Qui sont les cinq rookies à prendre part aux EL1 du GP du Mexique ?

Pas moins de cinq pilotes rookies participeront aux Essais Libres 1 du Grand Prix du Mexique ce vendredi.

Comme souvent à Mexico, plusieurs écuries remplissent une de leur obligation auprès d’un pilote rookie en EL1. En effet, le règlement stipule que chaque écurie doit donner un EL1 ou EL2 à un pilote qui n’a pas participé à plus de deux courses dans sa carrière, et ce pour chaque voiture de l’équipe.  

McLaren, Ferrari, Mercedes, Aston Martin et Sauber alignent ainsi un rookie ce vendredi en EL1 sur la tracé de Mexico. Une première séance où la piste bénéficiera de peu d’adhérence en raison de la faible utilisation de ce circuit.

Les cinq changements de pilotes en EL1 au Mexique

  • McLaren : Patricio O’Ward remplace Lando Norris
  • Ferrari : Oliver Bearman remplace Charles Leclerc 
  • Mercedes : Andrea Kimi Antonelli remplace Lewis Hamilton 
  • Aston Martin : Felipe Drugovich remplace Fernando Alonso
  • Sauber : Robert Shwartzman remplace Guanyu Zhou

À noter qu’Ollie Bearman est encore éligible car il n’a effectué que deux courses en F1 cette année, une à Djeddah pour Ferrari et plus récemment une autre à Bakou avec Haas.

Du beau monde restera donc à pied en EL1, en attendant de récupérer leur voiture en EL2. Une deuxième séance d’Essais Libres qui servira par ailleurs de test Pirelli (lire plus).

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Les EL2 au Mexique transformés en test Pirelli : tout ce qu’il faut savoir

La deuxième séance d’Essais Libres ce vendredi au Mexique sera en réalité un test Pirelli dans le but de valider les pneus les plus tendres de la gamme 2025.

Les EL2 du Grand Prix du Mexique dureront une demi-heure de plus qu’une session d’essais libres classique, portant le total à 1h30 de roulage dédié à Pirelli.

Dans cette séance, les équipes auront un programme spécifiquement choisi par le manufacturier de pneus italien. Deux trains de pneus supplémentaires, sans couleur sur les flancs, seront fournis pour tous les pilotes : un train 2024 qui servira de référence et un train prototype 2025, homologué en septembre.

Le programme de roulage prévoit deux simulations, une en mode qualifications, et une en mode course, et cela pour chaque train de pneus. Une comparaison pourra être faite entre les écuries puisqu’elles auront toutes la même quantité d’essence et le même nombre de tours à effectuer pour chaque simulation.

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Une exception faite pour les pilotes qui ne participent pas aux EL1

Les EL1 du Grand Prix du Mexique verront plusieurs rookies remplacer les titulaires. Ces derniers bénéficieront alors d’une exception en EL2, n’ayant à effectuer qu’une heure de test Pirelli, et une demi-heure avec un train de pneus médiums spécialement alloué, leur permettant de ne pas être trop pénalisés par rapport aux autres.

Les nombreuses données récoltées seront utilisées en vue du test d’après-saison à Abu Dhabi, qui débutera deux jours après le dernier Grand Prix de la saison.

Ce test Pirelli au Mexique rajoute du défi aux écuries qui perdent ainsi une séance importante de roulage sur une piste qui sera verte en début de week-end, c’est-à-dire avec peu de gommes au sol et donc peu d’adhérence. Le circuit de Mexico est également particulier en raison de son altitude extrêmement haute pour un Grand Prix de F1, culminant à plus de 2000 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui jouera un rôle sur les monoplaces et les pilotes.

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GP F1 du Mexique : à quelles heures sont programmés les EL1 et les EL2 ce vendredi ?

Ce vendredi, les pilotes de F1 seront en piste à Mexico pour disputer les deux premières séances d’Essais Libres du Grand Prix du Mexique, 20e manche de la saison de Formule 1 2024.

Ce vendredi 25 octobre, la première séance d’Essais Libres du week-end au Mexique (EL1) est programmée à 20h30 (heure française), pour une traditionnelle heure de roulage. 

La deuxième séance d’Essais Libres (EL2) est ensuite programmée à 00h00 (heure française), juste après le passage de la journée du vendredi au samedi. À noter que cette session durera 1h30, se terminant donc à 1h30 du matin, puisque les équipes effectueront en réalité un test Pirelli en vue de 2025 à cette occasion. 

Ce samedi 26 octobre, la troisième séance d’Essais Libres (EL3) est programmée à 19h30 (heure française) pour une heure de session, avant le premier temps fort du week-end, la séance de Qualifications, qui est programmée à 23h00 (heure française).

Enfin, le départ du Grand Prix du Mexique 2024 sera donné le dimanche 27 octobre à 21h00 (heure française) où les pilotes s’élanceront pour 71 tours de course pour ce 20e rendez-vous de la saison. Pour rappel, nous changeons d’heure dans la nuit de samedi à dimanche, il faudra alors reculer sa montre d’une heure.

Toutes les séances du Grand Prix du Mexique en live texte sur F1only.fr

Nous vous rappelons que toutes les séances de chaque week-end de Grand Prix de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr, à savoir Essais Libres 1, 2 et 3, Qualifications Sprint, course Sprint, Qualifications et Grand Prix. 

Rendez-vous donc dès ce vendredi 25 octobre à partir de 20h30 pour suivre les Essais Libres 1 du Grand Prix du Mexique en direct sur notre Live Center accessible ici.

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Max Verstappen affirme penser au règlement quand il se bat roue contre roue

Max Verstappen est revenu sur sa façon de se battre en piste suite à l’incident d’Austin avec Lando Norris.

Le triple champion du monde en titre s’est retrouvé au cœur des discussions après ses manœuvres en piste aux États-Unis, que ce soit concernant celle du départ mais plus encore l’action du virage 12, qui a valu cinq secondes de pénalité à Lando Norris.

Pour certains au-delà de la limite, le Néerlandais s’est lui toujours défendu de ses mouvements en piste après Austin. Il est toutefois clair que Max Verstappen exploite à 100% la réglementation quand il s’agit de se battre roue contre roue avec un adversaire.

L’incident avec Norris en témoigne parfaitement, où il n’a pas hésité à retarder au maximum son freinage pour être devant à la corde, ce qui lui donne, selon les règles, la priorité pour prendre le virage.

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Des batailles “trop réglementées” pour Verstappen 

Interrogé pour savoir s’il pense au règlement lorsqu’il se bat roue contre roue, Max Verstappen a répondu positivement ce jeudi à Mexico : “Oui, bien sûr.”

“Je pense que nous arrivons à un stade où j’ai toujours besoin du livre [des règles] dans la voiture !”, a également indiqué Verstappen. “Au fil des ans, le livre s’est beaucoup étoffé.”

Le Néerlandais a ainsi affirmé que les batailles en piste sont “trop réglementées” même si cela semble être un problème complexe entre les deux versions qui s’opposent.

“C’est définitivement trop réglementé, mais je vois l’autre point de vue : si nous supprimons des règles et qu’il y a à nouveau un incident : ‘Oh, vous avez besoin de plus de règles ! Nous devons être fermes à ce sujet !’ C’est toujours la même chose”, reconnaît Verstappen.

“Dans le passé, nous avions peut-être des règles moins strictes, et vous avez le même argument : ‘Vous savez, nous devons être forts sur ceci, sur cela’. C’est toujours la même histoire.”

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Verstappen : “Impressionnant de voir que les gens peuvent lire dans mes pensées”

Amené à s’exprimer sur l’incident avec Norris, lui suggérant que certaines personnes pensent qu’il n’avait pas l’intention de prendre le virage mais d’être simplement en tête à la corde, Verstappen a démenti cela.

“C’est assez impressionnant de voir que les gens peuvent lire dans mes pensées”, a-t-il rétorqué. “C’est fou. J’essaie toujours de prendre le virage, je ne voulais pas chercher un raccourci, donc je ne sais même pas quoi répondre à cette question.”

Max Verstappen a ensuite détaillé les difficultés rencontrées après son arrêt au stand, rendant difficile sa défense sur Lando Norris.

“Le deuxième relais a été assez difficile”, a concédé Verstappen. “J’ai perdu beaucoup d’adhérence sur l’essieu avant, c’est très difficile de freiner. C’est ce qui a rendu ma défense plus difficile, car je sais que si je freine un peu trop tard, je bloque et je n’ai vraiment pas d’adhérence à l’avant. Ce n’était pas facile pour moi.”

“Je pense que dans l’ensemble, nous avons eu un week-end positif pour nous, mais il y a encore quelques points que nous voulons améliorer pour être dans la bagarre parce que je croyais honnêtement avant la course que je serais dans la bagarre, et nous ne l’avons pas été, donc ce n’était pas l’idéal. Mais au moins, cela a montré des signes prometteurs que nous pourrions peut-être revenir dans la lutte.”

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Sergio Pérez : “Ma saison est terrible”

Sergio Pérez, pilote Red Bull, reconnait que sa saison actuelle est terrible. Toutefois, le pilote mexicain espère finir l’exercice 2024 sur une note positive.

Sergio Pérez veut sauver sa saison et cela passera peut-être par un bon résultat à l’issue de son Grand Prix national, celui du Mexique. Celui qui pointe aujourd’hui à 204 points de Max Verstappen au championnat du monde des pilotes reconnait vivre une saison difficile.

Je reconnais que ma saison est terrible, très difficile”, a déclaré le pilote Red Bull en conférence de presse. “Elle a très bien commencé, mais elle a été très, très difficile. Et pour moi, vous savez, si j’obtiens un bon résultat, cela peut définitivement changer ma saison en termes de sentiments, de sentiments personnels. Je suis donc très motivé.

Alors que circulent dans le paddock F1 des rumeurs selon lesquelles Sergio Pérez pourrait perdre son baquet chez Red Bull, le pilote mexicain est persuadé qu’une bonne dynamique lui assurera sa place.

Je pense que la dynamique en Formule 1 est très importante, lorsque vous mettez la voiture en piste et que vous savez que tout fonctionne, vous avez une longueur d’avance sur les gens qui mettent la voiture en piste et qui ont beaucoup de problèmes. Je pense que c’est la même chose pour tout le monde, mais je sais aussi comment fonctionne ce sport et que tout se joue lors de la dernière course. Si j’en fais une bonne ici, ma saison peut définitivement prendre un tournant.

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Pérez garde la tête baissée

Se sentant toujours impliqué au sein de l’écurie autrichienne, Sergio Pérez pointe du doigt des problèmes qui ont plombé sa saison, le forçant à devoir faire le dos rond.

J’ai l’impression d’être dans le même bateau que l’équipe. Nous nous efforçons de résoudre le problème. Nous avons découvert un gros problème à Monza. Après Monza, nous pensions avoir trouvé des directions. Nous sommes dans la bonne direction. Je pense que c’est la Formule 1. Parfois, les résultats ne sont pas au rendez-vous, et vous devez juste vous assurer de garder la tête baissée, de vous concentrer sur les choses que vous pouvez contrôler, et le reste est quelque chose dont vous ne pouvez pas vous préoccuper”, a conclu Sergio Pérez.

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Oscar Piastri répond à Marko : “Certainement pas intéressé” par un transfert Red Bull

Oscar Piastri a répondu de manière ferme à Helmut Marko, qui a annoncé à la presse qu’une prise de contact active s’était tenue entre son management et celui de Red Bull en vue d’un volant dans l’équipe de Milton Keynes.

Piastri a fait ses débuts en Formule 1 avec McLaren en 2023 à la suite d’une saga l’ayant vu refuser le volant Alpine dans une affaire qui a fini devant le Comité de reconnaissance des contrats de la F1. L’Australien et a fait tourner les têtes depuis en remportant ses premières victoires en F1 en 2024 lors des GP de Hongrie et d’Azerbaïdjan. Cependant, la rumeur d’un nouveau rebondissement dans sa carrière a récemment émergé.

À la veille du Grand Prix du Mexique, une course que McLaren aborde avec 40 points d’avance sur Red Bull en tête du championnat des constructeurs, le conseiller de Red Bull, Helmut Marko, a lâché une bombe en affirmant que leur ex-pilote Mark Webber, aujourd’hui manager de Piastri, essayait de faire bouger les choses.

“Disons les choses comme elles sont : Mark Webber cherche intensément à discuter”, a déclaré Marko à F1-Insider.com.

Cependant, Piastri a eu l’occasion de répondre avant le GP du Mexique et a clairement fait savoir qu’il ne rejoindrait pas Red Bull, ajoutant une boutade à l’adresse de Marko pour faire bonne mesure dans la dernière bataille verbale entre les camps McLaren et Red Bull.

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Interrogé par les médias sur l’éventualité d’un transfert chez Red Bull basé sur les envies de discussions de Webber, Piastri a répondu : “Certainement pas. Je suis très heureux là où je suis.”

“Je suis sous contrat pour les deux prochaines années et je ne cherche certainement pas à aller ailleurs. Il ne se passerait donc pas une semaine en F1 sans qu’Helmut ne fasse quelques commentaires !”

L’avenir de Sergio Perez au sein de Red Bull Racing est redevenu un sujet de discussion majeur, surtout après le retour impressionnant de Liam Lawson au sein de l’équipe junior VCARB à Austin, tandis que Red Bull a également un prétendant au titre en F2, Isack Hadjar, et Ayumu Iwasa en Super Formula, qui attendent dans les coulisses.

Lorsqu’il lui a été demandé s’il avait été surpris par l’intérêt de Red Bull à son égard, Piastri a répondu : “Pas vraiment. Je veux dire, c’est un beau compliment, je dirais ! Mais, encore une fois, je suis très heureux de ma situation. Ils ont un grand nombre de pilotes qu’ils peuvent choisir s’ils le souhaitent.”

Piastri occupe la quatrième place du classement du championnat des pilotes de F1 2024 à cinq manches de la fin, à 50 points de son coéquipier de McLaren, Lando Norris, qui aborde un week-end de course crucial au Mexique s’il veut maintenir ses espoirs de titre en vie. Le leader du championnat, Max Verstappen, a porté son avance à 57 points après Austin au volant de sa Red Bull.

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McLaren demande un droit de révision pour la pénalité de Norris à Austin

McLaren va tenter de convaincre la FIA de revoir la décision prise à Austin où Lando Norris avait reçu cinq secondes de pénalité après son dépassement hors piste sur Max Verstappen.

Cet incident entre les deux rivaux au championnat en fin de course aux États-Unis a été un des principaux sujets de discussion dans le paddock à Austin dimanche dernier.

Au tour 52, Norris voyait enfin une opportunité de dépasser Verstappen pour la troisième marche du podium. Devant le Néerlandais au moment d’aborder le freinage du virage 12, le pilote McLaren se retrouve bel et bien derrière la Red Bull à la corde, et cela a son importance. 

En effet, les commissaires avaient alors indiqué que “selon les lignes directrices sur les normes de pilotage, Norris avait perdu le ‘droit’ de prendre le virage.” Malgré cela, la Britannique a tout de même tenté de passer Verstappen par l’extérieur, ce qu’il a réussi mais en passant largement en dehors des limites de piste, lui valant une pénalité de cinq secondes à l’arrivée et la perte de son podium.

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Audience prévue ce vendredi à 22h30 (heure française)

Quelques jours après cet incident, McLaren a donc demandé un droit de révision concernant cette pénalité, alors qu’Andrea Stella ne semblait, dans un premier temps, pas convaincu par cette idée. 

“Je pense qu’il n’existe pas de nouvelles preuves pertinentes”, avait indiqué Stella, le directeur de l’écurie McLaren. “Les uniques preuves que nous avons utilisées jusqu’à présent pour évaluer notre interprétation, en désaccord avec les commissaires, sont déjà disponibles ! Si l’on ouvrait un droit de révision, je ne pense pas qu’il sera couronné de succès. Il n’est pas nécessaire d’avoir de nouvelles preuves. Il s’agit juste d’une question d’interprétation…”

L’écurie britannique a donc revu sa position et devra convaincre la FIA ce vendredi à 22h30 (heure française) avec un ou des nouveaux éléments pertinents qui n’étaient pas à sa disposition au moment de la décision de pénaliser Norris.

Il est bon de noter que de manière générale, ces droits de révision sont refusés par la FIA. Cette demande de McLaren a donc très peu de chances d’aboutir. Toutefois, en cas d’annulation de la pénalité reçue, Lando Norris récupérerait la troisième place devant Max Verstappen. Alors que 57 points séparent les deux hommes en tête du championnat, cet écart descendrait alors à 51 points.

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La principale zone de DRS du Grand Prix du Mexique modifiée

La FIA a décidé de réduire la zone de DRS sur la ligne droite de départ/arrivée sur le circuit de Mexico. 

Cette ligne droite, la plus longue du circuit, amène au freinage du premier virage qui constitue une des principales zones de dépassement du circuit. Toutefois, il a visiblement été considéré que cette zone de DRS présente sur cette ligne droite était trop puissante et facilitait trop les dépassements.

Cette saison, le DRS sera donc activable 75 mètres plus tard sur cette ligne droite des stands. Très précisément, la zone débutera désormais 240 mètres après le dernier virage du circuit. 

En course à Mexico, un seul point de détection permet d’activer le DRS sur les deux premières zones du circuit, à savoir celle dans la ligne droite des stands qui a donc été raccourcie, mais également la zone entre les virages 3 et 4.

Lorsqu’un pilote est à moins d’une seconde de la monoplace devant lui à ce point de détection, il pourra alors automatiquement activer le DRS sur les deux zones précédemment citées.

Le circuit de Mexico possède également une troisième zone de DRS entre les virages 11 et 12, ce dernier étant le virage droite qui marque l’entrée dans le stadium.

Pour rappel, le départ du Grand Prix de Mexico aura lieu ce dimanche 27 octobre à 21 heures (heure française).

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Vasseur s’attend à une bataille “serrée entre les meilleures équipes” à Mexico

Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari, arrive à Mexico avec l’espoir de décrocher une nouvelle victoire.

Ferrari a fait coup double le week-end dernier à l’arrivée du Grand Prix des États-Unis. Charles Leclerc premier et Carlos Sainz second, ont permis à la firme italienne de revenir à seulement huit petites unités de la seconde place de Red Bull au championnat des constructeurs. À Austin, Charles Leclerc a décroché sa troisième victoire de la saison après celle de Monaco et de Monza.

À cinq Grands Prix de la fin de la saison, Ferrari peut encore rêver du titre constructeurs, pointant à seulement 48 petites unités de McLaren.

Frédéric Vasseur pense que le succès obtenu sur le circuit des Amériques a peut-être donné à l’équipe l’élan dont elle avait besoin pour performer jusqu’en fin de saison.

Nous arrivons au Mexique en pleine forme après le doublé d’Austin, qui a été une grande source de motivation pour toute l’équipe”, a déclaré le Français. “Le circuit Hermanos Rodriguez représente un défi complètement différent. Le fait que la ville de Mexico soit située à 2200 mètres au-dessus du niveau de la mer nécessite une approche totalement unique en ce qui concerne les réglages de la voiture.

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L’altitude, un facteur à prendre en compte à Mexico

La situation géographique du Grand Prix du Mexique requerra des solutions “uniques” afin de pouvoir performer à une haute altitude. L’Autodromo Hermanos Rodriguez est en effet à 2200 mètres d’altitude et mettra les moteurs, les freins et bien évidemment les pilotes à rude épreuve.

L’air raréfié exerce également une pression supplémentaire sur les composants de la voiture qui doivent disperser la chaleur, c’est-à-dire les systèmes, les freins, l’unité de puissance et, bien sûr, les pneus. Trouver le bon équilibre pour gérer cela tout en obtenant le maximum de performance de la voiture n’est pas une tâche facile, mais nous nous y sommes bien préparés à l’usine.

Malgré un large succès à Austin, Frédéric Vasseur s’attend à ce que la victoire à Mexico soit très disputée entre Ferrari, McLaren, Red Bull, et peut-être Mercedes.

“Notre approche de cette course sera la même que pour toutes les autres, nous concentrer sur nous-mêmes et faire attention aux détails”, a-t-il déclaré. “Comme d’habitude, je m’attends à ce que tout soit très serré entre les meilleures équipes et à la fin du week-end, nous verrons où nous en sommes.

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Un Fernando Alonso “pas bien” loupe la journée médias à Mexico

Aston Martin a indiqué que Fernando Alonso ne sera pas présent pour la journée médias ce jeudi dans le paddock du circuit à Mexico.

Ne pas se sentir bien à la veille d’un début de week-end de course n’est jamais idéal, mais cela l’est encore moins lorsque l’on s’apprête à fêter son 400e week-end de Grand Prix en F1.

“Fernando Alonso ne se sent pas bien et ne participera donc pas à la journée médias du Grand Prix du Mexique”, a ainsi indiqué Aston Martin sur ses réseaux sociaux. “Fernando s’efforce de se sentir à 100% pour vendredi et son retour prévu au volant de l’AMR24 pour les Essais Libres 2.”

Fernando Alonso bénéficiera en effet d’un petit peu plus de temps de repos avant de monter dans la voiture ce vendredi. Aston Martin avait d’ores et déjà prévu d’aligner Felipe Drugovich à sa place en EL1, dans le cadre de la règlementation obligeant les équipes à réserver deux EL1 pour un pilote rookie par saison.

Espérons que le double Champion du monde espagnol puisse fêter son 400e week-end de Grand Prix en F1 (record absolu) dans de bonnes conditions et pourquoi pas avec des points à la clé ce dimanche.

Fernando Alonso pointe actuellement à la neuvième position du championnat pilotes avec 63 unités, bien loin des standards de la saison passée, étant au volant d’une monoplace bien moins performante. Toutefois, l’Espagnol de 43 ans porte encore une fois son équipe, cinquième au classement constructeurs. Ses seuls points inscrits cette année suffiraient en effet à placer Aston Martin à cette position.

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L’effet Colapinto : Williams dévoile une livrée spéciale pour deux courses

Williams a dévoilé une livrée spéciale en collaboration avec un sponsor argentin qui a rejoint l’équipe après l’arrivée de Franco Colapinto.

Depuis sa promotion en F1 lors du Grand Prix d’Italie, Franco Colapinto impressionne en piste avec deux entrées dans les points en quatre Grands Prix disputés. Mais son arrivée a également déclenché une vague de soutien impressionnante de la part de ses compatriotes argentins, mais également des sponsors nationaux.

Ainsi, Williams a annoncé ce jeudi une livrée spéciale en collaboration avec Mercado Libre, “géant du e-commerce et des paiements numériques” argentin, qui a rejoint l’écurie après la décision prise de remplacer Logan Sargeant par Franco Colapinto.

Cette livrée sera arborée pendant le Grand Prix du Mexique ce week-end, mais également au Brésil la semaine suivante. À São Paulo, Franco Colapinto sera plus près que jamais au volant d’une F1 en course de sa ville natale de Buenos Aires.

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La livrée spéciale Williams Mercado Libre pour les Grands Prix du Mexique et du Brésil - ©️ Williams
La livrée spéciale Williams Mercado Libre pour les Grands Prix du Mexique et du Brésil – ©️ Williams

Un “clin d’œil à l’héritage” de Williams

Une livrée Williams à capot moteur jaune rappellera peut-être de bons souvenirs aux fans de F1 qui ont connu la période faste de l’écurie dans les années 1980 et 1990. L’équipe basée à Grove précise en effet qu’il s’agit également d’un “clin d’œil à l’héritage de l’équipe”, 31 ans après sa dernière livrée avec un capot moteur jaune.

La combinaison des pilotes Williams sera également spéciale pour les deux Grands Prix à venir, tandis qu’au Brésil, il sera écrit “Mercado Livre” en portugais. À noter que Franco Colapinto a également participé à un tournage d’un spot de pub TV dans le but de promouvoir le partenariat dans toute la région.

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Comment la Ferrari SF-24 est devenue la plus rapide en course à Austin ?

La domination de la Scuderia Ferrari en course à Austin pourrait trouver son explication dans une évolution non-déclarée au niveau de son aileron avant.

Déjà performantes en course Sprint, les Ferrari ont poursuivi sur cette lancée en course avec un rythme impressionnant, ne permettant ni à Max Verstappen, ni aux McLaren de rivaliser.

Troisième et quatrième sur la grille, Carlos Sainz et Charles Leclerc ont conclu le premier tour respectivement troisième et premier. L’Espagnol s’est ensuite débarrassé de Verstappen, grâce à une stratégie agressive, pour offrir le doublé à Ferrari.

Cette performance globale n’est pas due au hasard. Après l’évolution ratée qui avait été apportée en Espagne, Ferrari a réussi à se remettre dans le droit chemin avec les nombreuses nouveautés apportées à Monza, puis à Singapour où un nouvel aileron avant a fait son apparition.

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La flexibilité de l’aileron avant, clé du succès à Austin ?

Justement, cet aileron avant pourrait bien être une des raisons de la domination en course de Ferrari à Austin. Selon Formu1a.uno, média souvent bien informé sur la Scuderia, l’aileron avant de la Ferrari a encore évolué aux États-Unis, sans toutefois que cette évolution ne soit déclarée par l’écurie. En effet, cette amélioration serait liée à la “flexibilité des matériaux composites”, et non à une modification d’éléments aéro.

La flexibilité est un sujet récurrent en F1 et d’autant plus cette saison où certaines écuries ont joué à ce niveau sur leur aileron avant. Le média italien précise que l’aileron avant de la Ferrari version Austin “a apporté une aide importante en termes d’efficacité dans la zone rapide, précisément là où la SF-24 s’est étonnamment distinguée”.

Un élément important est également rapporté par Formu1a.uno concernant les tests Pirelli effectués par Ferrari pendant la trêve automnale entre Singapour et Austin. Après avoir apporté son nouvel aileron avant à Singapour, la Scuderia aurait profité de la session d’essais Pirelli au Mugello pour “effectuer un travail d’optimisation”.

L’aileron avant monté à Austin aurait ainsi “apporté une contribution non-négligeable” sur le COTA où Ferrari a performé sur une piste avec des virages à haute vitesse.

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Charles Leclerc n’a pas encore renoncé au titre pilotes : “Jamais dire jamais”

Après avoir remporté le Grand Prix des États-Unis, Charles Leclerc s’est exprimé sur ses espoirs de titres mondiaux en 2024.

Avec cinq Grands Prix restants, Charles Leclerc pointe à 79 points de Max Verstappen au championnat pilotes. Même si le Monégasque lui-même qualifie “d’improbable” le fait d’aller chercher le Néerlandais, il a également affirmé qu’il ne cessera pas d’y croire tant que ce sera encore mathématiquement réalisable.

“Il ne faut jamais dire jamais”, a indiqué Leclerc en conférence de presse après sa victoire, à propos du titre pilotes. “Disons que pour les constructeurs, si nous faisons tout parfaitement jusqu’à la fin de la saison, quoi que fasse McLaren, si nous faisons mieux qu’eux, je pense que nous pouvons encore décrocher ce titre.”

“En ce qui concerne les pilotes, je vois les choses un peu différemment. Même si nous faisons tout parfaitement, j’ai l’impression qu’il faudra un peu de chance pour tenter d’obtenir ce titre, et nous ne pouvons pas vraiment compter sur la chance.”

“Le titre de champion du monde des pilotes semble donc assez improbable, mais encore une fois, j’y croirai jusqu’à ce que ce soit mathématiquement impossible. Mais c’est plus difficile.”

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Objectif titre constructeurs pour Ferrari

En revanche, aller décrocher le titre constructeurs dès cette saison est un objectif plus réaliste pour la Scuderia Ferrari qui ne possède plus que 48 points de retard sur McLaren.

“Nous devons viser le titre de champion du monde des constructeurs”, affirme Leclerc. “C’est un objectif optimiste, mais nous sommes là pour ça. Donc, oui, nous ferons les comptes à la fin de la saison. D’ici là, je pense que la meilleure chose à faire est de nous concentrer sur nous-mêmes, sur nos propres performances, comme nous l’avons fait ce week-end [à Austin].”

“Cela a été un très bon week-end pour l’équipe et pour le titre des constructeurs. Et nous essaierons de reproduire cela aussi souvent que possible. Et j’espère qu’à la fin de l’année, lorsque nous ferons les comptes, nous aurons remporté le titre des constructeurs.”

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Alpine F1 : le passage au moteur Mercedes officiel d’ici fin 2024 ?

Oliver Oakes, directeur de l’écurie Alpine, s’est exprimé sur la situation moteur de son équipe suite à l’annonce de l’abandon de l’unité de puissance maison.

Alpine a, en effet, officialisé il y a quelques semaines la fin de la production de son propre moteur au sein de l’usine française de Viry-Châtillon à la fin de la saison 2025. Ce qui signifie donc qu’Alpine deviendra une écurie cliente à partir de 2026, année d’entrée en vigueur d’une nouvelle réglementation.

Il semble ainsi que Mercedes soit l’unité de puissance choisie par l’écurie française à partir de 2026. Même si rien n’est encore officiel, une visite de l’usine moteur à Brixworth a déjà été effectuée. 

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Oakes : “L’essentiel est de vouloir le meilleur moteur dans la voiture”

Le nouveau directeur d’Alpine F1 entré en poste cet été, Oliver Oakes, a donné des nouvelles à ce sujet, laissant entrevoir une possible annonce d’ici la fin de l’année 2024.

“Je pense que vous avez vu avec l’annonce [de l’arrêt du moteur Renault F1], c’était une décision prise au niveau du groupe qui, je pense, était en cours depuis un certain temps, avant que je ne rejoigne l’équipe”, a tout d’abord indiqué Oliver Oakes au micro de la F1. 

“Je pense que ce n’était pas une décision facile, mais je pense que l’essentiel est de vouloir le meilleur moteur dans la voiture et d’évaluer quelle est la meilleure option pour l’équipe. C’est toujours en cours, je suis presque sûr que nous aurons des nouvelles avant la fin de l’année à partager avec tout le monde. Mais pour l’instant, c’est toujours un sujet en cours.”

Avec le choix qui devrait très probablement s’orienter vers Mercedes, Alpine pourrait ainsi récupérer un des meilleurs moteurs, si ce n’est le meilleur moteur du plateau en 2026. Mais ce n’est pas pour autant que cela fera d’Alpine une écurie gagnante. Même avec la meilleure unité de puissance, l’écurie française devra redoubler d’efforts à Enstone pour développer un package performant en piste, ce qui n’a pas été le cas ces derniers mois.

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Mercedes n’apportera plus d’améliorations majeures à la W15

Andrew Shovlin, ingénieur de course en chef chez Mercedes F1, a déclaré que le développement de la W15 était presque arrivé à son terme.

Mercedes a apporté la dernière grande série d’améliorations à sa monoplace le week-end dernier à l’occasion du Grand Prix des États-Unis.

Chez Mercedes, le choix a été fait d’arriver à Austin avec plusieurs nouvelles pièces. En 2023, avant sa disqualification, Lewis Hamilton s’était montré particulièrement performant sur le tracé du COTA. Aileron avant, suspension avant, bord du plancher, entrée du ponton, capot moteur, grilles du plancher.

Nous avons apporté à peu près tout ce que nous allons apporter à la fin de l’année maintenant”, a déclaré Andrew Shovlin aux médias, à Austin. “Cela ne veut pas dire qu’entre les apprentissages faits au fil des courses, nous ne changerons pas d’autres choses, mais il n’y a pas de mises à jour majeures prévues pour nous à partir de maintenant.”

Ce n’est pas forcément une bonne nouvelle quand on regarde les résultats de Mercedes en course sprint et en course principale à Austin. En course sprint, les pilotes Mercedes ont sauvé les meubles en terminant à la cinquième et sixième place. Lors des qualifications, Lewis Hamilton n’a pas passé la Q1 et George Russell a crashé sa monoplace le forçant à s’élancer depuis la voie des stands le dimanche. Lors du Grand Prix, Lewis Hamilton a perdu le contrôle de sa W15 l’obligeant à abandonner et George Russell a terminé à la sixième place.

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Revenant sur le nouveau plancher, Shovlin a confirmé que l’équipe avait introduit un nouveau design et abandonné le concept introduit à Spa pour des questions de praticité.

“Il s’agit d’un nouveau plancher – nous sommes revenus sur la mise à jour, celle de Spa.”

“Nous avons un peu de mal, surtout en course, avec ce type de virages à 90 degrés. C’est en grande partie notre défi.”

Mercedes arrivera ce week-end à Mexico avec comme but de mieux comprendre sa monoplace, alors que Ferrari, Red Bull et McLaren semblent aujourd’hui faire la course en tête.

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McLaren estime inutile de demander un droit de révision à la FIA

Qu’elle soit injuste ou non, la pénalité infligée à Lando Norris lors du Grand Prix des Etats-Unis ayant eu pour conséquence de voir le pilote anglais perdre la troisième place du podium au profit de son adversaire direct dans la course au titre, Max Verstappen, ne sera plus contestée par l’équipe McLaren.

Le team anglais a fait savoir de manière élaborée en quoi son interprétation des circonstances de course ayant mené à la pénalité de Norris, amené hors-piste par un Verstappen qui défendait sur un dépassement de la McLaren, différait largement de l’interprétation faite par les commissaires à la fois de la situation et du règlement sportif.

Néanmoins, Andrea Stella, directeur de l’équipe McLaren, souhaite désormais mettre cet épisode derrière et se concentrer sur les dernières épreuves de la saison, au terme desquelles le team peut encore briguer les deux couronnes mondiales 2024.

McLaren pourrait disposer d’un droit de révision de la décision prise par la FIA. Pour cela, il lui faudrait présenter d’ici jeudi une pièce significative et pertinente, qui n’aurait pas été évaluée par les commissaires lors de leur prise de décision initiale.

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Au-delà du fait que McLaren estime que la décision des commissaires n’avait absolument pas besoin d’être prise si hâtivement pendant la course et que les pilotes auraient dû être entendus après la course, il semble qu’aucun élément ne sera soumis par l’équipe anglaise, qui estime que les commissaires disposaient déjà, au moment de leur décision, de tout ce qui était nécessaire pour ne pas charger Norris, voire pénaliser Verstappen. 

« Je pense qu’il n’existe pas de nouvelles preuves pertinentes », estime ainsi Andrea Stella. « Les uniques preuves que nous avons utilisées jusqu’à présent pour évaluer notre interprétation, en désaccord avec les commissaires, sont déjà disponibles ! »

 « Si l’on ouvrait un droit de révision, je ne pense pas qu’il sera couronné de succès. Il n’est pas nécessaire d’avoir de nouvelles preuves. Il s’agit juste une question d’interprétation… »

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Toto Wolff dédouane Lewis Hamilton : “100%” la faute de la voiture

Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, a défendu Lewis Hamilton après sa sortie de piste dès le deuxième tour du Grand Prix des États-Unis.

Le septuple Champion du monde a connu une rare mésaventure à Austin : perdre le contrôle de sa voiture et partir en tête-à-queue dès le début de la course. 

Toto Wolff lui ne croît pas à une erreur de son pilote. Le directeur de l’écurie Mercedes a, en effet, indiqué à Sky Sports F1 que la responsabilité était à mettre à “100%” sur le compte de la voiture. “Lewis Hamilton ne perd pas la voiture au [deuxième] tour comme ça”, a-t-il également ajouté au micro de la chaîne britannique.

Toto Wolff s’est ensuite exprimé plus en détail sur cette étrange perte de contrôle, dans un week-end où Mercedes apportait des évolutions.

“D’après moi, pour le moment, c’est à 100% pas la faute de Lewis et cela ne veut pas dire que je le protège”, a affirmé par ailleurs Wolff aux médias à Austin. “Il est clair qu’il y avait des rafales, qu’il y avait une aspiration, comment tout cela interagit-il ? Je ne pense pas que nous ayons un problème fondamental avec les améliorations. Je pense qu’il s’agit plutôt d’interactions, plus des éléments aéro et mécaniques.”

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Les évolutions conservées au Mexique

“Et donc, nous allons continuer avec les améliorations, cela n’a pas de sens de ne pas le faire parce qu’il y a beaucoup de temps au tour que vous laissez sur la table”, poursuit Toto Wolff. “Mais d’un autre côté, il faut être très ouvert d’esprit.”

“Il s’agit plutôt de comprendre pourquoi nous avons une voiture qui, le vendredi, est de loin la plus rapide avant la situation de Colapinto. [Hamilton] avait quatre dixièmes d’avance et le dernier secteur était juste perturbé, mais il aurait été le plus rapide, et puis le samedi, [la voiture] s’est transformée.”

“En course Sprint, nous avions une suspension cassée, c’est une explication. Nous l’avons réparée en qualifications, mais plus rien n’allait, nous avions du mal à trouver le rythme. [Dimanche], il y a eu un incident dans ce virage qui est sorti de nulle part, il ne poussait pas du tout.”

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Vidéo – Le résumé F1 du Grand Prix des États-Unis 2024

Retrouvez ci-dessous les moments forts du Grand Prix des États-Unis de Formule 1 qui s’est déroulé ce dimanche à Austin.

Charles Leclerc a remporté la course devant son coéquipier, Carlos Sainz et Max Verstappen.

La fin de Grand Prix a été marquée par la pénalité reçue par Lando Norris après avoir dépassé le Néerlandais hors des limites de piste.

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Verstappen : “McLaren se plaint de beaucoup de choses ces derniers temps”

Max Verstappen est revenu sur le moment où Lando Norris l’a dépassé hors piste au virage 12 alors que les deux hommes se battaient pour la troisième place.

Après plusieurs tours à batailler sans réussir à passer la Red Bull, Norris a voulu saisir l’opportunité au tour 52 lorsqu’il s’est retrouvé devant Verstappen au moment de freiner pour aborder le virage 12.

Le Néerlandais a toutefois défendu ardemment comme à son habitude, repoussant son freinage et emmenant au large la McLaren. Norris à l’extérieur a alors poursuivi son dépassement tout en étant en dehors des limites de la piste.

Pour Max Verstappen, il n’y a pas de débats à avoir sur cette situation sachant que les règles sont claires.

“Je pense que c’est très clair : vous ne pouvez pas dépasser en dehors de la ligne blanche”, a indiqué Verstappen en conférence de presse. “Je veux dire que j’ai été sanctionné pour cela ici aussi en 2017, je crois. J’ai donc perdu mon podium comme ça”.

Verstappen fait ici référence à son dépassement sur Kimi Räikkönen en 2017 dans le dernier tour à l’intérieur des virages 16 et 17, où il avait, à l’image de Norris ce dimanche, perdu son podium.

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Verstappen : “En dehors de la ligne blanche, vous ne pouvez pas dépasser”

“Donc je suis resté calme, j’ai essayé de faire du mieux que je pouvais après ça pour amener la voiture jusqu’à la fin parce que ce n’était pas facile avec les pneus et la situation dans laquelle je me trouvais”, poursuit-il. “Mais oui, dans l’ensemble, j’ai vraiment apprécié la bataille que nous avons eue.”

Interrogé par ailleurs sur la version que McLaren pourrait défendre concernant cet incident, à savoir qu’il est, lui aussi, sorti de la piste et a poussé Norris dehors, Verstappen a partagé son désaccord avec cette version avant d’adresser une pique à l’écurie britannique. 

“Ils se plaignent de beaucoup de choses ces derniers temps, mais c’est très clair dans le règlement”, rétorque Verstappen. “En dehors de la ligne blanche, vous ne pouvez pas dépasser. J’ai déjà été sanctionné pour cela par le passé.”

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Encore un point pour un Franco Colapinto appliqué

Franco Colapinto n’en finit pas de ravir Williams et ses fans de plus en plus nombreux dans son fief argentin comme dans le reste du monde.

Le jeune pilote, arrivée en cours de saison en remplacement de Logan Sargeant, a de nouveau capitalisé à Austin, ce week-end, en inscrivant le point de la dixième place à l’arrivée du Grand Prix des États-Unis.

Une performance obtenue après un départ avec le pneu dur, et en dépit de la perte de quelques positions au départ. Au terme de ce qui était le premier relais de certains concurrents, Williams a observé le comportement de ceux-ci. Une stratégie à deux arrêts ne semblait plus nécessairement la meilleure option et décision fut prise de placer Colapinto sur une évolution stratégique et de ne le faire s’arrêter qu’une fois.

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“Après un samedi difficile, nous avons réussi à rebondir en course”, se réjouit celui qui comptabilise désormais cinq points au classement du championnat du monde, après les quatre unités inscrites en Azerbaïdjan. “Nous avons fait preuve d’une grande force en tant qu’équipe pour renverser la situation aujourd’hui. VCARB, Haas et Alpine ont toutes été fortes ce week-end et il était donc difficile d’entrer dans les points. Je savais que nous avions un bon rythme de course et quand j’ai trouvé mon rythme dans l’air pur, nous avons vraiment poussé. J’ai beaucoup appris de mon premier week-end de Sprint, ce qui ne peut que m’être bénéfique pour l’avenir. Je dois continuer à apprendre pour aider l’équipe à progresser dans la bonne direction. J’espère que nous pourrons continuer sur cette lancée lors des deux prochaines courses de ce triple week-end.”

Au championnat, Colapinto occupe le 18e rang, désormais ex-aequo avec Esteban Ocon, qui a disputé l’intégralité de la saison avec Alpine. Chez les constructeurs, Williams se trouve effectivement dans une lutte difficile, Haas et VCARB faisant preuve de belles performances. Huitième, l’équipe de Grove menée par James Vowles dispose d’une avance de quatre unités sur Alpine.

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