Hamilton : “Je donne un million de dollars” à la personne qui résout mon problème

Après un week-end très compliqué au Brésil, toujours sans solution avec sa Mercedes, Hamilton s’est dit prêt à donner un million de dollars à la personne capable de solutionner le problème sur sa voiture.

Lewis Hamilton a connu un nouveau week-end difficile au volant de sa Mercedes, n’inscrivant qu’un seul point sur tout le week-end Sprint, alors que son coéquipier George Russell a semblé pouvoir se battre pour la victoire au début du Grand Prix du Brésil.

Même si Hamilton reconnaît que “l’une des voitures fonctionnait beaucoup mieux”, ce qui le fait dire “qu’il y a encore du potentiel”, le septuple Champion du monde a dressé de son côté le bilan d’un week-end pour le moins “mauvais”.

“[Samedi] a été terrible”, indique-t-il. “[Dimanche] a été terrible. [Samedi] était mauvais. Les qualifications étaient mauvaises. La course Sprint a été mauvaise. La voiture a été mauvaise tout le week-end.”

Lire aussi : Vidéo – Lewis Hamilton au volant de la McLaren d’Ayrton Senna de 1990

Hamilton : “Ce n’est vraiment pas acceptable”

“Évidemment, c’est dévastateur d’avoir ces mauvaises courses dans la deuxième moitié de la saison”, poursuit Hamilton. “Mais tout ce que je peux dire, c’est que nous essayons.”

“Mais ce n’est vraiment pas acceptable. Ce n’est vraiment pas suffisant. Et nous devons prendre nos responsabilités. Je dois prendre mes responsabilités. Mais je pilote, je fais de mon mieux avec ce que j’ai.”

“La voiture a été la pire ce week-end, et je ne sais pas pourquoi. Nous allons devoir trouver ce que c’est. Mais les mécaniciens ont fait un excellent travail en arrivant ici ce [dimanche], en effectuant des entraînements d’arrêt au stand à 4 heures du matin et en effectuant tout le travail qu’ils ont fait sur la voiture tout au long du week-end.”

Interrogé pour savoir pourquoi sa voiture était mauvaise, Lewis Hamilton, n’a évidemment pas su répondre à cette question, mais il a tout de même proposé un joli deal, en rigolant.

“C’est à vous de me le dire”, a-t-il répondu.“C’est la question à un million de dollars. Si vous pouvez trouver la réponse, je vous donne un million de dollars.”

Alors qu’il ne reste plus que trois week-ends de course au volant de cette Mercedes avant de filer chez Ferrari, Hamilton avoue avoir “hâte d’être à Noël.”

“Je ne me bats pas pour le championnat”, explique Hamilton. “Peu importe, en fait, où nous terminons le championnat. Je me fiche de finir devant ou derrière George. Cela ne fait aucune différence pour moi.”

“Je veux juste garder la voiture hors du mur et essayer de marquer des points si je le peux pour l’équipe. S’ils me donnent une voiture qui ne rebondit pas sur la piste lors des prochaines courses, alors j’espère que nous pourrons obtenir un meilleur résultat. Mais oui, j’ai hâte d’être à Noël.”

Lire aussi : Verstappen “sur un pied d’égalité” avec Schumacher après sa victoire au Brésil ? 

Stats – Verstappen met fin à 11 GP sans victoire ; tous les vainqueurs 2024

En remportant le Grand Prix de Sao Paolo, au Brésil, Max Verstappen a repris un net avantage dans la course au titre mondial 2024, qu’il est en mesure de sceller dès la prochaine manche, sur le Grand Prix de Las Vegas.

Pourtant, même si l’on pourrait avoir l’impression que le Hollandais domine sur le monde de la F1 de manière totale, il est important de rappeler que ce succès sur la piste humide d’Interlagos marquait la fin d’une longue période de disette pour celui qui n’avait effectivement plus l’habitude de voir les dimanche de GP s’enchainer sans trophées de victoire.

Cela faisait 11 GP que Max Verstappen n’avait pas gagné. Autre statistique étonnante de cette saison 2024, son rival principal, Lando Norris, n’a remporté que très peu de courses le dimanche ; pas plus, en tout cas, que plusieurs autres pilotes. L’échec de Verstappen à réaliser un monopole sur la première marche du podium en 2024 de la même façon qu’il le faisait en 2023 a eu pour conséquence de voir de nombreux pilotes vainqueurs en F1 en 2024, mais celles-ci se sont fortement éparpillées, ce qui a permis à Verstappen de conserver une forte avance créee par sa domination de début de saison.

Voici la liste des vainqueurs des différents Grands Prix de cette saison F1 2024, qui permet notamment de voir que sept pilotes ont remporté au moins un GP cette saison et que la seule équipe du top 4 dans laquelle un seul pilote a été victorieux est Red Bull : Sergio Pérez est en effet notablement l’unique pilote des huit engagés chez les top teams à ne pas avoir sabré le champagne au sommet en 2024…

Voir aussi : Le classement du championnat du monde de F1 2024

Le calendrier F1 2024 et les vainqueurs de GP

Date Grand Prix Vainqueur Equipe
2 mars GP de Bahrein Max Verstappen Red Bull
9 mars GP d’Arabie Saoudite Max Verstappen Red Bull
24 mars GP d’Australie Carlos Sainz Ferrari
7 avril GP du Japon Max Verstappen Red Bull
21 avril GP de Chine Max Verstappen Red Bull
5 mai GP de Miami Lando Norris McLaren
19 mai GP d’Emilie Romagne Max Verstappen Red Bull
26 mai GP de Monaco Charles Leclerc Ferrari
9 juin GP du Canada Max Verstappen Red Bull
22 juin GP d’Espagne Max Verstappen Red Bull
30 juin GP d’Autriche George Russell Mercedes
7 juillet GP de Grande-Bretagne Lewis Hamilton Mercedes
21 juillet GP de Hongrie Oscar Piastri McLaren
28 juillet GP de Belgique Lewis Hamilton Mercedes
25 août GP des Pays-Bas Lando Norris McLaren
1 septembre GP d’Italie Charles Leclerc Ferrari
15 septembre GP d’Azerbaidjan Oscar Piastri McLaren
22 septembre GP de Singapour Lando Norris McLaren
18 octobre GP des Etats-Unis Charles Leclerc Ferrari
27 octobre GP du Mexique Carlos Sainz Ferrari
3 novembre GP du Brésil Max Verstappen Red Bull
 
Verstappen a remporté à lui seul 8 succès en 2024. 12 autres succès sont revenus à des pilotes ne roulant pas pour Red Bull : 5 chez McLaren, 4 chez Ferrari, 3 chez Mercedes.  

Les dates du calendrier F1 2024 : les GP restants

Il reste encore trois manches du championnat du monde de Formule 1 à disputer. Ces manches de tiendront au mois de novembre et début décembre. Avec son avance au championnat du monde des pilotes, Max Vertappen dispose statistiquement d’une chance énorme de remporter un quatrième titre mondial en autant d’années consécutives. 

Pour remporter la couronne 2024, Vertappen peut « simplement » s’imposer sur le Grand Prix de Las Vegas, prochaine manche du calendrier, à condition que Lando Norris ne termine pas au moins deuxième.

23 novembre GP de Las Vegas
1 décembre GP du Qatar
8 décembre GP d’Abou Dhabi

Affaire des pressions de pneus : Mercedes s’en sort avec une simple amende

L’écurie Mercedes avait été convoquée chez les commissaires pour une infraction liée à l’ajustement de la pression des pneus de ses pilotes. 

Alors qu’il était reproché à Mercedes d’avoir ajusté les pressions de pneus avec des roues déjà montées sur les deux voitures suite au départ avorté, l’écurie allemande s’en sort avec une simple amende de 10 000 euros au total (5 000 euros pour chaque voiture).

La justification des commissaires 

“Après que le départ de la course soit avorté, le délai de 10 minutes a été immédiatement respecté pour le nouveau départ”, a débuté l’explication des commissaires. “Compte tenu de la configuration du circuit et du point d’accès à la grille depuis la voie des stands, le temps nécessaire à l’équipe pour se rendre sur la grille a été prolongé. Le portail d’accès à la grille n’a pas été ouvert immédiatement.”

“La FIA a reconnu que, compte tenu de ce court délai, il était extrêmement difficile, voire impossible, pour les équipes de suivre la procédure prescrite dans la directive technique.”

“Le délégué technique de la FIA a stipulé que la pression des pneus, bien qu’ayant été ajustée par l’équipe, se trouvait dans les valeurs autorisées.”

“Compte tenu des circonstances inhabituelles entourant le timing comprimé, le départ avorté, la logistique d’accès à la grille de départ et compte tenu de la stipulation du délégué technique selon laquelle les pressions des pneus étaient dans les valeurs autorisées, les commissaires sportifs déterminent qu’une amende pour infraction à la procédure est appropriée dans ce cas.”

“Normalement, une infraction de cette nature, au cours d’une séance de compétition, entraînerait une pénalité sportive, mais celle-ci n’est pas appropriée dans ce cas. Toutefois, cette décision ne doit pas être considérée comme un précédent pour toute infraction similaire à l’avenir, car les circonstances sont considérées comme uniques.”

Lire aussi : Les classements F1 après le GP du Brésil : Alpine fait le coup de l’année

Départ avorté, pression de pneus : la FIA enquête avant les résultats définitifs

Max Verstappen a remporté le Grand Prix du Brésil en partant depuis la 17e position de la grille en venant à bout d’une course extrêmement animée par les conditions météorologiques et la confusion que celle-ci a causé dans la mise en place de nombreux protocoles ou le respect de certaines règles sportives.

La victoire de Verstappen ne fait l’objet d’aucune enquête mais la situation de plusieurs pilotes est suivie de près après l’arrivée du GP de Sao Paolo.

Les pressions de pneus de Mercedes questionnent

Mercedes est actuellement entendu par les commissaires de la FIA, mais l’on ne sait pas combien de temps il faudra pour que la décision soit rendue après qu’ils aient entendu les éléments de l’équipe.

Gardez donc un œil sur F1Only pour connaître les résultats de cette affaire ! Il est reproché à Mercedes d’avoir roulé avec des pressions de pneumatiques ne respectant pas les directives mises en place, après qu’elles aient été changées sur la grille de départ lors de l’interruption de course par drapeau rouge.

Quatrième, George Russell est le principal concerné par cette enquête. Lewis Hamilton a connu un Grand Prix difficile, conclu à la dixième place. Un seul point est en jeu dans le cas du septuple champion du monde. 

Les commissaires étudient le départ avorté

On pourrait penser que les stratèges et les météorologues ont eu l’après-midi la plus chargée, mais non, les commissaires ont aussi largement de quoi faire !

Le panel a déjà enquêté sur toute une série d’incidents en course et distribué des pénalités de temps mais leur travail n’est pas encore terminé.

Les commissaires doivent également déterminer ce qu’il faut au sujet de Norris, Russell, Tsunoda et Lawson, partis pour un deuxième tour de formation après un départ avorté, alors qu’ils auraient dû rester sur la grille.

L’ensemble de la procédure de départ de la grille s’est trouvée fortement altérée lorsque ces derniers n’ont pas respecté le code en vigueur suite à la sortie de piste de Lance Stroll dans le tour de formation.

Vidéo – Lewis Hamilton au volant de la McLaren d’Ayrton Senna de 1990

Lewis Hamilton a pris le volant de la McLaren d’Ayrton Senna de la saison 1990 ce dimanche, sur le circuit d’Interlagos.

Initialement prévu ce samedi, Hamilton a finalement pu prendre le volant de la monoplace de son idole, Ayrton Senna, ce dimanche entre les Qualifications et le Grand Prix du Brésil.

Sur une piste détrempée, le Britannique a pu rendre hommage à Ayrton Senna, 30 ans après son décès.

Lire aussi : Norris poleman d’une séance marquée par les crashs et les drapeaux rouges 

 

 

Lewis Hamilton “garde un oeil” sur les performances de Ferrari

Lewis Hamilton, actuellement engagé en F1 avec Mercedes, observe de près les performances de sa future écurie, la Scuderia Ferrari.

L’annonce du départ de Lewis Hamilton de Mercedes vers Ferrari remonte au mois de février dernier. De l’eau a coulé sous les ponts, et les événements récents en F1 nous ont peut-être fait oublier qu’un nouveau septuple Champion du monde de Formule 1 arrivera chez Ferrari en 2025.

Lewis Hamilton vit une saison en dents de scie, victorieux à deux reprises (Grande-Bretagne et Belgique), il fait également face à des week-ends cauchemardesques, comme le Grand Prix des États-Unis.

Si le septuple Champion du monde ne compte probablement pas les jours qui le rapprochent de Maranello, lui qui a noué une vraie relation avec l’équipe basée à Brackley, il avoue tout de même observer du coin de l’œil les récentes performances de sa future écurie. “Je suis très intéressé par mon avenir, bien sûr. Et donc, à cet égard, je garde un œil, oui. Je surveille tout ce qui se passe.

De son côté, Lewis Hamilton est encouragé par les performances des monoplaces rouges et de la bonne dynamique de la firme italienne.

Et c’est assez incroyable de voir l’ascension de la McLaren, puis de la Ferrari lors des dernières courses, de voir leur progression. [J’essaie] simplement de garder un œil sur la voiture de chacun et sur ce qu’ils changent et ce qu’ils ajoutent.

Vous savez, nous regardons tous les vidéos, tous les pilotes, nous regardons tous les tours de piste et nous essayons toujours de voir où nous pouvons gagner du temps. Et il y a des voitures qui réagissent différemment, mieux ou moins bien dans certains domaines.

Lire aussi : Lewis Hamilton va conduire une McLaren d’Ayrton Senna ce week-end au Brésil

Les adieux d’Hamilton à Mercedes

Ferrari a dépassé Red Bull au championnat des constructeurs et occupe désormais la deuxième place du classement avec en ligne de mire, l’écurie McLaren. Si la Scuderia Ferrari continue sur cette lancée, Lewis Hamilton pourrait alors rejoindre en 2025 l’écurie Championne du monde des constructeurs.

Le septuple Champion du monde de Formule 1 aurait bien aimé donner un dernier titre à son écurie, mais force est de constater que Mercedes n’est pas en mesure de jouer la gagne avec Ferrari, McLaren et Red Bull.

Bien sûr, c’est ce que nous aurions tous aimé, être dans la lutte pour le championnat”, a-t-il conclu.

Lire aussi : Hamilton se moque du pilotage de Verstappen à Mexico

Lewis Hamilton va conduire une McLaren d’Ayrton Senna ce week-end au Brésil

Lewis Hamilton va prendre le volant de la McLaren MP4/5B (1990) d’Ayrton Senna ce week-end à São Paulo en hommage au triple Champion du monde brésilien, décédé il y a 30 ans.

Lewis Hamilton, grand fan d’Ayrton Senna, est le pilote “choisi” pour conduire une des F1 de son idole ce week-end à São Paulo, rapporte le média brésilien réputé, Grupo Bandeirantes.

À l’occasion du 30e anniversaire de la mort de l’icône brésilienne, un événement “Senna Sempre” devrait se dérouler ce samedi 2 novembre à 21h (heure française) sur le circuit d’Interlagos à São Paulo.

C’est ainsi que Lewis Hamilton sera au volant de la McLaren de 1990, la MP4/5B, une monoplace qui a permis à Ayrton Senna de conquérir son deuxième titre mondial, au Japon, dans des circonstances pour le moins polémiques.

Le Brésilien avait tout simplement sorti son rival pour le titre dès le départ, un certain Alain Prost, s’assurant ainsi sa deuxième couronne mondiale après celle remportée en 1988.

Lire aussi : Wolff prêt à sacrifier la fin de saison de Mercedes pour gagner début 2025

Hamilton au volant d’une F1 de Senna, pas une première 

Mettre Lewis Hamilton, septuple champion du monde, dans cette monoplace a évidemment une certaine logique, lui qui a été fait citoyen d’honneur du Brésil, et qui est un fan d’Ayrton Senna.

Après avoir égalé le nombre de poles de Senna au Canada en 2017 (65), il avait reçu un de ses casques de la part de la famille du Brésilien.

Ce n’est pas la première fois que Lewis Hamilton va conduire une F1 de Senna. Cela avait déjà été le cas en 2009 où dans le cadre de l’émission Top Gear, il avait pris le volant de la McLaren MP4/4 de 1988.

Ce week-end, le Britannique va donc avoir une nouvelle opportunité de conduire une des monoplaces de son idole, mais cette fois, ce sera au Brésil sur le tracé d’Interlagos, dans le cadre d’un événement hommage au triple Champion du monde.

Lire aussi : Vidéo – La bande-annonce de la série “Senna” qui va sortir sur Netflix

Hamilton se moque du pilotage de Verstappen à Mexico

Lewis Hamilton, pilote pour l’écurie Mercedes, a reconnu s’être douté pendant la course que le panache du fumé qu’il avait aperçu devait avoir un lien avec Max Verstappen.

Dans les premiers tours du Grand Prix du Mexique, Max Verstappen et Lando Norris ont une nouvelle fois livré bataille en piste, mais aussi en dehors. Les deux hommes se battaient alors pour le gain de la seconde position, détenue à ce moment de la course par le pilote Red Bull.

Mais à l’image de la fin de course du Grand Prix des États-Unis, Max Verstappen n’a rien fait pour laisser le moindre espace à Lando Norris, contraint à deux reprises de passer les quatre roues au-delà des lignes blanches.

Au volant de sa Mercedes, Lewis Hamilton ne pouvait pas se battre aux avant-postes, toutefois, il s’est rapidement douté du nom de celui qui avait provoqué l’apparition d’un panache de fumée.

Pour ses manœuvres des virages 4 et 7 sur Lando Norris, Max Verstappen a reçu deux pénalités de dix secondes.

Lire aussi : Martin Brundle sur Max Verstappen : « Je déteste quand il fait ce genre de choses »

Hamilton taquine son ancien rival

Lewis Hamilton n’a pas clairement vu ce qu’il s’était passé devant lui, mais il s’est rapidement fait une idée.

Je ne l’ai pas vu”, a déclaré le septuple champion du monde de F1. “Je pouvais voir un groupe de voitures devant et j’ai vu un panache de fumée, comme de la poussière et je savais que c’était – je savais que ça devait être [Verstappen]”. Tout en ajoutant en souriant, “Genre, c’est sûr que c’était lui.

Lewis Hamilton sait de quoi il parle et sait ce que Lando Norris doit endurer depuis quelques courses. En effet, le septuple Champion du monde s’est déjà frotté à Max Verstappen, notamment lors de la saison 2021 de F1.

“J’en ai fait l’expérience à de nombreuses reprises avec Max. Vous ne devriez pas pouvoir lancer la voiture à l’intérieur et être en tête, puis partir, et conserver la position. Cela a toujours été une zone grise”, a déclaré Hamilton. “C’est pourquoi il [Verstappen] s’en est tiré pendant si longtemps.

Lire aussi : Norris : “Je savais à quoi m’attendre” avec Verstappen

Lewis Hamilton dépité : toujours le même problème en Qualifications

Lewis Hamilton, sixième sur la grille à Mexico, a une nouvelle fois subi une Mercedes “complètement différente” en Qualifications.

Les séances de Qualifications se suivent et se ressemblent pour Lewis Hamilton, recordman de poles en F1 (104). Alors qu’il se sentait à l’aise en EL3, le Britannique ne comprend pas pourquoi sa W15 était différente 2h30 plus tard, sans grand changement effectué.

Lors de la dernière séance d’Essais Libres, Hamilton avait signé le cinquième temps à cinq dixièmes d’Oscar Piastri, détenteur du meilleur chrono. Il avait surtout devancé George Russell de près de trois dixièmes.

En revanche, Russell a terminé devant Hamilton lors de chacune des parties des Qualifications. En Q3, l’écart était même de 0.295s.

“Je perds tout le temps [au tour], c’est pourquoi j’ai été si mauvais en Qualifications toute l’année”, a expliqué Lewis Hamilton à Sky Sports F1. “C’est une chose normale et j’y suis habitué. Nous avons tout fait. Nous avons travaillé dur dans l’ombre, comme tout le monde, pour mettre la voiture dans une bonne position.”

“Le feeling était bon lors de la dernière séance d’essais, alors nous nous sommes dit : ‘Ne touchons à rien, ne faisons rien’. Nous n’avons changé que l’aileron arrière et la différence est radicale.”

Lire aussi : Norris se méfie plus de Ferrari que de Verstappen en course

Hamilton : “Chaque fois que j’arrive aux Qualifications, la voiture est complètement différente”

Alors qu’il ne lui reste plus que quatre séances de Qualifications (et deux Qualifications Sprint) chez Mercedes, le septuple Champion du monde semble résigné quant à ces changements inattendus qu’il subit au volant.

“Chaque fois que j’arrive aux Qualifications, la voiture est complètement différente. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est comme ça.”

Alors que George Russell a participé aux Qualifications avec une Mercedes ne possédant pas les dernières évolutions suite à ses récents crashs, Lewis Hamilton tente de positiver, en espérant tirer un bénéfice de cette comparaison entre les deux voitures.

“Peut-être que George est plus à l’aise avec l’ancien package. Je ne sais pas, nous verrons. Nous aurons une bonne idée de ce qui est le mieux”, a conclu Hamilton.

Lire aussi : La grille de départ F1 du Grand Prix du Mexique 2024

Villeneuve estime qu’Hamilton “n’a pas le langage corporel d’un vainqueur”

Jacques Villeneuve, Champion du monde de Formule 1 en 1997, estime que Lewis Hamilton manque sérieusement de confiance en lui à la suite de son abandon au Grand Prix des États-Unis.

Lewis Hamilton a vécu un week-end plutôt cauchemardesque à Austin le week-end dernier. Après avoir réalisé une course Sprint plutôt anonyme, le pilote Mercedes n’est pas parvenu à s’extirper de la Q1 lors de la séance qualificative. Pire, le septuple Champion du monde a été contraint d’abandonner en tout début de course après avoir perdu le contrôle de sa W15.

Jacques Villeneuve a souligné le fait que le Britannique allait devoir changer d’état d’esprit avant de rejoindre Ferrari la saison prochaine.

Je ne pense pas que Lewis pense à Ferrari. Il pense à lui-même et à la façon dont les choses se passent pour lui. C’est la première fois qu’il sort de la piste en course. Il n’est vraiment pas dans une bonne position. Cela n’aide pas sa conduite. Il faut qu’il sorte de cet état d’esprit avant d’aller chez Ferrari”, a déclaré le Canadien à CanadaCasino.Ca.

Lire aussi : Toto Wolff dédouane Lewis Hamilton : “100%” la faute de la voiture

Villeneuve : Hamilton “n’est pas le vainqueur tueur que nous avons vu dans le passé”

Lewis Hamilton vit une saison à deux vitesses, fort de deux succès en Grand Prix cette année, à Silverstone ainsi qu’à Spa, le Britannique et son écurie sont sur une mauvaise pente depuis quelques Grands Prix. Neuvième à Bakou grâce à l’abandon de Carlos Sainz et Sergio Pérez, sixième du Grand Prix de Singapour à plus de 80 secondes du leader et abandon à Austin.

C’est difficile d’enchaîner autant de courses. Vous n’avez pas vraiment le temps de changer, mais il vient d’avoir trois semaines de repos et il n’est pas revenu meilleur. Je n’ai aucune idée de ce qui se passe dans sa tête, mais il sera heureux si Ferrari lui donne une meilleure voiture que Mercedes. Il va dans une bonne voiture, et de ce point de vue, il doit être heureux.

Jacques Villeneuve poursuit et estime que Lewis Hamilton “n’a pas le langage corporel d’un vainqueur.”

Mais d‘une manière générale, son comportement indique qu’il n’a pas le langage corporel d’un vainqueur de course. Il n’est pas le vainqueur tueur que nous avons vu dans le passé. Il doit retrouver sa forme et son attitude d’antan avant de partir, car Ferrari n’est pas une équipe facile à vivre”, a conclu le consultant de Canal +.

Lire aussi : Lewis Hamilton “dévasté” après une sortie de piste inhabituelle

Antonelli sera au volant de la Mercedes d’Hamilton lors des EL1 à Mexico

Andrea Kimi Antonelli, futur coéquipier de George Russell chez Mercedes, sera de retour en EL1 au volant de la W15 de Lewis Hamilton ce week-end à Mexico.

Le jeune pilote italien va une nouvelle fois cette saison participer à une séance d’Essais Libres 1, lors du week-end du Grand Prix de Mexico City. Cette fois-ci il remplacera Lewis Hamilton lors de la première séance d’essais. Le règlement de la FIA stipule que tous les pilotes de F1 doivent s’abstenir de participer à une séance FP1 chaque saison pour un débutant qui n’a pas pris part à plus de deux Grands Prix. A noter que cette obligation passera à deux la saison prochaine.

Ce sera donc la première fois que le public verra Andrea Kimi Antonelli au volant d’une F1 depuis qu’il a été officiellement annoncé comme pilote Mercedes à compter du début de la saison 2025.

Je suis impatient de piloter en première phase et d’aider l’équipe à prendre un bon départ en piste ce week-end”, a déclaré le pilote italien. “C’est un nouveau circuit pour moi et j’ai travaillé dur pour m’y préparer. L’altitude le rend unique et c’est un défi que j’ai hâte de relever. Je tiens à remercier l’équipe de m’avoir donné l’occasion de contribuer à ce projet.

Lire aussi : Andrea Kimi Antonelli veut “remporter quelques victoires” dès 2025

Andrea Kimi Antonelli a déjà effectué de nombreux essais aux volants de monoplaces Mercedes plus anciennes. Il a également piloté la W15 de George Russell lors des EL1. Toutefois, i avait effectué peu de tours, se crashant assez rapidement dans le dernier virage du circuit de Monza.

Après avoir reconnu que Mercedes était en partie responsable de cet incident, Toto Wolff a déclaré qu’il avait “hâte de voir Kimi poursuivre son développement sur la piste au Mexique.

En Formule 2, l’italien a remporté deux courses, un premier succès lors de la course sprint de Silverstone puis un second en Hongrie deux semaines plus tard. Il est par la suite monté sur le podium à Bakou en septembre dernier. Il figure aujourd’hui à la sixième place du Championnat des pilotes.

Toto Wolff dédouane Lewis Hamilton : “100%” la faute de la voiture

Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, a défendu Lewis Hamilton après sa sortie de piste dès le deuxième tour du Grand Prix des États-Unis.

Le septuple Champion du monde a connu une rare mésaventure à Austin : perdre le contrôle de sa voiture et partir en tête-à-queue dès le début de la course. 

Toto Wolff lui ne croît pas à une erreur de son pilote. Le directeur de l’écurie Mercedes a, en effet, indiqué à Sky Sports F1 que la responsabilité était à mettre à “100%” sur le compte de la voiture. “Lewis Hamilton ne perd pas la voiture au [deuxième] tour comme ça”, a-t-il également ajouté au micro de la chaîne britannique.

Toto Wolff s’est ensuite exprimé plus en détail sur cette étrange perte de contrôle, dans un week-end où Mercedes apportait des évolutions.

“D’après moi, pour le moment, c’est à 100% pas la faute de Lewis et cela ne veut pas dire que je le protège”, a affirmé par ailleurs Wolff aux médias à Austin. “Il est clair qu’il y avait des rafales, qu’il y avait une aspiration, comment tout cela interagit-il ? Je ne pense pas que nous ayons un problème fondamental avec les améliorations. Je pense qu’il s’agit plutôt d’interactions, plus des éléments aéro et mécaniques.”

Lire aussi : Lewis Hamilton “dévasté” après une sortie de piste inhabituelle

Les évolutions conservées au Mexique

“Et donc, nous allons continuer avec les améliorations, cela n’a pas de sens de ne pas le faire parce qu’il y a beaucoup de temps au tour que vous laissez sur la table”, poursuit Toto Wolff. “Mais d’un autre côté, il faut être très ouvert d’esprit.”

“Il s’agit plutôt de comprendre pourquoi nous avons une voiture qui, le vendredi, est de loin la plus rapide avant la situation de Colapinto. [Hamilton] avait quatre dixièmes d’avance et le dernier secteur était juste perturbé, mais il aurait été le plus rapide, et puis le samedi, [la voiture] s’est transformée.”

“En course Sprint, nous avions une suspension cassée, c’est une explication. Nous l’avons réparée en qualifications, mais plus rien n’allait, nous avions du mal à trouver le rythme. [Dimanche], il y a eu un incident dans ce virage qui est sorti de nulle part, il ne poussait pas du tout.”

Lire aussi : Max Verstappen exploite-t-il une faille dans la règlementation de la FIA ?

Lewis Hamilton “dévasté” après une sortie de piste inhabituelle

Lewis Hamilton est revenu sur sa sortie de piste en tout début de course à Austin l’obligeant à abandonner.

Le septuple Champion du monde a perdu sa Mercedes au virage 19, au même endroit que son coéquipier la veille en qualifications. Contrairement à George Russell, Hamilton n’a pas tapé mais s’est retrouvé coincé dans les graviers, signifiant la fin de sa course.

Interrogé après sa sortie de piste, le Britannique a révélé qu’il n’était même pas en train d’attaquer au moment où sa monoplace est partie en tête-à-queue.

“Cela ne s’est jamais produit auparavant,” a indiqué Hamilton à Sky Sports F1. “Une première pour tout, je suppose. Je ne poussais même pas vraiment à ce moment-là. La voiture s’est mise à rebondir et Bono [son ingénieur de course, ndlr] a dit que j’avais juste un vent arrière de 40 km/h, mais la roue gauche rebondissait en l’air et j’ai perdu l’arrière de la voiture.”

“Nous sommes parfois en train de rouler sur trois roues, c’est un problème pour nous. Je n’avais juste jamais eu cela auparavant. La même chose est arrivée à George avec cette nouvelle évolution pour laquelle nous avons travaillé si dur pour l’apporter. Il fait heureusement du bon travail mais il a l’ancien package et il sera intéressant de voir s’il y a des enseignements à en tirer.”

Lire aussi : Norris dénonce les décisions “peu constantes” de la FIA

Hamilton s’excuse auprès de son équipe

“C’est vraiment contrariant, je suis vraiment désolé pour toute l’équipe à l’usine”, a poursuivi Lewis Hamilton. “Je n’avais jamais fait de tête-à-queue en course, je crois. Ce n’est pas que je n’étais pas concentré, j’ai été pris par surprise par ce rebond et je suis évidemment dévasté.”

“Mais je continue à avancer, qu’est-ce que je peux faire ? Je vais juste essayer de mieux me préparer pour la semaine prochaine et j’espère que la voiture sera dans une meilleure position.”

Lewis Hamilton n’aura pas le temps de cogiter très longtemps puisque la F1 se rend dès ce week-end à Mexico, pour la 20e manche de la saison.

Lire aussi : Verstappen : “Je n’ai poussé personne dehors”

Hamilton a offert à Russell les nouvelles pièces de sa Mercedes

Lewis Hamilton vit à Austin un week-end cauchemardesque, sur une piste qui pourtant lui a toujours réussi par le passé. Transparent sixième en course sprint il a ensuite échoué à la 19e place des qualifications.

Alors que son voisin de garage, George Russell est parvenu à hisser sa monoplace en Q3, il a finalement terminé les qualifications dans le mur, détruisant une bonne partie de sa Mercedes. Des dégâts handicapants pour le jeune britannique qui utilisait ce week-end de nouvelles pièces qui étaient censées améliorer le comportement de la W15.

Mais plusieurs heures après la fin de la séance, on a appris que Lewis Hamilton allait donner ses nouvelles pièces à George Russell.

Lewis m’a gentiment offert ses pièces”, a déclaré Russell. « C’est vraiment dommage. Tout le monde à la base mérite mieux, mais nous repoussons tous les limites ici pour essayer de placer la voiture sur la première ligne et de nous battre pour obtenir de bons résultats.

Lire aussi : Vidéo ; Le crash de George Russell en Q3 à Austin

Le crash de George Russell résulte probablement d’un excès d’engagement, lors des qualifications du Grand Prix des États-Unis. Russell a expliqué qu’il surcompensait le déficit de rythme que Mercedes a connu en qualifications par rapport à vendredi.

J’étais dans un tour très fort. J’avais cinq dixièmes d’avance à un moment donné, mais la voiture m’a échappé dans le secteur 3 et j’ai ensuite eu un accident. J’ai juste tenté de trouver quelque chose qui, en toute honnêteté, n’était pas là et j’en ai payé le prix. Donc, oui, je suis vraiment contrarié par la façon dont cela s’est terminé, je ne sais pas quoi dire.

George Russell a déclaré être perdu, ne reconnaissant pas la voiture qu’il avait entre les mains en comparaison de celle qu’il avait lors de la qualification sprint.

Vendredi, nous avions une voiture, Lewis et moi, qui nous battions pour la pole position. Samedi, nous étions tous les deux presque éliminés en Q1 et j’étais à six dixièmes de la pole au début de la Q3.

J’étais vraiment déçu parce que l’équipe a travaillé très dur pour apporter ces améliorations à la voiture”, a-t-il conclu.

Lire aussi :Hamilton démoralisé après son 19e temps : “La voiture était un cauchemar”

Hamilton pensait jouer la pole à Austin, “j’avais quatre dixièmes d’avance”

Le  pilote portant le numéro 44 estime que les drapeaux jaunes l’ont privé de la pole position lors des qualifs sprint à Austin

Lewis Hamilton aurait-il pu signer la pole de la qualification sprint du Grand Prix des États-Unis ? Le septuple Champion du monde en est convaincu, malheureusement pour lui, il a été gêné par un drapeau jaune lors de son seul tour rapide.

Après avoir effectué une séance d’essais libres plutôt en demi-teinte (P6), Lewis Hamilton imprimait un rythme bien plus impressionnant lors de la qualif sprint. Lors de la SQ3, les deux pilotes Mercedes sont rapidement sortis en piste, accompagnés par Franco Colapinto et sa Williams.

Lors de son unique tour rapide, Lewis Hamilton a dû lever le pied, la faute à l’agitation du drapeau jaune dans le deuxième secteur.

« Je n’ai pas eu de chance avec le drapeau jaune”, a déclaré Hamilton. “C’est comme ça. J’avais quatre dixièmes d’avance (sur son coéquipier).

Lire aussi : Ralf Schumacher sur Michael : “Même Hamilton ne pourra jamais l’égaler”

Le septuple champion du monde a donc levé le pied et s’est finalement qualifié septième, à plus d’une demi-seconde de du temps du poleman, Max Verstappen. De son côté, George Russell a terminé deuxième à seulement 0,012 seconde de la Red Bull.

Mercedes sur la bonne voie ? 

Toutefois, Lewis Hamilton ne se montre pas défaitiste et préfère voir le positif.

La bonne chose, c’est que l’équipe a fait un pas en avant avec la voiture. Les améliorations ont clairement fonctionné et je suis vraiment reconnaissant envers tout le monde à l’usine pour tout le travail accompli au cours de cette période, car cela a été un dur labeur pour tout le monde d’obtenir les améliorations et de s’assurer qu’elles fonctionnent. Ce n’est pas la fin, demain nous aurons une autre chance.

Lewis Hamilton s’élancera donc depuis la septième place sur la grille de départ de la course sprint. Son voisin de garage, George Russell s’élancera lui depuis la seconde marque, aux côtés de Max Verstappen. Puis dans la nuit de samedi à dimanche, le septuple Champion du monde de F1 aura une seconde chance d’inscrire sa Mercedes en haut de la feuille des temps, cette fois-ci pour le Grand Prix de dimanche.

Lire aussi : Qualifs Sprint – Verstappen de retour aux affaires, Pérez et Piastri déçoivent

Qualifs Sprint – Verstappen de retour aux affaires, Pérez et Piastri déçoivent

Max Verstappen a signé le meilleur temps de la qualification sprint. Il a devancé George Russell et Charles Leclerc. Oscar Piastri et Sergio Pérez ont respectivement été éliminés en SQ1 et SQ2. 

Oscar Piastri piégé par les limites de pistes

Les 20 pilotes se sont élancés pour 12 minutes de qualifications, tous équipés de pneus médiums. D’entrée, Max Verstappen est allé signer un chrono en 1:34.968. Un temps rapidement battu par Lando Norris, Kevin Magnussen et Yuki Tsunoda. En forme lors des EL1, les Ferrari de Leclerc et de Sainz se sont provisoirement placées en première et troisième position.

À cinq minutes de la fin de cette SQ1, les pilotes dans la zone rouge étaient, Esteban Ocon, Nico Hülkenberg, Valtteri Bottas, Zhou Guanyu et Sergio Pérez.

Sur une deuxième tentative, Max Verstappen est parvenu à remonter en troisième position. À cet instant de la séance, Lewis Hamilton (1er), Charles Leclerc, Max Verstappen et Lando Norris se tenaient en seulement 79 millièmes.

Alors qu’il pensait s’être mis à l’abri, Oscar Piastri a vu son temps être annulé pour avoir dépassé les limites de la piste. Le pilote australien a finalement échoué à la 16e position. Esteban Ocon 17e, Alexander Albon 18e, Valtteri Bottas 19e et Zhou Guanyu 20e complètent la liste des éliminés.

Pierre Gasly, 15e, se qualifie de justesse en SQ2, lui qui profite ce week-end d’un package d’évolution sur son Alpine.

Charles Leclerc a finalement signé le meilleur temps de la SQ1 (1:33.647), il a devancé Lewis Hamilton, Max Verstappen, Lando Norris et Carlos Sainz.

Nouveau coup d’arrêt pour Sergio Pérez éliminé en SQ2

Les 15 pilotes rescapés se sont donc élancés dans cette SQ2, toujours en pneus médiums, mais cette fois-ci pour 10 minutes.

En difficulté lors des EL1, les pilotes Mercedes sont parvenus à trouver le bon réglage, leur permettant de se placer en haut de la feuille des temps. Toutefois, les Ferrari de Sainz et de Leclerc semblaient encore mieux armées dans cette séance qualificative.

À deux minutes de la fin de cette seconde partie de séance, Sainz détenait le meilleur temps provisoire (1:33.274), il devançait alors Max Verstappen, Lewis Hamilton, Charles Leclerc et George Russell.

Au passage du drapeau à damier, Sergio Pérez échoue à la 11e place et est le premier pilote éliminé devant un pilote qui louche sur le baquet du Mexicain, Liam Lawson. Pierre Gasly, Lance Stroll et Fernando Alonso complète la liste des pilotes éliminés en SQ2. Surprise, Franco Colapinto est parvenu à hisser sa Williams en SQ3.

Verstappen s’élancera depuis la première place sur la grille de départ de la course sprint

C’est avec cette fois-ci des pneus tendres que les dix pilotes restants se sont élancés en SQ3. Les deux Mercedes et Lewis Hamilton et de George Russell ont rapidement rejoint la piste, en compagnie de la Williams de Franco Colapinto.

Sur une seule tentative avec les pneus tendres et au bout du suspense, Max Verstappen est parvenu à signer le meilleur temps de la séance, d’un souffle devant George Russell (+0.012). Le top cinq a été complété par Charles Leclerc, Lando Norris et Carlos Sainz.

Les deux Haas de Nico Hülkenberg (6e) et Kevin Magnussen (8e) réalisent une belle opération à domicile.

Le classement des Qualifications Sprint du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Max VerstappenRed Bull1:32.833S
2George RussellMercedes+0.012S
3Charles LeclercFerrari+0.226S
4Lando NorrisMcLaren+0.250S
5Carlos SainzFerrari+0.256S
6Nico HülkenbergHaas+0.350S
7Lewis Hamilton Mercedes+0.545S
8Kevin MagnussenHaas+0.565S
9Yuki TsunodaVCARB+0.969S
10Franco ColapintoWilliams+1.573S
11Sergio PerezRed Bull1:34.244M
12Pierre GaslyAlpine1:34.363M
13Lance StrollAston Martin-M
14Fernando Alonso Aston Martin -M
15Liam LawsonVCARB-M
16Oscar Piastri McLaren 1:34.881M
17Esteban OconAlpine1:34.917M
18Alex AlbonWilliams1:35.054M
19Valtteri BottasSauber1:35.148M
20Guanyu ZhouSauber1:36.472M

Essais Libres 1 – Ferrari frappe d’entrée à Austin

Après plusieurs semaines d’interruption, qui vous ont probablement paru très longues, la Formule 1 reprend ses droits ! Le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du Championnat, se déroulera à Austin au Texas. Week-end sprint oblige, nous n’assisterons qu’a une seule séance d’essais libres.

Retour à la compétition compliqué pour Mercedes

Avec une seule heure d’essais, les pilotes sont rapidement sortis en piste afin de reprendre leurs marques aux volants de leurs monoplaces. Plusieurs écuries sont arrivées à Austin avec des améliorations apportées à leurs F1. L’équipe à battre est McLaren qui mène aujourd’hui le classement des constructeurs.

La majorité des pilotes en piste ont monté des pneus durs sur leurs monoplaces. Parmi les 20 acteurs présents ce week-end, un homme fait son retour ; Liam Lawson. Le pilote néo-zélandais a pris la place encore chaude de Daniel Ricciardo, remercié par le giron Red Bull.

Premier pilote à partir à la faute, Pierre Gasly s’est vu perdre le contrôle de son Alpine au premier virage. Le pilote français a déclaré l’avoir perdue au moment de sauter sur les freins. Le premier temps de référence a été fixé par le leader du Championnat, Max Verstappen. Avec un temps en 1:35.538, le pilote Red Bull devançait Charles Leclerc (+0.013) et Carlos Sainz (+0.271).

La première grosse frayeur du week-end a été à mettre à l’actif de Lewis Hamilton qui a subi un énorme décrochage dans l’enchainement rapide du premier secteur. Son voisin de garage chez Mercedes, George Russell a rapporté à son ingénieur avoir failli perdre sa monoplace au même endroit.

Après vingt minutes de roulage, les Ferrari de Charles Leclerc (1:34.966) et de Carlos Sainz dominaient les débats devant la Mercedes de George Russell, la Red Bull de Max Verstappen et la McLaren de Lando Norris. Faisant son retour au volant d’une Visa Cash App Racing Bull, Lawson 12e accusait un petit retard de quatre dixièmes sur son coéquipier, Yuki Tsunoda.

Sergio Pérez toujours distancé par Max Verstappen

À la mi-séance, le top cinq n’avait pas changé, les pilotes et les écuries se concentrant sur des simulations de longs relais.

Premier pilote d’une “Top Team” à passer les pneus tendres, Max Verstappen a fait tomber le chrono à 1:33.855. Le pilote néerlandais a toutefois rapporté à son ingénieur que les pneus étaient trop froids au moment de lancer le tour. Équipé des mêmes pneus, Sergio Pérez accusait un retard de huit dixièmes sur son coéquipier. Se plaignant du comportement de sa monoplace dans les virages lents, le mexicain n’est parvenu à se rapprocher qu’à sept dixièmes sur sa seconde tentative.

Sur une piste largement resurfacée, notamment pour gommer un maximum de bosses, les pilotes ont souvent rencontré du sous-virage.

Carlos Sainz le plus rapide à Austin

Les débats se sont animés à dix minutes de la fin de la séance, les pilotes chaussant des pneus tendres. Avec les pneus à flancs rouges, le temps de Max Verstappen a rapidement été battu par Carlos Sainz, battant le temps du batave de plus de deux dixièmes.

Alors qu’il s’entrainait à optimiser son entrée dans la voie des stands, Oscar Piastri a manqué de peu de crasher sa monoplace dans le mur d’entrée. Coup de chaud pour l’Australien, tout de même félicité par son ingénieur pour avoir sauvé sa voiture.

Sur un deuxième tour sur la gomme tendre, Charles Leclerc est venu raccrocher le wagon se positionnant en seconde place du classement (+0.021). Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri sont venus compléter le top 10.

Ferrari réussit donc son retour après plusieurs semaines de pause, McLaren n’a pas encore trouvé le bon rythme, les Mercedes peinent à trouver du grip et enfin, Max Verstappen tient seul Red Bull à bout de bras.

Le classement des EL1 du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Carlos SainzFerrari1:33.602S
2Charles LeclercFerrari+0.021S
3Max VerstappenRed Bull+0.253S
4Lando NorrisMcLaren+0.266S
5Oscar Piastri McLaren +0.306S
6Lewis Hamilton Mercedes+0.361S
7George RussellMercedes+0.491S
8Kevin MagnussenHaas+0.494S
9Fernando Alonso Aston Martin +0.510S
10Yuki TsunodaVCARB+0.711S
11Nico HülkenbergHaas+0.762S
12Pierre GaslyAlpine+0.773S
13Liam LawsonVCARB+0.841S
14Alex AlbonWilliams+1.016S
15Lance StrollAston Martin+1.017S
16
Sergio PerezRed Bull+1.036S
17Esteban OconAlpine+1.204S
18Valtteri BottasSauber+1.439S
19Franco ColapintoWilliams+1.646S
20Guanyu ZhouSauber+3.617S

Les passionnants enjeux à 6 GP de la fin de la saison F1 2024

Après une inhabituelle pause de trois semaines, voici la F1 de retour, sur le Circuit des Amériques, pour la 19e manche du Championnat du monde de Formule 1 2024. Le premier des six week-ends de course épiques qui définiront cette saison au déroulé inattendu. Voici le menu passionnant qui nous attend ! 

Le pic des duels Red Bull / McLaren et Verstappen / Norris !

Alors que la saison de F1 se dirige vers une magnifique apothéose, les deux titres en jeu se joueront entre McLaren et Red Bull, avec possiblement Ferrari et Mercedes comme arbitres actifs de la partie. Les champions du monde de F1 en titre sont en pole position pour le titre des pilotes avec Max Verstappen. Bien que Lando Norris soit en pleine charge, il se pourrait que ce retour de l’Anglais sur Verstappen soit trop peu, trop tard.

McLaren a le vent en poupe. Ils mènent le championnat des constructeurs pour la première fois depuis des lustres, avec une équipe qui est montée en puissance progressivement depuis l’arrivée de Zak Brown aux commandes. Dirigée dans l’opérationnel par le méthodique Andrea Stella, elle dispose cette saison d’un package très efficace ayant bien évolué en cours de saison, et de deux pilotes redoutables, formant selon certains le line-up le plus homogène de la grille permettant de penser que la victoire peut être visée sur chacune des dernières manches de la saison.

Désormais, un discours beaucoup entendu dans le paddock est que ce championnat équipes 2024 n’est plus à gagner, mais potentiellement à perdre, pour McLaren. Red Bull semble dépassé pour de bon, et Sergio Pérez est aux abonnés absents.

Red Bull ne peut compter que sur une aile : Verstappen a accumulé près de 200 points de plus que Pérez n’a pu le faire. La forme du vétéran mexicain est sur une spirale descendante, et il semble même que celui-ci joue sa place et possiblement sa carrière sur ces six dernières courses de la saison. Cela inclut sa course à domicile, où les attentes seront extrêmement élevées et où le Mexicain est traité comme une véritable superstar par un public peu modéré qui, selon les dires, effraie même Liberty Media !

En revanche, chez McLaren, Oscar Piastri et Norris sont tous deux en train de livrer un travail des plus propres pour l’équipe. Restons lucides : le titre pilotes convoité par Norris reste difficile à aller chercher, tant il semble difficile d’imaginer que Verstappen puisse imploser : le Batave conserve un solide avantage mathématique, et même s’il est régulièrement dit que Norris peut s’imposer à chaque course, un simple score vierge, faux-pas ou problème technique lui serait probablement fatal, tandis que Verstappen dispose d’un à deux jokers : un luxe à six manches du terme de la saison.

Lando Norris (McLaren) et Max Verstappen (Red Bull) – ©️ Red Bull Content Pool

Plusieurs courses sprint au menu !

À noter que trois des prochaines manches comprendront une course sprint, ce qui signifie qu’il demeure beaucoup de points additionnels en jeu. Bien sûr, la bagarre pour les titres a des côtés captivants. Comment Piastri et Norris se comporteront-ils lors des prochaines courses ? Travailleront-ils ensemble ? Piastri donnera-t-il quelques laissez-passer à son coéquipier ? La dynamique sera passionnante à suivre.

D’un autre côté, Pérez ne peut faire pire qu’actuellement. Son orgueil et les enjeux pourraient pousser celui-ci à connaître une courbe ascendante sur ce qui est un faible graphique de performance. Pérez demeure capable de coups, est un vainqueur de GP et a par exemple été l’un des grands atouts de Verstappen lors de la finale d’Abu Dhabi 2021 face à Mercedes et Lewis Hamilton, gagnant même le titre de “Ministre de la Défense”. De bonnes qualifications de Pérez peuvent devenir un engrenage stratégique pour les premiers relais de McLaren.

Verstappen devra non seulement défendre ses propres ambitions de titre, mais aussi éviter à Red Bull de ne pas tomber plus bas dans la hiérarchie, car Ferrari n’est qu’à 34 points de Red Bull au classement des constructeurs de F1, avec des ambitions annoncées pour la deuxième place.

Christian Horner a aussi sa carrière à sauver

Dans le sillage de l’exode massif des cadres de haut niveau qui formaient l’épine dorsale de Red Bull et de tous ses succès au cours des deux dernières décennies, l’équipe entre dans une toute nouvelle ère, presque méconnaissable aujourd’hui par rapport à l’année dernière à la même époque.

Christian Horner est catégorique sur le fait que le team a de la ressource, que les postes seront pourvus par promotion interne et que les différences seront négligeables, mais cela reste difficile à croire au vu de l’évolution decrescendo de Red Bull en interne. Il est toutefois vrai que Red Bull est plus que tout autre team impacté par les plafonds budgétaires imposés par la F1.

Il reste impressionnant de se dire que l’équipe se dirigeait sans conteste vers les titres alors qu’elle n’avait parcouru qu’un tiers de la saison (sept victoires sur dix), mais qu’elle a soudainement perdu le fil à la mi-saison, comme si un interrupteur avait été actionné. Cela signifie aussi que le team de Milton Keynes est capable de rebondir.

Au-delà des deux premières équipes, bien sûr, Ferrari sera là et cherchera à nouveau à remporter quelques victoires. Sainz dispute ses six dernières courses avec la Scuderia avant de rejoindre Williams pour la suite de sa carrière, tandis que Leclerc attend Lewis Hamilton comme coéquipier et se souviendra peut-être avec émotion d’avoir eu l’Espagnol à ses côtés plutôt que le Britannique. L’avenir nous le dira.

Lewis Hamilton dispute ses six dernières courses avec Mercedes

Qui l’aurait cru il y a un an ? Hamilton passant chez Ferrari pour la saison 2025 est désormais une information absorbée, mais qui demeure sidérale pour la F1. Les courses à venir représenteront ses adieux à une équipe et à un constructeur qui l’ont si bien servi. Seul l’avenir nous dira si des victoires Ferrari viendront s’ajouter aux 105 succès du septuple Champion du Monde F1, remportés exclusivement avec le moteur Mercedes.

En tous les cas, l’histoire est belle, et le Britannique part avec la sérénité d’avoir de nouveau gagné avec Mercedes avant le grand départ, qui plus est à Silverstone.

Le départ de Hamilton permettra à George Russell de prendre la tête de Mercedes. Il bénéficiera d’un tout nouvel univers en tant que leader attendu et en accueillant Kimi Antonelli dans le garage.

Lewis Hamilton et Bono sur le podium à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne 2024

Colapinto réveille (un peu trop) Albon

L’arrivée de Franco Colapinto chez Williams a déclenché une autre lutte intrigante entre coéquipiers et a permis à Alex Albon de sortir d’une zone de confort dans laquelle Vowles et Sargeant l’avaient trop longtemps placé. L’improbable débutant s’est avéré être l’une des sensations de la saison 2024 de F1, voire la plus grande découverte de l’année.

Avec Carlos Sainz Jr qui rejoindra Williams l’an prochain, l’Argentin n’a pas de volant pour la saison 2025, alors même qu’il amène avec lui également un grand engouement de sponsors et du public argentin. Il a déjà tellement impressionné qu’il ne devrait plus tarder à se retrouver sur la grille de départ de la F1.

En attendant, Albon aura besoin de montrer de quel bois il est fait, d’autant plus que la vie sera également moins facile avec Sainz à bord en 2025. Les deux hommes pourraient s’inspirer de l’exemple de McLaren, où l’arrivée de Piastri après la destruction de Daniel Ricciardo par Norris a forcé l’Anglais à élever considérablement son niveau de jeu. Chaque week-end, les deux pilotes McLaren se mettent mutuellement à l’épreuve. Cela n’a été que bénéfique non seulement pour le duo, mais aussi pour l’équipe.

James Vowles, chez Williams, espère qu’il en sera de même, car Sargeant n’a jamais pu vraiment tester Albon, alors que Colapinto est sorti des starting-blocks en le faisant dès le premier jour dans la voiture.

Le duel Haas/VCARB sera passionnant

L’arrivée de Toyota avec effet immédiat comme partenaire technique et structurel de Haas est une grande nouvelle pour l’équipe américaine. Toyota insiste lourdement sur le fait que l’accord avec Haas n’est pas un retour en F1 en tant que tel.

Toutes les personnes impliquées dans cette opération nient que Toyota se trouve de retour en Formule 1 en tant que constructeur et affirment qu’il s’agit simplement d’un partenariat publicitaire/de marque/de technologie partagé avec Haas pour leur branche de course automobile, alias Toyota Gazoo Racing.

Le fait qu’Ayao Komatsu ait réussi à marier une équipe américaine propulsée par un moteur italien avec le constructeur automobile japonais (le plus grand de la planète avec ses 10,8 millions de voitures produites par an), est sans conteste une très belle réussite.

Dès le Grand Prix des États-Unis, la course à domicile de Haas, le partenariat attirera l’attention. Il sera intéressant de voir comment cette histoire évolue. Haas F1 Team est remontée d’un cran en termes de performances. En 2023, l’écurie était dernière au classement des constructeurs de F1, avec un maigre total de 12 points lors de la dernière saison de Günther Steiner. Cette saison, ils sont en septième position avec seulement trois points de retard sur VCARB.

La Haas de Nico Hülkenberg qui percute la VCARB de Yuki Tsunoda à Monza

Ricciardo out, qui est le prochain ? Pérez, Tsunoda, Lawson ?

Ricciardo “enfin” éliminé, Liam Lawson est promu chez VCARB et aura la lourde double tâche d’inquiéter Tsunoda et d’inscrire de précieux points pour l’équipe dans le cadre de ce duel au classement constructeurs avec Haas.

La petite équipe de Red Bull a finalement mis à l’écart Ricciardo pour replacer Liam Lawson dans le cockpit, où il a brillé lorsqu’il a remplacé l’Australien l’an dernier pour cinq courses. Yuki Tsunoda devra élever son niveau de jeu car, comme Colapinto l’a fait chez Williams, Lawson a exposé le fougueux pilote japonais et ne manquera pas de le mettre à nouveau à l’épreuve.

La porte de Red Bull ne semblant pas s’ouvrir pour Tsunoda, Lawson va certainement profiter des six week-ends qu’il passe sur la grille pour plaider en faveur d’une promotion au sein de l’équipe senior en tant qu’alternative à Pérez…

Chacune des six prochaines courses sera fabuleuse, cela ne fait aucun doute. Le Circuit des Amériques est un tracé spécial, qui a pris la place de circuit de référence de la F1 aux États-Unis.

Mexico et Interlagos transpirent de passion, tous deux étant des piliers du calendrier F1 contemporain de par l’engouement populaire qu’ils provoquent. On y assiste à des week-ends de course incroyables. Ils sont suivis par le Grand Prix de Las Vegas, du Qatar et par la finale d’Abu Dhabi, sur le circuit de Yas Marina, bien connu pour produire des courses épiques et des finales historiques.

Pour commencer, rendez-vous pour nos live textes des séances d’Essais Libres depuis Austin, au Texas ! Et que le meilleur gagne !

Ralf Schumacher sur Michael : “Même Hamilton ne pourra jamais l’égaler”

Ralf Schumacher a comparé son frère, Michael, à Lewis Hamilton, estimant que le Britannique “ne pourra jamais l’égaler”.

Dans une récente interview, Ralf Schumacher, le frère du septuple champion du monde Michael Schumacher, a livré un avis tranché sur la hiérarchie des plus grands pilotes en F1. 

Selon lui, même Lewis Hamilton, qui est également septuple champion du monde et qui a dépassé Michael Schumacher en nombre de victoires en F1, ne peut “égaler” son frère.

“Même Lewis Hamilton ne pourra jamais l’égaler”, a déclaré Ralf Schumacher lors d’une interview sur la chaîne YouTube de Formel1.de. “Pas avant des années-lumière, de mon point de vue.”

Hamilton va toutefois bel et bien tenter de le dépasser, en tout cas en nombre de titres mondiaux, dès la saison prochaine au volant de la Ferrari. 

Lire aussi : Lewis Hamilton chez Ferrari : Mattia Binotto n’aurait pas fait ce choix

Ralf Schumacher : Verstappen “fait encore plus de différence” qu’Hamilton

Ralf Schumacher, vainqueur de six Grands Prix en F1, s’est par ailleurs lancé dans un comparatif entre Max Verstappen et Lewis Hamilton, mettant en avant le Néerlandais.

“Nous avons pensé que Lewis Hamilton pourrait marcher sur l’eau”, indique l’Allemand. “Cela ne fonctionne pas. Nous pensions que Max Verstappen pouvait marcher sur l’eau.”

“Alors qu’en fait, il pourrait aller plus loin, de mon point de vue, en termes de talent, que Lewis Hamilton. C’est comme ça, il fait encore plus de différence.”

Revenant sur son frère, qui faisait “la différence”, Ralf Schumacher ajoute également qu’il a eu “en plus la grande chance d’être au bon endroit au bon moment”.

Lire aussi : Audi F1 : Mick Schumacher est “évalué” pour la saison 2025

Ralf Schumacher : “Bien sûr que j’aurais aimé être champion du monde”

Ralf Schumacher est par ailleurs revenu sur sa propre carrière où il a notamment affronté son frère Michael, même s’il a connu moins de succès que lui.

“Qu’est-ce que je peux faire ? Bien sûr que j’aurais aimé être Champion du monde”, reconnaît l’Allemand qui a pour meilleur résultat au Championnat du monde, deux quatrièmes places.

“Mais ça n’a pas été le cas. Nous n’étions pas assez bons. Peut-être que je n’étais pas assez bon en partie, que j’avais de mauvaises priorités ici et là dans ma vie privée. Cela peut être n’importe quoi.”

Moins victorieux que son frère certes, mais victorieux quand même en F1, Ralf Schumacher se dit “content” de sa vie.

“Mais comme je ne suis pas un homme du passé, je dois dire que j’aurais aimé avoir plus de succès, mais je suis quand même content de ma vie.”

“C’est en tout cas agréable d’avoir été perçu de cette manière, d’avoir pu gagner des courses, d’avoir été suffisamment rapide dans ma carrière en Formule 1 et d’avoir pu faire une différence ici et là.”

Lire aussi : Vowles : “Même si Alpine achète des moteurs à Mercedes, ils sont loin derrière”

Lewis Hamilton chez Ferrari : Mattia Binotto n’aurait pas fait ce choix

Mattia Binotto s’est exprimé sur son ancienne écurie, la Scuderia Ferrari, dévoilant notamment qu’il n’aurait pas recruté Lewis Hamilton.

Directeur de l’écurie Ferrari de 2019 à 2022 avant de démissionner et d’être remplacé par Fred Vasseur, Mattia Binotto a connu quatre saisons pour le moins agitées à Maranello.

La saison 2022, sa dernière à la tête de l’écurie italienne, a notamment été marquée par de nombreuses désillusions alors que Ferrari avait commencé la saison en fanfare avec un doublé à Bahreïn et semblait être un véritable candidat pour les titres mondiaux.

Sa relation avec Charles Leclerc avait par ailleurs semblé se détériorer au fil du temps, avec notamment cette image assez incroyable de l’Italien sermonnant son pilote après le Grand Prix à Silverstone en 2022 à la vue des caméras.

Lire aussi : Leclerc “curieux” d’affronter Hamilton : “Je ne connais pas ses faiblesses”

Binotto : “Si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but

Mattia Binotto, désormais chef des opérations du projet Audi F1, s’est ainsi vu interrogé sur l’évolution de la Scuderia après son départ, estimant que son successeur Fred Vasseur n’a pas “révolutionné” l’écurie.

“Fred a su poursuivre le projet sous le signe de la continuité, il n’a pas révolutionné une organisation structurée et fonctionnelle”, a analysé Mattia Binotto lors d’une interview avec le Corriere della Sera.

“Il a aussi fait ses propres choix, mais je le répète : si Ferrari gagne, je suis heureux parce que je connais l’équipe et je sais combien d’efforts ont été faits pour l’amener à un certain niveau.”

Questionné par ailleurs pour savoir si lui aussi aurait décidé de recruter Lewis Hamilton chez Ferrari, Binotto a répondu par la négative : “Non. Mais il a très bien fait d’aller chez Ferrari, je suis d’accord avec sa décision.”

Il lui a alors été demandé de s’expliquer sur cette réponse : “Parce que Ferrari avait jeté son dévolu sur d’autres pilotes”, explique-t-il. “Et si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but.”

Êtes-vous d’accord avec les propos de Mattia Binotto ? Donnez votre avis dans les commentaires.

Lire aussi : Kamala Harris, adversaire de Trump, révèle être une fan de F1 et d’Hamilton