Haas F1, première équipe à homologuer son châssis pour 2023

L’équipe Haas vient d’annoncer que le nez et le châssis de sa VF23 avaient été homologués par la FIA. L’écurie américaine devient ainsi la première de la grille à passer les crashs tests obligatoires en vue de la campagne 2023.

Avant de pouvoir prendre la piste pour la toute première fois avec un nouveau châssis, les équipes de Formule 1 ont l’obligation de passer ces fameux crashs tests FIA divisés en trois étapes importantes avec la validation de la cellule de survie (châssis), le museau et la crash box située à l’arrière des monoplaces.

Dans le cas de l’équipe Haas, seuls le museau et le châssis ont passé les crashs tests FIA et il reste donc encore la partie crash box à homologuer sur la VF-23, ce qui devrait être une simple formalité pour l’écurie américaine qui dispose encore de plusieurs semaines puisque les premiers essais hivernaux de la saison 2023 sont programmés fin février sur le tracé de Bahreïn.

Pour rappel, les monoplaces doivent être testées selon les spécifications F1 et les crash-tests doivent être effectués par un des centres d’essais suivants :

  • Cranfield Impact Centre
  • Transport Research Laboratory Limited
  • CSI S.p.A.

Concernant  les tests statiques, ces derniers peuvent être effectués par un centre d’essais reconnu par la FIA ou par les moyens d’essais du constructeur de la voiture en présence d’un Délégué Technique de la FIA et avec utilisation d’un équipement de mesure FIA.

Magnussen reçoit le trophée Lorenzo Bandini

Annoncé en septembre, le Trofeo Lorenzo Bandini a été remis ce dimanche à Kevin Magnussen à l’issue de la saison 2022, lors d’une cérémonie qui a eu lieu en Italie.

Après une année passée sur la touche, le pilote danois avait été rappelé par l’équipe Haas pour remplacer le Russe Nikita Mazepin dans le contexte d’invasion de l’Ukraine par la Russie. En dépit de son manque de préparation, Magnussen a réalisé d’honorables performances cette saison à bord de sa VF-22, terminant à plusieurs reprises dans les points et signant même une pole position surprise à Interlagos au Brésil en fin de saison. Pour ses performances, le pilote danois s’est donc vu remettre le trophée Lorenzo Bandini cette année.

Le trophée Bandini est un prix généralement décerné à une figure de proue du monde de la Formule 1, désignée par un comité spécial, et remis dans la municipalité de Brisighella, une ville située en Émilie-Romagne,. Il a été créé en 1992 pour honorer la mémoire du pilote italien décédé en 1967 lors du Grand Prix de Monaco.

Pour rappel, Lewis Hamilton avait obtenu cette récompense en 2010, Max Verstappen en 2016. En 2020, c’est Charles Leclerc qui avait été primé.

Kevin Magnussen a signé un contrat pluriannuel avec l’équipe Haas et sera donc à nouveau présent sur la grille en 2023. L’équipe américaine a récemment annoncé le nom de celui qui sera son coéquipier : ce sera Nico Hülkenberg, lui-même de retour après plusieurs années passées en tant que réserviste chez Aston Matin.

Steiner sort son premier livre sur la réalité de la gestion d’une équipe en F1

Guenther Steiner, le patron emblématique de l’équipe Haas en Formule 1, va sortir son tout premier livre en avril 2023 intitulé « Surviving to Drive ».

Guenther Steiner – dont la popularité n’a cessé de croître au cours des dernières années, notamment grâce à  la série à succès sur Netflix Drive to Survive – plongera les lecteurs au cœur de l’équipe Haas en Formule 1 durant la saison 2022 offrant une vue imprenable sur ce qui se passe réellement dans les coulisses.

Rempli de rebondissements, avec l’embauche et le licenciement de pilotes (le cas Mazepin est évidemment évoqué dans le livre), des préparatifs de pré-saison, de la conception, du lancement et des tests d’une monoplace – et bien sûr, du calendrier 2022 de course lui-même – c’est la première fois qu’une équipe de Formule 1 a permis à un directeur d’équipe de raconter toute l’histoire d’une saison entière.

Ce livre promet d’ailleurs d’être : « sans compromis et extrêmement honnête, raconté dans le style inimitable de Steiner, il s’agit d’un récit fascinant et extrêmement divertissant des réalités de la gestion d’une équipe de Formule 1. »

Déjà lancé en pré-commande sur Amazon (à cette adresse), Surviving to Drive ne sera pas disponible avant le mois d’avril 2023.

Mick Schumacher : « Une bataille assez amusante »

Ce samedi, les deux pilotes Haas F1, Kevin Magnussen et Mick Schumacher, ont respectivement terminé la course Sprint à la 7ème et 9ème place. Une belle performance qui confirme la bonne forme de l’équipe Américaine qui n’a pas apporté la moindre nouveauté sur ses monoplaces depuis le début de la saison.

Un tour de force d’autant plus admirable au vue de la bataille qu’a livré Mick Schumacher face à la Mercedes de Lewis Hamilton. En effet, le septuple champion du monde n’a pu se défaire de la Haas qu’après plusieurs tours, une passe d’arme – qui même si elle a été musclée et dénoncée par le Britannique à la radio – a permis a Magnussen qui été juste devant de creuser l’écart et sécuriser sa 7ème place.

A l’arrivée de la course Sprint, Mick Shumacher ne cachait pas frustration de ne pas avoir inscrit de point (seuls les 8 premiers d’une course Sprint en inscrivent), mais l’Allemand a tout de même savouré sa bataille : « La bataille avec Lewis était assez amusante. C’est surprenant de voir que nous avons été capables de nous battre aussi longtemps, et même la Red Bull derrière nous [celle de Sergio Perez] n’était pas beaucoup plus rapide, donc c’était un sentiment agréable. Je pense que nous aurions pu avoir des points aujourd’hui mais nous ne l’avons pas fait. » a déclaré l’Allemand.

Un avis partagé par Guenther Steiner, le directeur d’équipe: « Après les essais 2 un peu troublés où nous n’étions pas là où nous voulions être avec l’équilibre de la voiture, les gars ont fait un excellent travail pour placer la voiture à un endroit où elle était performante dans la course Sprint »

« Les deux pilotes ont fait du bon travail, Kevin est le seul à avoir ramené des points, mais c’était grâce à l’aide de Mick. Il a d’abord tenu tête à Perez puis à Hamilton pendant un long moment. C’était très cool de voir Mick tenir tête à un septuple champion du monde. C’était un très bon travail d’équipe et je suis heureux du résultat, j’espère que nous pourrons faire quelque chose de similaire demain encore et avoir les deux voitures dans les points. » conclut Steiner confiant.

L’équipe Haas qui peut désormais espérer viser le top 10 à la régulière, est actuellement 8ème du championnat constructeurs, à cinq points de la 7ème place détenue par AlphaTauri.

Classement constructeurs F1 2022

Équipe Moteur Points
Red Bull HRC 619
Ferrari Ferrari 454
MercedesMercedes387
AlpineRenault 143
McLaren Mercedes130
Alfa Romeo Ferrari 52
Aston Martin Mercedes45
Haas Ferrari 34
AlphaTauri HRC34
Williams Mercedes8

Haas : « Pas grand-chose à tirer d’aujourd’hui »

L’écurie Haas a connu une première journée d’essais compliquée et ses pilotes n’ont pu boucler qu’une quarantaine de tours sur le circuit de Barcelone.

Cette première matinée aura donc été plutôt frustrante pour Nikita Mazepin qui n’a pu boucler que 20 tours après 4h00 de roulage. La découverte d’une fuite de refroidissement et la réparation de cette dernière lui aura coûté un temps de piste précieux. Le pilote russe est revenu sur le circuit pour une poignée de tours avant le déjeuner en établissant son meilleur temps au tour de 1: 24.505 sur le composé de pneus Pirelli C2.

« Tout d’abord, c’était génial de prendre la piste. Toute l’équipe prend vie et c’est la naissance de la voiture. » a déclaré Mazepin.

« Malheureusement, nous n’avons pas fait trop de tours – nous avons eu une fuite du système de refroidissement qui nous a empêchés de faire plus de tours – mais ce n’est que le début. »

« Je pense que la voiture a l’air solide en termes d’équilibre. Tout le monde découvre cette toute nouvelle voiture et il y a des choses qui ne correspondent pas tout à fait aux simulations, mais nous apprenons vite ! »

Mick Schumacker, quant à lui, n’a pu boucler que 23 tours. L’écurie a indiqué en fin de journée que c’est un problème en lien avec le fond plat de la VF-22 qui a empêché l’Allemand de suivre son programme. Il est revenu sur la piste dans la dernière heure de la journée enregistrant un meilleur temps de 1:22.962 sur un train de pneus Pirelli C3.

« Rien d’inquiétant – le sourire n’est pas aussi grand qu’il pourrait l’être car nous aurions aimé un nombre à trois chiffres au tableau – mais ces choses arrivent. » a indiqué le pilote allemand.

« Il s’agit maintenant d’essayer de récupérer demain les tours que nous avons perdus aujourd’hui. Nous devrons attendre et voir à quoi ressemblera Bahreïn, mais au moins nous développons la voiture cette année et pouvons réagir aux choses, en essayant de les améliorer. »

Interrogé au sujet de cette première journée d’essais libres quelque peu décevante, le Team principal de l’équipe Haas, Gunther Steiner a déclaré : « Eh bien, pour commencer, c’est positif d’être de retour sur la bonne voie et de voir enfin le VF-22 prendre vie. Toute l’équipe a travaillé incroyablement dur tout au long de la construction de notre voiture pour nous amener à ce point.

« Malheureusement, c’est l’un de ces jours où quelques petits problèmes finissent par vous coûter un temps considérable dans le garage. Donc, il n’y a pas nécessairement grand-chose à tirer d’aujourd’hui, sauf que j’espère que certains de nos problèmes sont résolus. »

« Tout ira bien demain, nous aurons une plus grande fiabilité et nous pourrons nous lancer dans un plan de course plus approfondi pour Mick (Schumacher) et Nikita (Mazepin). »

C’est Mick Schumacher qui sera au volant de la monoplace demain matin pour le début de la deuxième journée d’essais libres et Nikita prendra le relais l’après-midi. Souhaitons à l’écurie Haas que cette saison 2022 ne ressemble pas à celle de l’an dernier.

Steiner contre l’annulation du temps lors d’un crash en qualifications

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, est contre l’introduction d’une règle susceptible de supprimer le meilleur temps au tour d’un pilote s’il se crashe lors des dernières minutes d’une séance de qualifications.

A Monaco, le pilote Ferrari Charles Leclerc a déclenché un drapeau rouge dans les dernières minutes de la qualification le samedi après avoir percuté un rail à la sortie du complexe de la piscine.

Ce drapeau rouge a empêché tous les pilotes en piste d’améliorer leur temps au tour et Charles Leclerc a donc conservé sa pole position.

Ce crash dans les dernières minutes de la séance de qualifications a fait couler beaucoup d’encre et nombreux sont ceux qui se sont demandés si le Monégasque ne l’avait pas fait « exprès » pour empêcher ses camarades d’améliorer leur temps au tour.

Depuis, le débat pour savoir si l’introduction d’une règle susceptible de supprimer le meilleur temps au tour d’un pilote qui se crashe à la fin des qualifications a été relancé, mais le patron de l’équipe Haas estime qu’il ne s’agit pas d’un problème à résoudre dans l’immédiat.

« Je ne serais pas un grand fan de cette mesure si elle était mise en œuvre. C’est évidemment venu parce que Charles Leclerc a frappé le mur assez fort lors de sa dernière manche en qualifications, mais évidemment ce n’était pas intentionnel. » nous explique Steiner.

« Si cela avait été le cas, la FIA aurait vu cela, il est très facile de voir cela sur les données si quelqu’un a fait quelque chose intentionnellement. »

« Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de lancer cette discussion. Et si au lieu d’un drapeau rouge il n’y avait qu’un drapeau jaune et que certaines personnes ralentissent et pas d’autres – est-ce que nous annulons toujours le tour du gars qui a sorti le jaune? »

« Cela a fonctionné pendant longtemps tel quel, et c’est arrivé une fois, en particulier à Monaco où il est très facile de se crasher, je ne pense pas que ce soit un problème que nous devons résoudre pour le moment. »

« Cela fait partie du risque que vous prenez si vous sortez tard dans les qualifications. Si les gens étaient sortis plus tôt, peut-être que cela ne serait pas arrivé. Je pense que si quelqu’un fait quelque chose exprès, il devrait y avoir des conséquences, mais ce n’était pas le cas à Monaco. »

Mazepin s’attend à un défi de taille à Monaco : « C’est un circuit de pilotes »

Le débutant Nikita Mazepin se prépare à disputer son tout premier Grand Prix de Monaco au volant d’une Formule 1 ce week-end et s’attend à un défi difficile.

Le Russe, qui a débuté sa carrière en F1 cette saison avec l’équipe Haas, a déjà roulé dans le passé à Monaco au volant d’une Formule 2 et avait même terminé dans le top dix en 2019.

Mais pour sa première au volant d’une Formule 1 dans les rues étroites et sinueuses de la Principauté, Mazepin sait très bien qu’il aura beaucoup de mal à performer ce week-end avec sa Haas VF-21.

« C’est toujours très spécial de courir à Monaco, quelle que soit la voiture, car c’est une ville qui se transforme en circuit de course puis retourne à la normale – c’est quelque chose de spécial. Cependant, faire ses débuts en Formule 1, c’est vraiment cool mais c’est aussi très difficile. » nous explique le pilote Haas à la veille de la cinquième manche de la saison.

« J’ai passé un très bon moment à Monaco en F2 – malheureusement, nous n’y sommes pas retournés l’année dernière [à cause de la pandémie]. Je pense que c’est une piste qui est plutôt bonne pour moi. »

« Avec les ingénieurs, vous vous concentrez évidemment d’abord sur les qualifications, car sur un circuit comme celui-là, les qualifications sont très importantes avec très peu d’opportunités de doubler. »

« Je dirais que Monaco est principalement un circuit de pilotes en ce qui concerne les erreurs, mais avoir une bonne voiture avec beaucoup d’appui est également important – donc cette année je m’attends à un défi de taille. »

« En ce qui concerne le fait d’avoir quatre départs à notre actif dans la VF-21 avant Monaco, eh bien, nous n’avons pas la possibilité de choisir le calendrier, donc c’est ce qu’il est. »

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, a tout de même pris la peine de passer comme consigne à ses deux pilotes d’éviter les rails et les murs ce week-end…

Les pilotes Haas ont reçu la consigne de rester loin des rails à Monaco

Le directeur de l’équipe Haas a passé une consigne très simple à ses deux pilotes à la veille du Grand Prix de Monaco en leur demandant de rester loin des rails et des murs.

La Formule 1 débarque cette semaine à Monaco pour y disputer la cinquième manche de la saison 2020 sur le tracé le plus difficile du championnat tant la piste est étroite et sinueuse.

Du côté de chez Haas, les deux jeunes pilotes débutants ont déjà roulé à Monaco dans les catégories inférieures au cours des dernières années, mais rouler dans les rues de la Principauté au volant d’une F1 est un défi difficile et Gunther Steiner, directeur de l’écurie américaine, veut donc s’assurer que Nikita Mazepin et Mick Schumacher ne prennent pas de risques inconsidérés ce week-end au volant d’une monoplace qui n’ira certainement pas chercher la victoire.

« En ce qui concerne le briefing, ils devront veiller à rester loin des murs et des barrières. » nous explique Steiner à la veille du Grand Prix de Monaco.

« Une fois que vous êtes dans les rails, votre session est perdue à Monaco. Vous ne pouvez pas récupérer la voiture [les équipes doivent attendre la fin d’une séance pour récupérer la monoplace dans les garages] et elle est normalement assez endommagée de toute façon. »

« Le défi est vraiment grand, c’est un circuit très serré, un circuit urbain et il y a beaucoup de gens qui vous regardent, donc c’est tout ce que vous ne voulez pas pour une course comme celle-ci. D’un autre côté, c’est pour cela que nous faisons ce métier. »

« Il devrait y avoir peu de pression sur nos pilotes car nous connaissons nos performances. Ils devraient participer à la course juste pour acquérir de l’expérience et lorsqu’ils reviendront avec une meilleure voiture ils auront appris à gérer Monaco. »

Le meilleur résultat de l’équipe Haas à Monaco fut en 2017 lorsque les deux pilotes Romain Grosjean et Kevin Magnussen ont terminé respectivement huitième et dixième.

« Cette année, nous serons loin de rentrer à la maison huitième et dixième, nous le savons, mais nous pouvons y faire face, nous sommes patients. »

« En repensant à 2017, c’était très cool d’avoir obtenu ce résultat à Monaco. C’était une autre première pour l’équipe. Nous voulons revenir à ce niveau de performance. Alors, ce sont de bons souvenirs, mais nous attendons avec impatience de pouvoir refaire ces choses et de mieux le faire. »

Steiner ne veut pas déjà mettre la pression à ses deux jeunes pilotes

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, admet qu’il a dû modifier son approche avec l’arrivée cette année de deux débutants dans son équipe.

Dans la série Drive To Survive de Netflix, Gunther Steiner est devenu une star en raison de son approche assez dure envers ses deux pilotes de l’époque, le Français Romain Grosjean et le Danois Kevin Magnussen.

Mais cette année, pour la première fois depuis 2016 l’équipe américaine aligne deux pilotes complétement débutants en Formule 1 avec Mick Schumacher et Nikita Mazepin.

Steiner admet donc qu’il a dû effectivement modifier quelque peu son approche afin de permettre à ses deux pilotes de se développer.

« Je m’adapte, je suis rationnel, je suis parfaitement conscient qu’ils n’ont jamais fait de F1. » explique Steiner.

« Les mettre sous pression maintenant serait complétement contre productif. Ils ont besoin d’apprendre, ils ont besoin de confiance. Vous devez donc d’abord renforcer leur confiance. »

« C’est donc ce que j’essaye de faire, de les construire pour qu’ils puissent faire du bon travail afin qu’ils soient confiants lorsqu’ils arrivent et qu’ils puissent performer pour eux-mêmes, pour l’équipe et ensuite nous verrons ce qui viendra après. Mais pour le moment, nous devons les développer. »

Au championnat du monde des pilotes, Nikita Mazepin et Mick Schumacher n’ont toujours pas marqué le moindre point depuis le début de la saison 2021.

Schumacher « frustré » d’avoir mis son équipe en danger ce dimanche à Barcelone

Mick Schumacher s’est fait une grosse frayeur ce dimanche au Grand Prix d’Espagne lorsqu’il est arrivé un peu trop vite sur son emplacement dans la voie des stands pour changer ses pneumatiques.

Le pilote Haas a failli percuter le « jackman » (l’homme qui lève la monoplace à l’avant) si ce dernier n’avait pas eu le réflexe de s’écarter rapidement.

« Malheureusement j’ai eu une grosse frayeur lors de l’arrêt au stand, mais heureusement tout le monde va bien et personne n’a été blessé. Après cela, j’étais frustré d’avoir mis mon équipe en danger. J’étais tellement désolé pour ça. » a expliqué Schumacher après la course ce dimanche à Barcelone.

D’un point de vue sportif, l’Allemand a terminé le Grand Prix d’Espagne à la dix-huitième place derrière l’Alpine de Fernando Alonso et a expliqué qu’il avait eu du mal à faire fonctionner les pneus Tendres en course.

« Mon premier tour et le départ étaient plutôt bons. Malheureusement, je savais que ça allait être difficile avec les pneus C3 (Tendres) parce que nous avions du mal avec les pneus arrière et les Williams avaient les C2 (Mediums). »

« Donc, c’était un peu difficile de les garder derrière nous, et ensuite nous avons dû faire notre course et maximiser nos opportunités. »

« Après cela, je pense que le C2 s’est mieux comporté que le C3, mais de façon générale, nous savions que ça allait être difficile. Donc, encore une fois, il y a beaucoup à apprendre et à retirer de cette course, mais je pense que nous avons une certaine marge d’amélioration. »

Steiner sur les limites de piste : « S’il y a un problème de sécurité,  je suis pour »

Le directeur de l’équipe Haas, Günther Steiner, a indiqué qu’il n’avait pas vraiment d’avis tranché concernant la question des limites de la piste en Formule 1.

Lors de la deuxième manche de l’année disputée à Imola, la question des limites de la piste a une nouvelle fois été présente pendant une grande partie du week-end, avec notamment des pilotes pénalisés comme Lance Stroll ou encore Yuki Tsunoda.

Interrogé pour connaître son avis concernant justement ces règles autour des limites de piste, le directeur de l’équipe américaine Haas a indiqué qu’il comprenait parfaitement que la FIA puisse faire respecter les limites aux pilotes durant un week-end de course, encore plus si la question de la sécurité entre en jeu.

« Je ne suis pas directement impliqué mais évidemment j’ai mon opinion à ce sujet. » nous explique Günther Steiner.

« Pour moi, avec les limites de piste – s’il y a un problème de sécurité,  je suis pour – sinon je ne serais pas trop préoccupé par cela. »

« Là encore, le directeur de course [Michael Masi] doit avoir le contrôle car avec les pilotes, si vous leur donnez un millimètre, ils prendront un centimètre. »

« Il appartient au directeur de course d’établir les règles. Si les équipes et les pilotes pensent que c’est faux, nous le lui ferons certainement savoir. »

Cette semaine, la F1 se rend au Portugal pour y disputer la troisième manche de la saison, tandis que la semaine suivante le Grand Prix d’Espagne est déjà programmé à Barcelone.

Lorsqu’on lui demande quels sont les objectifs de son équipe pour les deux prochains Grands Prix de la saison, Steiner répond: « Rien de différent par rapport aux deux premières courses. »

« Obtenir autant d’expérience que possible, voir les deux pilotes à l’arrivée dans les deux courses pour qu’ils puissent continuer à apprendre et à améliorer leurs connaissances de course en Formule 1. »

« L’objectif n’a pas changé, nous gardons simplement la tête baissée et apprenons autant que possible. »

Nikita Mazepin admet que la F1 est intense et exigeante

Après avoir vu le drapeau à damier pour la première fois de sa carrière en F1 le week-end dernier au Grand Prix d’Emilie-Romagne, le Russe Nikita Mazepin estime qu’il fait les progrès nécessaires pour devenir un meilleur pilote.

S’exprimant sur la façon dont lui et son coéquipier Mick Schumacher ont trouvé la courbe d’apprentissage entre la F2 et la F1, le pilote russe a déclaré : « Nous sommes évidemment tous les deux dans la même position. Jusqu’à présent, la F1 a été étonnamment intense pour moi.«  a expliqué Mazepin, cité par la magazine britannique Autosport.

« Je savais que c’était évidemment intense, mais les deux séances de qualifications que j’ai eues ont été plutôt mouvementées. Et le temps est plus court, et il se passe beaucoup de choses. Alors, oui, c’est une grande courbe d’apprentissage. »

Bien qu’il ait terminé bon dernier avec deux tours de retard le week-end dernier à Imola pour le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Nikita Mazepin estime qu’avoir réussi à atteindre le drapeau à damier est déjà un signe encourageant, notamment parce qu’il a pu cette fois-ci parcourir un kilométrage important dans des conditions de course, ce qui n’était pas le cas pour son premier Grand Prix à Bahreïn où il a abandonné dès le premier tour.

« Il est important de continuer à apprendre. Actuellement, c’est une courbe ascendante, mais il reste encore beaucoup de travail à faire. »

« C’est une catégorie complétement différente de celle dont j’ai l’habitude, et oui, c’est exigeant. »

« Je suis sûr que je passerai quelques année dans ce paddock. donc je ne vais pas commencer à paniquer. Il y a beaucoup plus à perdre en poussant et en trouvant les murs, plutôt qu’en trouvant les quelques dixièmes. »

« C’est une construction progressive sur laquelle je dois me concentrer et je me concentre là-dessus. »

Steiner soutient Nikita Mazepin après un vendredi compliqué pour le Russe

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, a indiqué ce vendredi soir à Imola qu’il laissera le temps nécessaire à Nikita Mazepin pour qu’il puisse trouver ses repères au volant de la Haas en ce début d’année.

Ce vendredi, le Russe est allé dans le bac à gravier à deux reprises lors des essais libres, la première ce matin dès ses premiers tours de roues et la seconde fois en fin de séance dans le dernier tour.

Cela pourrait être considéré comme un simple incident, mais le pilote Haas s’est déjà fait remarquer lors de la première course à Bahreïn en ne parcourant que quelques mètres avant d’aller crasher sa F1 dans le mur au virage 3 dès le départ.

Interrogé ce vendredi au sujet de ces  têtes-à-queue en série, Steiner a indiqué qu’il laisserait le temps nécessaire à son pilote pour qu’il puisse être à l’aise dans sa voiture.

« Je voudrais dire qu’à un moment donné ils devront être réduits [les têtes-à-queue], mais il pousse vraiment fort – et je suppose qu’il pousse parfois un peu trop fort. » a déclaré Steiner à propose de Mazepin.

« C’est à lui de trouver, et quant à la question de trouver, nous pouvons l’aider à le faire. C’est l’une de ces choses que j’ai déjà dites: apprendre est douloureux, cela vient avec de la douleur et à un moment donné, nous l’espérons, cela s’arrêtera, et il sera bien placé.« 

Après les EL1, l’équipe Haas a choisi de procéder au changement de la boîte de vitesses sur la monoplace de Mazepin par précaution.

« Nikita a fait un tête-à-queue dans le dernier tour [en EL1], c’était un tour assez rapide, mais il est parti dans le dernier virage. »

« Ce n’était pas l’idéal, et nous avons perdu du temps en EL2 avec lui en changeant sa boîte de vitesses par précaution et pour la vérifier. »

« Lorsque vous faites cela, vous n’êtes pas synchronisé avec les autres voitures en EL2, puis vos pneus refroidissent et c’est une spirale négative. C’est pourquoi ses EL2  n’étaient pas idéaux. »

Classement des EL2 à Imola

Nikita Mazepin a tourné la page après son crash au GP de Bahreïn

Le pilote Haas, Nikita Mazepin, assure qu’il a réussi à passer à autre chose après avoir subi un crash dans le premier tour de course du Grand Prix de Bahreïn.

Pour sa toute première course en Formule 1, Mazepin n’aura parcouru que quelques mètres à Bahreïn avant de crasher sa Haas dans le mur au troisième virage du circuit.

A la veille de la seconde manche de l’année à Imola, Mazepin a admis qu’il s’agissait pour lui d’un moment « douloureux », mais a insisté sur le fait qu’il était désormais passé à autre chose.

« Oui, j’ai mis tout ça de côté. J’étais vraiment énervé parce que les choses se sont déroulées très rapidement. » a expliqué Mazepin ce jeudi à Imola au sujet de son crash à Bahreïn.

« Le moment où j’ai réalisé où je me trouvais – c’est à dire dans le mur – a été très douloureux. Mais vous savez, en Formule 1 il y a 23 courses. »

« J’ai disputé douze manches auparavant, et même neuf avant, donc, vous savez qu’il y a des hauts et des bas et il est important d’obtenir autant de connaissances que possible à partir d’une mauvaise expérience. »

« Ensuite, il ne faut pas garder la négativité avec vous, car cela peut vous faire rester là où vous étiez alors que vous essayez de passer à autre chose. Alors oui, j’essaye d’avancer. »

« S’appuyer sur le passé n’est pas une bonne chose pour s’améliorer, mais apprendre et analyser était important. Mais tout cela s’est passé il y a plus d’une semaine, donc, maintenant les regards sont tournés vers ce week-end et il faudra veiller à transférer ces connaissances sur la prochaine course. »

Lorsqu’on lui demande si la Haas VF-21 est une monoplace difficile à piloter, le Russe a répondu : « Je ne dirais pas que la voiture est délicate à piloter de façon générale, parce que j’ai passé un bon moment avec la voiture et l’équipe lors des essais [hivernaux]. »

« Je dirais simplement que de pousser à 101% quand le vent est fort et change tout le temps c’est quelque chose à quoi je ne m’attendais pas et je n’étais pas prêt pour cela. Mais j’ai eu une courbe d’apprentissage assez abrupte et j’ai suffisamment de respect pour cela ne se reproduise plus. »

Mick Schumacher a déjà appris « une tonne de choses » en F1

Bien qu’il n’a pas réussi à marquer ses premiers points en F1 au Grand Prix de Bahreïn pour sa première course avec l’équipe Haas, l’Allemand Mick Schumacher a tout de même pu enregistrer une masse importante d’informations pour ses débuts en catégorie reine.

Seizième – et donc bon dernier – au Grand Prix de Bahreïn, Mick Schumacher n’a pas vu passer le temps lors de son premier week-end de course en Formule 1 tant les informations à accumuler en l’espace de trois jours ont été nombreuses.

Parmi les plus importantes, le champion de F2 2020 a beaucoup appris sur la gestion des pneumatiques, un élément fondamental sur les Formule 1 modernes.

« Je pense qu’en général, j’ai appris une tonne de nouvelles choses, et nous l’avons vu dans toutes les réunions que nous avons eues. C’est toujours différent d’en parler et de le ressentir.«  nous explique Schumacher.

« Il y a beaucoup de choses que j’ai apprises sur les pneus, c’est probablement la plus grande nouveauté pour moi. Aussi, sur des choses comme la quantité d’appui que nous perdons au début de la course. C’est comme passer de 100% d’appui à 20% d’appui au moment où vous vous engagez dans un virage. »

« Il y avait certainement beaucoup de choses à apprendre et à regarder avant de se rendre à Imola. Je sens que j’ai beaucoup plus de connaissances, beaucoup plus de confort, mais j’ai également été très surpris de la rapidité avec laquelle le week-end s’est terminé. Tout s’est passé en un clin d’œil – c’était une affaire de peu de temps et beaucoup à apprendre, disons les choses comme ça. »

Concernant la prochaine course qui se disputera justement à Imola, Mick Schumacher se dit prêt à 100% après avoir eu plusieurs réunions de préparation juste après le Grand Prix de Bahreïn.

« Nous avons eu quelques réunions d’équipe après le week-end comme d’habitude, évidemment pour faire un point sur ce que nous avons appris, en essayant de tout mettre en place avant Imola. Je me suis préparé physiquement, tout en faisant un peu de récupération aussi. Je me suis vraiment concentré à 100% sur le fait d’aller à Imola. »

« Je n’ai que de bons souvenirs là-bas pour être honnête. J’ai couru à Imola en F4 et fait quelques tests en F3. Honnêtement, toutes les expériences que j’ai vécues là-bas sont formidables. »

Steiner admet qu’avoir deux pilotes novices est « un défi de taille » en F1

Le directeur de l’équipe Haas, Günther Steiner, assure qu’il n’occupe qu’un rôle d’observateur avec ses deux pilotes Mick Schumacher et Nikita Mazepin.

Cette année, l’équipe Haas a fait le choix de débuter cette nouvelle saison avec un duo de pilotes complétement novices et, bien que l’on pourrait croire que le team principal de l’écurie soit en permanence en train de surveiller les moindres faits et gestes de ses pilotes, Steiner nous explique qu’il préfère laisser les personnes compétentes faire ce travail à sa place.

« J’essaie juste de faire en sorte que les pilotes se sentent à l’aise – je n’essaye pas de les micro-gérer. Ils ont leurs ingénieurs et ils doivent travailler avec eux au jour le jour, ou plus exactement heure par heure, pas avec moi. » nous explique Steiner.

« Bien sûr, au début, je m’informe de ce qui se passe et j’essaierai de voir où je pourrais avoir besoin d’intervenir. Je ne fais pas le travail moi-même; J’ai de bonnes personnes qui travaillent pour l’équipe qui savent comment faire le travail mieux que moi. »

« J’observe simplement ce qui se passe. S’il y a un problème, je suis là pour demander ce qu’il se passe, puis je vois si j’ai besoin de faire quelque chose. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que les gens sous-estiment à quel point il est difficile pour une équipe de repartir à zéro avec un tout nouveau duo de pilotes, Steiner répond : « C’est un défi de taille. »

« La Formule 1 est un sport très difficile, mais nous connaissions le défi, il n’y a donc pas de grande surprise. Nous avons décidé de le faire, et nous devons nous en sortir. »

Lorsqu’on lui demande quelle est son opinion sur la performance de son équipe lors de la première manche de la saison à Bahreïn et en particulier sur la façon dont Nikita Mazepin et Mick Schumacher ont ​​travaillé pendant leurs débuts lors de leur premier week-end de course, Steiner nous explique : « Eh bien, la performance de la voiture et de l’équipe, nous savons ce qu’elle sera. »

« Les attentes n’étaient donc pas élevées, du moins en termes de résultats. Je pense que les deux pilotes ont fait du bon travail au cours du week-end.« 

« De toute évidence, pendant la course, Nikita a fait un tête-à-queue et a endommagé la voiture, et Mick a également fait une vrille une fois – mais tout le week-end pour eux a été une phase d’apprentissage. »

« Nous devons en faire plus, et autant de tours que possible, et avec tout ça on devrait aller bien. C’était le premier week-end sur 23 (ndlr; 22 week-ends de Grand prix en 2021). Nous devons aller de mieux en mieux, travailler pour faire plus de tours et continuer à apprendre – c’est la mission. »

Schumacher et Mazepin espèrent pouvoir atteindre la Q2 en qualifications

L’Allemand Mick Schumacher espère que Haas sera en mesure de se battre à plusieurs reprises pour la Q2 lors des qualifications cette saison.

Lors de la première séance de qualifications de l’année à Bahreïn, les deux pilotes Haas, Mick Schumacher et Nikita Mazepin, n’ont pas réussi à passer le cap de la Q1 et se sont élancés depuis le fond de la grille de départ le dimanche.

Ce n’est un secret pour personne que la monoplace 2021 de l’équipe Haas n’a reçu absolument aucun développement au cours de l’hiver – hormis la mise en conformité de certaines pièces avec la nouvelle réglementation – et les deux pilotes savent donc très bien que la saison 2021 n’est qu’une année de transition avant de se concentrer sur 2022.

Cependant, Mick Schumacher espère néanmoins que son équipe sera en mesure de se battre avec d’autres équipes de la grille pour des positions en Q2 cette saison.

« Je suis positif en ce sens, nous allons travailler sur nous-mêmes. » explique Schumacher, cité par le magazine britannique Autosport.

« Je vais beaucoup travailler sur moi-même aussi, , et je ne vois aucune raison pour laquelle nous ne devrions pas être optimistes que tout au long de la saison, nous pourrons – espérons-le – entrer en Q2 à un moment donné. »

L’optimisme de Mick Schumacher est partagé par son coéquipier, Nikita Mazepin, qui a terminé la première séance de qualifications de l’année à huit dixièmes de Schumacher en raison d’un problème de freins qui lui a fait perdre le contrôle de sa monoplace.

« Je pense que ce qu’il a dit était correct. » a déclaré le Russe. « En ce qui concerne mon propre tour [aux qualifications à Bahreïn], évidemment, c’était très mauvais parce que j’avais des problèmes de freins. »

« C’était ennuyeux, car je n’avais qu’une seule tentative. Mais il est très important d’avoir une vue d’ensemble, et nous savions que cette première qualification de l’année allait être très difficile. »

Steiner : « une folie totale » de dépenser autant d’argent pour la monoplace 2021

Le très charismatique directeur de l’équipe Haas, Günther Steiner, a déclaré que ce serait « une folie totale » de dépenser des sommes folles pour développer leur monoplace actuelle, alors que de nouvelles règles vont entrer en vigueur en Formule 1 en 2022.

La monoplace de l’équipe Haas cette année est essentiellement basée sur celle de la saison dernière, avec seulement quelques ajustements pour qu’elle soit en conformité avec les règles de la saison en cours, notamment en ce qui concerne la découpe du fond plat sur sa partie arrière.

Avant même le début de la saison 2021, le directeur de l’équipe Haas a confirmé que cette VF-21 ne subirait aucune modification au cours de l’année, l’écurie américaine ayant décidé de se tourner directement vers 2022.

« Le seul développement que nous avons fait a été de nous adapter aux règles de cette année, vous ne devez donc pas vous attendre à ce que la monoplace s’améliore. » a déclaré Steiner, cité par le site du championnat du monde.

« Concernant la voiture, j’ai toujours été très franc, elle est ce qu’elle est. Lorsque nous avons commencé le développement en novembre de l’année dernière, nous savions que nous ne pourrions pas rattraper le retard. Alors pourquoi devrions-nous gaspiller de l’argent ? »

« La voiture était mauvaise en 2019, elle ne s’est pas beaucoup améliorée en 2020 et tout à coup nous devrions investir une année de développement dans une monoplace qui ne fera que 23 courses ? Ce serait une folie totale à mon avis. »

« Comme tout le monde le sait, nous devons limiter les dépenses, même si nous essayons toujours de tirer le meilleur parti de la voiture. Nous ne disons pas que nous n’en voulons pas plus. »

La seule véritable mise à jour qui sera introduite sur la Haas devrait arriver lors de la prochaine course à Imola, uniquement parce que les pièces n’étaient pas prêtes pour la première course de l’année à Bahreïn.

« Nous aurons de nouvelles pièces pour la voiture à Imola, parce que nous n’avons pas pu les préparer pour Bahreïn. Donc, nous avons fait ce que nous pouvions. » explique Steiner.

« A un moment donné, vous vous demandez: « si nous investissons beaucoup, allons-nous être sixième ou bien septième? » Non, en fait le mieux que nous puissions viser est la huitième place. »

« C’est une question de savoir si cela vaut vraiment la peine d’investir votre avenir dans les six prochains mois et de perdre de vue les cinq prochaines années. La réponse est non. »

« Pour l’année prochaine, nous espérons que nous pourrons revenir là où nous étions en 2018, mais pas là où nous étions en 2019 ou en 2020. »

Mick Schumacher satisfait à 90% de ses débuts en F1

Bon dernier au Grand Prix de Bahreïn pour sa toute première course en Formule 1, Mick Schumacher se dit tout de même satisfait à 90%, notamment parce que le jeune allemand a pu acquérir de l’expérience.

Mick Schumacher a commis une petite erreur lors du restart de la course après l’accident de son coéquipier Nikita Mazepin en effectuant un tête-à-queue ce qui l’a placé bon dernier et l’a obligé à cravacher au volant de sa Haas pour rattraper le peloton.

Au final, Schumacher a réussi à terminer sa première course en Formule 1, et même s’il a terminé bon dernier avec un tour de retard sur les leaders, l’Allemand tire du positif.

« Je pense que de façon générale je suis satisfait à 90%, les 10% pour lesquels je ne suis pas satisfait, c’est à cause de mon erreur commise lors du redémarrage de la voiture de sécurité avec un tête-à-queue. » explique le pilote allemand.

« Heureusement, la voiture était encore en état de rouler et tout allait bien, donc j’ai pu continuer et vivre mon expérience jusqu’au bout du week-end. »

« Heureusement, j’ai réussi – malgré tous les drapeaux bleus – à rattraper Nicholas [Latifi] et j’ai pu ressentir ce que c’est de suivre une voiture de près avec le DRS et tout. »

« Donc dans l’ensemble, j’ai l’impression d’avoir beaucoup appris et je suis en mesure de convertir cela en quelque chose de positif pour la prochaine course dans quelques semaines. »

Les résultats du GP de Bahreïn

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Sans comparaison possible, Haas « fait confiance » à Ferrari concernant son moteur

A la veille de la saison 2021 de Formule 1, le directeur de l’équipe Haas, Günther Steiner, dit qu’il fait entièrement confiance à Ferrari et reste persuadé que le groupe motopropulseur de l’équipe italienne a fait un pas en avant en termes de performance cette année.

Après les trois jours d’essais hivernaux, l’équipe Haas n’a pas pu constater de réelle différence en termes de performance pure sur le moteur Ferrari qui équipe ses deux monoplaces cette saison, notamment parce que l’écurie américaine s’est focalisée sur la fiabilité en essayant de boucler un maximum de tours et qu’avec deux nouveaux pilotes dans l’équipe, il est bien difficile d’avoir un retour technique par rapport à la saison dernière.

Sans données précises donc concernant les performances du bloc V6 Ferrari, Steiner veut faire confiance aux propos du directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, qui a indiqué après les tests que le moteur Ferrari avait fait de « sérieux progrès » au cours de l’hiver.

« Pour nous, il est très difficile d’avoir un retour correct avec le bloc moteur de l’année dernière. » nous explique Steiner.

« Pour nous, il est très difficile d’avoir une comparaison avec le bloc moteur de l’année dernière. Nous pouvons voir sur leur voiture que c’est mieux. Pour nous, nos tests étaient principalement axés sur l’obtention du plus de tours possible pour les deux rookies. »

« Nous ne pouvions pas vraiment faire de comparaison car Mick, par exemple, n’était dans la voiture de l’année dernière que pendant une journée complète après Abou Dhabi, et Nikita n’a conduit qu’une voiture Haas F1 pour la première fois lors de notre shakedown à Bahreïn cette année.  Je fais entièrement confiance à Ferrari et je suis sûr que le groupe motopropulseur est plus puissant. »

Concernant les objectifs de l’équipe Haas pour cette saison 2021 – qui ne sera qu’une campagne de transition avant de se concentrer sur 2022 – Steiner indique qu’il se contentera de quelques points.

« J’espère que nos deux pilotes ont appris le plus possible et peut-être même plus que cela afin de se préparer pour l’année prochaine. »

« Si nous pouvons obtenir un point ou deux à un moment donné, ce serait un résultat fantastique. Mais nous sommes réalistes et il sera difficile de trouver des points. »

« Tant que nous apprenons, que nous nous améliorons et pouvons revenir là où nous étions dans le passé – je suis heureux. Ce sera une montée difficile cette saison, mais nous en tirerons quelque chose de bien, nous le faisons toujours. »

Pour rappel, l’équipe Haas a décidé de ne pas développer sa monoplace pour la saison 2021, afin de concentrer toutes ses ressources sur la monoplace de la saison 2022 lorsque la nouvelle réglementation sera introduite en F1.