Russell veut terminer la première partie de saison « en force » à Budapest

Le pilote Williams George Russell espère pouvoir terminer la première partie de saison en beauté avec un bon résultat ce week-end au Grand Prix de Hongrie sur un tracé qu’il affectionne particulièrement.

Après plusieurs courses solides de sa part récemment (11° en Autriche et 12° à Silverstone), le potentiel futur coéquipier de Lewis Hamilton chez Mercedes cherchera à poursuivre sur sa lancée ce week-end pour peut-être marquer ses premiers points de la saison juste avant la pause estivale de la Formule 1.

« J’ai vraiment hâte d’aller en Hongrie ce week-end. Le Hungaroring est un circuit que j’adore, surtout le deuxième secteur ; c’est rapide et fluide, et vous n’avez pas de pause du virage 4 au virage 11, mais lorsque la voiture est bonne, c’est une sensation fantastique de vraiment tout extraire de cette séquence de virages. » nous explique le britannique.

« Je vais tout donner pour m’assurer que nous terminons la première moitié de la saison en force, surtout après plusieurs courses solides récemment. »

L’an dernier à Budapest, George Russell s’est qualifié à la douzième position sur la grille de départ du Grand Prix de Hongrie 2020 et a terminé la course à la dix-huitième position au drapeau à damier.

Steiner : « La pause estivale en F1 est importante »

Après le Grand Prix de Hongrie, onzième manche de la saison 2021 de F1, le personnel des équipes pourra partir en vacances durant quelques jours après un début de saison intense.

Instaurée en 2009, la trêve estivale en Formule 1 oblige les équipes à fermer leurs usines durant 14 jours d’affilé dans une période déterminée à l’avance et dont les dates sont envoyées à la FIA avant le début de la saison.

Lorsqu’on demande au directeur de l’équipe Haas si la pause estivale de la Formule 1 est importante à ses yeux, il nous répond : « Il est très important pour l’équipe d’avoir du temps libre, en particulier pendant les périodes de COVID où il y a beaucoup de triplettes de courses, et aussi de se reposer avant d’entrer dans la seconde moitié de la saison qui sera aussi difficile, sinon plus difficile. » nous explique Gunther Steiner.

« Il est très important qu’ils passent du temps à la maison avec leurs familles, même si pour le moment ils sont assez fatigués. Je suis sûr qu’ils prévoient tous de prendre un congé et de recharger les batteries. »

Concernant l’avenir, Steiner ne pense pas que la pause estivale de la F1 disparaîtra comme cela a déjà été suggéré. Au contraire, le team principal de l’équipe Haas estime qu’une fois la crise sanitaire passée, la Formule 1 aura bien plus de souplesse et pourra mettre en place un calendrier plus fluide tout en conservant la traditionnelle pause estivale.

« La pause estivale en F1 est importante et pour le moment, il n’est pas question de s’en débarrasser à l’avenir, même s’il y a d’autres événements à venir. Je pense qu’une fois le COVID terminé, la planification de la Formule 1 sera – pas nécessairement plus facile – mais beaucoup plus prévisible. »

« Pour le moment, ce qui se passe dans chaque pays est imprévisible, donc nous avons un calendrier assez chargé. Je suis sûr que nous allons nous organiser et permettre d’avoir un grand calendrier et d’avoir encore les vacances d’été. »

Lorsqu’on lui demande s’il a prévu quelque chose de particulier cet été durant ses vacances, Steiner nous explique qu’il lui est quasiment impossible de déconnecter complétement.

« Il est impossible de déconnecter, mais vous pouvez utiliser le temps où vous n’êtes pas sous pression avec les choses au jour le jour pour réfléchir à la situation dans son ensemble. »

« Je pense que c’est toujours un bon moment parce que quand vous ne faites rien, cela vous donne juste l’opportunité de vous concentrer sur les choses qui n’ont pas besoin d’une réponse immédiate et d’être un peu créatif et de créer une vision pour l’avenir de l’équipe et pour la vie personnelle. »

« Il est toujours bon d’avoir du temps libre, mais le plus important est qu’il y a peu de travail quotidien à faire, vous pouvez donc utiliser ce temps pour être créatif. J’espère passer quelques jours avec ma famille, me détendre un peu et revenir ici rechargé. »

La rentrée des classes est programmée fin août avec le Grand Prix de Belgique sur le tracé de Spa-Francorchamps du 27 au 29 août.

Calendrier F1 2021

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McLaren un peu moins en confiance à Budapest

L’équipe McLaren arrive en Hongrie avec un peu plus de pression que lors des deux courses précédentes car le tracé sinueux du Hungaroring de Budapest n’est pas le plus adapté aux caractéristiques techniques de la MCL35M.

Considéré comme un Monaco Bis en raison de ses nombreux virages à faible vitesse, le Hungaroring est également appelé le « tourniquet hongrois » et fait la part belle à la traction en sortie de virage, ce qui n’est pas forcément le point fort de la McLaren.

Pour remédier à cela, l’équipe de Woking travaille avec les ingénieurs de chez Mercedes pour trouver une solution (cartographie moteur) avant le Grand Prix de Hongrie, onzième manche de la saison 2021 de F1.

« Le Hungaroring présente à l’équipe un défi intéressant par rapport aux pistes relativement rapides d’Autriche et de Silverstone. Avec des niveaux d’appui élevés et un tracé serré et sinueux, il n’est pas surprenant que beaucoup décrivent souvent le circuit comme Monaco sans les murs. » nous explique Andreas Seidl, le team principal de l’équipe McLaren.

« L’équipe, avec Lando et Daniel, a fait un travail fantastique jusqu’à présent pour nous placer dans cette position dans le championnat des constructeurs, mais nous savons que le combat est loin d’être terminé, et cet élan pourrait être stoppé avec le moindre problème difficile lors d’un week-end. »

« Les défis posés par le Hungaroring ne conviennent peut-être pas à notre voiture autant que les autres circuits du calendrier, mais une grande partie de la lutte pour la troisième place cette année sera décidée par nos performances sur des pistes qui ne jouent pas naturellement sur nos points forts. »

« Nous travaillerons dur en équipe, aux côtés de Mercedes HPP, pour nous assurer de maximiser toutes les opportunités qui se présenteront au cours du week-end. »

« Comme toujours, l’objectif est de marquer un bon nombre de points et de continuer à viser la position la plus élevée possible dans le championnat des constructeurs. L’équipe va tout donner ce week-end avant que nous ayons une chance de nous regrouper et de nous ressourcer pendant les vacances d’été. »

Au championnat, avant le GP de Hongrie l’équipe McLaren occupe toujours la troisième place au classement constructeurs avec quinze points d’avance sur la Scuderia Ferrari.

Classement constructeurs F1 2021

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Mercedes vise la tête du championnat avant la pause de la F1

L’équipe Mercedes – qui est revenue à seulement quatre points de Red Bull Racing au championnat constructeurs après la victoire de Lewis Hamilton à Silverstone – ambitionne de prendre la tête du championnat du monde avant la pause estivale de la F1.

Avant le Grand Prix de Hongrie qui se dispute ce weekend sur le Hungaroring de Budapest, l’équipe Red Bull Racing est largement favorite pour la victoire sur un tracé adapté à la RB16B de Max Verstappen et Sergio Perez. Mais Mercedes, grâce à l’introduction d’un package de mises à jour sur sa W12 lors de la dernière course a retrouvé une certaine compétitivité et estime avoir ses chances de prendre la tête du championnat avant la pause.

« [Silverstone] est l’une de nos meilleures pistes, il serait donc naïf de notre part de penser que nous pouvons aller en Hongrie et espérer réaliser à nouveau cette performance. » a déclaré Andrew Shovlin, directeur de l’ingénierie piste chez Mercedes, cité par le site du championnat.

« Red Bull va être bon sur un circuit à fort appui. Franchement, ils sont bons sur tous les circuits en ce moment et ils vont être un peu meurtris après l’expérience du Grand Prix de Grande-Bretagne, donc je suis sûr qu’ils vont revenir très fort. »

« Mais nous sommes à peu près à mi-chemin du championnat, il y a de très belles marges en termes de points, et pour nous, nous allons juste tout donner maintenant pour essayer de passer au travers. »

Comme Shovlin l’a mentionné, Mercedes est maintenant à quatre points de Red Bull dans la lutte pour le titre des constructeurs, tandis que Hamilton n’est qu’à huit points de Verstappen chez les pilotes. Shovlin a révélé que l’objectif de Mercedes était maintenant de prendre la tête du championnat avant les vacances d’été.

« Si nous pouvons prendre de l’avance avant la pause estivale, ce serait fantastique », a déclaré Shovlin. « C’est donc probablement l’objectif que nous allons nous fixer. »

« C’est un objectif ambitieux, mais nous avons montré [à Silverstone] que tout est possible – on doit juste continuer, essayer de nous améliorer. C’est une équipe difficile à battre, mais je pense que nous sommes une équipe solide et nous allons tout mettre en œuvre pour essayer de gagner. »

 

Horner estime que Hamilton a enfin trouvé un vrai rival

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a maintenu que Lewis Hamilton était « l’agresseur » dans l »accident de Silverstone qui a vu Max Verstappen se retirer du Grand Prix de Grande-Bretagne au premier tour, et a déclaré que l’émergence du Néerlandais en tant que véritable prétendant au titre signifie que les septuples champions du temps ont enfin rencontré un vrai rival après des années de domination sur la F1.

A la veille du Grand Prix de Hongrie, Horner a exprimé sa frustration de voir son pilote abandonner lors de la dernière course à Silverstone et n’a pas hésité à qualifier la victoire de Lewis Hamilton de « victoire creuse », tandis que Verstappen a déclaré que les célébrations du Britannique étaient inappropriées.

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, et le pilote Lewis Hamilton ont répondu de la même manière, le champion en titre déclarant « quand quelqu’un est trop agressif, ces choses sont inévitables », et insistant sur le fait « qu’il doit y avoir du respect sur la piste ». Dans ce contexte tendu, il semble que la guerre des mots soit loin d’être terminée avant le Grand Prix de Hongrie.

« Le rookie agressif de 17 ans en F1 Max Verstappen auquel Hamilton fait référence n’est pas le Max Verstappen d’aujourd’hui, tout comme Hamilton n’est pas le même pilote qu’il était lorsqu’il est entré dans le sport. » a déclaré Horner.

« Les deux pilotes sont bien sûr intransigeants dans leur style de conduite, mais ce sont tous deux des pilotes hautement qualifiés avec une grande expérience. »

« La réalité est que Hamilton a rencontré un rival dans une voiture qui est maintenant compétitive, et je suis d’accord que les deux pilotes doivent se respecter, mais Hamilton était l’agresseur dimanche. »

Horner a également répondu spécifiquement aux commentaires faits par Toto Wolff, qui a qualifié les points de vue de Red Bull sur l’incident de « très personnels ».

« Je voudrais répondre à certains commentaires que j’ai vus de Toto, qui aurait déclaré que nos commentaires concernant Hamilton ayant causé l’accident étaient « très personnels ». »

« Je voudrais que ce soit clair. Il s’agissait d’un incident en piste entre deux des meilleurs pilotes du monde. Au moment où vous avez un pilote à l’hôpital et que l’étendue des blessures n’est pas encore précisée, que votre voiture a été radiée et que les commissaires ont sanctionné le pilote jugé responsable, il est naturel que l’émotion entre en jeu pour toutes les personnes impliquées, que vous vous sentiez lésé ou victorieux. »

« J’ai également estimé que le récit selon lequel Max était  trop agressif à ce stade était injustifié. » a poursuivi Horner.

« Il suffit de considérer le fait que Max n’a aucun point de pénalité sur sa licence et n’a été reconnu coupable d’aucune erreur de jugement en piste ces dernières années. »

Avant la onzième manche de l’année qui se dispute ce week-end en Hongrie, Max Verstappen est toujours leader du championnat du monde des pilotes avec huit points d’avance sur Lewis Hamilton.

Trois équipes de F1 resteront à Budapest après le GP de Hongrie

Trois équipes de F1 resteront à Budapest la semaine prochaine après le Grand Prix de Hongrie, onzième manche du championnat du monde de F1 2021 qui se dispute du 30 juillet au 1er août sur le tracé du Hungaroring.

Les équipes Ferrari, Mercedes et McLaren mettront à disposition de Pirelli une monoplace pour tester les gommes 18 pouces qui seront introduites en F1 à partir de la saison 2022.  Ces tests seront les derniers avant la pause estivale de la Formule 1 et porteront sur les pneus slicks pour piste sèche.

Il y aura deux journées de tests programmées la semaine prochaine (le mardi 3 août et le le mercredi 4 août), mais on ne connait pas encore le programme exact de ces essais, ni-même quels pilotes seront en piste.

Ces essais sur les pneumatiques 18 pouces font suite à ceux déjà réalisés la semaine dernière à Silverstone après le Grand Prix de Grande-Bretagne remporté par le pilote Mercedes Lewis Hamilton et auxquels ont participé les équipes Aston Martin, Red Bull et Haas.

Ces essais programmés à Budapest seront les derniers avant que la Formule 1 ne débute sa traditionnelle trêve estivale. Le programme des tests pneumatiques 18 pouces de Pirelli reprendra dés la rentrée au mois de septembre.

Pour rappel, durant la trêve estivale, les équipes de Formule 1 ont l’obligation de fermer leurs usines durant quatorze jours consécutifs. Les dates de fermeture des usines sont communiquées à la FIA avant le début de chaque saison, la Fédération Internationale de l’Automobile peut réaliser des contrôles à tout moment durant cette trêve pour s’assurer que les équipes de la grille ne « trichent » pas.

Mercedes prévoit encore « quelques ajustements » sur la W12

Les améliorations apportées sur la W12 au Grand Prix de Grande-Bretagne ont permis à l’équipe Mercedes de connaître son week-end le plus compétitif depuis quelques courses avec une première victoire depuis le Grand Prix d’Espagne disputé au mois de mai.

Bien que les mises à jour sur la monoplace d’Hamilton et Bottas étaient minimes à Silverstone, ces dernières ont tout de même permis aux deux pilotes d’avoir entre les mains une F1 bien plus compétitive, mais comme l’a souligné Andrew Shovlin, directeur de l’ingénierie piste chez Mercedes, l’équipe aurait dû se remettre en question si elle n’avait pas réussi à trouver du rythme après l’introduction de ces mises à jour (ces dernières sont détaillées ici).

Ajoutez à cela le fait que Silverstone est un bastion de l’équipe Mercedes avec sept des neufs dernières courses remportées là-bas par l’écurie du constructeur allemand et vous comprendrez que la pression de réussir était grande pour les flèches d’argent.

« Le gros problème pour nous était que nous avions apporté un kit de mises à jour à la voiture, et nous allions sur un circuit qui, historiquement, convenait très bien à notre voiture, qui convenait certainement très bien à Lewis. » explique Shovlin.

« Ce qui était assez effrayant, car nous aurions dû nous regarder longuement et sérieusement si nous n’avions pas bien performé. »

« Donc, mis à part la situation du championnat et les points qui étaient en jeu, et la nécessité de nous assurer que cet écart n’allait pas se creuser davantage… nous étions absolument désespérés de voir la voiture bien performer, l’équipe bien performer, il est donc extrêmement rassurant d’avoir pu démontrer que nous sommes toujours dans la lutte pour le championnat. »

Bien que les mises à jour apportées par Mercedes à Silverstone faisaient partie d’un package global développé depuis plusieurs semaines mais introduit en une seule fois, d’autres évolutions – cette fois-ci minimes – pourraient être introduites au cours des prochaines courses.

« Y en a-t-il d’autres à venir ? Il peut y en avoir ici et là, mais dans le vaste type d’effort industriel principal de notre programme de développement – ​​c’était le dernier gros package que nous apporterons cette année. » a déclaré le directeur technique de Mercedes, James Allison.

« Il y aura quelques ajustements là où nous pouvons apporter des performances sans nous distraire du gros effort qui est maintenant consacré à la voiture de l’année prochaine. »

McLaren lance son studio Esport

Que l’on soit pour ou contre, l’Esport prend de plus en plus de place dans le paysage du sport professionnel. L’essor du jeu vidéo en est grandement responsable avec un marché estimé en 2020 à 300 milliards de dollars, poussé par un nombre grandissant de joueurs notamment via les jeux mobiles et la pandémie qui a cloué les populations à domicile.

Ce marché pèse donc aujourd’hui plus lourd que ceux du cinéma et de la musique combinés. L’Esport représente à lui seul 1,3 milliard de dollars avec une croissance de 10 à 15% par an.

Fort de ce constat, la F1 est également engagée dans ce nouveau marché et les écuries développent leurs propres équipes Esport. McLaren, déjà active dans le domaine depuis 2017 via McLaren Shadow Project,vient d’annoncer l’ouverture de son propre studio de production de contenus : le McLaren Shadow Studio.

Ce studio sera basé au centre technologique McLaren de Woking, servant de centre d’activités et d’espace pour l’équipe Esports McLaren Shadow, ainsi que pour les ambassadeurs McLaren Shadow pour s’entraîner, courir et produire du contenu.

Collaborant avec les grands du monde de l’Esport tel que Alienware pour les PC ou encore Logitech pour la fourniture des périphériques (volants, casques audio…), la démarche de McLaren se voit inscrite dans le temps comme nous le confie Lindsey Eckhouse, directrice des marques Ecommerce et Esport de McLaren:

« Nous sommes ravis de lancer le McLaren Shadow Studio et de nous appuyer sur le travail fantastique que l’équipe a réalisé dans l’espace Esports. L’équipe Esports McLaren Shadow a été lancée en 2017 lorsque nous avons vu une opportunité de faire le lien entre les courses virtuelles et réelles, pour augmenter l’accessibilité en donnant aux gens l’accès à une expérience de course incroyable. »

« Nous sommes fiers de combler cette connexion et de nous aider à évoluer vers le prochain chapitre en élargissant notre portée à travers l’Esport et le jeu vidéo. Le McLaren Shadow Studio sous entend l’engagement continu de McLaren, avec le soutien de notre fantastique réseau de partenaires qui stimule nos performances et nos progrès. »

Schumacher aura un nouveau baquet à Budapest

Juste avant le Grand Prix de Styrie, le pilote Haas Mick Schumacher a révélé aux médias que le baquet de sa monoplace n’était pas droit depuis le début de la saison et qu’il devait donc piloter « de travers ».

Mais Schumacher a poursuivi en expliquant que le problème du baquet ne figurait pas en tête de la liste des priorités à régler chez Haas cette année, le jeune pilote ayant réussi à « s’adapter » à son baquet « tordu » depuis les essais hivernaux.

« Ce n’est pas aussi grave que certains pourraient le penser. C’est un petit décalageC’est quelque chose auquel j’ai été habitué dans les catégories juniors. Et pour être honnête, cela ne me fait aucun mal en conduisant. C’est quelque chose qui pour nous est une préoccupation secondaire en ce moment. » a déclaré l’Allemand à Spielberg.

Mais le patron de l’équipe Haas, Gunther Steiner, a expliqué que son équipe avait déjà prévu l’arrivée d’un nouveau baquet pour Schumacher avant la pause estivale au Grand Prix de Hongrie qui se disputera ce week-end à Budapest.

« Nous espérons que le prochain ne sera pas tordu. » a déclaré Steiner en plaisantant lors du week-end du GP de Grande-Bretagne et cité par le magazine britannique Autosport.

« En fait, j’ai parlé à Mick lorsque nous étions à l’usine mardi et nous avons un peu ri, parce que c’était tellement gros cette histoire de baquet tordu. »

« C’est sûr qu’il sera prêt pour la Hongrie, si nous y parvenons ce lundi, il sera prêt pour la Hongrie. Mais est-ce qu’il sera tordu ou pas ? Je ne sais pas encore. »

problème de baquet ou pas, cela n’aura pas empêché Schumacher de surqualifier son coéquipier Nikita Mazepin lors de neuf des dix courses déjà disputées depuis le début de la saison.

Les tests hivernaux de la F1 à Barcelone et Bahreïn en 2022 ?

Selon une information publiée par nos confrères allemands d’Auto Motor und Sport, les essais hivernaux de la saison 2022 de la F1 devraient se dérouler en Espagne et à Bahreïn.

Après des tests de pré-saison 2021 qui n’auront duré que trois jours (car les monoplaces ont très peu évolué par rapport à 2020), et qui se sont déroulés à Bahreïn en raison des différentes restrictions liées à la crise sanitaire, les essais hivernaux de 2022 se dérouleront sur six journées et devraient se tenir sur deux tracés différents.l

A partir de la saison prochaine, les nouvelles réglementations techniques et sportives entreront en vigueur en Formule 1, ce qui impose un calendrier de tests plus conséquent que celui de 2021 (trois jours de plus) et nous devrions donc voir les nouvelles monoplaces 2022 en action pour la toute première fois sur le tracé de Barcelone en Espagne entre le 23 et le 25 février. Les trois dernières journées se dérouleront très probablement à Bahreïn entre le 11 et le 13 mars.

Toujours selon nos confrères d’Auto Motor und Sport, après ces essais les équipes resteront à Sakhir pour y disputer la première manche de la saison 2022 avant de se rendre en Arabie Saoudite une semaine plus tard pour y disputer la deuxième manche de la campagne 2022.

Bien que le sérieux du magazine Auto Motor und Sport ne soit plus à démontrer, ces informations ne sont pour le moment pas encore officielles et il faudra donc attendre la publication officielle du calendrier de la saison 2022 par la FIA. Habituellement, le calendrier est validé au mois de juillet, il faut donc s’attendre à une publication imminente.

Masi très fier du travail réalisé pour mettre en place la course sprint

Alors que les fans de F1 ont pu assister à la toute première course sprint de l’histoire de la Formule 1 dans le cadre du Grand Prix de Grande-Bretagne il y a quelques jours, le directeur de course de la FIA, Michael Masi s’est dit très fier du travail effectué par les équipes de la FIA et de la F1 pour pouvoir mettre en place ce nouveau format.

L’introduction d’une course sprint le samedi après-midi a vu le format traditionnel des week-ends de course complétement bouleversé avec des qualifications déterminant la grille de départ de la course sprint décalées le vendredi après-midi, alors que les essais libres – habituellement programmés sur trois séances – ont été réduits à seulement deux séances: une le vendredi en début d’après-midi et une autre le samedi après midi.

Et réfléchissant au déroulement du premier week-end de F1 incluant une course sprint, Masi a déclaré aux médias : « Je pense que le premier événement a été un succès et nous avons vu que c’était incroyable d’avoir une foule immense au Grand Prix de Grande-Bretagne. »

« Tout le monde devrait être fier de ce que nous avons réussi à accomplir. Avec le recul, l’intention initiale était d’offrir trois événements dans un week-end (qualifications, course sprint et le Grand Prix le dimanche), ce qui avait un certain avantage pour les téléspectateurs, les spectateurs, le public et les fans en général. »

« Il y a toujours eu une ouverture d’esprit de la part de la FIA et de la F1 et des équipes afin de prendre le premier événement et voir quelles améliorations nous pourrions apporter (pour les événement suivants). Dans l’ensemble, je pense qu’il n’y a eu qu’un petit élément soulevé par une équipe en particulier, mais il s’agit de quelque chose qui n’a pas d’importance, c’est juste une chose à laquelle penser et qui sera discutée. »

Le prochain week-end de Grand Prix durant lequel sera une nouvelle fois testée la course sprint et son format de week-end si spécial sera à Monza en septembre pour le Grand Prix d’Italie et Michael Masi explique que toutes les parties vont s’asseoir autour d’une table pour discuter des différents points à modifier.

« Pour Monza, nous allons nous asseoir ouvertement avec tout le monde, prendre en compte tous les commentaires et apporter les modifications nécessaires avant Monza. »

En outre, Masi a reconnu que la rapidité avec laquelle la course sprint s’est déroulée samedi dernier à Silverstone (26 minutes au total) l’avait un peu pris au dépourvu.

« La structure d’un week-end depuis plusieurs années est assez stable, donc la course sprint a été en quelque sorte assez intense. Du moment où vous terminez le premier tour à celui où vous entendez qu’il ne reste que dix tours, vous vous demandez comment cela a t-il pu passer aussi vite. Mais c’était tout de même bien quand je repense à toute l’excitation avec Kimi (Raikkonen) et Fernando (Alonso) au départ de la course avec leurs dépassements. »

« Tout cela a contribué au spectacle, et d’après ce que j’ai compris, cela a été très bien perçu du point de vue des spectateurs. J’ai parlé à des amis du monde entier et ils ont aimé car c’était quelque chose de différent. »

« Après, est-ce que je vois ce format en place lors de chaque événement ? Non. Cependant, la Formule 1 est assez ouverte en disant qu’elle souhaite tester un format différent lors de plusieurs événements à l’avenir, absolument. »

La prochaine course sprint aura donc lieu à Monza en Septembre, tandis que le troisième et dernier week-end qui accueillera une course sprint test en 2021 n’a pas encore été dévoilé.

C’est bientôt la pause estivale en F1 !

Après le Grand Prix de Hongrie (du 30 juillet au 1er août), débutera la traditionnelle pause estivale de la F1 et la catégorie reine du sport automobile fera sa rentrée des classes fin août avec le Grand Prix de Belgique.

Juste après la onzième manche de la saison, le personnel des équipes de F1, les sous-traitants, les fournisseurs, les journalistes et autres personnes évoluant toute l’année dans le paddock de la Formule 1 débuteront une pause estivale bien méritée après un début de saison chargé.

La trêve estivale n’est pas simplement symbolique pour marquer le cap de la mi-saison, mais est bien déterminée et encadrée par la réglementation en vigueur en Formule 1.

Cette initiative a été adoptée par les équipes lorsque Bernie Ecclestone a commencé à augmenter de manière significative le nombre de courses à disputer au cours de la saison. Après quelques années de stabilité, avec 15 ou 16 courses, le calendrier actuel de la F1 compte 23 Grands Prix, plusieurs journées d’essais privés, et 3 jours d’essais hivernaux.

Dans ce contexte, en 2009 il a été décidé d’imposer une pause forcée au cours de laquelle les équipes ne peuvent pas travailler sur tout ce qui touche directement ou indirectement à la performance des Formule 1, sauf pour les réparations ou entretiens du matériel en vue de la prochaine course.

Essentiellement, les règlements exigent l’arrêt complet de l’activité pendant 14 jours consécutifs entre le dernier Grand Prix de juillet et le premier d’août, qui a habituellement lieu le dernier week-end du mois d’août en Belgique. Chaque équipe peut choisir quand elle décide de débuter officiellement les vacances et communique la date à la FIA avant le début de la saison.

Pour empêcher toute équipe d’enfreindre les règles et de prendre un certain avantage sur ses rivaux, le règlement précise quelles opérations sont autorisées et lesquelles sont expressément interdites. Pour assurer la conformité, la FIA effectue des contrôles à cet effet durant les vacances.

L’an dernier, en raison du report du début de la saison 2020 à cause de la crise sanitaire, la FIA a décidé de déplacer et de prolonger la traditionnelle pause estivale aux mois de mars/avril/mai, la durée de cette  trêve passant successivement à 21 jours, puis 35 jours et enfin 63 jours après des ajustements rendus nécessaires en fonction de l’évolution de la pandémie.

Après le Grand Prix de Hongrie donc, tout le monde prendra un repos bien mérité avant de revenir en pleine forme au Grand Prix de Belgique pour la rentrée des classes.

Calendrier F1 2021

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Des dégâts évalués à 1,8 million de dollars sur la F1 de Verstappen

1,8 million de dollars, c’est le chiffre avancé par Christian Horner pour estimer le coût des dommages causés à la Red Bull de Max Verstappen lors de son crash survenu au Grand Prix de Grande-Bretagne.

A Silverstone, le pilote Red Bull Max Verstappen a été percuté par la Mercedes de Lewis Hamilton à l’entrée du virage rapide de Copse, envoyant la RB16B du Néerlandais tout au fond du bac à gravier dans la barrière de pneus.

L’impact a été très violent – estimé à 51G selon les capteurs – ce qui a causé de nombreux dégâts sur la monoplace de Verstappen. S’il ne fait quasiment aucun doute sur le fait que l’équipe va procéder au changement de châssis avant la prochaine course programmée à Budapest fin juillet, le sort du moteur Honda en revanche n’a pas encore été décidé par le manufacturier japonais qui est actuellement en train de procéder à des vérifications dans son usine de Sakura au Japon.

Outre l’aspect sportif et les pénalités qui pourraient tomber pour Verstappen en cas de changement de moteur pour la prochaine course, il y a évidemment l’aspect financier qui a également été impacté par ce crash, d’autant que les équipes doivent fonctionner avec un plafond des coûts introduit en début d’année.

« Cet accident nous a coûté environ 1,8 million de dollars et un accident comme celui-ci a des conséquences massives dans une ère de plafonnement budgétaire. » a déclaré Christian Horner.

1,8 million de dollars, bien loin donc des 800 000 euros avancés par le Dr Helmut Marko juste après l’accident et qui n’était finalement qu’une simple estimation à la louche.

Mis à part l’aspect financier des choses, Christian Horner se félicite tout de même du fait que son pilote ait pu sortir indemne d’un tel choc, alors que le Britannique révèle que le baquet en carbone de sa monoplace s’est fissuré.

« Une énorme quantité de crédit doit aller aux normes de sécurité de ces voitures, du Halo et des systèmes de barrière, car l’impact a été tel qu’il a en fait cassé le siège de Max.« 

« La voiture aurait pu se retourner assez facilement, ce qui était une préoccupation initiale exprimée par la première équipe médicale qui a répondu à l’appel, mais heureusement, ce n’était pas le cas. »

« En raison de la force de l’impact, qui a été mesurée avec une force de 51G, le personnel médical devait s’assurer qu’il n’y avait pas de blessures internes ou de problèmes neurologiques tels qu’une commotion cérébrale. Après avoir terminé les vérifications préliminaires au centre médical de Silverstone, il a été décidé que Max devrait être héliporté à l’hôpital de Coventry pour un scanner et une IRM afin de s’assurer qu’il n’y avait rien de méchant en interne ou neurologiquement. »

« La FIA a publié une déclaration à cet effet, tout comme nous, afin que tout le monde soit au courant de la situation. Max a été étroitement surveillé et a ensuite quitté l’hôpital vers 22h00 et a pu rentrer chez lui le lendemain. »

« Je lui ai reparlé lundi matin et il avait l’impression d’avoir fait quelques tours avec Tyson Fury. Il était battu et meurtri, mais se sentait chanceux et reconnaissant envers l’équipe médicale, comme nous le sommes tous, et dans le vrai style de Max, il essayait déjà de ne plus penser à cela et de se tourner vers la Hongrie. »

Le Grand Prix de Hongrie, onzième manche du championnat du monde de F1 2021, se déroulera du 30 juillet au 1er août sur le tracé de Budapest.

Le « lobbying » des équipes de F1 auprès de la FIA désormais interdit

Après le Grand Prix de Grande-Bretagne, marqué par le crash spectaculaire de Max Verstappen suite à une collision avec la Mercedes de Lewis Hamilton avant la fin du premier tour de course, les équipes de F1 ont été averties qu’elles risquaient des sanctions si l’un des membres du personnel rendait visite aux commissaires de course durant un Grand Prix à l’avenir sans y être invité.

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a écrit aux dix équipes de la grille à la suite du GP de Grande-Bretagne de dimanche dernier pour leur préciser que les visites aux commissaires sportifs, qui décident des incidents sur la piste et déterminent les éventuelles sanctions, ne seront autorisées que sur approbation préalable ou sur convocation officielle.

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, et son homologue de Red Bull, Christian Horner, ont tous deux rendu visite aux commissaires pendant la période du drapeau rouge à Silverstone après la collision de Lewis Hamilton et Max Verstappen dans le premier tour. L’incident faisait alors l’objet d’une enquête.

Les deux parties étaient déjà en discussion avec la FIA à la radio et on a même pu entendre Toto Wolff demander à Michael Masi s’il avait bien reçu un e-mail explicatif dans lequel l’équipe Mercedes défendait son point de vue dans l’incident impliquant Hamilton et Verstappen.

Par la suite, Wolff s’est rendu directement dans la salle des commissaires de course et Christian Horner lui a emboité le pas, bien que le Britannique a rapidement déclaré qu’il « ne fallait pas interagir avec les commissaires ».

Au final, les commissaires de course ont estimé que Lewis Hamilton était responsable de l’accident de Max Verstappen et lui ont donc infligé une pénalité de dix secondes en course et deux points sur sa super licence.

Christian Horner pour sa part accueille favorablement cette mesure de la FIA, qui convoquera désormais le personnel des équipes « si besoin » et de façon officielle, le directeur de l’équipe Red Bull estimant que son homologue de chez Mercedes n’avait pas à aller faire pression sur les commissaires à ce moment-là.

« Les commissaires sportifs eux-mêmes sont, et ont toujours été, un organisme totalement indépendant et pendant les 16 saisons et demie où j’ai été Team Principal, je ne suis jamais entré dans la salle des commissaires au milieu d’une course ou d’une séance. » a déclaré Horner.

« Il a été porté à mon attention par la diffusion télévisée que Toto [Wolff, directeur de l’équipe Mercedes] allait voir les commissaires sportifs avec des informations qu’il avait essayé d’envoyer par courrier électronique à Michael [Masi, directeur de course de la FIA] avant qu’ils ne se prononcent sur une pénalité. »

« C’est un peu comme essayer de faire pression sur un jury pendant qu’il rend son verdict final. Les commissaires sont enfermés pour s’assurer qu’ils sont indépendants de toute influence extérieure afin de tirer leurs propres conclusions. »

« Donc, après avoir entendu que Toto faisait du lobbying auprès des stewards, je suis allé les voir et j’ai souligné qu’aucun de nous ne devrait être là et qu’il n’était pas approprié que quiconque interfère pendant que le processus de prise de décision était en cours. »

« Il est également détaillé dans le code sportif que cela n’est pas acceptable et je suis maintenant heureux de voir que la FIA a clarifié que ce type de lobbying ne sera plus toléré à l’avenir car il pourrait bien pousser les commissaires sportifs à prendre une décision qui n’est pas tout à fait juste ou impartial. »

Hamilton commence à voir les avantages du simulateur

Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, a indiqué que Lewis Hamilton commençait à voir les avantages du simulateur, compte tenu de la lutte serrée aux championnats pilotes et constructeurs.

Un peu plus tôt cette saison, Lewis Hamilton a révélé qu’il n’effectuait que très peu de séances de roulage dans le simulateur de son équipe – à peine une vingtaine de tours par an – le septuple champion du monde préférant laisser ce travail aux pilotes de test de l’équipe pour se concentrer sur le roulage en piste lors des week-ends de Grand Prix.

Mais le discours d’Hamilton a quelque peu évolué depuis, car le pilote Mercedes a désormais en face de lui un sérieux rival pour le titre en la personne de Max Verstappen – actuel leader du championnat pilotes – et le Britannique a donc fait un passage au simulateur Mercedes durant deux journées avant le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Toto Wolff, le patron de Lewis Hamilton, a déclaré que le septuple champion du monde commençait à apprécier la possibilité qu’offre le simulateur de saisir « des gains marginaux » qui peuvent faire la différence en piste.

« Le simulateur n’était pas son outil préféré dans le passé. Mais je pense que nous l’avons développé à un niveau assez bon et nous l’avons rendu meilleur et il [Hamilton] a commencé à en voir les avantages. » a déclaré Wolff.

« Cette lutte [pour le championnat] est si difficile qu’il suffit de saisir chaque gain marginal, et c’est pourquoi nous avons progressé ensemble pour mieux comprendre la voiture également avec l’outil qu’est le simulateur. »

Lors du dernier week-end de course, Mercedes a introduit sur la W12 de Bottas et Hamilton un nouveau package d’améliorations, toutes testées dans le simulateur avant et Toto Wolff a déclaré que les pilotes étaient satisfaits de ces améliorations.

« Les mises à niveau n’étaient pas importantes [nous les détaillons ici], mais si vous continuez à les ajouter, cela peut faire la différence. Je pense que nous sommes encore un peu en retard sur les performances, cela ne fait aucun doute. Je pense que le rythme de course a été assez similaire.« 

« Mais nous avons réduit de moitié le déficit avec Red Bull en termes de performances et vous avez juste besoin de mobiliser tout votre arsenal d’armes et c’est ce que Lewis fait en tant que pilote et nous en tant qu’équipe. »

« Il y en aura des plus difficiles et il y en aura des meilleures [des courses], mais marquer de gros points [à Silverstone] est important pour nous. »

Après la dixième manche de l’année, l’équipe Mercedes occupe toujours la deuxième place au championnat du monde des constructeurs, mais l’équipe du constructeur allemand est revenue à seulement quatre point de Red Bull.

Christian Horner règle ses comptes avec Mercedes

Presque une semaine après le crash dont a été victime Max Verstappen au Grand Prix de Grande-Bretagne, le team principal de l’équipe Red Bull, Christian Horner, pointe du doigt le comportement du directeur de l’équipe Mercedes, l’Autrichien Toto Wolff, qui n’a pas hésité à aller voir les commissaires de course pendant le Grand Prix pour « essayer de faire pression » selon le Britannique et ainsi influencer la décision de la FIA.

« Les commissaires sportifs eux-mêmes sont, et ont toujours été, un organisme totalement indépendant et pendant les 16 saisons et demie où j’ai été Team Principal, je ne suis jamais entré dans la salle des commissaires au milieu d’une course ou d’une séance. » explique Horner.

« Il a été porté à mon attention par la diffusion télévisée que Toto [Wolff, directeur de l’équipe Mercedes] allait voir les commissaires sportifs avec des informations qu’il avait essayé d’envoyer par courrier électronique à Michael [Masi, directeur de course de la FIA] avant qu’ils ne se prononcent sur une pénalité. »

« C’est un peu comme essayer de faire pression sur un jury pendant qu’il rend son verdict final. Les commissaires sont enfermés pour s’assurer qu’ils sont indépendants de toute influence extérieure afin de tirer leurs propres conclusions.« 

« Donc, après avoir entendu que Toto faisait du lobbying auprès des stewards, je suis allé les voir et j’ai souligné qu’aucun de nous ne devrait être là et qu’il n’était pas approprié que quiconque interfère pendant que le processus de prise de décision était en cours. »

« Il est également détaillé dans le code sportif que cela n’est pas acceptable et je suis maintenant heureux de voir que la FIA a clarifié que ce type de lobbying ne sera plus toléré à l’avenir car il pourrait bien pousser les commissaires sportifs à prendre une décision qui n’est pas tout à fait juste ou impartial. »

Un éventuel appel

En outre, Horner indique que son équipe se réserve le droit de faire appel de la décision des commissaires comme le permet l’article 15 du code sportif international de la FIA et l’article 10.1.1 du règlement judiciaire et disciplinaire de la FIA.

« Ce n’est un secret pour personne que nous pensions à l’époque, et pensons toujours, que Hamilton a reçu une pénalité trop légére pour ce type d’incident. Compte tenu de la gravité de l’incident et de la sanction clémente, nous examinons toutes les données et avons le droit de demander un examen [de la pénalité]. Nous examinons donc toujours les preuves et envisageons toutes nos options sportives. »

Une facture à 1,8 million de dollars

L’autre point le plus important pour Horner est que le crash dont a été victime Max Verstappen à Silverstone aura coûté presque deux millions de dollars, ce qui aura des conséquences importantes sur le budget de l’équipe, alors qu’un plafonnement des coûts est en place depuis le début de cette année en F1.

« L’autre facteur important est l’élément de plafonnement des coûts. Cet accident nous a coûté environ 1,8 million de dollars et un accident comme celui-ci a des conséquences massives dans une ère de plafonnement budgétaire. »

Déçu par le comportement de Mercedes

Christian Horner poursuit en précisant qu’il a été particulièrement déçu par le comportement de l’équipe Mercedes et plus particulièrement celui de Lewis Hamilton après l’arrivée de l’épreuve, le Britannique ayant célébré sa victoire sans se soucier de l’état de santé de Max Verstappen encore à l’hôpital.

« Je suis également toujours déçu par le niveau de célébrations vécues à la suite de l’accident. L’équipe Mercedes était consciente de la gravité de l’accident, Max étant largement signalé comme ayant été hospitalisé et nécessitant des contrôles supplémentaires.« 

« Je voudrais que ce soit clair. Il s’agissait d’un incident en piste entre deux des meilleurs pilotes du monde. Au moment où vous avez un pilote à l’hôpital et que l’étendue des blessures n’est pas encore précisée, que votre voiture a été radiée et que les commissaires ont sanctionné le pilote jugé responsable, il est naturel que l’émotion entre en jeu. »

« J’estime également que le récit selon lequel Max était «trop agressif» à ce stade était injustifié. Il suffit de considérer le fait que Max n’a aucun point de pénalité sur son permis et n’a été reconnu coupable d’aucune erreur de jugement sur la piste ces dernières années. Le rookie agressif de 17 ans en F1 Max Verstappen auquel Hamilton fait référence n’est pas le Max Verstappen d’aujourd’hui, tout comme Hamilton n’est pas le même pilote qu’il était lorsqu’il est entré dans le sport. »

« Les deux pilotes sont bien sûr intransigeants dans leur style de conduite, mais ce sont tous deux des pilotes hautement qualifiés avec une grande expérience. La réalité est que Hamilton a rencontré un rival dans une voiture qui est maintenant compétitive, et je suis d’accord que les deux pilotes doivent se respecter, mais Hamilton était l’agresseur dimanche. »

« Il est inimaginable de ne pas informer votre pilote de la situation, de plus pour protéger votre pilote au cas où il ne ferait pas preuve de la retenue nécessaire pour célébrer, notamment lorsque c’était à la suite d’un incident pour lequel il a été sanctionné. »

Après le Grand Prix de Grande-Bretagne, l’équipe Red Bull est toujours en tête du championnat des constructeurs, mais n’a plus que quatre points d’avance sur Mercedes. Max Verstappen pour sa part est toujours leader du championnat pilotes avec huit points d’avance sur Lewis Hamilton.

Norris peut terminer P3 au championnat selon son patron

Le directeur de l’équipe McLaren Andreas Seidl estime qu’il n’est pas irréaliste de voir son pilote Lando Norris terminer P3 au championnat du monde des pilotes en 2021.

Après la dixième course de la saison disputée à Silverstone le week-end dernier, le Britannique Lando Norris occupe la troisième place au classement des pilotes avec cinq points d’avance sur le pilote Mercedes Valtteri Bottas et neuf points sur le pilote Red Bull Sergio Perez.

Bien que Seidl soit conscient qu’il sera très difficile, voire impossible, d’aller chercher Red Bull et Mercedes à la régulière cette année, l’Allemand estime cependant que son pilote a suffisamment de talent et une bonne monoplace entre les mains pour terminer la saison devant Bottas et Perez.

« Grâce à la solide performance de Lando, avec l’équipe et la voiture compétitive que nous avons cette année, nous avons réussi après 10 courses à être en P3, il n’est donc pas irréaliste d’y rester. » estime Andreas Seidl, team principal de l’équipe McLaren.

« Voyons ce que nous pouvons faire dans la seconde moitié de la saison. Il est difficile de dire si c’est un objectif réaliste [pour rester P3] parce que la voiture de Red Bull et la voiture de Mercedes sont clairement de meilleures voitures et Valtteri et Checo ont montré de belles courses cette année, et aussi dans le passé. »

« De plus, nous devons également être honnêtes, nous avons besoin d’un moment où quelque chose se passe mal du côté de chez Red Bull ou du côté de chez Mercedes, car nous ne sommes pas en mesure de les battre uniquement sur la performance. »

Le coéquipier de Lando Norris, l’Australien Daniel Ricciardo, occupe actuellement la huitième place au championnat avec 50 points marqués depuis le début de l’année.

Classement des pilotes F1 2021

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Alex Albon vise un retour en F1 en 2022

Le pilote de réserve de l’équipe Red Bull Alexander Albon a déclaré qu’il espérait toujours pouvoir revenir en F1 en tant que titulaire, mais le Thaïlandais sait que le temps presse et qu’il devra revenir en 2022 sous peine de plus jamais pouvoir revenir.

Pilote titulaire chez Red Bull en 2020, Albon a été remercié en fin d’année par manque de performance et a été remplacé par le Mexicain Sergio Perez.

Faisant toujours partie du giron Red Bull, Albon occupe actuellement le poste officiel de pilote de simulateur et de réserve à Milton Keynes, un poste bien différent mais qui lui permet de garder un pied en F1.

« J’ai une vision différente des choses désormais. » explique Alexander Albon en entretien avec le site de la F1.

« Je vois ce qui se passe à l’usine dans les coulisses, le travail de développement, et je vois les choses sur lesquelles nous travaillons dans le simulateur pour aller sur la piste. C’est très enrichissant, mais bien-sûr, ce n’est pas ce que je veux faire à long terme. Mais c’est très interessant à voir et j’apprends de Max [Verstappen] et Checo [Perez]. »

Bien qu’il soit très reconnaissant envers Red Bull de lui avoir permis de rester dans l’équipe en tant que pilote de réserve, Albon insiste sur le fait qu’il veut absolument revenir en Formule 1 en tant que pilote titulaire, mais le Thaïlandais sait qu’un retour à temps plein dans une équipe sera difficile.

« On ne peut pas mentir et dire que c’est facile. On peut dire que l’année dernière a été difficile mentalement, mais cette année est tout aussi difficile, sinon plus difficile parce que vous allez sur des circuits sa courir. »

« C’est un sentiment différent, vous voulez être là-bas, vous voulez piloter. Nous sommes tous des coureurs nés et nous voulons être sur la piste, donc c’est délicat. Cette année, il s’agit en grande partie de se motiver et d’essayer de voir s’il y a une chance de revenir l’année prochaine. »

Les retours positifs de l’équipe renforcent sa confiance et le temps passé dans le simulateur à apprendre à connaître les pneus 18 pouces de la spécification 2022 lors des tests de pneus Pirelli (comme à Silverstone cette semaine) renforce sa détermination.

Mais alors qu’il n’a que 25 ans, Albon est bien conscient que le temps n’attend personne. La F1 avance rapidement et il ne pense pas pouvoir se permettre d’attendre plus d’un an.

« En termes d’âge, non je ne suis pas trop vieux. Mais la F1 évolue relativement vite. Plus d’un an plus tard, la voiture devient délicate à piloter. Une pause d’un an c’est tout ce que vous pouvez faire. C’est ce qu’Esteban [Ocon] a fait. Fernando Alonso est un exemple différent, mais Fernando est Fernando ! »

« La voiture évolue si vite, la technologie s’améliore. Il n’y a pas de série qui soit proche de la F1. Vous ne pouvez pas partir et faire des choses différentes. C’est donc un an maximum. Il faut pousser maintenant et m’assurer que je peux faire tout ce que je peux et aussi d’être moi-même actif, de regarder autour de moi, de voir ce qui est là pour moi. »

Mais le plus gros problème pour Albon vient du fait que les places sont relativement limitées pour 2022 avec une équipe Red Bull qui devrait en toute logique conserver son actuel duo de pilotes, alors que du côté de chez AlphaTauri, Pierre Gasly et Yuki Tsunoda devraient également rester en place l’an prochain.

Alex Albon n’aura donc pas d’autre choix que de quitter le giron Red Bull et d’aller frapper à d’autres portes s’il souhaite effectuer son retour sur la grille en 2022.

« Il n’y a pas grand chose [ailleurs sur la grille]. A certains égards, je dépends des autres qui ne performent pas. C’est juste le marché des pilotes en F1. »

« J’ai eu de la chance quand j’ai eu ma chance en F1 avec le départ de Daniel [Ricciardo] – ça a tout changé. Mais cette année, cela semble un peu bloqué pour le moment. Si un baquet n’est pas disponible ici [chez Red Bull], il y a quelques équipes avec lesquelles il y a des possibilités, il s’agit juste d’attendre et de voir ce qui se passe. »

« Tout le monde a été gentil avec moi chez Red Bull, que ce soit Helmut [Marko] ou Christian [Horner]. Je suis sûr que si une opportunité se présentait ils seraient prêts à m’aider et à me soutenir. Je suis sûr que le rôle de pilote de réserve serait toujours une option aussi. Pour l’instant, mon objectif principal est la F1, nous devons voir s’il y a de la place, on verra. »

Simon Pagenaud a failli faire un test en F1 avec Renault

Le champion d’Indycar Simon Pagenaud a bien failli effectuer un test au volant d’une Formule 1 avant que la pandémie ne vienne chambouler les plans du Français qui était en contact avec l’équipe Renault (désormais Alpine).

Invité de l’émission hebdomadaire Racing Café de Michael Duforest, Simon Pagenaud a expliqué qu’un test « pour découvrir » une Formule 1 a bien été prévu par le constructeur Renault, mais la crise sanitaire et les différentes restrictions liées à cette pandémie ont fait capoter le projet.

« C’était prévu, mais ça été annulé à cause de la pandémie. Dommage. » a expliqué Simon Pagenaud.

« C’était prévu chez Renault et j’espère que ça pourra se faire un jour, non pas pour y courir, parce qu’il est certainement trop tard, mais au moins pour découvrir ce qu’est une Formule 1. C’était super, c’était chouette de pouvoir le faire avec Renault qui m’a fait débuter en sport automobile. »

« On verra, peut-être que ça pourra se faire dans le futur avec Alpine ou quelqu’un d’autre peut-être, mais cela aurait été une belle expérience. C’est chouette de pouvoir dire un jour qu’on a piloté une F1. »

Invité à s’exprimer sur le contact qui a eu lieu entre Max Verstappen et Lewis Hamilton au Grand Prix de Grande-Bretagne le week-end dernier et qui a couté un crash spectaculaire à Max Verstappen, Pagenaud estime pour sa part qu’il s’agissait d’un incident de course et le pilote détaille son point de vue.

« C’est une conversation que j’ai eue avec Will Power et Scott McLaughlin. On était en train de diner avant la séance d’essais à Laguna Seca. »

« Scott – qui est passionné de sport auto de toutes les catégories du monde entier me dit ‘alors, qu’est ce que tu penses ? Est-ce que c’est un incident de course ou bien est-ce que tu es en faveur de l’un ou l’autre ?’. »

« En tant que pilote, si on veut être honnête, il faut se mettre dans la position des deux pilotes. Donc, je me suis imaginé dans la voiture de Verstappen et je me suis imaginé dans la voiture d’Hamilton. Très honnêtement, si Hamilton ne va pas chercher le gap, il ne gagne pas la course et il n’a aucune chance contre Verstappen de suivre ensuite. On l’a vu à la course sprint [la veille]. »

« Verstappen de son côté, c’est un virage qui est à fond en Formule 1, logiquement s’il a la trajectoire Hamilton va lâcher. Et puis il y a aussi le fait qu’il y a un jeu mental, un jeu d’intimidation, qui se met en route entre les deux puisqu’ils savent très bien qu’ils vont se battre l’un contre l’autre pour le championnat et je pense que Verstappen a voulu montrer que c’était l’homme du moment et il a tourné agressivement. »

« Il a tourné comme s’il n’y avait personne à l’intérieur. Hamilton était là, est-ce qu’Hamilton aurait dû être plus à l’intérieur ? Peut-être. Pour moi c’est un incident de course parce que les deux sont très agressifs, les deux prennent beaucoup de risques. Je comprend plus la prise de risques d’Hamilton que celle de Verstappen, parce que Verstappen s’il avait laissé la place il gagnait la course quand même et il s’échappait au championnat. Après, Verstappen on sait que c’est un pilote agressif, ça marche pour lui, donc pourquoi changer ? »

« Mais, ce qui m’intéresse – et je trouve qu’il a été un peu trop critiqué – c’est que Hamilton relève le challenge. C’est chouette, c’est génial pour nous à voir qu’il va y avoir une belle bataille, que ça se corse un peu et moi ça m’emballe parce que la Formule 1 a tendance à être un petit peu ennuyeuse après le premier virage, donc, voilà, personnellement, c’est un incident de course et les deux doivent y aller sinon ce ne sont pas des pilotes. »

Vous pouvez retrouver l’excellente émission du Racing Café de notre ami Michael Duforest tous les jeudi en direct ou bien en podcast sur YouTube, Twitch, Spotify, Apple Podcasts, Deezer, Google Podcasts, Facebook, Twitter, Instagram, Discord et TikTok. Tous ces liens sont disponibles en cliquant ici.

Alonso est revenu à son meilleur niveau selon Budkowski

Le directeur exécutif d’Alpine Marcin Budkowski estime que les fans de F1 peuvent enfin voir Fernando Alonso revenir à son meilleur niveau après que le double champion du monde a terminé dans les points pour la cinquième course consécutive dimanche dernier à Silverstone.

Septième à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne, Fernando Alonso a impressionné ses fans le week-end dernier, notamment en prenant un départ canon sur la grille de départ de la course sprint du samedi, l’Espagnol réussissant à gagner six places avant la fin du premier tour.

Sa septième place à l’arrivée de la course principale le dimanche signifie que le pilote Alpine a marqué des points à chaque course depuis le Grand Prix d’Azerbaïdjan, ne laissant aucun doute à Marcin Budkowski sur le fait qu’Alonso est désormais pleinement au fait des exigences de la F1 moderne après deux années d’absence avant de signer son retour cette saison.

« Certainement. » a répondu le Polonais lorsqu’on lui a demandé si Alonso était revenu à son meilleur niveau.

« Cela lui a demandé quelques courses, mais il en est conscient et il a travaillé dur avec l’équipe pour reconstruire cette confiance et cette performance. Maintenant, je pense qu’il est juste là, à tirer le maximum de la voiture. »

« C’était assez impressionnant de le voir piloter en Autriche. Lors de la deuxième course, aux qualifications, il était vraiment rapide et sans le malheureux incident avec Seb [Vettel] en qualifications nous pensons qu’il aurait facilement signé une troisième ligne sur la grille de départ, ce qui en dit long sur la façon dont il est revenu à la vitesse supérieure. »

Budkowski a rappelé que la principale raison du retour de Fernando Alonso en 2021 est de se préparer pour 2022 lorsque de nouvelles règles entreront en vigueur en F1.

« Fernando, la principale raison de son retour est l’année prochaine. Cela ne veut pas dire qu’il ne pousse pas aussi fort que possible cette année, mais il voit cette année comme une année pour revenir à son maximum, mais aussi travailler avec l’équipe, mettre en place son équipage et ses habitudes, mais aussi pousser l’équipe et la motiver pour l’année prochaine. » conclut Budkowski qui fait ainsi taire les rumeurs selon lesquelles Alonso n’avait pas encore signé de contrat pour 2022 avec Alpine.