Les commissaires ont expliqué pourquoi Lando Norris avait écopé d’une pénalité de cinq secondes après avoir dépassé Max Verstappen au virage 12.
Au tour 52, alors que Norris chassait Verstappen depuis quelques tours, le Britannique a enfin pu dépasser son rival pour le titre en sortie du virage 12.
Problème, le pilote McLaren a effectué sa manœuvre hors piste et a donc reçu cinq secondes de pénalité. Toutefois, cette sanction peut prêter à débats sachant que Verstappen l’a également emmené au large dans ce virage.
L’explication des commissaires : “Norris pas à la hauteur de Verstappen à la corde”
“Norris dépassait Verstappen par l’extérieur, mais n’était pas à la hauteur de Verstappen à la corde”, indique le rapport des commissaires. “Par conséquent, selon les lignes directrices sur les normes de pilotage, Norris avait perdu le ‘droit’ de prendre le virage.”
“En conséquence, comme Norris a quitté la piste et est revenu devant Verstappen, on considère qu’il s’agit d’un cas de sortie de piste et de gain d’un avantage durable.”
“Une pénalité de cinq secondes est imposée au lieu de la pénalité de dix secondes recommandée dans les lignes directrices parce qu’après s’être engagé dans le dépassement par l’extérieur, Norris n’avait pas d’autre choix que de quitter la piste en raison de la proximité avec Verstappen qui avait également quitté la piste.”
Par ailleurs, les commissaires ont considéré que cet incident ne justifiait pas d’ajouter un dépassement des limites de piste au total de Norris.
“Compte tenu de ces éléments, nous estimons que cet incident n’est pas pris en compte en tant que dépassement de la limite de la piste pour Norris.”
Écopant de ces cinq secondes, Lando Norris était malgré tout proche de conserver sa troisième position. Il lui a finalement manqué très exactement 942 millièmes pour rester devant Max Verstappen.
Au championnat, les choses se compliquent pour le pilote McLaren. Arrivé à Austin avec un déficit de 52 points, Norris repart avec 57 unités de retard sur le triple Champion du monde en titre avec cinq Grands Prix et deux Sprint encore à disputer.
Vous pouvez par ailleurs donner votre avis ici sur cette pénalité en répondant à notre sondage.
Lando Norris a reçu une pénalité de cinq secondes après avoir dépassé Max Verstappen hors piste au virage 12. Selon vous, cette pénalité était-elle justifiée ?
Le Britannique était pressant depuis plusieurs tours derrière son rival pour le titre, sans jamais réussir à le passer.
Au tour 52, Lando Norris, DRS activé, est arrivé légèrement devant Max Verstappen au freinage du virage 12, en étant à l’extérieur. Le Néerlandais a alors retardé son freinage au maximum pour conserver sa position.
Verstappen, déjà lui même au large en sortie, a alors emmené Norris encore plus loin dans le dégagement du virage 12. Le pilote McLaren profitant des dégagements asphaltés a alors dépassé son adversaire en étant totalement hors de la piste.
Sous enquête, cet incident a rapidement débouché sur une pénalité de cinq secondes donnée à Norris, ce qui lui a coûté sa troisième place au profit de Verstappen.
Il est également important de rappeler que cet incident faisait suite à la manoeuvre pour le moins osée de Max Verstappen au départ, tentant un plongeon ultra tardif sur Lando Norris. Ce mouvement avait coûté cher au Britannique qui perdait ici trois positions.
Sondage – La pénalité de Lando Norris est-elle méritée ?
Voici les images du dépassement polémique de Lando Norris sur Max Verstappen :
Max Verstappen pensait avoir réalisé l’envol parfait en dépassant Lando Norris dans le premier tour du premier virage, c’était sans compter les Ferrari qui semblaient voler ce week-end à Austin.
Le pilote Red Bull a finalement été le quatrième pilote à franchir la ligne d’arrivée, avant de récupérer la troisième place de Lando Norris, pénalisé par la direction de course.
“C’était une course assez difficile. Je n’ai jamais vraiment eu le rythme pour attaquer”, a déclaré Max Verstappen après la course. “J’ai juste beaucoup sous-viré, j’ai eu du mal à freiner, ce qui a rendu la défense très difficile.”
Il y a quelque chose qui n’a pas fonctionné aujourd’hui, il va falloir que l’on comprenne pourquoi. Je ne sais pas pourquoi, mais on n’avait pas d’adhérence sur le train avant, ça m’a couté beaucoup de temps.
“À chaque fois que quelqu’un tentait une manœuvre, je ne pouvais pas freiner aussi tard. La bataille a été rude. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour le garder derrière moi. Au final, monter sur le podium est un excellent résultat.”
Interrogé sur la pénalité reçue par Lando Norris, Max Verstappen a déclaré qu’il ne voulait pas s’éprendre sur le sujet.
“J’ai mon opinion, mais je n’ai pas besoin de la donner ici. Je laisse les commissaires faire leur travail.”
Mais questionné par Canal +, le triple Champion du monde a bien voulu en dire un peu plus.
”Non je n’ai poussé personne dehors, on ne s’en est même pas touché. J’ai essayé de prendre le virage, mais j’étais en train de bloquer, c’est la course.”
Max Verstappen quitte Austin avec 57 points d’avance sur Lando Norris et voit de plus en plus se dessiner l’esquisse d’une quatrième couronne mondiale.
Lando Norris, qui s’était élancé depuis la première place sur la grille de départ du Grand Prix des États-Unis, a vécu une course compliquée.
Relégué en quatrième place dès la sortie du premier virage, Lando Norris a cravaché pendant toute la course pour revenir sur max Verstappen son rival au Championnat des constructeurs. Toutefois, le pilote McLaren, tout comme le pilote Red Bull, ont terminé leur virage en dehors des limites de pistes. Placé sous investigations par la direction de piste, Lando Norris a finalement reçu cinq secondes de pénalité, le privant de la troisième marche du podium. Une décision de la FIA qui ne manquera pas de faire, encore une fois, débat.
“Je ne sais pas quoi dire, j’ai demandé à l’équipe ce qu’il en pensait (de mon dépassement)”, a déclaré Norris au micro de Canal+. “En considérant que Max était également sorti de la piste, il m’a poussé en dehors alors que j’étais devant au moment de freiner. S’il était resté sur la piste … OK, mais là les décisions de la FIA sont peu constantes.”
Interrogé sur le fait qu’il aurait peut-être dû rendre la place à Max Verstappen, Lando Norris a déclaré qu’il n’en avait pas eu le temps.
“Il est impossible de savoir. Ils ne peuvent évidemment pas se décider en quelques tours, donc ce n’est évidemment pas une décision facile, sinon elle serait venue un peu plus tôt”, a déclaré le pilote McLaren à Sky Sports F1. “J’ai essayé. Il est aussi sorti de la piste. Donc, s’il sort de la piste, il est clair qu’il y est allé beaucoup trop fort et qu’il a pris l’avantage en faisant ce qu’il a fait. Mais ce n’est pas moi qui fixe les règles, alors… ”
Si ce week-end les yeux étaient tournés vers Lando Norris et Max Verstappen, ce sont finalement les Ferrari de Charles Leclerc et de Carlos Sainz qui ont fait le plein de points (30 pour Leclerc et 25 pour Sainz).
“On était un peu dans la bataille, mais les Ferrari étaient rapides depuis le début du week-end, on les sous-estime depuis un moment. Ils ont fait un bon travail, il y a de belles batailles et il faut rester concentrer !”, a conclu le pilote McLaren.
Lando Norris, auteur du meilleur temps lors des qualifications du Grand Prix des États-Unis, s’élancera donc depuis la pole position sur la grille de départ avec, à ses côtés, un certain Max Verstappen. Le pilote McLaren se dit “excité” à l’idée de livrer une belle bataille avec le triple Champion du monde en titre.
Lando Norris, à la lutte avec Max Verstappen dans la course au titre mondial, a perdu du terrain sur le Batave lors de la course sprint. Alors que son rival a terminé en première position, raflant de fait les huit points, Lando Norris n’a terminé “que” troisième. Le pilote McLaren compte donc aujourd’hui 54 points de retard sur Max Verstappen.
Mais Lando Norris s’est remis dans le droit chemin lors des qualifications, en signant le meilleur temps. Il partagera la première ligne avec le pilote Red Bull au moment de l’extinction des feux.
Lando Norris s’attendait à ce que les Ferrari et surtout les Mercedes soient plus proches lors des qualifications.
“Je m’attendais probablement à ce que les Ferrari et les Mercedes soient un peu plus rapides.”
Le pilote McLaren dresse le portrait de cette course, qui devrait nous livrer son lot de surprise.
“Ferrari a été très rapide en course aujourd’hui avec la dégradation. Je dis toujours que Max c’est Max et qu’il va être rapide. Je suis donc enthousiaste. Je pense que ce sera une bonne bataille et probablement une bonne course à regarder.”
À la peine en fin de course sprint, Lando Norris assure que lui et son équipe ont fait plusieurs changements sur la monoplace, de quoi éviter une trop forte dégradation des pneus en course. Le Britannique gardera toutefois un œil sur les Ferrari, très en forme ce week-end.
“Nous avons fait pas mal de changements après le sprint. Nous espérons que cela nous permettra de mieux gérer les pneus”, a-t-il déclaré à Sky Sports F1. “Pas d’inquiétude, mais Ferrari a été extrêmement rapide dans le Sprint et il sera difficile de les battre.”
Les Ferrari de Carlos Sainz et de Charles Leclerc s’élanceront respectivement depuis la troisième et quatrième place sur la grille de départ.
Lando Norris était particulièrement satisfait de sa performance à Austin où il a signé la pole grâce à un tour fantastique.
Alors que Max Verstappen semblait être le favori pour la pole, c’est finalement son rival au championnat qui l’a devancé pour 31 petits millièmes.
Malgré les difficultés rencontrées au cours du week-end, Lando Norris a réussi à tout aligner lors du premier tour en Q3.
“J’ai tout donné”, a-t-il indiqué au micro de la F1 en descendant de la voiture. “Et c’est ce que nous devions faire. Nous avons été en retrait pratiquement tout le week-end. Nous n’avons pas eu le rythme des Ferrari ou des Red Bull.”
“Je devais donc faire quelque chose. Et aujourd’hui, c’est ce que j’ai fait. Alors oui, c’est un bon tour et une bonne façon de commencer la course demain.”
Lando Norris a par ailleurs reconnu avoir eu “de la chance” avec la sortie de piste de George Russell qui a privé ses adversaires d’une possible amélioration en fin de Q3.
“Nous n’étions peut-être pas la voiture la plus rapide aujourd’hui”, a-t-il ajouté. “Carlos [Sainz] a dit qu’il allait être plus rapide. Max [Verstappen] allait être plus rapide. J’ai donc de la chance et je la prends.”
Interrogé par la suite sur son tour de pole en conférence de presse, Lando Norris a avoué qu’il s’agit d’un de ses meilleurs, si ce n’est le meilleur tour de sa carrière.
“C’était probablement le meilleur [tour] de ma carrière, je pense”, a affirmé Norris. “Oui, c’était un très beau tour. J’ai un peu placé la barre trop haut parce que lors de mon deuxième tour, je me disais : ‘Les gars, je ne pense pas que je vais m’améliorer beaucoup ici’. Donc, oui, je veux dire que j’ai tiré tout ce qu’il y avait à tirer de la voiture.”
“Nous avons changé beaucoup de choses entre la course Sprint et les qualifications aujourd’hui, et nous avons fait un pas en avant. Mais j’avais encore beaucoup de mal. Je savais donc que je devais prendre un peu plus de risques et donner ce petit plus.”
“Et tout s’est parfaitement déroulé. Mais ce n’est certainement pas un tour que j’aurais pu répéter. Je suis donc très heureux car je ne m’attendais vraiment pas à être ici aujourd’hui.”
Revenant une nouvelle fois sur son fameux tour en début de Q3, Norris a confirmé son impression.
“Tout s’est parfaitement déroulé. C’était donc un très, très bon tour. Je dirais probablement avec une certaine confiance que c’est le meilleur de ma carrière.”
Lando Norris a été placé sous enquête pour avoir piloté de manière erratique dans le dernier tour de la course sprint. Après examen des commissaires de courses, le pilote britannique a finalement conservé sa troisième position.
Alors qu’il s’élançait depuis la quatrième position sur la grille de départ, le pilote McLaren a rapidement viré à la deuxième place dès le premier virage. Malgré ce bon départ, il n’a jamais réellement pu rivaliser avec Max Verstappen, qui a remporté la course et augmenté son avance au championnat à 54 points.
Dans les ultimes tours de la course sprint, Norris a rencontré des problèmes avec ses pneus, permettant à Carlos Sainz et Charles Leclerc de le rattraper. Le pilote espagnol l’a finalement dépassé dans le premier virage du dernier tour. Quelques hectomètres plus loin, au virage 15, Lando Norris et Charles Leclerc ont évité l’accrochage de peu. Cette manœuvre de défense du Britannique a entrainé l’ouverture d’une enquête pour conduite erratique.
Leclerc a immédiatement exprimé son mécontentement à la radio concernant la défense de Norris. Lors de la conférence de presse post-course, Norris a reconnu que l’enquête était justifiée : “Oui, celle où il faut freiner et tourner tout le long. C’est logique, honnêtement”, a-t-il conclu.
Au final, les commissaires de piste n’ont pas jugé bon de sanctionner le pilote McLaren.
“Il ne semblait pas y avoir de changements significatifs de direction au freinage, et le mouvement au virage 15 était un mouvement de défense légitime de la part du pilote de la voiture 4.”
Lando Norris, qui rêve toujours du titre mondial, va devoir hausser le rythme lors de la séance de qualification du Grand Prix des États-Unis s’il veut avoir une chance de battre Max Verstappen.
La qualif sprint d’Oscar Piastri ne s’est pas déroulée comme il le souhaitait. Alors qu’il vise encore des victoires en cette fin de saison, le pilote australien devra s’élancer depuis le fond de la grille de départ de la course sprint, en 16e position.
Oscar Piastri a pensé un temps réussir à s’extraire de la SQ1, cependant, en dépassant les limites de piste, il a vu son ultime temps être annulé. Dans le virage 19, le pilote de la McLaren n’est pas parvenu à garder au moins une roue du bon côté de la ligne, annihilant ses chances de passer en SQ2. Heureusement pour lui, il pourra se rattraper lors de la séance qualificative du Grand Prix.
“Nous avons fait quelques erreurs dans le dernier secteur, mais dans l’avant-dernier virage, j’ai essayé d’aller un peu trop vite”, a déclaré Piastri. “C’est dommage, mais ce qui est bien avec les week-ends de sprint, c’est que nous avons une autre chance [samedi].”
Son voisin de garage, Lando Norris, est quant à lui parvenu à signer le quatrième temps de la séance à 0,250s de son rival pour le titre, Max Verstappen.
Revenant sur sa contreperformance à l’issue de la qualif sprint, Oscar Piastri a prévenu son écurie que les autres équipes semblaient plus performantes ce week-end.
“La voiture va bien, mais elle n’est peut-être pas aussi forte que lors des dernières courses, mais je ne pense pas que ce soit parce que nous sommes plus faibles. Je pense que les autres écuries sont peut-être un peu plus fortes, alors on verra bien.”
McLaren est toujours en tête du classement des constructeurs avec une avance de 41 points sur Red Bull.
“Nous sommes toujours bien dans la lutte, nous ne sommes donc pas à des kilomètres derrière, mais c’est peut-être un peu plus difficile pour nous que lors des autres week-ends.”
Lucide, oscar Piastri sait que ce sera compliqué pour lui de remonter dans le top 8 lors de la course sprint.
“Ce sera difficile [de marquer des points] de là où nous sommes, mais nous essaierons et nous verrons ce que nous pouvons faire”, a conclu le pilote McLaren.
Après plusieurs semaines d’interruption, qui vous ont probablement paru très longues, la Formule 1 reprend ses droits ! Le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du Championnat, se déroulera à Austin au Texas. Week-end sprint oblige, nous n’assisterons qu’a une seule séance d’essais libres.
Retour à la compétition compliqué pour Mercedes
Avec une seule heure d’essais, les pilotes sont rapidement sortis en piste afin de reprendre leurs marques aux volants de leurs monoplaces. Plusieurs écuries sont arrivées à Austin avec des améliorations apportées à leurs F1. L’équipe à battre est McLaren qui mène aujourd’hui le classement des constructeurs.
La majorité des pilotes en piste ont monté des pneus durs sur leurs monoplaces. Parmi les 20 acteurs présents ce week-end, un homme fait son retour ; Liam Lawson. Le pilote néo-zélandais a pris la place encore chaude de Daniel Ricciardo, remercié par le giron Red Bull.
Premier pilote à partir à la faute, Pierre Gasly s’est vu perdre le contrôle de son Alpine au premier virage. Le pilote français a déclaré l’avoir perdue au moment de sauter sur les freins. Le premier temps de référence a été fixé par le leader du Championnat, Max Verstappen. Avec un temps en 1:35.538, le pilote Red Bull devançait Charles Leclerc (+0.013) et Carlos Sainz (+0.271).
La première grosse frayeur du week-end a été à mettre à l’actif de Lewis Hamilton qui a subi un énorme décrochage dans l’enchainement rapide du premier secteur. Son voisin de garage chez Mercedes, George Russell a rapporté à son ingénieur avoir failli perdre sa monoplace au même endroit.
Après vingt minutes de roulage, les Ferrari de Charles Leclerc (1:34.966) et de Carlos Sainz dominaient les débats devant la Mercedes de George Russell, la Red Bull de Max Verstappen et la McLaren de Lando Norris. Faisant son retour au volant d’une Visa Cash App Racing Bull, Lawson 12e accusait un petit retard de quatre dixièmes sur son coéquipier, Yuki Tsunoda.
Sergio Pérez toujours distancé par Max Verstappen
À la mi-séance, le top cinq n’avait pas changé, les pilotes et les écuries se concentrant sur des simulations de longs relais.
Premier pilote d’une “Top Team” à passer les pneus tendres, Max Verstappen a fait tomber le chrono à 1:33.855. Le pilote néerlandais a toutefois rapporté à son ingénieur que les pneus étaient trop froids au moment de lancer le tour. Équipé des mêmes pneus, Sergio Pérez accusait un retard de huit dixièmes sur son coéquipier. Se plaignant du comportement de sa monoplace dans les virages lents, le mexicain n’est parvenu à se rapprocher qu’à sept dixièmes sur sa seconde tentative.
Sur une piste largement resurfacée, notamment pour gommer un maximum de bosses, les pilotes ont souvent rencontré du sous-virage.
Carlos Sainz le plus rapide à Austin
Les débats se sont animés à dix minutes de la fin de la séance, les pilotes chaussant des pneus tendres. Avec les pneus à flancs rouges, le temps de Max Verstappen a rapidement été battu par Carlos Sainz, battant le temps du batave de plus de deux dixièmes.
Alors qu’il s’entrainait à optimiser son entrée dans la voie des stands, Oscar Piastri a manqué de peu de crasher sa monoplace dans le mur d’entrée. Coup de chaud pour l’Australien, tout de même félicité par son ingénieur pour avoir sauvé sa voiture.
Sur un deuxième tour sur la gomme tendre, Charles Leclerc est venu raccrocher le wagon se positionnant en seconde place du classement (+0.021). Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri sont venus compléter le top 10.
Ferrari réussit donc son retour après plusieurs semaines de pause, McLaren n’a pas encore trouvé le bon rythme, les Mercedes peinent à trouver du grip et enfin, Max Verstappen tient seul Red Bull à bout de bras.
Le classement des EL1 du Grand Prix des États-Unis
Jenson Button, Champion du monde de F1 en 2009 et ayant piloté pour McLaren demande à son ancienne écurie de favoriser Lando Norris. Le jeune britannique est toujours dans la course au titre mondial face à Max Verstappen, mais ces derniers temps il a vu Oscar Piastri lui ravir de précieux points.
“Fernando is faster than you…”, si vous regardiez la F1 en 2010, vous vous souvenez probablement de cet échange radio entre Felipe Massa et son ingénieur chez Ferrari. À cette époque l’écurie italienne avait demandé au pilote brésilien de laisser passer Fernando Alonso, alors à la lutte avec Sebastian Vettel pour la conquête du titre mondial. L’Espagnol échoua finalement à l’issue de la saison à seulement quatre petits points du pilote Red Bull.
Comme le rappelle si bien Jenson Button, les consignes d’équipe font partie de la F1, elles ont toujours existé, mais sont aujourd’hui plus mise sur le devant de la scène grâce aux échanges radio devenus publics.
“Ferrari a gagné tant de championnats du monde avec Michael Schumacher [grâce aux consignes d’équipe]. D’une certaine manière, c’est aussi la raison pour laquelle Vettel a pu gagner autant de championnats du monde.”
À six Grands Prix de la fin de la saison (et trois Sprint), Lando Norris accuse un retard de 52 points sur le leader du championnat, Max Verstappen. Au volant d’une McLaren en grande forme, le jeune pilote britannique peut encore rêver du titre mondial. En effet, dans le camp adverse, la Red Bull a perdu de sa superbe, devenant plus pointue et compliquée à piloter.
Oscar Piastri est-il le meilleur allié de Verstappen ?
Malgré cette baisse de régime, Max Verstappen est parvenu à garder ses concurrents à distance, alors que sa dernière victoire remonte au mois de juin dernier, lors du Grand Prix d’Espagne. Le triple Champion du monde en titre a vu ses rivaux se partager les victoires et les points à de nombreuses reprises.
Cette situation pousse donc Jenson Button à demander à McLaren de donner des consignes en faveur de Lando Norris.
“J’adore le fait qu’il n’y ait pas de consignes d’équipe, parce qu’en tant que pilote de course, on les déteste”, a déclaré Button dans le Sky Sports F1 Podcast. “Mais à un moment donné, si vous voulez gagner un championnat du monde, vous devez favoriser un pilote.”
L’ancien coéquipier de Lewis Hamilton demande même à Oscar Piastri de se mettre au service de son voisin de garage.
“Surtout à ce stade du championnat où chaque point compte. Pour Lando, s’il a une chance de devenir champion du monde en 2024, il a besoin de chaque point. Cela implique même d’utiliser Oscar pour s’emparer du tour le plus rapide si Max en est le détenteur lors d’une course.”
Avant de conclure en déclarant que “si l’équipe veut gagner, non seulement le championnat des constructeurs, mais aussi celui des pilotes cette année, c’est ce qu’il va falloir faire.”
Après une inhabituelle pause de trois semaines, voici la F1 de retour, sur le Circuit des Amériques, pour la 19e manche du Championnat du monde de Formule 1 2024. Le premier des six week-ends de course épiques qui définiront cette saison au déroulé inattendu. Voici le menu passionnant qui nous attend !
Le pic des duels Red Bull / McLaren et Verstappen / Norris !
Alors que la saison de F1 se dirige vers une magnifique apothéose, les deux titres en jeu se joueront entre McLaren et Red Bull, avec possiblement Ferrari et Mercedes comme arbitres actifs de la partie. Les champions du monde de F1 en titre sont en pole position pour le titre des pilotes avec Max Verstappen. Bien que Lando Norris soit en pleine charge, il se pourrait que ce retour de l’Anglais sur Verstappen soit trop peu, trop tard.
McLaren a le vent en poupe. Ils mènent le championnat des constructeurs pour la première fois depuis des lustres, avec une équipe qui est montée en puissance progressivement depuis l’arrivée de Zak Brown aux commandes. Dirigée dans l’opérationnel par le méthodique Andrea Stella, elle dispose cette saison d’un package très efficace ayant bien évolué en cours de saison, et de deux pilotes redoutables, formant selon certains le line-up le plus homogène de la grille permettant de penser que la victoire peut être visée sur chacune des dernières manches de la saison.
Désormais, un discours beaucoup entendu dans le paddock est que ce championnat équipes 2024 n’est plus à gagner, mais potentiellement à perdre, pour McLaren. Red Bull semble dépassé pour de bon, et Sergio Pérez est aux abonnés absents.
Red Bull ne peut compter que sur une aile : Verstappen a accumulé près de 200 points de plus que Pérez n’a pu le faire. La forme du vétéran mexicain est sur une spirale descendante, et il semble même que celui-ci joue sa place et possiblement sa carrière sur ces six dernières courses de la saison. Cela inclut sa course à domicile, où les attentes seront extrêmement élevées et où le Mexicain est traité comme une véritable superstar par un public peu modéré qui, selon les dires, effraie même Liberty Media !
En revanche, chez McLaren, Oscar Piastri et Norris sont tous deux en train de livrer un travail des plus propres pour l’équipe. Restons lucides : le titre pilotes convoité par Norris reste difficile à aller chercher, tant il semble difficile d’imaginer que Verstappen puisse imploser : le Batave conserve un solide avantage mathématique, et même s’il est régulièrement dit que Norris peut s’imposer à chaque course, un simple score vierge, faux-pas ou problème technique lui serait probablement fatal, tandis que Verstappen dispose d’un à deux jokers : un luxe à six manches du terme de la saison.
À noter que trois des prochaines manches comprendront une course sprint, ce qui signifie qu’il demeure beaucoup de points additionnels en jeu. Bien sûr, la bagarre pour les titres a des côtés captivants. Comment Piastri et Norris se comporteront-ils lors des prochaines courses ? Travailleront-ils ensemble ? Piastri donnera-t-il quelques laissez-passer à son coéquipier ? La dynamique sera passionnante à suivre.
D’un autre côté, Pérez ne peut faire pire qu’actuellement. Son orgueil et les enjeux pourraient pousser celui-ci à connaître une courbe ascendante sur ce qui est un faible graphique de performance. Pérez demeure capable de coups, est un vainqueur de GP et a par exemple été l’un des grands atouts de Verstappen lors de la finale d’Abu Dhabi 2021 face à Mercedes et Lewis Hamilton, gagnant même le titre de “Ministre de la Défense”. De bonnes qualifications de Pérez peuvent devenir un engrenage stratégique pour les premiers relais de McLaren.
Verstappen devra non seulement défendre ses propres ambitions de titre, mais aussi éviter à Red Bull de ne pas tomber plus bas dans la hiérarchie, car Ferrari n’est qu’à 34 points de Red Bull au classement des constructeurs de F1, avec des ambitions annoncées pour la deuxième place.
Christian Horner a aussi sa carrière à sauver
Dans le sillage de l’exode massif des cadres de haut niveau qui formaient l’épine dorsale de Red Bull et de tous ses succès au cours des deux dernières décennies, l’équipe entre dans une toute nouvelle ère, presque méconnaissable aujourd’hui par rapport à l’année dernière à la même époque.
Christian Horner est catégorique sur le fait que le team a de la ressource, que les postes seront pourvus par promotion interne et que les différences seront négligeables, mais cela reste difficile à croire au vu de l’évolution decrescendo de Red Bull en interne. Il est toutefois vrai que Red Bull est plus que tout autre team impacté par les plafonds budgétaires imposés par la F1.
Il reste impressionnant de se dire que l’équipe se dirigeait sans conteste vers les titres alors qu’elle n’avait parcouru qu’un tiers de la saison (sept victoires sur dix), mais qu’elle a soudainement perdu le fil à la mi-saison, comme si un interrupteur avait été actionné. Cela signifie aussi que le team de Milton Keynes est capable de rebondir.
Au-delà des deux premières équipes, bien sûr, Ferrari sera là et cherchera à nouveau à remporter quelques victoires. Sainz dispute ses six dernières courses avec la Scuderia avant de rejoindre Williams pour la suite de sa carrière, tandis que Leclerc attend Lewis Hamilton comme coéquipier et se souviendra peut-être avec émotion d’avoir eu l’Espagnol à ses côtés plutôt que le Britannique. L’avenir nous le dira.
Lewis Hamilton dispute ses six dernières courses avec Mercedes
Qui l’aurait cru il y a un an ? Hamilton passant chez Ferrari pour la saison 2025 est désormais une information absorbée, mais qui demeure sidérale pour la F1. Les courses à venir représenteront ses adieux à une équipe et à un constructeur qui l’ont si bien servi. Seul l’avenir nous dira si des victoires Ferrari viendront s’ajouter aux 105 succès du septuple Champion du Monde F1, remportés exclusivement avec le moteur Mercedes.
En tous les cas, l’histoire est belle, et le Britannique part avec la sérénité d’avoir de nouveau gagné avec Mercedes avant le grand départ, qui plus est à Silverstone.
Le départ de Hamilton permettra à George Russell de prendre la tête de Mercedes. Il bénéficiera d’un tout nouvel univers en tant que leader attendu et en accueillant Kimi Antonelli dans le garage.
Lewis Hamilton et Bono sur le podium à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne 2024
Colapinto réveille (un peu trop) Albon
L’arrivée de Franco Colapinto chez Williams a déclenché une autre lutte intrigante entre coéquipiers et a permis à Alex Albon de sortir d’une zone de confort dans laquelle Vowles et Sargeant l’avaient trop longtemps placé. L’improbable débutant s’est avéré être l’une des sensations de la saison 2024 de F1, voire la plus grande découverte de l’année.
Avec Carlos Sainz Jr qui rejoindra Williams l’an prochain, l’Argentin n’a pas de volant pour la saison 2025, alors même qu’il amène avec lui également un grand engouement de sponsors et du public argentin. Il a déjà tellement impressionné qu’il ne devrait plus tarder à se retrouver sur la grille de départ de la F1.
En attendant, Albon aura besoin de montrer de quel bois il est fait, d’autant plus que la vie sera également moins facile avec Sainz à bord en 2025. Les deux hommes pourraient s’inspirer de l’exemple de McLaren, où l’arrivée de Piastri après la destruction de Daniel Ricciardo par Norris a forcé l’Anglais à élever considérablement son niveau de jeu. Chaque week-end, les deux pilotes McLaren se mettent mutuellement à l’épreuve. Cela n’a été que bénéfique non seulement pour le duo, mais aussi pour l’équipe.
James Vowles, chez Williams, espère qu’il en sera de même, car Sargeant n’a jamais pu vraiment tester Albon, alors que Colapinto est sorti des starting-blocks en le faisant dès le premier jour dans la voiture.
Le duel Haas/VCARB sera passionnant
L’arrivée de Toyota avec effet immédiat comme partenaire technique et structurel de Haas est une grande nouvelle pour l’équipe américaine. Toyota insiste lourdement sur le fait que l’accord avec Haas n’est pas un retour en F1 en tant que tel.
Toutes les personnes impliquées dans cette opération nient que Toyota se trouve de retour en Formule 1 en tant que constructeur et affirment qu’il s’agit simplement d’un partenariat publicitaire/de marque/de technologie partagé avec Haas pour leur branche de course automobile, alias Toyota Gazoo Racing.
Le fait qu’Ayao Komatsu ait réussi à marier une équipe américaine propulsée par un moteur italien avec le constructeur automobile japonais (le plus grand de la planète avec ses 10,8 millions de voitures produites par an), est sans conteste une très belle réussite.
Dès le Grand Prix des États-Unis, la course à domicile de Haas, le partenariat attirera l’attention. Il sera intéressant de voir comment cette histoire évolue. Haas F1 Team est remontée d’un cran en termes de performances. En 2023, l’écurie était dernière au classement des constructeurs de F1, avec un maigre total de 12 points lors de la dernière saison de Günther Steiner. Cette saison, ils sont en septième position avec seulement trois points de retard sur VCARB.
La Haas de Nico Hülkenberg qui percute la VCARB de Yuki Tsunoda à Monza
Ricciardo out, qui est le prochain ? Pérez, Tsunoda, Lawson ?
Ricciardo “enfin” éliminé, Liam Lawson est promu chez VCARB et aura la lourde double tâche d’inquiéter Tsunoda et d’inscrire de précieux points pour l’équipe dans le cadre de ce duel au classement constructeurs avec Haas.
La petite équipe de Red Bull a finalement mis à l’écart Ricciardo pour replacer Liam Lawson dans le cockpit, où il a brillé lorsqu’il a remplacé l’Australien l’an dernier pour cinq courses. Yuki Tsunoda devra élever son niveau de jeu car, comme Colapinto l’a fait chez Williams, Lawson a exposé le fougueux pilote japonais et ne manquera pas de le mettre à nouveau à l’épreuve.
La porte de Red Bull ne semblant pas s’ouvrir pour Tsunoda, Lawson va certainement profiter des six week-ends qu’il passe sur la grille pour plaider en faveur d’une promotion au sein de l’équipe senior en tant qu’alternative à Pérez…
Chacune des six prochaines courses sera fabuleuse, cela ne fait aucun doute. Le Circuit des Amériques est un tracé spécial, qui a pris la place de circuit de référence de la F1 aux États-Unis.
Mexico et Interlagos transpirent de passion, tous deux étant des piliers du calendrier F1 contemporain de par l’engouement populaire qu’ils provoquent. On y assiste à des week-ends de course incroyables. Ils sont suivis par le Grand Prix de Las Vegas, du Qatar et par la finale d’Abu Dhabi, sur le circuit de Yas Marina, bien connu pour produire des courses épiques et des finales historiques.
Pour commencer, rendez-vous pour nos live textes des séances d’Essais Libres depuis Austin, au Texas ! Et que le meilleur gagne !
Lando Norris et Oscar Piastri rouleront au volant d’une McLaren qui arborera une livrée spéciale Chrome ce week-end à Austin à l’occasion du Grand Prix des États-Unis.
Cette livrée iconique a été utilisée pendant plusieurs saisons par McLaren, précisément entre 2006 et 2014. Le chrome est notamment associé au premier titre de Lewis Hamilton acquis en 2008 au Brésil au terme d’une fin de course complètement folle.
McLaren, habituée des livrées spéciales, avait déjà fait le choix de ramener le chrome sur sa monoplace à l’occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne 2023 à Silverstone. L’écurie britannique profite ainsi de son partenariat avec Google dont le navigateur s’appelle Chrome pour faire réapparaître cette livrée.
L’équipe basée à Woking indique ainsi que le retour du chrome, ce week-end à Austin, se fait “avec une touche de modernité pour représenter l’héritage durable de l’équipe”.
McLaren est ainsi la troisième écurie, après Haas et Alpine, à dévoiler une livrée spéciale pour ce week-end.
La galerie photos de la livrée Chrome présentée par McLaren pour le Grand Prix des États-Unis à Austin :
La dernière utilisation de cette livrée, à Silverstone en 2023, avait coïncidé avec le retour de McLaren au premier plan, puisque Lando Norris montait ce week-end-là sur le podium pour la première fois de la saison. Oscar Piastri avait lui échoué aux portes du top 3.
Plus d’un an après, Norris et Piastri espéreront encore mieux à Austin ce week-end, étant désormais impliqués dans la lutte pour les titres mondiaux.
McLaren arrive en tant que leader du Championnat du monde constructeurs avec 41 points d’avance sur Red Bull alors que Lando Norris pointe à 52 points du leader Max Verstappen au classement pilotes.
À noter que l’écurie britannique ne s’est plus imposée sur le COTA depuis 2012, à savoir le tout premier Grand Prix disputé à Austin. À l’époque, c’était Lewis Hamilton qui s’était imposé avec une livrée… chrome.
Helmut Marko a pointé du doigt le mental de Lando Norris qu’il voit s’incliner face à Max Verstappen pour le gain du titre mondial 2024.
Avec six Grands Prix et trois courses sprint restants, Max Verstappen possède 52 points d’avance sur Lando Norris au Championnat du monde. Un écart qui s’est réduit petit à petit au fil des dernières courses.
Avant cette inhabituelle trêve automnale, Norris et McLaren avaient marqué les esprits à Singapour avec une outrageuse domination. Le Britannique s’était, en effet, imposé avec près de 21 secondes d’avance devant un Verstappen, deuxième, qui avait limité la casse.
Toutefois, le doute ne semble pas avoir gagné Helmut Marko, conseiller Red Bull, qui voit toujours son pilote, Max Verstappen, décrocher la couronne en fin de saison.
C’est, en effet, ce qu’il a déclaré à Motorsport-Magazin, lorsque la question du futur champion du monde 2024 lui a été posée.
Amené à se justifier, Marko estime que Verstappen est tout simplement “le meilleur”, mettant également en avant son avantage mental sur Norris, et même sur Charles Leclerc, 3e à plus de 86 points du Néerlandais.
“C’est le meilleur, c’est le plus rapide et, surtout, il a la force mentale pour se battre théoriquement pour le championnat du monde plus que Charles Leclerc et Lando Norris”, a indiqué Marko.
L’Autrichien a ensuite insisté sur cet aspect mental, ciblant particulièrement Lando Norris, qui est le principal rival de Max Verstappen au championnat.
“Nous savons que Norris a quelques faiblesses mentales”, déclare-t-il. “J’ai lu à propos de certains rituels qu’il doit accomplir pour bien faire le jour de la course.”
La lutte pour le titre entre Lando Norris et Max Verstappen reprendra dès ce week-end lors du Grand Prix des États-Unis à Austin, qui se disputera sous le format sprint.
Jacques Villeneuve, Champion du monde de F1 en 1997 et consultant pour Canal +, affirme que si Lando Norris n’est pas couronné à l’issue de cette saison, ce sera alors de la faute de son écurie, McLaren.
Alors qu’en début de saison, tout semblait réussir à Max Verstappen, ce dernier a vu Lando Norris se positionner en tant que redoutable poursuivant. Les deux pilotes ont livré bataille en Autriche, allant même jusqu’à l’accrochage.
Depuis la dernière victoire de Max Verstappen à l’occasion du Grand Prix d’Espagne, McLaren, porté par ses pilotes, a remporté quatre succès en course. Ces victoires ont permis à l’écurie britannique de vire en tête du Championnat des constructeurs, comptabilisant aujourd’hui 41 points d’avance sur Red Bull.
Cependant, du côté du championnat des pilotes, Max Verstappen a réussi à limiter la casse face à la folle remontée de Lando Norris au classement général. Le pilote Red Bull dispose aujourd’hui d’une avance de 52 points sur son premier rival (Lando Norris). À noter qu’à l’issue du Grand Prix de Miami en mai dernier, Max Verstappen détenait une avance de 53 points sur Lando Norris.
Alors que McLaren semble avoir le vent en poupe, au final Max Verstappen s’en tire plutôt pas mal au volant de la Red Bull en perte de vitesse … ce qui a de quoi agacer Jacques Villeneuve qui pointe déjà du doigt ceux qui sont responsables de cet écart, toujours aussi important, entre nos deux protagonistes.
“Si Lando n’est pas champion, ce sera la faute de McLaren, pas la sienne. McLaren a fait n’importe quoi et il est trop tard maintenant”, a déclaré Villeneuve dans une interview accordée au média espagnol Marca. “Cela a commencé en Hongrie, ils ont montré une vraie faiblesse en ne donnant pas la priorité à Norris sur [Oscar] Piastri.”
En Hongrie, McLaren avait demandé à Lando Norris, alors en tête de la course, de rendre la position à son coéquipier. Mais le pilote canadien va plus loin et revient également sur le Grand Prix d’Italie remporté par Charles Leclerc.
“Si vous regardez Monza, cela aurait dû être un doublé pour McLaren. Ils ont perdu des points en tant qu’équipe et cela n’aurait jamais dû se produire. Norris est celui qui se bat pour le championnat des pilotes.”
Pour Jacques Villeneuve, tout est encore possible pour Lando Norris, mais il va devoir redoubler d’efforts s’il veut devenir Champion du monde de Formule 1.
“Il faut juste que Lando en fasse un peu plus pour être plus compétitif, mais ce sera une fin de saison amusante. Ce sera très serré entre Max et Lando. Max a changé d’approche. Il n’essaie pas de gagner des courses, mais juste d’accumuler des points, cela montre de la maturité.”
Selon vous, Lando Norris peut-il encore rêve du titre en 2024 ? Dites-le-nous en commentaire !
Günther Steiner, ancien directeur de l’écurie Haas en Formule 1, estime que Lando Norris a aujourd’hui plus de chance de remporter le titre de champion du monde que Max Verstappen.
S’il n’est plus à ce jour à la tête d’une écurie de F1, Günther Steiner est toujours impliqué et intéressé par la discipline. L’Italien y va même de son pronostic sur le nom de celui qui remportera le titre tant convoité de champion du monde de F1 2024.
Alors qu’il s’entretenait avec Sky Sports au F1 Arcade de Londres, celui qui était aux manettes chez Haas voit bien Lando Norris battre Max Verstappen cette année. Selon lui, le pilote McLaren est dans une “meilleure position” que l’actuel leader du championnat, Max Verstappen. Cependant, le jeune pilote britannique va devoir compter sur l’aide d’une écurie rivale.
“À mon avis, Lando est en meilleure position que Max. 60:40 pour moi”, a déclaré Steiner. “Lando a besoin d’un peu d’aide de la part de Ferrari. S’ils peuvent s’intercaler entre McLaren et Red Bull, ils voleront quelques points à Red Bull. Je pense que Lando aimerait bien que Ferrari fasse ça !”
La dernière victoire de Max Verstappen remonte au Grand Prix d’Espagne, au mois de juin dernier. Dans le même temps, Lando Norris a remporté deux des quatre derniers Grands Prix, mettant la pression sur le qui compte aujourd’hui 52 points d’avance sur son dauphin.
Le titre constructeur est-il déjà dans la poche de McLaren ?
Du côté des constructeurs, McLaren détient une avance de 41 points sur Red Bull alors qu’il ne reste plus que six courses à disputer. Là aussi, Günther Steiner ne voit pas Red Bull s’imposer et est certain que McLaren s’imposera en 2024.
“Maintenant, ce n’est plus si facile [pour Red Bull], il y a de la pression”, a déclaré Steiner. “Vont-ils gagner le championnat cette année ? Je ne le pense pas. Je pense que McLaren le gagnera.”
Une chose est certaine, Max Verstappen, triple Champion du monde en titre, va continuer de se battre jusqu’à la fin de saison pour conserver sa couronne mondiale. De son côté, Lando Norris va devoir s’imposer devant le Batave, mais aussi devant son coéquipier Oscar Piastri, qui, lui aussi, cherche à faire grandir son compteur de victoires.
Cette dernière a empêché l’hélicoptère de sécurité de voler, ce qui n’a pratiquement pas permis aux monoplaces de rouler.
Liam Lawson, présent au volant de la Red Bull en qualité de pilote de réserve, devait tester les composés pneumatiques pour 2025, alors que Lando Norris, au volant d’une McLaren mulet, devait lui rouler pour la première fois avec les prototypes des pneus 2026.
Norris, Leclerc, Sainz et Lawson en action ce mercredi
Après une première journée perturbée par la pluie, le deuxième jour d’essais Pirelli au Mugello s’est déroulé comme prévu.
Quatre pilotes ont pris part à cette journée, à savoir Liam Lawson pour Red Bull, Lando Norris pour McLaren, et Carlos Sainz, le matin, puis Charles Leclerc, l’après-midi pour Ferrari.
La Red Bull et la Ferrari étaient dédiées au développement des gommes pour la saison prochaine, tandis que McLaren a de nouveau aligné un mulet avec l’objectif de tester les prototypes des pneus 2026.
Malgré une piste encore humide le matin, où les pneus intermédiaires ont même été sortis, les équipes ont accumulé 390 tours au total.
Pirelli a par ailleurs partagé les chronos du jour, qui n’ont évidemment que peu de valeur :
Charles Leclerc – 1:21.053 (79 tours, pneus 2025)
Lando Norris – 1:21.302 (118 tours, pneus 2026)
Carlos Sainz – 1:21.890 (77 tours, pneus 2025)
Liam Lawson – 1:23.219 (116 tours, pneus 2025)
Le prochain test dédié aux pneus 2025 aura lieu à Mexico où les EL2 du Grand Prix feront office d’essais Pirelli.
En ce qui concerne les gommes 2026, le manufacturier italien se rendra à nouveau en France, sur le circuit de Nevers Magny-Cours, les 13 et 14 novembre, où Alpine roulera avec une voiture mulet.
La galerie photos des tests Pirelli de ce mercredi :
Lando Norris est revenu sur son combat avec Max Verstappen lors du dernier Grand Prix d’Autriche, où les deux hommes se sont finalement accrochés.
En bataille pour la victoire dans une fin de course haletante, la Red Bull et la McLaren se sont touchées au virage 3 à Spielberg entraînant une crevaison pour les deux pilotes.
Norris avait tout perdu à ce moment-là, étant contraint à l’abandon, tandis que Verstappen, malgré la pénalité de dix secondes reçue, avait tout de même pu terminer en cinquième position.
Quelques mois plus tard, Lando Norris est étonnamment apparu satisfait de cette bataille livrée en piste, même s’il n’a pas remporté le Grand Prix.
“Max est probablement le gars le plus difficile à affronter sur la piste”, a tout d’abord reconnu Norris dans une interview avec The Athletic. “Il est probablement l’un des plus lucides en termes de situations.”
“Et il a été aidé par le fait qu’il a été dans cette position [en bataille pour les victoires, NDLR] pendant les quatre ou cinq dernières années. Pour moi, c’est encore tout nouveau.”
“Les choses ne se sont pas terminées comme je l’aurais voulu. Et j’ai toujours l’impression que ce dimanche-là, j’ai probablement gagné la bataille de … lui livrer combat, même si je n’ai pas gagné la bataille de celui qui finit en tête ce jour-là.”
Être proche de Verstappen hors piste, motive Norris en piste
Lando Norris s’est par ailleurs exprimé sur l’influence de son amitié avec Max Verstappen lorsqu’il est au volant de sa monoplace.
Le pilote McLaren affirme ainsi “détester” tout le monde une fois en piste, ajoutant même que de bien s’entendre dans la vie avec le Néerlandais ajoute une envie supplémentaire de vouloir le battre.
“Dès que je mets le casque, je déteste tout le monde”, a indiqué Norris. “Cela ne change pas.”
“J’aime bien Max, je pense qu’il est très sincère”, ajoute-t-il. “Mais cela ne change rien quand je suis sur la piste.”
“Je pense que les personnes avec lesquelles on s’entend le mieux en dehors de la piste sont celles que l’on veut battre le plus quand on est sur la piste, ce qui est l’inverse de ce que pensent beaucoup de gens.”
“Ils pensent que parce que vous êtes des potes, vous êtes trop gentil sur la piste. Je pense que c’est tout le contraire.”
Lando Norris possède à ce jour 52 points de retard sur Max Verstappen au Championnat du monde, alors que six Grands Prix et trois courses sprint sont encore à disputer cette saison.
Même si Oscar Piastri a indiqué ne pas aimer recevoir des consignes d’équipe contre lui, il affirme qu’il les respectera pour le bien de l’équipe, en posant malgré tout ses conditions.
En cette fin de saison, McLaren se retrouve dans une position qu’elle n’a pas occupée depuis bien longtemps, à savoir en lice pour gagner les deux titres mondiaux.
Si du côté des constructeurs cela semble plus qu’accessible avec désormais 41 points d’avance sur Red Bull, l’affaire est plus complexe chez les pilotes, avec un Lando Norris pointant à 52 points de Max Verstappen.
Avec six Grands Prix restants en 2024, McLaren va ainsi devoir, très probablement, effectuer des choix difficiles en piste avec deux pilotes très rapides, mais un seul avec encore des chances de remporter le titre pilotes.
Oscar Piastri s’est justement exprimé sur les consignes d’équipe chez McLaren, auxquelles il pourrait être rapidement confronté.
Reconnaissant que son coéquipier “a une chance plus réaliste” que lui d’être champion du monde, il assure qu’il aidera Lando Norris si l’équipe le lui demande mais prévient que “ce n’est pas un chèque en blanc”.
“L’équipe veut gagner les deux championnats”, a assuré Piastri dans une interview pour Auto Motor und Sport. “Si vous avez l’occasion de le faire, vous ne devez pas la laisser passer.”
“Si je ne pense qu’à moi, je n’aime pas les consignes d’équipe contre moi. Aucun pilote n’aime ça. Pour votre propre fierté, vous voulez montrer que vous êtes le pilote le plus rapide sur la piste.”
“Néanmoins, j’aiderai Lando dans les dernières courses si on me le demande. Il a une chance plus réaliste de remporter le titre. Mais ce n’est pas un chèque en blanc. Il doit y avoir un sens à ce que je le laisse passer.
“Nous voulons aussi gagner le championnat du monde des constructeurs, et sacrifier ma course pour aider Lando ne sert à rien pour cet objectif. Nous déciderons au cas par cas.”
“Bakou a montré comment nous gérons cela chez McLaren. Si Lando n’avait pas retenu Perez après le premier arrêt au stand, je n’aurais peut-être pas gagné. Il a une part de responsabilité dans ma victoire.”
Le pilote McLaren a débuté sa carrière en Formule 1 avec l’écurie de Woking en 2019 et a depuis dépassé les 100 départs en Grand Prix, a enregistré six deuxièmes places la saison dernière, dont une performance remarquable lors du Grand Prix de Grande-Bretagne où il est devenu le premier pilote McLaren à terminer sur le podium à Silverstone depuis 2010. En 2023, Lando Norris a également décroché une troisième place au GP du Qatar ainsi que deux podiums en course Sprint.
S’exprimant au micro de Sky Sports dans le cadre de son nouvel accord signé avec McLaren qui le verra rouler pour l’équipe britannique encore plusieurs saisons après 2025 (pas de durée précise communiquée), il a admis que des discussions informelles avaient eu lieu avec d’autres équipes mais, ayant décidé que McLaren restait le meilleur endroit pour lui, il a estimé qu’il était important de conclure un accord rapidement pour mettre fin aux rumeurs.
« Il y a toujours des discussions de temps en temps. Je ne vais pas mentir et dire non, il y a toujours de petites discussions et vous parlez aux gens et voyez ce qu’ils peuvent vous offrir, mais cela n’est jamais allé plus loin que cela. » a déclaré Norris.
« Il y a toujours eu des choses dans les médias et des histoires écrites et ce n’est jamais la meilleure chose pour tout le monde ici à l’usine. Si vous travaillez à fabriquer une pièce qui sera sur ma voiture, et si vous voyez que Norris a des liens ici ou là, ce n’est probablement jamais la meilleure chose à voir. »
« Donc, pour le bien de l’équipe, c’est la raison pour laquelle nous avons voulu le faire maintenant, juste pour mettre fin à ces rumeurs. »
Parmi les rumeurs concernant son avenir en F1, celle le liant à l’écurie Red Bull aux côtés de Max Verstappen a été la plus répandue ces derniers mois.
Lorsqu’on lui demande justement pourquoi il a préféré rester chez McLaren plutôt que de rejoindre l’équipe championne du monde en titre avec laquelle il avait semble-t-il toutes ses chances, le Britannique répond : « En considérant que nous parlons de la voiture la plus compétitive et la plus performante de l’histoire de la Formule 1 sur une saison – et je pense qu’il faut également inclure le pilote dans cela – et voir à quel point nous nous sommes rapprochés à certains moments par rapport à là où nous avions commencé la saison dernière, je pense que c’était assez impressionnant. »
« Passer de la situation où vous êtes en dehors des points à peu près à chaque course à être probablement l’équipe la plus proche en moyenne de la voiture la plus titrée de tous les temps en Formule 1, je pense que cela m’a suffisamment prouvé, et a suffisamment montré à tout le monde ici chez McLaren, que nous avons ce qu’il faut pour les défier. »
« Par conséquent, je veux créer mon propre chapitre et ma propre histoire avec McLaren, aider à redresser l’équipe et faire partie de ce voyage. »
« Alors bien sûr, il y a toujours de l’intérêt et au fond de mon esprit, je me demande toujours ‘que se passerait-il si j’allais ici et que pourrais-je accomplir’ et ainsi de suite, mais je suis content de là où je suis, je suis à l’aise et je pense que pour remporter un championnat du monde, vous devez être heureux et à l’aise là où vous en êtes et je ne pense pas que vous puissiez y parvenir en changeant soudainement d’équipe et y arriver en un an. Je pense que c’est mieux [de rester chez McLaren]. »
Lorsqu’on lui demande s’il y avait « une peur » liée au fait d’affronter Max Verstappen chez Red Bull, Norris a répondu : « Je pense que c’est plus complexe que cela. »
« Max est-il l’un des meilleurs pilotes de tous les temps en Formule 1 ? Absolument. Je pense qu’il l’a suffisamment prouvé. Il fait partie d’une équipe dans laquelle il est très à l’aise, beaucoup de choses se construisent autour de lui, donc pour quiconque, même un Max d’il y a quelques années, affronter le Max d’aujourd’hui est extrêmement difficile. »
« Je ne pense pas que c’est une question de « as-tu peur ou pas peur ? » Je ne pense pas que j’aurais un jour peur d’affronter qui que ce soit, mais même si vous entrez dans une équipe, êtes-vous en mesure de défier quelqu’un immédiatement et êtes-vous à l’aise pour le faire. »
« Je pense que n’importe quel pilote dira non. Il faut du temps pour s’adapter et il faut du temps pour se mettre en place et si vous voulez affronter le meilleur pilote du monde, ce n’est pas la meilleure chose à faire. Ce n’est pas une décision intelligente de le faire. »
« Mais j’adorerais courir contre Max, j’ai apprécié certaines des batailles que nous avons eues et j’attends encore plus avec impatience les batailles que nous allons avoir cette année. »
L’équipe McLaren de Formule 1 a annoncé à la veille de la saison 2024 la signature d’un contrat pluriannuel prolongé avec son actuel pilote Lando Norris, le britannique poursuivant ainsi son mandat au sein de l’écurie de Woking pour du long terme.
Le pilote britannique s’est récemment engagé sur un nouvel accord de quatre ans en février 2022 qui l’a vu signer jusqu’à la fin de 2025. Le dernier renouvellement verra Lando Norris rester avec l’équipe au-delà de la saison 2025, en s’appuyant sur sa solide relation de six ans avec McLaren. L’écurie de Woking n’a en revanche pas précisé la durée exacte de son nouveau contrat.
« Je suis ravi que nous poursuivions notre relation avec Lando pour plusieurs années à venir. » a déclaré Zak Brown, PDG de McLaren.
« Cela a été un voyage fantastique au cours des six dernières années, et il a fait preuve d’un engagement et d’un désir fantastiques de faire avancer l’équipe et de ramener McLaren en tête de la grille. »
« La saison dernière, nous avons vu le rôle fondamental joué par Lando avec le revirement impressionnant des résultats et j’ai hâte de continuer sur cette lancée avec beaucoup plus de podiums. »
Lando Norris – qui a débuté sa carrière en F1 avec McLaren – a récemment dépassé les 100 départs en Grand Prix de Formule 1, a enregistré six deuxièmes places au total la saison dernière, dont une performance remarquable lors du Grand Prix de Grande-Bretagne où il est devenu le premier pilote McLaren à terminer sur le podium à Silverstone depuis 2010. Lando Norris a également décroché une troisième place au GP du Qatar ainsi que deux podiums en course Sprint.
« C’est une sensation formidable de rester chez McLaren. J’ai grandi avec McLaren et je me sens chez moi ici, l’équipe est comme une famille pour moi. » a déclaré Norris.
« Le parcours jusqu’à présent a été passionnant, nous avons connu des hauts et des bas, mais la saison dernière a montré notre volonté de revenir en tête de la grille. »
« Le travail que Zak [Brown], Andrea [Stella, directeur de l’équipe] et toute l’équipe ont accompli au cours de la dernière année a été incroyable et je suis confiant dans la lutte pour la victoire avec McLaren. Je suis ravi de créer d’autres souvenirs incroyables et de continuer à travailler dur avec tout le monde chez MTC au cours des prochaines années. »
Après avoir récemment renouvelé le contrat d’Oscar Piastri jusqu’en 2026, l’équipe McLaren disposera donc du même duo de pilotes au moins jusqu’en 2026.
L’annonce de la prolongation de contrat de Lando Norris avec McLaren arrive au lendemain de celle faite par la Scuderia Ferrari qui a également verrouillé son pilote vedette Charles Leclerc sur du long terme. Pour connaître la durée des contrats de chaque pilote en F1, c’est par ici que ça se passe.