Max Verstappen exploite-t-il une faille dans la règlementation de la FIA ?

Jenson Button, Champion du monde de F1 en 2009 et aujourd’hui consultant pour la télévision britannique estime que la règlementation englobant l’incident Norris-Verstappen à Austin n’est pas ou plus la bonne.

Revenons sur les faits, Max Verstappen, troisième à dix tours de la fin du Grand Prix des États-Unis, voyait revenir dans ses rétroviseurs un Lando Norris déchainé. Le pilote Red Bull a tout naturellement défendu sa position sur plusieurs virages et plusieurs tours.

Mais, à quatre tours du passage sous le drapeau à damier, Lando Norris a porté sa plus grosse attaque à l’extérieur du virage 12. Voyant la McLaren revenir à sa hauteur, Max Verstappen a retardé son freinage pour conserver sa position. La vitesse amenée par le pilote Red Bull ne lui a pas permis de finir son virage en restant entre les limites de piste. Placé à l’extérieur, Lando Norris a lui aussi été contraint de franchir les lignes de course, tout en dépassant Max Verstappen.

Lire aussi : Verstappen : “McLaren se plaint de beaucoup de choses ces derniers temps”

Si l’on reprend l’action image après image, Max Verstappen est devant Lando Norris au moment de prendre la corde du virage. Mais avec la vitesse amenée, il ne pouvait plus terminer ce dernier en restant sur la piste.

La seule chose que je trouve très difficile, c’est qu’il est devant à la corde, mais il est devant à la corde parce qu’il a freiné trop tard”, a déclaré Button à Anthony Davidson pendant la séquence d’analyse de ce dernier. “Il sait qu’il doit avoir le nez devant lorsqu’il arrive à la corde. C’est ce qu’il a fait.”

Anthony Davidson, ancien pilote de F1, sait pourquoi Max Verstappen a tout fait pour être en tête au milieu du virage.

Il l’a fait parce qu’il sait qu’il risque d’être dépassé par l’extérieur. La même chose s’est produite au Brésil en 2021 avec Hamilton. Il sait que si vous sortez de la piste, le pilote placé à l’extérieur aussi. Nous savons comment cela fonctionne.

De fait, Jenson Button estime que la règlementation de la FIA n’est pas bonne et doit être revue.

C’est un problème de règlementation. S’il sait qu’il doit avoir le nez devant à la corde, il relâche et laisse sa voiture entrer dans le virage. Il est devant, mais il ne prend pas le virage”, a conclu Jenson Button. 

Lire aussi : Pourquoi Norris a-t-il été pénalisé pour son dépassement sur Verstappen ?

Verstappen : “McLaren se plaint de beaucoup de choses ces derniers temps”

Max Verstappen est revenu sur le moment où Lando Norris l’a dépassé hors piste au virage 12 alors que les deux hommes se battaient pour la troisième place.

Après plusieurs tours à batailler sans réussir à passer la Red Bull, Norris a voulu saisir l’opportunité au tour 52 lorsqu’il s’est retrouvé devant Verstappen au moment de freiner pour aborder le virage 12.

Le Néerlandais a toutefois défendu ardemment comme à son habitude, repoussant son freinage et emmenant au large la McLaren. Norris à l’extérieur a alors poursuivi son dépassement tout en étant en dehors des limites de la piste.

Pour Max Verstappen, il n’y a pas de débats à avoir sur cette situation sachant que les règles sont claires.

“Je pense que c’est très clair : vous ne pouvez pas dépasser en dehors de la ligne blanche”, a indiqué Verstappen en conférence de presse. “Je veux dire que j’ai été sanctionné pour cela ici aussi en 2017, je crois. J’ai donc perdu mon podium comme ça”.

Verstappen fait ici référence à son dépassement sur Kimi Räikkönen en 2017 dans le dernier tour à l’intérieur des virages 16 et 17, où il avait, à l’image de Norris ce dimanche, perdu son podium.

Lire aussi : Lewis Hamilton “dévasté” après une sortie de piste inhabituelle

Verstappen : “En dehors de la ligne blanche, vous ne pouvez pas dépasser”

“Donc je suis resté calme, j’ai essayé de faire du mieux que je pouvais après ça pour amener la voiture jusqu’à la fin parce que ce n’était pas facile avec les pneus et la situation dans laquelle je me trouvais”, poursuit-il. “Mais oui, dans l’ensemble, j’ai vraiment apprécié la bataille que nous avons eue.”

Interrogé par ailleurs sur la version que McLaren pourrait défendre concernant cet incident, à savoir qu’il est, lui aussi, sorti de la piste et a poussé Norris dehors, Verstappen a partagé son désaccord avec cette version avant d’adresser une pique à l’écurie britannique. 

“Ils se plaignent de beaucoup de choses ces derniers temps, mais c’est très clair dans le règlement”, rétorque Verstappen. “En dehors de la ligne blanche, vous ne pouvez pas dépasser. J’ai déjà été sanctionné pour cela par le passé.”

Lire aussi : Le promoteur du GP d’Austin a reçu une énorme amende liée à la sécurité

Pourquoi Norris a-t-il été pénalisé pour son dépassement sur Verstappen ?

Les commissaires ont expliqué pourquoi Lando Norris avait écopé d’une pénalité de cinq secondes après avoir dépassé Max Verstappen au virage 12.

Au tour 52, alors que Norris chassait Verstappen depuis quelques tours, le Britannique a enfin pu dépasser son rival pour le titre en sortie du virage 12. 

Problème, le pilote McLaren a effectué sa manœuvre hors piste et a donc reçu cinq secondes de pénalité. Toutefois, cette sanction peut prêter à débats sachant que Verstappen l’a également emmené au large dans ce virage.

Lire aussi : Verstappen : “Je n’ai poussé personne dehors”

L’explication des commissaires : “Norris pas à la hauteur de Verstappen à la corde”

“Norris dépassait Verstappen par l’extérieur, mais n’était pas à la hauteur de Verstappen à la corde”, indique le rapport des commissaires. “Par conséquent, selon les lignes directrices sur les normes de pilotage, Norris avait perdu le ‘droit’ de prendre le virage.”

“En conséquence, comme Norris a quitté la piste et est revenu devant Verstappen, on considère qu’il s’agit d’un cas de sortie de piste et de gain d’un avantage durable.”

“Une pénalité de cinq secondes est imposée au lieu de la pénalité de dix secondes recommandée dans les lignes directrices parce qu’après s’être engagé dans le dépassement par l’extérieur, Norris n’avait pas d’autre choix que de quitter la piste en raison de la proximité avec Verstappen qui avait également quitté la piste.”

Par ailleurs, les commissaires ont considéré que cet incident ne justifiait pas d’ajouter un dépassement des limites de piste au total de Norris.

“Compte tenu de ces éléments, nous estimons que cet incident n’est pas pris en compte en tant que dépassement de la limite de la piste pour Norris.”

Écopant de ces cinq secondes, Lando Norris était malgré tout proche de conserver sa troisième position. Il lui a finalement manqué très exactement 942 millièmes pour rester devant Max Verstappen.

Au championnat, les choses se compliquent pour le pilote McLaren. Arrivé à Austin avec un déficit de 52 points, Norris repart avec 57 unités de retard sur le triple Champion du monde en titre avec cinq Grands Prix et deux Sprint encore à disputer.

Vous pouvez par ailleurs donner votre avis ici sur cette pénalité en répondant à notre sondage. 

Lire aussi : Norris dénonce les décisions “peu constantes” de la FIA

Sondage – La pénalité de Lando Norris est-elle méritée ?

Lando Norris a reçu une pénalité de cinq secondes après avoir dépassé Max Verstappen hors piste au virage 12. Selon vous, cette pénalité était-elle justifiée ?

Le Britannique était pressant depuis plusieurs tours derrière son rival pour le titre, sans jamais réussir à le passer.

Au tour 52, Lando Norris, DRS activé, est arrivé légèrement devant Max Verstappen au freinage du virage 12, en étant à l’extérieur. Le Néerlandais a alors retardé son freinage au maximum pour conserver sa position.

Verstappen, déjà lui même au large en sortie, a alors emmené Norris encore plus loin dans le dégagement du virage 12. Le pilote McLaren profitant des dégagements asphaltés a alors dépassé son adversaire en étant totalement hors de la piste.

Sous enquête, cet incident a rapidement débouché sur une pénalité de cinq secondes donnée à Norris, ce qui lui a coûté sa troisième place au profit de Verstappen. 

Il est également important de rappeler que cet incident faisait suite à la manoeuvre pour le moins osée de Max Verstappen au départ, tentant un plongeon ultra tardif sur Lando Norris. Ce mouvement avait coûté cher au Britannique qui perdait ici trois positions.

Sondage – La pénalité de Lando Norris est-elle méritée ?

 

 

Voici les images du dépassement polémique de Lando Norris sur Max Verstappen :

Lire aussi : Norris dénonce les décisions “peu constantes” de la FIA

Verstappen : “Je n’ai poussé personne dehors”

Max Verstappen pensait avoir réalisé l’envol parfait en dépassant Lando Norris dans le premier tour du premier virage, c’était sans compter les Ferrari qui semblaient voler ce week-end à Austin.

Le pilote Red Bull a finalement été le quatrième pilote à franchir la ligne d’arrivée, avant de récupérer la troisième place de Lando Norris, pénalisé par la direction de course.

C’était une course assez difficile. Je n’ai jamais vraiment eu le rythme pour attaquer”, a déclaré Max Verstappen après la course. “J’ai juste beaucoup sous-viré, j’ai eu du mal à freiner, ce qui a rendu la défense très difficile.

Il y a quelque chose qui n’a pas fonctionné aujourd’hui, il va falloir que l’on comprenne pourquoi. Je ne sais pas pourquoi, mais on n’avait pas d’adhérence sur le train avant, ça m’a couté beaucoup de temps.

À chaque fois que quelqu’un tentait une manœuvre, je ne pouvais pas freiner aussi tard. La bataille a été rude. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour le garder derrière moi. Au final, monter sur le podium est un excellent résultat.”

Lire aussi : Course ; Leclerc emmène un doublé Ferrari à Austin, Norris pénalisé sur le fil

Interrogé sur la pénalité reçue par Lando Norris, Max Verstappen a déclaré qu’il ne voulait pas s’éprendre sur le sujet.

J’ai mon opinion, mais je n’ai pas besoin de la donner ici. Je laisse les commissaires faire leur travail.

Mais questionné par Canal +, le triple Champion du monde a bien voulu en dire un peu plus.

Non je n’ai poussé personne dehors, on ne s’en est même pas touché. J’ai essayé de prendre le virage, mais j’étais en train de bloquer, c’est la course.

Max Verstappen quitte Austin avec 57 points d’avance sur Lando Norris et voit de plus en plus se dessiner l’esquisse d’une quatrième couronne mondiale.

Norris dénonce les décisions “peu constantes” de la FIA

Lando Norris, qui s’était élancé depuis la première place sur la grille de départ du Grand Prix des États-Unis, a vécu une course compliquée.

Relégué en quatrième place dès la sortie du premier virage, Lando Norris a cravaché pendant toute la course pour revenir sur max Verstappen son rival au Championnat des constructeurs. Toutefois, le pilote McLaren, tout comme le pilote Red Bull, ont terminé leur virage en dehors des limites de pistes. Placé sous investigations par la direction de piste, Lando Norris a finalement reçu cinq secondes de pénalité, le privant de la troisième marche du podium. Une décision de la FIA qui ne manquera pas de faire, encore une fois, débat.

“Je ne sais pas quoi dire, j’ai demandé à l’équipe ce qu’il en pensait (de mon dépassement)”, a déclaré Norris au micro de Canal+. “En considérant que Max était également sorti de la piste, il m’a poussé en dehors alors que j’étais devant au moment de freiner. S’il était resté sur la piste … OK, mais là les décisions de la FIA sont peu constantes.

Lire aussi : Course; Leclerc emmène un doublé Ferrari à Austin, Norris pénalisé sur le fil

Interrogé sur le fait qu’il aurait peut-être dû rendre la place à Max Verstappen, Lando Norris a déclaré qu’il n’en avait pas eu le temps.

Il est impossible de savoir. Ils ne peuvent évidemment pas se décider en quelques tours, donc ce n’est évidemment pas une décision facile, sinon elle serait venue un peu plus tôt”, a déclaré le pilote McLaren à Sky Sports F1. “J’ai essayé. Il est aussi sorti de la piste. Donc, s’il sort de la piste, il est clair qu’il y est allé beaucoup trop fort et qu’il a pris l’avantage en faisant ce qu’il a fait. Mais ce n’est pas moi qui fixe les règles, alors…

Si ce week-end les yeux étaient tournés vers Lando Norris et Max Verstappen, ce sont finalement les Ferrari de Charles Leclerc et de Carlos Sainz qui ont fait le plein de points (30 pour Leclerc et 25 pour Sainz).

On était un peu dans la bataille, mais les Ferrari étaient rapides depuis le début du week-end, on les sous-estime depuis un moment. Ils ont fait un bon travail, il y a de belles batailles et il faut rester concentrer !”, a conclu le pilote McLaren.

Lire aussi : Lando Norris pense avoir fait le meilleur tour de sa carrière à Austin 

Verstappen : “Peu importe d’où vous vous élancez si votre rythme de course est le meilleur”

Vainqueur de la course sprint, Max Verstappen a signé le deuxième temps des qualifications, derrière son rival au Championnat, Lando Norris.

Lors des trois derniers Grands Prix des États-Unis, le pilote qui s’élançait depuis la seconde marque sur la grille de départ a toujours viré en tête au premier virage, de bon augure pour Max Verstappen, le pilote Red Bull. Toutefois, Max Verstappen n’est pas très adepte des chiffres et des statistiques et préfère rester pragmatique.

La position de départ n’a pas vraiment d’importance. Si votre rythme de course est meilleur, vous pouvez dépasser ici, car cette piste est bonne pour la course”, a déclaré Verstappen à Sky Sports F1. “L’année dernière, je suis parti P6 [et j’ai gagné]. J’espère juste que je pourrai être dans la bagarre.”

Lire aussi : Lando Norris pense avoir fait le meilleur tour de sa carrière à Austin

La course sprint de samedi nous a donné un bref aperçu de ce à quoi pourrait ressembler la course principale. Une lutte entre Lando Norris et Max Verstappen, sans oublier deux Ferrari prêtes à sauter sur la moindre occasion. De son côté, Max Verstappen retient une chose de cette course sprint, il peut de nouveau se battre.

Les dernières courses, j’ai eu l’impression d’avoir les mains liées dans le dos et de ne pas pouvoir me battre, alors j’espère que ce sera différent demain. Je pense que nous avons rendu la voiture plus stable. Vous pouvez donc attaquer un peu mieux les virages ”, a-t-il conclu.

Si Max Verstappen ne pourra pas vraiment compter sur l’aide stratégique de son coéquipier Sergio Pérez, Lando Norris aura lui un allié de taille. En effet, Oscar Piastri, cinquième sur la grille de départ, aura comme mission d’aider Lando Norris à Austin. En décalant sa stratégie, Piastri pourrait à un moment donné de la course, se retrouver devant un Max Verstappen qui ressort des stands. Il pourrait alors casser le rythme de course du pilote Red Bull.

Une chose est sure, cette course sera animée et il ne faudra pas la manquer. On se donne donc rendez-vous à 21 h !

Lire aussi : Sprint ; Verstappen intouchable à Austin, Sainz brillant deuxième

“Bibgate” – Frédéric Vasseur assure “faire confiance” à la FIA

Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari déclare “faire confiance” à la FIA, après que cette dernière a mis en lumière une potentielle entorse au règlement de la part de Red Bull.

En amont du Grand Prix des États-Unis et après une inspection faite par la FIA, Red Bull a reconnu que la RB20 était équipée d’un dispositif permettant d’ajuster la hauteur de la suspension même dans le parc fermé, entre les qualifications et la course. Cela constituerait une grave infraction au règlement technique.

Le Français à la tête de Ferrari affirme faire pleinement confiance à la FIA qui a effectué des contrôles sur la pièce litigieuse présente sur la RB20. Selon Red Bull, le dispositif n’a pas été utilisé et n’est pas accessible lorsque la voiture est entièrement assemblée. Sur ce point, Frédéric vasseur rappelle tout de même qu’il s’agirait “clairement d’une tricherie” si Red Bull avait actionné ce dispositif sous parc fermé.

Nous devons faire confiance à la FIA sur ce point”, a déclaré Vasseur à Sky Sports F1. « Je ne veux pas faire de commentaires sur des rumeurs, et je ne sais pas ce qui s’est passé parce que je ne suis pas dans l’équipe, donc je ne sais pas s’ils l’ont utilisé ou non. Mais s’ils l’utilisent, c’est clairement de la triche, ce n’est pas une zone grise.

Lire aussi : McLaren souhaite encore des clarifications sur le “bib” Red Bull

C’est le jeu en F1, jouer avec la limite du règlement, se placer dans cette fameuse “zone grise” ou, “si rien ne l’interdit alors on peut le faire.

Nous avons eu des tonnes de zones d’ombre depuis le début de la saison, mais si c’est le cas, ce ne serait pas du tout une zone d’ombre… nous devons faire confiance à la FIA”, a conclu Frédéric Vasseur.

Les Ferrari de Frédéric Vasseur, pilotées par Charles Leclerc et Carlos Sainz s’élanceront ce soir depuis la troisième et la cinquième place sur la grille de départ de la course sprint. Une belle opération pour la firme italienne, seule écurie du top 4 à avoir réussi à placer ses deux monoplaces dans le top 5. Si le titre pilote semble inaccessible pour Charles Leclerc et Carlos Sainz, Ferrari peut encore rêver de la seconde place au classement des constructeurs et pourquoi pas de la couronne mondiale.

Lire aussi : Qualifs Sprint – Verstappen de retour aux affaires, Pérez et Piastri déçoivent

Hamilton pensait jouer la pole à Austin, “j’avais quatre dixièmes d’avance”

Le  pilote portant le numéro 44 estime que les drapeaux jaunes l’ont privé de la pole position lors des qualifs sprint à Austin

Lewis Hamilton aurait-il pu signer la pole de la qualification sprint du Grand Prix des États-Unis ? Le septuple Champion du monde en est convaincu, malheureusement pour lui, il a été gêné par un drapeau jaune lors de son seul tour rapide.

Après avoir effectué une séance d’essais libres plutôt en demi-teinte (P6), Lewis Hamilton imprimait un rythme bien plus impressionnant lors de la qualif sprint. Lors de la SQ3, les deux pilotes Mercedes sont rapidement sortis en piste, accompagnés par Franco Colapinto et sa Williams.

Lors de son unique tour rapide, Lewis Hamilton a dû lever le pied, la faute à l’agitation du drapeau jaune dans le deuxième secteur.

« Je n’ai pas eu de chance avec le drapeau jaune”, a déclaré Hamilton. “C’est comme ça. J’avais quatre dixièmes d’avance (sur son coéquipier).

Lire aussi : Ralf Schumacher sur Michael : “Même Hamilton ne pourra jamais l’égaler”

Le septuple champion du monde a donc levé le pied et s’est finalement qualifié septième, à plus d’une demi-seconde de du temps du poleman, Max Verstappen. De son côté, George Russell a terminé deuxième à seulement 0,012 seconde de la Red Bull.

Mercedes sur la bonne voie ? 

Toutefois, Lewis Hamilton ne se montre pas défaitiste et préfère voir le positif.

La bonne chose, c’est que l’équipe a fait un pas en avant avec la voiture. Les améliorations ont clairement fonctionné et je suis vraiment reconnaissant envers tout le monde à l’usine pour tout le travail accompli au cours de cette période, car cela a été un dur labeur pour tout le monde d’obtenir les améliorations et de s’assurer qu’elles fonctionnent. Ce n’est pas la fin, demain nous aurons une autre chance.

Lewis Hamilton s’élancera donc depuis la septième place sur la grille de départ de la course sprint. Son voisin de garage, George Russell s’élancera lui depuis la seconde marque, aux côtés de Max Verstappen. Puis dans la nuit de samedi à dimanche, le septuple Champion du monde de F1 aura une seconde chance d’inscrire sa Mercedes en haut de la feuille des temps, cette fois-ci pour le Grand Prix de dimanche.

Lire aussi : Qualifs Sprint – Verstappen de retour aux affaires, Pérez et Piastri déçoivent

La grille de départ de la course sprint du Grand Prix des États-Unis

Max Verstappen va retrouver la pole position ce samedi au départ de la course sprint, et sera accompagné par George Russell en première ligne.

Le Néerlandais n’avait plus signé de pole depuis le Grand Prix d’Autriche où il était parti en tête de la course Sprint et du Grand Prix. Lando Norris, encore en lice pour le titre pilotes, n’a pu faire mieux que quatrième.

Dans l’optique de la lutte pour le titre constructeurs, il est important de noter qu’Oscar Piastri ne s’élancera que 16e après avoir vu son temps annulé en SQ1. Sergio Pérez partira lui 11e, éliminé dès la SQ2.

Mise à jour : Alex Albon partira finalement depuis la voie des stands en raison de la modification de sa monoplace sous parc fermé. 

La grille de départ de la course sprint du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe
1Max VerstappenRed Bull
2George RussellMercedes
3Charles LeclercFerrari
4Lando NorrisMcLaren
5Carlos SainzFerrari
6Nico HülkenbergHaas
7Lewis Hamilton Mercedes
8Kevin MagnussenHaas
9Yuki TsunodaVCARB
10Franco ColapintoWilliams
11Sergio PerezRed Bull
12Pierre GaslyAlpine
13Lance StrollAston Martin
14Fernando Alonso Aston Martin
15Liam LawsonVCARB
16Oscar Piastri McLaren
17Esteban OconAlpine
18Valtteri BottasSauber
19Guanyu ZhouSauber
StandsAlex AlbonWilliams

Verstappen : “Très heureux d’être premier, ça faisait longtemps”

Max Verstappen a signé le meilleur temps de la qualification sprint. Le leader du Championnat du monde des pilotes a devancé d’un cheveu la Mercedes de George Russell. Son principal rival au classement des pilotes, Lando Norris a échoué à la quatrième place de la séance.

Au volant d’une Red Bull ayant reçue de nouvelles pièces, Max Verstappen a eu fort à faire lors des Essais Libres 1 pour trouver ses marques dans sa monoplace. Le triple Champion du monde en titre a avoué que les week-ends sprint ne sont jamais faciles à appréhender.

On a vécu une belle journée jusqu’ici”, a déclaré Max Verstappen au micro de la F1. “Bien sûr ce type de session est toujours difficile en ayant les médiums en SQ1 et SQ2 puis les tendres en SQ3. Je suis heureux, la voiture a parfaitement fonctionné, je suis très heureux d’être premier, ça faisait longtemps.

Lire aussi : Verstappen de retour aux affaires, Pérez et Piastri déçoivent

S’il reconnait que c’est difficile de prendre ses marques, surtout après trois semaines de pause, Max Verstappen avoue avoir pris du plaisir au volant de sa Red Bull sur la piste d’Austin.

C’est toujours compliqué de trouver le bon équilibre avec seulement une heure d’essais. Mais cette piste est vraiment géniale, avec les parties nouvellement resurfacées, mais également avec les anciennes parties avec les bosses, ce n’est pas simple, mais c’est la même chose pour tout le monde. Il faut gérer tout ça, ce n’est pas simple, mais ça a le mérite d’être fun.”

Première étape de franchie pour Max Verstappen qui se tourne déjà vers la course sprint de demain, mais aussi et surtout sur le Grand Prix de dimanche.

On doit faire notre maximum demain pour la sprint, mais surtout faire encore mieux le dimanche, car c’est là qu’on marque le plus de points”, a conclu Max Verstappen.

Qualifs Sprint – Verstappen de retour aux affaires, Pérez et Piastri déçoivent

Max Verstappen a signé le meilleur temps de la qualification sprint. Il a devancé George Russell et Charles Leclerc. Oscar Piastri et Sergio Pérez ont respectivement été éliminés en SQ1 et SQ2. 

Oscar Piastri piégé par les limites de pistes

Les 20 pilotes se sont élancés pour 12 minutes de qualifications, tous équipés de pneus médiums. D’entrée, Max Verstappen est allé signer un chrono en 1:34.968. Un temps rapidement battu par Lando Norris, Kevin Magnussen et Yuki Tsunoda. En forme lors des EL1, les Ferrari de Leclerc et de Sainz se sont provisoirement placées en première et troisième position.

À cinq minutes de la fin de cette SQ1, les pilotes dans la zone rouge étaient, Esteban Ocon, Nico Hülkenberg, Valtteri Bottas, Zhou Guanyu et Sergio Pérez.

Sur une deuxième tentative, Max Verstappen est parvenu à remonter en troisième position. À cet instant de la séance, Lewis Hamilton (1er), Charles Leclerc, Max Verstappen et Lando Norris se tenaient en seulement 79 millièmes.

Alors qu’il pensait s’être mis à l’abri, Oscar Piastri a vu son temps être annulé pour avoir dépassé les limites de la piste. Le pilote australien a finalement échoué à la 16e position. Esteban Ocon 17e, Alexander Albon 18e, Valtteri Bottas 19e et Zhou Guanyu 20e complètent la liste des éliminés.

Pierre Gasly, 15e, se qualifie de justesse en SQ2, lui qui profite ce week-end d’un package d’évolution sur son Alpine.

Charles Leclerc a finalement signé le meilleur temps de la SQ1 (1:33.647), il a devancé Lewis Hamilton, Max Verstappen, Lando Norris et Carlos Sainz.

Nouveau coup d’arrêt pour Sergio Pérez éliminé en SQ2

Les 15 pilotes rescapés se sont donc élancés dans cette SQ2, toujours en pneus médiums, mais cette fois-ci pour 10 minutes.

En difficulté lors des EL1, les pilotes Mercedes sont parvenus à trouver le bon réglage, leur permettant de se placer en haut de la feuille des temps. Toutefois, les Ferrari de Sainz et de Leclerc semblaient encore mieux armées dans cette séance qualificative.

À deux minutes de la fin de cette seconde partie de séance, Sainz détenait le meilleur temps provisoire (1:33.274), il devançait alors Max Verstappen, Lewis Hamilton, Charles Leclerc et George Russell.

Au passage du drapeau à damier, Sergio Pérez échoue à la 11e place et est le premier pilote éliminé devant un pilote qui louche sur le baquet du Mexicain, Liam Lawson. Pierre Gasly, Lance Stroll et Fernando Alonso complète la liste des pilotes éliminés en SQ2. Surprise, Franco Colapinto est parvenu à hisser sa Williams en SQ3.

Verstappen s’élancera depuis la première place sur la grille de départ de la course sprint

C’est avec cette fois-ci des pneus tendres que les dix pilotes restants se sont élancés en SQ3. Les deux Mercedes et Lewis Hamilton et de George Russell ont rapidement rejoint la piste, en compagnie de la Williams de Franco Colapinto.

Sur une seule tentative avec les pneus tendres et au bout du suspense, Max Verstappen est parvenu à signer le meilleur temps de la séance, d’un souffle devant George Russell (+0.012). Le top cinq a été complété par Charles Leclerc, Lando Norris et Carlos Sainz.

Les deux Haas de Nico Hülkenberg (6e) et Kevin Magnussen (8e) réalisent une belle opération à domicile.

Le classement des Qualifications Sprint du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Max VerstappenRed Bull1:32.833S
2George RussellMercedes+0.012S
3Charles LeclercFerrari+0.226S
4Lando NorrisMcLaren+0.250S
5Carlos SainzFerrari+0.256S
6Nico HülkenbergHaas+0.350S
7Lewis Hamilton Mercedes+0.545S
8Kevin MagnussenHaas+0.565S
9Yuki TsunodaVCARB+0.969S
10Franco ColapintoWilliams+1.573S
11Sergio PerezRed Bull1:34.244M
12Pierre GaslyAlpine1:34.363M
13Lance StrollAston Martin-M
14Fernando Alonso Aston Martin -M
15Liam LawsonVCARB-M
16Oscar Piastri McLaren 1:34.881M
17Esteban OconAlpine1:34.917M
18Alex AlbonWilliams1:35.054M
19Valtteri BottasSauber1:35.148M
20Guanyu ZhouSauber1:36.472M

Essais Libres 1 – Ferrari frappe d’entrée à Austin

Après plusieurs semaines d’interruption, qui vous ont probablement paru très longues, la Formule 1 reprend ses droits ! Le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du Championnat, se déroulera à Austin au Texas. Week-end sprint oblige, nous n’assisterons qu’a une seule séance d’essais libres.

Retour à la compétition compliqué pour Mercedes

Avec une seule heure d’essais, les pilotes sont rapidement sortis en piste afin de reprendre leurs marques aux volants de leurs monoplaces. Plusieurs écuries sont arrivées à Austin avec des améliorations apportées à leurs F1. L’équipe à battre est McLaren qui mène aujourd’hui le classement des constructeurs.

La majorité des pilotes en piste ont monté des pneus durs sur leurs monoplaces. Parmi les 20 acteurs présents ce week-end, un homme fait son retour ; Liam Lawson. Le pilote néo-zélandais a pris la place encore chaude de Daniel Ricciardo, remercié par le giron Red Bull.

Premier pilote à partir à la faute, Pierre Gasly s’est vu perdre le contrôle de son Alpine au premier virage. Le pilote français a déclaré l’avoir perdue au moment de sauter sur les freins. Le premier temps de référence a été fixé par le leader du Championnat, Max Verstappen. Avec un temps en 1:35.538, le pilote Red Bull devançait Charles Leclerc (+0.013) et Carlos Sainz (+0.271).

La première grosse frayeur du week-end a été à mettre à l’actif de Lewis Hamilton qui a subi un énorme décrochage dans l’enchainement rapide du premier secteur. Son voisin de garage chez Mercedes, George Russell a rapporté à son ingénieur avoir failli perdre sa monoplace au même endroit.

Après vingt minutes de roulage, les Ferrari de Charles Leclerc (1:34.966) et de Carlos Sainz dominaient les débats devant la Mercedes de George Russell, la Red Bull de Max Verstappen et la McLaren de Lando Norris. Faisant son retour au volant d’une Visa Cash App Racing Bull, Lawson 12e accusait un petit retard de quatre dixièmes sur son coéquipier, Yuki Tsunoda.

Sergio Pérez toujours distancé par Max Verstappen

À la mi-séance, le top cinq n’avait pas changé, les pilotes et les écuries se concentrant sur des simulations de longs relais.

Premier pilote d’une “Top Team” à passer les pneus tendres, Max Verstappen a fait tomber le chrono à 1:33.855. Le pilote néerlandais a toutefois rapporté à son ingénieur que les pneus étaient trop froids au moment de lancer le tour. Équipé des mêmes pneus, Sergio Pérez accusait un retard de huit dixièmes sur son coéquipier. Se plaignant du comportement de sa monoplace dans les virages lents, le mexicain n’est parvenu à se rapprocher qu’à sept dixièmes sur sa seconde tentative.

Sur une piste largement resurfacée, notamment pour gommer un maximum de bosses, les pilotes ont souvent rencontré du sous-virage.

Carlos Sainz le plus rapide à Austin

Les débats se sont animés à dix minutes de la fin de la séance, les pilotes chaussant des pneus tendres. Avec les pneus à flancs rouges, le temps de Max Verstappen a rapidement été battu par Carlos Sainz, battant le temps du batave de plus de deux dixièmes.

Alors qu’il s’entrainait à optimiser son entrée dans la voie des stands, Oscar Piastri a manqué de peu de crasher sa monoplace dans le mur d’entrée. Coup de chaud pour l’Australien, tout de même félicité par son ingénieur pour avoir sauvé sa voiture.

Sur un deuxième tour sur la gomme tendre, Charles Leclerc est venu raccrocher le wagon se positionnant en seconde place du classement (+0.021). Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri sont venus compléter le top 10.

Ferrari réussit donc son retour après plusieurs semaines de pause, McLaren n’a pas encore trouvé le bon rythme, les Mercedes peinent à trouver du grip et enfin, Max Verstappen tient seul Red Bull à bout de bras.

Le classement des EL1 du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Carlos SainzFerrari1:33.602S
2Charles LeclercFerrari+0.021S
3Max VerstappenRed Bull+0.253S
4Lando NorrisMcLaren+0.266S
5Oscar Piastri McLaren +0.306S
6Lewis Hamilton Mercedes+0.361S
7George RussellMercedes+0.491S
8Kevin MagnussenHaas+0.494S
9Fernando Alonso Aston Martin +0.510S
10Yuki TsunodaVCARB+0.711S
11Nico HülkenbergHaas+0.762S
12Pierre GaslyAlpine+0.773S
13Liam LawsonVCARB+0.841S
14Alex AlbonWilliams+1.016S
15Lance StrollAston Martin+1.017S
16
Sergio PerezRed Bull+1.036S
17Esteban OconAlpine+1.204S
18Valtteri BottasSauber+1.439S
19Franco ColapintoWilliams+1.646S
20Guanyu ZhouSauber+3.617S

Le bras de fer continue entre Max Verstappen et la FIA

Max Verstappen a fait savoir en conférence de presse qu’il n’avait toujours pas communiqué avec la FIA après sa sanction pour avoir prononcé un juron devant les médias internationaux.

À la suite de cette sanction, le pilote Red Bull devrait continuer à protester en répondant le plus brièvement possible aux questions lors des conférences de presse du Grand Prix des États-Unis de F1 ce week-end.

Pour rappel, en amont du Grand Prix de Singapour, le triple Champion du monde de F1 avait qualifié sa RB20 de “f*****” et avait par la suite été sanctionné par la FIA en recevant une peine de travaux d’intérêt général.

Max Verstappen a réagi en évitant de répondre de manière appropriée lors des conférences de presse suivantes, choisissant de ne parler aux journalistes qu’en dehors du cadre officiel.

Je n’ai rien reçu, donc pour moi ça ne change rien”, a déclaré Verstappen à la BBC. “Je préfère bien sûr moins parler, donc c’est bien de toute façon pour moi.

Verstappen a ajouté qu’il “s’exprimerait” lors des conférences de presse officielles au Texas ce week-end, mais a indiqué que sa protestation contre la FIA allait se poursuivre. Il a fait savoir que les réponses les plus appropriées, les plus précises et claires ne seraient données aux journalistes qu’en dehors des conférences de presse.

Lire aussi : Herbert, commissaire à Singapour, détaille pourquoi Verstappen a été sanctionné

Même s’il qualifie cette situation avec la FIA de “stupide”, il indique qu’il était “toujours ouvert à une discussion.

Il a cependant ajouté que ce n’était pas à lui de “tendre la main”.

“Je vis ma vie. Je continue, rien ne change.

S’il ne souhaite pas tendre la main à la FIA, il a cependant donné son point de vue sur la situation.

Bien sûr, je sais qu’on ne peut pas jurer en général, mais c’est plutôt quand on insulte quelqu’un. Ensuite, vous entendez des commentaires, comme : ‘Oui, mais vous ne voulez pas que les enfants voient ça’. Mais quand j’avais cinq ans, je n’ai jamais regardé une conférence de presse de ma vie. Et à l’école, on entend des choses bien pires que ça. Parce que vous grandissez avec des enfants et que vous êtes un peu rebelle, vous dites toujours des choses désagréables. C’est comme ça dans la vie.”

Rivaux sur la piste, Max Verstappen a reçu le soutien de Lewis Hamilton et de Lando Norris l’ont soutenu. Le septuple Champion du monde de F1 a même suggéré que Verstappen ne devrait pas aller jusqu’au bout de la sanction prononcée par la FIA.

Lire aussi : Verstappen : Red Bull aurait pu mieux gérer le départ de Ricciardo

Verstappen : Red Bull aurait pu mieux gérer le départ de Ricciardo

Max Verstappen estime que la fin de parcours de Daniel Ricciardo avec VCARB en F1 “aurait pu être gérée un peu différemment”.

Verstappen et Ricciardo ont bâti une très bonne relation depuis leurs années passées chez Red Bull entre 2016 et 2018, avant que le natif de Perth ne rejoigne Renault.

Ainsi, lorsque l’éviction de l’Australien est apparue certaine aux yeux de Max Verstappen, le pilote Red Bull aurait aimé voir une belle sortie pour son ex-coéquipier à Singapour.

Toutefois, même si le sort réservé à Ricciardo semblait être scellé, cela n’a pas été rendu officiel pendant le week-end disputé dans les rues de Singapour, gâchant quelque peu les adieux de l’Australien.

Lire aussi : Horner sur le cas Pérez : Red Bull “ne peut pas se le permettre” 

Verstappen : Ricciardo “mérite une belle sortie”

Max Verstappen a donc exprimé sa déception quant à la gestion de ce cas par Red Bull, estimant que Ricciardo, 257 Grands Prix pour huit victoires en F1, méritait “une belle sortie”.

“Je pense qu’il était clair pour moi, que pour Daniel c’était sa dernière course, et de mon côté, je pense que cela aurait pu être géré un peu différemment”, a indiqué Verstappen à Austin.

“Mais aussi pour lui, parce que s’il ne peut pas le gérer et le dire exactement, c’est un peu dommage, il a fait beaucoup pour la F1. Il a gagné des courses, il a fait des courses incroyables et il mérite, disons, une belle sortie.”

Sans véritable célébration autour de sa dernière course chez VCARB et probablement en F1, Daniel Ricciardo pourra se consoler avec le meilleur tour obtenu et une petite aide à son ami, Max Verstappen.

En effet, l’Australien signant le tour le plus rapide avait donc subtilisé le point attribué jusque-là à Lando Norris, le rival pour le titre de Verstappen, ce dernier remerciant même Ricciardo à la radio. Cette situation avait par ailleurs créé une polémique, Red Bull étant accusé d’utiliser sa petite équipe pour aider la grande. 

Ce jeudi, il a été confirmé que ce point attribué pour le meilleur tour en course sera supprimé pour la saison 2025.

Lire aussi : Verstappen défend Piastri face à McLaren : “Absolument pas” un numéro deux

Verstappen défend Piastri face à McLaren : “Absolument pas” un numéro deux

Max Verstappen s’est exprimé sur la situation chez McLaren où Oscar Piastri pourrait être amené à aider Lando Norris, son rival pour le titre.

La fin de saison 2024 pourrait être particulièrement passionnante avec la lutte pour le titre mondial entre Max Verstappen et Lando Norris. 

Même si 52 points séparent encore les deux pilotes avec six Grands Prix et trois Sprint restants, la dynamique actuelle de McLaren peut laisser penser que Norris a encore des chances de recoller à Verstappen.

Pour parvenir à réussir cette remontée folle, le Britannique aura possiblement besoin de l’aide son coéquipier, Oscar Piastri. En effet, ce dernier, grâce à ses performances, pourrait bien priver Verstappen de précieux points.

Par ailleurs, McLaren a confirmé que des consignes d’équipe pourraient être appliquées pour favoriser son seul pilote ayant encore de réelles chances d’être sacré Champion du monde, à savoir Norris.

Lors des six Grands Prix et trois Sprint restants, il semble ainsi loin d’être impossible de voir McLaren demander à Piastri de s’écarter pour Norris. La situation pourrait être particulièrement compliquée à gérer pour l’écurie britannique dans le cas où l’Australien devrait renoncer à une victoire pour laisser passer son coéquipier.

Lire aussi : Button demande à McLaren de favoriser Norris

Verstappen sur Piastri : “Si j’étais lui, je ne l’accepterais jamais”

Dans ce contexte, Max Verstappen s’est vu interroger sur les consignes d’équipe chez McLaren. Le Néerlandais qui, bien sûr, verrait d’un bon œil le fait que Piastri subtilise quelques points à Norris, a défendu le jeune australien qu’il semble tenir en haute estime.

“Pour moi, il n’est absolument pas un [pilote numéro deux] et si j’étais lui, je ne l’accepterais jamais”, a affirmé Verstappen à Motorsport.com.

“Pour moi, c’est facile de parler, bien sûr, parce que je suis en Formule 1 depuis 10 ans et que c’est la deuxième saison d’Oscar, donc c’est toujours plus difficile de s’affirmer”, a toutefois concédé le triple champion du monde en titre.

“Mais c’est un grand pilote de F1 qui ne mérite pas de renoncer à des victoires et à des positions et de jouer les seconds rôles parce qu’on le lui demande.”

Lire aussi : La FIA réagit pour lutter contre la possible triche d’une écurie

Horner sur le cas Pérez : Red Bull “ne peut pas se le permettre” 

Christian Horner s’est exprimé sur son duo de pilotes qui performe à deux niveaux bien différents, visant Pérez en affirmant que son écurie “ne peut pas se le permettre”.

Cela fait désormais de nombreux mois que des questions se posent autour de Sergio Pérez et son manque de performance chez Red Bull.

L’an passé, alors que Red Bull et surtout Max Verstappen écrasaient la concurrence, il avait déjà connu de grandes difficultés, réussissant tout de même à finir deuxième du Championnat du monde derrière son coéquipier.

Toutefois, cette saison la dynamique de performance à l’avant du peloton a changé puisque Red Bull ne domine plus et quatre écuries se sont partagé les victoires.

Ainsi, Pérez toujours en souffrance, se retrouve en huitième position du classement, soit le dernier pilote des quatre meilleures écuries. Une position embarrassante pour le Mexicain, étant relégué à 187 points de son coéquipier, qui sauve les meubles chez Red Bull.

Même si Max Verstappen fait tout ce qu’il peut, il n’est pas possible de gagner le Championnat constructeurs à lui tout seul quand la concurrence atteint le niveau vu cette saison.

Lire aussi : Marko surpris par un talent “exceptionnel” qui pourrait être le “successeur” de Verstappen

Horner : “Nous avons désespérément besoin de réponses”

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, a lui-même indiqué que Red Bull ne pouvait pas avoir une telle différence entre ses pilotes. Le Britannique a par ailleurs mentionné les duos Ferrari et McLaren, en guise de comparaison, qui s’annoncent particulièrement redoutables en 2025.

“Nous avons désespérément besoin de réponses”, a affirmé Horner à Motorsport.com. “Quand vous regardez nos adversaires, Ferrari sera fort l’année prochaine, avec Hamilton et Leclerc. Et McLaren avec Norris et Piastri, est un duo fort.”

“Nous devons nous assurer qu’il n’y a pas d’écart trop important entre nos deux pilotes, car on ne peut pas se le permettre.”

Les six derniers Grands Prix de la saison s’annoncent donc tendus pour Sergio Pérez. Le Mexicain, qui a jusqu’ici également profité de l’absence d’un candidat réellement solide pour le remplacer, devrait peut-être s’inquiéter de l’arrivée d’un Liam Lawson chez VCARB.

L’option Yuki Tsunoda n’est également pas à écarter de l’équation alors qu’il sera confronté au Néo-Zélandais jusqu’à la fin de la saison.

Lire aussi : Programme et horaires du Grand Prix F1 des États-Unis 2024

Les passionnants enjeux à 6 GP de la fin de la saison F1 2024

Après une inhabituelle pause de trois semaines, voici la F1 de retour, sur le Circuit des Amériques, pour la 19e manche du Championnat du monde de Formule 1 2024. Le premier des six week-ends de course épiques qui définiront cette saison au déroulé inattendu. Voici le menu passionnant qui nous attend ! 

Le pic des duels Red Bull / McLaren et Verstappen / Norris !

Alors que la saison de F1 se dirige vers une magnifique apothéose, les deux titres en jeu se joueront entre McLaren et Red Bull, avec possiblement Ferrari et Mercedes comme arbitres actifs de la partie. Les champions du monde de F1 en titre sont en pole position pour le titre des pilotes avec Max Verstappen. Bien que Lando Norris soit en pleine charge, il se pourrait que ce retour de l’Anglais sur Verstappen soit trop peu, trop tard.

McLaren a le vent en poupe. Ils mènent le championnat des constructeurs pour la première fois depuis des lustres, avec une équipe qui est montée en puissance progressivement depuis l’arrivée de Zak Brown aux commandes. Dirigée dans l’opérationnel par le méthodique Andrea Stella, elle dispose cette saison d’un package très efficace ayant bien évolué en cours de saison, et de deux pilotes redoutables, formant selon certains le line-up le plus homogène de la grille permettant de penser que la victoire peut être visée sur chacune des dernières manches de la saison.

Désormais, un discours beaucoup entendu dans le paddock est que ce championnat équipes 2024 n’est plus à gagner, mais potentiellement à perdre, pour McLaren. Red Bull semble dépassé pour de bon, et Sergio Pérez est aux abonnés absents.

Red Bull ne peut compter que sur une aile : Verstappen a accumulé près de 200 points de plus que Pérez n’a pu le faire. La forme du vétéran mexicain est sur une spirale descendante, et il semble même que celui-ci joue sa place et possiblement sa carrière sur ces six dernières courses de la saison. Cela inclut sa course à domicile, où les attentes seront extrêmement élevées et où le Mexicain est traité comme une véritable superstar par un public peu modéré qui, selon les dires, effraie même Liberty Media !

En revanche, chez McLaren, Oscar Piastri et Norris sont tous deux en train de livrer un travail des plus propres pour l’équipe. Restons lucides : le titre pilotes convoité par Norris reste difficile à aller chercher, tant il semble difficile d’imaginer que Verstappen puisse imploser : le Batave conserve un solide avantage mathématique, et même s’il est régulièrement dit que Norris peut s’imposer à chaque course, un simple score vierge, faux-pas ou problème technique lui serait probablement fatal, tandis que Verstappen dispose d’un à deux jokers : un luxe à six manches du terme de la saison.

Lando Norris (McLaren) et Max Verstappen (Red Bull) – ©️ Red Bull Content Pool

Plusieurs courses sprint au menu !

À noter que trois des prochaines manches comprendront une course sprint, ce qui signifie qu’il demeure beaucoup de points additionnels en jeu. Bien sûr, la bagarre pour les titres a des côtés captivants. Comment Piastri et Norris se comporteront-ils lors des prochaines courses ? Travailleront-ils ensemble ? Piastri donnera-t-il quelques laissez-passer à son coéquipier ? La dynamique sera passionnante à suivre.

D’un autre côté, Pérez ne peut faire pire qu’actuellement. Son orgueil et les enjeux pourraient pousser celui-ci à connaître une courbe ascendante sur ce qui est un faible graphique de performance. Pérez demeure capable de coups, est un vainqueur de GP et a par exemple été l’un des grands atouts de Verstappen lors de la finale d’Abu Dhabi 2021 face à Mercedes et Lewis Hamilton, gagnant même le titre de “Ministre de la Défense”. De bonnes qualifications de Pérez peuvent devenir un engrenage stratégique pour les premiers relais de McLaren.

Verstappen devra non seulement défendre ses propres ambitions de titre, mais aussi éviter à Red Bull de ne pas tomber plus bas dans la hiérarchie, car Ferrari n’est qu’à 34 points de Red Bull au classement des constructeurs de F1, avec des ambitions annoncées pour la deuxième place.

Christian Horner a aussi sa carrière à sauver

Dans le sillage de l’exode massif des cadres de haut niveau qui formaient l’épine dorsale de Red Bull et de tous ses succès au cours des deux dernières décennies, l’équipe entre dans une toute nouvelle ère, presque méconnaissable aujourd’hui par rapport à l’année dernière à la même époque.

Christian Horner est catégorique sur le fait que le team a de la ressource, que les postes seront pourvus par promotion interne et que les différences seront négligeables, mais cela reste difficile à croire au vu de l’évolution decrescendo de Red Bull en interne. Il est toutefois vrai que Red Bull est plus que tout autre team impacté par les plafonds budgétaires imposés par la F1.

Il reste impressionnant de se dire que l’équipe se dirigeait sans conteste vers les titres alors qu’elle n’avait parcouru qu’un tiers de la saison (sept victoires sur dix), mais qu’elle a soudainement perdu le fil à la mi-saison, comme si un interrupteur avait été actionné. Cela signifie aussi que le team de Milton Keynes est capable de rebondir.

Au-delà des deux premières équipes, bien sûr, Ferrari sera là et cherchera à nouveau à remporter quelques victoires. Sainz dispute ses six dernières courses avec la Scuderia avant de rejoindre Williams pour la suite de sa carrière, tandis que Leclerc attend Lewis Hamilton comme coéquipier et se souviendra peut-être avec émotion d’avoir eu l’Espagnol à ses côtés plutôt que le Britannique. L’avenir nous le dira.

Lewis Hamilton dispute ses six dernières courses avec Mercedes

Qui l’aurait cru il y a un an ? Hamilton passant chez Ferrari pour la saison 2025 est désormais une information absorbée, mais qui demeure sidérale pour la F1. Les courses à venir représenteront ses adieux à une équipe et à un constructeur qui l’ont si bien servi. Seul l’avenir nous dira si des victoires Ferrari viendront s’ajouter aux 105 succès du septuple Champion du Monde F1, remportés exclusivement avec le moteur Mercedes.

En tous les cas, l’histoire est belle, et le Britannique part avec la sérénité d’avoir de nouveau gagné avec Mercedes avant le grand départ, qui plus est à Silverstone.

Le départ de Hamilton permettra à George Russell de prendre la tête de Mercedes. Il bénéficiera d’un tout nouvel univers en tant que leader attendu et en accueillant Kimi Antonelli dans le garage.

Lewis Hamilton et Bono sur le podium à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne 2024

Colapinto réveille (un peu trop) Albon

L’arrivée de Franco Colapinto chez Williams a déclenché une autre lutte intrigante entre coéquipiers et a permis à Alex Albon de sortir d’une zone de confort dans laquelle Vowles et Sargeant l’avaient trop longtemps placé. L’improbable débutant s’est avéré être l’une des sensations de la saison 2024 de F1, voire la plus grande découverte de l’année.

Avec Carlos Sainz Jr qui rejoindra Williams l’an prochain, l’Argentin n’a pas de volant pour la saison 2025, alors même qu’il amène avec lui également un grand engouement de sponsors et du public argentin. Il a déjà tellement impressionné qu’il ne devrait plus tarder à se retrouver sur la grille de départ de la F1.

En attendant, Albon aura besoin de montrer de quel bois il est fait, d’autant plus que la vie sera également moins facile avec Sainz à bord en 2025. Les deux hommes pourraient s’inspirer de l’exemple de McLaren, où l’arrivée de Piastri après la destruction de Daniel Ricciardo par Norris a forcé l’Anglais à élever considérablement son niveau de jeu. Chaque week-end, les deux pilotes McLaren se mettent mutuellement à l’épreuve. Cela n’a été que bénéfique non seulement pour le duo, mais aussi pour l’équipe.

James Vowles, chez Williams, espère qu’il en sera de même, car Sargeant n’a jamais pu vraiment tester Albon, alors que Colapinto est sorti des starting-blocks en le faisant dès le premier jour dans la voiture.

Le duel Haas/VCARB sera passionnant

L’arrivée de Toyota avec effet immédiat comme partenaire technique et structurel de Haas est une grande nouvelle pour l’équipe américaine. Toyota insiste lourdement sur le fait que l’accord avec Haas n’est pas un retour en F1 en tant que tel.

Toutes les personnes impliquées dans cette opération nient que Toyota se trouve de retour en Formule 1 en tant que constructeur et affirment qu’il s’agit simplement d’un partenariat publicitaire/de marque/de technologie partagé avec Haas pour leur branche de course automobile, alias Toyota Gazoo Racing.

Le fait qu’Ayao Komatsu ait réussi à marier une équipe américaine propulsée par un moteur italien avec le constructeur automobile japonais (le plus grand de la planète avec ses 10,8 millions de voitures produites par an), est sans conteste une très belle réussite.

Dès le Grand Prix des États-Unis, la course à domicile de Haas, le partenariat attirera l’attention. Il sera intéressant de voir comment cette histoire évolue. Haas F1 Team est remontée d’un cran en termes de performances. En 2023, l’écurie était dernière au classement des constructeurs de F1, avec un maigre total de 12 points lors de la dernière saison de Günther Steiner. Cette saison, ils sont en septième position avec seulement trois points de retard sur VCARB.

La Haas de Nico Hülkenberg qui percute la VCARB de Yuki Tsunoda à Monza

Ricciardo out, qui est le prochain ? Pérez, Tsunoda, Lawson ?

Ricciardo “enfin” éliminé, Liam Lawson est promu chez VCARB et aura la lourde double tâche d’inquiéter Tsunoda et d’inscrire de précieux points pour l’équipe dans le cadre de ce duel au classement constructeurs avec Haas.

La petite équipe de Red Bull a finalement mis à l’écart Ricciardo pour replacer Liam Lawson dans le cockpit, où il a brillé lorsqu’il a remplacé l’Australien l’an dernier pour cinq courses. Yuki Tsunoda devra élever son niveau de jeu car, comme Colapinto l’a fait chez Williams, Lawson a exposé le fougueux pilote japonais et ne manquera pas de le mettre à nouveau à l’épreuve.

La porte de Red Bull ne semblant pas s’ouvrir pour Tsunoda, Lawson va certainement profiter des six week-ends qu’il passe sur la grille pour plaider en faveur d’une promotion au sein de l’équipe senior en tant qu’alternative à Pérez…

Chacune des six prochaines courses sera fabuleuse, cela ne fait aucun doute. Le Circuit des Amériques est un tracé spécial, qui a pris la place de circuit de référence de la F1 aux États-Unis.

Mexico et Interlagos transpirent de passion, tous deux étant des piliers du calendrier F1 contemporain de par l’engouement populaire qu’ils provoquent. On y assiste à des week-ends de course incroyables. Ils sont suivis par le Grand Prix de Las Vegas, du Qatar et par la finale d’Abu Dhabi, sur le circuit de Yas Marina, bien connu pour produire des courses épiques et des finales historiques.

Pour commencer, rendez-vous pour nos live textes des séances d’Essais Libres depuis Austin, au Texas ! Et que le meilleur gagne !

Marko tacle le mental de Norris et prédit le titre pour Verstappen 

Helmut Marko a pointé du doigt le mental de Lando Norris qu’il voit s’incliner face à Max Verstappen pour le gain du titre mondial 2024.

Avec six Grands Prix et trois courses sprint restants, Max Verstappen possède 52 points d’avance sur Lando Norris au Championnat du monde. Un écart qui s’est réduit petit à petit au fil des dernières courses.

Avant cette inhabituelle trêve automnale, Norris et McLaren avaient marqué les esprits à Singapour avec une outrageuse domination. Le Britannique s’était, en effet, imposé avec près de 21 secondes d’avance devant un Verstappen, deuxième, qui avait limité la casse.

Toutefois, le doute ne semble pas avoir gagné Helmut Marko, conseiller Red Bull, qui voit toujours son pilote, Max Verstappen, décrocher la couronne en fin de saison.

C’est, en effet, ce qu’il a déclaré à Motorsport-Magazin, lorsque la question du futur champion du monde 2024 lui a été posée. 

Lire aussi : Helmut Marko : “Dietrich Mateschitz a été remplacé par Christian Horner” 

Marko : “Norris a quelques faiblesses mentales

Amené à se justifier, Marko estime que Verstappen est tout simplement “le meilleur”, mettant également en avant son avantage mental sur Norris, et même sur Charles Leclerc, 3e à plus de 86 points du Néerlandais.

“C’est le meilleur, c’est le plus rapide et, surtout, il a la force mentale pour se battre théoriquement pour le championnat du monde plus que Charles Leclerc et Lando Norris”, a indiqué Marko. 

L’Autrichien a ensuite insisté sur cet aspect mental, ciblant particulièrement Lando Norris, qui est le principal rival de Max Verstappen au championnat.

“Nous savons que Norris a quelques faiblesses mentales”, déclare-t-il. “J’ai lu à propos de certains rituels qu’il doit accomplir pour bien faire le jour de la course.”

La lutte pour le titre entre Lando Norris et Max Verstappen reprendra dès ce week-end lors du Grand Prix des États-Unis à Austin, qui se disputera sous le format sprint.

Lire aussi : Ralf Schumacher sur Michael : “Même Hamilton ne pourra jamais l’égaler”

Ralf Schumacher sur Michael : “Même Hamilton ne pourra jamais l’égaler”

Ralf Schumacher a comparé son frère, Michael, à Lewis Hamilton, estimant que le Britannique “ne pourra jamais l’égaler”.

Dans une récente interview, Ralf Schumacher, le frère du septuple champion du monde Michael Schumacher, a livré un avis tranché sur la hiérarchie des plus grands pilotes en F1. 

Selon lui, même Lewis Hamilton, qui est également septuple champion du monde et qui a dépassé Michael Schumacher en nombre de victoires en F1, ne peut “égaler” son frère.

“Même Lewis Hamilton ne pourra jamais l’égaler”, a déclaré Ralf Schumacher lors d’une interview sur la chaîne YouTube de Formel1.de. “Pas avant des années-lumière, de mon point de vue.”

Hamilton va toutefois bel et bien tenter de le dépasser, en tout cas en nombre de titres mondiaux, dès la saison prochaine au volant de la Ferrari. 

Lire aussi : Lewis Hamilton chez Ferrari : Mattia Binotto n’aurait pas fait ce choix

Ralf Schumacher : Verstappen “fait encore plus de différence” qu’Hamilton

Ralf Schumacher, vainqueur de six Grands Prix en F1, s’est par ailleurs lancé dans un comparatif entre Max Verstappen et Lewis Hamilton, mettant en avant le Néerlandais.

“Nous avons pensé que Lewis Hamilton pourrait marcher sur l’eau”, indique l’Allemand. “Cela ne fonctionne pas. Nous pensions que Max Verstappen pouvait marcher sur l’eau.”

“Alors qu’en fait, il pourrait aller plus loin, de mon point de vue, en termes de talent, que Lewis Hamilton. C’est comme ça, il fait encore plus de différence.”

Revenant sur son frère, qui faisait “la différence”, Ralf Schumacher ajoute également qu’il a eu “en plus la grande chance d’être au bon endroit au bon moment”.

Lire aussi : Audi F1 : Mick Schumacher est “évalué” pour la saison 2025

Ralf Schumacher : “Bien sûr que j’aurais aimé être champion du monde”

Ralf Schumacher est par ailleurs revenu sur sa propre carrière où il a notamment affronté son frère Michael, même s’il a connu moins de succès que lui.

“Qu’est-ce que je peux faire ? Bien sûr que j’aurais aimé être Champion du monde”, reconnaît l’Allemand qui a pour meilleur résultat au Championnat du monde, deux quatrièmes places.

“Mais ça n’a pas été le cas. Nous n’étions pas assez bons. Peut-être que je n’étais pas assez bon en partie, que j’avais de mauvaises priorités ici et là dans ma vie privée. Cela peut être n’importe quoi.”

Moins victorieux que son frère certes, mais victorieux quand même en F1, Ralf Schumacher se dit “content” de sa vie.

“Mais comme je ne suis pas un homme du passé, je dois dire que j’aurais aimé avoir plus de succès, mais je suis quand même content de ma vie.”

“C’est en tout cas agréable d’avoir été perçu de cette manière, d’avoir pu gagner des courses, d’avoir été suffisamment rapide dans ma carrière en Formule 1 et d’avoir pu faire une différence ici et là.”

Lire aussi : Vowles : “Même si Alpine achète des moteurs à Mercedes, ils sont loin derrière”