Pourquoi Norris a-t-il été pénalisé pour son dépassement sur Verstappen ?

Les commissaires ont expliqué pourquoi Lando Norris avait écopé d’une pénalité de cinq secondes après avoir dépassé Max Verstappen au virage 12.

Au tour 52, alors que Norris chassait Verstappen depuis quelques tours, le Britannique a enfin pu dépasser son rival pour le titre en sortie du virage 12. 

Problème, le pilote McLaren a effectué sa manœuvre hors piste et a donc reçu cinq secondes de pénalité. Toutefois, cette sanction peut prêter à débats sachant que Verstappen l’a également emmené au large dans ce virage.

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L’explication des commissaires : “Norris pas à la hauteur de Verstappen à la corde”

“Norris dépassait Verstappen par l’extérieur, mais n’était pas à la hauteur de Verstappen à la corde”, indique le rapport des commissaires. “Par conséquent, selon les lignes directrices sur les normes de pilotage, Norris avait perdu le ‘droit’ de prendre le virage.”

“En conséquence, comme Norris a quitté la piste et est revenu devant Verstappen, on considère qu’il s’agit d’un cas de sortie de piste et de gain d’un avantage durable.”

“Une pénalité de cinq secondes est imposée au lieu de la pénalité de dix secondes recommandée dans les lignes directrices parce qu’après s’être engagé dans le dépassement par l’extérieur, Norris n’avait pas d’autre choix que de quitter la piste en raison de la proximité avec Verstappen qui avait également quitté la piste.”

Par ailleurs, les commissaires ont considéré que cet incident ne justifiait pas d’ajouter un dépassement des limites de piste au total de Norris.

“Compte tenu de ces éléments, nous estimons que cet incident n’est pas pris en compte en tant que dépassement de la limite de la piste pour Norris.”

Écopant de ces cinq secondes, Lando Norris était malgré tout proche de conserver sa troisième position. Il lui a finalement manqué très exactement 942 millièmes pour rester devant Max Verstappen.

Au championnat, les choses se compliquent pour le pilote McLaren. Arrivé à Austin avec un déficit de 52 points, Norris repart avec 57 unités de retard sur le triple Champion du monde en titre avec cinq Grands Prix et deux Sprint encore à disputer.

Vous pouvez par ailleurs donner votre avis ici sur cette pénalité en répondant à notre sondage. 

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FIA : La polémique sur le dispositif Red Bull est une « non-histoire »

Le responsable des monoplaces de la FIA, Nikolas Tombazis, a déclaré que la controverse autour de la voiture de Red Bull lors du Grand Prix des États-Unis de ce week-end ne sera plus d’actualité maintenant que l’instance dirigeante est intervenue.

Lors de la préparation de la course de ce week-end sur le circuit des Amériques, Red Bull a confirmé l’existence d’un dispositif sous les pédales de sa voiture qui permet de modifier la hauteur de caisse à l’avant.

Aucune des neuf autres équipes ne dispose vraisemblablement d’un tel dispositif, ce qui ne rend pas celui-ci illégal en soi. La découverte a cependant donné lieu à des spéculations selon lesquelles il pourrait être utilisé pour modifier secrètement la hauteur de caisse entre les qualifications et la course lorsque la voiture se trouve dans des conditions de Parc Fermé.

Les changements de réglages en Parc Fermé sont strictement limités à l’angle de l’aileron avant et à la pression des pneus. Des inspecteurs techniques de la FIA et des caméras de surveillance sont en place pour s’assurer que les équipes ne tentent pas de modifier quoi que ce soit.

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Aucune preuve contre Red Bull

Nikolas Tombazis a déclaré qu’il n’y avait aucune preuve que Red Bull avait fait quelque chose d’illégal et pense que l’introduction d’un scellé couvrant le dispositif signifie que toute tentative de le faire à l’avenir sera facilement détectée.

« Lors de la course précédente, on nous a fait remarquer que certaines conceptions pouvaient permettre de modifier la hauteur de l’avant de la voiture, ce que certains appellent un dossard, en Parc Fermé », a déclaré Tombazis à Sky Sports F1, relayé par ESPN. « Nous n’avions aucune indication ou preuve que quelqu’un faisait quelque chose de ce genre, ce qui serait clairement illégal en vertu des règlements du Parc Fermé. »

« Mais comme je l’ai dit, nous n’avions aucune indication claire que quelqu’un faisait une telle chose, alors nous avons dit qu’à partir de cette course, il ne devait plus y avoir de possibilité de le faire. Donc, si une équipe a une conception qui permettrait un changement rapide de cette hauteur, elle doit être scellée afin qu’elle ne puisse pas y avoir accès dans le Parc Fermé. Je pense que toutes les équipes ont respecté cette règle et, en ce qui nous concerne, la situation est raisonnablement sous contrôle. »

Interrogé sur le fait que la controverse inquiète McLaren, en particulier, concernant l’usage que Red Bull aurait pu faire de ce dispositif avant que la FIA n’impose la pose de scellés, Tombazis répond : « Je pense que ce n’est certainement plus une histoire à partir de maintenant. Je pense que nous avons fait tout ce qu’il fallait pour qu’il n’y ait pas d’accusations, et puis bien sûr, c’est un championnat serré, et les gens sont plutôt excités par les voitures des autres. Nous ne pouvons donc pas clore définitivement les courses précédentes ou les insinuations entre les équipes dans un environnement très compétitif, mais dans la situation actuelle, nous pensons que c’est une non-histoire, oui. »

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Horner contre-attaque et accuse la concurrence de vouloir “détourner l’attention”

Christian Horner s’est expliqué sur la fameuse polémique liée à un dispositif présent près du cockpit de la Red Bull permettant de régler sa hauteur de caisse.

Red Bull a abordé le week-end à Austin au cœur de la tourmente autour de cette affaire de réglage de hauteur de caisse. Oui, l’écurie a bien un dispositif permettant de régler la hauteur de la partie la plus avancée du plancher (‘T-tray’), mais elle se défend de l’avoir utilisé pour tricher.

En effet, la véritable question est la suivante : Est-ce que Red Bull a utilisé ce dispositif pour modifier sa hauteur de caisse sous parc fermé, ce qui est totalement interdit ? L’écurie championne du monde clame, elle, son innocence. 

Un porte-parole a ainsi indiqué que ce dispositif “est inaccessible une fois que la voiture est entièrement assemblée et prête à rouler”, avant de confirmer avoir “convenu d’un plan d’action” avec la FIA.

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Horner : Ce dispositif est présent “depuis plus de trois ans”

Christian Horner, le boss de Red Bull Racing, s’est ainsi exprimé sur cette affaire. Le Britannique a tout d’abord donné plus de détails sur le fameux “outil” présent sur la Red Bull.

“Chaque voiture est équipée d’un outil permettant d’ajuster le T-tray, ce que nous appelons l’avant du plancher, c’est-à-dire le T-tray, et le nôtre est situé à l’avant, devant le compartiment des pieds, depuis plus de trois ans, je crois”, a expliqué Horner à Sky Sports F1.

« Il faut enlever les pédales, les autres éléments et la tuyauterie pour pouvoir l’atteindre. C’est donc comme n’importe quel autre réglage sur la voiture. Il serait plus facile de régler l’arceau de sécurité arrière que d’accéder à ce composant.” 

Interrogé pour savoir pourquoi la FIA s’est penchée précisément sur le cas de la Red Bull, Horner accuse, sans la nommer, une écurie rivale.

“Je pense que l’un de nos rivaux s’est plaint, et c’est le travail de la FIA d’examiner ce genre de choses”, indique Horner. “Il figure sur la liste des composants open source. Il est donc accessible publiquement depuis, comme je l’ai dit, les trois dernières années. La FIA en est satisfaite. Je pense que c’est juste pour satisfaire une certaine paranoïa dans le paddock.”

“J’ai l’impression que c’est parfois pour détourner l’attention de ce qui se passe peut-être dans votre propre maison, puis parfois, vous essayez d’allumer un feu ailleurs.”

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Horner : “Je suis sûr qu’il y aura d’autres choses qui se produiront d’ici Abu Dhabi”

Amené à développer son propos, et plus particulièrement sur McLaren, Horner met en avant l’affaire de l’aileron arrière de l’écurie britannique.

“Il y a eu beaucoup de bruit à propos des ailerons arrière, et McLaren a dû changer son aileron arrière [jeudi].”

Ce à quoi Horner s’est vu répondre que McLaren avait indiqué que ce n’était pas le cas : “Oh vraiment, d’accord”, a rétorqué le directeur de l’écurie Red Bull. “Cela fait partie de la F1. Et je suis sûr qu’il y aura d’autres choses qui se produiront d’ici Abu Dhabi.”

Enfin, Horner a affirmé être “tout à fait à l’aise” concernant l’affaire du ‘T-tray’, mettant en avant les procédures de surveillance.

“Nous avons des caméras qui surveillent les voitures”, poursuit-il. “Nous avons des examinateurs et des témoins qui surveillent les voitures. Au cours des trois dernières années, notre voiture a fait l’objet de plus d’examens que n’importe quelle autre voiture dans la voie des stands. Nous sommes donc tout à fait à l’aise.”

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Le bras de fer continue entre Max Verstappen et la FIA

Max Verstappen a fait savoir en conférence de presse qu’il n’avait toujours pas communiqué avec la FIA après sa sanction pour avoir prononcé un juron devant les médias internationaux.

À la suite de cette sanction, le pilote Red Bull devrait continuer à protester en répondant le plus brièvement possible aux questions lors des conférences de presse du Grand Prix des États-Unis de F1 ce week-end.

Pour rappel, en amont du Grand Prix de Singapour, le triple Champion du monde de F1 avait qualifié sa RB20 de “f*****” et avait par la suite été sanctionné par la FIA en recevant une peine de travaux d’intérêt général.

Max Verstappen a réagi en évitant de répondre de manière appropriée lors des conférences de presse suivantes, choisissant de ne parler aux journalistes qu’en dehors du cadre officiel.

Je n’ai rien reçu, donc pour moi ça ne change rien”, a déclaré Verstappen à la BBC. “Je préfère bien sûr moins parler, donc c’est bien de toute façon pour moi.

Verstappen a ajouté qu’il “s’exprimerait” lors des conférences de presse officielles au Texas ce week-end, mais a indiqué que sa protestation contre la FIA allait se poursuivre. Il a fait savoir que les réponses les plus appropriées, les plus précises et claires ne seraient données aux journalistes qu’en dehors des conférences de presse.

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Même s’il qualifie cette situation avec la FIA de “stupide”, il indique qu’il était “toujours ouvert à une discussion.

Il a cependant ajouté que ce n’était pas à lui de “tendre la main”.

“Je vis ma vie. Je continue, rien ne change.

S’il ne souhaite pas tendre la main à la FIA, il a cependant donné son point de vue sur la situation.

Bien sûr, je sais qu’on ne peut pas jurer en général, mais c’est plutôt quand on insulte quelqu’un. Ensuite, vous entendez des commentaires, comme : ‘Oui, mais vous ne voulez pas que les enfants voient ça’. Mais quand j’avais cinq ans, je n’ai jamais regardé une conférence de presse de ma vie. Et à l’école, on entend des choses bien pires que ça. Parce que vous grandissez avec des enfants et que vous êtes un peu rebelle, vous dites toujours des choses désagréables. C’est comme ça dans la vie.”

Rivaux sur la piste, Max Verstappen a reçu le soutien de Lewis Hamilton et de Lando Norris l’ont soutenu. Le septuple Champion du monde de F1 a même suggéré que Verstappen ne devrait pas aller jusqu’au bout de la sanction prononcée par la FIA.

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La FIA réagit pour lutter contre la possible triche d’une écurie

Avant le Grand Prix des États-Unis, un soupçon de triche au niveau du réglage de la hauteur de caisse a poussé la FIA à modifier ses procédures.

En effet, Motorsport.com dévoile que certaines sources ont indiqué la tenue de discussions entre la FIA et plusieurs écuries à ce sujet. 

La suspicion se place autour d’une équipe non-identifiée qui aurait réussi à trouver un moyen pour modifier sa hauteur de caisse entre les qualifications et la course, ce qui est interdit, car les monoplaces sont sous parc fermé.

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Quel bénéfice donnerait cette astuce non-autorisée ?

Si une écurie a bel et bien utilisé cette astuce, cela signifierait l’obtention d’un gain en qualifications et en course puisque la hauteur de caisse serait alors ajustée selon les besoins spécifiques de ces deux séances.

En effet, en qualifications, les pilotes partent avec peu d’essence pour réaliser un tour rapide, ce qui se différencie des conditions de course où les voitures embarquent du carburant pour la totalité du Grand Prix, avec un rythme qui n’est bien sûr pas le même par rapport à l’exercice du tour chronométré. 

Pour rappel, une fois la monoplace sous parc fermé, la seule modification aérodynamique possible se situe au niveau de l’aileron avant.

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La FIA modifie ses procédures dès ce week-end

L’écurie non-identifiée qui serait au cœur des soupçons aurait réussi à modifier la hauteur de caisse grâce à un réglage à l’intérieur du cockpit. Plus précisément, la partie ajustée serait celle la plus avancée du plancher, notamment connue sous le nom de “T-tray” en anglais.

Un porte-parole de la FIA s’est donc exprimé à ce sujet auprès de Motorsport.com, affirmant que “des ajustements procéduraux” ont été mis en place.

“Tout ajustement de la partie la plus avancée du plancher dans des conditions de parc fermé est strictement interdit par le règlement”, indique la FIA via son porte-parole. “Bien que nous n’ayons reçu aucune indication d’une équipe employant un tel système, la FIA reste vigilante dans ses efforts continus pour améliorer le contrôle du sport.”

“Dans ce cadre, nous avons mis en œuvre des ajustements procéduraux afin de garantir que la partie la plus avancée du plancher ne puisse pas être facilement modifiée. Dans certains cas, cela peut impliquer l’application d’un scellé pour fournir une assurance supplémentaire de conformité.”

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La FIA assure que la F1 ne souhaite pas plus de courses au calendrier

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a exprimé ses réserves sur l’augmentation du calendrier de la Formule 1, indiquant par ailleurs que la F1 elle-même était pour le moment sur la même longueur d’onde.

Le calendrier de la F1 est un sujet revenant régulièrement sur la table. Avec actuellement 24 Grands Prix dont six courses sprint, le nombre idéal de courses au calendrier prête souvent à débats.

La fatigue des membres du paddock est au cœur du sujet, puisqu’avec 24 semaines de course, tout en ajoutant à cela les essais hivernaux, le personnel est d’une manière générale mis à rude épreuve.

Interrogé sur une potentielle problématique en cas d’ajout d’une 25e course au calendrier, Mohammed Ben Sulayem a alors souligné les contraintes logistiques et humaines.

“Vous franchissez une barrière où vous avez besoin de deux équipes, nous ne pouvons pas en avoir [plus]”, a indiqué Ben Sulayem à Motorsport.com.

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Ben Sulayem : “Je ne les empêcherai pas d’aller jusqu’à 25” courses au calendrier F1

Si le président de la FIA reconnaît le droit de la F1 d’ajouter une course supplémentaire au calendrier, il affirme que c’est la discipline, elle-même, qui a exprimé des réticences à l’idée d’un 25e Grand Prix.

“Ils [la F1, ndlr] ne sont jamais revenus en disant : ‘Oh, nous avons besoin de plus’”, a affirmé Ben Sulayem.

“Ce qu’ils recherchent, c’est la qualité et c’est pourquoi nous avons de bonnes relations avec eux”, a-t-il ajouté dans une affirmation peu anodine, puisque les relations entre la F1 et la FIA ne semblaient pas être particulièrement bonnes ces derniers mois.

“Je ne [les] empêcherai pas d’aller jusqu’à 25, parce que c’est leur droit. C’est à eux de décider”, poursuit Mohammed Ben Sulayem. “Mais ce sont eux qui ne veulent pas ajouter [plus de courses actuellement]. Parce qu’ils savent que cela devient alors [une question] de fatigue.”

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Motorsport Games, les « Jeux Olympiques » de la FIA : Kézako ?

La course des nations 2024 se déroulera dans deux semaines. Cet évènement, organisé par la FIA, demeure assez méconnu, y compris des puristes des sports mécaniques. Présentation !

L’évènement pluridisciplinaire FIA Motorsport Games se tiendra à partir du 23 octobre à Valencia, en Espagne, et verra les concurrents s’affronter sur plusieurs sites du 24 au 27 octobre.

On entend souvent les fans rappeler que les sports mécaniques n’ont pas de présence aux Jeux Olympiques. La troisième édition des FIA Motorsport Games se veut une forme d’incarnation de coupe des nations, regroupant différentes spécialités, dans lesquelles les concurrents s’affrontent sous la bannière d’un drapeau, dans un format inspiré du fameux évènement planétaire. Les Motorsport Games se sont déjà tenus pour leur première édition à Rome, en 2019, puis à Marseille en 2022.

Quel type d’évènement ?

Après une cérémonie d’ouverture à la Cité des arts et des sciences au design bien connu sur le port historique de Valencia, 85 autorités sportives sont attendues pour se disputer les différentes médailles mises en jeu cette année. Certains sont déjà des « spécialistes » de la compétition : près de la moitié des délégations ont déjà pris part aux deux premières éditions. D’autres participeront pour la première fois, avec un groupe diversifié de nouveaux venus d’Afrique, d’Asie, d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Océanie.

L’un des aspects clés des FIA Motorsport Games, dont se félicite la Fédération Internationale de l’Automobile, promoteur de l’évènement, est la variété des concurrents que l’événement est capable d’attirer. Les candidats de cette année sont aussi bien des nations ayant une longue histoire dans le sport que des nouveaux venus, « dont la participation peut contribuer à l’émergence d’une nouvelle culture du sport automobile qui s’épanouira dans les années à venir », assure l’organe régulateur des championnats du monde de F1, WRC ou encore du WEC.

Quelles disciplines en compétition ?

Pour cette troisième édition, le menu sera copieux. Après les 16 catégories de compétitions enregistrées en 2022, parmi lesquelles le la Formule 4, le drift, le karting slalom ou encore l’auto slalom, l’édition 2024 propose 27 spécialités.

Le rallye est très densifié, passant de 3 à 10 catégories. On découvrira cette année de nouvelles propositions, telle que l’incontournable Esports, le GT en manufacturier unique, le mini karting ou encore le mini cross car, qui appartient à la famille offroad.

Pas de camions, en revanche, pour cette édition 2024, mais la FIA promet l’intégration de ces spectaculaires courses pour la prochaine édition des jeux. Une démo sera tout de même proposée au public.

Quelle organisation ?

Bien entendu, qui dit types de compétitions différents, dit terrains de jeux différents. D’un point de vue logistique, plusieurs sites sont nécessaires pour la tenue de ces jeux des sports mécaniques. Nombreuses seront celles qui auront lieu sur le circuit Ricardo Tormo, une piste de catégorie FIA 1 inaugurée en 1999 et qui accueille encore à ce jour le championnat du monde MotoGP. Le rallye sera organisé dans la montagne occidentale de Valencia et sur le circuit.

La F4 ne roulera pas sur le tracé Ricardo Tormo et se produira à la Cité des arts et des sciences, en milieu urbain, avec le GT Esports. L’Esports sera disputé sur le jeu Asetto Corsa Competizione sur une version virtuelle de la Mercedes-AMG GT3.

Une nouvelle piste, le circuit Aspar, accueillera toute la panoplie de compétitions offroad. Spécialement bâtie pour l’évènement, elle se veut un héritage au-delà de ce week-end de jeux. C’est également là que se produira le karting.

Si vous vous trouvez à Valencia dans ces dates, l’admission générale pour les trois jours coûte 20€ ; l’entrée est gratuite pour les moins de 16 ans.

Esports FIA Motorsport Games
Esports FIA Motorsport Games © FIA

Où en est la bataille “très coûteuse” de Massa pour récupérer le titre 2008 ?

Felipe Massa s’est exprimé sur la bataille qui mène en coulisses pour réclamer justice suite au crashgate de 2008.

Depuis quelques mois, le Brésilien a entamé une action en justice contre la F1, la FIA et le patron de la F1 de l’époque, Bernie Ecclestone. L’ex-pilote Ferrari souhaite récupérer le titre mondial 2008, mais veut également une compensation financière liée à la perte de ce championnat.

Pour rappel, cette affaire a pour base le Grand Prix de Singapour 2008 où Renault avait volontairement envoyé Nelson Piquet Jr dans le mur, faussant les résultats de la course. 

Ce jour-là, Lewis Hamilton avait repris six points à son rival pour le titre, Felipe Massa. En fin de saison, le Brésilien avait perdu le titre mondial pour un point face au pilote McLaren.

Mais l’élément ayant déclenché la bataille menée actuellement par Massa est une interview de Bernie Ecclestone en 2023, où il avouait n’avoir rien dit pendant la saison 2008 alors qu’il avait eu connaissance de la manœuvre opérée par Renault.

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J’espère que la chose correcte se produira, pour la justice”

En pleine bataille juridique, Felipe Massa s’est exprimé sur l’avancée de cette affaire.

J’espère que la chose correcte se produira, pour la justice, pour quelque chose qui ne fait pas partie du sport qui m’a puni de façon importante”, a indiqué Massa dans une interview avec RacingNews365.

C’est pour cela que nous nous battons, et je crois que c’est correct, surtout après 16 ans et après avoir entendu des choses que vous n’avez jamais pensé que c’était vraiment comme ça.”

“Après cela, j’ai décidé de mettre en place une grosse équipe, des gens professionnels, répartis dans de nombreux pays différents. Ils croient vraiment que ce qui s’est passé n’était pas juste, pour le sport, et j’ai définitivement payé.”

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Une bataille qui coûte “beaucoup d’argent” à Massa

Felipe Massa a par ailleurs reconnu que cette affaire, qui est en cours depuis “quatre, cinq mois”, lui coûtait cher et espère donc vite en terminer.

Lorsque nous avons entendu le commentaire de Bernie [Ecclestone] l’année dernière, nous avons commencé à mettre les choses en place et nous avons commencé à nous battre, à analyser les choses de manière professionnelle et légale, car cela ne faisait pas partie du sport, a ajouté Massa.

Je n’ai jamais pensé que je ferais partie d’une telle affaire dans ma vie. Ce n’est pas facile. C’est aussi très coûteux, beaucoup d’argent, alors j’espère vraiment que les choses vont se terminer rapidement. Mais nous attendons la justice depuis si longtemps, nous devons espérer que la vérité éclate et qu’il y ait une justice.

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Ben Sulayem règle ses comptes avec les médias britanniques

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a exprimé son mécontentement sur le traitement qui lui a été réservé par les médias britannique.

Le président émirati estime ainsi que ces médias britanniques l’ont tout simplement “condamné” avant de rappeler que ce n’était pas eux qui votait à la FIA.

Si vous regardez les médias britanniques et ce qu’ils m’ont fait… Bon sang, ils m’ont condamné”, a affirmé Ben Sulayem à Motorsport.com.

Ils ne m’ont pas accusé [de quoi que ce soit], mais ils continuent. Et je m’en soucie ? Non. Pourquoi ? Parce qu’ils veulent quoi ? Ils veulent vendre et obtenir plus de couverture pour eux-mêmes. Bien sûr, oui.

Mais ils n’ont aucun pouvoir sur moi et sur la FIA. Avec tout le respect que je dois aux médias britanniques ou à tout autre média, ils n’ont pas le droit de vote.”

Nous sommes une fédération indépendante et démocratique. Ce sont les membres qui m’ont élu. Le pouvoir appartient à l’Assemblée générale, pas à eux.

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Pouvons-nous arrêter ces absurdités ?

Et vous savez quoi ? Pouvons-nous arrêter ces absurdités, revenir aux affaires et faire ce qui est le mieux pour le sport ? Si vous le pouvez ? Je vous le demande. S’ils [les médias] ne veulent pas le faire, c’est leur affaire.

Mais la vie continue. Vous savez ce qu’ils m’ont fait ? Ils m’ont rendu plus fort. Je suis plus prudent maintenant et plus sage. Et j’ai le soutien [des clubs membres]. Et si les membres décident qu’il est temps de me changer de président, c’est à eux de décider.

En fin de compte, qui m’a placé à ce poste ? C’est l’Assemblée générale, ce sont les membres. Je suis très, très clair à ce sujet. Et s’ils n’aiment pas ça, ça leur appartient”.

Je ne réponds pas beaucoup à vous [les médias] et je ne riposte pas. Pourquoi ? Parce que je n’ai pas le temps. Je suis tellement occupé à répondre à ce que les membres veulent et à ce que le sport automobile veut.

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Ben Sulayem espère pouvoir affronter un candidat à la présidence

Élu président de la FIA en décembre 2021, Mohammed Ben Sulayem a défendu son bilan avant de se dire “plus qu’heureux” de voir un adversaire face à lui pour la présidence de la FIA.

La FIA est en meilleure forme, la FIA est plus saine”, a-t-il ajouté.“Les écuries de F1 ont également besoin d’une FIA forte et saine, car personne ne veut dépenser de l’argent dans un championnat qui n’est pas gouverné.

Nous avons ramené la FIA dans le plus. Et ce n’est pas en licenciant et en supprimant des gens, mais en générant plus de revenus et en faisant preuve d’équité avec les autres, en repositionnant et en réformant la FIA et en revenant à notre mission.

Autre chose : si quelqu’un veut participer à une course [présidentielle] avec moi, j’en serai plus qu’heureux. Nous avons parlé de démocratie. C’est la démocratie tout le temps, pas une partie du temps. Je suis donc plus qu’heureux [d’affronter quelqu’un d’autre].”

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L’idée d’une course pour les pilotes rookies repoussée à 2025

La course entre jeunes pilotes après le dernier Grand Prix de la saison à Abu Dhabi un temps envisagé n’aura finalement pas lieu cette saison.

Ce mercredi, une réunion de la Commission F1 avait lieu à Faenza dans les bureaux de l’écurie Racing Bulls. À cette occasion, le concept d’une course pour les rookies (rookie race) a été discuté.

L’idée est de donner la possibilité aux jeunes pilotes d’effectuer une course au volant d’une F1 de la saison en cours pour montrer leurs potentiels dans ces conditions.

En effet, jusqu’ici le roulage réservé aux jeunes pilotes au volant d’une F1 de la saison en cours est limité. Dans une saison, deux EL1 pour chaque écurie leurs sont réservés ainsi que le test jeunes pilotes à Abu Dhabi.

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Un concept soutenu par la Commission F1

L’objectif est donc de profiter des essais d’après-saison à Abu Dhabi pour organiser une course entre rookies au volant d’une F1 qui vient de disputer la saison.

Cela donnerait à la fois la chance aux jeunes pilotes de montrer leurs potentiels dans une F1 dans des conditions de course et non d’essais, mais également la possibilité pour les écuries d’avoir plus d’informations en poche sur un pilote.

Même si cette course n’aura finalement pas lieu cette saison, la FIA a indiqué que la Commission F1 avait soutenu ce projet.

Le concept d’une ‘course pour rookies’ à ajouter au programme des essais d’après-saison de 2024 à Abu Dhabi a été discuté”, a indiqué la FIA dans son communiqué faisant suite à la Commission F1 du jour. 

Bien que le concept ait reçu un large soutien, il a été déterminé qu’en raison de contraintes de calendrier et d’organisation, l’événement n’aurait pas lieu en 2024, et les discussions se poursuivront pour formuler un concept et un plan potentiels pour 2025.”

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La FIA signe un partenariat avec AlphaTauri

La FIA a signé un partenariat de trois années avec la marque de vêtements AlphaTauri en tant que partenaire vestimentaire officiel de la fédération.

A partir de cette saison 2024, AlphaTauri équipera tout le personnel de la FIA en vêtements et accessoires. AlphaTauri sera également le partenaire officiel de la cérémonie de remise des prix de la FIA en fin d’année. C’est la première fois que la Fédération Internationale de l’Automobile signe un tel partenariat.

« La FIA a toujours été pionnière dans l’exploitation de la technologie et de l’innovation pour améliorer le monde du sport automobile. » a déclaré le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem.

« Notre personnel travaille sans relâche dans les coulisses pour assurer la sécurité et le succès de événements de sport automobile dans le monde entier. »

« Ce partenariat avec AlphaTauri nous permet d’apporter confort et style à notre gamme de vêtements FIA. L’approche innovante d’AlphaTauri et son dévouement à la mode en font le partenaire idéal. »

Pour rappel : AlphaTauri avait sa propre écurie de Formule 1 jusqu’à l’année dernière, avant que celle-ci ne devienne à partir de la saison 2024 Visa Cash App RB. 

« Devenir le partenaire vestimentaire officiel de la FIA est une opportunité fantastique pour AlphaTauri de continuer à montrer comment l’innovation et la technologie peuvent être intégrées de manière transparente dans la mode. » a déclaré Ahmet Mercan, PDG d’AlphaTauri.

« Ce partenariat est une étape importante et nous sommes fiers d’équiper le personnel de la FIA avec nos produits qui reflètent non seulement notre engagement envers le style mais aussi notre engagement à améliorer la commodité à travers nos designs. »

Jan Monchaux nommé directeur technique de la FIA

La FIA a annoncé à la veille de la saison 2024 de Formule 1 la nomination de Jan Monchaux au poste de nouveau directeur technique au sein de son département monoplaces.

Monchaux devient directeur technique auprès de la FIA après avoir exercé le même rôle chez Sauber entre 2019 et 2023, lorsque James Key est arrivé au sein de l’équipe Suisse pour le remplacer.

Dans son nouveau rôle au sein de la FIA, Jan Monchaux supervisera le département technique monoplaces, qui gère notamment les questions techniques actuelles de la Formule 1, ainsi que les futurs règlements techniques. Le franco-allemand rapportera directement à Nikolas Tombazis, directeur des monoplaces à la FIA.

« Je suis très heureux de rejoindre la FIA en tant que directeur technique et j’attends avec impatience les nouveaux défis que ce rôle implique. » a déclaré Monchaux, qui a également de l’expérience en course d’endurance et en DTM.

« J’ai travaillé du côté des compétiteurs pendant de nombreuses années, mais maintenant, l’opportunité de contribuer à façonner l’avenir du sport avec l’instance dirigeante est une perspective que j’apprécie. »

« Je suis ravi d’accueillir Jan à la FIA pour remplir un rôle important dans le département technique et dans l’élaboration des futurs règlements du sport. L’arrivée de Jan renforcera notre vaste expertise technique. » a ajouté Nikolas Tombazis.

Andretti : La FIA « prend note » de la décision de la Formule 1

La FIA a indiqué avoir « pris note » de la décision de la FOM (Formula One Management) de refuser l’entrée d’Andretti-Cadillac en Formule 1 à partir de la saison 2025. 

La Formule 1 a annoncé ce 31 janvier 2024 le rejet de la candidature d’Andretti-Cadillac qui postulait pour devenir la deuxième écurie américaine sur la grille de la catégorie reine du sport automobile en 2025. Dans un communiqué, la F1 a justifié son refus en indiquant que l’arrivée d’une onzième équipe sur la grille « n’apporterait pas, en soi, de valeur au championnat ».

L’engagement d’Andretti avait pourtant été approuvé par la FIA à la fin de l’année dernière, mais les détenteurs des droits commerciaux de la F1 ont estimé que le projet présenté par Andretti manque de crédibilité et a donc rejeté sa candidature.

Ce jeudi, la FIA a réagi à l’annonce de la Formule 1 en publiant un court communiqué dans lequel l’instance dirigeante indique qu’elle va entamer un dialogue pour déterminer les prochaines étapes.

« La FIA prend note de l’annonce de Formula One Management concernant le processus de manifestation d’intérêt des équipes du Championnat du Monde de Formule 1 de la FIA. Nous engageons un dialogue pour déterminer les prochaines étapes. »

Malgré le refus essuyé, l’équipe Andretti-Cadillac a indiqué ce mercredi qu’elle poursuivrait son travail à un « rythme soutenu », l’écurie américaine visant désormais une entrée en Formule 1 en 2028.

« Andretti et Cadillac sont deux organisations mondiales ayant du succès dans le sport automobile et se sont engagées à placer une véritable équipe d’usine américaine en F1, concourant aux côtés des meilleurs du monde. » peut-on lire dans le communiqué d’Andretti.

«  Nous sommes fiers des progrès significatifs que nous avons déjà réalisés dans le développement d’une voiture et d’un groupe motopropulseur hautement compétitifs avec une équipe expérimentée derrière, et notre travail se poursuit à un rythme soutenu. Andretti Cadillac aimerait également remercier les fans qui ont exprimé leur soutien. »

La FIA confirme les départs de Nielsen et Goss, Maylon nommé directeur sportif

La FIA a confirmé à la veille de la saison 2024 de Formule 1 qui débute le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn plusieurs changements en interne avec la nomination de Tim Maylon au poste de Directeur Sportif en remplacement direct de Steve Nielsen qui quitte la Fédération à la fin du mois de janvier, alors que Tim Goss quitte son poste de directeur technique.

La Fédération Internationale de l’Automobile a donc confirmé ce qui n’était jusqu’à présent qu’une rumeur ; à savoir le départ de son directeur sportif Steve Nielsen. Ce dernier sera donc remplacé à partir de 2024 par Tim Maylon qui supervisera toutes les questions sportives, y compris la direction de course et le centre d’opérations à distance (ROC) à Genève, et rapportera directement à Nikolas Tombazis, directeur monoplace de la FIA.

Malyon a mené une brillante carrière dans le sport automobile. Il a auparavant travaillé pour Red Bull Racing pendant 12 ans, après avoir rejoint l’équipe alors qu’elle était connue sous le nom de Jaguar Racing. Il a occupé divers postes d’ingénieur de course et a contribué aux quatre championnats des constructeurs et des pilotes de Red Bull au cours de la période 2010-2013.

En 2015, il a rejoint Sauber Motorsport en tant que responsable de l’ingénierie des pistes avant de rejoindre BMW Motorsport en tant qu’ingénieur en chef pour son programme DTM à la mi-2016. Après deux années réussies en DTM, dont une victoire en championnat, il a assumé les fonctions de chef du département d’ingénierie de piste et d’ingénieur en chef de l’équipe de Formule E de BMW.

Maylon a ensuite rejoint la FIA en 2019 en tant que responsable de la recherche et a ensuite été nommé au poste de directeur de la sécurité en 2021. Il a également fait partie intégrante de la création du ROC et exerce les fonctions opérationnelles de chef de projet ROC depuis mai 2022.

En confirmant la nomination de Tim Malyon au poste de directeur sportif, Nikolas Tombazis, directeur des monoplaces de la FIA, a déclaré : « Je suis ravi d’accueillir Tim au poste de directeur sportif des monoplaces. Tim possède une riche expérience et une expertise en sport automobile au plus haut niveau. »

« Il jouera un rôle majeur alors que nous continuons à apporter de la rigueur à nos pratiques et procédures sportives et réglementaires, et il dirigera l’innovation que nous avons apportée à nos opérations de contrôle de course. »

« Tim a joué un rôle central dans la création d’une forte synergie entre la direction de course et le ROC avec l’introduction de nouvelles technologies, notamment l’intelligence artificielle et des systèmes d’analyse et de traitement de données de pointe. Il continuera à superviser les avancées dans ce domaine et à prendre la tête de l’évolution de la réglementation sportive de la FIA. »

« Je suis ravi d’assumer le rôle de directeur sportif. Nous avons déjà apporté des changements significatifs à nos opérations de direction de course avec le soutien du ROC et j’ai hâte de passer au niveau supérieur. » a déclaré Tim Maylon.

« Nous sommes également engagés dans une vaste révision réglementaire des questions sportives, et j’ai hâte de concentrer davantage mes efforts sur ces efforts à l’avenir. »

Niels Wittich reste directeur de course en F1

Sous la direction de Tim Malyon, Niels Wittich conservera le rôle de directeur de course en Formule 1 cette saison a également confirmé la FIA.

Nielsen quitte la FIA fin janvier

Concernant Steve Nielsen, ce dernier quittera définitivement la FIA à la fin du mois de janvier 2024. Ayant rejoint le département Monoplaces de la FIA au cours d’une phase cruciale de restructuration, Steve Nielsen a fait partie intégrante des mises à jour importantes des procédures de contrôle de course.

« Steve a été un atout fantastique pour le département Monoplaces au cours de la saison 2023 de Formule 1 et a fait partie d’une année cruciale de développement et d’avancées positives dans nos activités. » a déclaré Nikolas Tombazis.

« Bien entendu, il reste encore beaucoup à faire et nous bâtirons sur ces bases solides au cours des années à venir. Nous souhaitons à Steve le meilleur pour son prochain défi. »

Départ de Tim Goss

La FIA a également confirmé le départ de Tim Goss qui quittera son poste de directeur technique pour occuper un poste en dehors de la Fédération, mais aucun remplaçant n’a encore été nommé.

« Nous sommes déçus de perdre une personne du calibre de Tim au sein de l’organisation. Tim a joué un rôle majeur au sein du département technique et a toujours opéré au plus haut niveau. Nous comprenons que sa carrière prend une nouvelle direction et nous soutenons et respectons son désir de poursuivre une autre voie, et lui souhaitons bonne chance dans ses projets futurs. » a déclaré Tombazis.

« Ce fut un honneur de travailler en tant que directeur technique de la FIA et de contribuer à façonner l’avenir du sport. » a déclaré Tim Goss.

« Je suis extrêmement fier et satisfait des nombreuses réalisations du Département Technique au cours de mon passage à la FIA. »

« Le département compte de nombreuses personnes de grand talent et je pense que l’organisation dispose d’une base solide en termes d’expertise technique pour les tâches qui nous attendent, notamment l’introduction de la réglementation 2026. Je repars avec de bons souvenirs de mon passage à la FIA. »

La FIA présente à la COP28 à Dubaï

La Fédération Internationale de l’Automobile participe pour la toute première fois de son histoire à la COP28 qui se tient à Dubaï entre le 30 novembre et le 12 décembre 2023.

Avec comme objectif de devenir neutre en carbone d’ici 2030, la FIA a déjà introduit l’unité de puissance hybride en Formule 1 en 2014 et créé la Formule E la même année (catégorie 100% électrique), mis en place une commission dédiée à l’environnement et au développement durable en 2017 présidée par l’ancien président du Mexique Felipe Calderón, et a rejoint le cadre d’action des Nations Unies pour le sport au service du climat (UNFCC) en 2019.

En 2020, la Fédération a approuvé un plan de stratégie environnementale ambitieux pour devenir neutre en carbone d’ici 2030. Basé sur un plan scientifique de réduction cible aligné sur l’objectif de 1,5°C de l’Accord de Paris , l’engagement s’appuie sur les efforts croissants de la FIA pour réduire l’impact environnemental du sport automobile et de la mobilité en fixant des objectifs clairs pour accélérer ces progrès.

L’une des étapes les plus importantes pour atteindre cet objectif a été la recherche, le développement et la production par le Département Technique de la FIA d’un carburant 100 % durable, développé selon les spécifications strictes de la F1. Ce carburant deviendra la norme en Formule 1 à partir de 2026, date à laquelle les nouvelles unités de puissance seront introduites.

En 2022, la FIA a indiqué avoir réduit son empreinte carbone de 6%, dépassant ainsi l’objectif de 1,5°C fixé par l’Accord de Paris lors de la COP21.

Durant cette conférence sur les changements climatiques qui se déroule à Dubaï cette année, la FIA organisera certains événements dont l’un de déroulant dans la Zone Verte lors de la Journée des Transports le 6 décembre et réunissant des experts du monde de la mobilité et du sport automobile pour discuter de la transition juste vers un avenir de mobilité sûr, durable, inclusif et accessible.

Le président de la FIA souhaite prendre du recul avec la F1

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a expliqué dans une lettre aux directeurs d’équipe qu’il avait décidé de se retirer de la gestion quotidienne de la F1.

Ben Sulayem a été élu président de l’instance dirigeante du sport automobile mondial en décembre 2021 et a rapidement présenté un plan de restructuration des opérations de F1. A 61 ans, l’Émirati souhaite se concentrer désormais  sur les « questions stratégiques » et c’est le directeur des courses monoplaces Nikolas Tombazis qui prendra  en charge la gestion dite quotidienne de la Formule 1.

Selon nos confrères de Sky sports,  le président de la FIA a déclaré dans une lettre adressée aux dix équipes : « Mon objectif affiché était d’être un président non exécutif via le recrutement d’une équipe de managers professionnels, qui est maintenant en grande partie achevée. »

« Par conséquent, à l’avenir, votre contact quotidien pour toutes les questions concernant la F1 sera avec Nikolas [Tombazis, directeur des courses monoplaces] et son équipe, tandis que je me concentrerai sur les questions stratégiques avec mon équipe de direction. »

La décision de Mohammed Ben Sulayem intervient après une série de controverses, notamment au sujet de commentaires sur l’éventuel rachat de la F1 par un fonds saoudien ou de propos misogynes publiés sur un site internet en 2001.

Un porte-parole de la FIA a expliqué : « Le manifeste du président a clairement défini ce plan avant son élection – il promettait » la nomination d’un PDG de la FIA pour fournir une opération intégrée et alignée « , ainsi que pour » introduire un cadre de gouvernance révisé « sous » une équipe de direction axée sur la transparence, la démocratie et la croissance. »

« Ces objectifs, ainsi que l’annonce de la nouvelle structure du département monoplace, sont prévus depuis le début de cette présidence. »

« Le président de la FIA a un large mandat qui couvre l’étendue du sport automobile mondial et de la mobilité, et maintenant que la réorganisation structurelle de la Formule 1 est terminée, c’est donc une prochaine étape naturelle. »

Gestes politiques : Albon attend plus de clarté de la part de la FIA

Le pilote Williams Alex Albon demande un peu plus de clarté à la FIA concernant son intention d’interdire les gestes politiques sur les grilles de départ en Formule 1 à partir de cette saison.

Au mois de décembre dernier, la FIA a confirmé dans la dernière version du Code Sportif International que les déclarations politiques, religieuses et personnelles non approuvées au préalable seraient interdites en Formule 1 à partir de la saison 2023, alors que certains pilotes – en particulier Lewis Hamilton et Sebastian Vettel – ont été très actifs ces dernières années pour sensibiliser le public aux problèmes sociaux.

S’exprimant sur le sujet ce lundi, Alex Albon a indiqué que les pilotes n’ont pas encore été informés de ce qui sera et ne sera pas autorisé cette année en F1, et espère que l’instance dirigeante apportera prochainement un peu plus de clarté.

« C’est en fait l’une des principales choses que j’ai pu retenir, la clarté de la situation. » a déclaré Alex Albon en marge de la présentation de la Williams FW45 ce lundi.

« Cela semble être un sujet assez vaste, et comme nous le savons, la politique et les positions, c’est un domaine très sensible. »

« Je pense que nous avons besoin de clarté de la part de la FIA sur ce qu’elle essaie de nous dire. D’un point de vue personnel, c’est un peu déroutant en fait. Nous étions très favorables à l’initiative « WeRaceAsOne » et à ce genre d’initiatives, mais il semblerait que la FIA essaie de s’éloigner de cela maintenant. »

« Nous devons voir, mais il est clair que nous devons être ouverts dans le dialogue pour comprendre ce qu’ils essaient de faire. Mais bien sûr, nous devons aussi pouvoir parler librement dans une certaine mesure. »

« Je suis sûr que nous finirons par avoir des éclaircissements sur ce qu’ils essaient de faire par le biais d’une déclaration ou d’un communiqué. »

Alex Albon a ajouté qu’en tant que pilote, il ressent le devoir de s’exprimer sur certaines questions politiques : « Nous avons un certain engagement envers nos fans et les gens qui regardent la F1. »

« Beaucoup de gens viennent nous voir et nous considèrent comme des porte-parole des problèmes du monde entier. J’ai comme l’impression que c’est une responsabilité pour les pilotes de sensibiliser les gens à ces situations. »

Six motoristes confirmés en F1 en 2026…dont Honda

La FIA a confirmé à la veille de la saison 2023 de F1 la présence de six constructeurs pour le cycle de réglementation allant de 2026 à 2030 : Alpine, Audi, Ferrari, Mercedes, Red Bull Ford et…Honda.

Ces constructeurs inscrits fourniront la prochaine génération d’unités de puissance en Formule 1 telles que définies dans les règlements sportifs et techniques du championnat du monde de Formule 1 2026.

« La confirmation qu’il y aura six fabricants d’unités de puissance en compétition en Formule 1 à partir de 2026 témoigne de la force du championnat et des réglementations techniques solides qui ont été créées avec diligence par la FIA en étroite collaboration avec la Formule 1 et les fabricants de moteur. » a déclaré Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA.

« L’unité de puissance est à la pointe de l’innovation technologique, rendant l’avenir de la Formule 1 plus durable tout en maintenant des courses spectaculaires. Je suis reconnaissant de la confiance des plus grands constructeurs automobiles mondiaux, démontrée par leur engagement envers la Formule 1. »

Les six constructeurs inscrits participeront aux saisons 2026-2030 du championnat du monde de Formule 1 conformément aux règlements techniques approuvés par la Commission de la Formule 1 et le Conseil Mondial du Sport Automobile en août de cette année. Les principaux piliers du cadre 2026 sont les suivants :

  • Maintenir le spectacle : l’unité de puissance 2026 aura des performances similaires aux conceptions actuelles, utilisant des moteurs à combustion interne V6 à haute puissance et à haut régime et évitant une différenciation excessive des performances pour permettre une meilleure aptitude à la course.
  • Durabilité environnementale : l’unité de puissance 2026 comprendra une augmentation du déploiement de l’énergie électrique de près de 50 % et utilisera un carburant 100 % durable.
  • Viabilité financière : les réglementations financières concernant les unités de puissance réduiront les coûts globaux pour les concurrents tout en conservant la vitrine technologique de pointe qui est au cœur de la Formule 1.

Honda toujours en F1…

Petite surprise lors de la publication de cette liste puisque le constructeur Honda – qui motorise actuellement Red Bull et AlphaTauri – a confirmé sa présence en Formule 1 pour la période allant de 2026 à 2030, alors que la firme japonaise n’aura plus d’écurie cliente à ce moment précis après que Red Bull et le constructeur américain Ford ont annoncé un partenariat technique ce vendredi lors de la présentation de la RB19 à New-York (à lire ici).

Concrètement donc, Honda va très certainement annoncer la signature d’un partenariat technique avec une nouvelle équipe qui entrera en Formule 1 à partir de 2026…

Un processus de candidature pour les futures équipes en F1

La Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) a annoncé le lancement officiel d’un processus de candidature pour identifier les équipes potentielles souhaitant participer au championnat du monde de Formule 1.

Par le biais de ce nouveau processus officiel, la FIA étudiera l’intérêt d’entités ayant une intention sérieuse de participer au championnat du monde de Formule 1 dans un contexte où plusieurs candidats se sont déjà manifestés auprès de l’instance dirigeante au cours des derniers mois.

Tous les candidats seront soumis à une étude approfondie. L’évaluation de chaque candidature portera notamment sur les capacités techniques et les ressources de l’équipe candidate, la capacité de l’équipe à lever et maintenir un financement suffisant pour permettre la participation au championnat à un niveau compétitif et l’expérience et les ressources humaines de l’équipe.

De plus, tout candidat sera tenu d’expliquer comment il gérerait le défi de la durabilité et comment il prévoit d’atteindre un impact net de CO2 nul d’ici 2030. Toute équipe de F1 potentielle devrait également illustrer comment elle entend atteindre un impact sociétal positif grâce à sa participation au sport. Cela aiderait à répondre aux objectifs mutuels de la FIA et de la direction de la Formule 1.

Les intérêts généraux à long terme du championnat, impliquant toutes les parties prenantes, détermineront quels candidats seront sélectionnés ainsi que les réglementations applicables et les modalités de gouvernance.

La FIA indique également que les termes du processus de candidature formel (ainsi que les critères de sélection complets, les délais applicables, les exigences légales et autres conditions) seront communiqués aux candidats qui soumettent une manifestation d’intérêt préliminaire à la FIA.

« La croissance et l’attrait du championnat du monde de Formule 1 atteignent des niveaux sans précédent. La FIA estime que les conditions sont réunies pour que les parties intéressées, qui répondent aux critères de sélection, expriment un intérêt formel à participer au championnat. » a déclaré le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem.

« Pour la toute première fois, dans le cadre des conditions de sélection, nous demandons aux candidats d’indiquer comment ils respecteraient les critères de durabilité de la FIA et comment ils auraient un impact sociétal positif grâce au sport. »

« Le processus est une extension logique de l’acceptation positive du règlement 2026 de la FIA sur les groupes motopropulseurs en F1 de la part des motoristes, ce qui a attiré Audi vers la Formule 1 et suscité l’intérêt d’autres participants potentiels. »

En effet, outre le constructeur Audi – qui fera son entrée en F1 en 2026 en tant qu’équipe d’usine – d’autres équipes ont déjà déclaré leur intention de courir en Formule 1, c’est le cas d’Andretti qui a récemment annoncé avoir conclu un accord avec Cadillac pour former une onzième écurie sur la grille à partir de la saison 2024.

Le président de la FIA dans la tourmente

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, se retrouve une nouvelle fois dans la tourmente après que des remarques misogynes lui ont été attribuées dans un article publié ce vendredi dans la presse britannique. 

Ce vendredi 27 janvier, le Times a publié sur son site internet un article dans lequel le quotidien britannique a rendu public une partie du contenu d’un ancien site web appartenant à Mohammed Ben Sulayem et sur lequel l’actuel président de la FIA aurait tenu des propos phallocrates. Dans son article, le Times cite un Ben Sulayem disant qu’il « n’aime pas les femmes qui pensent qu’elles sont plus intelligentes que les hommes, car elles ne sont pas dans la vérité. »

Après cette énième controverse depuis le début de l’année en lien avec le président de la FIA, l’instance dirigeante a rapidement réagi via son porte-parole qui a déclaré : « Les remarques sur ce site web de 2001 désormais archivé ne reflètent pas les convictions du président. »

« Il [Ben Sulayem] a un solide bilan en matière de promotion des femmes et de l’égalité dans le sport, sur lequel il est heureux d’être jugé. C’était un élément central de son manifeste et les actions entreprises cette année et au cours des nombreuses années où il a été vice-président pour le sport le prouvent. »

Les questions visant à savoir si ce site web appartenait bien à Mohammed Ben Sulayem et s’il reflétait fidèlement ses opinions à l’époque n’ont reçu aucune réponse mais cet incident est le dernier en date d’une série de controverses qui concerne le président de la FIA depuis le début de son mandat fin 2021.

Au début du mois de janvier, Mohammed Ben Sulayem a provoqué une certaine division dans le paddock de la F1 en décidant que les pilotes seraient désormais passibles de sanctions s’ils enfreignaient les règles sur les déclarations politiques durant un week-end de Grand Prix. Quelques jours plus tard, le président de la FIA s’est dit surpris de la réaction négative de certains suite à l’annonce du rapprochement Andretti-Cadillac en vue d’une potentielle arrivée en F1 et a estimé que l’arrivée d’une nouvelle équipe en Formule 1 devrait être encouragée plutôt que repoussée.

Plus récemment, Ben Sulayem a déclenché la colère des hauts responsables de la F1 pour avoir soulevé publiquement [sur Twitter] ses inquiétudes quant aux conséquences potentielles d’une prise de contrôle « gonflée » à la suite d’informations faisant état d’une offre saoudienne de 20 milliards de dollars (16,3 milliards de livres sterling) pour acheter les droits du sport à Liberty Media.

Dans la foulée de ces déclarations, les responsables de la Formule 1 ont envoyé une lettre à la FIA dans laquelle ils ont condamné « des propos inacceptables » du président de la FIA. La lettre indique également qu’en vertu de son contrat, la F1 « a le droit exclusif d’exploiter les droits commerciaux du Championnat du Monde de F1 de la FIA » et que « la FIA s’est engagée sans équivoque à ne rien faire qui puisse porter atteinte à la propriété, à la gestion et/ou à l’exploitation de ces droits. »

La FIA soutient les femmes dans le sport

Les propos sexistes attribués à Mohammes Ben Sulayem ne doivent pas éclipser le fait que l’instance dirigeante soutient activement les femmes dans le sport depuis de nombreuses années. En août 2022, la FIA a publié un communiqué en réaction aux propos tenus cette fois par le PDG de la F1, Stefano Domenicali, qui avait indiqué que la discipline reine du sport automobile ne verrait probablement aucune femme dans la catégorie dans les années à venir : « Je ne vois pas – à moins qu’il y ait quelque chose qui ressemblerait à une sorte de météorite qui arrive sur Terre – une fille qui entre en Formule 1 dans les cinq prochaines années. » a déclaré l’Italien.

« C’est très peu probable, je dois être réaliste. Mais nous voulons construire la bonne pyramide avec la bonne approche, étape par étape, afin qu’elle commencent à courir contre les gars au bon âge, avec la bonne voiture. C’est vraiment ce sur quoi nous travaillons. »

Les réactions n’ont pas tardé à fuser et le président de la FIA Mohammed Ben Sulayem a confirmé que la FIA s’était engagée à offrir des opportunités aux coureuses à travers divers programmes : « Depuis sa création, la FIA a toujours soutenu et encouragé les femmes dans le sport automobile. Le sport automobile est unique car, selon le règlement de la FIA, les femmes et les hommes peuvent concourir sur un pied d’égalité. »

« Nous continuerons à encourager activement la participation des femmes, que ce soit par le biais de notre programme FIA Girls On Track Rising Stars, la présence de femmes dans nos équipes de direction de course, opérations et techniques et dans d’autres départements de l’organisation ou en partenariat avec nos ASNs avec des femmes qu’elle soient bénévoles ou officiels. »

« La FIA et la FOM s’engagent à offrir davantage d’opportunités aux femmes dans le sport. Stefano Domenicali et moi travaillons ensemble pour améliorer l’accès et la pyramide pour l’entrée et la progression des femmes. Tout au long de l’histoire, les femmes ont fait leur marque dans le sport automobile, sur et hors piste, et nous souhaitons, sous ma direction, que la tendance se poursuive dans les années à venir. »