L’ingénieur de course d’Oscar Piastri, Tom Stallard, dit qu’il a été particulièrement impressionné par le comportement et l’éthique de travail du jeune australien lors de ses nombreux tests réalisés avec McLaren cette année.
Oscar Piastri débutera sa carrière en Formule 1 en 2023 au sein de l’équipe McLaren avec laquelle l’Australien a signé un contrat pluriannuel. Il remplacera directement son compatriote Daniel Ricciardo – remercié par l’équipe à la fin de cette saison 2022 un an avant la fin de son contrat.
Dans le cadre de sa préparation pour devenir un pilote de F1 à temps plein, Piastri a bénéficié d’un programme de tests complet en 2022 avec la possibilité pour lui de rouler avec une monoplace d’ancienne génération (de la saison 2021), mais aussi avec la MCL36 de la campagne 2022, notamment lors d’un essai sur le tracé de Yas Marina à Abou Dhabi après la dernière course de l’année et avant de repartir vers Barcelone où il a pu rouler une ultime fois avec la MCL35M de 2021.
En 2023, Oscar Piastri travaillera étroitement avec son ingénieur de course Tom Stallard (ancien ingénieur de Ricciardo) et les deux hommes ont déjà pu faire un essai grandeur nature lors du dernier test organisé à Barcelone et le moins que l’on puisse dire est que l’ingénieur britannique a été particulièrement impressionné par l’éthique de travail de Piastri.
« Il est incroyablement calme tout le temps. Il est très calme, très mature et imperturbable. » nous confie Tom Stallard à propos d’Oscar Piastri.
« Oscar est également très adaptable, et c’est impressionnant de voir comment il a pu moduler ses entrées [dans les virages] et ajuster son freinage pour tirer le meilleur parti de la voiture. »
« Il fait beaucoup de progrès, et je pense qu’il comprend maintenant clairement ce dont la voiture a besoin. Il a été capable de le faire très efficacement, et nous en sommes très excités. »
Après cette année de « préparation », Oscar Piastri a pu rendre visite à tout le personnel à l’usine de Woking en ce début de mois de décembre avant de s’envoler vers l’Australie pour y passer les fêtes de fin d’année. Dès son retour en Europe au mois de janvier, Piastri devra directement se concentrer sur le développement de la monoplace 2023.
« Nous avons beaucoup de travail prévu après son retour d’Australie. » ajoute Tom Stallard.
« A partir du moment où nous serons dans la nouvelle voiture à Bahreïn [pour les essais hivernaux], nous voulons avoir terminé toute la préparation d’Oscar, ainsi nous pourrons nous concentrer sur la compréhension de la nouvelle voiture et de ce dont elle a besoin. »
En 2023, Oscar Piastri fera équipe avec le Britannique Lando Norris chez McLaren. En 2022, l’écurie de Woking a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs.
Le monde de la F1 a rendu hommage à Patrick Tambay après l’annonce ce dimanche du décès à l’âge de 73 ans de l’ancien pilote de Formule 1 français.
Vainqueur de deux Grands Prix (Hockenheim en 1982 et Imola en 1983) au cours de sa carrière en F1, Patrick Tambay est décédé à l’âge de 73 ans. Le Français avait pris part à 114 Grands Prix en Formule 1 et avait roulé notamment pour de grandes écuries telles que Ferrari, Renault ou encore McLaren. Au cours de sa carrière en catégorie reine, Tambay a décroché onze podiums, cinq pôles position et deux victoires (les deux avec la Scuderia Ferrari).
Passé également par l’Endurance, Tambay a participé aux prestigieuses 24H du Mans à quatre reprises, il obtiendra comme meilleur résultat dans la Sarthe une quatrième place en 1989 avec l’équipe Silk Cut Jaguar.
Tout au long de la journée, les hommages se sont multipliés , à commencer par la Scuderia Ferrari : « Nous sommes tous attristés par la nouvelle du décès de Patrick Tambay. » a indiqué l’écurie de Maranello dans un court communiqué.
« Il fut l’une des véritables stars des années 80 remportant deux courses avec la Scuderia et contribuant à remporter les titres Constructeurs en 1982 et 1983. »
We are all truly saddened by the news of the passing of Patrick Tambay. He was one of the true stars of the 80s winning two races with the Scuderia and contributing to winning the Manufacturers’ titles in 1982 and 1983. #RIPPatrickpic.twitter.com/hn6Yeq1kEe
Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, s’est dit « profondément attristé » par la nouvelle : « Je suis profondément attristé par le décès de Patrick Tambay, double vainqueur du Grand Prix de Formule 1 et pilote des 24 Heures du Mans. »
« Toute la communauté FIA rend hommage à sa vie remarquable. Nos pensées vont à sa famille et ses proches. »
L’écurie McLaren pour laquelle Tambay a roulé entre 1978 et 1979 a également publié un court communiqué : « Chez McLaren, nous sommes tous attristés par la nouvelle du décès de Patrick Tambay. »
« C’était un pilote talentueux, qui a couru pour McLaren de 1978 à 1979. Nos pensées vont à sa famille et à ses amis. »
All of us at McLaren are saddened by the news that Patrick Tambay has passed away. He was a talented driver, racing for McLaren from 1978 to 1979. Our thoughts are with his family and friends. pic.twitter.com/M0ZFYLABIk
Sobrement, l’équipe Alpine (anciennement Renault) a déclaré : « Repose en paix, Patrick Tambay. Toujours dans la famille Alpine – Renault. »
Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a souligné pour sa part « le grand talent » de Patrick Tambay tout au long de sa carrière : « Je suis attristé par la nouvelle du décès de Patrick Tambay. » a déclaré l’Italien.
« Il a été un grand talent et un ambassadeur de la Formule 1 tout au long de sa vie. Il nous manquera profondément à tous et nos pensées et nos prières accompagnent sa famille et ses amis en ce moment triste. »
Après avoir pris sa retraite de la course, Patrick Tambay a travaillé comme commentateur pour la télévision française et a également été adjoint au maire de la ville du Cannet dans le sud de la France. Il a également été le parrain du champion du monde 1997 Jacques Villeneuve.
Le maire de Cannes dans les Alpes Maritimes, David Lisnard, a lui aussi rendu hommage à cet ancien Cannois : « Il a été au départ de 114 grands prix de F1 dont au sein des écuries McLaren, Ferrari ou Renault. Ancien Cannois où il avait scolarisé certains de ses enfants, engagé politiquement pour sa ville du Cannet et son département, Patrick Tambay vient de succomber à une longue maladie. » a déclaré David Lisnard sur ses réseaux sociaux.
« Je l’avais admiré comme sportif de haut niveau, notamment pilote talentueux de formule 1, et connu comme élu local au Cannet. Toujours digne et positif, y compris dans la maladie, Patrick Tambay était une belle personne. »
J’apprends avec grande tristesse le décès de Patrick Tambay. Je l’avais admiré comme sportif de haut niveau, notamment pilote talentueux de formule 1, et connu comme élu local au Cannet. Toujours digne et positif, y compris dans la maladie, Patrick Tambay était une belle personne https://t.co/wyLfqQVAS3
A partir de 2023, Daniel Ricciardo ne sera plus sur la grille de la F1 après avoir été remercié par McLaren à la fin de la saison 2022 en raison d’un manque de résultats de sa part. L’Australien – qui a signé un contrat de troisième pilote chez Red Bull – va donc passer sa première saison en off depuis bien longtemps.
Avant de signer avec Red Bull en tant que réserviste, Daniel Ricciardo a évidemment discuté avec de nombreuses équipes de la grille pour tenter d’obtenir un baquet de titulaire en 2023, mais ces discussions se sont toutes soldées par un échec et l’Australien a donc accepté l’offre de son ancienne écurie.
Lorsqu’on lui a demandé s’il avait éventuellement réfléchi à quitter la F1 pour passer dans le championnat d’Endurance, l’Australien a répondu : « Une course comme Le Mans pourrait être intéressante, mais pas toute la saison. Ce serait la même vie qu’aujourd’hui, juste avec des voitures différentes. » explique Daniel Ricciardo en entretien avec AMUS.
« J’ai besoin d’une pause, d’un voyage dans l’inconnu. Je ne pourrai rien planifier et je vais vivre de nouvelles expériences, tout en étant à l’affût d’une chance de revenir en 2024. S’il y en avait une, je veux être aussi préparé que possible. »
« Je garde un pied dans le milieu, et une année à ne rien faire ne serait pas un bon plan, car il serait alors presque impossible de revenir et le moment viendra où j’aimerais être à nouveau être sur la grille de départ. »
Interrogé sur ses peurs avant de débuter sa nouvelle vie à partir de 2023 en tant que troisième pilote chez Red Bull après tant d’années passées à courir, Ricciardo a répondu : « Il y a plus de joie que de peur. »
« Il y a un peu de peur parce que j’ai été un coureur pendant très longtemps dans ma vie et je n’ai jamais rien fait d’autre. D’un autre côté, je suis incroyablement curieux de savoir ce que je vais faire du temps qui me sera imparti. »
« Nous parcourons le monde mais nous ne voyons rien. Je veux découvrir un peu le monde. Je veux travailler ma condition physique, c’est à moi de décider cette fois et je veux profiter de cette liberté. »
Revenant sur sa rupture avec McLaren, Daniel Ricciardo a expliqué qu’il avait pu sentir le vent tourner en interne après des résultats décevants et qu’il n’a donc pas été surpris de la décision de l’équipe de mettre fin prématurément à son contrat : « Un léger soupçon était déjà là. Je pouvais voir mes résultats, et je n’en étais pas satisfait moi-même. »
« Nous avons manqué d’idées sur la façon de changer tout cela. Je ne pouvais plus être sûr que le contrat serait rempli jusqu’au bout. Il y avait une prémonition que quelque chose se préparait. Les deux saisons n’étaient tout simplement pas assez bonnes et l’équipe a commencé à avoir de plus en plus de doutes. »
« J’ai toujours pensé que j’étais un bon pilote, mais je dois admettre que cette McLaren a également révélé certaines de mes faiblesses. Je ne suis pas parfait, cela m’aidera à travailler sur moi-même. »
« Désormais, j’ai un an pour réfléchir et travailler sur ces faiblesses. Au cours d’une saison, il est incroyablement difficile de mettre en oeuvre immédiatement ce que vous avez appris. Malgré toutes les données, vous avez simplement trop à faire, vous voyagez d’une course à l’autre, et vous n’avez pas le temps d’examiner votre situation de l’extérieur. »
« Parfois il serait bon de prendre du recul et de se rendre compte de ce qui ne va pas. Donc, je pense que le temps libre [en 2023] pourrait être une situation de gagnant-gagnant pour moi. Ensuite, je dois trouver la voiture dans laquelle je peux le faire. »
En 2022, Daniel Ricciardo a terminé à la douzième place au championnat du monde des pilotes avec 37 points inscrits, soit 85 unités de moins que son coéquipier Lando Norris.
Le nouveau pilote McLaren, Oscar Piastri, a pu boucler 150 tours de circuit à Barcelone cette semaine avec une monoplace de la saison 2021 [la MCL35M] avant de retourner à l’usine de Woking pour rencontrer le reste de sa nouvelle équipe.
Lundi et Mardi, Oscar Piastri était en piste sur le tracé de Barcelone dans le cadre d’essais privés organisés par McLaren en vue d’intégrer parfaitement le jeune homme à sa nouvelle équipe avec laquelle il participera à sa toute première saison en Formule 1 en 2023.
Au cours de ces deux journées de tests, l’Australien a bouclé 150 tours dans des conditions climatiques difficiles puisque la pluie s’est invitée sur le circuit Catalan, alors que les températures très fraîches ont également rendu la vie dure à Piastri qui a eu le plus grand mal à faire monter les pneumatiques en température.
« Les conditions étaient assez froides, et nous avons même eu un peu de pluie, donc je me suis adapté à tout cela et j’ai essayé de m’imprégner autant que possible et de reprendre le rythme des choses parce qu’il y a un peu de rouille. » nous explique Oscar Piastri, qui a pourtant roulé à Abou Dhabi après la dernière course de l’année lors d’une journée de tests.
« J’ai mal au cou, mais il faut toujours un certain temps pour s’habituer à une F1. J’y arrive, je m’accroche et je devrais être prêt en m’entraînant un peu plus à Noël. »
Piastri a remporté six victoires, décroché 11 podiums et décroché cinq pôles en F2 en 2021 pour finalement remporter le titre, son troisième sacre, après le titre de Formule 3 2020 et la couronne de Formule Renault Eurocup en 2019.
Son succès en monoplace junior lui a valu plusieurs occasions de tester des monoplaces de F1, à la fois lors de sa campagne 2021 et depuis lors, mais ce n’est que récemment qu’il a pu conduire en sachant qu’il avait une place sur la grille sécurisée à partir de 2023.
Lorsqu’on lui a demandé si le fait de réaliser des tests en sachant qu’il avait déjà obtenu un baquet en F1 était différent pour lui, l’Australien a répondu : « Depuis la fin de la F2, l’objectif a toujours été d’arriver en F1, donc je pense que tous les tests de F1 que j’ai effectués ont toujours été en préparation pour obtenir un baquet, donc je ne pense pas que ma mentalité ait changé. »
En plus d’acquérir de l’expérience au volant d’une monoplace de Formule 1, ces essais privés ont également permis à Oscar Piastri de commencer à travailler avec les ingénieurs qui vont l’accompagner en 2023 tout au long de sa première campagne en catégorie reine.
« Pouvoir travailler avec les ingénieurs et l’équipe de course avec lesquels je travaillerai l’année prochaine est une aide considérable. C’est vraiment utile de commencer cette relation. » a ajouté Piastri.
« Maintenant que j’ai un siège et que je vais certainement reprendre la course, nous pouvons nous concentrer sur quelques-unes des spécificités d’une course que je ne ferais pas normalement lors des essais – il y a eu plus d’attention là-dessus parce que la saison approche rapidement. »
Oscar Piastri va désormais retourner en Australie pour y passer les vacances d’hiver en famille avant de revenir en Europe au mois de janvier : « Je vais voir ma famille et mes amis pendant que je serai de retour en Australie et je profiterai d’un peu de soleil tant qu’il sera disponible. »
« Essentiellement, je vais me concentrer sur la meilleure forme physique possible pour le début de l’année. Ensuite, je serai de retour, pour continuer à construire ma relation avec l’équipe et voir à quoi ressemblera la voiture [de la saison 2023]. »
Certains des patrons d’équipe de la grille ont rendu hommage à Ross Brawn (à droite sur la photo) alors que le Britannique quittera définitivement la F1 à la fin de cette année pour prendre sa retraite.
Cette semaine, le directeur technique et sportif de la Formule 1, Ross Brawn, a annoncé qu’il prendrait sa retraite à la fin de cette année après quatre décennies passées en catégorie reine dans différents rôles. Avant de prendre son poste au sein de l’organisation de la F1, Brawn a officié au sein de différentes équipes, dont Ferrari lors de sa période de gloire au début des années 2000 avec Michael Schumacher. Le Britannique a ensuite formé sa propre écurie en 2009 [Brawn GP] : cette année-là, l’équipe avait brillamment remporté le championnat pilotes avec Jenson Button et celui des constructeurs.
Au cours de son passage au sein de l’organisation de la Formule 1 en tant que directeur technique et sportif entre 2017 et 2022, Brawn a joué un rôle clé dans le développement et la croissance du sport, y compris de nombreuses contributions au nouveau règlement technique pour 2022 – qui a amélioré le spectacle de course – et est également à l’origine des initiatives telles que l’introduction d’un plafond budgétaire.
A la veille de son départ en retraite, plusieurs chefs d’équipe ont tenu à lui rendre hommage et ont noté l’impact qu’il a pu avoir dans le paddock tout au long de ces 46 ans de carrière en catégorie reine.
« Je pense que nous ne pouvons que remercier Ross pour tout ce qu’il a fait pour nous, les équipes et la Formule 1, pas seulement pendant ces années où il a travaillé à la Formule 1, mais tout au long de sa carrière je dirais. » a déclaré le directeur de McLaren, Andreas Seidl, cité par le site du championnat.
« C’était évidemment important avec tout ce que la Formule 1 a mis en place ces dernières années, que ce soit du côté de la réglementation, des Accords Concorde, qu’un gars expérimenté comme Ross aide et guide la Formule 1, guide la FIA et guide les équipes aussi. »
« Je pense qu’au final nous nous sommes retrouvés avec une excellente base pour un grand avenir de la Formule 1 grâce à tout son travail et je lui souhaite tout simplement le meilleur pour le prochain chapitre de sa vie. » a conclu Seidl.
Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a fait écho aux propos de son homologue de chez McLaren et estime que Ross Brawn peut être particulièrement fier de l’effet positif de l’introduction des nouvelles règles en Formule 1 cette année.
« Je pense que c’est le plus grand compliment que nous puissions faire à Ross, parce que c’était son enfant en gros, de faire passer ces règlements et de nous placer à cet endroit avant qu’il ne passe à ce qu’il va faire ensuite. » a déclaré Steiner.
« Il a été présent quand c’était nécéssaire pour que ces choses se produisent pour la Formule 1, et le succès de la Formule 1 en ce moment dépend en partie de lui. C’est un effort d’équipe, mais il était une grande partie de l’équipe, alors Merci Ross, et tout le meilleur pour l’avenir. »
Le team principal de l’équipe Alpine, Otmar Szafnauer, a lui aussi tenu à rendre hommage à Brawn et a ajouté : « Nous devons beaucoup à Ross et un grand merci à lui. Il a joué un grand rôle dans ces règlements et je pense que nous avons atteint la valeur de divertissement que nous voulions. »
« Je lui souhaite tout le meilleur dans tout ce qu’il fera ensuite, que ce soit la pêche ou tout ce qu’il aime. Nous travaillons tous dur pour cette retraite, et nous devrions le féliciter pour sa fabuleuse carrière en Formule 1 et pour avoir atteint la retraite à cet âge [Brawn a 68 ans]. »
« Aussi, je veux le remercier pour tous les efforts qu’il a pu déployer en tant que propriétaire d’équipe et en remportant un championnat, en gagnant avec Ferrari, puis en profitant de toute cette expérience et en aidant la Formule 1 en général à la façonner pour l’avenir. Un grand MERCI. »
Ross Brawn pour sa part estime être au « bon moment » pour prendre sa retraite et regarder la Formule « depuis son canapé » : « C’est le bon moment pour moi de prendre ma retraite. Nous avons fait le gros du travail, et nous sommes maintenant dans une période de consolidation. » a déclaré le Britannique.
« Il y a une nouvelle voiture qui arrive en 2026, mais c’est dans quatre ans, assez loin pour moi, donc il vaut mieux que le prochain groupe de personnes assume ce rôle. Je crois que je quitte la F1 à un formidable moment. »
« J’ai adoré presque chaque minute de mes 46 ans de carrière et j’ai eu la chance de travailler avec de nombreuses équipes formidables, de grands pilotes et des gens incroyables. Je ne changerais rien. Une certitude est que sans ma femme et le soutien de ma famille, je n’aurais pas pu le faire et je n’aurais pas voulu le faire. »
« Je vais maintenant regarder la F1 depuis mon canapé, applaudir et dire des jurons en tant que fan de F1, ravi que le sport soit dans une dynamique fantastique avec un avenir aussi fantastique. »
L’Espagnol Alex Palou a été nommé pilote de réserve de l’équipe McLaren en Formule 1 pour la saison 2023, il apportera son soutien à l’équipe britannique parallèlement à ses fonctions de pilote en IndyCar.
Le champion d’IndyCar Séries 2021, Alex Palou, sera l’un des pilotes de réserve de l’équipe de Formule 1 McLaren pour la saison 2023 et sera disponible pour l’équipe de Woking lors de tous les événements qui n’entreront pas en conflit avec le championnat d’IndyCar 2023.
L’Espagnol de 25 ans a déjà participé à une séance d’essais libres au Grand Prix des États-Unis 2022 avec McLaren et a piloté la MCL35M à Barcelone et Spielberg dans le cadre du programme de tests de développement des pilotes de l’équipe.
« Je suis ravi de faire partie de l’équipe McLaren en tant que pilote de réserve en 2023. » a déclaré Alex Palou.
« J’ai été au volant de la MCL35M et de la MCL36 et cela a été une expérience formidable, donc je ne peux pas attendre de prendre le volant de la voiture de l’année prochaine. J’ai hâte de poursuivre mon développement en tant que pilote et j’apprécie la confiance que McLaren a en moi avec ce nouveau rôle l’année prochaine. »
Alex Palou a quatre victoires et 15 podiums en IndyCar à ce jour et est devenu le premier pilote espagnol à remporter le championnat outre-atlantique lorsqu’il a remporté le titre 2021.
Bien conscient que McLaren a besoin d’avoir une « meilleure » monoplace l’an prochain pour espérer jouer le championnat du monde en F1, Lando Norris dresse tout de même un bilan plutôt positif de la campagne 2022 de son équipe.
En 2022, l’équipe McLaren était lancée dans une bataille serrée avec Alpine pour la quatrième place du championnat constructeurs tout au long de la saison. Finalement, c’est bien Alpine qui a réussi à terminer devant McLaren avec une petite avance de seulement quatorze points.
Lando Norris – qui a marqué à lui tout seul 122 points sur les 159 inscrits par McLaren cette année – admet que l’objectif fixé par son équipe en début de saison n’a pas été atteint, mais le jeune britannique souligne les constants progrès réalisés après un début de saison compliqué pour McLaren.
« Par rapport à là où nous étions lors de la première course, je pense que nous avons fait du bon travail, nous sommes bien revenus. » estime Lando Norris au micro de Sky Sports.
« Si je repense à l’avant saison 2022, est-ce que nous avons réalisé ce que nous aurions dû faire en tant que McLaren ? Honnêtement, la réponse est non. Si nous voulons bien faire et être champions à un moment donné et que nous voulons gagner des courses, nous ne pouvons pas être satisfaits de là où nous en sommes cette saison. »
« Cependant, nous pouvons certainement être satisfaits des progrès que nous avons réalisés. Que ce soit les mécaniciens avec les arrêts au stand, notre stratégie, l’éthique de travail de toute l’équipe, il y a tant de choses qui fonctionnent bien. C’est juste que nous avons besoin d’une voiture légèrement meilleure, c’est tout. »
Lorsqu’on lui demande s’il pense être au bon endroit chez McLaren pour le futur, le Britannique a répondu : « J’ai confiance en McLaren, j’ai confiance dans les gars avec qui je travaille, dans toute l’équipe. »
« Seul le temps nous le dira, mais on ne peut jamais être sûr à 100% de l’endroit où vous allez être. Mais vous pouvez aussi avoir une bonne chance. »
En 2022, Lando Norris a été le seul pilote de la grille à monter sur un podium en dehors des trois meilleures équipes. Le Britannique a également terminé la campagne avec 85 points d’avance sur son coéquipier Daniel Ricciardo et est également le seul après les pilotes des trois meilleures écuries à avoir marqué plus de 100 points.
Que cela soit en essais de pré-saison ou lors des deux premiers Grand-Prix, McLaren a connu un début de saison difficile, mais l’écurie de Woking repart de Melbourne avec de gros points.
Ce week-end aura été plus prolifique pour l’équipe Britannique, Lando Norris terminant le Grand Prix d’Australie 5ème et Daniel Ricciardo 6ème, permettant ainsi à l’Australien de marquer ses premiers points en 2022 devant son public : « Ce fut un meilleur week-end, ce qui est positif pour l’équipe. Je suis heureux de la progression et, en tant que résultat d’équipe, je pense que nous avons fait tout ce que nous pouvions » a déclaré Daniel Ricciardo ce dimanche soir à Melbourne.
« Je pense que la première partie de la course a été positive mais il y a encore un peu de travail à faire. Probablement dans le deuxième relais, j’ai perdu un peu de rythme avec le pneu dur. Ça a fini par revenir un peu, mais nous avons encore un peu de progrès à faire. Je vais continuer à travailler là-dessus, mais dans l’ensemble, le week-end s’est bien passé. »
« Je suis heureux de repartir avec mes premiers points de l’année à la maison qui plus est, ce qui est également bien pour tous les fans qui sont venus ici, donc je suis assez satisfait. Nous quittons Melbourne dans la bonne humeur, ce qui est agréable car cela fait probablement quatre ans que je ne suis pas parti d’ici avec la bonne humeur. » Conclut Ricciardo.
Le directeur d’équipe Andreas Seidl se réjouit également du travail accompli par son équipe et ses pilotes tout au long du week-end en Australie, un résultat qui permet à McLaren de remonter dans la hiérarchie et d’occuper désormais la 4éme place au championnat du monde des constructeurs.
« C’est notre première arrivée de la saison avec les deux voitures dans les points. C’est un excellent résultat pour l’équipe, je remercie tout le monde dans le garage, à l’usine pour tout leur travail et à nos collègues de Mercedes HPP [ndlr: motoriste] »
« Un remerciement spécial aussi à Lando et Daniel pour leur excellent travail derrière le volant tout le week-end, ils ont pu extraire tout ce que nous avons de la voiture. Je ne veux pas oublier de mentionner notre équipe des stands. Encore une fois, deux excellents arrêts aux stands aujourd’hui. Nous prenons ce résultat comme une motivation pour continuer à travailler dur afin d’apporter plus de performance à la voiture. »
Chez McLaren, Lando Norris a signé le meilleur temps du jour en fin d’après-midi, battant d’un peu plus de deux dixièmes la Ferrari de Charles Leclerc. A l’issue de cette première journée, le jeune pilote aura bouclé 101 tours soit l’équivalent de 472 kilomètres.
La MCL36 n’a rencontré aucun problème majeur pour cette première journée d’essais, si ce n’est une petite alerte dans l’après-midi lorsque le moteur a coupé au bout de la pit-lane, obligeant les mécaniciens à venir chercher la monoplace de Norris pour la pousser jusqu’au garage. Le Britannique a tout de même pu reprendre la piste immédiatement.
Au sujet de cette première journée, Norris a déclaré : « Je suis vraiment content d’être de retour derrière le volant.C’est agréable d’être à nouveau dans la voiture et de pouvoir repousser les limites.Cela m’a fait du bien de m’habituer à cette nouvelle voiture, car j’ai suivi le même règlement pendant toute ma carrière en F1. »
« C’est agréable d’avoir du changement et ce fut une journée productive.Nous avons appris beaucoup de choses pour l’équipe, et nous avons obtenu toutes les informations que nous voulions.Nous pouvons maintenant le comparer au simulateur et à la soufflerie.Une bonne journée et un bon début de test. »
Après le pilote britannique, c’est son coéquipier Daniel Ricciardo qui sera au volant de la McLaren pour la deuxième journée d’essais ce jeudi sur le tracé de Barcelone.
Ce dimanche 8 août, McLaren Racing, la branche compétition de McLaren a annoncé qu’elle allait devenir actionnaire majoritaire dans l’équipe Arrow McLaren SP en Indycar à la fin de l’année.
L’accord a été conclu à Nashville dans le Tennessee où a lieu la onzième manche de la saison 2021 d’Indycar alors que le partenariat McLaren Racing avec Schmidt Peterson Motorsports en est à sa deuxième saison.
L’équipe a été fondée à l’origine par Sam Schmidt en 2001, et Ric Peterson l’a rejoint en 2013 pour former Schmidt Peterson Motorsports (SPM). L’équipe a dirigé l’un des programmes Indy Lights les plus réussis ces derniers temps, remportant sept championnats de pilotes, tandis que dans la série Indycar, elle a remporté 13 pole positions et 27 podiums, dont 9 victoires en course. Deux de ces victoires ont été remportées sous le nom Arrow McLaren SP.
L’équipe sera dirigée par un nouveau conseil d’administration de cinq personnes, comprenant trois personnes nommées par McLaren Racing, ainsi que Sam Schmidt et Ric Peterson, présidé par Zak Brown, PDG de McLaren Racing. Taylor Kiel, président d’Arrow McLaren SP, continuera de diriger et de superviser les opérations de l’équipe, relevant directement du conseil d’administration.
McLaren est revenu à la compétition IndyCar à plein temps en 2020 après une absence de 40 ans pour créer Arrow McLaren SP, formant un partenariat stratégique avec le sponsor titre Arrow Electronics et SPM, apportant une expertise technique et d’ingénierie à l’opération existante. De plus, McLaren a contribué à renforcer le portefeuille commercial de l’équipe avec l’ajout des sponsors Vuse, Mission Foods, Darktrace, Tezos et QNTMPAY tout en soutenant les activités de communication, sociales et de contenu de l’équipe pour aider à construire sa base de fans croissante.
« L’annonce d’aujourd’hui est un signal fort de notre engagement à long terme en IndyCar, comme championnat et comme plate-forme marketing pour McLaren Racing et nos partenaires sponsors. » a déclaré Zac Brown, PDG de McLaren.
« Je veux rendre hommage à Sam Schmidt et Ric Peterson qui, avec l’engagement et le soutien d’Arrow Electronics, ont construit une équipe formidable pour nous permettre de continuer à grandir et de réaliser notre ambition commune de toujours se battre pour les victoires, les Indy 500 et les titres. La clé de cette réussite est le leadership continu de Taylor Kiel en tant que président de l’équipe, qui a joué un rôle déterminant dans l’avancement du partenariat jusqu’à maintenant. »
« Chez McLaren Racing, nous pensons que l’IndyCar continuera à développer notre marque en Amérique du Nord, à servir notre base croissante de fans et de partenaires aux États-Unis dans l’ensemble de notre portefeuille de courses et à générer de la valeur à long terme. La course est incomparable, avec des concurrents de classe mondiale dans les pilotes et les équipes et une base de fans passionnée et très engagée. »
« Nous voyons un réel potentiel pour la croissance continue de la série sous la direction de Penske Entertainment et continuerons à jouer un rôle actif dans le soutien du succès du sport, en augmentant la base de fans mondiale et en mettant en œuvre notre programme de développement durable pour tenir nos engagements environnementaux et sociaux, y compris la diversité croissante. et l’inclusion dans l’industrie. »
Percuté de plein fouet par Valtteri Bottas au premier virage sur une piste encore mouillée dimanche dernier au départ du Grand Prix de Hongrie, Lando Norris a vu ses chances de continuer la course à Budapest réduites à néant après quelques mètres.
Le jeune pilote Britannique a dû en effet abandonner comme quatre autres pilotes suite à cet incident au premier virage, ce qui met fin à une série dont il détenait le record chez McLaren.
En effet lors des quinze derniers Grands Prix Lando Norris est toujours arrivé dans les dix premiers inscrivant de fait des points quinze fois consécutivement, un record au sein de l’écurie britannique. Une performance et une régularité qui lui ont d’ailleurs valu le renouvellement de son contrat pour plusieurs saisons (sans précision sur la durée) dont l’annonce a été faite en mai à Monaco.
Appuyons cette régularité en soulignant qu’il était encore le seul pilote à avoir terminé consécutivement tous les Grands Prix cette saison dans les points. Cet abandon dimanche dernier à Budapest signifie également que plus aucune écurie de la grille n’a terminé un GP cette saison sans l’abandon d’un des deux pilotes.
Lando Norris a rejoint le programme des jeunes pilote McLaren en 2017 et est entré en F1 avec cette même écurie en 2019 après avoir été vice-champion de Formule 2, il est actuellement 3ème du championnat pilotes avec cinq points d’avance sur Valtteri Bottas et neuf points d’avance sur Sergio Perez, s’intercalant ainsi entre les pilotes Mercedes et les pilotes Red Bull et faisant de lui à ce jour « le meilleur des autres ».
Que l’on soit pour ou contre, l’Esport prend de plus en plus de place dans le paysage du sport professionnel. L’essor du jeu vidéo en est grandement responsable avec un marché estimé en 2020 à 300 milliards de dollars, poussé par un nombre grandissant de joueurs notamment via les jeux mobiles et la pandémie qui a cloué les populations à domicile.
Ce marché pèse donc aujourd’hui plus lourd que ceux du cinéma et de la musique combinés. L’Esport représente à lui seul 1,3 milliard de dollars avec une croissance de 10 à 15% par an.
Fort de ce constat, la F1 est également engagée dans ce nouveau marché et les écuries développent leurs propres équipes Esport. McLaren, déjà active dans le domaine depuis 2017 via McLaren Shadow Project,vient d’annoncer l’ouverture de son propre studio de production de contenus : le McLaren Shadow Studio.
Ce studio sera basé au centre technologique McLaren de Woking, servant de centre d’activités et d’espace pour l’équipe Esports McLaren Shadow, ainsi que pour les ambassadeurs McLaren Shadow pour s’entraîner, courir et produire du contenu.
Collaborant avec les grands du monde de l’Esport tel que Alienware pour les PC ou encore Logitech pour la fourniture des périphériques (volants, casques audio…), la démarche de McLaren se voit inscrite dans le temps comme nous le confie Lindsey Eckhouse, directrice des marques Ecommerce et Esport de McLaren:
« Nous sommes ravis de lancer le McLaren Shadow Studio et de nous appuyer sur le travail fantastique que l’équipe a réalisé dans l’espace Esports. L’équipe Esports McLaren Shadow a été lancée en 2017 lorsque nous avons vu une opportunité de faire le lien entre les courses virtuelles et réelles, pour augmenter l’accessibilité en donnant aux gens l’accès à une expérience de course incroyable. »
« Nous sommes fiers de combler cette connexion et de nous aider à évoluer vers le prochain chapitre en élargissant notre portée à travers l’Esport et le jeu vidéo. Le McLaren Shadow Studio sous entend l’engagement continu de McLaren, avec le soutien de notre fantastique réseau de partenaires qui stimule nos performances et nos progrès. »
Testé positif au Covid-19 ce jeudi à Silverstone – tout comme deux autres membres de l’équipe McLaren – l’Américain Zak Brown se dit très frustré de ne pas pouvoir participer au Grand Prix de Grande-Bretagne avec son équipe ce week-end.
Comme le stipule la règle, Brown a dû s’isoler chez lui après avoir été testé positif et ne pourra donc pas être sur le circuit avec ses troupes ce week-end pour le Grand Prix à domicile de McLaren.
Encore plus frustrant pour lui, le PDG de McLaren indique qu’il a été vacciné double doses et qu’il se montre extrêmement prudent depuis plus d’un an.
« Je me sens bien. Je suis frustré, car je suis doublement vacciné et je suis ultra prudent depuis un an et demi et vous devez rester à la maison quand ça vous arrive et vous n’avez aucune idée d’où vous l’avez obtenu. » a déclaré Zak Brown.
« Je pense qu’il va y avoir une foule énorme : la McLaren-mania, la Lando-mania, en étant britanniques. Nous étions forts ici l’année dernière, alors j’aborde tout de même ce week-end de course avec une certaine excitation et de la nervosité. »
Mais l’Américain est encore plus bouleversé de savoir qu’il ne pourra pas sortir en piste avec sa propre Lotus 79, dans laquelle Mario Andretti a remporté le championnat du monde 1978, pour les fans de Silverstone.
« A vrai dire, c’est probablement ce qui m’a le plus bouleversé. Mario [Andretti] l’a conduite à Goodwood la semaine dernière, donc j’allais participer à la démonstration ce vendredi, samedi et dimanche. »
Trois membres, dont le PDG de McLaren, l’Américain Zak Brown, ont été testés positifs au Covid-19 à la veille du Grand Prix de Grande-Bretagne qui débute ce vendredi à Silverstone.
Dans un court communiqué, l’équipe McLaren a confirmé qu’aucun des pilotes n’a été en contact étroit avec ces trois personnes, alors que les trois cas positifs ont été placés à l’isolement comme le stipule la règle et ne seront donc pas sur le circuit de Silverstone ce week-end.
« McLaren Racing a confirmé aujourd’hui que trois membres de l’équipe, dont le PDG Zak Brown, ont été testés positifs pour covid-19 lors du programme de tests rigoureux de l’équipe avant le Grand Prix de Grande-Bretagne. » peut-on lire dans ce communiqué.
« Aucun de nos pilotes n’a été en contact étroit. Les trois cas ne sont pas connectés et sont désormais isolés conformément aux directives du gouvernement. Les opérations de l’équipe pour le Grand Prix de Grande-Bretagne ne sont pas affectées. »
Le PDG Zak Brown a quant à lui rassuré immédiatement les fans de l’équipe en postant sur son compte Twitter un court message dans lequel l’Américain assure qu’il va bien.
« Suite aux tests pré-événement de notre équipe pour le GP de Grande-Bretagne, j’ai été testé positif au covid-19. » a déclaré Brown.
« J’ai notifié tous mes contacts proches et je me suis isolé conformément aux directives du gouvernement. Je serai toujours connecté et soutiendrai l’équipe en toute sécurité depuis chez moi. »
Following our team’s pre-event testing for the British GP, I’ve tested positive for covid-19. I’ve notified all my close contacts and isolating in accordance with govt guidelines. I’ll still be connected to and supporting the team safely from home. https://t.co/XZ4YxmfAtK
Après la première triplette de courses de la saison (France-Styrie-Autriche), le pilote McLaren a profité d’une petite pause de quelques jours avant le Grand Prix de Grande-Bretagne pour recharger les batteries en allant passer du bon moment au Festival de vitesse de Goodwood où il a pu rouler avec la McLaren MP4 5B d’Ayrton Senna.
Le pilote australien – qui a rejoint McLaren en début d’année – se dit maintenant prêt à reprendre la course dès ce week-end, boosté par sa septième place obtenue à l’arrivée du Grand Prix d’Autriche, et qui prouve selon lui les progrès réalisés au volant d’une monoplace avec laquelle il n’est pas encore tout à fait à l’aise.
« Après les trois courses consécutives en France et en Autriche, j’ai pris le temps de recharger complètement mes batteries et j’ai passé du temps à Goodwood au volant de la MP4-5B de Senna, ce qui était tout simplement génial.« nous explique l’Australien.
« Je suis prêt à repartir à Silverstone et à continuer d’attaquer après un week-end plus positif en Autriche où j’ai pris un peu plus confiance en la voiture. »
« Nous devons juste continuer à franchir les étapes pour traduire ces améliorations en temps au tour, afin que nous puissions nous battre pour de bons points. »
« Au Grand Prix de Grande-Bretagne, nous testerons pour la première fois le nouveau format de qualifications sprint, ce qui sera un défi passionnant. »
« Ce sera intéressant de mélanger les choses dans le week-end et je suis sûr que cela fournira de nombreuses opportunités pour nous mettre en bonne position pour la course de dimanche. »
Le week-end dernier au Grand Prix d’Autriche, l’équipe Mercedes n’a rien pu faire pour empêcher Max Verstappen de remporter l’épreuve sur le Red Bull Ring et les deux pilotes de l’écurie du constructeur allemand ont également dû se battre contre une McLaren extrêmement compétitive pilotée par Lando Norris.
Déjà dès les qualifications le samedi, Lando Norris s’est montré plus rapide que les deux pilotes Mercedes en se qualifiant deuxième sur la grille à seulement 48 millièmes de la Red Bull de Verstappen.
Les deux pilotes Mercedes eux n’ont pas réussi à faire mieux qu’une quatrième et une cinquième place sur la grille de départ et ont eu le plus grand mal à suivre le rythme de Norris en course le dimanche, le Britannique étant au volant d’une McLaren mise à jour pour ce Grand Prix d’Autriche, ce qui n’était pas le cas de Mercedes avec sa W12.
« Le problème est que tout le monde a regardé ce qu’il ont fait la première semaine [au Grand Prix de Styrie] et ont apporté des améliorations pour la seconde course. » a déclaré Andrew Shovlin, directeur de la performance chez Mercedes.
« Je n’ai pas l’impression que de notre côté nous ayons fait des progrès significatifs pour être honnête. Nous avons pu trouver un meilleur équilibre sur un tour, mais il ne me semble pas que nous ayons réussi à trouver plusieurs dixièmes de performance et il y a toujours cet écart. »
L’un des points positifs toutefois vient du fait que la McLaren de Lando Norris est équipée du moteur Mercedes et le fait qu’il ait réussi à se battre pour la pole position le samedi prouve selon Shovlin que le manque de performance de Mercedes ne vient pas de l’unité de puissance, mais bel et bien du package aéro et de l’équilibre général de la W12.
« Je pense que c’était aussi une surprise de voir Lando [Norris de McLaren] se battre pour la pole position. Il était sur le point de décrocher la pole, ils ont clairement progressé, donc nous savons qu’il n’y pas de déficit du côté de l’unité de puissance. »
« C’était vraiment surprenant de les voir aussi forts, et même en course…nous nous battions contre eux alors que la semaine dernière nous les avons surmontés assez rapidement. »
Au final, Norris terminera troisième de la course en Autriche, mais le Britannique a écopé d’une pénalité pour avoir poussé Sergio Perez en dehors de la piste. Sans cette pénalité, Lando Norris aurait certainement pu terminer devant la Mercedes de Bottas.
Pour rappel, Mercedes a déjà planifié une petite mise à niveau de sa W12 pour la prochaine course qui se déroulera sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni du 16 au 18 juillet.
La double course autrichienne a vu Mclaren sortir une nouvelle fois vainqueur de la lutte avec Ferrari au championnat du monde 2021, l’équipe anglaise renforçant sa troisième place chez les constructeurs et gagnant un total de 3 points au classement par rapport à l’équipe italienne.
La piste de Spielberg est connue pour être plus favorable à la MCL35M, en raison de ses compétences de vitesse dans les lignes droites et les virages rapides. L’équipe « orange » peut également compter sur un Lando Norris qui parvient toujours à maximiser le résultat, et le podium obtenu lors de la deuxième course au GP d’Autriche dimanche dernier couronne un début de saison fantastique pour le jeune britannique.
Ferrari, en revanche, a un peu émoussé l’enthousiasme qui s’était formé après la double pole position à Monaco et à Bakou de Charles Leclerc, et la SF21 semble un peu moins compétitive désormais pour la lutte pour la troisième place. Les perspectives avant Silverstone [la prochaine course de la saison] ne sont donc pas favorables pour Ferrari, qui souffre sur des pistes qui sollicite énormément le train avant des F1.
Ferrari sait qu’elle porte le handicap d’une monoplace déficiente, avec un châssis et une suspension identiques à la SF1000 de la saison 2020. les ingénieurs de Maranello se sont limités cette saison à des ajustements aérodynamiques mineurs, et la SF21 n’est pas très différente de celle que nous avons vue à Bahreïn en début de saison.
« La voiture dont nous disposons est la même qu’à Bahreïn, nous n’avons apporté que quelques pièces neuves au cours des précédentes courses. » a indiqué le week-end dernier en Autriche Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.
« Mais il n’y aura pas d’évolutions majeures. Tout le département technique est concentré sur la voiture de l’année prochaine, et nous nous attendons à en souffrir à Silverstone. Pour nous, terminer troisième du classement à la fin de la saison serait une belle réussite, mais rappelons-nous où nous en étions l’an dernier. »
Le sentiment est pourtant que Ferrari a atteint le maximum en termes de résultats en course 2 en Autriche, alors que lors de la première course, le Grand Prix de Charles Leclerc était conditionné par le contact avec Gasly dès le premier tour, forçant le Monégasque à remonter depuis la dix-huitième position pour terminer dans le top dix. Cependant, à part les performances décevantes de Daniel Ricciardo, l’équipe Mclaren était globalement supérieure au cours de ces deux week-ends consécutifs à Spielberg, surtout en qualifications.
Les innovations techniques de Ferrari et Mclaren pour la double course en Autriche concernaient le fond plat, un composant que l’on savait le plus sujet au développement cette année après les restrictions imposées par la Fédération en début d’année.
Ainsi, nous avons pu voir un nouveau fond plat sur la Ferrari en course 1, testé uniquement par Leclerc en EL1, et qui est très similaire à la version qui avait été testée à Portimao un peu plus tôt.
Les flèches sur le dessin indiquent les nouveautés présentes, avec les générateurs de vortex devant la roue arrière, composés de 6 éléments (à Portimao il y en avait 7). La flèche sur la droite met plutôt en évidence les trois déviateurs de flux qui n’étaient présents qu’à Bahreïn et re-proposés dans la nouvelle spécification.
Le nouveau fond plat, qui était initialement pensé pour un test aérodynamique avant Silverstone, a été relancé une semaine plus tard sur les deux SF21, puis a finalement été utilisé en qualifications et en course. Évidemment, Ferrari a eu des retours positifs de la nouvelle spécification, après les analyses recueillies sur la piste, et a décidé d’anticiper son utilisation.
L’intention était clairement d’essayer de récupérer les points d’appui perdus à l’arrière en raison de la nouvelle réglementation, notamment dans les virages à moyenne-haute vitesse. La nouvelle spécification devrait avoir un plus grand impact à Silverstone, où les courbes sont presque toutes à large rayon. L’augmentation de l’appui à l’arrière permet de charger davantage l’avant et réduit les problèmes de sous-virage qui impactent Ferrari lorsque les pneus avant n’entrent pas dans la bonne fenêtre d’exploitation.
Concernant l’équipe McLaren, qui a montré un excellent potentiel en Autriche – notamment lors de la deuxième course avec des pneus plus tendres – la voiture conçue par James Key a reçu un nouveau fond plat au cours de la deuxième semaine au Red Bull Ring, à la suite du package de mises à niveau vu au Paul Ricard.
La nouvelle spécification présente une augmentation notable des générateurs de vortex, situés dans la zone médiane des côtés. En Espagne, la première mise à jour majeure a été introduite, avec la mise en œuvre du « Z-cut » et de deux petits déviateurs. En Autriche 2, en revanche, ce concept a été exagéré, à la recherche d’un plus grand nombre de tourbillons d’air qui créent une barrière aérodynamique pour éviter que l’écoulement dans la partie inférieure du fond plat ne se disperse pendant la phase de roulage.
La voiture de Ricciardo et Norris continue d’être l’une des monoplaces avec le plus d’efficacité aérodynamique, avec très peu de traînée et des vitesses de pointe élevées. Cela permet à l’équipe de Woking d’être plus chargée sur l’aileron arrière, au profit de la charge en virage.
On voit la différence avec Ferrari qui sur la SF21 a préféré un set-up plus léger avec l’aileron cuillère en course 2. Malgré cela, Mclaren a toujours volé en ligne droite, notamment dans le premier secteur du Red Bull Ring. L’équipe anglaise a également utilisé le biplan T-wing, généralement utilisé par d’autres équipes sur des pistes à fort appui, comme on le voit indiqué par la flèche.
Les performances de vitesse de la monoplace papaye sont soutenues par le moteur Mercedes, bien plus puissant cette année que celui de Ferrari, qui rapporte tout de même environ 15 chevaux supplémentaires. Ferrari paye toujours environ 2 dixièmes par tour rien que sur la puissance moteur, notamment sur une piste comme celle du Red Bull Ring où l’impact est plus élevé en raison du tour très court.
L’unité de puissance Ferrari nécessite également un dégagement de chaleur généreux en termes de fiabilité, la SF21 étant contrainte d’utiliser un capot moteur avec de grandes aérations arrière.
En Autriche, Ferrari a été contrainte d’utiliser la version plus grande du capot moteur (V1 sur le dessin), ceci également en raison de l’altitude à laquelle se trouve le circuit autrichien et de l’air plus fin à haute altitude.
Par rapport aux voitures équipées d’une unité de puissance Mercedes, les voitures à moteur Ferrari sont obligées de garder la carrosserie à l’arrière très large, sacrifiant l’efficacité aérodynamique pour assurer une meilleure dissipation de la chaleur.
Mclaren pour sa part présente une partie arrière plus mince sur sa monoplace, fonctionnant avec le nouveau capot qui a fait ses débuts au Paul Ricard. Pour mieux évacuer la chaleur des blocs électriques, les nouvelles ouïes placées sur les côtés de l’habitacle ont été ouvertes.
Pour Silverstone, GP à domicile de l’équipe orange, d’autres innovations techniques pourraient débuter. De petites mises à jour pourraient également venir pour Ferrari, mais la balance est pour l’instant en faveur de Mclaren pour le Grand Prix de Grande-Bretagne.
En plus des aspects techniques qui seront ajoutés, dans l’actualité il y a aura à Silverstone des nouvelles qualifications sprint et les débuts des nouveaux pneus arrière Pirelli.
Pirelli a décidé d’introduire des pneus arrière avec une structure plus rigide, afin d’éviter les déformations auxquelles les pneus seront soumis dans les virages rapides de la piste anglaise. Le test réalisé par les équipes vendredi en Autriche a donné des retours globalement positifs comme l’a confirmé Laurent Mekies, directeur sportif de l’équipe Ferrari.
« Pirelli a fait un travail impressionnant en apportant sur la piste un nouveau pneu qui s’est immédiatement adapté à toutes les équipes, nous aurons plus de marge pour Silverstone » a déclaré le Français.
L’espoir est que cette construction différente du pneu n’affecte pas les valeurs des monoplaces, ce qui pourrait fausser le championnat.
Parti 13e au Grand Prix de Styrie il y a une semaine, Daniel Ricciardo a réalisé un premier tour exceptionnel, mais un problème technique sur sa McLaren l’a empêchè de faire mieux que treizième au drapeau à damier.
Partant de la même position lors du Grand Prix d’Autriche ce dimanche sur le même site du Red Bull Ring, Ricciardo a déclaré que sa forte progression vers la septième place avait été juste le résultat dont il avait besoin pour retrouver de la confiance après un passage à vide pour l’Australien depuis quelques courses.
« Je ne vais pas dire que je ne suis pas content. Évidemment les qualifications n’étaient pas géniales, ce n’était pas amusant… mais j’ai simplement pris beaucoup plus de plaisir à la course. » a déclaré Ricciardo ce dimanche soir après l’arrivée de l’épreuve.
« Cela m’a occupé tout le temps et j’ai juste eu un bon départ, un bon redémarrage [après la Safety Car]. Ensuite, la défense a été délicate, mais c’était une meilleure journée [que la veille]. »
« Parfois vous oubliez – et ce n’est pas que pour la course, mais c’est aussi valable pour tout dans la vie – que le plaisir est la chose la plus importante. »
« De toute évidence, les mauvais résultats vous dépriment, mais aujourd’hui, je pense que j’avais juste besoin de ça – j’avais juste besoin de m’amuser.Pour être honnête, la position dans laquelle j’ai terminé n’avait pas vraiment d’importance, c’était juste le fait d’aller participer à quelques batailles et se battre.C’était le plus important. »
Après le Grand Prix d’Autriche, Daniel Ricciardo occupe la huitième place au classement des pilotes avec 40 points marqués depuis le début de la saison 2021.
Treizième sur la grille de départ du Grand Prix d’Autriche ce dimanche, le pilote McLaren Daniel Ricciardo se retrouve exactement à la même position que la semaine dernière pour le Grand Prix de Styrie et l’Australien n’arrive pas à expliquer son manque de rythme.
Ricciardo a rejoint l’équipe McLaren en début d’année après deux saisons passées chez Renault, mais depuis quelques courses, le coéquipier de Lando Norris n’arrive pas à trouver du rythme au volant de la MCL35M, notamment lors des qualifications le samedi.
Contraint à prendre le départ hors du top dix sur la grille de départ, l’Australien se retrouve alors dans une spirale négative en course bloqué dans le peloton et ralenti par les monoplaces autour de lui et les différents drapeaux bleus.
Après la séance de qualifications du Grand Prix d’Autriche, Ricciardo admet qu’il ne sait plus trop où chercher pour espérer retrouver un peu de rythme.
« Malheureusement, c’est un résultat similaire à celui de la semaine dernière. » nous expliquait Daniel Ricciardo ce samedi soir après les qualifications du GP d’Autriche.
« C’était mieux, mais ça ne se traduit tout simplement pas en temps au tour.En Q1, j’étais plutôt content des tours.J’avais l’impression d’avoir bien fait, mais j’étais encore à une demi-seconde de retard. »
« Donc, c’est un peu un casse-tête.Je ne sais pas vraiment où trouver la vitesse supplémentaire pour le moment, alors je vais continuer à gratter.Nous avons le choix des pneus demain [pour le départ de la course ce dimanche], nous allons donc essayer de prendre un autre bon départ comme la semaine dernière et de continuer à remonter dans le peloton. »
Le pilote McLaren a révélé que sa relation avec son nouveau coéquipier Daniel Ricciardo était bien différente de celle vécue durant deux années avec l’Espagnol Carlos Sainz, désormais pilote chez Ferrari.
Lorsqu’on lui demande de comparer sa relation avec son actuel coéquipier, Daniel Ricciardo, Norris admet qu’il entretient avec l’Australien une aussi bonne relation qu’avec Carlos Sainz, mais que les centres d’intérêt des deux hommes sont désormais bien différents en dehors des circuits.
« Daniel et moi nous entendons très bien, nous plaisantons bien, nous sommes de bons amis. » a déclaré Lando Norris.
« Mais une chose est simple, nos intérêts en dehors des circuits sont très différents. Lui, il est plus dans la fabrication du vin ou de vêtements, tandis que moi je suis dans le golf et les sports électroniques, comme Carlos [Sainz]. »
« Carlos et moi jouions au golf de temps en temps et faisions de la simulation l’un contre l’autre, ce genre de chose. Pour devenir de meilleurs amis, passer du temps ensemble et s’amuser, le golf a beaucoup amélioré cela. »
Depuis le début de la saison 2021, Norris a déjà décroché deux podiums et marqué 86 points au championnat, ce qui correspond à son meilleur début de saison depuis le début de sa carrière.
Lorsqu’on lui demande si le changement de relation avec son coéquipier pourrait expliquer cette hausse des performance en piste en étant peut-être plus concentré, Norris a répondu : « Je ne suis pas sûr. »
« Je pense que je me concentre plus sur moi-même que je ne l’ai fait jusqu’à présent. Je me concentre sur les choses importantes, les choses sur lesquelles je dois vraiment me concentrer, c’est à dire mon pilotage de façon à avoir une performance comme celle que j’ai cette année. »
« Vous concentrer sur les choses sur lesquelles vous devez vraiment vous concentrer vous aide à faire un meilleur travail, à passer plus de temps avec mes ingénieurs et moins de temps à discuter ou m’amuser. »
« Mais je n’enlève rien à mon plaisir en Formule 1. J’aime toujours et je fais tout ce que je veux faire. Il y a juste un changement plus important concernant l’éthique de travail. Il y a certainement eu un effet, mais je ne peux pas vous dire à quel point. »