Lewis Hamilton “dévasté” après une sortie de piste inhabituelle

Lewis Hamilton est revenu sur sa sortie de piste en tout début de course à Austin l’obligeant à abandonner.

Le septuple Champion du monde a perdu sa Mercedes au virage 19, au même endroit que son coéquipier la veille en qualifications. Contrairement à George Russell, Hamilton n’a pas tapé mais s’est retrouvé coincé dans les graviers, signifiant la fin de sa course.

Interrogé après sa sortie de piste, le Britannique a révélé qu’il n’était même pas en train d’attaquer au moment où sa monoplace est partie en tête-à-queue.

“Cela ne s’est jamais produit auparavant,” a indiqué Hamilton à Sky Sports F1. “Une première pour tout, je suppose. Je ne poussais même pas vraiment à ce moment-là. La voiture s’est mise à rebondir et Bono [son ingénieur de course, ndlr] a dit que j’avais juste un vent arrière de 40 km/h, mais la roue gauche rebondissait en l’air et j’ai perdu l’arrière de la voiture.”

“Nous sommes parfois en train de rouler sur trois roues, c’est un problème pour nous. Je n’avais juste jamais eu cela auparavant. La même chose est arrivée à George avec cette nouvelle évolution pour laquelle nous avons travaillé si dur pour l’apporter. Il fait heureusement du bon travail mais il a l’ancien package et il sera intéressant de voir s’il y a des enseignements à en tirer.”

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Hamilton s’excuse auprès de son équipe

“C’est vraiment contrariant, je suis vraiment désolé pour toute l’équipe à l’usine”, a poursuivi Lewis Hamilton. “Je n’avais jamais fait de tête-à-queue en course, je crois. Ce n’est pas que je n’étais pas concentré, j’ai été pris par surprise par ce rebond et je suis évidemment dévasté.”

“Mais je continue à avancer, qu’est-ce que je peux faire ? Je vais juste essayer de mieux me préparer pour la semaine prochaine et j’espère que la voiture sera dans une meilleure position.”

Lewis Hamilton n’aura pas le temps de cogiter très longtemps puisque la F1 se rend dès ce week-end à Mexico, pour la 20e manche de la saison.

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Hamilton a offert à Russell les nouvelles pièces de sa Mercedes

Lewis Hamilton vit à Austin un week-end cauchemardesque, sur une piste qui pourtant lui a toujours réussi par le passé. Transparent sixième en course sprint il a ensuite échoué à la 19e place des qualifications.

Alors que son voisin de garage, George Russell est parvenu à hisser sa monoplace en Q3, il a finalement terminé les qualifications dans le mur, détruisant une bonne partie de sa Mercedes. Des dégâts handicapants pour le jeune britannique qui utilisait ce week-end de nouvelles pièces qui étaient censées améliorer le comportement de la W15.

Mais plusieurs heures après la fin de la séance, on a appris que Lewis Hamilton allait donner ses nouvelles pièces à George Russell.

Lewis m’a gentiment offert ses pièces”, a déclaré Russell. « C’est vraiment dommage. Tout le monde à la base mérite mieux, mais nous repoussons tous les limites ici pour essayer de placer la voiture sur la première ligne et de nous battre pour obtenir de bons résultats.

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Le crash de George Russell résulte probablement d’un excès d’engagement, lors des qualifications du Grand Prix des États-Unis. Russell a expliqué qu’il surcompensait le déficit de rythme que Mercedes a connu en qualifications par rapport à vendredi.

J’étais dans un tour très fort. J’avais cinq dixièmes d’avance à un moment donné, mais la voiture m’a échappé dans le secteur 3 et j’ai ensuite eu un accident. J’ai juste tenté de trouver quelque chose qui, en toute honnêteté, n’était pas là et j’en ai payé le prix. Donc, oui, je suis vraiment contrarié par la façon dont cela s’est terminé, je ne sais pas quoi dire.

George Russell a déclaré être perdu, ne reconnaissant pas la voiture qu’il avait entre les mains en comparaison de celle qu’il avait lors de la qualification sprint.

Vendredi, nous avions une voiture, Lewis et moi, qui nous battions pour la pole position. Samedi, nous étions tous les deux presque éliminés en Q1 et j’étais à six dixièmes de la pole au début de la Q3.

J’étais vraiment déçu parce que l’équipe a travaillé très dur pour apporter ces améliorations à la voiture”, a-t-il conclu.

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Hamilton pensait jouer la pole à Austin, “j’avais quatre dixièmes d’avance”

Le  pilote portant le numéro 44 estime que les drapeaux jaunes l’ont privé de la pole position lors des qualifs sprint à Austin

Lewis Hamilton aurait-il pu signer la pole de la qualification sprint du Grand Prix des États-Unis ? Le septuple Champion du monde en est convaincu, malheureusement pour lui, il a été gêné par un drapeau jaune lors de son seul tour rapide.

Après avoir effectué une séance d’essais libres plutôt en demi-teinte (P6), Lewis Hamilton imprimait un rythme bien plus impressionnant lors de la qualif sprint. Lors de la SQ3, les deux pilotes Mercedes sont rapidement sortis en piste, accompagnés par Franco Colapinto et sa Williams.

Lors de son unique tour rapide, Lewis Hamilton a dû lever le pied, la faute à l’agitation du drapeau jaune dans le deuxième secteur.

« Je n’ai pas eu de chance avec le drapeau jaune”, a déclaré Hamilton. “C’est comme ça. J’avais quatre dixièmes d’avance (sur son coéquipier).

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Le septuple champion du monde a donc levé le pied et s’est finalement qualifié septième, à plus d’une demi-seconde de du temps du poleman, Max Verstappen. De son côté, George Russell a terminé deuxième à seulement 0,012 seconde de la Red Bull.

Mercedes sur la bonne voie ? 

Toutefois, Lewis Hamilton ne se montre pas défaitiste et préfère voir le positif.

La bonne chose, c’est que l’équipe a fait un pas en avant avec la voiture. Les améliorations ont clairement fonctionné et je suis vraiment reconnaissant envers tout le monde à l’usine pour tout le travail accompli au cours de cette période, car cela a été un dur labeur pour tout le monde d’obtenir les améliorations et de s’assurer qu’elles fonctionnent. Ce n’est pas la fin, demain nous aurons une autre chance.

Lewis Hamilton s’élancera donc depuis la septième place sur la grille de départ de la course sprint. Son voisin de garage, George Russell s’élancera lui depuis la seconde marque, aux côtés de Max Verstappen. Puis dans la nuit de samedi à dimanche, le septuple Champion du monde de F1 aura une seconde chance d’inscrire sa Mercedes en haut de la feuille des temps, cette fois-ci pour le Grand Prix de dimanche.

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Max Verstappen a signé le meilleur temps de la qualification sprint. Il a devancé George Russell et Charles Leclerc. Oscar Piastri et Sergio Pérez ont respectivement été éliminés en SQ1 et SQ2. 

Oscar Piastri piégé par les limites de pistes

Les 20 pilotes se sont élancés pour 12 minutes de qualifications, tous équipés de pneus médiums. D’entrée, Max Verstappen est allé signer un chrono en 1:34.968. Un temps rapidement battu par Lando Norris, Kevin Magnussen et Yuki Tsunoda. En forme lors des EL1, les Ferrari de Leclerc et de Sainz se sont provisoirement placées en première et troisième position.

À cinq minutes de la fin de cette SQ1, les pilotes dans la zone rouge étaient, Esteban Ocon, Nico Hülkenberg, Valtteri Bottas, Zhou Guanyu et Sergio Pérez.

Sur une deuxième tentative, Max Verstappen est parvenu à remonter en troisième position. À cet instant de la séance, Lewis Hamilton (1er), Charles Leclerc, Max Verstappen et Lando Norris se tenaient en seulement 79 millièmes.

Alors qu’il pensait s’être mis à l’abri, Oscar Piastri a vu son temps être annulé pour avoir dépassé les limites de la piste. Le pilote australien a finalement échoué à la 16e position. Esteban Ocon 17e, Alexander Albon 18e, Valtteri Bottas 19e et Zhou Guanyu 20e complètent la liste des éliminés.

Pierre Gasly, 15e, se qualifie de justesse en SQ2, lui qui profite ce week-end d’un package d’évolution sur son Alpine.

Charles Leclerc a finalement signé le meilleur temps de la SQ1 (1:33.647), il a devancé Lewis Hamilton, Max Verstappen, Lando Norris et Carlos Sainz.

Nouveau coup d’arrêt pour Sergio Pérez éliminé en SQ2

Les 15 pilotes rescapés se sont donc élancés dans cette SQ2, toujours en pneus médiums, mais cette fois-ci pour 10 minutes.

En difficulté lors des EL1, les pilotes Mercedes sont parvenus à trouver le bon réglage, leur permettant de se placer en haut de la feuille des temps. Toutefois, les Ferrari de Sainz et de Leclerc semblaient encore mieux armées dans cette séance qualificative.

À deux minutes de la fin de cette seconde partie de séance, Sainz détenait le meilleur temps provisoire (1:33.274), il devançait alors Max Verstappen, Lewis Hamilton, Charles Leclerc et George Russell.

Au passage du drapeau à damier, Sergio Pérez échoue à la 11e place et est le premier pilote éliminé devant un pilote qui louche sur le baquet du Mexicain, Liam Lawson. Pierre Gasly, Lance Stroll et Fernando Alonso complète la liste des pilotes éliminés en SQ2. Surprise, Franco Colapinto est parvenu à hisser sa Williams en SQ3.

Verstappen s’élancera depuis la première place sur la grille de départ de la course sprint

C’est avec cette fois-ci des pneus tendres que les dix pilotes restants se sont élancés en SQ3. Les deux Mercedes et Lewis Hamilton et de George Russell ont rapidement rejoint la piste, en compagnie de la Williams de Franco Colapinto.

Sur une seule tentative avec les pneus tendres et au bout du suspense, Max Verstappen est parvenu à signer le meilleur temps de la séance, d’un souffle devant George Russell (+0.012). Le top cinq a été complété par Charles Leclerc, Lando Norris et Carlos Sainz.

Les deux Haas de Nico Hülkenberg (6e) et Kevin Magnussen (8e) réalisent une belle opération à domicile.

Le classement des Qualifications Sprint du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Max VerstappenRed Bull1:32.833S
2George RussellMercedes+0.012S
3Charles LeclercFerrari+0.226S
4Lando NorrisMcLaren+0.250S
5Carlos SainzFerrari+0.256S
6Nico HülkenbergHaas+0.350S
7Lewis Hamilton Mercedes+0.545S
8Kevin MagnussenHaas+0.565S
9Yuki TsunodaVCARB+0.969S
10Franco ColapintoWilliams+1.573S
11Sergio PerezRed Bull1:34.244M
12Pierre GaslyAlpine1:34.363M
13Lance StrollAston Martin-M
14Fernando Alonso Aston Martin -M
15Liam LawsonVCARB-M
16Oscar Piastri McLaren 1:34.881M
17Esteban OconAlpine1:34.917M
18Alex AlbonWilliams1:35.054M
19Valtteri BottasSauber1:35.148M
20Guanyu ZhouSauber1:36.472M

Essais Libres 1 – Ferrari frappe d’entrée à Austin

Après plusieurs semaines d’interruption, qui vous ont probablement paru très longues, la Formule 1 reprend ses droits ! Le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du Championnat, se déroulera à Austin au Texas. Week-end sprint oblige, nous n’assisterons qu’a une seule séance d’essais libres.

Retour à la compétition compliqué pour Mercedes

Avec une seule heure d’essais, les pilotes sont rapidement sortis en piste afin de reprendre leurs marques aux volants de leurs monoplaces. Plusieurs écuries sont arrivées à Austin avec des améliorations apportées à leurs F1. L’équipe à battre est McLaren qui mène aujourd’hui le classement des constructeurs.

La majorité des pilotes en piste ont monté des pneus durs sur leurs monoplaces. Parmi les 20 acteurs présents ce week-end, un homme fait son retour ; Liam Lawson. Le pilote néo-zélandais a pris la place encore chaude de Daniel Ricciardo, remercié par le giron Red Bull.

Premier pilote à partir à la faute, Pierre Gasly s’est vu perdre le contrôle de son Alpine au premier virage. Le pilote français a déclaré l’avoir perdue au moment de sauter sur les freins. Le premier temps de référence a été fixé par le leader du Championnat, Max Verstappen. Avec un temps en 1:35.538, le pilote Red Bull devançait Charles Leclerc (+0.013) et Carlos Sainz (+0.271).

La première grosse frayeur du week-end a été à mettre à l’actif de Lewis Hamilton qui a subi un énorme décrochage dans l’enchainement rapide du premier secteur. Son voisin de garage chez Mercedes, George Russell a rapporté à son ingénieur avoir failli perdre sa monoplace au même endroit.

Après vingt minutes de roulage, les Ferrari de Charles Leclerc (1:34.966) et de Carlos Sainz dominaient les débats devant la Mercedes de George Russell, la Red Bull de Max Verstappen et la McLaren de Lando Norris. Faisant son retour au volant d’une Visa Cash App Racing Bull, Lawson 12e accusait un petit retard de quatre dixièmes sur son coéquipier, Yuki Tsunoda.

Sergio Pérez toujours distancé par Max Verstappen

À la mi-séance, le top cinq n’avait pas changé, les pilotes et les écuries se concentrant sur des simulations de longs relais.

Premier pilote d’une “Top Team” à passer les pneus tendres, Max Verstappen a fait tomber le chrono à 1:33.855. Le pilote néerlandais a toutefois rapporté à son ingénieur que les pneus étaient trop froids au moment de lancer le tour. Équipé des mêmes pneus, Sergio Pérez accusait un retard de huit dixièmes sur son coéquipier. Se plaignant du comportement de sa monoplace dans les virages lents, le mexicain n’est parvenu à se rapprocher qu’à sept dixièmes sur sa seconde tentative.

Sur une piste largement resurfacée, notamment pour gommer un maximum de bosses, les pilotes ont souvent rencontré du sous-virage.

Carlos Sainz le plus rapide à Austin

Les débats se sont animés à dix minutes de la fin de la séance, les pilotes chaussant des pneus tendres. Avec les pneus à flancs rouges, le temps de Max Verstappen a rapidement été battu par Carlos Sainz, battant le temps du batave de plus de deux dixièmes.

Alors qu’il s’entrainait à optimiser son entrée dans la voie des stands, Oscar Piastri a manqué de peu de crasher sa monoplace dans le mur d’entrée. Coup de chaud pour l’Australien, tout de même félicité par son ingénieur pour avoir sauvé sa voiture.

Sur un deuxième tour sur la gomme tendre, Charles Leclerc est venu raccrocher le wagon se positionnant en seconde place du classement (+0.021). Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri sont venus compléter le top 10.

Ferrari réussit donc son retour après plusieurs semaines de pause, McLaren n’a pas encore trouvé le bon rythme, les Mercedes peinent à trouver du grip et enfin, Max Verstappen tient seul Red Bull à bout de bras.

Le classement des EL1 du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Carlos SainzFerrari1:33.602S
2Charles LeclercFerrari+0.021S
3Max VerstappenRed Bull+0.253S
4Lando NorrisMcLaren+0.266S
5Oscar Piastri McLaren +0.306S
6Lewis Hamilton Mercedes+0.361S
7George RussellMercedes+0.491S
8Kevin MagnussenHaas+0.494S
9Fernando Alonso Aston Martin +0.510S
10Yuki TsunodaVCARB+0.711S
11Nico HülkenbergHaas+0.762S
12Pierre GaslyAlpine+0.773S
13Liam LawsonVCARB+0.841S
14Alex AlbonWilliams+1.016S
15Lance StrollAston Martin+1.017S
16
Sergio PerezRed Bull+1.036S
17Esteban OconAlpine+1.204S
18Valtteri BottasSauber+1.439S
19Franco ColapintoWilliams+1.646S
20Guanyu ZhouSauber+3.617S

Les passionnants enjeux à 6 GP de la fin de la saison F1 2024

Après une inhabituelle pause de trois semaines, voici la F1 de retour, sur le Circuit des Amériques, pour la 19e manche du Championnat du monde de Formule 1 2024. Le premier des six week-ends de course épiques qui définiront cette saison au déroulé inattendu. Voici le menu passionnant qui nous attend ! 

Le pic des duels Red Bull / McLaren et Verstappen / Norris !

Alors que la saison de F1 se dirige vers une magnifique apothéose, les deux titres en jeu se joueront entre McLaren et Red Bull, avec possiblement Ferrari et Mercedes comme arbitres actifs de la partie. Les champions du monde de F1 en titre sont en pole position pour le titre des pilotes avec Max Verstappen. Bien que Lando Norris soit en pleine charge, il se pourrait que ce retour de l’Anglais sur Verstappen soit trop peu, trop tard.

McLaren a le vent en poupe. Ils mènent le championnat des constructeurs pour la première fois depuis des lustres, avec une équipe qui est montée en puissance progressivement depuis l’arrivée de Zak Brown aux commandes. Dirigée dans l’opérationnel par le méthodique Andrea Stella, elle dispose cette saison d’un package très efficace ayant bien évolué en cours de saison, et de deux pilotes redoutables, formant selon certains le line-up le plus homogène de la grille permettant de penser que la victoire peut être visée sur chacune des dernières manches de la saison.

Désormais, un discours beaucoup entendu dans le paddock est que ce championnat équipes 2024 n’est plus à gagner, mais potentiellement à perdre, pour McLaren. Red Bull semble dépassé pour de bon, et Sergio Pérez est aux abonnés absents.

Red Bull ne peut compter que sur une aile : Verstappen a accumulé près de 200 points de plus que Pérez n’a pu le faire. La forme du vétéran mexicain est sur une spirale descendante, et il semble même que celui-ci joue sa place et possiblement sa carrière sur ces six dernières courses de la saison. Cela inclut sa course à domicile, où les attentes seront extrêmement élevées et où le Mexicain est traité comme une véritable superstar par un public peu modéré qui, selon les dires, effraie même Liberty Media !

En revanche, chez McLaren, Oscar Piastri et Norris sont tous deux en train de livrer un travail des plus propres pour l’équipe. Restons lucides : le titre pilotes convoité par Norris reste difficile à aller chercher, tant il semble difficile d’imaginer que Verstappen puisse imploser : le Batave conserve un solide avantage mathématique, et même s’il est régulièrement dit que Norris peut s’imposer à chaque course, un simple score vierge, faux-pas ou problème technique lui serait probablement fatal, tandis que Verstappen dispose d’un à deux jokers : un luxe à six manches du terme de la saison.

Lando Norris (McLaren) et Max Verstappen (Red Bull) – ©️ Red Bull Content Pool

Plusieurs courses sprint au menu !

À noter que trois des prochaines manches comprendront une course sprint, ce qui signifie qu’il demeure beaucoup de points additionnels en jeu. Bien sûr, la bagarre pour les titres a des côtés captivants. Comment Piastri et Norris se comporteront-ils lors des prochaines courses ? Travailleront-ils ensemble ? Piastri donnera-t-il quelques laissez-passer à son coéquipier ? La dynamique sera passionnante à suivre.

D’un autre côté, Pérez ne peut faire pire qu’actuellement. Son orgueil et les enjeux pourraient pousser celui-ci à connaître une courbe ascendante sur ce qui est un faible graphique de performance. Pérez demeure capable de coups, est un vainqueur de GP et a par exemple été l’un des grands atouts de Verstappen lors de la finale d’Abu Dhabi 2021 face à Mercedes et Lewis Hamilton, gagnant même le titre de “Ministre de la Défense”. De bonnes qualifications de Pérez peuvent devenir un engrenage stratégique pour les premiers relais de McLaren.

Verstappen devra non seulement défendre ses propres ambitions de titre, mais aussi éviter à Red Bull de ne pas tomber plus bas dans la hiérarchie, car Ferrari n’est qu’à 34 points de Red Bull au classement des constructeurs de F1, avec des ambitions annoncées pour la deuxième place.

Christian Horner a aussi sa carrière à sauver

Dans le sillage de l’exode massif des cadres de haut niveau qui formaient l’épine dorsale de Red Bull et de tous ses succès au cours des deux dernières décennies, l’équipe entre dans une toute nouvelle ère, presque méconnaissable aujourd’hui par rapport à l’année dernière à la même époque.

Christian Horner est catégorique sur le fait que le team a de la ressource, que les postes seront pourvus par promotion interne et que les différences seront négligeables, mais cela reste difficile à croire au vu de l’évolution decrescendo de Red Bull en interne. Il est toutefois vrai que Red Bull est plus que tout autre team impacté par les plafonds budgétaires imposés par la F1.

Il reste impressionnant de se dire que l’équipe se dirigeait sans conteste vers les titres alors qu’elle n’avait parcouru qu’un tiers de la saison (sept victoires sur dix), mais qu’elle a soudainement perdu le fil à la mi-saison, comme si un interrupteur avait été actionné. Cela signifie aussi que le team de Milton Keynes est capable de rebondir.

Au-delà des deux premières équipes, bien sûr, Ferrari sera là et cherchera à nouveau à remporter quelques victoires. Sainz dispute ses six dernières courses avec la Scuderia avant de rejoindre Williams pour la suite de sa carrière, tandis que Leclerc attend Lewis Hamilton comme coéquipier et se souviendra peut-être avec émotion d’avoir eu l’Espagnol à ses côtés plutôt que le Britannique. L’avenir nous le dira.

Lewis Hamilton dispute ses six dernières courses avec Mercedes

Qui l’aurait cru il y a un an ? Hamilton passant chez Ferrari pour la saison 2025 est désormais une information absorbée, mais qui demeure sidérale pour la F1. Les courses à venir représenteront ses adieux à une équipe et à un constructeur qui l’ont si bien servi. Seul l’avenir nous dira si des victoires Ferrari viendront s’ajouter aux 105 succès du septuple Champion du Monde F1, remportés exclusivement avec le moteur Mercedes.

En tous les cas, l’histoire est belle, et le Britannique part avec la sérénité d’avoir de nouveau gagné avec Mercedes avant le grand départ, qui plus est à Silverstone.

Le départ de Hamilton permettra à George Russell de prendre la tête de Mercedes. Il bénéficiera d’un tout nouvel univers en tant que leader attendu et en accueillant Kimi Antonelli dans le garage.

Lewis Hamilton et Bono sur le podium à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne 2024

Colapinto réveille (un peu trop) Albon

L’arrivée de Franco Colapinto chez Williams a déclenché une autre lutte intrigante entre coéquipiers et a permis à Alex Albon de sortir d’une zone de confort dans laquelle Vowles et Sargeant l’avaient trop longtemps placé. L’improbable débutant s’est avéré être l’une des sensations de la saison 2024 de F1, voire la plus grande découverte de l’année.

Avec Carlos Sainz Jr qui rejoindra Williams l’an prochain, l’Argentin n’a pas de volant pour la saison 2025, alors même qu’il amène avec lui également un grand engouement de sponsors et du public argentin. Il a déjà tellement impressionné qu’il ne devrait plus tarder à se retrouver sur la grille de départ de la F1.

En attendant, Albon aura besoin de montrer de quel bois il est fait, d’autant plus que la vie sera également moins facile avec Sainz à bord en 2025. Les deux hommes pourraient s’inspirer de l’exemple de McLaren, où l’arrivée de Piastri après la destruction de Daniel Ricciardo par Norris a forcé l’Anglais à élever considérablement son niveau de jeu. Chaque week-end, les deux pilotes McLaren se mettent mutuellement à l’épreuve. Cela n’a été que bénéfique non seulement pour le duo, mais aussi pour l’équipe.

James Vowles, chez Williams, espère qu’il en sera de même, car Sargeant n’a jamais pu vraiment tester Albon, alors que Colapinto est sorti des starting-blocks en le faisant dès le premier jour dans la voiture.

Le duel Haas/VCARB sera passionnant

L’arrivée de Toyota avec effet immédiat comme partenaire technique et structurel de Haas est une grande nouvelle pour l’équipe américaine. Toyota insiste lourdement sur le fait que l’accord avec Haas n’est pas un retour en F1 en tant que tel.

Toutes les personnes impliquées dans cette opération nient que Toyota se trouve de retour en Formule 1 en tant que constructeur et affirment qu’il s’agit simplement d’un partenariat publicitaire/de marque/de technologie partagé avec Haas pour leur branche de course automobile, alias Toyota Gazoo Racing.

Le fait qu’Ayao Komatsu ait réussi à marier une équipe américaine propulsée par un moteur italien avec le constructeur automobile japonais (le plus grand de la planète avec ses 10,8 millions de voitures produites par an), est sans conteste une très belle réussite.

Dès le Grand Prix des États-Unis, la course à domicile de Haas, le partenariat attirera l’attention. Il sera intéressant de voir comment cette histoire évolue. Haas F1 Team est remontée d’un cran en termes de performances. En 2023, l’écurie était dernière au classement des constructeurs de F1, avec un maigre total de 12 points lors de la dernière saison de Günther Steiner. Cette saison, ils sont en septième position avec seulement trois points de retard sur VCARB.

La Haas de Nico Hülkenberg qui percute la VCARB de Yuki Tsunoda à Monza

Ricciardo out, qui est le prochain ? Pérez, Tsunoda, Lawson ?

Ricciardo “enfin” éliminé, Liam Lawson est promu chez VCARB et aura la lourde double tâche d’inquiéter Tsunoda et d’inscrire de précieux points pour l’équipe dans le cadre de ce duel au classement constructeurs avec Haas.

La petite équipe de Red Bull a finalement mis à l’écart Ricciardo pour replacer Liam Lawson dans le cockpit, où il a brillé lorsqu’il a remplacé l’Australien l’an dernier pour cinq courses. Yuki Tsunoda devra élever son niveau de jeu car, comme Colapinto l’a fait chez Williams, Lawson a exposé le fougueux pilote japonais et ne manquera pas de le mettre à nouveau à l’épreuve.

La porte de Red Bull ne semblant pas s’ouvrir pour Tsunoda, Lawson va certainement profiter des six week-ends qu’il passe sur la grille pour plaider en faveur d’une promotion au sein de l’équipe senior en tant qu’alternative à Pérez…

Chacune des six prochaines courses sera fabuleuse, cela ne fait aucun doute. Le Circuit des Amériques est un tracé spécial, qui a pris la place de circuit de référence de la F1 aux États-Unis.

Mexico et Interlagos transpirent de passion, tous deux étant des piliers du calendrier F1 contemporain de par l’engouement populaire qu’ils provoquent. On y assiste à des week-ends de course incroyables. Ils sont suivis par le Grand Prix de Las Vegas, du Qatar et par la finale d’Abu Dhabi, sur le circuit de Yas Marina, bien connu pour produire des courses épiques et des finales historiques.

Pour commencer, rendez-vous pour nos live textes des séances d’Essais Libres depuis Austin, au Texas ! Et que le meilleur gagne !

Ralf Schumacher sur Michael : “Même Hamilton ne pourra jamais l’égaler”

Ralf Schumacher a comparé son frère, Michael, à Lewis Hamilton, estimant que le Britannique “ne pourra jamais l’égaler”.

Dans une récente interview, Ralf Schumacher, le frère du septuple champion du monde Michael Schumacher, a livré un avis tranché sur la hiérarchie des plus grands pilotes en F1. 

Selon lui, même Lewis Hamilton, qui est également septuple champion du monde et qui a dépassé Michael Schumacher en nombre de victoires en F1, ne peut “égaler” son frère.

“Même Lewis Hamilton ne pourra jamais l’égaler”, a déclaré Ralf Schumacher lors d’une interview sur la chaîne YouTube de Formel1.de. “Pas avant des années-lumière, de mon point de vue.”

Hamilton va toutefois bel et bien tenter de le dépasser, en tout cas en nombre de titres mondiaux, dès la saison prochaine au volant de la Ferrari. 

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Ralf Schumacher : Verstappen “fait encore plus de différence” qu’Hamilton

Ralf Schumacher, vainqueur de six Grands Prix en F1, s’est par ailleurs lancé dans un comparatif entre Max Verstappen et Lewis Hamilton, mettant en avant le Néerlandais.

“Nous avons pensé que Lewis Hamilton pourrait marcher sur l’eau”, indique l’Allemand. “Cela ne fonctionne pas. Nous pensions que Max Verstappen pouvait marcher sur l’eau.”

“Alors qu’en fait, il pourrait aller plus loin, de mon point de vue, en termes de talent, que Lewis Hamilton. C’est comme ça, il fait encore plus de différence.”

Revenant sur son frère, qui faisait “la différence”, Ralf Schumacher ajoute également qu’il a eu “en plus la grande chance d’être au bon endroit au bon moment”.

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Ralf Schumacher : “Bien sûr que j’aurais aimé être champion du monde”

Ralf Schumacher est par ailleurs revenu sur sa propre carrière où il a notamment affronté son frère Michael, même s’il a connu moins de succès que lui.

“Qu’est-ce que je peux faire ? Bien sûr que j’aurais aimé être Champion du monde”, reconnaît l’Allemand qui a pour meilleur résultat au Championnat du monde, deux quatrièmes places.

“Mais ça n’a pas été le cas. Nous n’étions pas assez bons. Peut-être que je n’étais pas assez bon en partie, que j’avais de mauvaises priorités ici et là dans ma vie privée. Cela peut être n’importe quoi.”

Moins victorieux que son frère certes, mais victorieux quand même en F1, Ralf Schumacher se dit “content” de sa vie.

“Mais comme je ne suis pas un homme du passé, je dois dire que j’aurais aimé avoir plus de succès, mais je suis quand même content de ma vie.”

“C’est en tout cas agréable d’avoir été perçu de cette manière, d’avoir pu gagner des courses, d’avoir été suffisamment rapide dans ma carrière en Formule 1 et d’avoir pu faire une différence ici et là.”

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Lewis Hamilton chez Ferrari : Mattia Binotto n’aurait pas fait ce choix

Mattia Binotto s’est exprimé sur son ancienne écurie, la Scuderia Ferrari, dévoilant notamment qu’il n’aurait pas recruté Lewis Hamilton.

Directeur de l’écurie Ferrari de 2019 à 2022 avant de démissionner et d’être remplacé par Fred Vasseur, Mattia Binotto a connu quatre saisons pour le moins agitées à Maranello.

La saison 2022, sa dernière à la tête de l’écurie italienne, a notamment été marquée par de nombreuses désillusions alors que Ferrari avait commencé la saison en fanfare avec un doublé à Bahreïn et semblait être un véritable candidat pour les titres mondiaux.

Sa relation avec Charles Leclerc avait par ailleurs semblé se détériorer au fil du temps, avec notamment cette image assez incroyable de l’Italien sermonnant son pilote après le Grand Prix à Silverstone en 2022 à la vue des caméras.

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Binotto : “Si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but

Mattia Binotto, désormais chef des opérations du projet Audi F1, s’est ainsi vu interrogé sur l’évolution de la Scuderia après son départ, estimant que son successeur Fred Vasseur n’a pas “révolutionné” l’écurie.

“Fred a su poursuivre le projet sous le signe de la continuité, il n’a pas révolutionné une organisation structurée et fonctionnelle”, a analysé Mattia Binotto lors d’une interview avec le Corriere della Sera.

“Il a aussi fait ses propres choix, mais je le répète : si Ferrari gagne, je suis heureux parce que je connais l’équipe et je sais combien d’efforts ont été faits pour l’amener à un certain niveau.”

Questionné par ailleurs pour savoir si lui aussi aurait décidé de recruter Lewis Hamilton chez Ferrari, Binotto a répondu par la négative : “Non. Mais il a très bien fait d’aller chez Ferrari, je suis d’accord avec sa décision.”

Il lui a alors été demandé de s’expliquer sur cette réponse : “Parce que Ferrari avait jeté son dévolu sur d’autres pilotes”, explique-t-il. “Et si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but.”

Êtes-vous d’accord avec les propos de Mattia Binotto ? Donnez votre avis dans les commentaires.

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Wolff : ll aurait été plus sage de donner à Antonelli une EL1 “ailleurs qu’en Italie”

Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, est revenu sur la première apparition d’Andrea Kimi Antonelli dans une séance officielle en Formule 1. L’Autrichien reconnait après coup que la firme n’avait pas pris conscience de la pression qui allait peser sur les épaules du jeune pilote.

C’est désormais officiel, Andrea Kimi Antonelli roulera chez Mercedes en 2025 aux côtés de George Russell. Petit protégé de la firme à l’étoile, l’Italien avait s’était montré convainquant lors de plusieurs tests de roulage. Il avait déjà effectué des milliers de kilomètres dans le cadre du programme “Testing Previous Cars” (TPC). Toutefois sa première apparition en séance officielle s’est terminée dans un mur de pneus, devant son public.

La scène s’est déroulée lors des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Italie 2024. Au volant de la W15 de George Russell, Andrea Kimi Antonelli avait pour objectif de trouver ses marques au sein de l’écurie. Mais rien ne s’est passé comme prévu, puisqu’il ne put même pas faire un tour chronométré. Amenant trop de vitesse dans le dernier virage, l’italien est allé encastrer sa Mercedes dans le mur de pneus de la Parabolica.

Après coup, Toto Wolff reconnait que l’équipe n’avait peut-être pas assez pris en compte la pression mise sur les épaules de sa petite pépite.

Je ne dirais pas que c’était une erreur, mais je pense que nous n’avons pas été complètement justes dans l’évaluation des pressions qu’il pourrait subir”, a expliqué Wolff à Motorsport.com. “Nous avons discuté de la manière d’aborder la séance, il a été brillant lors des essais. Il n’a jamais commis la moindre erreur au cours des milliers de kilomètres qu’il a parcourus.

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Antonelli voulait-il briller devant les Tifosi ? 

Cependant, âgé d’à peine 18 ans, l’Italien a probablement voulu marquer les esprits devant son public.

Mais c’est une autre paire de manches si vous êtes un pilote italien, vous avez 18 ans à Monza et c’est votre première opportunité. Peut-être que si nous avions considéré cela comme un facteur de risque par rapport à l’ensemble des données que nous avions de lui, il aurait probablement été sage de lui donner une FP1 qui aurait été dans un pays différent de l’Italie.”

Fort heureusement, Andrea Kimi Antonelli ne s’est pas blessé physiquement lors de cet accident à haute vitesse. Toutefois, cela a peut-être entamé la confiance qu’i avait en lui, comme le reconnait Toto Wolff.

Je savais que cela allait le blesser, que cela allait le blesser émotionnellement. Il était si rapide, et c’était sa première séance en Italie, sur le point d’être annoncé comme pilote, ce que tout le monde avait anticipé.

De son côté, David Coulthard, ancien pilote de F1, ne se formalise pas de cet accident qui, selon lui, ne reflète absolument pas du niveau de préparation du futur équipier de George Russell chez Mercedes.

“Antonelli est probablement le mieux préparé, car il a fait beaucoup d’essais sur des voitures anciennes et il a eu l’occasion de regarder par-dessus l’épaule d’un septuple champion du monde.”

D’ici là, Andrea Kimi Antonelli, devrait de nouveau piloter la W15, de quoi reprendre confiance avant une saison 2025 au sein d’une écurie de pointe.

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Kamala Harris, adversaire de Trump, révèle être une fan de F1 et d’Hamilton

Vice-présidente des États-Unis et candidate aux présidentielles 2024 face à Donald Trump, Kamala Harris a reconnu être une véritable fan de F1, supportant même un certain Lewis Hamilton.

Quand la politique s’invite à la table de la Formule 1, c’est le signe que la discipline fait parler d’elle. Alors que la course à la Maison-Blanche bat son plein entre le républicain Donald Trump et la démocrate Kamala Harris, cette dernière a déclaré s’intéresser à la F1, citant même Lewis Hamilton comme étant son pilote préféré.

Dans le cadre de sa campagne, la vice-présidente des États-Unis a fait une apparition dans l’émission d’Howard Stern. Au cours de cette interview, elle a révélé qu’elle “adorait” la F1 tout comme la totalité de sa famille… un exploit au pays de la NASCAR et de l’IndyCar.

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Harris : “Toute la famille adore” la F1

“C’est tellement bien. Nous adorons. Toute la famille adore”, a-t-elle expliqué. Toutefois, ses meetings ainsi que ses obligations de candidate à la présidentielle américaine de 2024 lui ont fait manquer de nombreuses courses cette saison.

En fait, je n’ai pas pu les regarder récemment parce que je fais campagne, et aussi parce que selon l’endroit où ils roulent, l’heure de la journée, il faut se réveiller [tôt].” En effet, les fans de F1 américains doivent composer avec les décalages horaires, car bon nombre de courses ont lieu très tôt le matin pour eux.

Lorsqu’il lui a été demandé quel était son pilote favori, Kamala Harris a rapidement déclaré : “Lewis Hamilton, bien sûr. Il quitte Mercedes.

Celle qui fut la vice-présidente de Joe Biden lors des quatre dernières années a également encouragé les auditeurs de l’émission d’Howard Stern à regarder la F1, au risque de devenir complètement accros.

Une fois que vous aurez commencé… vous devriez voir ça, vous pourriez devenir accro”, a conclu Kamala Harris.

Kamala Harris révèle être fan de F1 et d’Hamilton – via la chaîne YouTube The Howard Stern Show

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Lewis Hamilton ne testera pas la Ferrari en 2024

Lewis Hamilton ainsi que les Tifosi vont devoir patienter avant de le voir monter à bord de la Ferrari. Le septuple Champion du monde britannique, engagé avec Mercedes jusqu’à la fin de la saison 2024, ne devrait pas pouvoir prendre le volant de la SF-24 lors des tests d’après-saison qui suivront le Grand Prix d’Abou Dhabi.

Les images avaient fait grand bruit en toute fin de saison 2022 lorsque Fernando Alonso avait pris les commandes d’une Aston Martin sans sponsors quelques jours après le dernier Grand Prix de la saison. L’Espagnol avait vite tourné la page Alpine, sautant dans le baquet encore chaud de Sebastian Vettel parti à la retraite.

Ce scénario ne devrait cependant pas se reproduire cette année avec Lewis Hamilton et Ferrari, c’est en tout cas ce qu’a affirmé Andrew Benson, journaliste de la BBC, lors de sa traditionnelle session de questions/réponses. Pour ce dernier, il n’y a “aucune” chance que Lewis Hamilton roule pour Ferrari lors des tests d’après-saison.

En effet, c’est une page de l’histoire moderne de la Formule 1 qui va se tourner. Cette page, ou plutôt ce long chapitre entre Lewis Hamilton et Mercedes ne peut se clore sans de multiples évènements.

Hamilton est sous contrat avec Mercedes jusqu’à la fin de l’année, et ils disent qu’il ne peut pas faire d’essais pour Ferrari à la fin de la saison, car ils ont beaucoup de travail de promotion et d’adieu à faire après 12 ans de collaboration – et 18 avec des moteurs Mercedes.”

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Rendez-vous à Fiorano

Il faudra probablement attendre le mois de février pour voir Lewis Hamilton prendre le volant d’une monoplace de la Scuderia Ferrari. Il aura à sa disposition d’anciennes F1 de la firme italienne ainsi que la piste privée de Fiorano.

Hamilton quittera Mercedes après 12 ans de bons et loyaux services. Le septuple champion du monde a remporté 84 de ses 105 victoires avec Mercedes et la totalité de ces dernières avec un moteur badgé de l’étoile (21 victoires avec McLaren). Il a également remporté six de ses sept titres pilotes avec l’écurie Mercedes, marquant de son empreinte l’histoire de la marque et de la compétition.

Son dernier succès avec Mercedes remonte au Grand Prix de Belgique, héritant de la victoire après la disqualification de George Russell. Mais il a également triomphé devant son public à Silverstone, remportant le Grand Prix de Grande-Bretagne 2024 devant Max Verstappen et Lando Norris.

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Leclerc “curieux” d’affronter Hamilton : “Je ne connais pas ses faiblesses”

Charles Leclerc a indiqué vouloir apprendre de son futur coéquipier, Lewis Hamilton, tout en montrant l’étendue de son talent face à la référence ultime que représente un septuple champion du monde.

Le Monégasque a tout d’abord partagé sa curiosité de voir comment travaille un pilote ayant connu autant de victoires.

Je serai très curieux de voir ce qu’il a fait de bien tout au long de sa carrière pour connaître tout le succès qu’il a eu”, a indiqué Charles Leclerc lors d’une interview avec The Race et ESPN.

Il a très peu de faiblesses, en fait, je ne connais pas les faiblesses de Lewis. C’est un pilote super fort, toujours là, super rapide, super constant.

Ce sera très intéressant pour moi d’apprendre de Lewis et de montrer ce dont je suis capable dans la même voiture que lui. Ces deux choses me motivent beaucoup.”

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Leclerc : “J’ai toujours pensé qu’il est tellement mieux d’avoir le meilleur comme coéquipier

Charles Leclerc ne se met pas la pression avant d’affronter Hamilton, préférant rester “concentré” sur son travail. 

“Je ne pense pas vraiment à ce que l’on attend de moi, car je dois me concentrer sur ce que j’ai à faire”, explique le vainqueur du Grand Prix d’Italie à Monza cette année.

“J’aime me concentrer davantage sur le processus pour essayer de réaliser de grandes choses plutôt que de penser d’abord aux grandes choses et ensuite au processus.”

Aligné aux côtés de Sebastian Vettel puis de Carlos Sainz chez Ferrari, Leclerc a clairement fait savoir qu’il préférait avoir un coéquipier fort.

Au lieu de penser que j’aimerais avoir un pilote numéro deux comme coéquipier, j’ai toujours pensé qu’il est tellement mieux d’avoir le meilleur comme coéquipier. J’ai eu des coéquipiers très, très rapides qui m’ont fait progresser et avec Lewis, j’apprendrai aussi beaucoup.

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Leclerc estime qu’Hamilton n’a pas besoin de ses conseils

Même si Lewis Hamilton, enfin vainqueur cette année sous l’ère des monoplaces à effet de sol, a éprouvé des difficultés avec la génération actuelle de voiture, le Monégasque affirme que “Lewis est toujours incroyablement rapide. C’est toujours Lewis Hamilton. Je ne pense donc pas qu’il ait besoin de conseils de ma part !”

Quelques mois avant de se retrouver à collaborer ensemble chez Ferrari, Leclerc a par ailleurs indiqué bien s’entendre avec le pilote aux 105 victoires en F1.

“C’est cool, nous avons une très bonne relation et je suis sûr que ça va rester comme ça.”

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Lewis Hamilton nie avoir perdu confiance en Mercedes

Lewis Hamilton a assuré que son transfert chez Ferrari à partir de la saison 2025 n’a aucun lien avec les difficultés que peut rencontrer Mercedes depuis deux saisons maintenant, le Britannique insistant sur le fait qu’il souhaite avant tout se lancer un nouveau défi alors qu’il arrive en fin de carrière. 

Le futur départ de Hamilton de chez Mercedes a évidemment suscité de nombreuses spéculations selon lesquelles le Britannique avait perdu confiance en son équipe, et lorsqu’on lui a demandé ce mercredi à Bahreïn à la veille de la première manche de l’année si cela avait été un facteur dans sa décision de rejoindre Ferrari, le septuple champion du monde a répondu : « Non, honnêtement, ce n’était pas le cas. »

« Je crois sincèrement que cette équipe, comme je l’ai mentionné plus tôt, va remporter un autre championnat. C’est un groupe de personnes incroyable et elle est vraiment bien gérée. »

« Mercedes a une histoire tellement incroyable et, depuis le conseil d’administration, ils sont très investis dans la course et dans de nombreux domaines. Qu’il s’agisse ou non d’une voiture gagnante du championnat, cela n’a aucune incidence sur ce que je ressens à la propos de la prochaine étape de ma carrière. »

« Comme je l’ai déjà dit, il s’agit d’un nouveau chapitre de ma vie et j’ai vraiment l’impression d’avoir fait tout ce que je pouvais faire avec cette équipe et je suis à la fin de ma carrière. »

« J’aime les défis, et c’est le défi ultime que d’aller dans une équipe incroyablement emblématique et qui a aussi une histoire incroyable. Mais ils n’ont pas eu autant de succès que je suppose qu’ils l’auraient espéré au cours de la dernière décennie. »

Le pilote britannique a également tenu à souligner que l’ambiance au sein de l’équipe Mercedes reste inchangée malgré sa décision de quitter l’écurie du constructeur allemand à la fin de cette campagne 2024.

« Rien ne change vraiment. J’étais à l’usine lundi dernier, nous sommes complétement à l’attaque, tout le monde est sur le pont. » assure Hamilton.

« Je fais partie de cette équipe depuis si longtemps, et il y a tellement d’amour au sein de cette équipe. »

« J’aime toujours et j’aimerais toujours cette équipe. Tout le monde a été incroyablement compréhensif au sein de l’équipe, extrêmement solidaire. Tout le monde sait que je suis là pour les aider cette année, c’est donc mon objectif. »

Hamilton/Ferrari : Ricciardo surpris par le timing de l’annonce

L’Australien Daniel Ricciardo a admis que le moment choisi pour annoncer l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari en 2025 a été une plus grande surprise que la décision en elle-même.

Un peu plus tôt cette année, Ferrari a confirmé l’arrivée au sein de son équipe à partir de la saison 2025 du septuple champion du monde Lewis Hamilton qui a pris la décision de quitter « sa famille » Mercedes à la fin de la campagne 2024.

Le timing choisi par les deux équipes pour faire cette annonce en a surpris plus d’un car les transferts de pilotes en Formule 1 sont annoncés un peu plus tard dans la saison, généralement avant la pause estivale. 

Comme beaucoup d’autres, le pilote Visa Cash App RB, Daniel Ricciardo, a lui aussi été très surpris du timing choisi par Ferrari et Mercedes pour faire cette annonce qui a eu l’effet d’une bombe sur le marché des transferts.

« Je ne suis pas surpris dans le sens où ‘Est-ce que je le vois en rouge ?’ Oui. » a déclaré Daniel Ricciardo à Racer lors du lancement de la VCARB01 à Las Vegas.

« Evidemment, c’est une bonne équipe, donc il a une chance de gagner là-bas. C’est sûr. Mais j’étais juste déstabilisé par le timing. Evidemment, je ne sais pas ce qui se passe en interne, donc il doit y avoir des raisons pour lesquelles cela a été annoncé aussi tôt. Mais c’est vraiment cette partie qui m’a le plus surpris, plus que sa décision d’aller chez Ferrari. »

Daniel Ricciardo estime cependant que le fait d’avoir annoncé ce transfert aussi tôt va permettre à Mercedes de prendre son temps pour trouver un remplaçant à Lewis Hamilton : « En regardant Mercedes maintenant, ils ont une année entière pour déterminer ce qu’ils vont faire. » a ajouté l’Australien.

« Je suppose que dans leur position ils ne sont pas pressés. Ils évalueront donc tout le monde, les performances, le marché des pilotes. Donc, je suppose qu’ils sont probablement dans une bonne position. »

Concernant son propre avenir en F1, Daniel Ricciardo a déjà vu son nom être lié à un baquet chez Red Bull en remplacement de Sergio Perez en 2025, mais l’Australien peut également devenir un candidat potentiel pour Mercedes. Cependant, Ricciardo assure qu’il ne concentre que sur 2024 dans l’immédiat.

« Je ne regarde pas aussi loin. Dans cette partie de ma carrière, je pense que regarder loin vers l’avant me donne l’impression d’être déjà à un an de la fin. » a ajouté Ricciardo.

Alonso : Hamilton apportera « ce petit plus » dont Ferrari a besoin

Fernando Alonso estime que l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari à partir de la saison 2025 pourrait être ce « petit plus » dont a besoin l’écurie italienne depuis quelques années, alors qu’elle cherche toujours à décrocher le titre mondial en Formule 1 depuis 2008.

A la veille de la saison 2024 de F1, Lewis Hamilton a annoncé sa décision de quitter Mercedes à la fin de l’année pour rejoindre la Scuderia Ferrari en 2025 où il fera équipe avec le Monégasque Charles Leclerc. L’annonce a surpris beaucoup de monde tant le secret a été bien gardé et Fernando Alonso lui-même a admis qu’il ne s’attendait pas forcément à voir son ancien coéquipier chez McLaren quitter sa famille Mercedes.

« Ce n’était pas son rêve d’enfant il y a de cela douze mois, je suppose, c’était un rêve différent. » a déclaré Alonso aux journalistes à propos du transfert d’Hamilton chez Ferrari.

« Il n’y a pas grand chose à dire. J’espère qu’il appréciera l’expérience. Je pense que c’est une équipe très spéciale, mais elle l’est encore plus quand on gagne. »

« C’est ça le problème : il faut gagner, et cela fait déjà quelques années qu’ils ont une voiture très rapide et qu’ils se battent pour de grandes choses, et peut-être que Lewis pourra apporter ce petit plus pour se battre pour le championnat. »

Interrogé pour savoir s’il avait été surpris en apprenant l’information, le double champion du monde a admis qu’il était trop occupé à s’entrainer physiquement en vue de la saison 2024 et qu’il a vu l’information en décalé. 

« Je n’ai pas consacré beaucoup de temps (aux informations) ces derniers temps. Je m’entraînais ce jour-là, donc j’ai raté tout le stress de tout le monde. » a-t-il ajouté.

« J’étais juste un jour en retard par rapport aux informations. C’était une surprise, je ne vais pas mentir, mais pas à cause du changement lui-même. C’était simplement parce que, de l’extérieur, il semblait qu’il était très lié à Mercedes et très fidèle envers eux. »

« C’était un peu inattendu. Je ne connais pas les raisons derrière tout cela, donc c’est plutôt une question pour lui. Mais oui, je n’y ai pas prêté beaucoup d’attention, et probablement la semaine prochaine, ce sera davantage un thème abordé [lors des essais hivernaux]. »

Ralf Schumacher : « Hamilton a perdu confiance en Mercedes »

L’ancien pilote de F1, Ralf Schumacher, estime que Lewis Hamilton a perdu confiance en Mercedes au cours des deux dernières années, ce qui a poussé le septuple champion du monde à prendre la décision de rejoindre Ferrari à partir de 2025. 

Interrogé par Sky Sports pour connaître son avis au sujet du « transfert du siècle » qui verra Lewis Hamilton rejoindre la Scuderia Ferrari en 2025, Ralf Schumacher a déclaré : « Au début, c’était surprenant, mais ensuite j’ai compris. »

« Lewis Hamilton veut gagner et je pense qu’il a un peu perdu confiance dans l’équipe et dans la structure de Mercedes au cours des deux dernières années. Ces deux années ont été difficiles. il ne faut pas sous-estimer aussi le fait que sa relation avec Fred Vasseur [le directeur de Ferrari] date et je suis sûr qu’il lui a tout promis. »

Lorsqu’on lui demande quelles sont les chances d’Hamilton de gagner avec Ferrari, Schumacher répond : « Cela dépend de qui sera là. Il y a des rumeurs selon lesquelles il emmènerait son ingénieur de course avec lui et ce serait la meilleure chose qui puisse arriver, car il y a un lien fort entre les deux. »

Dans ce contexte de transfert, Ralf Schumacher prédit une saison 2024 « difficile » pour Ferrari et Mercedes, notamment parce que les deux équipes devront à un moment donné cacher certaines informations à Carlos Sainz pour Ferrari et Lewis Hamilton pour Mercedes.

« C’est une année difficile pour Ferrari et Mercedes [en 2024]. D’un côté, vous avez un pilote qui est censé courir pour le championnat du monde, et vous devez tout partager avec lui, mais seulement jusqu’à un certain moment de la saison en raison du développement ultérieur de la voiture. »

Qui sera le numéro 1 chez Ferrari ? 

« Chez Mercedes, ils se concentreront certainement davantage sur Russell. Et quand Hamilton sera chez Ferrari, il tentera d’obtenir le statut de numéro 1, mais je pense qu’il devra se battre pour cela à cause de la présence de Leclerc. » a ajouté Ralf Schumacher.

« Ferrari a déjà fait cela concernant le statut de numéro 1, mais cela n’a pas été bien accueilli par tout le monde. Ce qui est le plus important, ce sera de savoir ce que veulent les pilotes. Lewis a besoin d’une voiture stable, tandis que Charles Leclerc peut gérer une voiture nerveuse. Il reste donc à voir qu’il l’emportera. »

James Vowles désigne Hamilton comme le pilote le plus talentueux

L’actuel Team Principal de Williams, James Vowles, considère Lewis Hamilton comme étant le pilote qui s’est le plus démarqué en termes de talent naturel et avec lequel il a eu la chance de travailler lors de son séjour chez Mercedes au cours des dernières années.

James Vowles, aujourd’hui Team Principal de l’équipe Williams, a débuté sa carrière en Formule 1 chez BAR en 2001 et est resté au sein de l’équipe basée à Brackley lorsqu’elle est devenue Honda, puis Brawn GP en 2009 et finalement Mercedes à partir de 2010.

Au cours de son passage à Brackley, James Vowles – qui était responsable de la stratégie chez Mercedes – a travaillé avec de nombreux pilotes dont Michael Schumacher, Nico Rosberg ou encore Valtteri Bottas. Mais lorsqu’on lui demande quel pilote l’a le plus impressionné depuis qu’il a débuté sa carrière, le Britannique a désigné sans hésiter Lewis Hamilton qu’il considère comme le pilote le plus « naturellement talentueux ». 

« Dans ma carrière chez Mercedes, Lewis ! Lorsqu’il nous a rejoint, [en 2013] il était, et est toujours aujourd’hui, le pilote le plus naturellement talentueux avec lequel j’ai travaillé là-bas, y compris Michael [Schumacher]. Il a tout simplement un talent naturel. » a déclaré James Vowles dans le podcast High Performance.

« Il a cette tendance et ces traits qui font que, lorsque vous débutez les EL1, il agit un peu comme une pieuvre partout sur le volant. Il modifie chaque réglage du volant, il explore tout. C’est ce qui le rend incroyable. »

« Il fut un temps, lors d’essais au Brésil, nous avons demandé [aux pilotes] de passer la septième vitesse en montant la colline. En deux tours, Nico [Rosberg] faisait exactement ce que nous lui avions demandé de faire, mais en moins de deux tours Lewis a dit : ‘Cela ne me semble pas bien’ et il est redescendu à la sixième vitesse et a gagné un dixième. Cela a pris jusqu’à la fin de la séance avant que Nico ne puisse voir les données et voit cela. »

« Il [Hamilton] utilise les données comme point de départ et les optimise, mais il a aussi une sensation au-delà de tout autre chose et il n’a aucun problème à explorer les limites. »

Cependant, Vowles a également admis que la méthode Hamilton n’était pas sans inconvénients car le septuple champion du monde de F1 s’aventurait fréquemment au-delà de la limite durant les essais pour trouver « la limite absolue du freinage », ce qui compromettait les données avec lesquelles Mercedes pouvait travailler après la séance.

« On le voyait souvent partir au virage 1, il cherchait la limite absolue du freinage, et cela le poussait simplement en dehors du virage 1. Ensuite, il interrompait le tour. L’une de nos plus grandes frustrations avec lui était que sur 20 tours, il n’en faisait qu’un, et vous vous disiez : « allez, il faut faire plus que ça’. » a ajouté Vowles.

« En fait, si vous regardez la maturité qu’a eu Lewis entre 2013 et aujourd’hui, vous pourrez voir qu’il complète chaque tour et il a trouvé un moyen d’acquérir encore de l’expérience. Il est un perfectionniste. »

« Le freinage était vraiment sa force, son point fort…il maximise ses freinages, et ensuite il peut se dire qu’il connaît les limites de la voiture et qu’il peut construire à partir de là et entrer dans le rythme. Il sait en seulement quelques tours dès les EL1 – et il apprend la piste incroyablement rapidement – quelles sont les limites de la voiture, quelle sont les limites des outils dont il dispose sur le volant et qui sont nombreux. »

« Il comprend comment placer la voiture dans une bonne position lorsque l’adhérence augmente. C’est très, très impressionnant. Là où d’autres passent encore sept ou huit tours à apprendre la piste, lui il a déjà exploré une bonne partie des limites. »

Lewis Hamilton disputera en 2024 sa dernière saison au volant d’une Mercedes, avant de rejoindre à partir de 2025 la Scuderia Ferrari où il fera équipe avec le Monégasque Charles Leclerc.

Mick Schumacher se sent « à la hauteur » s’il doit remplacer Hamilton

Mick Schumacher n’a jamais caché qu’il souhaitait revenir en Formule 1 en tant que titulaire et l’Allemand voit le futur transfert de Lewis Hamilton chez Ferrari à la fin de l’année comme une véritable aubaine.

Mick Schumacher a débuté sa carrière en Formule 1 avec la modeste écurie Haas pour laquelle il a roulé deux saisons, avant d’être remercié en raison du manque de résultat. Immédiatement après son licenciement de l’écurie américaine, Schumacher a trouvé refuge chez Mercedes où il a occupé en 2023 le poste de pilote de réserve pour le constructeur allemand. 

En 2024, Schumacher Junior pilote pour Alpine dans le championnat du monde d’Endurance, mais l’Allemand a également conservé son rôle de réserviste en F1 pour Mercedes, ce qui signifie qu’il est lui aussi bien placé pour être considéré par Toto Wolff [le directeur de Mercedes] lorsque ce dernier fera son choix pour remplacer Lewis Hamilton.

« La Formule 1 est toujours mon grand rêve et mon grand amour. Alors bien sûr, un cockpit en F1 reste le grand objectif. » a déclaré Mick Schumacher à RTL/NTV.

« C’est bien sûr un baquet [chez Mercedes] dans lequel il y a beaucoup de pression, mais je me sens à la hauteur, la décision ne me revient pas cependant. Ma chance est là, mais je ne sais pas à quel degrés. »

Lorsqu’on lui demande s’il s’attendait à ce que Lewis Hamilton quitte Mercedes après onze années de bons et loyaux services, Mick Schumacher a admis qu’il a lui aussi été très surpris lorsque l’annonce officielle a été faite : « Je n’aurais jamais pensé cela. Mais chacun prend les décisions qui lui convient. » a ajouté l’Allemand pour conclure.

Mick Schumacher, Esteban Ocon, Andrea Kimi Antonelli, Carlos Sainz….beaucoup de candidats potentiels pour un seul baquet au sein de l’une des meilleures équipes de la grille. Le choix ne sera pas simple pour Toto Wolff. Dans cet article, nous avons établi une liste restreinte des pilotes susceptibles de courir pour Mercedes en 2025.

Bottas n’aurait jamais pensé voir Hamilton quitter Mercedes

L’ancien coéquipier de Lewis Hamilton chez Mercedes entre 2017 et 2021, Valtteri Bottas, s’attend à ce que le septuple champion du monde de Formule 1 soit en mesure de performer avec la Scuderia Ferrari lorsqu’il rejoindra l’équipe italienne en 2025.

Lewis Hamilton – âgé de 39 ans – quittera l’équipe Mercedes à la fin de la saison 2024 pour rejoindre Ferrari en 2025 où il fera équipe avec le Monégasque Charles Leclerc. L’annonce a fait l’effet d’une bombe dans le milieu de la Formule 1 et beaucoup de pilotes, dont Valtteri Bottas, ne s’attendaient pas à ce que le Britannique puisse prendre une telle décision dans sa carrière.

« Je n’aurais jamais pensé que cela arriverait. Je pensais qu’il resterait chez Mercedes, mais c’est la Formule 1. » a déclaré Bottas à Reuters.

« Ce genre de chose arrive, et je pense que c’est bien pour lui, il a pris sa décision, c’est un nouveau départ. C’est un grand transfert en F1 qui va certainement créer du mouvement sur le marché des pilotes. »

Malgré sa surprise, Valtteri Bottas s’attend à ce que Lewis Hamilton s’intègre bien dans une Scuderia Ferrari dirigée par le Français Frederic Vasseur avec qui le Britannique a déjà travaillé au cours de sa carrière junior.

« Je pense qu’il fera [les choses] bien. Il a tellement d’expérience dans le sport. Il a eu affaire à de nombreuses personnes différentes dans le sport, et je pense qu’il n’y a aucun problème là-dessus. » a ajouté Bottas.

« Je suis sûr que ce sera un projet excitant pour lui que d’essayer d’atteindre le sommet avec Ferrari. S’il y a bien quelqu’un qui peut le faire, c’est lui…Je pense qu’après quelques courses déjà, il sera bien installé et il pourra commencer à partir de là. »

Avec le départ d’Hamilton, Wolff voit Russell comme le nouveau leader chez Mercedes

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a déclaré qu’il ne pouvait pas souhaiter un meilleur nouveau chef d’équipe que le Britannique George Russell lorsque Lewis Hamilton rejoindre la Scuderia Ferrari en 2025.

Le pilote vedette de Mercedes, Lewis Hamilton, quittera l’équipe du constructeur allemand à la fin de cette saison 2024 pour rejoindre l’emblématique Scuderia Ferrari en 2025. Le départ du Britannique – qui roule pour Mercedes depuis onze ans – signifie que Mercedes doit trouver un pilote pour le remplacer à partir de la saison prochaine, mais ce processus sera – selon Toto Wolff – facilité par la présence dans l’équipe de George Russell.

« Avec toutes les discussions sur Lewis, nous n’avons même pas parlé de George. » a déclaré Toto Wolff lors d’un point presse la semaine dernière.

« George a le potentiel pour être le prochain pilote principal de l’équipe. Il est de la génération de Lando [Norris] et Charles [Leclerc] et de certains des autres. Je ne pouvais pas souhaiter un meilleur nouveau chef d’équipe après le départ de Lewis, cela ne fait aucun doute. »

« Nous avons une base solide, c’est un gars si rapide, talentueux et intelligent dans la voiture que nous devons juste faire le bon choix pour le deuxième pilote, et ce n’est pas quelque chose où je vais me précipiter. »

« Je suppose que quelques contrats ont déjà été signés il y a quelques semaines et que nous aurions pu examiner et qui auraient pu être interessants, mais le timing ici nous a un peu dépassés. »

Le départ soudain de Lewis Hamilton ne sera pas la première fois que Mercedes se retrouve à la recherche d’un pilote de remplacement puisque déjà en 2016 Nico Rosberg a pris tout le monde par surprise en annonçant son départ à la retraite juste après la dernière course de l’année.

Cette situation n’inquiète donc pas Toto Wolff qui estime que le changement peut offrir à son équipe de belles opportunités : « D’une certaine manière, j’aime toujours le changement parce que le changement vous offre des opportunités. » insiste l’Autrichien.

« De la même manière que nous avons accueilli la situation de Nico [Rosberg], et c’est également inattendu. J’ai vraiment hâte de prendre les bonnes décisions avec l’équipe et mes collègues sur qui sera dans le baquet l’année prochaine. »