et au contrat de pilote de Nikita Mazepin. Comme le reste de la communauté de la Formule 1, l’équipe est choquée et attristée par l’invasion de l’Ukraine et souhaite une fin rapide et pacifique au conflit. » avait indiqué l’équipe en février 2022 dans un court communiqué pour justifier son choix.

A l’époque, Nikita Mazepin a vivement critiqué l’exclusion des athlètes russes et a lui-même lancé une fondation pour venir en aide justement aux sportifs russes. Cette fondation – We Compete As One – fournit un soutien financier et non financier aux athlètes qui ne pourraient pas concourir à la suite de décisions politiques. Ce soutien inclut également une aide juridique ainsi qu’une aide psychologique.

Vitaly Petrov  – premier pilote russe en Formule 1 ayant couru pour les équipes Renault et Caterham – estime pour sa part que sans une représentation de la Russie dans le sport, certains des titres mondiaux ou olympiques ne sont tout simplement pas valables. L’ancien pilote Renault prend pour exemple le Rallye Dakar où l’équipe russe Kamaz a brillé par son absence lors de l’édition 2023 après avoir décidé de ne pas participer à la compétition, notamment parce que les pilotes auraient dû signer un document officiel de la FIA qui condamne l’opération militaire russe en Ukraine.

« Sans la Russie, je ne considère pas qu’un seul champion ou titre olympique soit valable. Surtout au Dakar. Combien de fois nos athlètes l’ont-ils remporté ?  Nous n’étions pas les derniers, c’est un euphémisme. 19 victoires ! » considère Vitaly Petrov dans un entretien accordé au site web russe Sport-Express.

« Mais je ne parle pas seulement du Dakar, mais de tous les sports. Nous devons cesser d’avoir peur et ramener la Russie dans le sport mondial. Pour moi ce n’est pas acceptable, je ne comprends pas du tout cette absurdité d’imposer certaines opinions aux gens. »

Petrov estime cependant que cet isolement international de la Russie pourra finalement profiter aux Russes car le niveau dans les différentes catégories du sport automobile du pays va inévitablement augmenter, tandis qu’il s’attend à ce que la situation se débloque un jour ou l’autre, dans quel cas, il faudra que la jeune génération soit prête.

« Bien sûr c’est triste. Mais si nous parlons de sport automobile en général, alors si tous les pilotes les plus forts concourent en Russie, cela augmentera considérablement la concurrence interne et le niveau général des courses. » ajoute l’ancien pilote Renault.

« Les gens essaieront différentes catégories, de nouvelles voitures seront amenées, un nouveau public apparaîtra. Nous pouvons utiliser la situation actuelle comme une impulsion pour le développement du sport automobile. Former les jeunes afin de les guider davantage dans le futur. Après tout, l’isolement ne durera pas éternellement. »

« Personne ne doit abandonner. Je comprends que la situation est difficile, moi-même j’ai fais de la Formule 1 toute ma vie, je voulais disputer les courses automobiles les plus prestigieuses. Je comprends donc très bien les jeunes pilotes. Mais il faut être patient, s’entraîner et croire au meilleur, pour que lorsqu’il y aura de nouveau ces opportunités, nous soyons tous prêts. »

Actuellement, le Russe Robert Shwartzman est pilote de réserve de la Scuderia Ferrari en Formule 1, mais le jeune homme court sous licence israélienne.

Mercedes voit beaucoup de potentiel dans sa W14

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a déclaré qu’il espérait que son équipe puisse développer sa monoplace 2023 à un rythme plus soutenu que ses rivaux Red Bull et Ferrari. 

En 2022, l’équipe Mercedes a pris une mauvaise direction dans le développement de sa monoplace au moment où la Formule 1 a introduit une toute nouvelle réglementation technique. Mercedes a connu un début de saison très compliqué avec une W13 capricieuse, mais l’écurie du constructeur allemand a su réagir en introduisant une série de mises à jour ayant porté leurs fruits tout au long de l’année.

Lors de la deuxième partie de saison, Mercedes a même réussi à décrocher une victoire en Grand Prix grâce à George Russell au Brésil, la performance du pilote britannique confirmant ainsi les sérieux progrès réalisés par l’écurie de Brackley en vue de la saison 2023.

Alors que les premiers essais de l’année débutent fin février à Bahreïn, Toto Wolff espère que Mercedes aura réussi à débloquer au cours de l’hiver tout le potentiel de la W14 afin de commencer la campagne 2023 sur de bons rails, mais l’Autrichien insiste également sur le fait que la courbe de développement de cette nouvelle monoplace sera très raide au cours des prochains mois.

« Il n’y a aucun doute sur le fait que si vous débutez la saison avec une demi-seconde de retard, il sera très difficile de rattraper les grandes organisations comme Red Bull et Ferrari. » conçoit Toto Wolff.

« Cela dit, nous sommes très déterminés à y arriver, bien que nous devons définir nos attente à des niveaux réalistes. Mais si nous performons comme nous l’espérons, alors nous aimerions faire partie de la bataille aux premiers rangs. »

« Je pense que ce serait un bon point de départ, mais nous ne tenons pas cela pour acquis, car il se pourrait bien que les écarts soient les mêmes qu’à la fin de la saison dernière. »

« Mais je pense qu’il y a encore beaucoup de potentiel dans notre voiture, dans le concept, dans la façon dont nous la pilotons…et peut-être que notre courbe de développement pourrait être plus raide dans les mois à venir. »

« Nous avons compris où se situent nos lacunes et nous travaillons dur pour régler tout cela. Mais nous ne verrons qu’au début des essais [hivernaux] si nous avons débloqué le potentiel de la voiture. »

Plus de temps en soufflerie pour Mercedes

Alors que Wolff estime que le potentiel de la W14 est grand, il ne faut pas non plus oublier que Mercedes – qui a terminé troisième du championnat du monde en 2022 – aura également un avantage en termes de développement par rapport à Red Bull.

En effet, les champions du monde en titre (Red Bull) reçoivent automatiquement le moins de temps d’essais en soufflerie en raison de l’échelle mobile dictée par les résultats de la saison précédente [le dernier a plus de temps en soufflerie et le premier moins]. Ces restrictions sont élaborées à deux moments chaque année : en prenant les positions finales de la saison précédente et en fonction des positions au 30 juin de l’année en cours.

De plus, Red Bull a également reçu une sanction avec une réduction de 10% supplémentaire du temps passé en soufflerie pour avoir dépassé le plafond budgétaire en 2021. En 2023, l’équipe Mercedes se retrouve donc avec 17% de temps de tests aérodynamiques en plus par rapport à Red Bull, ce qui devrait être un sérieux avantage pour l’écurie du constructeur allemand cette année.

Mercedes dévoilera sa nouvelle monoplace pour la saison 2023 le 15 février prochain en direct depuis Silverstone au Royaume-Uni.

Alonso va aider Aston Martin à passer « au niveau supérieur »

Du côté de chez Aston Martin, l’arrivée du double champion du monde Fernando Alonso en 2023 devrait aider l’équipe du constructeur britannique à « passer au niveau supérieur » selon le directeur technique adjoint.

Cette saison, l’Espagnol Fernando Alonso ouvrira un nouveau chapitre dans sa carrière en travaillant pour l’équipe Aston Martin aux côtés du Canadien Lance Stroll. L’ancien pilote Alpine – fort de son expérience de champion du monde – devrait aider l’écurie britannique à s’améliorer après une campagne 2022 décevante où Aston Martin a terminé septième au championnat du monde des constructeurs.

Lorsqu’on demande à Eric Blandin ce que va apporter Fernando Alonso – avec qui il a travaillé chez Ferrari dans le passé – le Français a répondu : « Fernando est un pilote exceptionnel. Il n’y a pas beaucoup de pilotes de son calibre sur la grille, vous pouvez les compter sur une main. »

« Il est tellement passionné, tellement motivé… extrêmement motivé. Après tout ce qu’il a accompli, il a toujours cette soif incessante de gagner. » nous explique Blandin.

« La signature de Fernando a été énorme pour l’équipe. Il va beaucoup nous pousser et nous aider à passer au niveau supérieur. Il poussera Lance [Stroll] aussi. Ils se compléteront et il fera ressortir le meilleur de lui. Nous avons un duo de pilotes très solide, et c’est à nous de leur donner une voiture compétitive. »

« Nous pouvons avoir le meilleur duo de pilotes sur la grille, mais cela ne comptera pas beaucoup si nous ne leur donnons pas une voiture rapide. Nous leur devons cela. »

Fernando Alonso a déjà pu piloter l’Aston Martin AMR22 de la saison dernière lors d’une journée de tests à Abou Dhabi fin 2022 et l’Espagnol a immédiatement donné son ressenti par rapport à l’Alpine qu’il a pu piloter tout au long de la campagne 2022.

Les commentaires du double champion du monde ont été évidemment très précieux et ont permis à l’écurie du constructeur britannique d’identifier quelques axes d’amélioration : « Les retours de Fernando sont extrêmement précis. Il a clairement communiqué ce qu’il attend de la voiture et a immédiatement identifié quelques éléments que nous avons pu intégrer à la conception de l’AMR23. » ajoute Blandin.

« La saison dernière, Fernando a piloté une voiture assez différente de la nôtre, et plus compétitive. Après avoir piloté l’AMR22, il a rapidement pu comparer les deux voitures et dire : ‘C’est clairement mieux, c’est clairement pire, et c’est sur cela que nous devrions nous concentrer.' »

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Les objectifs pour 2023 ?

Concernant les objectifs d’Aston Martin pour 2023, Eric Blandin rappelle qu’il faut généralement plusieurs années à une équipe pour être en mesure de se battre pour le titre mondial en Formule 1. A ce titre, Aston Martin cherchera avant tout à faire « un pas en avant » cette saison pour éventuellement se battre pour le championnat du monde d’ici « quelques années ».

« Tout se rassemble : la voiture, les gens, les ressources. Vous pouvez sentir l’énergie. Même si nous ne faisons pas les choses correctement cette année ou l’année prochaine, ou si nous ne faisons pas le pas en avant que nous visons, nous finirons par le faire. » insiste le Français.

« Il y a un fort sentiment, une conviction, que nous sommes sur la bonne voie. Il va falloir quelques années pour devenir des prétendants au championnat, mais bientôt nous aurons tout ce dont nous avons besoin pour réussir. Il n’y aura pas d’excuses. »

L’écurie Aston Martin présentera sa monoplace 2023 le 13 février prochain en direct depuis son usine de Silverstone au Royaume-Uni.

Lando Norris : « Je ne croyais pas en moi »

A la veille de sa cinquième saison avec Mclaren, Lando Norris évoque les problèmes de santé mentale de façon générale et les difficultés qu’il a lui-même rencontrées.

Le jeune Britannique a décroché 122 points la saison dernière ; il est également le seul pilote à ne pas faire partie des trois top teams qui est monté sur le podium en 2022.

Le pilote de 23 ans a été salué non seulement pour son talent, mais aussi pour sa volonté de parler ouvertement de la santé mentale sur certaines plateformes. Dans une récente interview pour le magazine GQ, il a déclaré : « Je n’avais pas besoin de le faire [parler de santé mentale] mais c’était un choix, car j’ai pas mal lutté avec ça en 2019 et 2020. »

« Je ne savais tout simplement pas comment gérer cela. J’ai tout gardé à l’intérieur et cela a vraiment blessé ma confiance en moi et mon estime, qui étaient alors au plus bas. Je doutais de moi : « Suis-je assez bon pour être en Formule 1 ? Serais-je capable de revenir après ça ? ».

Lando Norris a expliqué qu’il fait toujours face aux commentaires négatifs sur les réseaux sociaux : « Vous ne pouvez pas plaire à tout le monde. Il y a des gens qui vous soutiennent et d’autres qui ne le font pas… Je sais que je fais de mon mieux. »

Mais sa volonté de parler de santé mentale a manifestement eu un impact : « Quelques personnes ont dit que je leur avais sauvé la vie. Ca me touche énormément», a déclaré le Britannique.

McLaren dévoilera sa nouvelle monoplace le 13 février à Woking en présence de ses deux pilotes : Lando Norris et le jeune Australien Oscar Piastri.

Alfa Romeo annonce la date de présentation de sa F1 2023

Alfa Romeo est l’avant-dernière équipe de la grille à annoncer la date (et l’heure) de présentation de sa monoplace 2023.

L’écurie suisse présentera sa nouvelle monoplace le mardi 7 février à 10h du matin en direct à Zurich, lendemain de la présentation de la nouvelle Williams. L’équipe basée à Hinwill est la neuvième de la grille à dévoiler sa date de lancement de saison après Aston Martin, Ferrari, AlphaTauri, McLaren, Mercedes, Alpine, Williams et Red Bull.

Les pilotes titularisés cette année chez Alfa Romeo sont Valtteri Bottas qui entame sa deuxième année dans l’écurie après plusieurs années passées chez Mercedes et le Chinois Guanyu Zhou qui s’apprête également à débuter sa deuxième saison pour Alfa Romeo Racing. On ne sait en revanche pas encore qui remplacera Fred Vasseur à la tête de l’équipe puisque celui-ci a pris le poste de Team principal chez Ferrari en tout début d’année.

L’équipe américaine Haas est donc la dernière équipe à ne pas encore avoir annoncé sa date de présentation.

Ci-dessous, retrouvez les dates de présentation des différentes équipes de la grille (le tableau est mis à jour en temps réel dès qu’une équipe fait une annonce).

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Horner revient sur le GP du Brésil et explique « le fond du problème »

Christian Horner estime que Max Verstappen et Sergio Perez ont tiré un trait sur l’épisode brésilien qui avait laissé apparaître des tensions entre les deux pilotes Red Bull en fin de saison dernière.

La saison 2022 quasi-parfaite de l’équipe Red Bull a tout de même été entachée par une tension évidente entre ses deux pilotes lors du Grand Prix du Brésil. Christian Horner, team principal de l’équipe de Milton Keynes explique néanmoins qu’ils ont tiré les enseignements de cet épisode et qu’il ne reste aucun ressentiment entre Max Verstappen et Sergio Perez à la veille de la nouvelle campagne.

Une fin de Grand Prix tendue au Brésil

Lors du dernier tour du Grand Prix à Sao Paulo de la saison dernière, Max Verstappen avait refusé de laisser son coéquipier Sergio Perez le dépasser pour la sixième place, bien que l’équipe lui ait demandé de le faire pour aider le Mexicain dans son combat pour la deuxième place du classement pilotes face à Charles Leclerc.

A l’issue de la course, Max Verstappen a été entendu à la radio : « Je vous l’ai déjà dit l’été dernier, ne me redemandez pas ça… J’ai donné mes raisons, et je m’y tiens« , tandis que Sergio Perez, frustré, déclarait : « Il montre qui il est vraiment. »

Mais Christian Horner estime que les pilotes et l’équipe ont tiré un trait sur cette affaire : « Je pense que le fond du problème était que nous n’avions jamais envisagé d’être dans une telle situation, d’être dans les derniers tours en sixième et septième place de ce Grand Prix« , a déclaré Horner, cité par le site du championnat.

« Et comme nous ne l’avions pas envisagé, nous n’en avions pas discuté avant la course, et je pense que c’était une erreur de notre part, nous aurions dû y réfléchir, essayer d’envisager chaque scénario. »

« Et donc, je pense que c’était une erreur en tant qu’équipe que nous n’en ayons pas discuté et que nous n’ayons pas élaboré un plan très clair. »

Des échanges clairs et honnêtes

« Évidemment, ce qui s’est passé est malheureux, mais cela a été rapidement discuté, ouvertement et en toute transparence. Et les deux pilotes ont été très clairs, ouverts et honnêtes l’un envers l’autre, et à partir de là, nous sommes passés à autre chose et la dynamique entre les pilotes est très bonne. »

Le patron de Red Bull a poursuivi : « Je pense que nous avons fait des erreurs au Brésil, nous avons appris de tout ça et, comme je l’ai dit, nous sommes passés à autre chose. Nous avons fait des choses incroyables. Ces deux pilotes se sont incroyablement bien comportés ensemble. »

« Ils sont la raison pour laquelle nous sommes dans la position dans laquelle nous sommes. La saison dernière, Max [était] sur une autre planète. Donc, nous n’allons pas laisser les événements de quelques tours au Brésil nous dicter cette nouvelle année. »

Une saison difficile pour Red Bull malgré les apparences

L’hégémonie de Red Bull en 2022 a semblé écrasante avec 17 victoires remportées sur les 22 Grands Prix de l’année. Christian Horner explique néanmoins que la saison a été plus difficile qu’on ne pouvait le penser.

« Ce fut une année très difficile », a déclaré le Britannique. « Quand vous regardez les statistiques, on dirait que nous l’avons totalement dominée. Mais, durant la première moitié de la saison, Ferrari avait ses chances et un package probablement plus rapide. Mais Max a été exceptionnel tout au long de l’année, en particulier durant la première partie de l’année. » a conclu Christian Horner.

Schumacher au bon endroit chez Mercedes pour un retour en F1

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, pense que Mick Schumacher est en bonne position chez Mercedes pour espérer revenir sur la grille de la F1 en 2024.

Alors que l’écurie Haas a décidé de ne pas renouveler le contrat de Schumacher pour la saison 2023 après deux années passées au sein de la formation américaine, le jeune Allemand a accepté un rôle de pilote de réserve chez Mercedes pour la campagne à venir.

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a déjà indiqué qu’il espérait que ce poste de réserviste permettrait à Mick Schumacher de rebondir pour un éventuel retour sur la grille en 2024 de la même manière que le Néerlandais Nyck de Vries qui a trouvé un poste de titulaire chez AlphaTauri en 2023 après avoir lui-même occupé le poste de réserviste chez Mercedes.

Pour Guenther Steiner – accessoirement ancien patron de Schumacher chez Haas – estime lui aussi que le jeune pilote se trouve au bon endroit pour espérer revenir sur la grille en tant que titulaire dans un avenir plus ou moins proche.

« Je pense qu’il est dans une bonne position chez Mercedes, parce que Mercedes a plusieurs équipes sœurs. » a déclaré Steiner à RTL.de.

« [De Vries] a sauté dans la Williams [lors d’une pige pour remplacer Albon en 2022 au GP d’Italie] et a obtenu un baquet de titulaire chez AlphaTauri par cette voie. »

« [Schumacher] est en bonne position. J’espère, pour le bien des pilotes [titulaires], qu’il n’aura pas à piloter, mais s’il y a une possibilité, Mick pourra s’asseoir et piloter. »

« Parfois, faire un pas en arrière signifie que l’on peut faire deux pas en avant. Il s’est mis en bonne position avec une équipe où il a les meilleures chances d’avoir un baquet de titulaire à l’avenir. »

Actuellement en Formule 1, le constructeur Mercedes motorise les équipes Williams, Aston Martin, McLaren et sa propre équipe d’usine.

Le marsouinage va-t-il disparaître en F1 en 2023 ?

Phénomène apparu en 2022 avec l’introduction de la nouvelle réglementation technique en F1, le marsouinage (rebonds) devrait encore être présent en 2023 bien que moins prononcé.

Avec l’introduction de la nouvelle réglementation technique en 2022 en F1, les équipes ont dû faire en sorte que les monoplaces soient très proches du sol pour maximiser les performances de l’effet de sol. Par conséquent, les monoplaces sont devenues extrêmement rigides et ont souffert d’un problème de rebonds [marsouinage – porpoising en anglais] dans les lignes droites. Ce problème a été amplifié sur certaines pistes comme à Bakou en Azerbaïdjan.

Au fil de la saison, le phénomène de marsouinage est devenu un vrai sujet dans le paddock et les pilotes ont exprimé leur inquiétude quant à savoir s’il s’agissait d’un problème de sécurité. Des discussions ont alors eu lieu entre la FIA et les équipes de F1 et une solution provisoire a été trouvée. A partir du Grand Prix de Belgique disputé fin août, la FIA a commencé à mesurer le phénomène de marsouinage et a modifié la flexibilité du plancher central des monoplaces pour le reste de la saison.

Pour lutter plus efficacement contre ce phénomène de marsouinage à l’avenir, la FIA a également approuvé différentes mesures dans le règlement technique 2023 et qui sont les suivantes :

  • Les bords du fond plat seront relevés de 15mm.
  • La hauteur de la gorge du diffuseur sera relevée, tout en prenant soin d’éviter tout impact sur la conception des composants mécaniques par les équipes.
  • La rigidité du bord du diffuseur sera augmentée.
  • Un capteur supplémentaire sera positionné pour surveiller plus efficacement le phénomène.

Le marsouinage va-t-il disparaître ?

Difficile de répondre à cette question avant même le début de la saison, mais lorsqu’on demande à Eric Blandin, directeur technique adjoint chez Aston Martin, si le phénomène de marsouinage va disparaître totalement cette année en Formule 1, le Français a été très clair et a répondu : « Il ne disparaîtra pas complétement. »

« C’est quelque chose qui est inhérent à cet ensemble de règlements. Vous avez de grands tunnels canalisant l’air sous une voiture qui roule très près du sol et qui a effectivement une jupe créée par le bord du plancher qui scelle l’air. Cette combinaison est ce qui rend la voiture sensible au marsouinage. »

« Chaque voiture subit un certain degré d’oscillation, mais avec la réglementation actuelle, en raison de la charge aérodynamique et de la variation de cette charge aérodynamique, cette oscillation est plus prononcée. »

L’an dernier, la plupart des équipes n’ont pas réussi à anticiper ce problème de marsouinage et ont été induites en erreur par les différents outils de simulation. Eric Blandin confie qu’il est bien difficile de reproduire le marsouinage avec un logiciel, et c’est donc pour cette raison que les équipes n’ont découvert le phénomène qu’une fois les monoplaces sur la piste lors des essais hivernaux.

« Simuler le problème est compliqué. » ajoute le Français. « Il n’y a pas beaucoup d’outils qui peuvent le faire. D’un point de vue informatique, vous ne pouvez pas le prédire avec un logiciel normal. »

« Il ne s’agit pas simplement de faire rouler la voiture dans la soufflerie pour voir si elle va marsouiner : ça ne marche pas comme ça, parce que c’est un problème dynamique – les charges aérodynamiques changent constamment. »

« Tout au long de la campagne 2022, nous avons approfondi notre compréhension de cette nouvelle génération de F1 dans plusieurs domaines, ce qui nous a permis d’identifier ce qui provoquait les rebonds. »

Septième au championnat du monde des constructeurs en 2022, l’équipe Aston Martin a utilisé l’AMR22 (la monoplace 2022) comme un laboratoire roulant et l’AMR23 – qui sera présentée le 13 février – disposera de plus de 90% de nouvelles pièces par rapport à l’ancienne monoplace. Cependant, il est impossible pour Aston Martin de savoir si le marsouinage aura totalement disparu tant que la monoplace n’aura pas pris la piste lors des tests de pré-saison fin février.

« L’AMR22 est devenue un laboratoire. Nous avons testé tellement de choses sur la piste pour approfondir notre compréhension et cette croissance de la compréhension a été soulignée par nos performances améliorées vers la fin de la saison dernière. » insiste Blandin.

« Nous avons pu repousser les limites des performances grâce à la façon dont nous utilisions la voiture. Cela n’aurait pas été possible avec le concept initial que nous avions au début de la saison. »

« Nous nous sommes concentrés sur l’apport des changements à la voiture de cette année qui empêcheront le marsouinage. Mais nous ne pouvons pas garantir que cela va fonctionner jusqu’à ce que nous testions la voiture en piste. Si nous souffrons du marsouinage, nous avons plusieurs outils dans notre arsenal pour le combattre. »

« Nous avons pris tous nos apprentissages de la voiture de l’année dernière et les avons appliqués à la voiture de cette année. Une grande partie de l’AMR23 est nouvelle, elle est complétement différente de l’AMR22. Nous avons changé plus de 90% des pièces et plus de 95% des surfaces aérodynamiques sont différentes. »

Vidéo : Williams démarre le moteur Mercedes de sa F1 2023

L’équipe Williams a démarré pour la première fois le moteur Mercedes de la FW45 qui sera pilotée cette saison par Alex Albon et Logan Sargeant. 

Moment toujours très attendu par les employés des équipes en début de saison, le démarrage du moteur d’une Formule 1 donne le coup d’envoi d’un sprint final avant le bal des présentations qui débute traditionnellement au mois de février chaque année.

La mise à feu du moteur permet aux équipes de vérifier le bon fonctionnement des différents systèmes électriques et hydrauliques de l’unité de puissance avant que la monoplace ne soit entièrement assemblée autour de ce bloc V6 hybride.

Williams est la deuxième équipe après Mercedes à avoir démarré son moteur 2023 puisque déjà au mois de décembre dernier l’écurie Mercedes avait posté sur ses réseaux sociaux la vidéo de la mise à feu de son unité de puissance qui sera montée à l’arrière de la W14 de Lewis Hamilton et George Russell en 2023.

La Williams FW45 sera présentée aux fans le 6 février prochain, soit trois jours après la présentation de la Red Bull RB19 de l’équipe championne du monde en titre (ci-dessous, la vidéo du démarrage du moteur Mercedes).

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Aston Martin va présenter sa vraie F1 2023

L’équipe Aston Martin a confirmé que la monoplace qui sera présentée le 13 février prochain sera la « vraie » AMR23 qui participera à la saison 2023 et non pas une F1 de démonstration. 

Ces dernières années, les équipes de Formule 1 ont pris la fâcheuse tendance de dévoiler ce que l’on appelle un show car lors de la présentation de leur monoplace en début d’année afin de ne pas dévoiler à la concurrence tous les concepts développés au cours de l’hiver, tandis que certaines sont tout simplement en retard et la version finale de leur monoplace n’apparaît qu’aux essais hivernaux.

Mais cette année la réglementation technique en Formule n’évolue que très peu par rapport à 2022 (voir ici les principaux changements techniques), ce qui veut dire que les équipes devraient être en mesure de dévoiler la version finale de leur monoplace 2023 en février prochain.

Du côté de chez Aston Martin en tout cas, le directeur technique adjoint, Eric Blandin, nous confirme que l’AMR23 qui sera dévoilée aux fans le 13 février sera bien la monoplace définitive qui sera mise en piste lors des tests de pré-saison à Bahreïn fin février (du 23 au 25).

« Nous dévoilerons la voiture réelle, tout comme nous l’avons fait l’année dernière. La voiture que nous dévoilerons dans notre nouvelle usine de Silverstone le 13 février (voir les dates de présentations ici) sera la véritable AMR23. Nous n’allons pas décevoir les fans. » confirme Eric Blandin.

« L’AMR23 est dans la cible. D’un point de vue aérodynamique, la voiture de lancement est complète. Toutes les surfaces aérodynamiques ont été transmises au bureau d’études qui a finalisé les derniers dessins pour la construction de la voiture. »

Concernant le concept de l’AMR23, Blandin explique que de nombreuses mises à jour ont été apportées à l’AMR22 de la saison dernière et pense qu’Aston Martin est sur la bonne voie pour 2023.

« Nous avons apporté de nombreuses mises à jour à l’AMR22 et les progrès que nous avons réalisés ont confirmé que nous étions sur la bonne trajectoire avec l’AMR23 qui s’appuie sur les enseignements de la voiture de l’année dernière. »

En 2023, l’équipe Aston Martin fera confiance à un nouveau duo de pilotes avec l’arrivée du double champion du monde Fernando Alonso aux côtés du Canadien Lance Stroll. L’an dernier, l’équipe du constructeur britannique a terminé à la septième place au championnat du monde, à égalité de points avec Alfa Romeo.

Ferrari confirme ses pilotes de réserve pour 2023

La Scuderia Ferrari a nommé un groupe de quatre pilotes de réserve et de développement qui apporteront tout au long de l’année leur soutien aux titulaires Charles Leclerc et Carlos Sainz.

L’ancien pilote de F1 Antonio Giovinazzi et le vice-champion de F2 2021 Robert Shwartzman – qui ont tous deux effectué plusieurs essais avec Ferrari – partageront le rôle de pilote de réserve en 2023, tout en travaillant dans le nouveau simulateur de Maranello lancé en 2021. À leurs côtés, travaillant également dans le simulateur en tant que pilotes de développement, Antonio Fuoco et Davide Rigon.

« Cette paire de pilotes a fait ses preuves en fournissant aux ingénieurs un retour précis et fiable, une compétence d’autant plus importante que les essais réels sur piste sont extrêmement limités. La simulation est donc désormais un outil essentiel, non seulement pour préparer chaque course, mais aussi en termes de développement. » précise Ferrari dans un court communiqué.

Afin de garder la main, les quatre pilotes se lanceront également dans un programme de course cette saison. Les deux Antonio piloteront la 499P Hypercar en WEC, Fuoco dans la voiture numéro 50 et Giovinazzi la 51. Robert Shwartzman pilotera pour sa part dans la série SRO GT World Challenge Europe et Davide  Rigon dans la série SRO ainsi qu’en WEC et les quatre manches de l’IMSA Endurance Cup.

La Scuderia Ferrrari – qui a terminé à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs en 2022 – présentera sa monoplace 2023 le 14 février prochain en direct de son usine de Maranello en Italie.

Officiel : Kevin Magnussen forfait pour Daytona

Le Danois Kevin Magnussen ne sera pas présent au départ des 24H de Daytona sur recommandation de ses médecins à la suite d’une opération de la main.

La semaine dernière, Kevin Magnussen annonçait sur ses réseaux sociaux une opération de la main à venir pour se faire enlever un kyste. Après cette opération – qui s’est bien déroulée – les médecins de Magnussen lui ont cependant recommandé de ne pas participer aux 24H de Daytona où le pilote danois devait piloter une Porsche 911 GT3 R avec MDK Motorsports.

« Les médecins m’ont conseillé de ne pas participer à la course la semaine prochaine. L’opération s’est bien déroulée, mais je dois me reposer le plus possible pour être prêt à me battre avant de commencer à préparer la saison de F1. » a expliqué Magnussen.

« C’est dommage. J’attendais avec impatience cette course fantastique et avoir une nouvelle chance de piloter avec mon père et MDK Motorsports. Je souhaite à l’équipe un excellent week-end à Daytona. »

Dans la foulée, l’équipe MDK Motorsports a confirmé que Kevin Magnussen serait remplacé par Jason Hart au volant de la Porsche : « Nous sommes heureux que l’opération de Kevin se soit déroulée avec succès et nous lui souhaitons tous un prompt rétablissement. » a déclaré l’équipe MDK Motorsports dans un court communiqué.

« Comme nous l’avons déjà dit, la santé de nos pilotes et des membres de notre équipe est toujours notre priorité numéro une. Nous sommes également heureux d’annoncer que Kevin sera remplacé à Daytona par Jason Hart, notre pilote Porsche Carrera Cup. »

On ne sait pas encore si Kevin Magnussen sera prêt pour les essais de pré-saison de la Formule 1 qui se dérouleront du 23 au 24 février 2023 à Bahreïn, alors que la saison débutera une semaine plus tard sur le même tracé.

F1 2023 : les principaux changements techniques

Si en 2022 les monoplaces de F1 étaient radicalement différentes de celles de 2021 avec l’introduction de nouvelles règles techniques, les changements seront plus subtils en 2023 puisque la réglementation n’évolue que très peu.

L’allure générale des monoplaces de F1 en 2023 sera sensiblement la même que leurs prédécesseurs de la saison 2022, notamment parce que la plupart des modifications techniques concernent le dessous de la voiture, ces ajustements techniques visant à réduire le phénomène de marsouinage aperçu dès le début de l’année sur les monoplaces en 2022.

Avec relativement peu de changements donc dans les règles techniques, la saison 2023 ne devrait pas (en théorie) permettre à une équipe en particulier de tirer son épingle du jeu en prenant de l’avance sur les autres et on s’attend donc à un certain nivellement des performances avec un retour à l’avant de certaines équipes ayant pris du retard l’an dernier (on pense notamment à Mercedes). Ci-dessous, voici les quatre principaux changements dans la réglementation technique en 2023 :

Aérodynamique : En 2023, les monoplaces de Formule 1 seront plus hautes avec une hauteur minimale de la planche – partie centrale du plancher – augmentée de 10 mm, tandis que les bords extérieurs du plancher seront désormais surélevés de 15 mm. De plus, la déflexion maximale autorisée de ces pièces a été réduite à 5 mm.

Au niveau de l’avant des monoplaces, de nouvelles restrictions s’appliquent à l’aileron avant au niveau de ses quatre profils et sur les bords extérieurs des plaques d’extrémité. Les rétroviseurs des monoplaces doivent également être un tiers plus grands désormais.

Sécurité : L’un des principaux changements concerne l’arceau de sécurité (situé au sommet de la monoplace au dessus de la tête du pilote), qui est plus solide et présente une augmentation de la hauteur de 900 à 950 mm (mesurée au plan de référence) et une courbure d’au moins 20 mm.

L’arceau doit maintenant résister à une force beaucoup plus importante que l’an dernier pour éviter qu’il ne se torde en cas d’accident. Cette mesure a été introduite à la suite de l’impressionnant crash dont a été victime le Chinois Zhou Guanyu l’an dernier au Grand Prix de Grande-Bretagne.

Poids des F1 : Le poids minimum des monoplaces passe en 2023 de 798 kg à 796 kg. Cela va à l’encontre de ce qui s’est fait au cours des dernières années en Formule 1 avec une tendance à la hausse plutôt qu’à la baisse.

Pneumatiques : La gamme Pirelli 2023 a été développée en étroite concertation avec les équipes et les pilotes. Les pneus présentent une nouvelle construction, qui leur permet de rouler à des pressions plus basses, améliorant ainsi l’adhérence de l’avant et neutralisant ainsi le sous-virage.

C’est un changement important qui aura un effet sur l’équilibre de la voiture et sur la gestion des pneus pendant la course. Outre la nouvelle construction, Pirelli a également introduit un sixième composé qui s’insère entre le C2 et le C1 d’origine, désormais connu sous le nom de C0.

La saison 2023 de Formule 1 débutera le 5 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, soit une semaine à peine après les trois jours d’essais de pré-saison qui se dérouleront sur le même tracé du 23 au 25 février.

Les plans de Vowles pour sortir Williams de l’ombre

Le nouveau directeur de Williams, James Vowles, s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre dans sa carrière et assure qu’il fera tout ce qu’il peut pour tenter de ramener l’écurie britannique à l’avant de la grille en 2023.

James Vowles a quitté l’écurie Mercedes, où il occupait jusqu’à l’année dernière le poste de directeur de la stratégie, pour accepter de devenir à partir de la saison 2023 le nouveau directeur de l’équipe Williams en remplacement direct de l’Allemand Jost Capito.

Bien que Williams utilise diverses pièces en provenance de Mercedes (comme le moteur par exemple) et que James Vowles a lui-même encore de nombreux contacts au sein de sa désormais ancienne équipe, l’ingénieur britannique est catégorique sur le fait que Williams reste une « organisation indépendante » et qu’en aucun cas elle ne deviendra cette année une équipe B de Mercedes.

« Williams est une organisation entièrement indépendante, et de plus, le succès de l’organisation dépendra du bon travail que je ferai là-bas, et qui doit être indépendant de Mercedes. » explique James Vowles.

« Cela ne veut pas dire que Mercedes et nous-mêmes n’aurons pas une collaboration sous une forme ou une autre, car il y avait déjà une collaboration avant mon arrivée, mais à partir de maintenant, je dois faire ce qui est le mieux pour l’équipe Williams. »

« La seconde chose est que désormais je porte une chemise Williams, envers qui je serai loyal. Il n’y a pas de mini-Mercedes ou d’équipe B ou aucune autre notion. Il s’agit de moi debout sur mes deux jambes et de chercher à obtenir le succès avec toute une organisation autour de moi. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il compte faire pour ramener l’équipe Williams vers le haut de la grille en 2023, James Vowles dit qu’il souhaite renforcer l’équipe technique tout en indiquant qu’il cherchera à faire prospérer les divers talents déjà présents en interne depuis de nombreuses années et qui n’ont peut-être pas pu s’émanciper en raison de la situation chaotique de l’équipe avec un changement de propriétaire sur fond de problèmes financiers.

« Je suis un changement, mais il ne s’agit pas seulement d’un individu. Ce qu’il faut, c’est un renforcement de l’équipe technique, mais aussi permettre à ceux qui sont incroyablement bons en interne de briller et de prospérer, et je soupçonne que l’environnement dans lequel ils ont évolué n’était pas propice à cela pendant un certain temps. »

« Vous devez inculquer une culture qui permet à chacun de se responsabiliser, vous devez grandir, vous devez avancer en tant qu’unité ensemble. Je soupçonne qu’ils se sont mis dans une situation où cette collaboration n’était pas aussi bonne qu’elle devait l’être, simplement parce que plusieurs années de douleurs ont cimenté tout ça. »

En 2023, Williams aura donc un nouveau directeur mais aussi un nouveau duo de pilotes composé du Thaïlandais Alex Albon et de l’Américain Logan Sargeant. La FW45 sera dévoilée le 6 février.

Théo Pourchaire confirmé en F2 chez ART Grand Prix en 2023

Le Français Théo Pourchaire a été confirmé pour une troisième saison consécutive au sein de l’équipe ART Grand Prix en Formule 2.

Alors qu’il prétendait l’année dernière qu’il ne serait pas présent sur la grille de la Formule 2 en 2023, Théo Pourchaire a pourtant bien été confirmé chez ART Grand Prix pour une troisième saison consécutive. En 2022, le Français a terminé vice champion de la catégorie juste derrière le Brésilien Felipe Dugrovich.

La relation de Pourchaire avec l’équipe française a commencé en 2020. Le pilote junior Sauber a remporté deux victoires et six podiums supplémentaires pour terminer deuxième en Formule 3. Passant à la F2 en 2021, il est devenu le plus jeune vainqueur de course du championnat et poleman à Monaco.

« Je ne pourrais pas être plus heureux de prolonger ma carrière dans ce championnat de Formule 2 de haut niveau avec ART Grand Prix, qui est devenu une famille pour moi. » a déclaré Pourchaire.

« Nous avons vécu des moments intenses ces trois dernières années et c’est important de préparer le championnat 2023 avec une équipe qui me connaît et sait me mettre dans les meilleures situations possibles. »

« Nous avons peut-être manqué de succès l’année dernière, mais nous avons acquis une expérience qui nous rend encore plus forts. Je ferai tout ce que je peux pour apporter le titre à ART Grand Prix cette saison. »

Parallèlement à la compétition en F2, Pourchaire assumera également des responsabilités supplémentaires avec l’équipe de Formule 1 Alfa Romeo en tant que pilote de réserve. Le jeune homme de 19 ans a déjà une certaine expérience de la F1 à son actif, ayant fait ses débuts en EL1 pour l’équipe au Grand Prix des États-Unis 2022.

Coulthard met en garde Perez pour 2023

David Coulthard estime que le Mexicain Sergio Perez a besoin d’une « mise à jour logicielle » pour arriver à battre son coéquipier Max Verstappen en 2023.

Le Néerlandais Max Verstappen a remporté deux titres mondiaux consécutifs en 2021 et 2022 alors que son coéquipier Sergio Perez a terminé quatrième en 2021 lors de sa première saison chez Red Bull et troisième en 2022 à seulement trois points du pilote Ferrari Charles Leclerc. L’an dernier, Max Verstappen a remporté quinze courses, tandis que Perez a décroché deux victoires sur les deux tracés urbains de Monaco et Singapour.

En 2023, Sergio Perez débutera sa troisième saison complète chez Red Bull, mais le pilote mexicain aura besoin – selon David Coulthard – d’une véritable mise à jour s’il souhaite enfin battre son coéquipier au championnat du monde.

« Lorsque Checo regarde combien de victoires Max [Verstappen] a pu avoir et combien il en a eu lui-même [en 2022], ce n’est pas comme s’il devait juste faire quelques ajustements. C’est plutôt une refonte majeure, une mise à jour logicielle. » a déclaré Coulthard à la BBC.

« Si vous mettez les mêmes ingrédients dans le gâteau, vous obtiendrez le même gâteau. Vous devez faire des changements si vous voulez quelque chose de différent. Il a accès aux données du champion du monde. Il peut voir où il est le plus rapide et où il est plus lent. »

« Checo sera plus rapide dans certains domaines, mais c’est juste que Max met tout cela ensemble plus souvent. Toutes les données sont là pour permettre à Checo d’améliorer ses performances. »

« S’il le fait, alors il pourra mettre la main sur le championnat du monde. S’il ne le fait pas, alors il restera juste un autre pilote, comme moi, qui a gagné quelques Grands Prix. »

Ricciardo en coulisses…

Autre point important selon David Coulthard, Red Bull a signé Daniel Ricciardo en tant que troisième pilote cette année et l’Australien pourrait bien devenir une vraie menace pour Perez si jamais il n’arrive pas à performer.

« Checo va voir qu’il y aura un vrai pilote de remplacement désormais. » a ajouté David Coulthard à propos du retour de Ricciardo chez Red Bull.

« Ayant déjà été dans une situation similaire à celle de Sergio lorsque j’étais confronté à Mika [Hakkinen] ou Kimi [Raikkonen], je sais qu’il ne faut rien négliger. »

« Vous vous entraînez physiquement, mais la seule façon pour lui d’améliorer sa vitesse en qualifications est dans la voiture ou dans le simulateur. En neuf ans chez McLaren, j’ai fait tous les tests et je n’ai jamais raté une course, même quand je me sentais mal, même quand j’avais l’impression que j’allais être malade après les tests. »

« Parce que je savais qu’à partir du moment où je laissais le pilote d’essais monter dans la voiture, c’était l’occasion pour lui de montrer à quel point il était bon. Si je ne le laisse pas monter dans la voiture, il ne peut que parler toute la journée. Vous devez défendre votre territoire. »

Retraite, famille…Max Verstappen se confie sur l’après F1

Le Néerlandais Max Verstappen a indiqué qu’il ne comptait pas continuer à courir en Formule 1 après ses 40 ans, notamment à cause du stress dicté par un calendrier de plus en plus chargé. 

Max Verstappen a débuté sa carrière en Formule 1 en 2015 à l’âge de 17 ans seulement et est devenu le plus jeune pilote à prendre le départ d’un Grand Prix en catégorie reine du sport automobile. En 2023, le désormais double champion du monde entamera sa neuvième saison en F1 (la septième consécutive avec Red Bull), alors que son contrat a été reconduit jusqu’en 2028 avec l’écurie de Milton Keynes.

Alors que la saison 2023 sera composée de 23 courses (après l’annulation du GP de Chine), Max Verstappen n’a jamais caché qu’il n’était pas fan des calendriers à rallonge et que pour cette raison précise le Néerlandais ne compte pas continuer à courir en Formule 1 après ses 40 ans.

« J’ai souvent indiqué que c’était trop et c’est la principale raison pour laquelle je ne continuerai pas à le faire après mes 40 ans. » a expliqué le double champion du monde lors d’un entretien avec Limburger.

« Faire autant de voyages, ce n’est tout simplement pas sain. J’aime toujours autant ce que je fais, mais vous devez faire beaucoup de sacrifices pour cela. Cela semble fou parce que piloter une Formule 1 est bien sûr un rêve pour beaucoup de gens, mais en réalité vous êtes loin de chez vous et des gens que vous aimez et il arrive un moment où vous voulez en finir avec tout ça. »

Si Max Verstappen stoppe sa carrière, cela pourrait signifier que la Formule 1 perdrait son attrait aux Pays-Bas, le phénomène Verstappen ayant attiré bon nombre de fans bataves sur les circuits au cours des dernières années et a même permis le retour du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort.

Bien conscient de l’importance d’avoir toujours un Néerlandais sur la grille, le pilote Red Bull espère que son parcours atypique aura donné l’envie à la nouvelle génération néerlandaise d’atteindre la Formule 1.

« Vous savez ce que j’espère vraiment ? C’est qu’en tant que pilote de course j’ai pu inspirer et motiver la jeune génération néerlandaise de telle sorte qu’au moment où je m’arrêterai, de nouveaux talents seront peut-être prêts. »

« Autrefois, on disait qu’il était impossible pour un Néerlandais d’arriver en Formule 1. Ce n’est pas vrai. Si vous êtes rapide, peut importe d’où vous venez. J’espère juste que quand j’aurai 31 ans, il y aura un nouveau [pilote] prêt. »

En 2023, Max Verstappen ne sera plus le seul pilote néerlandais sur la grille puisque son compatriote Nick de Vries débutera sa carrière en tant que titulaire au sein de l’écurie AlphaTauri aux côtés du Japonais Yuki Tsunoda.

Kelly Piquet et Max Verstappen à Monaco – 2022

En couple avec Kelly Piquet depuis quelques années maintenant, Max Verstappen n’a jamais caché qu’il souhaitait fonder une famille, mais lorsqu’on lui demande s’il fera avec ses propres enfants ce que son père Jos a fait avec lui depuis son plus jeune âge, le Néerlandais a insisté sur le fait qu’il ne compte pas reproduire le même genre d’éducation.

« Je veux vraiment des enfants et s’ils veulent courir c’est bien. Je pense que je le ferais différemment de la façon dont mon père et moi avons fait. Mais c’est facile de parler parce que je n’ai pas encore d’enfants et peut-être que je penserai très différemment le moment venu. »

« La passion qu’il avait [son père] est allée très loin. Il a tout fait pour moi, du réglage des moteurs à la préparation des karts. Je ne me vois pas faire ça. »

« De toute façon, je ne vais pas pousser mes enfants à courir. Ils devront le vouloir eux-mêmes. Et si vous faites tout votre possible avec votre fils ou votre fille, vous ne pourrez plus piloter vous-même en Formule 1, je pense. »

Nouveau paddock, nouvel asphalte…Miami évolue en 2023

Les organisateurs du Grand Prix de Miami ont réalisé des investissements importants en vue d’offrir en 2023 un meilleur accueil aux fans et aux équipes sur le tracé de Miami.

Alors que la première édition du Grand Prix de Miami a été un vrai succès en 2022 sur un plan purement sportif, l’organisation n’a pas été épargnée par les reproches de la part de certains fans ayant eu accès au très select Paddock Club où le service de restauration était clairement en dessous des standards.

Pour sa première édition, le Grand Prix de Miami avait en effet décidé de faire confiance à un traiteur local plutôt que de faire appel à la société Do and Co, qui est le traiteur habituel du paddock club dans la plupart des courses de F1 à travers le monde.

Pour l’édition 2023 qui se déroulera du 05 au 07 mai, l’organisation n’a pas fait la même erreur et a choisi la société Do and Co pour offrir une expérience d’accueil haut de gamme dans cette zone exclusive.

Toujours concernant le Paddock Club, les organisateurs ont lancé la construction d’un nouveau bâtiment permanent qui pourra accueillir plus de 6000 invités dans des suites haut de gamme et un club de luxe sur le toit. La nouvelle structure à trois niveaux du Paddock Club a été construite au-dessus des garages des stands d’équipe existants et surplombe la voie des stands et la ligne droite de départ/d’arrivée.

Un Team Village au cœur du stade

L’autre grosse nouveauté annoncée par Miami est l’extension du paddock de la Formule 1 jusqu’à l’intérieur du stade (sur le terrain). Le tout nouveau Team Village abritera les unités d’accueil des dix équipes de F1 où les pilotes seront basés tout au long du week-end.

Les organisateurs ont travaillé en étroite collaboration avec la Formule 1 pour créer ce nouveau paddock agrandi afin de créer une expérience vraiment unique pour les équipes. Pour la toute première fois, les fans auront également un aperçu exclusif du fonctionnement en coulisses d’un paddock de Formule 1, car tous les détenteurs de billets d’admission générale Campus Pass pourront avoir accès à un point de vue en hauteur au Hard Rock Stadium et regarder directement dans le Team Village d’en haut. Ces billets seront mis en vente à partir du 23 janvier.

Un resurfaçage de la piste

L’an dernier lors de la première édition du Grand Prix de Miami, les pilotes ont critiqué l’asphalte du circuit en estimant qu’il était trop dangereux et les organisateurs ont écouté les remarques et ont lancé un resurfaçage de l’ensemble de la piste. Les organisateurs estiment d’ailleurs que ce nouvel asphalte devrait permettre aux pilotes de se dépasser plus facilement cette année. Concernant le tracé en lui-même cependant, aucune modification ne sera apportée et la fameuse chicane lente devrait être toujours de la partie en 2023.

« Après une première course incroyable, nous avons travaillé d’arrache-pied pour que l’événement 2023 soit une expérience encore plus grande pour tous ceux qui visitent l’autodrome international de Miami. » a déclaré Tyler Epp, président du Grand Prix de Miami.

« Stephen Ross et Tom Garfinkel se sont engagés à faire de l’événement de mai une expérience de premier ordre qui ne ressemble à aucune autre course de Formule 1 au monde. »

« Avec de nouvelles expériences d’accueil améliorées, la création du F1 Team Village directement sur le terrain de football et une capacité accrue, nous nous attendons à ce que notre deuxième course soit encore plus grande et meilleure pour les fans, les équipes, les pilotes, les partenaires et tout le monde dans le sud de la Floride. »